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Dr.House-reptizoo

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Tout ce qui a été posté par Dr.House-reptizoo

  1. Je crains ne pas avoir tout compris
  2. C est une superbe Carettochely, pourrais tu nous indiquer la taille et l’âge du Monsieur ?
  3. c'est ca le malheur avec les histoires de couple,ca finit toujours mal. Belle tortue. A+ House.
  4. merci pour lui ,je dois avouer qu'il est magnifique, ce mâle est certainement un de mes préférés
  5. c'est sa couleur naturelle, ses yeux sont bleus et non rouges
  6. Les pneumopathies peuvent être d'origine bactérienne, virale, mycosique, mécanique, néoplasique mais peuvent également être la conséquence d'une infestions parasitaire. -Les pneumopathies d'origine bactérienne peuvent être primitives ou secondaires à une stomatite. -des pneumonies épizootiques à Herpes virus ont été observé chez diverses espèces de chélonien, elles s'accompagnent généralement de stomato-glossite nécrotique et d'hépatite. Étiologie: -Refroidissements brutals et courants d'air, peut être aussi du au développement d'ammoniac par manque de propreté. -Streptococcuss sp et autres germes. -Champignons saprophytes. -mauvaise conditions de vie (température trop haute ou trop basse, hygrométrie trop forte ou trop faible hypovitaminose A et C, eau souillée). Animaux les plus touchés: Serpents, tortues et lézards. Symptômes: -ouverture quasi permanente de la cavité buccale souvent accompagné chez les ophidiens d'un gonflement inter mandibulaire. -Hyper-salivation. -apathie Traitement: -Augmentation de la température de 3°C au dessus de la T.M.P, pour optimiser l'action de la substance bactéricide ainsi que les défenses immunitaires de l'animal. -Antibiothérapie (pendant 5 à 10 jours selon la gravité):enroflaxine (BAYTRYL N.D) à 5-10 mg/kg selon les espèces ou la marboflaxine (MARBOCYL F.DN.D) à 2-5 mg/kg, associée au métronidazole (FLAGYL N.D) à la posologie de 50 mg/kg/24h permettent une action combinée contre les bactéries aérobies et anaérobies. -inhalation quotidienne pendant 30 à 45min d'un nébulisât de particules micronisées de substances mucolytiques (MUCOMYST N.D), d'antibiotiques (GENTALLINE N.D) et d'essences végétales bronchodilatatrices (ex:GOMENOL N.D, PULLPHYTON N.D).
  7. CAPTIVITE + STRESSE + PARASITISME = MALADIES POTENTIELLES. Étiologie: -Protozoaires, helminthes, pentastomides... Animaux principalement touchés: Tous les reptiles et amphibiens. Symptômes: -Anorexie. -Ballonnement abdominal. -Diarrhée chronique glaireuse et/ou hémorragique et parfois présence de parasites adultes macroscopiquement visibles dans les selles. -Léthargie. -Perte de poids. -Troubles de la croissance. -Troubles de la reproduction. -Régurgitations de proies quelques jours après le repas. -Présence de parasites adultes macroscopiquement visibles dans les selles. -Déshydratation et amyotrophie (atrophie musculaire). Traitement: Le traitement des parasitoses internes fait appel à diverses molécules anthelminthiques et protisticides. -nettoyer le terrarium au formol, déthol, ou eau de javel diluée. -administrer Flagyl par voie orale 50 mg/kg/jour pendant 10 jours -administrer 2ml/kg de panacur 2,5% ou nemisol 15% en 2 injections IM ou SC de 0,1 ml/kg à 15 jours d'intervalle . Ces 2 substances sont indispensables, et une combinaison des 2 s'avère très efficace.
