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Bernard15

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  1. Manifestement, le texte proposé par Bernard un agriculteur de Nouvelle Calédonie est totalement hors sujet. Il s'agirait de réorienter ce pavé sur un autre secteur, mais lequel ? Pour une politique de biodiversité exemplaire ... Les collectivités territoriales de Nouvelle-Calédonie ont mandaté l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) pour déterminer les espèces envahissantes susceptibles de porter atteinte à la biodiversité. Rappelons en préambule que le développement économique, et la mondialisation provoquent des bouleversements inattendus, modifiant les comportements humains. La tendance est au transfert affectif inter-spécifique de l’homme vers l’animal. Celui-ci adoré et choyé est en réalité maltraité et ignoré, dans ses fondements naturels. Cette méconnaissance de l'animal et ce besoin de dominer et de maîtriser la nature peut nous aveugler par un anthropomorphisme exacerbé. La détermination d’une espèce envahissante se fait en intégrant 2 paramètres - l’amplitude de sa répartition à travers le monde, - la dangerosité et l’irréversibilité des risques occasionnés. A ce titre le chien cumule le plus grand nombre de facteurs à risques dont les plus graves concernent la santé, l’agriculture et la biodiversité. 1 - Amplitude : Tous les continents sont concernés : La chine après son programme de limitation des naissances est aux prises avec ce déficit affectif des populations qui le compensent par la possession d’un chien. La dangerosité du chien est proportionnelle à son poids. En limitant la taille donc le poids et le nombre d’animaux détenus par un foyer les chinois ont pris une mesure certes impopulaire mais efficace. Le risque de transmission de la rage fut le biais nécessaire pour impliquer les populations (les chiens de petite taille peuvent aussi transmettre la rage). Le Canada prend en compte la dangerosité résultant d’attaques dont les morsures (73 %) concernent les enfants de 5 à 9 ans (30 %). Le visage est la principale zone atteinte (40,5 %). selon Agence de santé publique du Canada. En Australie le ministère de l’agriculture et des affaires rurales par la voix de Craig Richardson a étudié l’impact de la divagation de 1400 chiens qui avaient attaqué des animaux d’élevage. Elle a permis de constater que la plupart des propriétaires de ces chiens, lorsqu’ils sont rejoints par les autorités, refusent de croire que leur animal ait pu tuer ou blesser un mouton. Ils sont persuadés que celui-ci est trop petit, trop jeune ou trop gentil pour faire mal. En France le CEMAGREF dresse le bilan des nuisances et problèmes de cohabitation avec l’activité pastorale. Les chiens constituent la première cause de nuisance et de stress envers les troupeaux. A l’INRA Robert Dantzeraffirme que le la souffrance et le stress ont des conséquences immédiates en termes de sanctions sur la carcasse, des répercussions sur la qualité du produit fini, par exemple les problèmes de viande « pisseuse » ou de viande à « coupe sombre » consécutifs au stress trop important des animaux. Aux Antilles Ernest MOUTOUSSAMY, président de la commission Environnement Vice-président de la Région Guadeloupe - Conseiller Régional - Maire de Saint-François dénonce les conséquences de la divagation des chiens sur l'élevage, le tourisme, la sécurité, l'environnement. En Polynésie française : Stratégie pour la biodiversité : Prévenir l’introduction d’espèces envahissantes : chiens, chats rats etc... Conférence de la Cité des sciences visant à évaluer l’ampleur du problème de l’extinction des oiseaux en Polynésie Française : Lutter contre les prédateurs on y parle du rat, du chien, du chat... En Nouvelle-Calédonie Le Président de la Chambre d’Agriculture a sensibilisé le Procureur de la République et les représentants de l’Etat sur ces problèmes. Le Président de l’Association Calédonienne des Producteur de lapins s’élève contre la divagation des chiens dans les exploitations. Fléau d’ampleur grandissante, les pertes directes ou dues au stress évaluées pour 1 mois dans la zone du Mont Mou se montent à plusieurs centaines de milliers de franc. Il regrette l’absence de fourrière et de l’application de la législation relative à l’identification des propriétaires. Tandis que l’on consacre des sommes importantes au maintien des cheptels... Le Président de L’Association de Sauvegarde de la Nature dans