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voila le petit nid pour mes Polyrhachis dives j'avais pas encore eu le temps de mettre les photos !! voila avec dessus coulissant (plexi ) systeme d'aeration on peut voir le systeme pour jeter la nourriture dedans ( boite avec couvercle blanc ) la lampe interieur sert plutot de chauffage que d'eclairage on peut voir le tuyau qui sert a humidifier le terra , on voie aussi les billes d'argiles qui gardent l'humidité dans le substrat voila le tout terminé !! reste plus qu'a attendre les choupettes !!!
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nid plexi du commerce , modifié pour faire un double nid
Franzi a posté un sujet dans Présentations et questions
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Nid en plâtre facon yomen !!
Franzi a répondu à un(e) sujet de Franzi dans Présentations et questions
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Future propriétaire de perruches
Franzi a répondu à un(e) sujet de MicroCosmos dans Présentations et questions
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Alternative aux tubes à essais (prototype!! )
Franzi a répondu à un(e) sujet de Franzi dans Présentations et questions
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Lasius niger Photo de Myrmé (merci à lui) Résumé : Lasius niger est une espèce communément appelée fourmi noire. Elle est présente dans presque toute la France (hormis le sud). C'est une espèce de base, elle est très facile à élever. De plus, le développement est rapide, car Lasius niger s'adapte très facilement aux milieux proposés. Elle est donc conseillée aux débutants, et aussi aux membres confirmés. C'est une bonne bâtisseuse, donc n'hésitez pas à lui donner des petits outils, tel du sable, pour les voir améliorer leur habitat. Elle essaime en masse de fin juin à fin août, il est donc simple de récupérer des reines. Lasius niger est une espèce monogyne, donc une seule reine par colonie. Besoins de l'espèce pour l'élevage en captivité Fondation : Lasius niger est une espèce à fondation indépendante, c'est à dire que la reine fonde toute seule sa propre colonie, donc il est déconseillé de lui donner à manger, ou de lui apporter des ouvrières. Donc, dés que vous attrapez une reine, vous la mettez dans un tube à essais, avec une reserve d'eau. La première génération apparaitra entre 1 mois et 1mois et demi aprés la mise en tube. Que faire ensuite : Dés les premieres ouvrières arrivées, reliez le tube à essais à une aire de récolte, pour que la jeune colonie puisse se nourrir. Vous ne verrez pas souvent les ouvrières dehors, mais ne vous étonnez pas, elles sont juste timides et sortent un peu plus la nuit! Il est conseillé de les nourrir environ une fois par semaine lorsqu'elles sont peu. Le nid : Il peut se construire en Béton céllulaire, car les Lasius niger ne sont pas une une espèce foreuse, une espèce qui creuse les matière tendre. Pour l'humidification, 50% de la surface est un bon compromis. Pour la profondeur des galeries et chambres, 5mm suffira! Pour l'anti évasion, je vous invite à cliquer ici. La nourriture : Lasius niger est une espèce qui mange de tout. Plus particulièrement, elles adorent les liquide sucrés, tel le miel biologique, ou encore de l'eau sucrée. Il faut aussi compléter avec des insectes, de préférences mort et passés au congélateur 72 heures avant pour éviter les acariens. Plus la colonie augmentera en nombre, et plus elles demanderont un apport important en nourriture. Hivernage : Les lasius niger ont besoin d'un hivernage qui peut durer de 1 mois et demi, à 3 mois, c'est à dire que durant ces mois de sommeil, le développement va se stopper. Pour cela, il faut les mettre à des températures plus basses, donc entre 8° et 15° environ. Pour les dates, il faut les mettre de début novembre à début février (si vous faites durer l'hivernage 3 mois). Précisions concernant le comportement : C'est une espèce qui recrute très bien ses partenaires, si la source de nourriture est bonne. En fait, dés que vous mettrez de la bonne nourriture dans l'aire de chasse, vous aurez plusieurs ouvrières dessus! Quelques chiffres et informations complémentaires : Taille des ouvrières : de 3 à 5 mm Taille de la reine : 9 mm environ La première génération d'ouvrières est souvent petite.
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Camponotus lateralis Biologie de Camponotus lateralis Formicinae monogyne Taille de la reine : : 7-9mm Taille des ouvrières : 3-7mm polymorphes Répartition géographique : méditerranéenne (Europe) Période d'essaimage : avril à mai Conditions d'élevage Humidité du nid conseillée : nulle ou presque (moins de 10% de la surface du nid) Régime alimentaire conseillé : eau sucrée (au sucre, miel, sirop...), lait, petits insectes, fleurs pour le nectar, fruits Température d'élevage conseillée 25-30°C : température moyenne utilisée de 25-26°C Présentation Camponotus lateralis est une fourmi noire avec la tête rouge (et parfois le thorax) qui est monogyne (une seule reine par colonie) facilement confondue avec les Crematogaster scutellaris. Elle présente différentes tailles, elle est donc dite polymorphe, mais pas de castes en soit (type minor/media/major) qui ont des fonctions bien particulières dans les colonies où elles sont présentes. On peut la trouver un peu partout dans le sud de la France. Malgré sa lenteur et son coté mémère, elle est assez intéressante à observer. Elles peuvent avoir des coups de speed suite à un évènement particulier (choc sur le nid, arrivé d'intrus --> fifises ) et dans ce cas elles taperont avec leur abdomen sur le sol tout comme leurs grandes sœurs les ligniperda afin de prévenir la colonie d'un danger proche ! Les sexués sont produits en été mais ils hivernent avec la colonie pour essaimer en mai. Besoin de l'espèce pour l'élevage en captivité Fondation Indépendante, c'est à dire que la reine produit les ouvrières toute seule (sans apport de nourriture durant cette phase). Avec un essaimage relativement tôt, la reine à le temps de produire des ouvrières avant l'hivernage. Dés les premières ouvrières, reliez le tube à une aire de chasse pour qu'elles puissent se nourrir. Le nid Le nid n'a pas besoin d'être blindé car cette espèce ne creuse pas le béton cellulaire. Cette espèce peut se passer d'humidité, ATTENTION ne dépassez pas les 10%/15% de salle humide, sinon les fourmis ne se sentent pas à l'aise et déménagent dans un endroit plus sec ou peuvent même tenter de vouloir quitter le nid. Par contre, elles peuvent très bien vivre avec une hygrométrie importante. La profondeur des salles doit être entre 6 et 8mm grand maximum ! Hivernage Facultative selon certains (comme c'est souvent le cas pour les espèces Méditerranéennes) mais sans connaissances exactes sur la longévité de la gyne qui n'aurais pas de période de "repos". L'hivernage s'effectue de mi-octobre à mars à une température de 10° à 15° maximum. 3 mois suffisent généralement pour que la reine reprenne la ponte après l'avoir placé à 25/26° progressivement. Cette espèce peut hiverner avec ses larves quelque soit le stade de celles-ci. Précisions concernant le comportement Il faut arriver à plus de 500 ouvrières pour obtenir des sexués. Généralement, les fourrageuses sortent une par une ou a deux maximum et il n'y aura pas beaucoup d'animation tant qu'il n'y aura pas 50 - 100 ouvrières ! Une colonie adulte aura 500/600 ouvrières, guère plus, ce qui permet de les garder dans le même nid ! C'est une petite espèce tranquille, intéressante à observer.