  8. Étiologie: -Hypocalcémie. -Encéphalite ou traumatisme de la boite crânienne. -Lésions du rachis. -Collapsus intervertébraux. -Spondylites infectieuses. -Injections répétées dans le même membre. -Empoisonnement par insecticide ou par certaines substances médicamenteuses non adapatées à l'espèce. Animaux principalement touchés (ce qui n’exclut pas les autres): Lézards, serpents, tortues et amphibiens. Symptômes: -Diminution de la motricité (lézards et tortues). -L’animal se déplace en formant un cercle (tortues). -Excitation puis ralentissement des mouvements (amphibiens). -Contractions tétaniques des membres. -Difficulté d’ondulation du corps (serpents) Traitement: -Lorsque la paralysie est secondaire à une hypocalcémie, traitez comme telle. -Lorsqu’elle est causée par des lésions du rachis ou du bassin, les lésions osseuses peuvent se consolider avec le temps et les déficiences neurologiques disparaitre progressivement. -En cas de douleurs apparentes, le Metacam N.D peut être utilisé à la posologie de 0,1 à 0,2mg/kg/j per os ou par I.M.
  9. Étiologie: -Alimentation trop riche en phosphore et carencée en calcium. -Hypovitaminose D3. -Carrence de rayons UV. Animaux princpalement touchés: Iguanes et autres lézards herbivores, Tortues. Symptômes: Chez les chéloniens : -Ramollissement de la dossière et du plastron. -Flaccidité musculaire généralisée révélée par une certaine léthargie, des difficultés de locomotion. -Déformations de la carapace qui semble avoir grandit moins vite que le corps de la tortue. -Déformations et excroissance du bec. Chez les Sauriens : -Léthargie. -Difficulté de mobilité. -Ramollissement des maxillaires et des mandibules. -Troubles de la langue, manque sa cible (caméléons). -Fractures des os longs. -Paralysie et affaiblissement du bassin et des pattes arrière. -Incapacité de se redresser sur les membres. Traitement: -injections quotidiennes de gluconate de calcium en I.M (ex : CALCIUM MEDIFA, CALCIBRONAT N.D) à la posologie de 100mg/kg pendant toute la durée nécessaire à la restauration de la normo-calcémie (120 mg/l) et à la consolidation du squelette ou de la carapace, dans les cas urgents il est recommandé d’administrer 100 U.I/kg de vit D3 en I.M, deux fois à une semaine d’intervalle. -Corriger son régime alimentaire et lui proposer des aliments riches en calcium et pauvres en phosphore. -Lui fournir un éclairage UVB dont la puissance variera selon les besoins de l’espèce.
  10. Étiologie: On trouve à l'analyse du tissu nécrotique plusieurs types de bactéries: -Staphylocoques, streptocoques ainsi que des champignons. Animaux principalement touchés (ce qui n'exclut pas les autres): Tortues et crocodiles. Symptômes: -Nécrose de la peau: petites taches blanches. -Généralisation: septicémie et mort. Traitement: -Badigeonner à l'émulsion Supronal et laisser l'animal à sec pendant 24 heures, puis 24 heures dans l'eau. -Recommencer le traitement et séjour de 24 heures au sec, etc., jusqu’ à guérison. -A défaut, bains répétés dans de l'eau salée 20g/litre -Injection de 4 mg/kg de Marbocyl toutes les 48 heures.
  11. Étiologie : Les affections dermatologiques des reptiles peuvent être d’origine : -Traumatique (morsures, abrasions et autres). -Fongique (Aspergillus, Fusarium, Geotrichum, Basidiobulus, Candida). -Virale (herpes-virose, fibropapillomatose, paillomatose, papillomavirose, poxvirose). -Parasitaire (Ophionyssus, Hirstiella, trombicula, Tiques, sangsue, algues …). -Tumorale. -Iatrogène (surdosage de vit A injectable). Animaux principalement touchés: Tous les reptiles et Amphibiens. Symptômes: -Papules, pustules, abcès, abrasions, excoriation, vésicules, ulcères, points de nécrose. -Chez les squamates les dermites se manifestent souvent par des problèmes de mue. Traitement: -Corriger les conditions d’hygiène. -Application de Chlorhexidine suivit de Flamazine (bactérienne). -Application de Panalog en crème ou Otomax en pommade auriculaire (mycosique). -Injection de Ivomec 1% N.D ou application de la solution Frontline N.D (posologie : me contacter par mp) -application quotidienne d’une solution de sulfate de cuivre à 2% pendant 10 jours (algues). Les tortues aquatiques doivent toujours être placées au sec dans un terrarium stérile une ou 2 h après chaque soin dermatologique. Bibliographie: -Guide pratique (L.Schilliger).