un courrier du 14 septembre dernier dénonçait le massacre dû aux chiens (14 cagous et nids de tortues). Tandis que des efforts sans précédents sont consentis pour la préservation des espèces naturelles disséminées (perruche huppée, cagou, pigeon et tourterelle verte). Sur le plan législatif L'Assemblée Nationale et le Sénat plusieurs fois saisis se penchent sur la nécessité de légiférer : en matière de déclaration des activités, d'aménagement des locaux, d'exigences sanitaires et de soins. Mesures proposées dans un décret actuellement examiné par le Conseil d'État. Il vise à rendre responsables les acteurs de la filière, à faire prendre conscience aux acquéreurs que les animaux de compagnie dont les chiens, ne sont pas des biens de consommation. La loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux ou errants et à la protection des animaux avait pour objectif de moraliser les activités liées à l'animal de compagnie. L’élevage en nombre ou d’animaux de grande taille relève d’une éthique et d’une qualification, conformément à l'article L. 214-6 du code rural, par un certificat de capacité. Actuellement, seuls les élevages de plus de neuf chiens sevrés doivent respecter les prescriptions. • la divagation des chiens pourrait être assimilée à un acte de cruauté (par abandon) • il est question d’améliorer les moyens d'éducation des chiens et de leurs maîtres. • renforcer les contrôles de terrain par les gendarmes, étendre les pouvoirs du maire... La Convention de Berne : Stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes Son champ d’application concerne tous les groupes taxonomiques y compris virus, prions, bactéries et spécimens sauvages d’espèces domestiques (chat, chien, chèvre etc...) 2- la dangerosité et l’irréversibilité des risques occasionnés Les propriétaires de chiens en divagation mettent en péril : - La sécurité de nos enfants, l’étude canadienne référencée le démontre, le Ministre de l’agriculture précise : « de nombreux chiens peuvent infliger des blessures, en particulier aux enfants, sans appartenir nécessairement à des races de type molossoïde. » (Madame Dinoire Greffée du visage fut mordue par un Labrador) - Sur le plan de l’hygiène, le SIVAP insiste sur la nécessaire obligation d’établir un plan de lutte contre les animaux indésirables. A ce titre les chiens représentent un risque comparable à celui des rongeurs qui font l’objet d’une lutte incessante. Le passage des parvoviroses aux chiens n’est plus à démontrer. On peut aussi leur attribuer la transmission de la leptospirose (30 %). On sait que la truffe et la salive sont les agents vectoriels de transport mécanique des virus. Les chiens au même titre que les rongeurs sont vecteurs de maladies, avec un rayon d’action bien plus large. Ils divaguent entre exploitations ou élevages familiaux. Le stress qu’ils engendrent a des conséquences néfastes sur la reproduction et la qualité de la viande. L’AFSSA considère que le confinement des animaux d’élevage, en ce qu'il empêche le contact direct entre les oiseaux sauvages, est efficace pour réduire le risque d’infection de ces dernières par le virus IA, mais qu'il n’est rien sans les mesures de biosécurité qui doivent absolument l’accompagner. Ces mesures doivent avoir comme résultat d’empêcher la pénétration de matières contaminées (boue, plumes, poils...) dans le bâtiment. Les chiens errants constituent le principal vecteur commun à ces exploitations et la zone mise en réserve. Le risque est une résultante qui implique la dangerosité et la fréquence de l’évènement. Je vous laisse le soin de déterminer la part de risque que l’espèce canis prend dans la politique de protection de la biodiversité que vous entendez adopter. Enfin, je m’étonne que le collège d’experts mandaté par la Nouvelle Calédonie ait pu négliger le chien dans la liste des espèces envahissantes, attendu que le chat y figure en bonne place. L’explication relève sans doute du contexte socio-culturel qui nous imprègne mais biaise toute prise de décision. Pour être efficace, celle-ci nécessite obligatoirement des mesures : - d’information du public, et de la participation des autorités, agriculteurs et associations. - de l’inventaire exhaustif de la réglementation existante et sa mise en application réelle. - d’une adaptation de la législation concernant des mesures équilibrées et cohérentes Il s’agit surtout de responsabiliser en introduisant les notions de bien être des animaux, d’hygiène et de capacité.