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CAMPONOTUS PILICORNIS Résumé : La camponotus Pilicornis mesure en moyenne 16 mm. On peut l'observer surtout dans le sud-est de la France. Elles construisent des nids sous terre très discrets. C'est une espèce dite monogyne (des observations personnelles ont démontré qu'il pouvait y avoir plusieurs gynes dans une colonie (voir photos d'une de mes colonies en nid)). Elles possèdent aussi des fourmis de toutes castes se distinguant par leur taille. Il est très difficile d'observer des essaimages mais ils se déroulent début Juillet voir jusqu'à fin juillet. Besoin de l'espèce pour l'élevage en captivité : Fondation : Camponotus Pilicornis est une espèce à fondation indépendante, c'est donc la reine seule qui élève la première génération d'ouvrières. Dès que vous avez capturé la reine, placez celle-ci dans un tube à essai avec réserve d'eau, bouchez l'entrée du tube avec du coton aéré et laissez-la tranquille, faites attention à ne pas trop manipuler le tube ni l'exposer à une luminosité trop importante. Il vous faudra attendre quelques mois (2 à 3 mois) pour voir apparaître les premières ouvrières. Sur la photo le 1er et le 3ième tube est habité par des C. Pilicornis, d'après la tentative de division de la colonie "polygyne" que j'avais, d'où les major, ce qui après a mené à la perte de toutes ces colonies... Que faire ensuite ? Une fois les premières ouvrières arrivées, il faut connecter le tube à essai avec une aire de chasse enduite d'anti-évasion. Elles consommeront de petits insectes (lors de mes élevages, je nourrissais mes colonies qu'avec des mouches, du jaune d'œuf dur et de l'eau sucrée) passé au congélateur au moins 48 heures. Elles mangeront aussi volontiers du blanc ou jaune d'œuf dur, et bien évidemment des liquides sucrés mais faites ATTENTION AUX PESTICIDES !!! (et aux ouvrières de première génération qui s'y noient facilement - J'ai perdu une colonie comme ça !) Le nid : Les salles du nid devront avoir une profondeur d'au moins 12mm en moyenne pour un nid horizontal, pour un nid vertical 2 cm de profondeur. L'humidification ne devra pas trop dépasser les 15% (ou si vous n'humidifiez pas votre nid, placez un ou plusieurs tube à essai remplis d'eau puis bouché avec du coton dans l'ADC.) Dans un premier temps le nid pourra avoir une surface habitable de 10 cm sur 10 cm durant les premières années (le mien en a une de 10x15)... Hivernage : cette espèce doit obligatoirement passer par une période de froid pour respecter son horloge interne. La gyne régulera sa ponte fin août et les larves stopperont leur développement dès que la température commencera à chuter. Ils ne faut pas oublier de les nourrir voir les gaver avant de les mettre en diapause au grand minimum 6 semaines début octobre. Elles accepteront une hivernation entre 5°C et 10°C (à 15°C l'activité peut-être encore importante selon le nombre d'ouvrières). Précisions concernant le comportement : Camponotus Pilicornis est une fourmis de grande taille, le développement du couvain est donc très long, et elle demande une nourriture riche est variée de façon régulière. Faites attention de bien les nourrir ce qui a était un échec pour mes 3 colonies vu que je suis chez moi qu'une fois par semaine, le manque de nourriture est vite arrivé, alors méfiez-vous ! La gyne peut être très craintive, surtout en début de fondation, le stress peu conduire à la consommation du couvain, il faut donc être très prudent lors des manipulations, et surtout ne jamais nourrir une gyne seule en train de s'occuper de sa première génération. Parfois, les gynes, voir les ouvrières de premières génération ne savent pas ouvrir un cocon lorsque la nymphe arrive à terme. Il faut alors ouvrir sois-même le cocon, pour se faire plusieurs techniques existent, n'hésitez pas si vous voyez un cocon devenir bien sombre. La technique la plus simple que l'on conseille c'est de faire rouler le cocon sur un petit morceau de ruban adhésif jusqu'à l'ouverture du cocon, remettre la nymphe dans la colonie à ce moment là (pour ma part j'utilise deux pinces à épilées qui permettent d'avoir des gestes beaucoup plus délicats et précis.
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Camponotus ligniperdus Camponotus ligniperdus, une très grande fourmi, est largement répandue en Europe moyenne et méridionale, et dans toute la France en dehors de la région méditerranéenne. Nichant principalement au sol, souvent sous des pierres, les colonies de cette espèce monogyne sont souvent très discrètes et moyennement populeuses. Le plus souvent, on découvre une ouvrière fourrageuse attestant de la présence de cette espèce, mais les nids sont très souvent limités à une petite ouverture dans le sol que gardent quelques ouvrières. De même que les autres Camponotus, elle présente un très fort polymorphisme au seins des ouvrières. Essaimant discrètement de la fin mai à début juin, il est rare de croiser une gyne vagabonde, mais dans les jours qui suivent l'essaimage, il est courant de trouver une gyne sous une pierre. Fondation Camponotus ligniperda est dite à fondation indépendante, c'est donc la reine seule qui élève la première génération d'ouvrières. Camponotus ligniperda est une fourmi de très grande taille, le développement du couvain est donc très long, et elle demande une nourriture riche et variée de façon régulière. Bien que friande d'insectes, elles s'attaquent rarement à des insectes vivants, préférant de loin des cadavres inertes mais bien nourrissants. Les ouvrières sont peu agressives, mais réagissent très bien à une agression. Les ouvrières tapent alors violemment le sol avec leur corps, ce qui a pour effet de prévenir leurs congénères du danger, elles peuvent alors, surtout les major, mordre très fort. Contrairement à ce que son nom semble indiquer, Camponotus ligniperda ne niche que très rarement dans le bois, préférant de loin un sol sablonneux sous une pierre. Très sensible au variation saisonnière, le respect d'un jour/nuit calqué sur la saison en cours est important pour leur développement. En cas de carence alimentaire, les ouvrières ont tendance à vouloir s'échapper coûte que coûte de l'aire de chasse, allant jusqu'à la mort. Il faut être très attentif à ce genre de comportements. Très craintive, surtout à la fondation, le stress peu conduire à la consommation du couvain, il faut donc être très prudent lors des manipulations, et surtout ne jamais nourrir une gyne seule en train de s'occuper de sa première génération. Parfois, les gynes, voir les ouvrières de première génération ne savent pas ouvrir un cocon lorsque la nymphe arrive à terme. Il faut alors ouvrir soi-même le cocon, pour se faire plusieurs techniques existent, n'hésitez pas si vous voyez un cocon devenir bien sombre. La technique la plus simple consiste à faire rouler le cocon sur un petit morceau de ruban adhésif jusqu'à l'ouverture du cocon, remettre la nymphe dans la colonie à ce moment là. Les sexuées passent l'hiver au sein de la colonie mère avant de procéder à l'essaimage au milieu du printemps. La nourriture Les Camponotus ligniperda apprécient beaucoup les petits insectes à la chitine molle, comme les mouches ou les jeunes grillons, elles consomment aussi en grande quantité des liquides protéinés comme du lait ou blanc d’œuf sucré ou pseudo miellat. Il est important de leur fournir une alimentation très variée, des carences apparaissant très vite et pouvant conduire à une surmortalité. La nid Peut être en BC si il est blindé, car elles risquent de le creuser, si la colonie se sent à l'étroit. Les chambres doivent faire entre 12 et 20mm, elles aiment entasser les cocons les uns sur les autres et ont besoin de place pour tourner autour du couvain qui est en permanence chouchouté par de nombreuses ouvrières. L'hygrométrie doit rester faible mais une ou deux pièces humides sont souhaitable. Prévoir un abreuvoir dans l'ADC. La photo ci jointe représent un nid fait pour cette espéce Hivernage Cette espèce doit obligatoirement passer par une période de froid pour respecter son horloge interne, elle s'y prépare d'ailleurs très tôt dans l'année, arrêtant la ponte courant août et les larves stoppant leur développement courant du mois de septembre. Il convient alors, dès que les larves sont entrées en diapause de les nourrir copieusement en liquide protéinés très sucrés, avant de les placer mi octobre dans un local où la température descendra doucement jusqu'à 6°C (10° pouvant suffire) courant novembre, et de les y laisser jusqu'à la mi mars. Le non respect de cette période peut entraîner le déclin de la colonie. La taille varie entre 10 et 20mm, elles présentent différentes castes: gyne de 15 à 20mm minor de 7 à 11mm media de 10 à 15mm Reconnaissable à sa tête plus large. Et major (media de grande taille). Pas encore pour le moment. Il y a tous les intermédiaires de tailles. Les major peuvent égaler la taille de la reine et mesurer jusqu'à 20mm. Pour le développement du couvain, il faudra attendre environ 55/60 jours - 8 semaines, avant de voir apparaître les imagos. Les durée entre les stades sont de: Œuf-larve : 20/22 jours Larve-cocon : 12/15 jours Cocon-imago : 20/25 jours Tout ceci à une température moyenne de 27°C (les cocons de ma colonie sont dans une chambre sous 32/34°)
