tarcan

Vraiment superbe les photos... le premier est très joli! A+ Martin

Total de 144 mygalons... un autre sac à venir.

Hoops, Non, ce qu'il faut savoir est que les Poecilotheria spp. ont des parades nuptiales très longues et peuvent durer quelques heures. Je n'y assiste jamais, j'introduis le mâle dans le terra de la femelle et je vais faire dodo! Le lendemain, je retire le mâle, ou récupère les morceux de pattes! A+ Martin

Gecko Girl, Bonne question, en captivité, j'ouvre le sac moi-même avec des ciseaux et fait sortir les larves pour les mettre en incubateur. Si par contre le sac est laisé avec la femelle, les larves vont sortir de par elles mêmes. Tout dépendant des espèces, ça se fera à différents stades. Certaines vont sortir encore au stade larvaire, d'autres, ce sera lorsque les mygalons sont indépendants et tous formés. Cet été, lorsque j'étais parti en vacances, un sac a éclos, les mygalons sont sortis au stade larvaire pendant mon absence. CE n'était pas grave car à ce stade, ils ont une mobilité réduite et ne s'éloigne pas encore de la mère. A+ Martin

Un de mes sacs de T. gigas a éclos hier soir, c'est la première fois que je reproduis cette espèce. C'est une espèce de la sous famille des aviculariinae originaire de la Guyane Française. C'est une arboricole qui tisse des tubes de soies aux croisements des branches d'arbres. Elle est excessivement rapide, en fait c'est probablement une des espèces les plus rapides! Et elle a généralement mauvais caractère. La reproduction est simple, comme la plupart des aviculariinae et les mygalons sont assez facile à élever à comparer avec les bébés du genre Avicularia. Voilà les photos des bébés Un gros plan sur un bébé que j'avais acheté il y a longtemps Et une photo d'une femelle, pas la plus belle photo en ville, mais ça donne un idée. Cette espèce est magnifique! A+ Martin

et bien voilà, après un peu plus d'un mois d'attente, les petits sont là... cé ty pas beau ça!

Assez costaud en effet! Beau spécimen, quelqu'un a une identification? A+ Martin

Étienne, En gros, l'angle de fonctionnement des chélicères. Chez les mygalomorphes, les chélicères fonctionnent de haut vers le bas. Chez les aranéomorphes, les chélicères fonctionnent de gauche è droite comme une paire de ciseaux. Ensuite, le système respiratoire diffère. Les mygalomorphes on un système plus archaïque (normal, ce sont des araignées moins évoluées) constitué de quatre poumons feuille (book lungs) sous l'abdomen qui ne permet qu'un échange d'air passif. Chez les aranéomorphes, il n'en a que deux, mais elles ont un trachée en plus. A+ Martin

Salut tout le monde, On de mes amis en Colombie Britannique m'a fait parvenir quelques mygalomorphes... des canadiennes! J'en suis bien heureux. C'est une espèce qui vie dans les montagnes, dans la mousse. Elle creuse des terriers et construit un clapet (comme une trappe). L'espèce est Antrodiaetus pacificus Voilà un photo de cette jolie petite bête! A+ Martin

Étienne, À Granby j'avais apporté un spécimen de C. elegans, l'espère montrée ici est beaucoup plus rare. A+ Martin

Un petit bijou des mygales. La description originale de Cyriocosmus leetzi est faite à partir de spécimens collectés en Colombie. La souche ici en photo fût collectée au Vénézuela et semble t il, différe au niveau des motifs sur l'abdomen. Ça reste à confirmer, mais c'est pour cela que pour l'instant on fait la distinction. La genre Cyriocosmus est constitué de mygales de très petite taille à légèrement plus grande. Les plus connues, comme C. elegans et C. leetzi dne dépassent guère les 1,5" d'envergure de pattes. Les mygalons font environ 1/8" d'envergure à la naissance! Mais ce qu'ils n'ont pas en taille, ils l'ont en beauté et en voracité! Ce sont de petits tanks et sont très faciles à élever. On peut obtenir un spécimen adulte en une année! En nature, ce sont des oportunistes. On les retrouve généralement dans les troncs d'arbres en décomposition par terre, parmis les colonies de termites. Très difficile à trouver, compte tenu de la petitesse des espèces. A+ Martin