  12. La mue correspond à un renouvellement cyclique de l'épiderme particulièrement visible chez les squamates. L'intervalle entre 2 mues successives varie généralement de 1 à 3 mois selon l'espèce et en fonction de divers facteurs: -L'âge. -La taille. -La fréquence de ses repas. -les conditions de maintenance (température et hygrométrie). Les troubles de la mue sont souvent révélateurs d'un mauvais état général de l'animal. Étiologie: -Atmosphère trop sèche, en effet une hygrométrie trop basse provoque l'assèchement du stratum corneum de l'épiderme et constitue une entrave à son exfoliation. -Température ambiante insuffisante. -Déshydratation chronique. -Infestation par des parasites externes. -Troubles neurologiques centraux. -Absence de support rugueux dans le terrarium pour tirer l'exuvie. -Manipulation pendant les jours qui précèdent la mue. -Dermite bactérienne, fongiques ou parasitaires. -hypothyroïdie. -Cicatrices ou brûlures empêchant le bon décollement de la couche cornée de l'épiderme. Animaux principalement touchés (ce qui n'exclut pas les autres): Lézards, serpents et tortues aquatiques. Symptômes: -L'exuvie ne se détache pas. -Présence de lambeaux de mue persistant sur le tégument par endroits. Traitement: Il est très important de régler ce problème rapidement car les fragments de d’exuvie séchée peuvent, lorsqu’ils restent adhérents, favoriser l’installation d’une dermite ou provoquer une nécrose ischémique des doigts. Chez les serpents et les vrais geckos La persistance des écailles supra-oculaires peut entrainer la cécité. Les fragments de mue séchés peuvent être retirés à l’aide d’une pince à épiler ou d’un morceau de papier légèrement humidifié. -Le moyen le plus simple pour aider à muer un reptile consiste à le tremper pendant une heure ou 2 dans de l’au tiède à 30°C, de recouvrir l’animal, d'une pommade grasse à la vitamine D ou A (Avibon) qui ramollit l'exuvie et le lendemain, frotter l animal avec un chiffon. -Un support doit toujours être prévu dans le bain, pour écarter tout risque de noyade. -Humidifier l'atmosphère.
  13. Étiologie : -Morsure de chiens, chats ou autres carnivores domestiques. -Morsures entre rivaux du même sexe mais également de sexe opposé lors de l’accouplement. -Accidents (éboulement du décor etc.). Animaux principalement touchés (ce qui n’exclut pas les autres): Lézards et tortues. Symptômes: -Troubles de la locomotion (boiterie). -Gonflement articulaire. -Membres déformés, parfois blessure ouverte. -Paralysies dans les cas les plus graves (fracture du rachis ou de la ceinture pelvienne). -Angulation anormale de la queue (fracture caudale). Traitement: Les fractures consécutives à une ostéofibrose doivent tout d’ abord être traitées comme telle (voire article «ostéofibrose »). Fracture des membres antérieurs : immobilisation du membre (à l’aide d’une bande) vers l’arrière, le long du corps de l’animal. Fracture des membres postérieurs : immobilisation du membre (à l’aide d’une bande) vers l’arrière le long de la queue. Fracture caudale: resection chirurgicale entre 2 vertèbres (sauf chez les espèces pratiquant la caudectomie, dans ce cas il suffira simplement de casser la queue à l'endroit voulu, elle repoussera).