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Pheidologeton diversus (Jerdon, 1851) synonyme: Ocodoma diversa Minor sur la tête d'un major Pheidologeton diversus. De Mark Moffett Major pheidologeton diversus accompagné de sa reine. Antstore Sous-Espèces : * Pheidologeton diversus diversus (Jerdon, 1851) en Inde * Pheidologeton diversus draco (Santschi, 1920) au Vietnam * Pheidologeton diversus fictus (Forel, 1911) au Vietnam * Pheidologeton diversus laotinus (Santschi, 1920) au Laos * Pheidologeton diversus macgregori (Wheeler, 1929) aux Philippines * Pheidologeton diversus philippinus (Wheeler, 1929) aux Philippines * Pheidologeton diversus standfussi (Forel, 1911) en Guiné * Pheidologeton diversus taprobanae (Smith, 1858) au Sri Lanka * Pheidologeton diversus tenuirugosus (Wheeler, 1929) aux Philippines * Pheidologeton diversus williamsi (Wheeler, 1929) aux Philippines Distribution Géographique: Pheilogeton diversus se trouve en Asie du Sud Est, Indonesie, Inde, Philipines, Taiwan, Malaysie, Singapoure, Thailand, Laos, Sri Lanka,. Au Japon leur présence n'a été enregistré que 2 fois sur 2 îles de son extrème Sud: Nansei/Okinawa et Ogasawara/Chicchi-jima. Tailles: Distribution des taille chez les ouvrières minor et non minor de l'espèce Pheidologeton diversus >>formicopediaGyne: 16-22 mm Minor: 2-4 mm Major: 4-20 mm Gyne: 2.1 à 3.2 cm Super major: 1.3 à 1.7cm Major: 0.5 à 1.9cm Ouvrières: 0.2 à 0.4cm Description/ Morphologie : Morphologie d'une ouvrière Pheidologeton diversus. Les ouvrières minors ont une couleur marron jaunâtre à marron rougeâtre. Chacune de leur mandibules possède 5 "dents". Leurs antennes sont courte et son premier article, le scape, ne dépasse pas le bord postérieur de la tête. Les minors possèdent une tête particulièrement rectangulaire au postérieur arrondi et légèrement convexe. Les majors quant à eux sont marron rougeâtre à marron noirâtre. Par rapport au reste du corps leur tête est proportionnellement plus grande et plus carré que celles des minors avec là encore une partie postérieur convexe. Leurs mandibules sont importantes et triangulaires, elles se terminent par une "dent" saillante dans leur partie intérieur basse. Mis à part cette partie saillante, on ne distingue aucune autre "dent" remarquable sur la surface masticatoire de leurs mandibules. Les majors ont des yeux relativement petit et le scape des antennes a une longueur à peu près égale à la moitié de celle de la tête. A noter que l'arrondissement de l'occiput semble s'accentuer quand le développement mandibulaire baisse. Schémas morphologique des têtes des Pheidologeton diversus en fonction des castes. Pheidologeton diversus a le plus importants polymorphisme connu à ce jour chez les fourmis, ainsi l'individu le plus lourd d'une colonie peut peser à sec plus de 500 fois le poids de l'ouvrière la plus petite, aussi la largeur de la tête de la fourmi la plus doté peut être 10 fois supérieur à celle de la fourmi la plus petite. Ces différences morphologiques sont en corrélation avec leur division des taches. En effet, les petites et jeunes ouvrières sont spécialisé dans le soin au couvain bien que d'autres taches les attendent quand elles seront plus âgé comme entre autre la recherche de nourriture. En ce qui concerne les majors, plus imposant et moins agiles ils seront d'avantage occupé à la protection de la gyne ou à la découpe et à l' achèvement des grosses proies. Habitat /Fourmilière : Les nids des Pheidologeton diversus peuvent s'étaler sur une surface allant jusqu'à 200m2 et avoir une profondeur de 80cm, ils se compose de 2 à 3 gigantesques salles accompagné de nombreuses autres beaucoup plus petites voir minuscules en comparaison. La chambre royale est la plus imposante, pour qu'elle bénéficie de la chaleur du soleil elle est située juste en dessous de la surface, la reine y loge sous la protection de la plupart des major. Les autres salles importantes sont celles servant au couvain, celles servant au stockage de la nourriture et une autre salle où les ouvrières et sexués se reposent, cette dernière salle à en quelques sorte le rôle de réserve de main d'œuvre. Quand la colonie en nid est dérangé (par des vibrations par exemple), les ouvrières et soldats jaillissent du nids et restent aux aguets pendant une durée d'environ 10 à 15 min après quoi elles continueront leurs activités habituelles. Comportements: Ouvrières minor chevauchant un major pour le protéger. Mark Moffett Les Pheidologeton diversus et plus particulièrement les soldats, sont très agressifs. Ces fourmis se déplacent relativement lentement car leurs pattes sont assez courtes, qu'il s'agisse des major ou des minor leur morsure est particulièrement puissante voir douloureuse. Elles protègent et prennent particulièrement soin des sexuées et de leur matriarche. Quand la colonie est jeune, la recherche de nourriture s'effectue en groupe de 100 à 200 ouvrières mais dès lors que les majors apparaissent ils accompagnent inévitablement les ouvrières lors des raids en essaim. Pour protéger les major qui ont gagné en force ce qu'ils ont perdu en agilité les ouvrières minors leur montent littéralement, ainsi les angles mort sont comblé. Ce comportement s'observe également lors des déménagement de nids, les ouvrières et même les petits majors protègent alors de la même manière la gyne lors de sa migration vers le nouveau nid. Les Pheidologeton diversus sont assez comparables aux fourmis légionnaires en ce qui concerne leur méthode d'approvisionnement et de gestions des ressources alimentaires locales, elles se déplacent de lieu en lieu après avoir raflé toutes les ressources disponibles sur un site. Lorsque la nourriture se fait très abondante et même trop par rapport aux besoins immédiats, les P. diversus cachent leurs nourritures en la recouvrant de terre, feuilles ou tout autre matériaux pouvant servir à ce but, ceci pour éviter que le résultat de leur dur labeur soit volé par d'autres fourmis. Dans leur nids, elles creusent constamment de nouvelles chambres qui serviront aux stockage des surplus de nourriture, du couvain ou de sexués. Cette espèce chasse les insectes mais se nourris également de nectaire. Lors du fourragement elles forment régulièrement de longue colonnes de fourmis >>These ants regularly forms long columns for foraging and sometimes roof these trails with arcades constructed of soil particles. Régime Alimentaire : Pheidologeton diversus s'attaquant à un vers de terre. Mark Moffett Très voraces les Pheidologeton diversus rechignent sur peu de chose en ce qui concerne la nourriture, elles ont une appétit énorme. Outre le fait qu'elles soient vorace d'insectes, 50 à 60% de leur régime alimentaire est constitué de fruits, de graines et de noix ( nuts) . (The Ants, Holldobler & Wilson) Du fait de leur très grand nombre et de la présence des imposants majors, elles peuvent s'attaquer lors de leur RAIDs à des proies aussi grande que crabes ou grenouilles. Ainsi le poids de la proie peut atteindre plusieurs centaines voir plusieurs milliers de fois celui d'une ouvrière minor. Les RAIDS: Représentation schématique des raids orchestrés par la fourmi Pheidologeton diversus A partir d'un certain point le long d'une piste ou depuis l'entrée du nid, des fourmis forment une colonne étroite qui progresse à 10-20 cm/min. Après que la colonne se soit étendu sur une longueur de 0,5 - 3,0 m, les