Admin-aquarium-ardennes
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La plupart des soucis classiques peuvent être facilement évités. Les algues par exemple envahissent parfois, surtout dans un bac de moins de 6 mois mais sont facilement maitrisées dans un bac équilibré, bien entretenu et non surpeuplé. Malheureusement, beaucoup des maladies que contractent nos poissons sont très souvent causées par une négligence ou un stress (changement d’environnement). Une acclimatation trop rapide, une surpopulation donc une pollution excessive de l’aquarium, du stress trop fréquent ou permanent, une mauvaise qualité d’eau ou une nourriture non équilibrée sont souvent les causes des maladies de nos poissons. Sans oublier les voyages entre le fournisseur et l’animalerie, puis l’animalerie et l’aquarium de la personne qui peuvent parfois vraiment traumatisés les poissons, l’aquariophile n’étant pas responsable de ce qu’ils ont vécu avant d’arriver chez lui. L’isolation est à réfléchir attentivement. Parfois, elle peut aggraver les choses. Si la maladie n’est pas contagieuse, n’isolez pas le poisson. Si la maladie est contagieuse, traiter tout l’aquarium pour sauver les autres poissons surement déjà atteints est conseillé. Les changements d’eau sont une méthode simple et rapide pour tenter d’améliorer l’état de santé d’un poisson. Parfois inefficaces, ils permettent quand même de diluer la pollution si cette dernière est la cause de la maladie. Tentez d’identifier avec précision la maladie pour savoir comment la traiter. Pour cela n’hésitez pas à vous rendre sur des forums, avec photos à l’appui du poisson malade. Si le poisson est malade et que vous êtes en surpopulation : les causes peuvent être le stress et/ou la pollution engendrée et/ou une mauvaise qualité d’eau si vous avez mélangé des espèces venant de régions opposées. Les changements d’eau + un entretien drastique jusqu’à temps de retrouver une population adaptée à votre litrage pourront sauver votre poisson. Si le poisson semble malade et que vous venez de l’acquérir : il peut avoir mal supporté le voyage ou l’acclimatation ou carrément être porteur d’une maladie depuis son séjour dans le bac de vente. L’isoler rapidement est conseillé, posséder un bac de quarantaine étant un plus. Tentez d’identifier rapidement la maladie, après identification, un traitement pourrait peut être s’imposer. Si vos poissons pipent l’air en surface, il s’agit probablement soit d’un manque d’oxygène, soit d’une augmentation du taux de nitrites. La réaction doit être immédiate : test NO2 et s’ils les nitrites sont supérieurs à 0, des changements d’eau importants et réguliers s’imposent ! 30% du volume total tous les jours environ pour revenir à 0 ceci pour aider les poissons, un bulleur peut aider. Si les nitrites sont absents, une température élevée ou un changement dans votre aquarium (moins de plantes, arrêt du co2, etc.) peut avoir déclenché une perte d’oxygène : orientez la sortie de votre filtre en surface pour créer un remous ou mettez en place rapidement un bulleur pour quelques heures voire quelques jours. Une mauvaise qualité d’eau peut aussi ennuyer vos poissons. Certains poissons à force d’avoir été croisés, sélectionnés, ainsi que les problèmes de consanguinité font qu’ils sont de plus en plus fragiles, dans ces cas là, aucun traitement n’est envisageable. LE BAC DE QUARANTAINE/HOPITAL L'idéal serait d'avoir un bac de quarantaine. Entre 50 et 100 litres en fonction des espèces que vous pensez acquérir, il pourra aussi servir de bac hôpital pour isoler un malade plus tard, c’est donc un investissement intéressant. De la même température que le bac principal et aux même paramètres, le bac de quarantaine sera composé d'un chauffage, d'un filtre et de plantes en plastiques ou de plantes résistantes et peu exigeantes (pour déstresser les poissons et pour pouvoir désinfecter en cas de maladies. Parfois une augmentation de T° s'impose (jusqu'à plus de 30°C) et les plantes vivantes ne l'apprécient pas toujours). Faites la même procédure d’acclimatation que si les poissons venaient de l'animalerie pour intégrer vos poissons dans le bac de quarantaine et observez les attentivement pendant 2 à 4 semaines. Si aucune maladie ne se déclare et que tout le monde va bien, vous pouvez les intégrer dans votre bac principal (même méthode d'acclimatation avec sacs (les sacs se trouvent en animalerie ou même via certains sites de VPC aquariophiles) même si les paramètres des deux aquariums sont proches. Mais elle peut être un peu plus rapide).
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Une semaine après l’arrivée des premiers poissons, l’entretien peut commencer. Essayez de déterminer un jour dans la semaine où vous pourrez consacrer une ou deux heures rien qu’à votre aquarium. Les différentes opérations de nettoyage ne sont pas à faire toutes au même moment, certaines devant être moins régulières que d’autres. PETIT TABLEAU D’ENTRETIEN * Vérifier la bonne marche des appareils (éclairage, filtre, chauffage, autres) = quotidien * Vérifier la température (stabilité, adaptée aux poissons) = quotidien * Vérifier la bonne santé des poissons et les compter = quotidien * Changement d’eau de 10 à 30% selon la population = hebdomadaire * Tests de l’eau = hebdomadaire ou mensuel (ou si nécessaire) * Nettoyage du filtre = une partie tous les mois dans de l'eau de l'aquarium * Siphonage du sol = Si nécessaire (une fois toutes les deux semaines en moyenne) * Nettoyage des vitres = Si nécessaire - Les changements d’eau sont essentiels à l’équilibre de votre bac car dans la nature l'eau est constamment renouvelée. Il est donc obligatoire d’évacuer régulièrement les éléments nocifs du bac en remplaçant une partie de l’eau usagée, vieillie par de l'eau neuve. Les changements d’eau permettent en plus de diluer le taux de nitrates pour qu’il reste correct et d’ajuster les autres paramètres de l’eau si nécessaire. Il faut compter en moyenne un changement d'eau compris entre 10 et 30% du volume de l'aquarium en fonction des poissons qui l'occupent (certains polluent beaucoup ; d'autres moins) et des besoins précis du bac. Evitez les changements d'eau de plus de 50% qui pourraient déséquilibrer votre bac et stresser vos poissons (surtout si la qualité ou la température de l'eau de changement sont différentes de celles du bac). Une nuance à souligner : on lit parfois comme conseil de changer un tiers à un quart du volume de l’aquarium toutes les 3 à 4 semaines mais il faut savoir qu’un petit changement d'eau hebdomadaire génère bien moins de stress aux poissons qu'un gros changement occasionnel. Un changement de 10% du volume par semaine permet de garder un équilibre ; un changement de 30% par mois impliquera une variation plus importante et plus brutale de la T° et/ou des paramètres de l’eau. Pendant cette longue période, le taux de nitrates peut augmenter considérablement (danger). Afin de laisser évaporer le chlore, mais aussi pour qu'elle soit à température ambiante, l’eau fraîchement sortie du robinet doit de préférence reposer pendant quelques heures (si possible au moins 24h) dans un récipient non fermé. Vous pouvez améliorer cette évaporation en mettant un bulleur dans le récipient (qui peut être un seau propre réservé à votre aquarium, un bidon, etc.). Il est important de pouvoir faire reposer l’eau du robinet car sa T° est largement trop basse, vos poissons risqueraient un choc même si vous ne changez que 10%. Si vous ne pouvez la faire reposer 24h (essayer au maximum de la faire atteindre la T° ambiante), utilisez un conditionneur d’eau par prudence pour supprimer toute trace de chlore. Si vous soupçonner la présence de métaux lourds (vieille plomberie) ou de chloramines (voir avec la mairie) dans votre eau, préférez là aussi utiliser un conditionneur d’eau avant d’intégrer l’eau du robinet dans votre aquarium en présence de poissons. - Le nettoyage du filtre doit être progressif, il ne faut surtout pas nettoyer toutes les masses filtrantes en même temps sous peine de déranger les bactéries. Rincez une masse filtrante puis rincez une autre partie le mois suivant et ainsi de suite. Ne touchez jamais ou très rarement au support bactérien (souvent des nouilles en céramique). - Le siphonage du sol permet d’y enlever les déchets (excréments des poissons, feuilles mortes, etc.). Il peut être fait toutes les semaines si vos poissons polluent énormément mais en théorie un siphonne toutes les 2 semaines environ est suffisant. Tout les êtres vivants polluent et rejettent des déchets (font des crottes) même ceux familièrement appelé « nettoyeurs ». Leur réputation est fausse, ils comptent tout autant dans la population d’un aquarium et ils ne participeront pas plus que les autres poissons à la propreté de votre aquarium. - Pour nettoyer les vitres, utilisez par exemple un aimant en deux parties spécialement conçu pour cela. Les plus pratiques étant les types « floaty » qui remontent en surface si les parties se séparent (pas besoin mettre le bras dans l’eau pour récupérer la partie dans l’aquarium). Passez-le autant de fois que nécessaire pour enlever les saletés et les algues. Les tiges sur lesquelles sont montées des lames de rasoir sont efficaces, fautes attention à l’orientation de la lame sur la vitre pour ne pas la rayer. Pour nettoyez les vitres extérieures, ne pulvérisez pas le produit directement sur les vitres mais appliquez-le sur un chiffon et nettoyez l'aquarium en douceur, sans faire de gestes brusques afin de ne pas effrayer vos poissons. Ensuite il ne vous reste plus qu'à observer vos poissons avec plaisir ; et ce pendant des heures !
