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keke59

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À propos de keke59

  • Date de naissance 04/11/1996
  1. keke59

    Formica

    Formica (photo de Formica lusatica) Généralités: Cette fiche pourra vous aider si vous élevez des Formica (serviformica). La fourmi des bois ou la fourmi rousse, telle qu'on la nomme de ses petits noms vernaculaires est un genre majoritairement polygyne, présent sur l'ensemble de territoire européen (principalement dans les zones nordiques), qui peut construire des colonies avec plusieurs nids reliés entre eux sur plusieurs hectares: viewtopic.php?f=16&t=461. Selon les espèces (attention donc), la fondation peut être: dépendante: une gyne ne pourra pas fonder une colonie, après l'essaimage, les reines retournent au nid ou y sont ramenées par des ouvrières. indépendante: la gyne seule s'occupera de fonder une nouvelle colonie. Formica est une fourmi de grande taille (jusqu'à 1 cm pour les ouvrières), vive et très active, et le développement de son couvain est tout aussi rapide: un mois (selon les températures) suffit pour passer de l'œuf à l'imago. Elle est donnée pour être la plus évoluée des fourmis de part son organisation sociale et son comportement (des morceaux de résine de pin ramenés au sein du nid sont utilisés pour leurs vertus bactéricides et fongicides). Les Formica alpines jouent un rôle fondamental dans leur écosystème (les forêts où elles vivent), détruisant les nuisibles en surnombre (préférence alimentaire: elle aura en effet tendance à sélectionner les insectes faciles à trouver, donc ceux qui pullulent, régulant ainsi la prédation sur certains végétaux). Plusieurs ouvrages lui sont consacrées dont: Fourmis des Bois (du parc jurassien vaudois) de Daniel Cherix, Anne Freitag, Arnaud Maeder aux éditions Rossolis. (surement le plus complet) Les Fourmis des Bois de Daniel Cherix aux éditions Atlas visuel Payot. Les Fourmis des bois de Bruno Corbara, aux éditions de la Reinette. (incontestablement le plus facile d'accès mais le moins intéressant) ATTENTION: Certaines Formica vivent dans des parcs où toute récolte animale ou végétale y est interdite. Le genre est suffisamment répandu sur tout le territoire national pour ne pas effectuer de récolte de gynes lors d'essaimages dans ces zones protégées. En Suisse, certains Formica sont strictement protégés: leur récolte ou la destruction d'un nid est interdite. Qui plus est, les Formica du groupe rufa ne serait pas élevable en captivité... Nourriture: Aucune difficulté particulière, le genre est parfaitement omnivore. Dans leur milieu naturel les Formica entretiennent des colonies de pucerons dont elles exploitent le miellat. Il faudra donc leur donner du lait miellé avec du sirop d'érable si vous le pouvez et ce, tous les jours. Les insectes de grande taille ne leur présentent aucune difficulté. Des morceaux de fruits ou des graines (fraiches et avec élaïosome) seront également appréciés. Tiré de Les Fourmis des Bois de Daniel Cherix éditions Payot, des données sur l'alimentation de trois Formica dans trois pays différents: Formica rufa (allemagne): insectes 33%, miellat 62%, sève d'arbre 4,5%, champignons 0,3%, graines 0,2% Formica polyctena (France): insectes 41%, miellat 43%, sève de végétaux 9%, graines 5%, divers 2% Formica lugubris (Suisse): insectes 35%, miellat 61%, graines et divers 4% Ajouter donc du sirop d'érable dans la composition du miellat donné à une colonie peut être pertinent pour reproduire la partie végétale de leur alimentation. Températures: Ce genre est sensible aux variations de températures, il est inutile de les chauffer, voir déconseillé de le faire. Les températures, y compris à l'intérieur d'un logement varient naturellement en fonction du jour ou de la nuit, et de la saison. Inutile de les éclairer: une lumière artificiel sur les loges contenant le couvain les stresserait. Pour ce qui est de la diapause (l'hivernage), elle serait indispensable pour respecter leur cycle de reproduction principalement. Formica résiste très bien aux basses températures mais l'intérieur du nid les en protège aussi: trois mois, correspondant à l'hiver, à moins de 10°C feront l'affaire. Attention, à 14°C par exemple, l'activité de la colonie n'est pas inexistante; les nourrir avec du miellat y compris pendant la diapause est souhaitable. Un nid humide est nécessaire pour les élever (cf le genre Lasius); l'idéal étant un nid avec une zone très humide pour les œufs et les larves et