  14. Une étude a démontré que 10% des reptiles maintenus en captivité souffrent de rétention d’œufs et que sur ces 10% près de la moitié concerne les ophidiens (plus fréquentes chez les colubridés que chez les boïdés), 39% chez les chéloniens et 18% chez les sauriens. Étiologie: -Lieu de ponte inapproprié ou absent. -Stresse -Œufs non fécondés -Obésité. -Femelle immature. -Carence en calcium. -Infections des oviductes. -Déshydratation (humidité trop faible). Animaux principalement touchés(ce qui n’exclut pas les autres): Lézards et tortues. Symptômes: Chez les serpents et lézards les symptômes sont les suivants: -Anorexie et dilatation de la cavité cœlomique (attention l’anorexie est physiologique et n’est pas systématique à une dystocie). -Position recroquevillée. -Respiration saccadée. -Possibilité de prolapsus cloacal Chez les chéloniens les symptômes sont les suivants: -Agitation -Léthargie -Anorexie -Respiration saccadée. -Possibilité de prolapsus cloacal Traitement: -Bain d'eau tiède. -Injection de 50mg/kg de Gluconate de calcium (12 à 24 heures avant d'injecter l'Ocytocine). -Injection (toutes les 3H) de 2 à 20 UI/kg d’ocytocine en I.M ou Intracoelomique. -Césarienne si nécessaire.
  15. Étiologie : -Corps étranger digestif (substrat) -Changement d’alimentation trop brutale. -Parasitose intestinale. -Gastro-entérite bactérienne. -Mycose digestive. -Refroidissement. -Infection virale. -Tumeur. -Toxi-infections alimentaires par nourriture avariée. Animaux principalement touchés : Tous les reptiles. Symptômes: -selles liquides et malodorantes. Traitement: -Augmenter la température. -Antibiothérapie pour les infections. -Correction du régime alimentaire. -Si besoin, vermifuger l'animal .
  16. Étiologie : -Nourriture trop sèche (tortues). -Suralimentation. -Température trop basse. Animaux principalement touchés (ce qui n'exclut pas les autres): Lézards, serpents, tortues. Symptômes: -Non-rejet des excréments. -Gonflement de l'abdomen. Traitement: -Bain d'eau à 30°C durant une demi-heure. -1 ml d'huile de foie de morue. -Correction du régime alimentaire.
  17. Étiologie : -blessures. -manque de propreté. -Carence en vitamine A. -Température trop basse. Animaux principalement touchés (ce qui n'exclut pas les autres): Lézards et tortues. Symptômes: -Yeux fermés, laissant couler des larmes. -Paupières gonflées. Traitement: -Application d’un topique oculaire antibiotique (Gentalline ophtalmique N.D, Tévémixine collyre N.D, Ophtalon N.D).
  18. Étiologie : -Bactéries (pseudomonas), -Absence de vitamine A. -Conséquence de mauvaise condition écologique ou nutritionnelle. Animaux principalement touchés: Serpents, Varans, parfois d'autres lézards ou tortues. Symptômes: -Masse caséeuse des gencives. -Refus de s'alimenter. -Amaigrissement. -Destruction de la mâchoire et de la paroi intestinale. Traitement: -Stérilité indispensable pendant le traitement. -Laver la bouche à l'eau, au Chinosol. -Badigeonnage de la cavité buccale avec antibiotiques et sulfamides (Supronal émulsion de bayer). -Vitamines (A, D, C). -En cas de septicémie généralisée, injection de terramycine.