  2. Pour une politique de biodiversité exemplaire ... Les collectivités territoriales de Nouvelle-Calédonie ont mandaté l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) pour déterminer les espèces envahissantes susceptibles de porter atteinte à la biodiversité. Préambule : Le développement économique, et la mondialisation provoquent des bouleversements inattendus, modifiant les comportements humains. La tendance est au transfert affectif inter-spécifique de l’homme vers l’animal. Celui-ci adoré et choyé est en réalité maltraité et ignoré, dans ses fondements naturels. Cette méconnaissance de l'animal et ce besoin de dominer et de maîtriser la nature peut nous aveugler par un anthropomorphisme exacerbé. La détermination d’une espèce envahissante se fait en intégrant 2 paramètres - l’amplitude de sa répartition à travers le monde, - la dangerosité et l’irréversibilité des risques occasionnés. A ce titre le chien cumule le plus grand nombre de facteurs à risques dont les plus graves concernent la santé, l’agriculture et la biodiversité. 1 - Amplitude : Tous les continents sont concernés : La chine après son programme de limitation des naissances est aux prises avec ce déficit affectif des populations qui le compensent par la possession d’un chien. La dangerosité du chien est proportionnelle à son poids. En limitant la taille donc le poids et le nombre d’animaux détenus par un foyer les chinois ont pris une mesure certes impopulaire mais efficace. Le risque de transmission de la rage fut le biais nécessaire pour impliquer les populations (les chiens de petite taille peuvent aussi transmettre la rage). Le Canada prend en compte la dangerosité résultant d’attaques dont les morsures (73 %) concernent les enfants de 5 à 9 ans (30 %). Le visage est la principale zone atteinte (40,5 %). selon Agence de santé publique du Canada. En Australie Le ministère de l’agriculture et des affaires rurales par la voix de Craig Richardson a étudié l’impact de la divagation de 1400 chiens qui avaient attaqué des animaux d’élevage. Elle a permis de constater que la plupart des propriétaires de ces chiens, lorsqu’ils sont rejoints par les autorités, refusent de croire que leur animal ait pu tuer ou blesser un mouton. Ils sont persuadés que celui-ci est trop petit, trop jeune ou trop gentil pour faire mal. En France le CEMAGREF dresse le bilan des nuisances et problèmes de cohabitation avec l’activité pastorale. Les chiens constituent la première cause de nuisance et de stress envers les troupeaux. A l’INRA Robert Dantzeraffirme que le la souffrance et le stress ont des conséquences immédiates en termes de sanctions sur la carcasse, des répercussions sur la qualité du produit fini, par exemple les problèmes de viande « pisseuse » ou de viande à « coupe sombre » consécutifs au stress trop important des animaux. Aux Antilles Ernest MOUTOUSSAMY, président de la commission Environnement Vice-président de la Région Guadeloupe - Conseiller Régional - Maire de Saint-François dénonce les conséquences de la divagation des chiens sur l'élevage, le tourisme, la sécurité, l'environnement. En Polynésie française : Stratégie pour la biodiversité : Prévenir l’introduction d’espèces envahissantes : chiens, chats rats etc... Conférence de la Cité des sciences visant à évaluer l’ampleur du problème de l’extinction des oiseaux en Polynésie Française : Lutter contre les prédateurs on y parle du rat, du chien, du chat... En Nouvelle-Calédonie Le Président de la Chambre d’Agriculture a sensibilisé le Procureur de la République et les représentants de l’Etat sur ces problèmes. Le Président de l’Association Calédonienne des Producteur de lapins s’élève contre la divagation des chiens dans les exploitations. Fléau d’ampleur grandissante, les pertes directes ou dues au stress évaluées pour 1 mois dans la zone du Mont Mou se montent à plusieurs centaines de milliers de franc. Il regrette l’absence de fourrière et de l’application de la législation relative à l’identification des propriétaires. Tandis que l’on consacre des sommes importantes au maintien des cheptels... Le Président de L’Association de Sauvegarde de la Nature dans un courrier du 14 septembre dernier dénonçait le massacre dû aux chiens (14 cagous et nids de tortues). Tandis que des efforts sans précédents sont consentis pour la préservation des