Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Dahlke

Membres
  • Compteur de contenus

    63
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dahlke

  1. Dahlke

    Viande et écologie !

    Comme dit, ne pas confondre corrélation et causation (surtout quand l'exemple de corrélation est aussi restreint). Rien n'empêche de développer des OGM sans se frotter les mains avec un genre de robe de bure noire autour d'un autel sacrificiel. Les gens courageux peuvent très bien développer eux-même de l'OGM "open source", si je puis dire, afin qu'ils profitent aux pays pauvres. Et les tester pendant trente ans avant de le faire, pour que personne ne proteste. Possible, il faudra que je vérifie. Mais je crois que rappeler que l'agriculture n'est elle-même pas étrangère aux phénomènes de déforestation.
  2. Dahlke

    FOURRURE = TORTURE

    On arrive bien à cultiver de la peau sans humain. Il serait d'ailleurs plus efficace de ne cultiver que la peau chez l'animal, plutôt que de devoir en plus nourrir le reste de l'organisme. Un cerveau n'est pas nécessaire, si ce n'est quelques zones comme le medulla oblongata (qui régit les mouvements automatiques du type cardio-pulmonaire). Et à vrai dire, pour peu qu'on branche le tout sur un système artificiel pour pomper des nutriments et oxygène dans le système, ainsi de d'éventuels autres éléments pour assurer la bonne qualité de la chose (je m'y connais peu en pilosité animale, je ne saurais dire ce qui rend le poil beau), il n'y a pas besoin de grand chose.
  3. Dahlke

    Viande et écologie !

    Il va falloir que tu m'expliques comment ceci a quoi que ce soit à voir avec l'affirmation de départ, c'est à dire qu'il n'y a pas tant un problème de surfaces agricoles que d'efficacité. Que des problèmes socio-économiques existent, c'est à n'en pas douter. Ca n'a néanmoins pas de lien avec ce que je dis. Si je me rappelle bien, principalement car on y pratique une agriculture extensive plutôt qu'intensive, et qu'il y a des arbres dans le chemin. Je parle ici uniquement des méthodes agricoles modernes. La science étant descriptive et non prescriptive, elle n'a pas à dicter les buts, juste leur donner des outils. Je ne préconise pas une "agriculture capitaliste", quitte à faire des abus de langage sur les termes. Ce ne sont pas les buts de l'agriculture qu'il faut transposer, mais les moyens disponibles. C'est bien ce que j'avais lu. Mais fort justement, ce n'est pas là que portait mon raisonnement. Que les méthodes de l'agriculture moderne soient hyperproductivistes, c'est le but, et c'est d'ailleurs le sens de mon propos : ce n'est pas un problème de superficie. Qu'une bonne partie de l'humanité etc, il n'y a pas de lien causal entre les deux : pas de rapport entre le fait d'avoir telles méthodes et de maintenir dans la misère, etc (Par ailleurs, c'est fort justement des méthodes, du matériel et du savoir faire qu'il faut importer là bas, plutôt que de la nourriture. Qu'ils puissent produire eux-même et avoir l'indépendance des autres pays par la suite). Quelle chance alors que ce ne soit pas ce que j'essayai de démontrer, puisque je parle d'agronomie, en affirmant que surfaces agricoles, etc.
  4. Dahlke

    Viande et écologie !

    L'organisation des cultures. Ca semble avoir plutôt bien marché. L'on dit encore que Norman Borlaug aurait sauvé un milliard de vie avec ses travaux. Mais je crois que tu es surtout un peu biaisé. Tu confonds la corrélation et la causation. Les méthodes modernes n'ont pas à faire tout ça. Tout dépend des buts à atteindre. Mais je crois que par la suite, tu t'égares un peu : Du poison dans les céréales. Si nous parlons de techniques agricoles, il s'agirait pas de dévier vers d'autres sujets. C'est pas par l'agriculture qu'on résoudra ce problème, à moins d'y mixer des stérilisants! Le reste est du même tonneau. C'est d'un rapport assez faible avec les méthodes agricoles (à part la pollution de l'eau, mais j'imagine que vous savez assez bien quels méthodes influent). Il y a de ça. Je n'irai cependant pas attribuer de tels phénomènes à une seule cause, ce serait assez naïf.
  5. Dahlke

    Viande et écologie !

    Par exemple. L'irrigation, également, et de meilleures espèces. L'organisation, tout ça. Regarde par exemple la révolution verte du Mexique et de l'Inde, grâce à Norman Borlaug (prix Nobel de la paix 1970) Toutes les méthodes ne sont pas bonnes, mais toutes ne sont pas mauvaises non plus. Il ne faut pas non plus faire de la technophobie, sinon, on en serait encore à l'âge de pierre. Divers facteurs. Je ne m'hasarderais pas à faire des généralisations sur la Terre entière.
  6. Dahlke

    Viande et écologie !