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Les invertébrés sont communs dans les aquariums tropicaux d’eau douce. Des escargots aux crevettes en passant par certains petits insectes ou larves que nous ne voyons pas sans oublier certaines écrevisses (nous ne parleront pas des crabes qui nécessitent une plage et un aquarium spécifique), un aquarium peut être riche d’êtres vivants, introduits volontairement ou non. Nous aborderons dans ce chapitre les invertébrés les plus communs dans les aquariums d’eau douce tropical, les crevettes et les escargots. Les crevettes Rares naturellement dans un aquarium, on les introduit comme les poissons, en les achetant en animalerie ou via des particuliers on les acclimate progressivement à l’eau de notre aquarium (la méthode du goutte à goutte est plus appropriée, les crevettes étant bien plus sensibles aux variations de paramètres). Leur arrivée dans l’aquarium doit être réfléchie et logique. Suivant l’espèce choisit, leur taille adulte varie de 2 à plus de 10cm mais elles peuvent être très jeunes à l’achat. Leur petite taille à cette période de leur vie est donc à prendre en compte : si vos poissons sont plus gros, pensez qu’elles peuvent être des proies faciles. Pour les protéger, intégrez-les en 1er dans l’aquarium et laissez leur le temps de grandir, au pire prenez les déjà adultes et ne les faites pas cohabiter avec de gros poissons ou des poissons réputés carnivores ou dévorant les invertébrés (Botia, cichlidés, etc.). Il est malgré tout vivement conseillé de leur réserver un bac à elle seules pour avoir le plaisir de les voir nager dans l’aquarium en toute sécurité et se reproduire. La qualité de l’eau dépend de leur espèce, en général une eau suffisamment minéralisée est nécessaire pour leur permettre de muer (perte de leur carapace pour une nouvelle). Mais après acclimatation, il est possible de les maintenir sans problème en eau douce. La T° n’est pas fondamentale, entre 20 et 25° est apprécié, vous pouvez choisir de chauffer l’aquarium ou non même si pour débuter il est conseillé d’y placer un chauffage, au moins pour éviter les variations de T° trop importantes. Crevettes (en groupe) Neocaridina heteropoda var. red, Caridina multidentata Les escargots Souvent introduits involontairement sous forme d’œufs ou de jeunes (parfois volontairement) dans nos aquariums, ces animaux sont très connus et souvent mal vus. Accusés d’envahir, de dévorer les plantes et d’être inesthétiques, ils sont pourtant les rares êtres vivants de l’aquarium qu’on pourrait qualifier de « nettoyeurs » sans leur manquer de respect. Les escargots participent à l’équilibre d’un aquarium en dévorant quelques déchets, les restes de nourriture des poissons et les feuilles mortes des plantes ce qui évite qu’elles pourrissent. Ils peuvent aussi dans une moindre mesure se régaler d’algues (mais ils n’empêcheront pas une invasion). Les escargots introduits par les plantes sont surtout les Physes, Planorbes et Mélanoides. Ils ne sont pas dangereux, ni nocifs et ne touchent pas aux plantes quand celles-ci sont en bonne santé. Les Limnées peuvent par contre se régaler des plantes tendres (à ne pas confondre avec les physes !). Ces escargots n’envahissent pas un aquarium sans raison = un surplus de nourriture, une surpopulation, un cadavre de poisson ou une plante pourrissante, etc. sont des facteurs favorisant la multiplication des escargots. Ils ont besoin de nourriture pour se reproduire, quand la nourriture est abondante, ils envahissent. Un aquarium équilibré, bien peuplé a une petite population d’escargots, stable. Petits escargots Physe, Melanoide, Planorbe Les escargots introduits volontairement pour leur beauté sont principalement les Ampullaires et les Neritina. Si certains ampullaires sont friands de plantes, les Neritina préfèrent les algues. On en trouve des magnifiques. Les ampullaires deviennent énormes et se reproduisent facilement, les Neritina n’enrayeront pas vos algues et leur reproduction est possible en aquarium mais les œufs doivent être passés en eau salée pour éclore. Attention à les compter dans la population de votre aquarium, ces escargots polluent véritablement et ne peuvent être considérés comme des éboueurs au même titre que leurs petits cousins physes, planorbe et mélanoides. Neritina (Quelques variétés sur énormément) Ampullaire (idem)
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Les plantes font partis de la flore d’un aquarium d’eau douce équilibré (nous ne parlerons pas des aquariums typiquement africains (Afrique de l’est) ou de certains aquariums amazoniens où les plantes n’occupent pas une place fondamentale). Nous verrons dans ce chapitre comment leur apporter le nécessaire pour qu’elles vivent correctement longtemps. Comme pour les poissons, les recherches personnelles sont fondamentales pour connaître les besoins de chaque espèce. C’est en accédant à leurs besoins qu’on est sur de les faire vivre et croitre pendant plusieurs années. On distingue 3 catégories de plantes : - Les plantes dites faciles, simples, peu exigeantes - Les plantes intermédiaires, un peu exigeantes - Les plantes dites difficiles, très exigeantes Les plantes faciles acceptent un sol simple type sable de Loire, peuvent être laissées flottantes ou être fixées sur un décor (racine ou roche). Elles vivent bien dans une lumière faible et ne nécessitent pas d’apport liquide ou de CO2 pour être à l’aise. Exemple : Anubia, Microsorum, Ceratophyllum, Cladophora Les plantes intermédiaires préfèrent un sol nutritif ainsi qu’une lumière correcte (1 watt pour 2 à 3 litres au minimum). Les apports liquides ne sont pas obligatoires mais peuvent aider à la pousse et à la bonne santé sur le long terme. Exemple : Echinodorus, Lobelia, Alternanthera Les plantes difficiles demandent un sol nutritif, une lumière intense (au moins 1 watt pour 1 litres), des apports liquides réguliers ainsi qu’une injection de CO2. Exemple : Rotala macranda, Cabomba, beaucoup de plantes gazonnantes. Il est facile d’avoir un aquarium correctement planté de nos jours mais le choix judicieux des espèces et du matériel adequat selon nos désirs peuvent poser problème. Pour le sol, préférez les terreaux nutritifs du genre aquabasis. Les terreaux aquariophiles (attention pas du terreau pour plantes d’intérieur ou de jardin !) sont riches, faciles à mettre en place et durent plusieurs années. L’aqualit n’est pas un terreau (gros granulés poreux) a tendance à remonter et à favoriser les algues même si l’enracinement des plantes y est très bon. Le sol nutritif n’est pas obligatoire mais conseillé pour élargir le choix d’espèces de plantes envisageables. Par-dessus, quelques cm de sol va permettre de stabiliser ce terreau et d’augmenter la hauteur de sol pour permettre aux plantes de s’enraciner. Le sable de loire est le plus recommandé : de couleur neutre, d’une granulométrie idéale et non coupant, son rendu est parfait pour débuter. Les quartzs peuvent être coupants, ils réduisent donc le choix de poissons (évitez les espèces vivant au fond qui pourraient se blesser), ils sont bien acceptés par les plantes. Les sols fin comme le sable ressemblant au sable de plage est joli pour faire des plages, des effets de décoration mais il est compact et peut étouffer les plantes. A éviter comme seul sol sauf pour un bac africain peu planté par exemple. L’éclairage est souvent vu à la baisse dans les aquariums en kit, parfois il est nécessaire de l’améliorer. Sans être un pro du bricolage, ajouter un tube ou deux supplémentaires peut changer la santé de vos plantes. Il vaut mieux pour débuter compter 1 watt pour 2 à 3 litres, car moins réduire le choix de plantes, plus pourrait être difficile à gérer pour le débutant. La qualité de l’eau n’est pas fondamentale dans le choix de plantes si on vise des plantes simple à légèrement exigeantes. Elle est en revanche importante à tester quoi qu’il arrive, cela permet de choisir les poissons et donc parfois, d’aider à choisir les plantes. On peut tenter d’être au plus proche du milieu naturel en plantant un bac peuplé de poissons amazoniens d’intégrer que des plantes d’Amérique du Sud ou de ne choisir que des espèces asiatiques dans un bac peuplé de poissons asiatiques. Certaines plantes sont en revanche plus exigeantes que d’autres sur la qualité d’eau. La plupart du temps, ce sont les plantes qualifiées d’exigeantes ou de très exigeantes qui préfèrent largement vivre en eau douce acide. Une eau calcaire basique pouvant les défavoriser et les tuer à petit feu. La température a une grande importance. La plupart des plantes d’aquarium sont à l’aise entre 22 et 27°. Au-delà (dans les bacs à Discus par exemple ou de certains Loricaridés) le choix des plantes sera plus restreint, les T° pouvant dépasser les 29°. A l’inverse certaines plantes ne supporteront pas les températures basses et ne pousseront pas correctement dans les bacs à poissons rouges ou pour poissons d’eau fraîche. Ces informations sur l’eau et la T° sont disponibles sur internet en tapant le nom (scientifique de préférence) de la plante. Les apports d’engrais liquide ne doivent être envisagés que dans les bacs ayant quelques mois d’âge. Les plantes sont des êtres vivants, les changements d’environnement sont des chocs, elles ont besoin d’un temps d’adaptation avant d’être à l’aise, épanouies et de pousser correctement. Apporter de l’engrais liquide pendant cette phase d’adaptation (3 à 6 mois) c’est le risque de le voir consommer par les algues, plus primitives, les plantes n’étant pas encore en « état » de les consommer suffisamment. De plus le sol nutritif largue suffisamment de nutriments dans l’eau lors de la mise en eau pour que les quelques mois qui suivent ne nécessitent aucun apport. Ces nutriments largués ainsi que la transformation des NO2 en NO3 lors du cycle de l’azote impliquent une surcharge de pollution qui si elle n’est pas consommée par les plantes le sera par les algues. D’où l’importance de placer beaucoup de plantes à croissance rapide dans les bacs récents, quitte à réorganiser sa plantation par la suite. Elles ont la particularité de consommer rapidement ce que les algues consomment aussi, elles leur font donc concurrence. Planter abondamment est donc un bon moyen de lutte contre l’envahissement, pourtant normal et classique, des algues dans les bacs récents. L’apport de CO2 doit être réfléchi. Il ne doit pas se faire à la légère ou juste parce que les plantes semblent pousser lentement ou sont moches. Il est fortement lié à l’éclairage : si l’éclairage n’est pas puissant, la photosynthèse sera réduite, la consommation de CO2 aussi. Si l’éclairage est correct voire puissant, la consommation de CO2 suivra. Il faut donc veiller à avoir un éclairage suffisant pour envisager l’apport de CO2, 1 watt pour 2 litres étant le minimum ainsi que la présence de plantes exigeantes qui le consommeront (apporter du CO2 dans les bacs sous éclairés et/ou peu plantés est inadapté et vivement déconseillé).