Bonjour tout le monde, un peu d'info sur cette espèce et le genre Ephebopus. Cette espèce est l'une qui produit les mygalons parmis les plus spectaculaires! Du vert métallique sur l'abdomen, les pattes roses avec reflets bleus et sans oublier ce qui lui donne son nom "cyanognathus" les chélicères bleues métalliques. Le genre Ephebopus fait parti de la sous-famille des Aviculariinae et est exclusif au massif guyanais. E. cyanognathus est originaire de la Guyane Française et cette espèce fût décrite par deux personnes, dont nul autre que Rick West, un des arachnologues canadiens les plus connus mondialement (il a également décrit Ephebopus rufescens et une nouvelle espèce du Guyana sera bientôt publiée, je ne peux divulguer le nom pour l'instant) Ce sont des terricoles, fouisseuses obligatoires au stade adulte, ce qui est vraiment particulier pour la sous-famille des Aviculariinae car tous les autres genres sont arboricoles (Avicularia, Iridopelma, Psalmopoeus, Tapinauchenius, Pachistopelma et bientôt deux autres genres seront ajoutés). Par contre, les mygalons et juvéniles peuvent avoir des tendances arboricoles. Adultes, elles construisent des terriers se terminant par une large "trompette" de soie dans laquelle elles incorporent des feuilles mortes pour le camouflage du terrier. Elles reproduisent très bien tout cela en captivité, à condition de fournir suffisemment de substrat et des feuilles mortes. Une autre particularité de ce genre, les soies urticantes ne sont pas situées sur l'abdomen, mais bien sur les pédipalpes, ce qui est unique dans la famille des théraphosidés. C'est un genre que j'affectionne particulièrement. Les spécimens sont généralement très nerveux, rapides et agressifs! Assez parlé, des photos. J'ajoute des photos d'une autre espèce, E. murinus, qui est la plus grande du genre. Et une photo pour montrer la trompette des terriers, In situ en Guyane Française lors de mon passage en 2006. A+ Martin

Un chest buster de Alien... bon OK, je retourne avec les mygales

Voilà une des plus belles espèces à mon avis. C'est une minuscule espèce de montagne au Vénézuela. Elle vit dans un environnement très aride, ou il fait très chaud et sec. Difficile à reproduire, les femelles dévorent souvent les mâles à ce qu'on m'a dit. A+ Martin

Bon, alors voilà, pour Tats et les autres... illustration un peu plus complète du cycle de repro. Cette fois avec une Heterothele villosella, une minuscule mygale africaine. Elle tisse énormément, n'est pas agressive du tout, mais très nerveuse. Cette espèce est itéropate, c'est à dire qu'elle peut pondre plus d'un sac d'oeuf avec un seul accouplement. Malheureusement, elle a tendance à manger ses cocons. Voilà une femelle tenant son cocon. Chez cette espèce, il n'y a pas vraiment de défense agressive, elle va plutôt tenter de se sauver avec le sac et c,est très difficile de lui faire relacher, il faut vraiment réussir à retirer ses crochets à venin du sac, ce qui n'est pas très facile. À l'ouverture du sac, on peu voir qu'il y a deux stades à l'intérieur, la plupart sont déjà au 1er instar (comme de petites araignées, mais ne mangent pas) mais il y a quelques retardataires et on peut voir qu'il reste encore quelques oeufs avec les pattes. Ensuite, on voit les jeunes fraîchements mués au 2ième instar avec le reste de la mue à côté, ils vont commencer à manger dans la semaine qui suit Chez cette espèce, la femelle prend bien soin de ses jeunes, elle les nourris et tuant de gros grillons et en les offrant aux mygalons. En fait, il est plus facile d'élever les mygalons ainsi. Sur cette photo, on voit un bébé en train de manger avec la mère. Voilà... ironie du sort, les bébés ont mangé la mère lorsqu'elle a mué! Vilains petits bébés. A+ Martin

