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Natterer

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Tout ce qui a été posté par Natterer

  1. Encore une petite image un peu facile. Les grandes lumières qui accompagnent la chaleur pour faire le beau temps que nous connaissons actuellement ont l'avantage de rendre les photos beaucoup moins compliquées à réussir. Et puis celle-ci, qui ne m'a pas demandé de courir non plus. Il s'agit, me semble-t-il, du Petit Paon de nuit.
  2. Natterer

    Insectoquizz

    Brosco a écrit : Humour très fin, j'apprécie.
  3. Voilà donc la Maure (cf Insectoquizz) trouvée dans un joint creusé de la maçonnerie d'un pont, au cours d'une recherche de chauves-souris.
  4. Natterer

    Insectoquizz

    Oui Brosco. Je mets une autre photo dans "Pour partager nos photos d'insectes".
  5. Natterer

    Insectoquizz

    En quête de chiros sous un pont, une énième rencontre avec ceux-là qui sont des habitués estivaux des disjointements de la maçonnerie et participent très probablement à leurs dépens du casse-croûte desdits chiros.
  6. Natterer

    La presse et le loup

    Il faudrait aussi s'efforcer de prendre en compte les connaissances développées depuis qu'on étudie cette espèce. Les individus disperseurs vont en quête d'un territoire où fonder leur propre meute. Ils se fixeront dans un espace qui leur offrira ce qui leur convient en assurant le gîte et le couvert. Plus précisément c'est la ressource alimentaire qui semble primer. Alors des loups dans des zones qui ne leur conviennent pas... il ne serait pas nécessaire de se préoccuper de les éliminer, ils n'y resteraient pas. Il me semble que cela a déjà été mis en mots un certain nombre de fois, même ici sur ce forum et particulièrement à l'adresse de Nico.
  7. La Normandie aux Alasaciens !!!!!!! Et c'est un Breton qui vous le dit...
  8. Une petite image facile à faire par les temps qui courent : le lucane (mâle)
  9. Natterer

    Les lézards

    Hopopop là ! ! ! ! Mais c'est un Varan d'une île ça ! ! ! ! .... Oui mais laquelle ?
  10. Natterer

    Odonates

    Ah ouais, là je suis très intimidé. A prendre au premier degré. Quelle image !!!
  11. En voilà un qui n'est pas typiquement un hôte de mon jardin. En effet, il semble bien plus nettement habitué aux bois et forêts. Le Petit Sylvain
  12. Natterer

    Ornithoquizz

    Bzzzzz, ça nous filerait presque le bourdon...
  13. Natterer

    Ornithoquizz

    Après la réponse pernicieuse de Glau, que puis-je sinon acquiescer ?
  14. Euh... ou écheniller, peut-être...
  15. Joli clair obscur pour la grive, Ugatza. Bravo Voici un autre entomologiste qui était occupé à décheniller mes pêchers : la jeune fauvette à tête noire qui se régalait de cerises l'autre jour.
  16. Voilà quelques vieilleries. Couleuvre vipérine (Natrix maura) dans un ruisseau auvergnat - juillet 2006. La même. Petite couleuvre à collier (Natrix natrix) d'Ille et Vilaine - juin 2006 Volià. Il arrive aussi, bien sûr que je rencontre ces deux espèces sans faitre de photo. Il y a aussi d'autres espèces dans la région qui sont moins facile à trouver (couleuvres coronelle lisse, d'Esculape et la Verte et jaune un peu plus au Sud). Je tâcherai d'étoffer un peu cela cet été.
  17. Peu, pas grand chose en fait. C'est que je n'ai pas fait de photo pendant quelques années et que je n'ai pas assez fréquenté les lieux adéquats. Mais je vais voir ce que je peux retrouver.
  18. J’ai à ce sujet un souvenir plutôt plaisant. C’était en 1982. Eh oui…. Au mois de juillet. J’effectuais mon service national dans une forêt domaniale. J’avais montré à un bûcheron du coin à et l’agent technique de l’ONF local ce qu’est une couleuvre coronelle lisse (Coronella austriaca). Durant tout le mois, deux de ces charmantes camarades ont habité quelques mètres carrés du talus limitant la parcelle de la maison forestière. Je ne manquais pas un moment creux et venais les observer plus de quatre fois par jour. Au fil des semaines, je me suis aperçu que je pouvais m’approcher avec des précautions fléchissant peu à peu. A la fin du mois, je pouvais m’accroupir sans prendre particulièrement garde à ne pas les effrayer par mon arrivée. J’ai passé là de bons moments. Et puis, avec le recul, je perçois une ombre au tableau, qui s’appelle habituation. En effet, concernant les serpents, la proximité des bipèdes est de longue date, tout du moins chez nous, synonyme de grand danger. Pour eux et non point pour l’homme…
  19. Natterer