fourmis se regroupent à son extrémité, la vitesse de déplacement de la colonne devient alors plus lente. (Une minorité des RAIDs poursuivent leur expansion sur de plus grandes distances qui peuvent atteindre parfois plus de 20m). Dans une région distincte et étroite du groupe, les fourmis se déplacent en grand nombre, formant un essaim. Derrière cette région, la plupart des fourmis se déplacent en formant un réseaux en évantail. Les entonnoirs raid retour à une seule colonne de la base, qui s'allonge à mesure que le raid progresse. Lorsqu'une proies est trouvé , les ouvrières se ruent dessus pour l'immobiliser avant de la découper. Les raids de P. diversus peuvent atteindre 6 m de largeur auquel peut participer des dizaines de milliers de fourmis. Ces raids ressemblent à ceux des fourmis Doryline à la différence que pour Pheidologeton diversus la vitesse est plus lente, généralement 1,5-2,0 m / h, tandis que les raid des fourmis doryline ont une vitesse de croisière de 10-20 m/h . Contrairement aux RAIDS des fourmis Doryline, les ouvrières n'avancent pas rapidement en territoire inconnu pour immédiatement retrousser chemin pour que d'autres fourmis fassent de même; les Pheidologeton diversus errent sans cette capacité de cycle avance/retour rapide des fourmis Doryline. Alors que le mode de recrutement des autres fourmis prédatrices ne permet la capture que de proies d'au plus quelques fois le poids d'une ouvrière, le système en RAID des Pheidologeton diversus et fourmis Doryline lui permet des capture de proies pesant à sec plusieurs centaines ou milliers de fois le poids d'une ouvrière. Référence: Swarm raiding in a myrmicine ant, M.W. Moffett 1984 Leur Transport Collectif: un Modèle de Réussite en Equipe: Ouvrières transportant collectivement une graine. Mark Moffett Moffett rapporte dans une étude qu'un groupe de 100 Pheidologeton diversus a été capable de transporter un vers de terre de 10 cm pesant 1.92g (c'est à dire plus de 500 fois le poids d'une ouvrières minor 0.3 - 0.4mg ) à une vitesse de 0.41cm/s. Seule, une ouvrières transporte 5 fois son poids à 1cm/s. En groupe et pris individuellement ces fourmis ont donc une capacité de charge utile 10 fois plus importante que seul. Moffet a aussi mis en évidence que la vitesse de transport décroit en fonction du nombre de Pheidologeton diversus affecté à cette tache, cependant elle ne décroit significativement que pour d'importants groupes ( > 12 ouvrières ). L'efficacité de transport par fourmi, mesuré en calculant le produit du poids de la charge par la vitesse de transport le tout divisé par le nombre de transporteuses, augmente pour atteindre un maximum lorsque le groupe est formé de 8-10 fourmis, puis décline. Référence : Cooperative transports by ants and robots, C. Ronald Kube, Eric Bonabeau: Informer un Conjoint du Droit Chemin Les phéromones sont en quelques sortes pour les fourmis une carte routière, une signalisation, sans celles ci elles sont perdu. Grâce à celles ci elles arrivent même à déterminé le plus court trajet entre 2 points. Le chercheur Vijay Mala Nair mena en 2001 une expérience au résultats surprenants. Il analysa le comportement des Pheidologeton diversus lorsque leur piste de phéromones reliant une source de nourriture à leur nid était coupé par 2 différents obstacles, l'un circulaire centré sur l'axe de la piste et l'autre linéaire mais cette fois ci en décentré. Il s'avéra que la réponse comportementale des fourageuses était différent entre l'obstacle linéaire et celui circulaire. Obstacle circulaire: réponse absolu Comportement des Pheidologeton diversus en réponse à un obstacle circulaire En réponse à l'obstruction de leur piste par un objet symétrique circulaire, les fourmis ont réussi à créer un pont entre la fin et le début de la piste original respectivement avant et après l'obstacle. Aucune raison particulière à part le hasard n'explique le fait qu'elles aient choisi ce trajet plutôt que l'autre symétriquement similaire ( après tout il faut bien en choisir un ). Il est important de noter qu'à la fois les fourmis retournant au nid et transportant de la nourriture que celles ne transportant rien et se dirigeant vers la source de nourriture ( sens inverse ) empruntent exactement le même chemin. On peut qualifier alors ce trajet d'absolu puisque toutes les fourmis l'empruntent. Obstacle linéaire: réponse relative Comportement des Pheidologeton diversus en réponse à un obstacle linéaire Quand un obstacle linéaire décentré est déposé sur la piste de phéromones reliant nid et source de nourriture la réponse est tout autre. Les fourmis chargé de nourriture créer un pont triangulaire/parabolique pour relier les 2 bout de piste coupé, ce trajet est le plus court chemin possible puissant relier les 2 bout de piste, il est donc tout à fait logique qu'il choisi. Quand à elles les fourmis se dirigeant vers la source de nourriture n'empruntent bizarrement pas le même chemin, elles empruntent l'anciènne piste, se heurtent à l'obstacle et agissent en conséquences en le contournant de ce comportement nait alors un chemin profilé en "U" autrement plus long que la piste parabolique créé par leurs consœurs transportant de la nourriture. Le résultat est incroyable dans le fait que les fourmis n'empruntent pas le même chemin pour relier un point à un autre, plus incroyable encore certaines préfèrent un chemin plus long ! Explication ? Quand l'obstacle linéaire décentré est placé sur leur piste de phéromones, pourquoi les 2 chemins différent lorsque les fourmis transportent ou non de la nourriture ? L'explication nous est peut être donné par Moffet qui en 1987 suggéra que les Pheidologeton diversus sont capable d'indiquer à leur compagnons de nids chargé de la nourriture la direction à prendre. Les informés donneraient alors plus de crédit à cette indication qu'aux pistes de phéromones. Référence: The Response Behavior of Ant Pheidologeton diversus on Encountering an Obstacle Along Its Trail, de Vijay Mala Nair Ouvrière minor sur la tête d'un major. Le polymorphisme est impressionnant. Mark Moffett Elevage : Résumer: Niveau de difficulté: 3 Risque d'invasion: 2 Recomended Formicarium: Température: 25-28C # Temperature: 25 - 30 °C Humidité: 60-80% # Humidité: 50% - 60% at 28° C (sol humide) >>antskallyta# Characteristics: grand polymorphisme, monogyne et aussi polygyne != Les pheidologeton diversus sont monogyne. # Origin: Indonesie # Color: Workers: black, Soldiers: black and also brown # Nutrition: insectes et graines # Hibernation: Non # Substrat: sable, terre # Niveau: pour les expérimentés Cycle de Développement : --------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le développement complet d'une ouvrière s'achèvent après environ 28 jours : Œufs: 9 jours Larve: 9 jours Nymphe: 10 jours --------------------------------------------------------------------------------------------------------- Major: 30 à 45 jours Super Major: 45 jours Gyne/sexué femelle: 45 jours ----------------------------------------------------------------------------------------------------------- Œufs microscopique, blanc ou jaune clair, très fragile. Larve: taille variable, très grasse, jaunâtre à teinte marron, très fragile Nymphe: taille variable, blanc à jaunâtre ou teinte marron, très fragile Sexués: marron clair, aspect robuste. Nid artificielle : Il semble que le meilleur type d'habitat en captivité soit un nid creusable avec un substrat terre/sable. Les différentes expériences d'élevage en nid formé de béton cellulaire se soldent généralement par un échec. Fondation: Une fois que vous avez obtenu une reine fécondée, placer là dans un récipient rempli de Terre humide. Elle y creusera alors un trou avant de le condamner derrière elle. 7 semaines plus tard les premières ouvrières sortiront du sol en quète de nourriture. Nourrissez les d'insectes morts, la colonie devrait alors se développer rapidement. Il est très important de les nourrir à volonté avec un régime alimentaire varié voir changeant sinon votre élevage connaitra certainement par un échec. En 6 mois la colonie devrait atteindre les 1000 ouvrières, les premiers soldats apparaitront alors puis ce sera le tour des super majors. La population ne cessant d'accroitre vous devrez leur offrir un habitat plus grand. Après 3 ans, la colonie devrait compter 50 000 individu et vous devriez