Jean, L'autre cocon en avait pas loins de 180 si je me souviens. Celui-là à l'air plus petit. Le tôt de survie est normalement pas loins de 100%, c'est normalement pas un trouble de les élever. A+ Martin

Merci tout le monde. Tats, après l'accouplement, la femelle va prendre de un a plusieurs mois avant de faire son cocon (si elle le fait) tout dépendant des espèces. Pendant l'incubation, elle va le garder et le protéger férocement, il ne faut pas mettre les doigts. Normalement je laisse le sac avec la femelle pour un mois à 6-7 semaines tout dépendant des espèces. Les Poecilotheria spp., c'est assez long et dans ce cas j'ai retiré un peu tôt, mais j'avais peur que la femelle mange le sac, ça m'arrive une fois de temps en temps avec se genre. Après le stade que tu vois, les embryons vont se métamorphoser en petites araignées. Celles,ci ont une mobilité réduite et ne mange pas encore. Ensuite, il y aura une mue et les petits mygalons seront indépendants et mangeront. Sauf pour certaines espèces de Poecilotheria qui ont un stade larvaire supplémentaire. A+ Martin

On a décidé de vérifier quelques sacs se soir et j'ai pris quelques photos du sac de Poecilotheria ornata. C'est notre deuxième de l'année, j'en suis bien content parceque je n'excèle pas trop dans la repro de ce genre. En premier, de quoi l'espèce à l'air, ce n,est pas la mçre, mais une vieille photo que j'avais pour ceux qui ne connaissent pas l'espèce. C'est parmis les plus grandes Poecilotheria spp. avec P. rufilata. Très impressionnante de par son envergure de patte. C'est une des espèces que j,aime bien de ce genre. Le sac Gros plan sur les larves Ça fait un mois que le sac est en incubation avec la mère, il en reste probablement un autre mois et demi en incubation artificielle. A+ Martin

Merci tout le monde... Mathieu, effectivement la région lyonaise est sublime! J'ai vraiment adoré. Hier la néphile a mangé son premier repas, ce qui est une très bonne nouvelle. Je crois qu'elle va bien s'adapter. A+ Martin

Étienne, C'est comme importer des reptiles, c'est le même principe. Du moment qu'on a les bons papiers, il n'y a pas de trouble A+ martin

Étienne, Les ruines sont un ancien amphithéâtre romain, mais je n'ai pas plus de détails, c'était à Lyon aussi. En fait les néphiles ne sont pas des mygales mais bien des araénomorphes. Comme ces espèces produisent d'immenses toiles, la seule façon de la garder en captivité est de la laisser en liberté dans une pièce. A+ Martin

Martin, Qu'elle s'enfuit, non, elle est assez grosse elle sera facile à retrouver. Pour les chats, on les guette un peu, mais comme ça ne bouge pas beaucoup, je ne suis pas trop inquiet Martin