une zone sèche pour les cocons. La hauteurs des galeries doit être comprise entre 0,80 et 1,2 cm selon l'espèce élevée (Formica lemani étant de petite taille par exemple alors que Formica sanguinea est de grande taille). Comportement: De part leur vivacité, les Formica réagissent très vite et violemment aux vibrations ou à une lumière vive. Elles peuvent faire montre d'une grande agressivité, n'hésitant pas à mordre et déposer de l'acide formique ou à le projeter, selon l'espèce. En cas de dérangement, on peut les observer dans une de leur tactique préférée, la dispersion: gynes et couvain transporté par les ouvrières partent dans plusieurs directions parfois opposées. Surement une conséquence du vol de cocons pratiqué par leur ennemi héréditaire, Formica sanguinea. Le calme revenu, le rassemblement sera organisé assez rapidement et les gynes ramenées (voir trainées) au nid par des ouvrières. Développement: Données recueillie par Mr Propre sur Formica lemani, ou timing de développement: Œuf –> larve = 7 – 9 jours Larve –> cocon = 7 jours Cocon –> imago = 15 jours. Soit un total de 30/32 jours de maturation
  2. Tetramorium caespitum: Généralités: Tetramorium caespitum est monogyne et à fondation indépendante (la gyne seule fonde sa colonie). La différence de taille entre la gyne et les ouvrières est importante: jusqu'à 1cm pour la reine à quelques millimètres pour les ouvrières (entre 2 et 3 mm). Le développement est rapide (un mois de l'œuf à l'imago selon la température), voir impressionnant et les colonies deviennent vite très populeuse. Elle préfère une hygrométrie élevée, mais s'adapte assez facilement à une humidité plus faible. Appartenant à la famille des Myrmicinae, la nymphose est dite nue, donc sans cocon. Elle est appelée la fourmi des trottoirs par nombre de myrmécologues tant elle a colonisé nos villes. Nourriture: Espèce réellement omnivore: elle consommera aussi bien des insectes, des morceaux de jambon, que des liquides sucrés (attention aux noyades) ou des graines de petite taille (sésame, pissenlit...), bref, tout type de nourriture peut lui convenir. Surement l'une des fourmis les plus facile à nourrir avec le genre Messor dont d'ailleurs il lui arrive de piller les greniers en organisant des raids: sa petite taille et la loi du nombre faisant vite la différence. Températures: Se développe facilement dès 20°C, même si une température plus élevée accélèrera son développement (jusqu'à 25°C, voir plus). A l'image de Pheidole pallidula, la diapause serait facultative, tout en restant une option possible. Nid: Le nid aura une profondeur d'environ 5mm. Comportement: La petite taille des ouvrières confère à cette espèce une aptitude certaine aux escapades hors ADF, il convient donc de régulièrement vérifier son système anti-évasion. Pouvant parfaitement creuser le BC, il est indispensable de soit blinder le nid, soit d'en utiliser un en plexi. La dernière option étant de loin la plus appropriée à cette espèce. Elles essaiment de juin à juillet. Au final, si ce n'était sa petite taille (qui rend parfois l'observation difficile) et sa faculté d'évasion, cette espèce conviendrait parfaitement aux débutants tant sa perfectibilité (faculté d'adaptation) thermique, hygrométrique et alimentaire est importante
  3. Pheidole pallidula Résumé: Petite fourmi des régions du sud de la France, présente sur tout le pourtour méditerranéen, elle a la particularité d'être la seule espèce en France à posséder une caste de Major dits "soldats"; grâce a leur énorme tête cachant de puissants muscles liés à leurs mandibules, ces soldats ont pour tâche principale la découpe des proies, mais reste un atout majeur lors des conflits. Ils servent aussi de garde-manger vivant car ils peuvent emmagasinés une grande quantité de nourriture. Fondation: Essaimant généralement vers la fin du mois d'août, Pheidole pallidula est une espèce dite à fondation indépendante et monogyne, la reine élèvera seule sa première génération d'ouvrières. Il suffit pour cela de la placer dans un tube à essai muni d'une réserve d'eau et d'attendre une trentaine de jours avant de voir naitre les premières ouvrières. Après la fondation: Une fois la première génération d'ouvrières arrivée, connecter le tube à essai à une aire de chasse pourvue d'un système anti-évasion performant. En effet, ces "reines de l'évasion" passent une barrière de talc mal faite, le mieux étant d'en faire une très fine couche. Étant essentiellement carnivores, elles apprécieront une mouche bien grasse passée