espèces naturelles disséminées (perruche huppée, cagou, pigeon et tourterelle verte). Sur le plan législatif L'Assemblée Nationale et le Sénat plusieurs fois saisis se penchent sur la nécessité de légiférer : en matière de déclaration des activités, d'aménagement des locaux, d'exigences sanitaires et de soins. Mesures proposées dans un décret actuellement examiné par le Conseil d'État. Il vise à rendre responsables les acteurs de la filière, à faire prendre conscience aux acquéreurs que les animaux de compagnie dont les chiens, ne sont pas des biens de consommation. La loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux ou errants et à la protection des animaux avait pour objectif de moraliser les activités liées à l'animal de compagnie. L’élevage en nombre ou d’animaux de grande taille relève d’une éthique et d’une qualification, conformément à l'article L. 214-6 du code rural, par un certificat de capacité. Actuellement, seuls les élevages de plus de neuf chiens sevrés doivent respecter les prescriptions. • la divagation des chiens pourrait être assimilée à un acte de cruauté (par abandon) • il est question d’améliorer les moyens d'éducation des chiens et de leurs maîtres. • renforcer les contrôles de terrain par les gendarmes, étendre les pouvoirs du maire... La Convention de Berne : Stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes Son champ d’application concerne tous les groupes taxonomiques y compris virus, prions, bactéries et spécimens sauvages d’espèces domestiques (chat, chien, chèvre etc...) 2- la dangerosité et l’irréversibilité des risques occasionnés Les propriétaires de chiens en divagation mettent en péril : - La sécurité de nos enfants, l’étude canadienne référencée le démontre, le Ministre de l’agriculture précise : « de nombreux chiens peuvent infliger des blessures, en particulier aux enfants, sans appartenir nécessairement à des races de type molossoïde. » (Madame Dinoire Greffée du visage fut mordue par un Labrador) - Sur le plan de l’hygiène, le SIVAP insiste sur la nécessaire obligation d’établir un plan de lutte contre les animaux indésirables. A ce titre les chiens représentent un risque comparable à celui des rongeurs qui font l’objet d’une lutte incessante. Le passage des parvoviroses aux chiens n’est plus à démontrer. On peut aussi leur attribuer la transmission de la leptospirose (30 %). On sait que la truffe et la salive sont les agents vectoriels de transport mécanique des virus. Les chiens au même titre que les rongeurs sont vecteurs de maladies, avec un rayon d’action bien plus large. Ils divaguent entre exploitations ou élevages familiaux. Le stress qu’ils engendrent a des conséquences néfastes sur la reproduction et la qualité de la viande. L’AFSSA considère que le confinement des animaux d’élevage, en ce qu'il empêche le contact direct entre les oiseaux sauvages, est efficace pour réduire le risque d’infection de ces dernières par le virus IA, mais qu'il n’est rien sans les mesures de biosécurité qui doivent absolument l’accompagner. Ces mesures doivent avoir comme résultat d’empêcher la pénétration de matières contaminées (boue, plumes, poils...) dans le bâtiment. Les chiens errants constituent le principal vecteur commun à ces exploitations et la zone mise en réserve. Le risque est une résultante qui implique la dangerosité et la fréquence de l’évènement. Je vous laisse le soin de déterminer la part de risque que l’espèce canis prend dans la politique de protection de la biodiversité que vous entendez adopter. Enfin, je m’étonne que le collège d’experts mandaté par la Nouvelle Calédonie ait pu négliger le chien dans la liste des espèces envahissantes, attendu que le chat y figure en bonne place. L’explication relève sans doute du contexte socio-culturel qui nous imprègne mais biaise toute prise de décision. Pour être efficace, celle-ci nécessite obligatoirement des mesures : - d’information du public, et de la participation des autorités, agriculteurs et associations. - de l’inventaire exhaustif de la réglementation existante et sa mise en application réelle. - d’une adaptation de la législation concernant des mesures équilibrées et cohérentes Il s’agit surtout de responsabiliser en introduisant les notions de bien être des animaux, d’hygiène et de capacité.
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