normalement les avoir déjà mis dans un grand aquarium. Elles consommeront de grandes quantités de nourriture. Vient ensuite la maturité sexuelle , votre colonie produira alors régulièrement des sexués ailé. Vous pouvez considéré alors à ce stade avoir réussi votre élevage qui ne sera néanmoin jamais à l'abris de maladie ou mort soudaine de la gyne. Essaimage : Sexués mâle et femelle Pheidologeton diversus de Bornéo. Mark Moffett Quand la colonie devient mature aux environs de 10 000 individus, les sexuées apparaissent alors, les individus de cette première fournée sont plus faible et plus petit que la moyenne avec une espérance de vie revu nettement à la baisse. La maturité atteinte les Pheidologeton diversus essaiment tout les 2 ou 3 mois, chaque essaimage est constitué d'environ 500 à 1000 sexués ailés. Quand le moment propice au départ approche les sexués lourdement protégé par les major se rassemblent aux points de sortie de la fourmilière qui ont été préalablement aménagé et élargie par les ouvrières. Lors de cette phase de reproduction l'activité est très intense. C'est alors que les individus reproducteurs s'envolent pour s'accoupler, particulièrement attirés par les surfaces lumineuses et brillantes comme les reflets de lumière sur l'eau, ils s'accoupleront au sol, ou quoi qu'il en soit sur un support. La femelle alors vierge n'hésite pas à expérimenter la reproduction en groupe puisqu'elle peut être honorée simultanément par 7 mâles. L'accouplement terminé les reines s'arrachent leurs ailes et s'attèlent à la recherche d'un endroit propice à la ponte et à la l'établissement d'une nouvelle colonie, une fois trouvé elles creusent leur loge à 10cm de profondeurs et pondent une 20e d'œufs qui écloront après une semaines. Au bout d'un mois bien que très petites les premières ouvrières adultes apparaissent. Elles auront pour tache de s'occuper de la 2ème ponte de la gyne ainsi que de cette dernière et d'agrandir le nid. Ce n'est qu'après la naissance des ouvrières de 2ème génération qu'une ouverture vers l'extérieur du nid sera créer et que les ouvrières commenceront à fourrager. (Pour les presser: la gyne est visible à 7min 15) Autres Réferences: -Moffett, M. W. (1987). Division of labor and diet in the extremely polymorphic ant Pheidologeton diversus. . Natn. Geogr. Res., 3, 282-304. -Kubota, S. (1988). The foraging activity of the ant of Dendrolasius: About securing of the food resources. . Abstr. of 48th Annual Meeting Ent. Soc.Japan, 43. -Moffett, M. W. (1986). Marauders of the jungle floor. . Natn. Geogr., 170, 73-286. -A catalogue of the species of ants found in southern India. Madras Journal of Literature and Science 17: 103-127. -Die neu aufgefŸhrten Gattungen und Arten meines Formiciden-Verzeichnisses, nebst ErgŠnzung einiger frŸher gegeben Beschreibungen. Berliner Entomologische Zeitschrift 7: 131-214. -Jerdon, T.C. (1851) A catalogue of the species of ants found in southern India. Madras Journal of Literature and Science 17: 103-127. -Japanese Ant Database Group -The Ants of Africa: Pheidologeton diversus (Jerdon) http://antbase.org/ants/africa/pheidolo ... versus.htm -Discover Life: Pheidologeton diversus http://pick4.pick.uga.edu/mp/20p?see=I_GA1195 -Integrated Taxonomic Information System -wikipedia >>Formicopedia
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Camponotus nicobarensis Camponotus nicobarensis est une espèce exotique discrète qui vit le plus souvent dans la terre humide mais aussi elle peut entretenir une relation avec un arbre, c'est à dire qu'en échange de la protection de la colonie, l'arbre nourrit la colonie et lui fournit un habitat ! Elle est présente aux Philippines, Vietnam et en Thaïlande. Elle fait partie de l'espèce des Formicinae et plus particulièrement de celle Camponotini. Ces principales couleurs sont : rouges, jaune et marron, ce qui la rend ravissante . On peut observer un beau polymorphisme avec une taille de 6 mm pour les ouvrières et de 12 mm pour la reine et les plus gros major ! Les majors possèdent une tête de 4mm de largeur minimum ! Fondation: La fondation de cette espèce est indépendante, elle fonde très rapidement et il s'agit d'une fondation semi claustrale; certaines reines pouvant durant la fondation sortir chercher de la nourriture pour les larves ! Mais tout dépend du comportement de la reine qui est différent d'une colonie à l'autre. Il est souvent très facile de les faire fonder car la vitesse de développement du couvain est très rapide . Élevage L'élevage de cette espèce est très facile car il lui suffit un nid en plexi ou autre avec un 70° d'hygrométrie ! Elle se développe très rapidement je trouve , je suis passé d'une colonie de 17 ouvrières et 1 major à une colonie de 90 ouvrières et 12 major en seulement 3 mois ! Comme son développement est très rapide et que la gyne pond régulièrement le nid est vite plein ! Couvain Comme dit plus haut , le couvain se développe très vite : -11 jours de l'œuf à la larve - 10 jours de la larve au cocon - 7 jours du cocon à l'imago Soit 28 jours de l'œuf à l'ouvrière ce qui n'est pas mal du tout je trouve ! On peut aussi voir que le nombre de major dans une colonie représente un dixième de la colonie ! Nourriture La colonie est très facile à nourrir, elle adore tout ce qui est liquide sucré ainsi que les mouches, criquets et autres insectes ! L'espèce aime beaucoup tout le temps avoir de l'eau à disposition. Elle apprécie aussi les fruits mais pas le raisin ! Elles adorent la grenadine qui peut être donnée sans risque car cette espèce marche sur les liquides, pas de risque de noyade donc . Autres L'espèce est facile d'élevage, la température doit être comprise entre 24°C et 31°C, elle mange de tout , développement rapide , cette espèce est une des plus belles exotiques ! Les ouvrières sont effectivement d'une grande agilité : elles franchissent l'eau, passent l'huile de paraffine sans difficulté. Leurs pattes adhérent à tous les supports. Une ADC fermée est indispensable.
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Temnothorax unifasciatus Colonie: Gyne: Mâle avec 2 ouvrières: Le genre Temnothorax compte un certain nombre d'espèces en Europe présentant plus ou moins les mêmes caractéristiques. Taille : les ouvrières font 2 - 3 mm et la reine de 4 à 5,5 mm ! Le nid doit donc avoir un accès d'une profondeur de 6 mm (juste pour permettre à la gyne d'y pénétrer, les ouvrières se chargeront ensuite de réduire l'accès); les ouvrières ne ramènent aucune proie au nid. Prévoir tout de même une salle principale haute (un tube à essai peut très bien servir de nid - ou une coquille de noix collée); elles aiment à mettre le couvain en tas. Unifasciatus est monogyne et forme de petites colonies de 300 individus maximum en milieu naturel (Elles élisent parfois domicile dans un gland ou une coque de noix) et jusqu'à 500 maximum en nid artificiel. Leur besoin en humidité est faible et en nid, elles s'installeront dans les parties les plus chaudes et les moins humides. De nature placide, au déplacement lent, elle fuira toute confrontation avec une autre espèce, il est donc possible de lui faire partager une ADC (ou Air De Chasse) avec une autre colonie de même caractère. Elle s'accommode de tout type de nourriture: paillettes pour poissons exotiques, insectes morts, morceaux de fruits (non acides), jaune d'œuf cuit. A la place du pseudo-miellat, qu'elle pourra snober, un peu de miel fera l'affaire (attention au noyades). En effet, lignicole, Temnothorax n'élève pas de pucerons mais n'en est pas moins friande de miellat. Elle ira donc lécher les feuilles où se sera déposé le miellat éjecté par les pucerons. Appartenant aux Myrmicinae, la nymphose se fait sans cocon. La diapause serait indispensable à cette espèce. Si ses couleurs sont fort attrayantes et si ses conditions de maintien en font une fourmi très facile, sa placidité et sa lenteur peuvent la rendre décevante pour un débutant. Attention, Temnothorax unifasciatus s'évade très facilement et passe, sans trop de difficulté l'huile de paraffine ou le talcool, comme beaucoup d'espèces de petite taille. Une grande ADF est nécessaire, fermée (avec une grille d'aération) est un plus. Pour conclure, quelques noms d'espèces du genre Temnothorax présents en France, hormis unifasciatus: lichteinsteini, nylanderi, recedens, interruptus.