préalablement au congélateur pendant 48h pour en débarrasser les acariens. Une fois l'insecte vidé de l'intérieur, n'hésitez pas à en redonner un autre et ainsi de suite. Les major apparaitront vite (après environ 30 ouvrières). Le mieux est de placer les Pheidole pallidula en nid lorsqu'elles sont au nombre de 300. Le nid: Le nid sera obligatoirement blindé, car malgré leur petite taille, leurs mandibules et surtout celles des Major sont certainement les plus efficaces des espèces françaises et un nid en plâtre ou en BC ne durera que quelques semaines cela même si elles ont encore énormément de place. Hauteur des galeries: 0,50 cm. Étant très petites, la moindre faille de votre nid sera une porte de sortie pour cette espèce, vérifier que la vitre de votre nid est bien en place, n'hésitez pas à mettre du silicone (sans solvant) si un doute persiste. La surface humide du nid sera de l'ordre de 50 a 60% (il semblerait que Pheidole pallidula apprécierait plus que ce que l'on croit l'humidité). Nourriture: Cette espèce est essentiellement carnivore, elles apprécieront toute forme d'insectes (mouche, grillon, pince oreille...) mais quand la colonie devient très populeuse, il est possible de les nourrir avec des liquides nourriciers (lait+miel+œuf entier cru marche bien) Température: Période de croissance: 25°C à 27°C le jour pour 24°C la nuit (ne pas descendre en dessous de 20°C). Période de diapause : fin octobre mi-novembre jusqu'à fin février début mars : entre 12°C et 15°C. Après quelques recherches et expérimentations, il semblerait que Pheidole pallidula puisse se passer de diapause. Cependant, si vous ne pouvez pas les chauffer à 27°C durant tout l'hiver, il est conseillé de les faire hiverner. après quelques bonnes/mauvaises expérience (viewtopic.php?f=23&t=1523&st=0&sk=t&sd=a), il est conseiller de faire diminuer la température petit a petit (quelques C° par semaine) et de relancer la colonie vivement avec une forte température (pas trop rapide non plus, éviter les chocs thermiques), ceci avec un bon nombre d'insectes pour relancer la ponte. Essaimage: juin/juillet. Tailles des différentes castes: reine: 6 à 7mm ouvrière minor: 3mm ouvrière major: 5 à 6 mm N'oubliez jamais que les Pheidole pallidula sont surnommées "reines de l'évasions", si elles veulent sortir, elles y parviendront.
  4. TAPINOMA ERRATICUM Présentation: Tapinoma est le genre le plus commun et le plus répandu des Dolichoderinae européen, erraticum n'échappe pas à cette large répartition, on la trouve jusqu'à 1 900 m dans les Alpes et 2 100m des lieux abrités des Pyrénées. Dans les régions méditerranéennes, elle est souvent supplantées par sa concurrente du même genre Tapinoma nigerrimum, même si elle ne partage pas du tout les mêmes habitats (sols argileux et humide pour nigerrimum contre sols calcaires et secs pour erraticum). Description: Tapinoma erraticum est d'un noir franc, voir luisant, parfois avec des reflets cendrés sur les côtés du thorax et du gastre. Fourmis de petite taille, on peut la confondre avec un Lasius sauf que son gastre possède 4 segments seulement, contre 5 pour Lasius. Elle se distingue aussi par une forte odeur d'esters butyriques (beurre rance) et par des déplacements très rapides. Les ouvrières mesurent entre 2 et 3,5 mm et les sexués (gyne ou mâle) entre 4 et 5 mm. Aux mœurs polygynes, elles forment cependant de petites colonies qui ne dépasse guère les 2 000 individus dans la nature; d'une part parce que les gynes, de petite taille, sont peu fécondes et d'autre part parce que le couvain nécessite une bonne température pour se développer. Elle affectionne les roches calcaires très ensoleillés et sèches ou les sables perméables, s'installant souvent sous des pierres afin de capter la chaleur généré par l'ensoleillement. La colonie forme des nids de surface, n'hésitant pas à déménager le cas échéant; c'est une espèce nomade. La nymphose, comme toutes les espèces du genre, se fait nu, les larves ne tissant pas de cocon. Elle entretient de grandes colonies d'Homonoptères (pucerons ou cochenilles) étant friande du miellat qui est l'élément principal de son alimentation. Elle consomme aussi d'autres insectes, voir d'autres fourmis qu'elle n'hésite pas à ajouter à son régime alimentaire. Quelques caractéristiques: Tapinoma est un espèce combattive qui vient à bout des assauts d'un genre comme Formica ou Lasius. Elle possède une arme particulière: elle sécrète en effet une substance gluante (qui ne contient quasiment pas d'acide formique) qu'elle n'hésiste pas à déposer sur tout enemi et qui brouille les communications chimiques et olfactives de ce dernier. Tapinoma erraticum pratique des échanges trophallactiques proctodéaux: cette opération consiste à émettre par l'anus une substance blanchâtre et visqueuse qui est soit donnée aux larves, soit donnée à d'autres ouvrières. Source principale: Les Fourmis D'Europe Occidentale et Septentrionale de F. Bernard