Bonjour tout le monde... pour la quatrième année consécutive, j'ai eu la chance de me déplacer dans la région de Stuttgart pour la bourse la plus prestigeiuse concernant les mygales, celle de Kornwestheim. Même si il n'y a pas beaucoup de mygaleux par ici, j'ai pensé que ça pouvait quand même être intéressant de voir comment ça se passe. Avant la bourse, Amanda et moi avons passé deus jours dans la région Lyonaise (France) pour visiter nos amis Éric Ythier et sa fiancée Cristina. Éric n'est pas sur la forum ici, mais pour ceux qui fréquentent les forums d'invertébrés le connaissent bien car c'est un des terrariophiles les plus expérimentés pour ce qui est des scorpions. Alors quelques photos prises en France pour débuter. Jour un, petite balade en campagne, les paysages sont spectaculaires. C'est la région du Beaujolais, donc beaucoup de vignobles. Éric et moi sur le haut de la colline Jour 2, petite visite de Lyon. On a tôt fait de commencer à manger... d'ailleur on mange comme des rois à Lyon. Une ville reconnue pour être l'un des bastions de la gastronomie française. ici on voit Amanda avec une spécialité locale de chocolaterie, un coussin. La ville est absolument superbe Vue d'ensemble de la ville. Jour 3, les joies du tourrisme en France, le service de train est en grêve, donc nous ne sommes pas en mesure de nous rendre à Stuttgart comme prévu. Nous décidons de louer une voiture et après 5 heures de voiture, nous arrivons à bon port en zone germanique. En soirée, c'est le souper traditionnel du vendredi, à ne pas manquer. C'est la première étape d'une fin de semaine trop chargée!!! Courte nuit, allez hop, samedi matin, on doit se lever tôt pour aller préparer notre table. La bourse ouvre ses portes à 10 am, mais l,arrivée des exposants se fait à partir de 8 am. Quelques photos avant l'ouverture. Pour ceux qui sont déjà allé au salon des animaux exotiques de Montréal, la bourse de KWH est plus grande en superficie, et ce uniquement pour les mygales! Le paradis... en tout environ 120 tables! À 10 am, les portes ouvrent, il y a déjà une file d'attente et c'est la folie furieuse... tout le monde court pour chercher les raretés... bien sûr, les vraies raretés sont déjà disparues avant même que les portes s'ouvrent! Cette année, un peu moins de monde, à moins d'une centaine de Km, il y avait une bourse de reptiles à Karlrüche. Photos prisent en fin de la journeé, j'oublie toujours de prendre des photos dans le vif de l'action. La bourse se termine à 2pm, donc j'ai voyagé plusieurs milliers de Km pour 4 heures! Mais ça en vaut amplement la peine. Après 2 pm, on ramasse tout et il y a une présentation. Malheureusement, cette année c'était en allemand seulement, donc pas très utile pour moi. C'était sur le venin des araignées australiennes. Sujet intéressant, mais apparemment, même pour ceux qui parlaient allemand, c'était du très costaud à comprendre! Samedi soir, souper #2, encore une fois à ne pas manquer. La dernière chance de discuter avec les amis que l'un ne reverra que l,année suivante. Sur la photo, Amanda discute avec les hollandais et je suis du côté français. Dimanche, je me lève tôt pour préparer les animaux au transport car j,ai un déjeuner bavarois avec saucisses blanches chez mon exportateur pour midi. Ensuite visite d'un autre ami dans la région. Retour pour le souper, on est crevé! Lundi matin, réveil à 3h30 am, on a un vol très tôt pour Londre... escale de 8 heures à Londres... on arrive finalement à Montréal vers 7 pm heure locale, il est minuit pour nous... on est crevé... encore! Jeudi de cette semaine, je reçois enfin mes animaux, tout est en vie, je suis soulager... voici quelques nouvelles araignées. Une superbe femelle Poecilotheria subfusca qui m'a été offerte en cadeau par Jean-Michel Verdez Quelques veuves noires, la première Latrodectus menavodi de Madagascar. Encore petite, mais une superbe espèce. Et une Latrodectus sp. du Laos, la Hell Fire, très impressionnante! Elle porte bien son nom. Une Sicarius terrosus, ce genre est parmis l'un des plus venimeux au monde. Cette araignée a un venin nécrosant beaucoup plus puissant que celui de la récluse brune. Par contre, apparemment cette espèce du Chili est moins dangereuse que ses cousines d'Afrique... je ne prendrai pas la chance de tester! Elle s'enfuit dans le sable et attend les proies! Et finalement une Néphile... on l'a installé dans notre cuisine et pour l'instant on a été en mesure d'être capable de la forcer à faire sa toile dans le cadrage au dessus de notre lavabo. J'espère qu'elle survivra bien! Voilà c,est tout, bien sûr j,ai ramené beaucoup d'autres araignées, mais je me suis déjà pas mal éternisé! A+ Martin

Heureux de voir que ça s'est bien passé. J'espère que l,année prochaine, il n'y aura pas de conflit de dates pour moi. Effectivement Jesse, il manque toujours de vivant là bas, donc je suis certain que Yves Pascal serait très content que tu y participes. A+ Martin

Malheureusement, je ne serai pas présent cette année, ce sera la première fois en 5 ans que je n'y serai pas. C'est en même temps que la bourse de Kornwestheim et je ne peux pas être sur deux continents en même temps! Bon salon à tous. Martin