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Plagiolepis: Généralités sur le genre: La plus petite espèce d'Europe occidentale, dont la taille est comprise entre 1 et 2 mm pour les ouvrières et inférieure à 5 mm pour la gyne. Jabot social très dilatable induisant des physogastries impressionnantes. Espèce des régions chaudes et tempérées-chaudes, leur nid est presque toujours sous les pierres. Fourmilières actives et assez peuplées mais paradoxalement craignant la sècheresse et se cachant profondément en plein été. Le genre est polygyne. Omnivores, elles préfèrent nettement les liquides sucrées, la plupart des espèces élèvent des pucerons ou des coccides sur les racines. Fourmis très combattives elles viennent à bout de congénères beaucoup plus grosses dont elles engluent les appendices de leur sécrétion anale collante. Essaimage en mai-juin. Plagiolepis est surement la fourmi la plus mal connue. Plagiolepis pygmaea: Connait deux parasites de la même espèce, Plagiolepis grassei et Plagiolepis xene, ce dernier étant dépourvu d'ouvrières. Les ouvrières connaissent des différences de taille (castes) et de couleurs (du jaune clair et brun presque noire), ce qui rend l'identification très complexe pour ne pas dire impossible. Je conclurai avec ce passage de F. Bernard dans Les Fourmis D'Europe occidentale et Septemtrionale, page 275, partie "GENRE PLAGIOLEPIS MAYR, 1861" qui m'a permis de faire cette fiche: "Conclusion: à notre avis, la classification des Plagiolepis est entièrement à réviser. Peut-être trouvera-t-on des caractères plus stables que ceux déjà employés, et encore un tel espoir semble douteux." (parution de l'ouvrage 1968)
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Pheidole indica Biologie: Formicidae Myrmécinae Pheidolinii Pheidole Pheidole indica (Mayr, 1879) Espèce polygyne Répartition géographique: Japon, Afghanistan (Asie), climat océanique à climat montagnard. Date d'essaimage inconnue. Maintenance: Températures d'élevage: 26 à 28°C Humidité du nid: 50% Nourritutre: Insectes (principalement), liquides (déconseillés pour les jeunes colonies) Nid: Le nid doit être automatiquement blindé, et avec un triple anti-évasion. Population maximal: Surement 100 000 et + Hivernage: Un mois à 16-18°C. Physionomie: Gyne: 4.5 à 6.5 mm Ouvrière: 3 mm Soldat: 4 à 4.5 mm Remarques éventuelles: Cette espèce, bien que très intéressante, vit dans des régions climatiques comparables à celles de la Bretagne et aux régions inférieures !!!! ATTENTION, espèce à potentiel invasif !!!!! D'après mes observations, cette espèce est cannibale a l'extrême, malgré un apport régulier en nourriture, la colonie s'auto-détruit si un stress (même léger) est occasionné.... Liens et Documentation: http://ant.edb.miyakyo-u.ac.jp/E/Taxo/F40603.html http://www.discoverlife.org/mp/20l?id=GBIF80956769 http://www.archive.org/stream/ants_20425/ants_20425_djvu.txt
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Crematogaster Scutellaris ouvrière : gyne : Taille : Reine : 8mm. Ouvrières : 3 a 6mm – pas de soldats Particularité morphologique Cette espèce a la particularité de pouvoir redresser son gastre jusqu'à sa tête. Elles produisent au bout de leurs dards une phéromone qui joue un rôle de répulsif mais qui permet aussi d’avertir la colonie d’un danger. Résumé Fourmi lignicole (et non xylophage) de petite taille des régions méditerranéennes, malgré son caractère monogyne, elle forme des colonies très populeuses. On peut observer de rare cas d’olygogynie. La reine de cette espèce pond par cycles, l'on observe alors une très forte physogastrie chez cette dernière en raison de la suractivité des ovaires. Il convient de bien nourrir la colonie dans ces moments là, et encore plus lorsque les œufs arrivent à terme. Fondation Crematogaster scutellaris est dite à fondation indépendante, c'est donc la reine seule qui élève la première génération d'ouvrières. Il convient donc de la placer dans un tube à essai pourvu d'une réserve d'eau, réserve qui sera encore une fois séparée par un bouchon de coton de l'espace occupé par la reine, celle-ci détestant l'humidité excessive. Essaimant à la fin de l'été et au début de l'automne, la reine attend souvent le printemps suivant pour commencer à pondre. Il est très rare de voir une gyne pondre avant l'hiver, mais les cas existent. Il est alors préférable de la laisser élever sa première génération d'ouvrières avant de la placer en condition d'hivernage. Une fois le mois de février arrivé, il faut alors placer la gyne dans des conditions de température plus favorable, le mieux étant de dépasser les 25°C en journée. Il faudra alors attendre environ 10 semaines avant de voir les premières ouvrières. Elles sont très longues à arriver, Crematogaster scutellaris détient le record de l'espèce ayant une durée de l'œuf à l'imago le plus long, plus de 2 mois), mais une fois la quinzaine d'ouvrières parvenue, la croissance est très rapide. La nymphose est dite nue; les larves ne tissent pas de cocon. Que faire ensuite ? Une fois les premières ouvrières arrivées, il faut connecter le tube à essai à une aire de chasse pourvue d'un dispositif anti-évasion, et leur proposer de la nourriture. Friande de liquide protéiné sucré, on leur en proposera régulièrement, si possible dans l'entrée du tube (déposé sur un bout de plastique pour ne pas le salir). Un petit insecte de temps à autre, surtout lors de l'apparition des larves, sera le bienvenu. Le nid Crematogaster scutellaris est une espèce capable de creuser un nid en béton cellulaire, bien qu'elles en arrivent rarement à cette extrêmité, il est donc préférable de préparer un nid blindé lorsque la colonie deviendra populeuse. Nourriture Élevant de gigantesques colonies de pucerons dans la nature, elles sont très friandes de liquides sucrés. Ainsi pour une jeune colonie, le miellat artificiel ou du lait sucré accompagné de petits insectes feront parfaitement l'affaire. Pour une colonie plus populeuse, et afin de garantir un bon développement, l'apport en nourriture doit être conséquent. Ne pas hésiter à leur donner de beaux insectes bien gras, et de leur distribuer souvent de la nourriture liquide. Elles constituent des réserves de nourriture au sein du nid sous forme de petites boulettes d'aliment. Humidité Crematogaster scutellaris est une espèce xérophile, c'est a dire qu'elle aime les nids secs, un abreuvoir dans l’aire de chasse suffit à leur besoin. Humidifier le nid peut même être utilisé pour faire déménager la colonie. Température Période de croissance : 27°C à 30°C la journée et 23°C à 25°C pour la nuit (ne pas descendre en dessous de 20°C) Période de diapause : 10 à 15°C du mi-novembre jusqu'à mi-février. La diapause est facultative et peut être supprimé sans dommage pour la colonie. Développement (à 27°C): Œuf --> Larve = 1 semaine Larve --> Nymphe = 3 semaines Nymphe --> Ouvrière = 1 semaine (ces temps peuvent être multipliés par 2 à une température de 22°C) Comme pour toutes les espèces, il nous reste encore à découvrir beaucoup de choses. Ainsi cette fiche n'est pas exhaustive et je compte sur vous pour pouvoir la compléter en temps voulu
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Myrmica rubra Généralités: Cette espèce est dite à fondation indépendante, c'est à dire qu'elle n'a pas besoin d'autres ouvrières pour débuter sa future colonie. Cependant elle est un peu compliquée à faire débuter (après essaimage, la gyne fécondée a tendance à retourner dans son nid d'origine), donc il est conseillé de lui donner quelques nymphes. Espèce polygyne. Nourriture: Pour que le couvain ne se développe pas trop lentement, il est conseillé de leur donner beaucoup de protéines (un grillon bien gras de temps en temps sera suffisant, du miel (attention aux pesticides) sera bien apprécié (attention aux noyades) Un fruit épluché également. Températures: Une température de 24-25°C le jour avec une baisse de 3°C la nuit est appréciable. En dessous de 18°C, le couvain n'évoluera plus. Il est important de ne pas exposer la reine et le couvain aux rayons du soleil, et de veiller particulièrement à la température, ces derniers sont particulièrement sensibles aux coups de chaud. Humidité: Le taux d'humidité très important environ 80 à 100%. Le nid devra donc être très humide (le BC convient parfaitement car elles ne le creusent pas). Les galeries du nid devront être comprises entre 0,50 et 0,80 cm. Comportement: Suffisamment agressives pour vous fasciner. Les ouvrières possèdent un aiguillon et savent s'en servir (sans danger pour l'homme) !! Elle est d'ailleurs plutôt d'un tempérament agressif/vindicatif et très carnassière. Particularité: Les Myrmica n'ont pas de "soldat" mais il existe un fort polymorphisme chez cette espèce et certain "major" (ce ne sont pas vraiment des majors puisque que cette espèce n'a pas de caste à proprement parlé) peuvent être aussi grand que la reine... Une autre particularité de cette espèce est l'émission d'appels de détresse sonores audibles par l'homme; stridulation. Vous pourrez en profiter, sous réserve que votre ouïe soit assez fine, en plongeant une ouvrière quelques secondes dans l'eau, puis en la plaçant près de votre oreille. Diapause & longévité: Il est important qu'elles aient une diapause hivernale, de 2 bons mois (fin novembre pour un réveil en février), entre 3 et 10°C, sous peine de voir la ponte stopper. Les ouvrières sont brun/rouge, mesurent de 3.5 à 5 mm vivent en moyenne 1an 1/2. La reine, de même couleur, mesure de 4.5 à 7 mm, peut vivre 5/6 ans.