  5. keke59

    Ponera coarctata

    Ponera coarctata: Généralités sur le genre: Ces fourmis sont les plus primitives par la morphologie des larves et des adultes, comme par la biologie des sociétés. Ponera est le seul genre de fourmi largement mondial sans l'intervention de l'homme. Ses espèces habitent des régions variées, chaudes ou tempérées. Apparues bien avant le Crétacé, ces fourmis "inférieures", bien que très répandues à travers le monde sont à dispersion lente; leurs colonies sont peu peuplées allant de 20 individus à 200 maximum selon l'espèce. Terricole, nomade elle est dite à coopération sociale faible. La trophallaxie existe mais s'observe rarement; les luttes sont fréquentes à l'intérieur d'un même nid. Le genre utilise une stridulation d'appel, surtout ultra-sonore. Son long aiguillon est venimeuse. Son régime est principalement insectivore. Selon l'espèce (surtout sous les tropiques) la gyne n'existe pas et la reproduction est assurée par les ouvrières ou l'ouvrière dite alpha ou dominante, les autres ne pondant pas. La nymphe est en cocon brunâtre très solide; l'adulte peut en éclore seul, contrairement au cas des Formicinae. Spécificités de l'espèce coarctata: Forme typique brun rougeâtre sur le thorax et le pétiole, brun noirâtre sur la tête. L'ouvrière ou le mâle mesure aux environs de 3 mm et jusqu'à 4 mm pour la gyne. Elle est commune dans le midi et on la trouve jusqu'à 1 400 m d'altitude. On la trouve surtout dans les bois, sous les pierres et les mousses ou dans des lieux découverts humides (bord des eaux, prairies, etc). L'espèce existe dans le monde entier, jusqu'en Norvège méridionale et en Australie. En France, il existe deux sous-espèces Ponera coarctata crassisquama et Ponera coarctata testacea qui se distinguent de part leur couleur. Espèce polygyne dont les colonies atteignent un maxium de 100 individus. La fondation est dépendante; après essaimage, les gynes fécondées retournent au nid. Les colonies populeuses se divisent par bouturage. Le dimorphisme entre ouvrière et gyne est assez peut marqué, tout juste distingue-t-on un gastre plus développé chez la gyne. Se nourrissant de petits insectes, elle aurait besoin de consommer des scolopendres pour pouvoir fabriquer son venin (sans danger pour l'homme). Sa technique de chasse est proche de celui du serpent; elle pique puis attend que la proie décède. Demandant une forte hygrométrie (proche de 100%) elle est assez difficile d'élevage, si le nid n'est pas approprié et ne répond pas à cette première et fondamentale exigence, les individus peuvent mourir en quelques heures. Les températures élevées sont à éviter aussi (pas au-delà de 25°C). Elles se déplacent souvent à la queue leu leu: une ouvrière éclaireuse ouvrant la marche tandis que ces sœurs la suivent en tâtonnant son gastre à l'aide de leurs antennes. Si les contacts antennaires cessent, l'éclaireuse s'arrête, voir se retourne. Une diapause de 3 mois est indispensable. Source principale: les Fourmis D'Europe Occidentale et Septentrionale par F. Bernard
  6. CAMPONOTUS TRUNCATUS Description: Truncatus; tronqué en latin à cause de sa tête particulière chez les major et la gyne. Sutures thoraciques profondes, thorax brun, tête brune souvent tâchée de rougeâtre, gastre noir plus ou moins marqué par une bande jaune pâle selon la caste. Camponotus de petite taille et lignicole habitant soit les galles soit les branches hautes et creuses des arbres; principalement des feuillus avec une prédilection pour les chênes. Espèce très commune sur tout le pourtour méditerranéen, on la trouve jusqu'à 500 m d'altitude. Autrefois classé parmi un genre à part, celui des colobopsis. Comme beaucoup de Camponotus, cette espèce est polymorphe avec cependant deux castres marquées d'ouvrières: major et minor. Taille: major ou gyne de 5 à 7 mm - minor de 3 à 5 mm. A noter un fort polymorphisme chez les ouvrières. Comportement: Camponotus truncatus possède une caste de major en tout point identique à la gyne: avec une tête en forme de bouchon, brusquement tronquée en avant, servant à boucher l'entrée du nid, de couleur