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C'est le poisson le plus mal connu et le plus martyrisé que je connaisse (bien que certains s'en rapprochent dangereusement). Beaucoup de choses que vous pensiez normales vont se révéler être totalement fausses, ça peut être une grosse déception si vous avez déjà eu un ou plusieurs poissons rouges. Le poisson rouge est le meilleur poisson pour débuter Au contraire, c'est un poisson exigeant pour débuter. Mais comme il a un défaut très pratique : c’est un poisson assez résistant, il est toujours le plus vendu. Tellement résistant qu'il arrive qu'il tienne quelques années dans des conditions déplorables. Un poisson rouge c'est grand, c'est gros, ça vit en groupe et ça consomme beaucoup d'oxygène. Ceci s'il est en bonne santé. Ceux qui se vantent d'avoir maintenu leur poisson rouge 5 ans dans un bocal sont des tortionnaires (qui s'ignorent souvent). Un poisson rouge doit mesurer au strict minimum 20 à 30cm (quand il est adulte et en bonne santé) et vivre en moyenne une quinzaine d'années (souvent plus). Ne vous fiez pas à l'image du poisson rouge dans son bocal qu'on voit partout, c'est un mouroir pour lui. Je le considère comme plus difficile que les tropicaux car pour vraiment bien faire il faut une très forte filtration, du temps pour l’hygiène (poisson très pollueur) un bon volume (au moins 200 litres, plus si possible) voire un bassin extérieur (beaucoup mieux pour les non voilés) et même dans 200 litres peu d’individus pourront s’y épanouir longtemps (3 ou 4 maximum pour ne pas surpeupler). Un poisson rouge c'est petit Un jeune poisson rouge, oui, comme tous les animaux ils commencent petits. Et ceux que l'ont voit en animalerie sont des jeunes, des bébés, souvent ils ont moins d'un an. Adulte, en fonction de la variété (les poissons rouges communs étant plus grands que les poissons rouges telescopes ou autre poisson sélectionné) ils mesurent entre 20 et 30cm. Un poisson rouge en bonne santé commun dépassera allègrement les 30-35cm, une variété voilée comme le Telescope mesure au moins 25cm du nez jusqu'à la queue quand il est bien maintenu. Un poisson rouge (et les autres poissons) ça s'adapte à l'aquarium qu'on lui offre Oui et non. Oui parce que comment atteindre 20cm dans une boule... Non parce que c'est de la torture. Ce phénomène que les vendeurs revendiquent c'est de la nanification. En gros c'est rendre le poisson nain, ce qui implique : une taille inférieure à la normale, une fragilité prononcée, une durée de vie raccourcie, des malformations physiques souvent accompagnées de problèmes de comportement. Un poisson rouge ça vit pas longtemps Un poisson rouge en bonne santé et bien entretenu doit vivre 10-15 ans au moins. Plutôt 15-20 ans. Le record de longévité est de 43 ans. Un poisson rouge ça vit dans un bocal Aucun poisson ne peut vivre dans un bocal. Déjà parce que la plupart du temps ce sont de tout petits volumes non filtrés et que la surface de l'eau en contact avec l'air est largement moins grande qu'un rectangle qui fait le même nombre de litres : ce qui implique de mauvais échanges gazeux donc une mauvaise qualité d'eau en gros. De plus, ça déforme le poisson pour nous et ça lui déforme aussi sa vision du monde extérieur, il est en plus visible de tous les côtés ce qui est énormément stressant. Contrairement au rectangle, il n’y a pas de repères ce qui est mauvais pour son équilibre. Même les grosses boules de 60 litres filtrées ne sont pas adaptées, pour aucun poisson. Mêmes problèmes : mauvais échanges gazeux, manque de repères et puis manque de place, une boule de 60 litres fait 30cm de diamètre environ, un 60 litres classique c'est 60cm de long sur 30cm de large et de haut, ce n'est pas du tout le même espace de nage. Bref ne surtout pas acheter de boules, ce sont des instruments de torture. Le bocal est à bannir pour n'importe quel être vivant... Interdit en Italie, bientôt en France ? Les poissons sont en permanence stressés par les vibrations, une sorte de cimetière arrondi. Un poisson rouge ça n'a pas besoin de place Bien au contraire. C'est un gros poisson comme dit précédemment qui en plus pollue beaucoup et consomme beaucoup d'oxygène. Il vient de rivières à fort courant dont l'eau est très brassée, très oxygénée. L'aquarium doit être planté (de préférence des plantes solides car ils apprécient certaines plantes) et surtout très bien filtré. On compte au strict minimum 50 litres par poisson rouge pour une bonne maintenance. Pour les poissons rouges communs, préférez le bassin extérieur, même l'hiver. Mieux vaut prendre 2 poissons rouges pour pas qu'ils s'ennuient Presque. C'est un poisson qui a un grand besoin social, un groupe est meilleur pour son équilibre. Donc c'est sur que 2 c'est mieux que seul, mais ça ne suffit pas. Le minimum conseillé est de 4 individus. Mieux 6 ou 8 ou plus encore. Or, étant donné qu'il faut 50 litres par poisson : 4x50 = 200 litres. C'est le minimum pour bien maintenir un groupe de poissons rouges, pour qu'ils grandissent normalement et s'épanouissent pendant plusieurs années. Un poisson rouge c'est résistant Oui et non. Certains vivoteront 5 ans dans une boule, d'autres y succomberont en quelques jours. Cela dépend de tellement de paramètres. Mais dans l'ensemble, c’est un poisson robuste, peu exigeant sur l'eau simplement sa grosse consommation d'oxygène et sa taille adulte en font un poisson peu adapté au débutant. Les paillettes (flocons) et daphnies séchées sont une nourriture parfaite pour un poisson rouge Non. Comme n'importe quel être vivant son métabolisme peut développer des excès ou des carences, il faut lui fournir une alimentation variée et équilibrée. Les paillettes sont à éviter car elles gonflent au contact de l'eau et donc dans le ventre du poisson. Les daphnies séchées n’ont aucun intérêt nutritionnel et elles ne facilitent pas la digestion du poisson Préférez les granulés à tremper quelques minutes dans une tasse avec de l’eau de l’aquarium avant distribution. On alterne avec des légumes pochés dont ils raffolent : petits pois, salade, courgette, etc. On peut aussi de temps en temps proposer du vivant ou du congelé type artemia, daphnie, vers de vase. Mais que faire si j'ai 2 poissons rouges dans une boule ? Agir vite mais bien. Quand on a déjà les poissons rouges et qu'on ne sait pas trop quoi faire, le mieux ce serait de trouver un bassin qui serait prêt à les accueillir au printemps (pour les communs). Sinon il faut leur apporter plus d'espace en urgence si vous ne voulez pas qu'ils meurent. Pour deux poissons rouges on peut compter un100 litres au moins, mieux un 120 litres qui sera suffisant provisoirement pour leur permettre de se refaire une santé en attendant d'avoir mieux (on peut en trouver d'occasion en bon état pour un prix très accessible). On ajoute une bonne filtration et on entretien régulièrement avec de bons changements d'eau chaque semaine.