  19. A)Carences vitaminiques et autres carences: Animaux touchés: Tous les reptiles. Symptômes: Dérèglements physiologiques, croissance perturbée, paralysie ou œdème des membres postérieurs. Traitement: -nourriture appropriée enrichie de calcium, de sels minéraux et de vitamines, cette supplémentassions devra durer au minimum 2 mois. -exposition de rayons UV plus puissants que ceux généralement préconisés pour l'espèce. B) Conjonctivite chronique jusqu'à cécité par carence en vitamine A: Animaux touchés: Tous les reptiles, mais les tortues aquatiques semblent être les plus touchées. Symptômes: Paupières gonflées et collées l'une à l'autre. Cécité. Refus de s'alimenter jusqu' à la mort de l'animal. Traitement: -Administrez des vitamines en gouttes per os ( c'est à dire dans la bouche ou par gavage) et application de collyre dans les yeux de l'animal pendant une durée de 15 jours. Si la maladie est plus avancée: Injecter Avibon 100:trois fois 10 000 UI à une semaine d'intervalle (L.schilliger) Attention: chaque ampoule contient 100 000 UI. C) Carence en vitamine B: Animaux touchés: Lézards. Symptômes: Troubles cutanés divers. Traitement: -proposer à l'animal une alimentation variée enrichie de foie, produits laitiers, poissons, œufs, légumes et fruits pendant un mois ou plus selon la gravité. -Administration d’un mélange multivitaminé contenant de la vitamine D pendant 1 mois. D) Rachitisme par manque de calcium, de vitamine D ou de rayons UV: Animaux touchés: Lézards, crocodiles, tortues. Symptômes: Troubles de la calcification, croissance perturbée, ramollissement de la carapace (tortues), déviation de la colonne vertébrale, inactivité, faiblesse générale. Traitement: -Nourriture riche ou enrichie en calcium (gluconate de calcium, Reptivit, etc) -Se référer à la page « ostéofibrose »
  20. Animaux principalement touchés (ce qui n'exclut pas les autres): Lézards, serpents, tortues. Symptômes: -Présence (principalement autour des yeux) de petits grains (1mm) noirs ou rouge foncé sous les écailles ou grandes tiques. -Léthargie. -Anémie. -Mauvaises mues, chez les ophidiens et les geckos persistance de la lunette pré-cornéenne. -Lésions crouteuse et parfois abcès. Traitement: -Pulvérisation du terrarium et des animaux ou bain avec une solution de Neguvon (bayer) à 1,5g/l, les terrariums sont traités en place par vaporisation. Evitez de traiter les petits lézards qui lèchent les gouttes. -Application de Herba/Med-Milben qui est un liquide huileux à étendre sur les foyers infectieux, à l'exception des yeux, de la bouche, et du cloaque. -injection d’Ivermectin: 0,2mg/kg en intramusculaire. Attention: ne pas utiliser sur les tortues terrestres. -Recouvrir les tiques d'une goutte d'huile ou d alcool qui, après asphyxie, arrachez à la pince à épiler ,il existe en pharmacie des petits leviers fendus (pied de biche) destinés à extraire les tiques sans besoin préalable de les asphyxier.
  21. Alimentation (calyptratus et furcifer pardalis) : Juvéniles : Laissez à la disposition du caméléon des petits grillons et des vers de farine (dont la taille maximale ne devra pas dépasser la largeur de la tête du caméléon) et donnez lui-en-lui à volonté, de sorte qu’il mange quotidiennement de 10 à 15 insectes de ce genre. On peut également lui proposer des moucherons de fruits. Sujets jeunes et sub-adultes : La ration quotidienne devrait comprendre de 5 à 8 insectes par jour (dont la longueur ne devra être au maximum égale à celle de la tête du caméléon) comme des grillons, des diptères adultes, des larves de ténébrionidés et, chaque semaine 3 à 4 locustes et 2 autres invertébrés (vers de ruche, papillons, araignées, blattes, mantes religieuses, etc.). Les calyptratus apprécient souvent les morceaux de fruits qu’ils prennent directement dans la main de l’éleveur. Sujets adultes : 4 ou 5 insectes d’élevage, 3 ou 4 sauterelles et 2 autres invertébrés par semaine.