    Le loup et les chasseurs

    ... Dans un arbre ou dans un panneau de signalisation routière.... A moins que ça n'arrive jamais, ça. Ou encore dans uine voiture, etc.... Mais ça n'arrive jamais. Ou alors ça s'appelle un accident... Ou alors, il faut éviter de sortir en campagne... Ou alors... Stop.
  20. Ben voilà : j'ai retrouvé ma copine. Pour être exact, c'est la troisième rencontre. Elle et ses semblables, je les connais suffisamment pour les savoir très casanières. Et pour peu que l'on ne les dérange guère, on peut être sûr de les retrouver à proximité immédiate du lieu d'une rencontre préalable. En fait, ce sont des animaux qui se déplacent peu, voire très peu. En début de saison, comme à sa fin, il y a bien une translation entre le lieu d'hibernation et les quartiers d'été (et vice versa). Il y a aussi, vers le mois de mai, la recherche des femelles par les mâles, qui leur donne des jambes ou des ailles, si l'on peut dire. Mais en dehors de cela, c'est surtout sur quelques mètres carrés que tout se joue (du moins en surface car dans les galeries de campagnols... allez savoir...). Bref, il m'a fallu passer trois fois devant son talus, attentif pourtant, pour finir par la détecter dans la végétation. Et la voilà :
  21. Natterer

    Le loup et les chasseurs

    A travers les interventions de Nico, je perçois une conception très étroite, mais malheureusement répandue, de la nature réduite à la perception de l’espace. Il vaudrait bien mieux chercher à affiner sa représentation. Il me paraît grandement utile de chercher à la percevoir dans toutes ses manifestations. Affiner et étendre la représentation. La nature n’est pas un lieu, elle ne se mesure pas en kilomètres carrés. Il convient plutôt, me semble-t-il, de la voir comme un principe. Accessible à la pensée comme une interrogation aussi bien dans un paysage montagnard ou forestier que dans la petite araignée qui habite un appartement parisien, la nature est ce qui produit la vie des espèces animales et végétales ; et c’est aussi l’ensemble des phénomènes qui ont généré et génèrent encore l’univers minéral dans lequel ces espèces développent leurs interrelations. En plus court, la nature est l’abstraction source de la biodiversité. On ne va pas dans la nature, elle s’exprime partout, y compris à travers nous. En revanche, l’être humain, qui n’est pas que nature, agit et son action n’est pas sans impact sur la biodiversité. Je pense que le terme « nature » désigne surtout ce qu’il convient d’appeler une signification pratique et recouvre une réalité dont la totalité ne peut qu’échapper à nos consciences individuelles inscrites dans un temps limité. Traduire cette étrangeté dans un emploi du mot aussi réducteur que celui qui ne lui laisse qu’un sens spatial révèle, je le crois, une sensibilité elle-même réduite à cette dimension. Cette conception produit, outre l’absence du sentiment de responsabilité, un positionnement de consommateur irréfléchi : la nature devient le lieu du loisir, celui où l’on peut prendre, prélever, exploiter sans conséquence. Il est aussi celui du danger car on n’a pas à se sentir en familiarité avec les autres formes dans lesquelles elle s’exprime (cf, le sujet « Luc Ferry et la nature »). C’est appuyée sur cette vision étroite que repose la position de qui veut s’approprier, gérer, réguler, décider d’éradiquer, etc. On comprend pourquoi le loup (ou encore, le lynx, l’ours, la loutre, le blaireau et ainsi de suite) est à peu près insupportable à ceux-là.
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