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Formica sanguinea Résumé : Formica sanguinea est une très belle fourmi de taille moyenne et présente dans toute la France sauf les régions méditerranéennes. D'après Francis Bernard, elle ne semble pas aller à une altitude de plus de 1800m. Essaiment généralement de juin à août, il est facile de récupérer alors quelques gynes à proximité d'un nid de cette espèce. Espèce polygyne, les colonies peuvent comporter plusieurs milliers d'individus. C'est une espèce assez facile à élever une fois la fondation réussie, elle est débordante d'énergie, très prolifique et très active. Besoins de l'espèce pour l'élevage en captivité Fondation : Formica sanguinea est dite à fondation dépendante, c'est à dire que le reine ne peut s'occuper de la première génération d'ouvrières toute seule. Dans la nature les gynes retournent généralement au nid mère, mais pour démarrer une nouvelle colonie elles devront en parasiter une de Serviformica (généralement Formica fusca). Il faut donc, lorsque l'on désire démarrer une colonie de cette espèce, disposer de couvain (cocons) de Serviformica, une trentaine de cocons suffiront. Dès la capture de la gyne, mettre le couvain avec elle dans un tube. Il est préférable de nourrir la reine le temps que les cocons arrivent à terme, ce qui avec les Serviformica est très rapide. Que faire ensuite ? Des l'ouverture des cocons "esclaves", connectez le tube à une aire de chasse qui sera pourvue d'un dispositif anti-évasions. Le talc sera très efficace avec cette espèce assez lourde, ne pas hésiter à renouveler régulièrement la barrière. Il convient alors de nourrir les ouvrières avec un liquide protéiné, comme du lait sucré ou du miellat artificiel. Dès l'apparition de la ponte, commencez à nourrir la colonie avec des insectes, d'abord en petite quantité, puis de façon régulière dès l'apparition des larves. Comme chez beaucoup d'autres Formica, ce stade est très rapide, un apport très régulier en nourriture riche en protéines et alors très important. La température d'élevage doit être d'au moins 20°C et au plus 28°C. Que faire ensuite ? Dès que la population générale de la colonie atteint la cinquantaine d'ouvrières, il convient de leur proposer un habitat plus grand qu'un tube à essais, à savoir un nid. Un nid en béton cellulaire d'une surface habitable de 10cm sur 10cm fera parfaitement l'affaire durant les deux première années, cette espèce s'attaque rarement à ce matériaux, il n'est donc pas strictement nécessaire de le blinder. La hauteur des chambres sera idéalement de 5 à 6 mm et la surface humide d'environs 30%, une zone bien sèche pour les cocons est nécessaire. Afin de profiter au maximum des activité de fourragement de cette espèce, une aire de chasse proposant une grande surface est à privilégier, afin d'en réduire l'encombrement, la solution de la 3D est à envisager. Cependant si la configuration du nid le permet, préférez une aire de chasse de taille réduite au début. La nourriture : Les Formica sanguinea adorent les insectes. N'hésitez pas a en donner très régulièrement (N'oubliez pas de les passer au congélateur a peu près 24h avant de les donner pour tuer les acariens), surtout lorsque le couvain atteint le stade larvaire. En complément, des liquides protéinés riches en sucre sont intéressants, comme du lait sucré ou du pseudo miella. Hivernage : Cette espèce doit obligatoirement passer par une période de froid pour respecter son horloge interne. Généralement la ponte s'arrête dès la fin de l'été. Une fois les derniers cocons éclos et les larves entrées en diapause (généralement fin septembre) continuez à nourrir la colonie avec des liquides protéinés riches en sucre jusqu'à début novembre. Placez alors la colonie dans un local où la température vas osciller entre 6°C et 15°C et ce jusqu'à fin février début mars. Précisions concernant le comportement : Dans la nature, lorsque le nombre d'esclave ne suffit à satisfaire le couvain, les ouvrières isolées explorent les alentours à la recherche d'un nid de Serviformica. Lorsqu'elles en débusquent un, les ouvrières se rassemblent en une demi dizaine de groupes d'une centaine d'individus. Vers midi, chaque groupe part vers le nid adverse en évitant méticuleusement leurs pistes odorantes et de se faire repérer par une ouvrière qui donnerait l'alerte. Une fois arrivé, une partie entre dans le nid et part vers les chambres à couvain. Les Serviformica réagissent en défendant le nid, d'autre prennent la fuite avec le couvain. C'est la que l'autre partie des sanguinea intervient en interceptant les cocons et larves en surface. En captivité, une fois la fondation réussit, il n'est pas strictement obligatoire d'approvisionner la colonie en couvain Serviformica, cependant, lorsque l'on avance dans l'été, et que les ouvrières "esclaves" commencent à se faire rare, il n'est pas négatif d'aller de temps à autre prélever un tout petit peu de couvain dans des colonies de Serviformica fusca et de l'offrir à la colonie. Quelques chiffres et informations complémentaires Tailles des ouvrières: Entre 0.5cm et 1cm Taille de la reine: Entre 1cm et 1.2cm La 1ère génération d'ouvrières est assez petites (0.5cm) mais on arrive vite à des ouvrières très robustes qui atteignent les 1cm.