  22. Provenance : Le Chamaeleo calyptratus calyptratus (Dumeril & Dumeril, 1851) provient des hauts plateaux du Yémen. La pseudo "sous-espèce" Chamaeleo calyptratus calcarifer (Peters, 1871) vit elle, dans les régions méridionales de l’Arabie Saoudite et ne serait autre qu'un hybride Chamaeleo calyptratus X chamaeleo Arabicus,cette domination de sous-espèce est donc bien etendu erronée. Leur écosystème bénéficie d’un taux de pluviosité quasiment nul, mais que la proximité avec la mer ou les oasis rend suffisamment humide pour permettre à un tel reptile de survivre et prospérer. Ce caméléon est adapté à une ambiance subdésertique, dans laquelle il n’est pas toujours aisé de trouver des insectes, ce qui doit certainement contribuer au fait que l’espèce « Chamaeleo calyptratus » soit omnivore. Morphologie et particularités de l’espèce : Comme tous les caméléons, le Chamaeleo calyptratus dispose de caractéristiques bien spécifiques et d’une morphologie parfaitement adaptée à son mode de vie arboricole. Au cours de la longue histoire de leur développement, tous les caméléons ont transformé leurs corps d’origine ressemblant au départ probablement au lézard, de telle sorte qu’ils peuvent aujourd‘hui être considérés comme des lézards parfaitement adaptés à la vie dans les arbres et les buissons. Le corps du caméléon « Chamaeleo calyptratus » est très mince et assez haut par endroit de telle sorte qu’il fait penser à une feuille. Avec cette morphologie, même l’animal le plus grand a la faculté de ramener sa largeur à 2 centimètres, de manière qu’il paraisse presque rond vu de coté. Cette forme latérale très agrandie est entre autres utilisée pour intimider un ennemi potentiel. Cette position menaçante est particulièrement impressionnante chez les grands exemplaires mâles lesquels atteignent alors la taille d’un ballon de foot. Ces variations de forme sont possibles grâce aux lobes pulmonaires et aux différents muscles permettant aux animaux de s’aplatir et de se gonfler si besoin en est. Cette morphologie considérablement transformable permet, par exemple aussi aux caméléons de profiter au maximum des rayons du soleil. La caractéristique la plus marquée du caméléon Chamaeleo calyptratus est son casque géant pouvant dépasser les 10 cm chez les mâles, ce qui a valu à cette espèce le surnom de «caméléon casqué du Yémen». Les femelles ont aussi un casque, toutefois nettement plus petit. On ne peut que spéculer sur la fonction exacte de ce casque. Une des expliquation possibles révélées par Böhme & Klaver, les 2 chercheurs ont prouvé que ce casque sert à l’identification de l’espèce. Ainsi les femelles semblent pouvoir identifier le mâle correspondant à leur espèce. Une autre explication plausible est que le casque sert à la dissolution des contours optiques dans l’habitat naturel, rendant les caméléons invisibles pour leurs proies mais aussi pour leurs ennemis potentiels. Si l’on observe un Chamaeleo calyptratus se cachant derrière un tronc étroit, on comprendra facilement comment le casque en hauteur voile les contours de la tête proprement dite. Les yeux et la langue : Les yeux du Chamaeleo calyptratus sont toujours en mouvement, examinent leur environnement indépendamment l’un de l’autre et de manière saccadée jusqu’à ce qu’ils aient repéré une proie. Le caméléon tourne alors lentement la tête vers la proie et l’attrape avec sa langue à une vitesse incroyable et de manière sûre. Un caméléon ne ratte pratiquement jamais sa cible, sa vue exceptionnelle et la longueur de sa langue pouvant atteindre la longueur total de son corps en font un chasseur hors du commun. La robe d’écailles granulaires juxtaposées alors que le casque et la zone crânienne sont couvertes d’écailles plus grandes et plus aplaties. Des « débuts » d’appendices occipitaux sont situés des 2 cotés. Le pli du casque et le collier sont couverts d’écailles protubérantes papilliformes. La crête dorsale se prolongent sur la queue ainsi que les crêtes ventrales et jugulaires se rejoignent sans transition sont constituées d’écailles coniques très serrées les unes derrière les autres. Mue : étant donné que le caméléon «Chamaeleo calyptratus » grandit continuellement, mais que la couche épidermique supérieure se transforme en cornée et ne peut de ce fait pas grandir en même temps, le calyptratus est obligé de muer très fréquemment. On reconnait facilement le début de la mue par le ternissement de la peau. Très vite, elle commence alors à se détacher, et ceci non pas en une seule pièce (contrairement aux serpents), mais en lambeaux. Ce processus ne devrait pas durer plus de 2 jours et les caméléons y participent activement en frottant leur corps aux branches ou aux pierres, ou en essayant d’enlever la peau à l’aide de leur bouche ou de leurs pattes. La peau se trouvant autour des yeux doit aussi être changée. Pour ce faire, le caméléon casqué du Yémen sort tout le globe de l’œil et le frotte également aux branches etc. C’est une procédure paraissant assez effrayante à première vue. Membres : les mains et les pieds en forme de pinces représentent une autre caractéristique au caméléon. Les cinq doigts et orteils de chaque extrémité sont liés par deux et par trois. Sur leurs pattes antérieures, il y a trois orteils du coté externe et deux du coté interne. La situation est inversée sur les pattes postérieures. Avec leurs pinces, les caméléons se déplacent sans aucunes difficultés dans les branchages, et gardent une position sûre même sur les branches bougeant dans le vent. Il faut également citer la queue qui est utilisée par le Chamaeleo calyptratus comme une « cinquième main » lors de ses déplacements dans les arbres. Elle est tellement importante pour le caméléon qu’il n’y a pas de perte ni de régénération caudale comme on peut l’observer chez d’autres lézards (autotomie). Taille : 55 cm pour le mâle, de 35 à 40 cm pour la femelle. Le caméléon « Chamaeleo calyptratus » fait partie des espèces de caméléons les plus grandes. Un mâle capturé par Jan Meerman en 1985 mesurait à sa mort 62 centimètres. La taille, de même que d’autres caractéristiques, semblent varier d’une population à l’autre. Comme les différentes formes peuvent facilement être croisées entre elles, il n’existe malheureusement plus qu’un mélange moyen dans nos terrariums, la taille maximale des mâles dépassera à peine les 50 cm. Longévité : Le fait que les reptiles peuvent devenir très vieux s’ils sont maintenus correctement, devrait être un fait généralement connu parmi tous les terrariophiles. Il en est de même pour le C.calyptratus. Des informations sûres concernant la longévité du Chamaeleo calyptratus ne sont pas encore disponibles mais un mâle devrait atteindre au moins 5 ans et une femelle au moins au moins 3 ans. Pour maintenir son animal le plus longtemps possible en vie, il est important d’imiter les variations de climat de l’année et celles du rythme nuit – jour du lieu d’origine. Le mâle C.calyptratus adulte capturé en 1985 par jan Meerman, a vécu chez madame Veronika Müller jusqu’à fin 1993 et la femelle l’accompagna jusqu’en 1992. En général une femelle qui reproduit régulièrement en terrarium a toutefois une espérance de vie de « trois à cinq pontes », en d’autres termes 2 (voire 3) bonnes années. Difficultés d’élevage : Facile, comparé aux autres espèces de caméléons, surtout si le sujet est né en captivité. C’est le caméléon idéal pour un débutant, spectaculaire et au coût assez raisonnable car il ne vient pas de Madagascar, ni d’autres pays africains qui bloquent de temps en temps les exportations. On trouve désormais un grand nombre de petits nés en Europe. La taille minimum du terrarium ou plus tôt du «caméléonarium» est de 60 X 60 X 120 cm de hauteur pour un animal adulte, (plus le vivarium est spacieux, mieux se portera votre caméléon «Chamaeleo calyptratus»). Température : Le C.calyptratus est habitué à des écarts de température importants (8-10 °C) entre le jour et la nuit. Les températures idéales sont de 25-28 °C /jour et de 18-20 °C/nuit. Eclairage : Le terrarium devra être munit de diverses plantes et arbustes naturels ou synthétiques ainsi que d’un éclairage UVB. Il s'agit de lampes qui émettent des radiations ultra-violettes de type B Indispensables dans le processus de calcification des reptiles, et caractérisées d’une émission lumineuse très proche de celle émise par le soleil. Les animaleries nous proposent toute une panoplie de néons et lampes à douilles, personnellement je préconise 10%. La durée quotidienne d’éclairage varie de 8h minimum à 15/16h pendant la période estivale. Ce type d'éclairage "froid" doit être complété par une lampe chauffante, de manière à obtenir la chaleur indispensable à la bonne digestion de l’animal. Ce procédé est destiné à allonger les effets du néon ou lampe UVB, ce qui a pour but de faciliter la thermorégulation, permettre l’activation des vitamines essentielles, l’absorption et l’utilisation du calcium assimilé à travers ses aliments. Depuis un certain temps les éleveurs de caméléons utilisent un autre type de lampe, la célèbre vitalux d’Osram, plus puissante que les diverses lampes et néons (300 W) mais ne nécessitant pas plus d’une heure d’allumage quotidien. Humidité : L’humidité doit être moyenne ou basse car il vient des régions au climat sec. Il faut tout de même vaporiser le terrarium au moins 2 fois par jours (voire plus, l’été lorsque la température est plus élevée) et utiliser un système de goutte à goutte pour l’abreuver. L’humidité devrait toute fois être comprise entre 50 et 90 %. Alimentation : Le Chamaeleo calyptratus est omnivore et se nourrit aussi bien d’insectes que de végétaux (voire fiche alimentation). Tempérament : C’est un des caméléons les plus agressifs aussi bien à l’égard des autres caméléons (qu’ils soient de la même espèce ou pas) qu’envers son éleveur. Il peut arriver qu’un sujet soit plus doux et se laisse manipuler, mais en général, ce n’est pas le cas. Le Calyptratus mérite d’être élevé pour ses couleurs vives et parce qu’il s’adapte assez bien à la vie en captivité, mais il ne faut pas oublier que c’est loin d’être le caméléon le plus pacifique et il est fortement déconseillé de le faire cohabiter même avec ses semblables (surtout les mâles). Les juvéniles peuvent toute fois cohabiter jusqu’ à trois mois dans le même caméléonarium. Dimorphisme sexuel : La base de la queue du mâle est plus épaisse du fait de la présence de deux hémipenis contenus dans des poches. Les extrémités des membres postérieurs présentent un ergot bien évident (juste derrière les 2 groupes de doigts soudés ressemblants à des pinces) même chez les sujets les plus jeunes. La coloration du mâle est souvent spectaculaire (bandes jaunes et vertes) tandis que la femelle est d’un vert uniforme. Le mâle de calyptratus adulte se singularise par un casque très élevé (pouvant atteindre 10 cm). Reproduction : Difficultés : il est relativement facile de faire se reproduire le calyptratus. En général, toues les éleveurs de caméléons commencent par cette espèce. Maturité sexuelle : 6-8mois ; il est déconseillé de faire s’accoupler les femelles avant un an. Réceptivité : on reconnait une femelle réceptive à la coloration vert brillant tacheté de bleu clair sur le dos et le casque. Si la femelle est vert pâle avec des bandes ocres verticales, cela signifie qu’elle n’est pas disponible pour l’accouplement. En présence d’un mâle une couleur noirâtre avec des taches jaunes et bleu clair indique que la femelle est déjà gravide ou qu’elle a pondu depuis peu. Surveillez étroitement le couple pendant la durée de l’accouplement, car les mâles sont très agressifs et peuvent infliger à leur compagne des blessures plus ou moins graves. Nombre d’œufs par couvée : de 15 à 60, mais certaines femelles peuvent pondre plus de 80 œufs; cela dépend de l’âge et de la aille de la femelle. Nombre de couvée par an : de 3 à 9. Incubation : à 27 °C le jour et 21 °C la nuit, les petites naissent au bout de 7 mois. Après une incubation des œufs à une température comprise entre 24 et 29 °C, les petits de C.calyptratus peuvent naitre au bout de 5 à 9 mois. Cette température constante et élevée permet des naissances plus précoces, mais ces petits caméléons sont plus faibles que ceux incubés aux températures plus modérées indiquées ci-dessus. Bibliographie : « Le caméléon casqué du yémen » de Wolfgang Schmidt imprimé en Allemagne « Les caméléons » de L.Brunetti, L. Giandomenico, M .Millefani imprimé en Italie en construction...
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