rougeâtre et rappelant, par son aspect rugueux, de l'écorce d'arbre. Les ouvrières qui reviennent au nid n'ont qu'à frapper de leurs antennes la face particulière de ces gardiens pour qu'ils les laissent pénétrer. Comme chez la gyne, un trait jaune pâle se trouve à la base du second terfite du gastre, les ouvrières plus petites ont parfois 2 points à cet emplacement. Le rôle de ces major n'est cependant pas bien défini, des ouvrières plus petites pouvant également jouer le rôle de "portier". Le gastre des major étant volumineux, il se peut que cette caste soit féconde. Essaime en avril/mai. Espèce monogyne, une seule gyne par nid. Colonie de petite taille, entre 50 et 300 individus maximum. Élevage: Les besoins en humidité sont faibles (espèce lignicole et méditerranéenne), un abreuvoir dans l'ADF peut suffire, une trop forte humidité peut porter préjudice au couvain. L'espèce est omnivore: petits insectes, fruits, miellat artificiel. Il importe de varier au maximum la nourriture afin d'éviter les carences comme c'est souvent le cas chez les camponotes. Température d'élevage: 25°/30°C. Attention: elles peuvent creuser le bois ou le BC. Prévoir un nid en plexiglass ou blindé. Espèce très difficile à faire fonder ou à maintenir. Source principale: Les Fourmis D'Europe Occidentale et Septentrionale de F. Bernard Camponotus truncatus
  7. keke59

    CATAGLYPHIS VELOX

    CATAGLYPHIS VELOX Généralités sur le genre: Se rapproche de Formica de part le comportement et l'organisation sociale, même si on pourrait la qualifier d'un peu plus primitive. C'est une fourmi des conditions extrêmes, de part les températures qu'elle côtoie (jusqu'à 50°C au sol) et des milieux désertiques du pourtours méditérreanéen. Polygyne, de 2 à 12 reines, elle forme des nids assez peu peuplé, entre 200 et 2 000 individus. Ses nids sont profonds et construit de préférence sur des pentes en plein soleil. Il n'y a pas de vol nuptial mais une "course nuptiale"; les mâles courant après les femelles au sol. Les ouvrières ont la particularité de posséder des ocelles; elles ont une très bonne vision, ce qui leur permet de s'orienter de façon astronomique (position du soleil, de la lune dans le ciel) ou en fonction de la lumière polarisée, pour retrouver le chemin du nid dont elles peuvent s'éloigner de plus de 500 mètres. Parfaitement adaptées aux milieux arides, elles possèdent également de long palpes labiaux poilus leur permettant un travail de remblai quasi permanent: ces palpes l'aident à maintenir les boulettes de sable contre les mandibules; les vents apportant souvent beaucoup de sable et les inondations, rares mais très brusques, les obligeant à évacuer les matériaux éboulés. Ses longues pattes et ses déplacement rapides lui confèrent une adaptation parfaite au sols surchauffés par le soleil: la température létale pour cette fourmi, selon l'espèce, se situe aux environs de 50°C. Très agressive, son régime alimentaire est principalement insectivore; elle s'attaque souvent aux autres fourmis (principalement les Messor qui partagent le même biotope), elle est également nécrophage (insectes ou animaux tués par les fortes chaleurs) ou consomme des déjections animales au besoin. Elles ne dédaignent pas récolter des fruits si l'occasion se présente. Cataglyphis velox: Cette espèce vit au sud-est de l'Espagne, dans la province de Jaén. Elle est marquée par un fort polymorphisme, la longueur des ouvrières variant de 4,5 à 12 mm. Les ouvrières major pèsent 22 fois plus que les ouvrières les plus petites. La grande taille est un réponse écologique, elle va de pair avec la diminution de la perte d'eau. Les major atteignant la taille de la gyne, cette dernière est assez difficile à distinguer; elle a cependant des pattes plus courtes que les ouvrières. Maintenance en captivité: Pas simple: en été (la belle saison pour elle) une très faible humidité avec un abreuvoir suffit. Attention à l'humidité du nid lors du développement des larves, si elle est trop forte, les nymphoses sont alors nues et les nymphes se font manger par les ouvrières. Pendant la diapause (20°C le font bien - de toute manière, comme Formica, les pontes de la gyne s'arrête à l'automne), il faut un nid humide sinon les ouvrières décèdent. Nichant dans des terres sablonneuses, elles ne creusent pas le BC. Une température comprise 25°C et 30°C est nécessaire à leur développement. Il faut donc les chauffer; une lampe de bureau sur l'ADF peut donc être très utile.
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