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Acheter un poisson sans savoir son nom, juste parce qu’il est beau ne devrait plus être d’actualité aujourd’hui... Comment savoir qu’il sera à l’aise chez nous et y vivra bien ? Achèteriez-vous un rongeur sans savoir la nourriture qui lui correspond le mieux ou la taille minimale de cage conseillée ? Les besoins des poissons doivent être connus avant achat, c’est le devoir du client de s’informer par lui-même avant de se lancer car les vendeurs n’ont pas le temps d’expliquer tout en détail (surtout les jours de pointe) ou dans certains cas ils n’ont pas les connaissances suffisantes pour vous guider correctement. Voici ce que vous devez connaître avant d’acheter un poisson : - son nom - sa taille adulte normale - sa qualité d’eau préférée - ses mœurs (mode de vie) - sa zone de vie - son énergie et son caractère - le volume minimal décent pour qu’il vive correctement - la nourriture qui lui convient Son nom On ne le répètera jamais assez, acheter un poisson sans connaître son nom c’est comme acheter un mammifère sans savoir si c’est un chien ou un chat, cela semble tellement improbable. En connaissant le nom scientifique d’un poisson, il vous sera bien plus simple de faire une recherche sur ses besoins, ses exigences, etc. Le nom commun pouvant prêter à confusion et étant parfois farfelu, préférez le nom latin scientifique. Ce nom scientifique s’écrit en italique et est composé du genre du poisson qui prendre une majuscule et de l’espèce. Parfois une variété ou un lieu de pêche peut s’ajouter au nom. Exemple : Pterophyllum (genre) scalare (espèce) (nom commun = Scalaire) La taille adulte Connaître la taille adulte normale d’un poisson permet de déterminer la place à prévoir pour qu’il grandisse puis vive correctement. Les tailles adultes des poissons d’aquariums disponibles en animalerie varient de 2cm à plus d’un mètre, il est donc vraiment fondamental de savoir la taille réelle que doivent normalement mesurer les poissons que vous appréciez. Sachez que les poissons présents en bac de vente sont principalement des bébés, il est normal qu’ils soient de petite taille, certains peuvent multiplier leur taille par 10 (certains poissons à ventouse mesurant 3cm à l’achat peuvent dépasser les 30cm adultes, pour y parvenir, il faut qu’ils en aient la possibilité, empêcher un poisson d’atteindre sa taille adulte normale étant assimilé à de la torture.) Jeune Pterygoplichthys gibbiceps Pterygoplichthys gibbiceps adulte La qualité d’eau idéale Testez votre eau en cherchant les 5 paramètres principaux est la 1ère étape à faire. Une fois que vous connaitrez la qualité de votre eau, décidez si vous choisissez des poissons acceptant votre eau telle qu’elle est ou si vous préférez adapter l’eau à vos poissons favoris. Tous les poissons n’ont pas les mêmes besoins en eau ! Certains préfèrent l’eau douce, d’autres l’eau calcaire. Certains sont à l’aise en eau fraiche, d’autres ne sont épanouis qu’en eau chaude. Vous devez prendre ces critères en compte pour peupler votre aquarium et faire de bonnes cohabitations. Les mœurs Certains poissons sont très agressifs et doivent vivre seuls voir carrément avoir un aquarium pour eux seuls. D’autres au contraire sont très sociaux et doivent vivre en groupe. Comme vous pouvez le constater, connaître avant achat les mœurs des poissons est très important pour les rendre épanouis. Un poisson grégaire qui se retrouve seul ou à 2-3 individus sera très stressé de sa condition par exemple. On distingue les poissons = - Solitaire (par agressivité souvent) qui doivent vivre exclusivement seuls Betta splendens doit vivre seul - Epalzeorynchus bicolor (Labeo bicolor) devient agressif en viellissant - Vivant en harem composé le plus souvent de plusieurs femelles pour un male Xiphophorus maculatus (Platy) - Apistogramma cacatuoides (Apisto perroquet) - Préférant la vie de groupe, par centaine dans la nature, comptez selon l’espèce au moins 6-8 individus, bien plus selon l’espèce et la place dont vous disposez Pterophyllum scalare (Scalaire) - Paracheirodon axelrodi (Cardinalis) - Préférant la vie de couple (un male et une femelle s’étant choisi volontairement parmi un groupe, un couple n’étant pas toujours un mâle et une femelle choisis par l’aquariophile) Neolamprologus brichardi (Princesse du Brundi) - Mikrogeophagus ramirezi (Ramirezi) La zone de vie Au fond, au milieu ou en surface. La forme de leur corps et l’orientation de leur bouche indique leur zone principale de vie. Dans les bacs inférieurs à 300/350 litres, comptez une seule espèce par zone de nage et de nourrissage de préférence. Exemples : Surface Carnegiella strigata (Poisson hachette marbré) Milieu Paracheirodon innesi (Néon bleu) Fond Corydoras pygmaeus (Corydoras pygmé) L’énergie et le caractère Ce sont ces critères qui vous aideront à déterminer le volume idéal pour un poisson. Si un poisson de 4cm est considéré comme vif et dynamique, un bac spacieux doté d’une bonne longueur sera primordial. On peut parler de poisson vif, dynamique ou calme, lent ; de poisson pacifique, paisible ou taquin, agressif. Le volume minimal décent Vous en trouverez sur internet, allant du simple au double. Difficile de faire un tri quand on débute, je pense personnellement qu’il faut dans l’ensemble voire haut, cela est généralement bien moins risqué que de voir plus bas. Ne prenez pas comme exemple les animaleries, les poissons qui sont en bac de vente y sont en « transit » en attendant d’être adoptés, ils y restent quelques heures, quelques jours ou quelques semaines tout au plus. Chez vous ils y resteront des années, ce n’est donc pas comparable. La nourriture adaptée Elle dépend du régime alimentaire du poisson. Il existe des poissons carnivores (piscivores), insectivores, végétariens, omnivores, etc. L’ARRIVEE DES POISSONS, L’ACCLIMATATION Une fois votre pic de nitrites passé depuis plusieurs jours, voici le moment tant attendu : l’arrivée des poissons. Soyez toujours très patient dans vos achats : il n’est pas question de mettre en une seule fois toute votre population dans votre aquarium, cela pourrait surcharger les bactéries et provoquer un second pic de NO2 et la mort inévitable des poissons. Prenez votre temps, soyez calme, pas de mouvements brusques lors de l'acclimatation. Il est important de laisser chaque espèce s’habituer à son environnement pendant quelques jours sans ajouter d'autres êtres vivants. Quelques règles simples sur l’ordre d’introduction = - pensez à introduire les poissons territoriaux et herbivores en derniers pour que les premiers arrivés connaissent l'aquarium et toutes les cachettes qu'il peut leur offrir ; - si le nombre de poissons d’une seule espèce à introduire est important (par exemple une espèce grégaire composé d’une douzaine d’individus), pensez à les introduire en petits groupes de 5-6 individus et à laisser toujours passer une semaine ou deux entre chaque introduction. En effet, votre bac étant tout récent, les bactéries doivent absorber la pollution apportée par les poissons afin la transformer en substance non toxique : faites attention de ne pas les surcharger, vous risqueriez de provoquer une montée de nitrites comme dit précédemment. L'ACCLIMATATION C’est une étape délicate à passer pour les poissons qui sont particulièrement fragiles : certains sont facilement sujets au stress ; d'autres peuvent être cardiaques. Leur acclimatation doit se faire en douceur car vous leur offrez une qualité d'eau différente de celle dans laquelle ils vivaient auparavant. Toutes ces précautions sont à prendre en compte afin d'éviter tous chocs et traumatismes éventuels. Le goutte à goutte Cette méthode est la plus fiable et la moins stressante pour les poissons. Mais elle n'est pas la plus facile à mettre en place : versez tout doucement dans un seau, avec délicatesse, l'eau du sachet et les poissons. Avec l’aide d’un tuyau et de pinces, faites passer au goutte à goutte (quitte à pincer le tuyau) l’eau de votre aquarium dans le seau. L’acclimatation peut durer de 40 minutes à 2h selon les espèces. Si la capacité du seau n'est pas suffisante, videz le surplus dans l’évier. Puis, intégrez en douceur les poissons dans le bac à l’aide d’une épuisette. L'aquarium peut être éteint durant le temps nécessaire à l'intégration des poissons et quelques heures après, de cette façon, les poissons qui y vivent déjà (s’il y en a) ne perturberont pas l'arrivée des nouveaux locataires et les poissons nouvellement introduits subiront un minimum de stress et auront du temps pour trouver des cachettes. L'acclimatation au sac La solution la plus simple est celle du sachet dans le bac. Cette méthode est un peu stressante pour les poissons et un peu plus brutale, mais elle reste la plus facile à mettre en œuvre. La majorité des poissons tolèrent cette technique d'acclimatation. Lorsque vous êtes de retour chez vous, éteignez votre aquarium et glissez-y le sac contenant vos poissons. Faites-le bien tenir en place (utilisez du scotch ou bien des pinces si nécessaire). Ouvrez doucement le sac. Attendez environ 10 minutes que l'eau qui est dans le sac soit à la même température que celle de votre aquarium. Puis, commencez à verser un petit peu d’eau de votre aquarium dans le sac (un petit verre environ). Répétez cette opération toutes les 5 à 10 minutes pendant 40 minutes minimum, 1h30 maximum. Si le sac est plein, videz un peu d’eau en dehors de votre aquarium. Une fois le temps écoulé, récupérez délicatement vos poissons à l’aide d'une épuisette et introduisez-les dans leur « nouvelle maison ». Ne mettez pas l'eau du sac dans votre aquarium : elle pourrait éventuellement contenir des éléments indésirables et même des maladies. Vous pouvez allumer l'éclairage de votre aquarium plusieurs heures après (parfois on ne rallume que le lendemain). Les nouveaux arrivants auront besoin de temps pour s'habituer à leur nouvelle maison, il vaut mieux attendre 24h avant de les nourrir pour la première fois.
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Il est primordial de prévenir votre entourage (famille/amis) que vous allez vous lancer dans l’aquariophilie. Vous en profiterez pour les sensibiliser et les convaincre de ne pas vous acheter de poissons, même s'ils souhaitent vous faire plaisir. Expliquez-leur que s'ils désirent vous faire une surprise, ils peuvent toujours vous acheter des livres aquariophiles mais ne les laissez surtout pas vous offrir de poissons. Ils arrivent très souvent que les gens offrent des poissons à quelqu'un ayant un aquarium bien sur pour lui faire plaisir mais cela a souvent pour effet de provoquer un déséquilibre complet de l’aquarium. Parfois totalement novices ou même légèrement avertis, ils penseront sincèrement faire un cadeau parfait, malheureusement il y a des "chances" pour que les poissons déjà installés dans votre aquarium (s'il y en a) ainsi que les nouveaux arrivants, tombent malades ou meurent car pour vous faire la surprise, ils n’auront aucune données sur votre aquarium (ses dimensions, paramètres de l’eau, date de mise, poissons que vous souhaitez, etc.). Ceci aura pour effet de bouleverser complètement l'équilibre de votre bac soit parce que les poissons auront été introduits trop tôt dans l'aquarium (pendant le cycle de l’azote), soit parce que les poissons ne seront pas adaptés à votre bac : les paramètres de l'eau ou bien ses habitants ne seront pas compatibles avec leurs besoins ce qui entrainera du stress, des maladies et pourra même faire mourir les poissons. Insistez bien sur le fait que vous ne voulez pas de poissons en cadeau, peut être parce que vous vous n'êtes pas encore décidé sur les espèces que vous aimeriez mettre dans votre aquarium. Si vous avez déjà quelques idées, expliquez à votre entourage que vous souhaitez aller choisir vous-même les poissons à l'animalerie, qu'ainsi vous pourrez savoir s'ils sont ou pas en bonne santé. Ajoutez aussi qu'avant toute chose vous aimeriez vous renseigner correctement au sujet de ces petits êtres vivants afin de faire votre choix et de les accueillir au mieux chez vous. Un animal n'est pas un objet : on ne peut l'offrir ni l'imposer. Si une personne souhaite vraiment vous faire plaisir en vous en offrant, vous pouvez lui proposer de venir avec vous au moment où vous irez acheter vos poissons pour qu’elle vous les offre avec votre accord et présence. Ainsi vous pourrez en toute connaissance de cause choisir l'espèce et le nombre d'individus adaptés au volume de votre aquarium. Apprenez rapidement à vos enfants à respecter les poissons. En fonction de leur âge, faites leur prendre conscience à l’aide de mots simples qu'il s'agit d'êtres vivants : ils doivent être traités et respectés tout en faisant preuve de patience à leur égard. Expliquez-leur que s'ils tapent sur les vitres de l'aquarium cela peut faire très peur aux poissons voire les rendre malades ou pire encore (les Néons bleus (Paracheirodon innesi par exemple qui sont cardiaques. L'eau est très sensible aux vibrations et les propage très rapidement. Par conséquent le bruit (la musique par exemple) ou les coups sur les vitres perturbent énormément les poissons. Restez vigilant face à ces sources de stress. La vente d’un animal est interdite aux mineurs sans la présence de leurs parents mais des vendeurs peu scrupuleux ne manqueront pas de vendre un ou des poissons à votre enfant. Croyant bien faire et fier de pouvoir vous les offrir, votre enfant ne doit pas se laisser emporter par son désir de peupler rapidement l'aquarium ou de vous faire plaisir. En fonction de son âge, vous devez lui faire comprendre que chaque espèce de poisson est unique et qu'elle a des besoins bien spécifiques comme tous les autres animaux de compagnie (chien, chat, oiseau,...). Vous pouvez ajouter qu'il faut d'abord beaucoup se renseigner sur leurs exigences et qu'ensuite vous pourrez choisir, avec son aide et son avis s'il le souhaite, les poissons qui peupleront votre bac. Si cela les intéresse, vous pouvez leur proposer de vous aider pour le nourrissage. Montrez-leur les petites quantités à donner aux poissons, ou bien essayez de les initier à l’entretien de l'aquarium s’ils en éprouvent le désir et suivant leur âge. Vous pouvez leur proposer de vous aider ou de vous observer. Mais ne leur demandez jamais de s'occuper seuls, ou sans votre présence, de l'aquarium, ni pour nettoyer ni pour nourrir, les enfants ayant tendance à vouloir trop bien faire ils pourraient faire une erreur, fatale aux poissons et/ou à l'équilibre de l'aquarium.
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Voici un petit guide de mise en eau : 1 - Rincez le bac à l’eau claire, 2 - Placez un poster de fond, 3 - Placez le bac à son endroit définitif (il n’en bougera plus), 4 - Placez le filtre (s’il n’est pas siliconé à l’aquarium), la pompe à eau, les composants du filtre, le chauffage sans les brancher, 5 - Placez si nécessaire une couche d’au moins 2cm de sol nutritif uniformément, 6 - Placez une couche d’au moins 5cm ou plus de sol (sable de Loire conseillé) en faisant selon vos gouts, on conseille plus de hauteur vers le fond. Placez vos décorations (roches, racines, etc.), 7 - Commencez à remplir, soit à moitié, soit totalement pour planter, en prenant garde de ne pas déranger le sol (visez le filtre ou une décoration), 8 - Une fois remplis, mettre en route le filtre, la lumière et le chauffage. Vérifiez que tout fonctionne bien. Admirez votre travail !
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La façon la plus simple d'avoir un aquarium facile à construire (harminueux) et des poissons compatibles entre eux (demandant les mêmes exigences en qualité d’eau par exemple) est de les choisir originaires du même continent, mieux de la même région voire de la même partie de fleuve ou rivière (pour les plus puristes). Quelques généralités et conseils. L'AQUARIUM COMMUNAUTAIRE C’est souvent ce que les débutants souhaitent entreprendre or ce n’est pas l’aquarium le plus accessible. Même si on peut faire des compromis au niveau des paramètres, mélanger des espèces provenant de continents différents reste contre nature (ils ne se croiseront jamais à l’état sauvage) et des comportements imprévisibles sont possibles. Contenter plusieurs espèces issues de continents différents demande de bonnes connaissances des besoins de chaque poisson afin de pouvoir tous les satisfaire. Beaucoup de cohabitations sont impossibles car les règles du choix de poissons restent les mêmes (voir le chapitre, choix de poissons). Par exemple, on peut tenter une cohabitation de poissons asiatiques et amazoniens. La cohabitation Asie/Mexique est quasi impossible, très peu d’espèces ayant des paramètres d'eau en commun. Les poissons issus d’Afrique de l’Est demandent une eau dure et basique. La majorité est territoriale donc même s’ils demandent la même qualité d’eau que certains ovovivipares d’Amérique centrale, les caractères rendent impossible toute cohabitation. QUELQUES CONTINENTS L'ASIE Les poissons asiatiques demandent souvent une eau douce acide à neutre. On y trouve des Rasbora, des Colisa, Gourami, des Botia, des Barbus, des Betta, etc. Le bac devra être bien planté avec une bonne lumière pour une végétation luxuriante. Les belles Microsorum et Hygrophila sont typiques. Bac asiatique L'AMERIQUE DU SUD L’Amérique du sud regroupe plusieurs types d’eaux plus ou moins douces et plus ou moins acides. On différencie principalement l’eau noire (très foncée mais limpide, l’eau est ultra douce et acide), de l’eau blanche (eau trouble un peu plus minéralisée) et de l’eau claire (eau totalement limpide ayant une fourchette très large de pH mais une dureté très basse). On y trouve des Tetra, des Cichlidés, des Corydoras, des Loricaridés, etc. Le bac devra comporter des racines de tourbières et avoir si possible une filtration sur tourbe. Les belles Echinodorus, Alternanthera et Bacopa sont typiques. Les plantes ne sont pas obligatoires mais mettent l’aquarium en valeur. Aquarium amazonien (Cardinalis et Apistogramma) d'eau noire L'AMERIQUE CENTRALE Elle regroupe la plupart de nos vivipares et pas mal de grands cichlidés. On y trouve pour les plus connus les Guppy, Platy, Molly, etc. Un bac bien planté avec cachettes pour les alevins semble convenir. Mélanger plusieurs espèces de vivipares (hormis pour les bacs très spacieux) n’est pas conseillé : leur reproduction étant incessante, la surpopulation est vite atteinte si on ne sait pas quoi faire des alevins. Les cichlidés d’Amérique centrale sont grands, imposants, territoriaux et caractériels. La plupart demandent un aquarium très spacieux et une filtration importante pour vivre correctement. Aquarium pour cichlidés d'Amérique centrale L'AFRIQUE On sépare l’Afrique de l’ouest où l’eau est douce et acide de l’Afrique de l’est où l'eau est dure et basique. L’Afrique de l’est est représentée en aquariophilie par les lacs Malawi, Victoria et Tanganyika. Pas mal de Cichlidés en sont originaires. Ces cichlidés doivent être maintenus dans des volumes assez conséquents (sauf exception) avec un décor sableux et rocheux ; voire même avec des coquilles d’escargots (petits cichlidés du Tanganyika). Rares sont les plantes pouvant résister aux cichlidés d’Afrique de l'est à part les Anubia qui sont suffisamment solides. Les Killies, certains cichlidés comme les Pelvicachromis, certains Characidés aussi comme les Phenacogrammus sont originaires d’Afrique de l’ouest. Les Killies doivent être maintenus en spécifique dans de petits bacs avec une filtration sur tourbe. Bac d'afrique de l'est Bac d'Afrique de l'ouest (Killie, bac de Cécile)
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L’eau est l’élément principal d’un aquarium, connaître sa qualité est primordial. Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances poussées en chimie de l’eau ; connaitre les bases est suffisant pour avoir une bonne maitrise de cet écosystème fermé. Il faut savoir que toutes les eaux sont différentes, c’est pourquoi il est important de tester celle du robinet puis quand elle sera dans votre aquarium. La qualité de l’eau se mesure par différentes valeurs, les principales étant : - Nitrites (NO2) - KH - pH - GH - Nitrates (NO3) Il existe évidemment plein d’autres substances et minéraux présents dans l’eau or ils ne sont pas fondamentaux à connaître en aquariophilie d’eau douce tropicale. Certains seront utiles à connaitre une fois de l’expérience acquise si on souhaite tenter certaines fertilisations poussées ou de reminéraliser son eau manuellement (voir plus bas). Les nitrites (NO2) Ils sont la deuxième étape du cycle de l'azote (voir plus bas). Les nitrites sont un poison mortel pour les poissons. Il faut toujours attendre le passage du "pic de nitrite" avant d’installer les poissons dans l'aquarium. Ce pic apparaît environ au bout de la 3ème semaine de mise en eau (en moyenne). En général, on observe une hausse progressive (sur plusieurs jours) puis une stagnation du taux, et enfin une baisse puis une stabilisation à 0. C’est cette stabilisation avérée (plusieurs jours) qui donne le feu vert pour l’introduction des premiers poissons (pas toute la population en une fois pour éviter de surcharger l’aquarium de pollution trop rapidement). Le KH Symbole allemand (c’est le TAC français), il mesure la concentration en carbonates et bicarbonates de calcium. C’est aussi le pouvoir tampon : il rend compte de la capacité d’une eau à garder un pH stable. Si le KH est élevé, le pH restera stable. En cas de KH inférieur à 3, le pH risque de varier brusquement, ce que les poissons n’apprécient pas. Mais dans certains cas on peut trouver un pouvoir tampon de substitution (la tourbe par exemple qui aura en plus l’avantage de baisser le pH) et donc se permettre un KH bas sans ses inconvénients. Pour les espèces d’eau douce on conseille un KH entre 3 et 6. Certaines espèces d’eau douce acceptent très bien un KH plus bas, un KH plus élevé sera conseillé pour certains ovovivipares d’Amérique centrale (Xiphoporus, Molly) et pour les cichlidés des grands lacs africains. Le pH Abréviation de "potentiel Hydrogène". Plus la teneur en ions H+ (Hydrogène) est grande, plus le milieu est acide et le pH bas. L'échelle du pH va de 1 à 14. Un pH de 7 est dit "neutre", un pH inférieur à 7 est "acide" et un pH supérieur à 7 est dit "basique" ou "alcalin. La plupart des espèces vivent dans des eaux dont le pH est compris entre 5 et 8 mais certaines vivent dans des valeurs extrêmes (déconseillées pour débuter). Le GH Dureté totale en Allemagne (General Hardness), c’est le TH français. Il mesure la concentration en ions calcium et magnésium d’une eau. Lorsqu'on parle de poissons qui préfèrent une eau douce ou dure, il s'agit de la valeur de la dureté totale. Ci-dessous les niveaux de dureté : 0 - 4° dGH eau très douce 4 - 8° dGH eau douce 8 - 12° dGH eau moyennement dure 12 - 18° dGH eau assez dure 18 - 30° dGH eau dure > 30° dGH eau très dure Les 2 paramètres (GH et KH) sont mesurés en unité dH qui signifie "degré hardness". Les nitrates (NO3) Ils sont la dernière étape du cycle de l'azote. Maintenir un taux de nitrates faible (inférieur à 30mg) permet une bonne croissance des plantes et limite le développement des algues dans votre aquarium. Les nitrates deviennent toxiques pour les poissons (et les plantes) à partir de 50mg/L. On conseille un taux entre 5mg/L et 20mg/L dans un bac planté équilibré. LE CYCLE DE L’AZOTE – IMPORTANT A CONNAITRE ET A COMPRENDRE Une fois votre aquarium en route, l'introduction des poissons ne sera pas immédiate. Votre aquarium doit tourner au moins 3 à 4 semaines sans aucun êtres vivants, pour permettre la mise en place du cycle de l’azote. Ce cycle de l’eau permet à des substances toxiques qui apparaissent naturellement dans un aquarium d’être transformées par des bactéries en substances moins nocives. Une première population de bactéries (appelées nitrosomonas, naturellement présentes en infime quantité dans l’eau) va dégrader l’ammoniac (NH3, substance mortelle) en nitrites (NO2) (mortelle également). Une deuxième population de bactéries (appelées nitrobacter) va apparaître à son tour et transformer les nitrites (NO2) en nitrates (NO3), substance bien moins nocive et légèrement absorbée par les plantes. Les deux espèces de bactéries dégradant l'ammoniac et les nitrites sont présentes et se multiplient au niveau du sol de l'aquarium et dans le filtre. Egalement dans l'eau (dans une moindre mesure). Ces bactéries ont besoin d'oxygène pour vivre (on dit quelles sont aérobies), la circulation de l'eau via au filtre permet, d'une part, que l'eau chargée en ammoniac et nitrites soit mise en contact avec les bactéries de l’aquarium ; part ailleurs que celles-ci reçoivent l'oxygène nécessaire à la vie et à leur multiplication. À partir du moment où on ne détecte plus d’ammoniac ni de nitrites, le cycle de l'azote s'est installé, on dit que l'aquarium est cyclé. Cet équilibre dépend de la présence des bactéries dans l'aquarium c’est pourquoi il ne faut jamais changer plus de 50% de l’eau d’un aquarium en une seule fois sauf cas exceptionnel, ne pas nettoyer le filtre en entier et éviter de faire en une seule fois tout l’entretien de l’aquarium. Le nettoyage du filtre (souvent composé de plusieurs types de filtration que nous détaillerons par la suite) doit se faire progressivement et de préférence en dehors des changements d’eau : nettoyer les masses filtrantes ne doit pas être effectué à la sortie du robinet (le chlore risquant de détruire les bactéries) mais seulement avec de l’eau de l’aquarium dans un seau par exemple. Un filtre est comme une station d’épuration, il faut le nettoyer progressivement, une partie à la fois et ne pas toucher au support biologique (nouilles en céramique le plus souvent. Poreuses, elles sont un excellent refuge pour les bactéries, leur achat est vivement conseillé). Enfin il vaut mieux ne pas nettoyer entièrement le sol (cela est d’ailleurs inutile, un siphonage de la surface du sol est suffisant). La mise en place du cycle peut se faire aussi bien en 2 semaines qu’en deux mois. En théorie, la mise en place du cycle de l’azote dure de 3 à 4 semaines mais il est préférable d’attendre un mois complet par prudence car n'oubliez pas que les nitrites sont toxiques pour les poissons et que même un faible taux peut les affaiblir, ils en garderaient des séquelles à vie. A forte dose ils deviennent mortels, n’ajoutez donc jamais de poissons dans votre bac avant d’être absolument sûr que les nitrites aient fait leur poussée et soient stables à 0 depuis plusieurs jours. Chaque aquarium, chaque aquariophile est unique. La théorie vous permet de savoir ce qui va se passer dans votre aquarium mais ne vous inquiétez pas si le votre suit un chemin un peu différent. Il arrive que les NO2 (nitrites) ne soient pas détectables avant 3 semaines voire plus de mise en eau tandis que dans certains aquariums, le taux est haut dès la 1ère semaine. Beaucoup de paramètres influencent l’évolution d’un aquarium ce qui peut modifier le temps d’attente. Quoi qu’il arrive, il est vivement conseillé de toujours attendre au moins un mois complet minimum avant la moindre introduction de poissons ou d’invertébrés dans un aquarium. Enfin, la dernière étape de la mise en place du cycle étant la transformation des NO2 en NO3 il est normal d’avoir un taux de NO3 plus élevé qu’au départ ou plus élevé que dans l’eau du robinet. Les plantes en absorberont une partie (d’où l’importance des plantes) et les changements d’eau les dilueront (nous détaillerons tout ceci plus bas). Il n’y a rien à faire durant le mois de « rodage ». Vous pouvez ajouter des plantes, modifier votre plantation mais ne changez pas d’eau, ne touchez pas au filtre, ne nettoyez pas le sol. Laissez faire la nature.
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L’aquarium du débutant est parfois mal construit, des achats auraient pu être évités et l'argent investi aurait pu servir à des achats plus intéressants. Les problèmes classiques peuvent être largement contournés en évitant de se précipiter et en restant logique. Une liste de courses claire vous aidera à ne pas vous lancer dans l’acquisition de matériels et/ou produits dont vous pourriez très bien vous passer. LES PREMIERS ACHATS - Il est vivement conseillé que les tests en gouttes soient le 1er achat. Les tests en gouttes sont le moyen le plus fiable, simple et efficace pour connaitre la qualité d’une eau. Il est de plus nettement préférable de les acquérir en premier car leur prix peut être dissuasif si on a déjà dépensé pas mal. Les tests primordiaux pour le débutant sont : * NO2 * KH * pH * GH * NO3 - L’aquarium Si vous débutez, tournez-vous vers ceux tout équipé pour rester simple. Un aquarium tout équipé doit être composé au moins d’un filtre, d’une pompe à eau à mettre dans le filtre et de lumière (1 ou plusieurs tubes). Parfois un chauffage et des masses de filtration voire des produits sont proposés avec, attention au choix suivant la population que vous prévoyez. Vérifiez que l’accès au filtre soit bien conçu. Prévoyez des masses filtrantes en quantité suffisante suivant votre filtre et votre projet : diverses mousses ayant différents diamètres de pores, du perlon (ouate aquariophile), des céramiques (aussi appelées « nouilles », c’est un support bactérien). Le choix de la taille de l’aquarium ne doit pas se faire en magasin ou uniquement sous les conseils des vendeurs sinon vous risquez d’être perdu ou d’être déçu une fois cet aquarium en route si vous vous rendez compte qu’il manque de longueur ou qu’il est simplement trop petit pour les poissons que vous aviez prévus. Pensez à simuler votre future population, cela vous facilitera la recherche de l’aquarium idéal (taille minimale, quelles dimensions à privilégier, etc.). Dans tous les cas, voyez le plus grand possible suivant votre budget et la place disponible. Restez simple et tournez vous vers des aquariums rectangulaires (évitez les aquariums arrondis, en forme de cadre ou plasma ou uniquement créé pour leur design, ils sont rarement adaptés à la maintenance de poissons). Il est recommandé pour débuter de démarrer avec un aquarium d’au minimum 100 litres (et plus !) avec 80cm de longueur. Si vous pouvez opter pour un 120 litres ou en tout cas 100cm de longueur, vos choix d’espèces seront bien plus élargis. - Le meuble : Au-delà de 100/120 litres, prévoyez d'acheter un meuble adapté à votre bac. En deçà, un meuble solide convient souvent très bien. Testez sa solidité en vous asseyant à plusieurs dessus, il est important de souligner que même un 60 litres les 100kg une fois décoré. - Le sol nutritif et le sol Le sol nutritif est conseillé, même pour débuter car il nourrit les plantes et permet un plus large choix d’espèce. Ce n'est pas plus compliqué de mettre un sol nutritif pour débuter. Prévoyez un sol nutritif complet sous forme de terreau car les types aqualit ont tendance à remonter (inesthétique) voire à provoquer des algues, ils vaut mieux l’éviter pour les aquariums spacieux. Pour le sol qui maintiendra le sol nutritif, optez pour des couleurs naturelles pour rassurer vos poissons et mettre vos plantes en valeur. Dans la nature, le sable n'est pas bleu, ni rose, ni orange, ni flashi ; une couleur sombre ou en tout cas pas trop claire est conseillée. Cherchez dans les nuances de noir, gris et brun ou marrons pour ne pas vous tromper. On conseille en général le sable de Loire, il est non coupant, très esthétique et naturel. Prévoyez un sol de ce type (non coupant) si vous souhaitez maintenir des poissons de fond à barbillons car avec eux, pas de quartz aux arrêtes tranchantes. Evitez le sable trop fin qui peut étouffer les plantes. - Des plantes : Prenez en compte l’éclairage du bac (nombre de watt total du ou des tubes (écrit dessus)), si vous prévoyez un sol nutritif ou non et la qualité de l'eau. Soyez prudent dans votre choix ! Certaines plantes sont exigeantes et peuvent mourir si l'éclairage est trop faible par exemple. Certaines plantes acceptent de vivre fixées sur un support ou d'être laissées flottantes, certaines ne pourront s'épanouir que dans une eau douce acide. Comme pour les poissons, renseignez-vous bien avant le moindre achat en recherchant sur le net les plantes les plus communes et leurs besoins pour ne pas faire d'erreurs (il existe des plantes qui ne supportent pas de vivre sous l’eau qui sont vendues comme aquatiques). Vous pouvez les planter à n'importe quel moment, le mieux étant peu de temps après la mise en eau (quelques jours au plus). L'imagination fait beaucoup, il n'y a aucune limite en nombre d’espèces plantes ni de nombre minimum. - Des décorations : Dans la nature il y a rarement d'épave de bateau ou de tête de mort faisant des bulles... Les poissons sont très sensibles à la décoration du bac, on peut dire que c'est elle qui leur permet de se sentir à l'aise (ou pas). Pour débuter il est plutôt conseillé de se diriger vers des décors simples composés de plantes auxquelles on associera diverses roches, pierres et racines de différentes formes, couleurs et tailles. Attention à ce que les pierres intégrées ne soient pas calcaires si vous optez pour des poissons d'eau douce acide à neutre. Evitez les décorations à arrêtes tranchantes qui pourraient couper les poissons ou blesser leurs nageoires. Pour les bacs typiquement africains, un décor de sable et de pierres ou de coquilles d'escargots est le plus adapté, quelques plantes peuvent venir agrémenter le tout. Les bacs asiatiques sont souvent très plantés et composés de plantes flottantes. Les bacs amazoniens sont soient très plantés, soit peu plantés mais avec beaucoup de racines. Dans la nature, beaucoup d’endroits sont dépourvus de plantes mais arborent bon nombre de branchages et feuilles au sol (nombreuses cachettes et eau sombre mais limpide). L'imagination fait beaucoup, il n'y a aucune limite en nombre de décorations, faites selon vos gouts. LE MATERIEL D'ENTRETIEN - Un seau, quelques Tupperwares ou récipients, des torchons, un broc, exclusivement dédiés à l’aquarium, - Un tuyau spécifique à l’aquarium (d'un diamètre et d’une longueur plus ou moins grands selon vos besoins), - A la rigueur un aspirateur pour le sol mais le tuyau et la gravité sont souvent bien suffisants (sauf en cas d’aquarium au sol), - Une ou des épuisettes (de différentes tailles), - De quoi nettoyer les vitres intérieures (aimant ou raclette selon vos préférences), LE MATERIEL DIVERS - De la nourriture pour poissons (granulés, surgelé, paillettes, pastilles, etc. pensez à vous adapter à vos poissons, certains sont strictement herbivores, des espèces un peu délicates ne mangeront que du vivant…), - Un bulleur (à ne pas mettre en permanence mais en cas de souci, il peut servir), - Du charbon (à ne pas mettre en permanence mais en cas de souci, il peut servir), - Un conditionneur d’eau (si vous faites reposer votre eau au moins 24h, il n’est pas obligatoire, mais si vous ne pouvez pas la faire reposer suffisamment longtemps il est utile au cas où), - Du sel de guérande non iodé et non fluoré en cas de souci (assez efficace contre certaines maladies), - Un médicament à large spectre appelé aussi désinfectant (vous pouvez en trouver chez Tetra, JBL, Aquascience, etc.), - Un petit bac de 30 à 60 litres ou plus selon le litrage principal et les poissons que vous prévoyez. Ce petit aquarium vous servira pour isoler un poisson malade, trop agressif, ou pour mettre en quarantaine les nouveaux arrivants. Ce bac hôpital ou de quarantaine n'est pas obligatoire mais il rend souvent de très nombreux services et en avoir un sous la main est souvent rassurant (prévoyez qu'il soit filtré et chauffé et qu’il soit doté d’un thermomètre et d’un bulleur, les plantes et le sol ne sont pas nécessaires). LES ACHATS PEU IMPORTANTS (ou à faire dans l'avenir, une fois de l'expérience acquise ou seulement si nécessaire (précisé entre parenthèses)) - Les tests en bandelettes (seulement si nécessaire) Elles sont souvent imprécises et parfois leurs résultats sont faux, il est préférable d’investir dans des tests en gouttes (plus précis, plus fiables et qui durent plus longtemps). Les bandelettes peuvent être utiles pour des mesures de routine quotidiennes ou hebdomadaires ou pour faire une vague analyse générale rapide. Mais elles ne peuvent pas remplacer les tests en gouttes. Pour des résultats précis (surtout pour les NO2 et le KH), seuls les tests en gouttes sont fiables. - L'engrais (à faire dans l’avenir, avec de l’expérience acquise) Les engrais liquide ne sont pas conseillés dans les bacs récents ((moins de 6 mois) (sauf cas exceptionnel (concours de bacs plantés par exemple)) où Ils ont tendance à profiter aux algues alors que les plantes commencent seulement à prendre leurs aises. Ne prévoyez de l’engrais liquide uniquement si vous constatez des carences ou des difficultés de pousse de vos plantes (identifiez leur problème grâce aux membres du forum à l’aide d’une photo) ou si vous possédez des plantes exigeantes assez gourmandes. En revanche, les engrais sous forme de boulettes sont intéressants en cas d'absence de sol nutritif ou de plantes vraiment exigeantes à fort développement racinaire. - Le CO2 (à faire dans l’avenir, avec de l’expérience acquise) Au même titre que l'engrais liquide, le mettre trop tôt à tendance à favoriser les algues. Il n'a pas d'intérêt si l'éclairage n'est pas suffisant, la photosynthèse obéissant à des lois strictes (chaque apport ne sera correctement assimilé que si les autres apports sont en quantité suffisante soit lumière, CO2 et nutriments, le CO2 n’est assimilé qu’en journée, la nuit les plantes consomment de l’oxygène). N'investissez pas dans un tel matériel si votre éclairage est inférieur à environ 1 watt pour 2 litres et/ou si vous n'avez pas de plantes exigeantes. Le CO2 rend la pousse plus rapide et les plantes plus vertes. Diverses formes existent, des simples bouteilles à recharges aux grands matériels sophistiqués composés de bombonne, électrovanne et contrôleur de pH en passant par les recettes maison. Choisissez celle qui vous convient en fonction de la taille de votre aquarium et de vos plantes. - Le pondoir ou maternité (appelé également isoloir, désignation plus adaptée) (seulement si nécessaire) Cet ustensile ne doit en aucun cas servir pour isoler une femelle gestante ou faire grandir des alevins. Il est trop petit et l'eau y circule très mal. Il est possible de s'en servir pour isoler provisoirement des autres poissons un individu particulièrement agressif ou pour présenter un partenaire pour une reproduction (pour les Betta splendens par exemple) mais c'est son seul intérêt, on peut tout à fait s'en passer. LES ACHATS A EVITER - Les décorations « kitch » Statues grecques, épaves, personnages, etc. ne sont pas toujours une simple question de gout. Ce sont des décorations parfois de mauvais gout qui peuvent revenir chères et qui peuvent parfois poser problème aux poissons et/ou à l'aquarium (pas de cachettes, pas de cavités, décorations blessantes, nids à algues ou à saletés, détérioration avec le temps, etc.). Attention à ne pas donner à votre aquarium une image de dessin animé, les poissons même d'élevage gardent l’instinct propre à leur espèce et se rapprocher au maximum du milieu naturel permet de leur offrir un environnement adapté à leurs besoins. - Les produits Sont intégrés dans cette catégorie les produits ; anti-algues, anti-escargots, assainisseurs d'eau ainsi que ceux qui prétendent cycler l'aquarium immédiatement. La nature est bien faite, elle marche sans ces produits dans la nature, elle marchera aussi très bien sans eux même en aquarium. Les anti "..." sont souvent nocifs car ils ne font que tourner autour du problème en supprimant le souci visible mais pas sa cause (souvent en tuant au passage la population bactérienne du bac ce qui détruit son équilibre), le risque de décès massifs de poissons ou de pertes de vos plantes est bien présent, sans compter que le souci réapparaitra surement tôt ou tard si sa cause n'a pas été trouvée et corrigée. Si les algues ou escargots (qui sont normaux en petite quantité !) envahissent votre bac, cherchez leur cause (entretien pas assez soutenu, éclairage inadapté, surpopulation, etc.), et réadaptez votre aquarium pas à pas, ne cherchez pas à les éradiquer à tout prix. Les produits qui permettent d'espacer voire d’éviter les changements d'eau sont une hérésie. Rien ne peut remplacer le changement d’une eau vieille par une eau neuve et fraiche qui contient moins de nitrates (polluants) et qui apportera des oligo-éléments nécessaires aux plantes et aux poissons. Les produits modifiant la qualité de l'eau sont à utilisez avec précaution car ils peuvent provoquer des variations brutales de la qualité de l’eau, très nocives pour nos poissons. Malgré le fait qu'on en rajoute régulièrement, le risque que le pH ou la dureté fassent des hauts et des bas est bien présent ce qui peut tuer vos poissons sur le court terme. Préférez des moyens naturels pour adoucir (eau osmosée, tourbe, etc.) ou durcir votre eau (pierres calcaires, sels aquariophiles). Seuls les sels aquariophiles semblent assez sûrs pour reminéraliser une eau (type KH + ou Sel Discus ou spécifique Lac Africain). Les bactéries du commerce ne sont pas "à éviter à tout prix" mais elles coutent finalement assez chères sans avoir une réelle utilité. Les intégrer permet à la rigueur d'obtenir un pic de NO2 plus court et moins puissant, mais elles n'ont pas la capacité de cycler un bac en quelques jours, les 3 à 4 semaines d'attente sont obligatoires à respecter pour ne pas tuer inutilement des êtres vivants. A noter qu’aussi très souvent un 2nd pic de NO2 apparait une fois les poissons intégrés quand on a intégré des bactéries au bac.
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INTRODUCTION
Admin-aquarium-ardennes a posté un sujet dans GUIDE DU DEBUTANT EN AQUARIOPHILIE de Aquarium-Ardennes
L’aquariophilie commence souvent par hasard : la découverte d’un bel aquarium chez un voisin, un ami ou même déjà quand on était enfant, en s’occupant de notre poisson rouge ou de nos Guppy. De nos jours, avoir un aquarium chez soi est accessible à tous. Pour peu que l’on s’y intéresse d’un peu plus près, la passion peut prendre le dessus et devenir une formidable aventure. 98 litres de Sychriscar (2008) Les déboires « habituels » (maladies, morts inexpliquées, envahissement d’algues, escargots, surpopulation, etc.) du débutant peuvent être très facilement évités : de nombreuses recherches personnelles, être motivé, patient et surtout curieux sont les clefs pour construire un aquarium viable et beau pouvant durer des années sans soucis majeurs. Hyphessobrycon flammeus (Tetra de Rio) Ce forum (et ce guide) sont là pour vous aider dans vos démarches, dans votre apprentissage et la découverte de ce milieu ainsi que dans la construction de votre aquarium. Pour que vos questions ne soient pas répétitives pour l’équipe du forum (votre problème a peut être déjà été traité !) pensez à faire une recherche avant de poster. Profitez des questions des autres et également des nombreux post-it, annonces, fiches et guides du forum pour vous faire une idée des bases de l’aquariophilie. Rotala rotundifolia en pleine photosynthèse (bulles) La lecture de ce guide va vous permettre de visualiser rapidement les bases essentielles de l’aquariophilie moderne. Lisez-le attentivement, relevez les expressions ou mots qui vous paraissent obscurs et les informations qui vous paraissent floues ou vous intéressent le plus : cela précisera vos questions (à poser sur le forum) et cela permettra à l’équipe de vous guider au mieux. -
Calcul volume aquarium
Admin-aquarium-ardennes a posté un sujet dans Calcul volume aquarium de Aquarium-Ardennes