    Ces 790 kilogrammes me semblent un peu malhonnêtes : quel est la concentration énergétique et en nutriment divers de chacun de ces kilogrammes? La nourriture pour bétail est généralement de qualité assez pauvre. On n'y compte pas non plus les produits non-alimentaires qu'on dérive des carcasses. Il faudrait avant tout que ce soit un problème. Le principal problème ne vient pas des surfaces agricoles mais des méthodes employées. Les pauvres n'ayant pas les moyens d'avoir des méthodes modernes, sans compter les autres facteurs comme la guerre civile (ou l'érosion des sols, pour citer un problème purement agricole).
  7. Dahlke

    FOURRURE = TORTURE

    La question est "pourquoi?". Ca fait dix mille ans que c'est pratiqué. D'abord par croisement sélectif (oui, même dans votre assiette, bio ou pas), maintenant à la main.
  8. Dahlke

    FOURRURE = TORTURE

    Pourquoi donc? Si on crée des bactéries génétiquement modifiées pour produire de l'insuline, personne ne s'élève, mais appliqez le problème à éliminer la souffrance animale qui vous pose problème, et vous ralez encore? La vie en elle-même n'a aucune éthique. C'est l'homme qui en applique.
  9. Je me demande quand même : quels sont les commandements de 11 à 20?
  10. J'ai à peine le temps de tenter de jouer à Fallout 2 (où je me fais tabasser par tous les junkies du Den) que vous m'en tartinez deux pages. Voyons donc : C'est pourquoi j'ai fais utilisation de l'expression "par exemple", qui tend à indiquer que le sujet choisi n'est pas exhaustif. Je ne faisais que digresser un peu sur l'origine de la morale. Enfin bref. Si vous en voulez plus, lisez de l'éthologie. Ne te fais pas non plus martyr. Ton point de vue étant surtout moral, cette chose pour faible (puisque c'est vraiment la seule chose qui interdirait de principe de tuer un animal avec les définitions appliquées), il est en bonne partie subjectif. A partir de cette base, on peut discuter les éléments objectifs qui viennent garnir, mais il suffirait de déclarer "Non" à la rigueur. Mais bon. Dans ce monde où l'on ne veut pas paraître le bourreau des petits animaux, il faut bien suivre. Comme dit, si le fait de pouvoir percevoir le monde extérieur (dont les attaques à l'intégrité physique) et de réagir (en essayant de la préserver, ce qui est le but) suffit à dicter ta conduite, tu risques vite de mourrir de faim. La principale différence est que pour le poisson, ça se voit! Voilà ce qui m'embête : où se situe la limite, exactement? Il me parait un peu arbitraire de la placer dans une catégorie biologique au hasard (certains animaux n'ont même pas de système nerveux!), ou dans "ce qui a l'air".
  11. Je pense que ce sont des genres de quolibets, car une parole d'un gnagnagna a moins de poids. Bon, répondons quand même : Je ne parle pas de morale en tant que telle, mais de son origine. Des principes comme l'empathie ou la notion d'injustice se retrouve par exemple chez certains singes. Ce qui a bien entendu des avantages : l'empathie permet une meilleure cohésion du groupe chez le singe social, l'incitant à aider son prochain plutôt que de lui casser la poire pour lui voler sa banane, par exemple. Tout cela ne s'est pas trouvé sous le sabot d'un cheval.
  12. Dans ce cas, il s'agirait pas de crier au meurtre pour les mangeurs de poissons et autre. Un végétalisme qui ne serait pas de principe, en quelque sorte. Mais dans ce cas, ce ne serait pas le fait de manger qui pose problème, mais la source de cette nourriture. Fort au contraire. La morale et l'éthique ont en bonne partie une origine biologique et bêtement fonctionnelle (vois aussi la mémétique). Une population ayant des lois morales permettant la bonne marche d'une société survit mieux. Le contrat social, c'est d'accepter cet état de fait : pour avoir les avantages de cette société, on en respecte les règles qui maintiennent son intégrité (après, il y a bien entendu du pinaillage à faire sur les règles précises, mais c'est pas ici le débat). D'où le fait qu'on évitera le meurtre et cannibalisme (comme dans "Cannibal Holocaust").
  13. Les émotions rejettent de cette classification de nombreuses créatures, qui n'ont tout simplement pas de cerveau (juste des ganglions nerveux), ou un cerveau n'ayant pas développé de capacités à l'émotion. Il serait donc, selon ta définition, tout à fait acceptable de manger fruits de mer, arthropodes, et même éventuellement poissons, amphibiens et reptiles (ça dépend beaucoup de ce qu'on entend par sentiment). C'est donc un peu étrange alors d'être végétalien. Si en revanche tu trouves des états d'âme à manger des fruits de mer, il y a par contre moyen de remonter la classification dans ce qui pourrait être considéré comme intuable. Car les nerfs ne sont pas une apparitions soudaine : auparavent, et encore maintenant chez certaines espèces, le lien entre le récepteur et l'action se fait simplement par produits chimiques à la même fonction (avec même des traces de mémoire). On retrouve ainsi chez la bactérie et chez la plante ce genre de réaction à l'environnement, la plante ayant généralement des réactions d'attaque plutôt que de fuite (ce qui se comprendra)! Le problème est que tu considèrerais la chasse nouricière dans le même panier, bien que ce soit bien une relation de prédation! Chose très amusante, il y a des espèces qui nécessitent de telles relations. Tout simplement car par évolution, elles sont conçues pour faire face à la prédation. Citons l'exemple du cerf de Virginie, dont la disparition du prédateur cause une surpopulation et une famine dont les conséquences finissent par ne plus être jolies (au début, il est svelte et gracieux, puis l'est moins lorsqu'il commence à tomber, surtout pour la dernière fois), et dont je doute franchement qu'il se soucie beaucoup de la différence entre recevoir une balle dans le front et une mâchoire dans le ventre. Mais que voulez-vous. Ce sont de vilains chasseurs qui tuent le pauvre Bambi, alors qu'il est fait pour mourrir d'une mort naturelle (souvent dans une collision avec une voiture, en raison de sa surpopulation). Je crois que quelqu'un ne connait pas le principe du contrat social.
×
×
  • Créer...