missgold

Désolée, je repond un peu tard, mais j'avais égaré l'adresse du site. Ma Nounouche m'a quitté le 7 octobre 2008 à 10h20 du matin après une terrible nuit où elle a enchaîné crise d'epilepsie sur crise d'épilepsie, j'ai dû me résoudre à la piqûre fatale. Elle aura survécu deux ans, jour pour jour après son opération. Depuis, je pense à elle tous les jours, elle était ma meilleure amie, son regard d'or, sa douceur, son calme, sa beauté me manquent à un point inimaginable, je ne croyais pas possible d'aimer à ce point un animal, mais cette Nounouche là a été l'amour de ma vie. Voilà et encore désolée pour ma désertion bien invonlontaire. A la prochaine.

Personnellement, pour en avoir, je te conseille plutôt le rat qui vit en moyenne 1 an de plus (18 mois à 2 ans pour la souris). Le rat est un animal particulièrement intelligent et réception aux humains. Je partage plus avec mon rat qu'avec mon chien, j'ai l'impression qu'il comprend tout, il est très câlin. petit problème toutefois chez le rat : sa fragilité, il craint les courants d'air et les changements de température et un rat qui attrape un rhume est un rat mort ! (même topo pour la souris ou même le lapin).

Je tenais à vous faire part de l'expérience douloureuse que je suis en train de vivre actuellement. Depuis quelques mois, Nouchka ma BA de 9 ans avait tendence à s'isoler et à fuir toute compagnie, je mettais çà sur le compte de l'âge. Au mois de mai dernier, je constate que ses pattes avant et arrière gauche sont raides et qu'elle a du mal à marcher. Ni une, ni deux, direction le véto qui pronostique "cervicalgie entraînant une paralysie unilatérale gauche', s'en suit une série de piqûres et d'anti-inflammatoires, sans grand effet. Fin août départ en vacances, Nouchka est dans le cas là, toujours dans la voiture avant même le chargement des valises, au moment de partir je vérifie à l'arrière si Pipper et Nouchka sont bien installés et la je constate que "pas de Nounouche" dans le coffre, intriguée je redescends, fais le tour du jardin en l'appelant : rien...... je fais le tour du pâté de maisons (elle adore en faire le tour) : rien pas de Nouchka, je retourne à la maison, débranche l'alarme, appelle Nounouche : toujours rien !, je rentre dans la cuisine et j'y trouve Nounouche installée à sa place favorite, je lui demande de venir elle ne bouge toujours pas, à force de persuasion, je réussis à la faire monter dans la voiture mais je la sens mal à l'aise. Arrivés sur notre lieu de vacances, première ballade sur la plage le lendemain, Nounouche ne fait pas sa folle comme d'habitude, Pipper (le golden) a beau l'inciter au jeu, elle ne réagit pas et je trouve son regard "vide". Deux jours après notre arrivée, Nounouche commence à avoir un comportement plus que bizarre, tout d'abord elle refuse de s'alimenter, ne répond plus à notre appel, elle a le regard vide "comme mort", tourne en rond autrour de la table, inlassablement, toujours dans le même sens, elle reste toujours couchée et fait sous elle, elle tombe et ne peut plus se relever, de plaque la tête le long des murs, se réfugie dans des coins pas possibles d'om elle ne peut plus sortir. Paniquée je recherche un véto pas trop loin de notre lieu de villégiature, ce dernier me prend en urgence et diagnostique une attaque cérébrale, piqûre et traitement, les choses s'améliorent petit à petit. Après un traitement de 5 jours, il change le traitement pour quelque chose de moins fort et re-belotte, il conseille alors de lui faire passer un scanner, mais point de scanner dans la région, nous décidons donc de rentrer à Paris. Je reprend RV chez mon véto habituel qui me dit que çà n'est pas cérébral, mais que Nounouche a attrapé une otite et que celà a entraîné chez elle un disfonctionnement de l'oreille interne (?), traitement de 8 jours : aucune amélioration (?). Désespérée, je décide de prendre RV à l'Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort, là Nounouche passe un scanner et le diagnostic tombe "tumeur cérébrale" il faut opérer en urgence. Le 5 octobre, opération par le plus grand neuro-chirurgien français (connu dans le monde entier, une sommité dans sa profession), nous sommes confiants. Nounouche récupère très rapidement, (elle a l'air d'un vautour avec son crâne tout rasé !), au bout de 12 jours, convocation par le neuro-chirurgien, la tumeur qu'il a enlevée est une tumeur maligne récidivante, il prescrit 12 séances de radiothérapie et nous laisse peu d'espoir quant à ses chances de survie, tout au plus quelques mois. Nounouche a subi avec courage ses 12 séances,elle étonne même le candérologue par ses facultés de récupération. Le 27 décembre, scannner de contrôle : plus de trace de la tumeur, mais à suivre tous les trois mois. Nounouche est au Cortencyl pour éviter un oeudème en attendant la cicatrisation complète du cerveau et au Gardénal pour éviter les crises d'épilepsie (elle en fait quelques unes mais très courtes et pas violentes). Ma belle Noire et feu nous étonne tous les jours par son courage, elle est gaie, elle mange bien (trop même "effet secondaire de la cortisone), elle reparticipe à la vie de famille, mais elle a quelques problèmes de motricité dus principalement aux effets secondaires du Gardénal : difficulté à coordonner ses mouvements (maladresse) et à se situer dans l'espace, malgré tout le cancérologue est optimiste, pour lui elle va très bien compte tenu de ce qu'elle a subi. Pour compléter le traitement, elle est câlinée à outrance tous les jours, elle est saturée de gros bisous sur son crâne pelé (les poils n'ont toujours pas repoussé !), elle est abreuvée de mots d'amour (et elle aime çà), je la stimule en lui disant qu'elle n'a pas le droit de me quitter, que j'ai besoin d'elle, qu'elle ne doit pas me faire çà et çà a l'air de marcher. Elle et moi avons décidé de prouver au neuro-chirurgien qu'il avait tort sur ses chances de survie et que l'amour peut aussi faire des miracles. En attendant ma Douce en est déjà à presque 4 mois de sursis dans des conditions acceptables et sans souffrance, mais elle et moi savons qu'à la prochaine grosse crise il faudra prendre la terrible décision, j'en suis malade rien que d'y penser, mais je lui ai promis de l'accompagner jusqu'au bout et je tiendrais ma promesse. Je m'en veux un peu de n'avoir pas décelé avant que son changement de comportement n'était pas normal, j'en veux à mon véto d'avoir fait deux diagnostics à la con, et ne jamais avoir prescrit un scanner (c'est moi qui ai dû le faire seule), en fait j'en veux à la terre entière parceque cette chienne c'est mon amie, ma soeur, ma fille, que je sais que je suis ridicule aux yeux de certaines personnes (de ma famille entre autre), mais je n'ai pas honte de dire que cette chienne est toute ma vie, qu'elle et moi sommes connectées sur le même voltage, que nous ne sommes rien l'une sans l'autre et que sa disparition va me marquer profondément (à qui vais-je confier mes misères quand j'irais mal ?). Voilà c'était mon expérience, je suis désolée d'avoir été si longue, mais si ce récit peut en aider certains/certaines je n'aurai pas parlé pour rien.