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Messor minor Introduction : Cette espèce est une espèce monogyne (une seule reine par colonie). Les Messor minor sont présentes en France très localement, surtout en Corse (même s'il existe une souche dans les Alpes de Haute Provence très rare) mais ces fourmis sont originaires des Îles Canaries, où elles sont protégées et défendues d'export. De taille moyenne pour une Messor, 3-9 mm pour les ouvrières, 8-11 mm pour la gyne, taille intermédiaire pour les mâles, elle est de taille assez petite par rapport à la moyenne des fourmis. Les major ont un rôle dans le cycle de nourriture par rapport aux graines, et non par rapport à la défense du nid comme on le croit souvent. Les ouvrières les plus belliqueuses et les plus efficaces sont les submedia. C'est une espèce bicolore : la tête et le thorax rouge, le pétiole et le gastre noir. Si les conditions optimales sont trouvées, il y a un développement très rapide pour une Messor (700 ouvrières en 1 an pour un éleveur du forum). Des conditions moins favorables rapprocheront l'expansion de cette espèce de celle des autres Messor. Essaimage: Essaimage en octobre/novembre. Fondation : Messor minor est dite à fondation indépendante, la reine élève seule sa première génération d'ouvrières. La reine fonde seule et sans aide de manière claustrale : elle n'a pas besoin de nourriture et doit rester dans un tube à essai fermé. Comme pour toutes les Messor, 2 cas de figure, soit la gyne attend la diapause pour pondre (auquel cas 2 semaines après la capture il faudra la mettre en dormance) soit elle pond rapidement. Dans ce dernier cas vous pouvez sauter la première diapause, mais il faudra impérativement compenser par une l'année suivante. Nourriture : Les Messor minor sont principalement granivores (elles mangent des graines) et ne peuvent se nourrir que de ceci. Elles apprécieront particulièrement certains compléments alimentaires comme de la viande (rouge ou blanche, insectes) et des laitages, de préférence en petits volumes (pour éviter les noyades) et de façon ponctuelle et non régulière, contrairement aux graines. Le nid : Le nid doit être blindé, car les Messor minor creusent les matériaux friables (ex: Le BC, le plâtre....) assez facilement. Un nid plexi convient parfaitement. La profondeur des salles doit être comprise entre 6 et 10mm, ce qui est impératif pour que les ouvrières puissent passer une phase de salivation normale, indispensable à la création du pain de fourmis. Température et hygrométrie de maintenance : La température doit être comprise entre 25°C et 31°C, l'humidité de leur environnement entre environ 10 et 20% du nid. Il semble qu'elles puissent se passer d'hygrométrie à condition de leur offrir de l'eau liquide, c'est à vérifier néanmoins. Diapause : Messor minor a besoin d'une diapause courte et douce, comme dans tous les milieux où elle vit. Si on veut faire hiverner cette espèce, les températures de maintenance doivent être comprise entre 14°C et 18°C pendant 1 à 2 mois, de préférence de début décembre à début février. Il semble qu'elle peut se passer de cette pause en captivité sur le court terme, personne n'a encore jamais étudié les effets d'un sautage d'hiver sur le long terme. Comportements : Les Messor minor ont un comportement maladroit et ont des difficultés à escalader des surfaces planes. Malgré cela, elles peuvent faire preuve de vitesse lorsqu'elles sont menacées ou dans un environnement inhospitalier. Leur comportement est semblable à celui des autres Messor, si ce n'est que comme Messor arenarius elle produit un stridulement (semblable à celui d'un peigne si on le gratte, désolé pour la comparaison mais ça ne ressemble à rien d'autre ) lorsqu'elle est particulièrement en danger. La nymphose se fait hors cocon, comme pour toutes les fourmis de la sous famille des Myrmicinées. Espèce peu agressive sinon pacifique. Cette fiche se conclut par le descriptif de la réaction chimique durant la préparation des graines. En effet, ce n'est pas la graine que mangent les fourmis mais le produit de sa dégradation lors de l'apport de salive, c'est à dire du sucre à l'état pur. Pour ceux qui veulent s'en inspirer pour les TPE : la réaction de transformation des contenus de la graine en amidon s’appelle hydrolyse de l’amidon. L’amidon, polymère du glucose, doit être « découpé » par des enzymes pour donner plusieurs molécules simples de glucose. Ainsi, l’amylase (enzyme provenant des glandes pré-pharyngiennes, composée de formes dites Alpha ou Bêta) réagit avec l’amidon (C6H10O5)1050 pour donner du maltose (2 molécules de glucose unies par une liaison glycosidique formée de 2 groupes hydroxyles –OH par suppression de la molécule d’H2O [entre 2 monosaccharides, le maltose est donc un disaccharide], de formule C12H22O11) qui est lui même hydrolysé par la maltase (C12H22O11) afin de donner du glucose simple : C6H12O6. Ce qui donne cette équation finale : (C6H10O5)1050 +H2O => (C6H12O6)(1050).
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Messor barbarus Géographie: Messor barbarus est la moissonneuse par excellence (d'où son nom latin) que l'on retrouve principalement chez les myrmécophiles amateurs, en raison de sa grande taille et de ses grands major (taille équivalente à celle de la gyne) à tête colorée. Bien que présentes principalement sur le pourtour méditerranéen, certaines espèces du genre se trouvent à des latitudes plus nordiques (Centre de la France, Allemagne). Caractéristiques: Cette fourmi d'un noir luisant et à la pilosité plus ou moins développée (barbarus est plutôt glabre alors que structor est très velue surtout sur la tête) possède un long pétiole. C'est une espèce monogyne . Le genre Messor présente plus ou moins les mêmes caractéristiques, quelque soit l'espèce, avec une seule gyne par colonie sauf en ce qui concerne Messor structor. Les ouvrières comportent trois castres (dont la taille varie de façon aléatoire) minor, media et major. Les major, sont aussi improprement appelés "soldats" car, par le biais de leur puissantes mandibules, il peuvent avoir un effet dissuasif ou meurtrier sur tout ennemi éventuel, mais leur rôle consiste aussi, et peut-être avant tout, à casser les coques des graines dont les Messor se nourrissent. Si chez la plupart des fourmis la gyne se contente rapidement de ne faire que pondre dès que le nombre d'ouvrières est suffisant (une dizaine d'individus parfois), chez les reines Messor l'activité est continue et importante. D'où leur intérêt à l'observation: il est à gager que l'absence de trophalaxie chez les Messor pousse la gyne à fabriquer elle aussi le pain nourricier. Pour ce qui est des températures, un peu de chaleur lors de la fondation peut stimuler la gyne (25° C) mais il est inutile de chauffer le nid ensuite et elles vivent très bien entre 20° et 22° C. A l'état sauvage, bien que plutôt méditerranéenne, Messor cherchera de la fraicheur et de l'humidité très profondément dans le sol. En milieu très aride le nid peut atteindre jusqu'à 5 m de profondeur. Le succès des Messor en élevage tient à des conditions de maintien assez simple (c'est un genre robuste): une humidité faible et un régime alimentaire peu exigent constitué de graines (les mélanges pour canaris ou perruche que l'on trouve dans le commerce conviennent parfaitement mais ne sont pas forcément les plus faciles à utiliser). La timidité est aussi une de leur caractéristique: les gynes sont très sensibles au moindre changement brutal (vibrations, amplitude thermique, lumière vive). Le stress peut provoquer une absence de ponte chez la gyne en cours de fondation, voir à terme sa mort. Les grandes colonies sont moins sensibles à ce genre de stress. Point d'alpinistes, elles sont d'assez mauvaises grimpeuses (les vitres d'une ADC peuvent être un obstacle insurmontable si elles sont propres), mais leurs fortes mandibules peuvent creuser des matériaux comme le béton cellulaire, et a fortiori le plâtre des nids artificiels. Il convient donc d'être prudent sur le logis qu'on leur fournit, surtout quand la colonie devient imposante en nombre et cherche à accroitre la taille de son nid. Comme tous les membres des Myrmicinae, la nymphose (transformation de la larve en nymphe) des Messor se fait sans cocon. Nourriture: Les Messor entretiennent des stocks de graines (dont parfois elles enlèvent le germe) dans leur nid (de véritables greniers), ce qui peut attirer des acariens auxquelles elles sont sensibles en captivité et peuvent également provoquer des désagréments; les graines des mélanges exotiques pour oiseaux germent avec l'humidité du nid. Pour éviter les levées de graines, il peut être utile de donner des graines indigènes à nos contrées (leur dormance est bonne et leur levée nécessite une longue exposition au froid): pissenlit ou violette par exemple, dont d'ailleurs elles raffolent. La liste pourrait être longue... Elles apprécient un insecte de temps à autre mais la base de leur alimentation demeure les graines avec lesquelles elles fabriquent du "pain". En effet, sous l'effet de leur mastication et de leur salive, l'amidon des graines se transforme en sucre (sucre lent) dont elles se nourrissent à stricto senso. Si un abreuvoir d'eau peut être mis à leur disposition (attention aux noyades - la présence d'un coton ou de sable stérilisé préalablement peut éviter ce genre d'inconvénient), il est déconseillé de leur donner des liquides sucrés (sucres rapides) qu'elles ne savent pas assimiler. Essaimage: septembre/octobre. Pour conclure, quelques noms d'espèces du genre Messor présents en France, hormis barbarus: Messor bouvieri, Messor structor, Messor minor, Messor capitatus, Messor wasmani (en Corse seulement). Pour compléter la fiche, un vieux reportage sur l'alimentation très spécifique des Messor: