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Rappel : il existe 250 espèces de mites différentes chez les serpents et les lézards dont: Ophionyssus natricis chez les serpents (parfois chez les lézards) ; Ophionyssus acertinus chez les lézards ; Hirstiella trombidiiformis chez les lézards. 1/ Généralités • la période de développement des nymphes et la durée de vie des adultes varient selon la température et l'humidité. T° idéale : 20-30°c ; humidité : 70-90% Ex 1 :à T° > 50-55°C et/ou humidité < 20% :mortalité de tous les stades. Ex 2 : quand température diminue :durée de vie et de développement augmente. • durée moyenne du cycle dans terrarium classique :7 à 16 jours ! • il existe 5 étapes dans le cycle du parasite : oeufs larve protonymphe deutonymphe adulte 2/ Les 5 stades du cycle 2-1 l'oeuf * le temps d'éclosion donc de développement embryonnaire varie entre 1 jour à T° optimale et 4 jours à basse température. * l'humidité optimale est de 85%. * le développement embryonnaire double de vitesse tous les 5°c entre 20 et 30°c * la femelle va pondre en moyenne entre 60 et 80 oeufs sur sa vie. * les oeufs fertilisés donneront des femelles et les non fertilisés donneront des mâles. * les oeufs adhérent aux surfaces sur lesquelles ils sont pondus. * endroits de ponte idéaux : -très rarement sur le serpent sauf au niveau des yeux, fossettes et cloaque. -souvent dans terrarium et surtout en hauteur. -idéalement dans un endroit noir et humide. 2-2 Le stade larvaire * durée de vie 1 à 2 jours * la larve est de couleur blanche et très petite (presque invisible à l'oeil nu) * ne mange pas * bouge très peu de l'endroit d'éclosion. 2-3 Le stade protonymphe * durée de vie 3 à 14 jours mais pouvant atteindre un extrême de 31 jours ! * bouge beaucoup ! * attiré par l'odeur du serpent, il va migrer vers lui pour y prendre un repas sanguin. * très petite taille (oeil averti) * de couleur ivoire à jaune avant le repas, il devient rouge foncé après le repas. * après le repas, il quitte le serpent et migre vers un endroit noir et humide pour achever sa mutation en deutonymphe. * ce stade est souvent retrouvé noyé dans le bac à eau : c'est le signe avant coureur d'une infestation. 2-4 Le stade deutonymphe * durée de vie : 12 à 48 heures avec une moyenne de 24 heures pour devenir adulte. * couleur rouge foncé pour les mâles et noire pour les femelles. * ne mange pas * bouge très peu * rarement retrouvé sur le serpent 2-5 Le stade adulte * durée de vie : 10 à 40 jours ! * la taille des femelles > taille des mâles * la couleur varie du brun foncé, rouge foncé ou noir selon le degré de repas sanguin qu'il a pris (la couleur des mâles est toujours plus claire) * durée du repas : 1à 2 j pour les mâles et 4-6 jours pour les femelles. * plusieurs repas sanguin sont possible sur la durée de vie. * la femelle après avoir mangé va pondre dans le terrarium puis revient sur le serpent pour remanger (ce cycle peut se répéter 3 à 4 fois sur sa vie) * la femelle bouge beaucoup pour choisir son site de ponte ce qui provoque une énorme dissémination du parasite. Ex :48 pieds/heures pendant plusieurs heures de suite ! * le repas sanguin d'une femelle : 1500% de son poids ! * l'activité des mites dépend de 6 facteurs : la température, l'humidité, la gravité, le contact, l'odeur et la lumière. -la température T° : 23-30°c : activité maximale T° : 20-23°c : les mites vont s'agréger. T° :+/- 10°c : les mites ne bougent plus. T° : 50-55°c : mort de tous les stades en 5 secondes -l'humidité H< 50% :pas d'éclosion des oeufs H> 95% : les mites ne bougent plus -la gravité Les mites ont un besoin physiologique de grimper(géotatic négative). Ils stoppent tous mouvements dès l'arrivée au sommet du terrarium. -le contact Pour que la mite mange, sa partie antérieure doit être recouverte (par une écaille). En période de mue du serpent, alors que la mue se détache, la mite peut mourir de faim car elle ne sait plus « s'enfuir » dans la peau. -l'odeur Les mites ne s'attacheront jamais à un serpent mort. Par contre, elles confondent serpent et grenouille... -la lumière L'obscurité est fortement recherchée pour déclencher la ponte entre autre. par DR.brasseur. http://www.vetebrasseur.be
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Les causes les plus fréquentes de régurgitations chez les serpents sont: 1) manipulations trop fréquentes,et notamment pu de temps après les repas. 2) température du terrarium trop élevée ou trop basse. 3) proies trop volumineuse (pas plus de 2 fois la taillede la tête du serpent chez les boïdés et 2 fois le diamètre du corp chez les colubridés) 4) suralimentation Si ces 4 principales causes ne sont pas incriminées, il faut faire examiner l animal qui peut souffrir d'une infectionbactérienne, parasitaire ou virale de l'estomac, d'une tumeur du tube digectif, ou encore d'une occlusion intestinale.
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La trachemys scripta elegans (tortue à tempes rouges)
Dr.House-reptizoo a posté un sujet dans Fiches d'élevage
La trachemys scripta elegans (appellée plus communément la "tortue de floride") est sans doûte la + connue de toutes les tortues aquatiques, sa beauté et ses couleurs très attrayantes lui ont vallu un engouement tres prononcé pendant tout un temps . Malheureusement bien souvent la durée de vie dépasse l' interet pour ces tortues la plus part du temps abandonnées dans nos lacs ou étangs (detruisant et modifiant notre écosysteme) jusqu' a l' interdiction totale de son exportation depuis 1990 ,elle est "remplacée" à présent par les trachemys scripta scripta (tortue à joues jaunes) ou par des chrysemys picta belly (tortues peintes). 4 sous-espèces sont assez répendues (en Belgique): trachemys scripta scripta, trachemys scripta elegans, trachemys scripta troostii, trachemys scripta gaiegaie. Les trachemys scripta elegans peuvent être distinguées de toutes les autres tortues nord-américaines par la présence d'une large raie rouge derrière l'oeil.( d' où son nom de tortue a tempes (ou à oreilles) rouges,ou plus communément appellées à tort tortue de floride.Les pattes sont palmées, ce qui est bien sûr révélateur de leur vie principalement aquatique. -Dans la nature, lorsque ces tortues sont déplacées (sécheresse etc...), elles ont tendance à vouloir regagner leur habitat d'origine . Le plastron est jaune et comporte des tâches vertes chez les juvéniles et noires chez les adultes. plastron Taille: Male:17 a 25 cm Femelles:25 a 30 cm. La dossière comporte au centre 5 plaques vertébrales et est de couleur vert sombre avec de nombreuses lignes jaunes et noires. Cette couleur s'assombrit avec l'âge. La peau est de la même couleur. dossière Origine: vallée du Mississippi au nord du Mexique. Maintenance: Nourriture en captivité: se referer à la section alimentation Cette tortue comme la plupart des reptiles a besoin d' une exposition prolongée au rayon uvb Taille de l' aquaterrarium: 1 m 50 sur 70 cm sur 40 cm de hauteur d'eau pour les adultes sera une taille appréciable vu sa taille. (veuillez preferer des plages suspendues ou flottantes de maniere a ne pas perdre la surface de l aqua) En Belgique (et dans le nord de la france) elle peut etre sortie en bassin exterrieur de juin a septembre ou peut également y hiberner pour autant que la profondeur sois égal ou suppérieus a 80 cm prenez garde a ce que son enclos soit suffisemment équipé contre les fuites éventuelles de votre animal.Cette tortue est tres fugueuse et certaines d entre elles peuvent s adapter a nos conditions climatiques et completement renverser le bonne quiétude de notre ecosysteme et devenir un prédateur hors du commun et contre nature pour nos batraciens et autres .(c est toute la faune locale qui serait menacée) Reproduction: elle pond une douzaine d' oeufs qui éclosent au bout de 3 mois environ.En période de reproduction, le mâle peut mordre cruellement au cou et aux pattes la femelle. La reproduction, vu le nombre de ces tortues sur le sol européen n'est pas à encourager.il vaudrait mieux recueillir des tortues dont les gens ne veulent plus plutôt que de les faire se reproduire. C'est une tortue très résistante et facile a maintenir. -
La Matamata: Habitat : Fonds boueux rivières et cours d'eau avec courant lent. Répartition géographique : On peut observer cette espèce en Amérique du Sud : au Vénézuéla, en Guyane, le Brésil, la Colombie, l'Équateur, le Pérou et la Bolivie. Description : La carapace est plate, avec une importante dossière en forme de pyramide ; quelques fois elle peut comporter trois sommets longitudinales. Le plastron est plat et petit. La bouche est large. Les yeux sont petits et assez proche de la bouche. La tête plate et triangulaire. Le cou comporte des appendices tout comme la tête, et tous les deux peuvent être égaux la longueur de la carapace. Les membres sont larges et puissants ; les pattes antérieures sont dotées de 5 doigts munie de griffes puissantes alors que les postérieurs n’ en ont que 4, Coloration : Les juvéniles présentent une coloration rougeâtre avec quelques bandes foncées sur le plastron, avec l age cette coloration vire vers le brunâtre. Taille : Jusqu'à 50 cm. Différences sexuelles : La femelle de cette espèce est plus agressive que le mâle, le male dispose d un plastron concave afin de faciliter l accouplement. Température : Entre 24 ºC et 30ºC Eau : Cette tortue a des habitudes de fond aquatiques, par conséquent il est conseillé que le niveau de l eau soit moyen, pour que l'animal puisse respirer avec facilité. N oublions pas que cette tortue n est pas une bonne nageuse Il est nécessaire de contrôler le PH L idéal serait un PH entre 5-6 ; tout comme une bonne filtration. Aquarium : Il est conseillé de leur aménager un vaste aquarium qui peut être totalement aquatique, à moins que vous y logiez des spécimens adultes dans ce cas vous pouvez leur installer une partie sèche et puisque dans leur milieu naturel elles vivent dans les fonds on peut préparer un fonds sablonneux pour que l'animal soit à l’aise. Alimentation : Cette tortue est strictement carnivore, en liberté il se nourri poissons,d’ amphibiens et de crustacés. En captivité on peut lui fournir des poissons vivants ou morts, , coeur et foie de bovin et vers en tout genre, elle peuvent occasionnellement manger certains fruits et des carottes . Comportement : Cette espèce a des habitudes alimentaires nocturne. C est une tortue paisible, qui la plupart du temps reste cachée dans les fonds. On ne la voit presque jamais hors de l'eau. leur façon de se nourrir est très particulière, la tortue reste immobile dans le fonds attirant les poissons a l aide de leurs appendices que les poissons prennent pour des proies jusqu'à ce qu'ils soient assez près, c est alors qu elle ouvre la bouche en produisant de l'aspiration jusqu'à ce qu'elle l'avale complètement. Certaines observations laissent à croire que les écailles argentées du poisson stimulent leur appétit. La cohabitation entre les spécimens d une même espèce ne pose aucun problèmes pour autant qu ils soient de taille similaires. Reproduction : On a très peu d infos concernant leur reproduction. On sait qu'en liberté les pontes ont lieu d'octobre à décembre et qu'elles sont composées de 12 à 28 oeufs. L'incubation dure a peu près 200 jours.
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La tortue alligator: Taxonomie : Classe : Reptilia Ordre : Testudinata Famille : Chelydridae Genre et espèce : Macrochelys temminckii Synonyme scientifique : Noms communsAnglais: alligator snapping turtle, alligator snapper, loggerhead, river loggerhead . Répartition géographique : M. temminckii est présente aux Etats-Unis dans les systèmes fluviaux alimentant le golfe du Mexique; cette espèce est largement répartie dans la vallée du Mississippi, dans des régions aussi septentrionales que le Kansas, l'Illinois et l'Indiana jusqu'au golfe du Mexique, et est présente dans la quasi-totalité des systèmes fluviaux, du fleuve Suwanee, en Floride, jusqu'à l'est du Texas. Cette espèce était considérée comme éteinte dans l'Indiana jusqu'à la capture d'un spécimen dans la White River, comté de Morgan, en mars 1991 (Ernst et autres auteurs, 1994). Habitat disponible : M. temminckii est la plus grosse tortue d'eau douce de l'Amérique du nord (Ernst et autres auteurs, 1994). Les adultes vivent en eau profonde, dans les grands cours d'eau et leurs principaux affluents, mais aussi dans les lacs, canaux, bras morts, marécages, étangs et bayous associés aux réseaux fluviaux (Ernst et autres auteurs, 1994). Au nord-est du Kansas et au sud-est du Missouri, la plus grande partie des plaines et marécages ont été drainée et remplacée par des champs de soja et de coton de plus en plus nombreux depuis quelques années. D'après Douglas (1992), il s'agit peut-être là de la principale cause du déclin de M. temminckii. Une étude des populations de M. temminckii dans le New Madrid, Mississippi, et dans les comtés de Dunkin et Pemmiscott, Missouri, a révélé que 90% de l'habitat de l'espèce avait disparu dans ces régions (Daren Riedle, Emporia State University, juin-août 1994). Ewert et Jackson (1994) ont observé que Macroclemys nidifie sur "des monticules de déblais nés de l'aménagement du fleuve Apalachicola en voie navigable" et que ces sites sont plus exposés au soleil. Etant donné que le sexe de la progéniture de Macroclemys est déterminé par la température d'incubation, ces sites artificiels risquent de fausser le taux de masculinité, la naissance de femelles étant conditionnée par des températures tempérées. Etat de la population : L'UICN classe M. temminckii dans la catégorie des "espèces vulnérables", c'est-à-dire susceptibles de passer dans la catégorie "espèces menacées d'extinction" à court terme si les facteurs causaux persistent (UICN,1990). Aucune sous-espèce de M. temminckii n'a été décrite. La M. temminckii atteint la maturité sexuelle entre 11 et 13 ans pour les deux sexes (Ernst et autres auteurs, 1994). Cette espèce ne pond qu'une fois par an, 9 à 52 oeufs (25 en moyenne) (Pritchard, 1989; Ernst et autres auteurs, 1994). Elle construit ses nids dans le sable ou dans un sable mélangé à du limon et des alluvions organiques (Ernst et autres auteurs, 1994). Le succès des pontes est très variable en captivité (Ernst et autres auteurs, 1994). Même dans les nids sauvages protégés des prédateurs, 78% seulement des oeufs éclosent (Ewert et Jackson, 1994). On ignore le taux d'éclosion dans les nids non protégés. Certains spécimens de l'espèce vivant en captivité dépassent l'âge de 70 ans. Tendances de population : Selon des informations non vérifiées émanant de chasseurs de tortues, M. temminckii connaît un grave déclin dans l'ensemble de son aire de répartition (Ernst et autres auteurs, 1994). D'après Pritchard (1989), bien que cette espèce soit largement répandue "elle est rare sur la plus grande partie de son territoire, ce qui est normal dans les limites septentrionales du territoire mais résulte d'une surexploitation dans certaines portions du fief de l'espèce, en Louisiane et dans les Etats voisins". Pritchard (1989) note en particulier que depuis plusieurs années, Macroclemys fait l'objet de prélèvements importants et que divers rapports font état d'un grave épuisement des populations. La Macroclemys est capturée dans les Etats jouxtant la Louisiane (Arkansas, Mississippi et Texas) et importée en Louisiane pour la vente. Pritchard (1989) indique également que, selon des témoignages non vérifiés, émanant notamment de pêcheurs, les populations de l'espèce sont en déclin dans de nombreuses régions de Floride et de Géorgie sous l'effet des prélèvements excessifs destinés au commerce de la viande de tortue. Les tortues capturées en Géorgie sont également vendues sur les marchés de Louisiane. Pritchard (1989) résume l'état de l'espèce comme "apparemment épuisé ou naturellement rare dans le Suwannee; dans le réseau fluvial de l'Apalachicola, elle est gravement épuisée dans une bonne partie de son domaine de Géorgie. Son état serait satisfaisant en Floride, mais elle a fait l'objet d'une pêche importante sur le lac Seminole (Floride/Géorgie), et on enregistre une mortalité incidente sur l'Apalachicola. Macroclemys est présente sur l'ensemble du territoire de l'Alabama et du Mississippi, avec quelques zones de concentration non identifiées; le piégeage important destiné à alimenter le marché de Louisiane entraîne un épuisement progressif des populations. En Louisiane, l'espèce est gravement épuisée, à tel point que le circuit commercial s'approvisionne principalement en hors de l'Etat. D'après les rapports, partout au sud d'Alexandria (Rapides River) le piégeage est improductif. L'espèce n'est pas encore au seuil de l'extinction mais elle est gravement épuisée dans la plus grande partie de son aire de répartition et nécessite des mesures de protection et gestion Tendances géographiques : Le genre Macroclemys avait jadis une aire de répartition géographique nettement plus vaste qu'aujourd'hui (Ernst et autres auteurs, 1994) et comptait plusieurs espèces, dont seule M. temminckii a survécu. Des fossiles ont permis d'établir que M. temminckii se trouvait jadis au sud de la limite actuelle de son aire répartition et jusqu'au nord, dans le Dakota du Sud (Ernst et autres auteurs, 1994). Il n'existe aucun rapport sur les tendances géographiques plus récentes, si ce n'est que les populations de l'Indiana étaient considérées comme éteintes jusqu'à ce qu'un spécimen soit trouvé récemment (Ernst et autres auteurs, 1995). Rôle de l'espèce dans son écosystème : M. temminckii est essentiellement carnivore et consomme divers poissons, écrevisses, moules, petits alligators, racines de bruyère, raisins sauvages, oiseaux, mammifères, salamandres, crabes, escargots, glands et tortues (Pritchard, 1989 Ernst et autres auteurs, 1994). Cette espèce est le seul reptile au monde à posséder un leurre pour appâter ses proies: un appendice mobile sur la langue, qui attire les poissons (Ernst et autres auteurs, 1994). Les nids de M. temminckii sont convoités par les ratons laveurs, et les juvéniles ou nouveaux-nés sont dévorés par les poissons, les oiseaux et les loutres (Ernst et autres auteurs, 1994). L'homme est le seul prédateur des spécimens adultes, fortement exploités pour leur chair destinée au marché intérieur et au commerce international. Menaces : D'après Pritchard (1989), le piégeage à des fins commerciales et la modification de l'habitat due à l'endiguement des cours d'eau suscitent depuis peu des préoccupations quant à la survie des populations sauvages de l'espèce. Cet auteur signale en outre que la pollution du fleuve Flint par une fabrique de cellulose a entraîné une mortalité élevée des moules, alimentation de base de M. temminckii dans la région. Seule une portion de ce fleuve contiendrait encore des populations saines de Macroclemys. Etant donné que M. temminckii se trouve en bout de chaîne alimentaire, Holt et Tolson (1993) craignent que les effets des pesticides ne constituent une menace supplémentaire pour l'espèce. Du fait de sa vie aquatique, cette espèce de tortue peut dépasser 50 kilos et vivre plusieurs dizaines d'années, ce qui accroît sa vulnérabilité. M. temminckii est particulièrement touchée par l'accumulation des organochlorés dans ses tissus. Utilisation et commerce : Les petits spécimens de M. temminckii sont destinés au commerce des animaux de compagnie et les plus gros sont commercialisés sous forme de viande pour la consommation humaine. De 1968 à 1969, des nouveaux-nés étaient vendus comme animaux de compagnie aux Etats-Unis au prix unitaire de 3 à 5 dollars; en 1977, ce prix était passé à USD 35 et n'avait pas changé en 1988 (Pritchard, 1989). Les négociants prétendaient qu'ils ne vendaient que des nouveau-nés "élevés en captivité" mais Pritchard (1989) se demandait s'ils n'étaient pas issus d'oeufs prélevés dans la nature. Les tortues de plus grande taille sont plus rares sur le marché des animaux de compagnie, bien qu'en 1970, on ait trouvé une tortue d'une cinquantaine de kilos et mesurant une soixantaine de centimètres, en vente au prix de USD 100 (Pritchard, 1989). Le commerce de viande de M. temminckii est nettement plus important que celui des animaux de compagnie (Pritchard, 1989). Dans les années 1960 et au début des années 1970, M. temminckii faisait l'objet de captures intensives pour le commerce de viande dans le Mississippi, la Louisiane, la Géorgie, l'Alabama et le Texas. En 1992, la chair de cette tortue était vendue au prix de USD 3,50 à 4,50 la livre, une tortue d'une cinquantaine de kilos représentant une quinzaine de kilos de viande (Pritchard, 1989). Cette chair était généralement vendue sous une marque de soupe très demandée aux Etats-Unis (Pritchard, 1989). L'espèce est en outre pêchée à des fins de consommation personnelle. Les techniques de pêche incluent pièges, hameçons et filets, voire la pêche à la ligne (Pritchard, 1989). Le marché de la viande est très exigeant. Santhuff a signalé qu'un seul vendeur écoulait couramment chaque semaine plus d'une tonne de viande de tortue. En 1993, elle était vendue au prix de USD 3,25 avec les os et USD 4,25 désossée (prix de gros). La viande est conditionnée dans des emballages de 5 à 10 livres. Des tortues vivantes étaient vendues par des pêcheurs au prix de USD 0,50 la livre. Dans les locaux d'un commerçantde l'Arkansas, Santhuff a noté une liste de prix à l'unité qui, outre la viande de tortue, portait aussi sur les parties suivantes: Griffe/patte:USD 4 Crâne: USD <50 Pendule en carapace: USD <75 Nouveau-nés: (de USD 9-13 femelles débitées) Pour produire des nouveau-nés, plus d'un millier de tortues femelles sont gardées dans des viviers jusqu'en juin, période à laquelle les oeufs sont fertiles et prêts à être pondus. Ces tortues sont ensuite dépecées pour en utiliser la viande et les oeufs. Ces derniers sont mis en incubation artificielle jusqu'à l'automne puis vendus. D'après Santhuff, la plupart des nouveaux-nés sont vendus à un acheteur américain qui les congèle et les vend en Asie comme objet de décoration. Le Fish and Wildlife Service donne également les informations suivantes concernant le commerce international de M. temminckii: Commerce illicite : L'existence d'un commerce illicite est connue. En Floride, il y a eu au moins trois cas de particuliers transportant illicitement des spécimens de M. temminckii. Effets réels ou potentiels du commerce : Les chiffres des exportations pour la période de 1989 à 1994 révèlent une augmentation spectaculaire du commerce international de M. temminckii, destiné essentiellement à la consommation humaine et au commerce des animaux de compagnie. A ce commerce international s'ajoute un commerce intérieur important. Les spécimens de petite taille sont généralement prélevés pour le commerce des animaux de compagnie et les plus grands à des fins de consommation. En Louisiane, Douglas (1992) indique que depuis quelques années, la population de l'espèce connaît un déclin alarmant dans toute son aire de répartition. La régression des effectifs de M. temminckii dans le Mississippi, l'Alabama et la Géorgie a entraîné forte exploitation des populations de l'espèce au nord-est de la Louisiane. Douglas indique aussi que sous la pression de la demande, beaucoup de spécimens de M.temminckii sont prélevés et vendus à un poids de 5, 10 ou 15 livres, soit plusieurs années avant d'avoir atteint la maturité sexuelle et l'âge de se reproduire. D'après Santhuff (1993), le principal problème posé par les prélèvements à des fins commerciales est qu'une seule équipe disposant de 30 à 40 pièges parvient à capturer la quasi-totalité des tortues dans une portion de cours d'eau ou à proximité des pièges. Ainsi, en deux nuits, une population n'est plus reconstituable et il est rare que l'exploitation commerciale de cette espèce se maintienne durablement. Santhuff a décrit comment la capture de trois à quatre tonnes quotidiennes de Macroclemys par Al Redmond et d'autres personnes sur le fleuve Flint, en Géorgie, avait épuisé une population de l'espèce. Une étude menée en 1990 sur plus de 250 kilomètres du Flint a permis de constater que 62 spécimens de Macroclemys seulement ont été capturés avec 763 pièges. Pour l'auteur, ce faible de taux de capture prouve qu'à long terme, les prélèvements commerciaux de M. temminckii entraînent une réduction des effectifs. Dans une lettre adressée à l'Arkansas Game and Fish Commission, Santhuff suggère la protection intégrale de cette espèce en interdisant tout prélèvement licite car aucune population ne peut supporter les prélèvements commerciaux et certaines populations sont déjà éteintes. Elevage en captivité ou reproduction artificielle à des fins commerciales : Actuellement, cinq tortues adultes vivent dans des zoos australiens. Entre le 11 mars et le 12 juillet 1994, une tortue mâle adulte a été observée en train de s'accoupler à 11 reprises. Il en est résulté 36 oeufs qui ont été récoltés. Après avoir rejeté les oeufs non fertiles et visiblement morts, il en restait 14; six nouveaux-nés ont survécu (Irwin et Thomsen, 1995). Au Tennessee, un particulier a indiqué qu'il possédait deux femelles reproductrices de grande taille en captivité, produisant environ 75 oeufs par an, et que les nouveaux-nés étaient relâchés dans les lacs de l'Etat. Il semblerait qu'un particulier établi en Géorgie élève des spécimens adultes de M. temminckii, et relâche chaque année la progéniture dans les cours d'eau de Géorgie, de l'Alabama et de Floride. Conservation et gestion : Bien que le U.S. Fish and Wildlife Service considère M. temminckii comme une "espèce candidate" à l'inscription sur la liste des espèces menacées de la U.S. Endangered Species Act (loi américaine sur les espèces menacées) (Shipman et autres auteurs, 1993), le commerce de cette espèce n'est pas réglementé au niveau fédéral.
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Clemmys guttata (tortue ponctuée ponctuée - Schneider 1792): Cette espèce ne comprend pas de sous-espèce. Répartition géographique: Cette espèce s’étend du Canada méridional (Québec et Ontario), le long de la côte atlantique des Etats Unis jusqu'à la partie septentrionale de la Floride. Elle occupe une vaste variété d’habitats humides et boueux : zones marécageuses, marécages, cours d'eau à faibles courants, mares boueuses, étanches riches de végétation submergée et de plantes flottantes. Elle passe des longues périodes sur la terre-ferme et dans les zones humides et boueuses, s’éloignant même fortement des points d’eau. Cette espèce s’adapte plus tôt bien à la vie en captivité, à condition toutefois de respecter certaines règles élémentaires, notamment la reproduction de son biotope. description physique: Cette espèce est de taille plutôt réduite et est une des plus petites espèces nord-américaine : en effet elle dépasse rarement les 12.5 cm (la dimension la plus grande relevée étant de 13,6cm), aussi bien chez les mâles que les femelles. La dossière présente un aspect lisse et élégant, elle est dotée d’une couleur de fond noir parsemée d’une multitude de points jaunes vifs, disposés de façon anarchique, cela dit chez certains spécimens, cette disposition peut être presque géométrique. Le plastron présente une coloration orangée - rose avec des taches sombres étendues sur chaque écaille. La tête est de coloration sombre, tachetée de jaune vif. Les pattes sont recouvertes de noir et d’orange avec des plus petits points jaunes. La queue, de dimensions différentes entre les mâles et les femelles, est de couleur rose et noire. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel, étant donnée la dimension réduite de cette espèce, n'est pas chose évidente. Comme pour d'autres espèces : les femelles sont légèrement plus grande et de coloration plus claire ; le plastron des femelles est plat pour augmenter l'espace de contenance de ses œufs, la queue est plus fine et plus courte avec le cloaque proche de sa base afin de faciliter la déposition des œufs. Les mâles, par contre, sont très légèrement plus de petits, ont une coloration plus sombre et ont un plastron concave pour faciliter l'accouplement. La base de la queue est très large et plus longue, l'ouverture du cloaque est proche de son extrémité. Les mâles présentent une coloration marron ou noire. Tous ces caractères ne sont bien visibles que lorsque la tortue à atteint sa maturité sexuelle : ou des démentions d’environ 8-9 cm ce qui correspond à un âge variable de 7-10 ans. Maintenance : Cette espèce qui fait l’objet d'un engouement prononcé depuis quelques années peut être considérée très robuste d’adaptation relativement facile à la vie en captivité. L’aquaterrarium sera muni d’une zone partie terrestre représentant 40% de l’aquaterrarium qui devra aussi être muni de terre humide et de mousse, sur laquelle cette espèce se cache et passe la plupart de la journée. La partie terrestre doit être maintenue à une température de 30°-32° à l’aide de lampe chauffante, sous lesquelles les tortues s'arrêtent pour bronzer. Dans l'eau, la température peut varier des 25 aux 27 degrés, on peut y insérer différentes plantes submergées et flottantes ; il est également conseillé d y implanter toutes sortes de cachettes, tels que des troncs creux pot en terre cuite etc.… La zone sèche doit également être exposée à un éclairage UVB 5.0 pour favoriser la croissance et la formation osseuse. A partir de 6cm, on pourra les transférer dans un petit étang à l'extérieur. Vues les dimensions réduites de cette espèce, les dimensions minimales de l étang seront de 2 x 2 mètres (la profondeur ne dépassera pas les 60-70 cm ) On peut également y insérer des plantes flottantes et submergées, qui serviront de cachettes, mais aussi de nourriture occasionnelle . On peut aussi insérer du liège et des troncs flottants et ainsi créer une zone émergée, pour la bronzette. Cette espèce étant originaire d 'Amérique du Nord, il est donc possible de faire hiberner les sub-adultes et adultes pendant l’hiver. Alimentation: La Clemmys guttata est une espèce omnivore, même si elle préfère les aliments d’origine animale. Dans la nature elles se nourrissent de tout ce qu’elles réussissent à capturer aussi bien dans l’eau que sur la terre-ferme. Leur menu se compose de poissons, insectes, mollusques, vers, grillons, plantes aquatiques et plantes submergées. En captivité, il est fondamental de leur fournir une alimentation très diverse : crustacés (crevettes, jeunes écrevisses, branchiopodes dans les mares temporaires...) larves et adultes d'insectes aquatiques (odonates, éphéméroptères, trichoptères, coléoptères, diptères...) ou insectes tombés sur l'eau (orthoptères) lombrics, grillons, escargots, vers de farine, vers de miel . 10% de l’alimentation doit être végétale. http://www.tortues-world.com/forum/viewtopic.php?t=1202 reproduction : L'accouplement se produit principalement au printemps, et comme pour la plupart des tortues aquatiques nord-américaines, est précédé d'une élégante parade nuptiale de la part du mâle. La ponte se produit après environ 40-50 jours, dans une zone très ensoleillée et très tranquille. Les pontes comprennent généralement 9 œufs de forme elliptique. La période d'incubation varie de 60 à 80 jours à une température variable entre 28°-32°. Pour obtenir un taux de réussite optimal, il est conseillé d’enlever les œufs du nid et de les placer dans un incubateur, en utilisant de la vermiculite humidifiée en rapport 1/1. En favorisant une forte hygrométrie de du 90%. Il est important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nées, sont de taille réduite, à peine 2cm, et sont très délicats , ils demandent donc une plus grande attention. La première phase d'alimentation est la plus critique, mais une fois dépassée, la croissance et l'élevage des petits ne présente pas à de difficulté particulière, à condition toute fois de respecter les conseils précédemment décrits. Statut juridique: La Clemmys guttata n'est insérée dans aucune annexe CITES, elle peut donc être commercialisée dans la Communauté Européenne.
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Cette espèce comprend 3 sous-espèces distinctes, toutes localisées en Afrique : Pelomedusa subrufa subrufa (Lacepede, 1788), Pelomedusa subrufa olivacea (Schweigger, 1812) Pelomedusa subrufa nigra (Gray, 1863) Répartition géographique: La Pelomedusa subrufa est répandue dans toute l'Afrique centre méridionale jusqu’à Madagascar, Yemen et Arabie saudite. La Pelomedusa subrufa olivacea occupe la bande septentrionale : de l'Éthiopie et de Soudan jusqu'à la Côte d'Ivoire, en passant par le Cameroun et le Nigeria quelques spécimens ont même été repérés au Yémen. La dernière sous-espèce Pelomedusa subrufa nigra est rencontrée dans la partie méridionale, en particulier en Sud Afrique. Les Pelomedusa subrufa occupent les cours d’eau à faible précipitation durant l’hiver. Dans son biotope pendant les jours d'été à forte chaleur, la température ambiante atteint en moyenne les 30 degrés. Elles occupent principalement des petits bassins et marres stagnantes occasionnellement remplis mais qui ne tardent pas à s'assécher, contenu des fortes températures. Description: Cette espèce est relativement petite et atteint rarement les 20 cm de carapace. Leurs plastrons n'ont pas de charnières mobiles (contrairement à la pelusios castaneus ,à ne pas confondre) , peut être complètement uniformes, sans reflets, allant de la couleur ocre. Cependant quelques spécimens présentent des colorations très sombres et uniformes. La dossière est de forme ovale avec des couleurs, marron au vert olive, dépendant généralement de la sous-espèce. Le dimorphisme sexuel est exclusivement visible en observant la queue qui est longue et large à sa base, avec un cloaque proche de l'extrémité de la queue chez les mâles. Celle des femelle est courte et fine avec un cloaque proche de sa base. Maintenance en captivité : ATTENTION Il n'est pas possible de l'élever en plein air étant donné des températures de ses zones d'origines. L'aquaterrarium doit avoir des dimensions minimum de 100 cm x 50 cm. Le niveau de l'eau doit permettre à la tortue de pouvoir respirer en tenant ses pattes postérieures sur le fond de l aquaterrarium. Il est important de souligner qu’elles ne sont pas de bonnes nageuses et qu’elles préfèrent d'avantage se déplacer dans le fond de l’aquaterrarium . La température de l’eau doit être assez élevées et comprises entre les 25 et 31 degrés centigrades : l'idéal est 26-28 degrés. En dessous de 26 degrés elle manifestera un fort ralentissement du métabolisme, une anoréxie et une apathie qui pour cette espèce peut s’avérer fatal. Dans leur biotope, la température reste constante toute l'année ce qui explique que cette tortue n'hiberne pas. Des températures trop élevées (nécessaires seulement en cas d'infections ou maladies) augmentent considérablement le métabolisme et causent l’estivation, très fréquente chez cette espèce. De nuit on peut faire baisser la température de 4 ou 5 degrés centigrades. Il est nécessaire de munir l'aquaterrarium d'une aire émergée constituée de cailloux non coupants, de buches ou même de racines. Cette zone sèche devra être vaste d'au moins 1/3 de la cuve et exposée contrairement à ce qu avancent certains éleveurs à un éclairage UVB 7% 10 heures à 12 heures par jour (surtout pour les juveniles) . Une lampe chauffante sera également aménagée au dessus de cette plage afin d’obtenir 30 degrés centigrades, nécessaires à leur thermorégulation, surtout si la température de l'eau n'est pas très élevée. Dans la nature les Pelomedusa subrufa, vivent dans des eaux dont le pH particulièrement élevé (alcalin) est compris entre 8.0 et 8.5. Il peut donc être utile de contrôler le pH et les adapter à cette valeur, en ajoutant par exemple du sable corallien ou autre… Les interventions sur le pH sont destinées aux éleveurs plus experts voulant reproduirent au mieux leur biotope. Alimentation : La Pelomedusa subrufa est une espèce exclusivement carnivore. Ses apports nutritifs sont principalement issus d'aliments protéiniques; pour ces mêmes raisons il est nécessaire de lui fournir une alimentation très variée et équilibrée. Dans son biotope elle se nourrit volontier de tout ce qui peut lui passer sous les yeux mais surtout d'insectes, mollusques, crustacés, vers, petits mammifères, poissons et autres... Les jeunes spécimens nécessitent une alimentation quotidienne avec un jour de jeûne par semaine, les adultes peuvent être alimentés tous les 3 jours vu leurs temps de digestion beaucoup plus lent, que les juvéniles et sub-adultes. Son alimentation en captivité peut être composée d'insectes : grillons, vers de terre, vers de vase, vers de farine, et autres larves. Poissons d'eau douce (truite, brochets etc..) oisillons, souriceaux morts ou vivants, en morceau ou entiers (selon la taille de la tortue). À cela il est conseillé de compléter avec d’autres aliments : petits invertébrés (escargots avec coquille très riche en calcium), mollusques, crevettes d'eau douce. On conseille également de fournir des chairs blanches et rouges. Reproduction : En captivité la maturité sexuelle est plus vite atteinte par les mâles ; selon les conditions d'élevage. Pour la ponte il est nécessaire d’aménager une zone de ponte placée à une hauteur d’environ 20 cm et assez large. Dans ces conditions elle y déposera 15 œufs selon les conditions de l'animal, de son âge, etc... En une seule ponte. La durée de l’incubation peut varier entre 70 à 90 jours. Pour un taux de naissances optimales il est préférable d’enlever les œufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant de la vermiculite de 5-8mm d épaisseur humidifiée. Il est conseillé de maintenir une humidité autour du 70% et des températures comprises entre les 27 et les 32°. Il est également important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. Remarque : Comme déjà évoqué plus haut, la Pelomedusa subrufa est une tortue qui n’hiberne pas et des températures trop basses peuvent s'avérer fatales pour cette espèce.
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Répartition géographique: Cette espèce est présente sur une grande partie de la Chine sud-orientale, du Vietnam septentrional et les îles de Hainan et de Taiwan. Elle occupe les habitats marécageux et boueux : zones marécageuses, marécages, cours d'eau avec des faibles courants, mares boueuses, étangs riches en végétation submergée et de plantes flottantes. On peut des fois la retrouver en eaux très profondes, mais elle préfère des zones marécageuses et peu profondes. L’idéal en captivité est de réussir à reproduire un habitat de ce type. Description: Cette espèce peut atteindre 27 cm, même si en captivité, la moyenne des spécimens observés est généralement de 20/22 cm, ensuite naturellement tout dépend de l'alimentation, des conditions d'élevage et du sexe car comme chez beaucoup d autres espèces les mâles sont plus petits que les femelles. La dossière présente trois arrêtes, une centrale et deux latérales, très évidentes surtout chez les jeunes spécimens, mais beaucoup moins chez les adultes. La couleur de la dossière chez les jeunes spécimens est vert-marron tandis que les trois arrêtes varient du jaune/orange au marron avec l'âge, elle a tendance à brunir en devenant presque complètement noir clair. Le plastron présente une coloration jaune/orange et des tâches sombres étendues sur chaque écaille. La tête comme les pattes et la queue, présentent des rayures horizontales de couleurs jaunes et vertes sombres (d'où son nom commun "tortue à cou rayé"). le cou peut atteindre une longueur équivalente à la moitié de la longueur totale de la dossière. La queue est assez longue comparée à la plupart des autres espèces aquatiques. Maintenance en captivité: Cette espèce est de plus en plus rependue dans le commerce surtout depuis quelques années; c’est-à-dire depuis l’arrivée en Cites de la célèbre Trachemys scripta elegans, car elle est considérée très robuste sans parler de sa très bonne adaptation à la vie en captivité en font une tortue idéale pour un débutant. L'idéal est de la maintenir dans un aquaterrarium dont la partie sèche (plage, cailloux, terre humide et mousse) représente 25% de la surface de la cuve même si cette espèce est une vraie aquatique elle aime bronzer sous sa lampe chauffante à une température de 30°-32°. La température de l'eau peut varier entre 25 et 27 degrés, il est également conseillé d'y introduire différentes plantes submergées et flottantes; il est également conseillé d'y placer quelques cachettes. Si on possède des spécimens de sexe différents, l’idéal serait de favoriser la reproduction, il sera donc recommandé de créer une zone de ponte. Même si certains prétendent que cette tortue n’a pas besoin d' UVB, il est préférable de lui en fournir surtout chez les jeunes spécimens, pour favoriser la croissance et la formation osseuse. Les conditions décrites sont idéales en aquaterrarium, mais pour ceux qui ont la chance d'habiter dans le sud, il est possible de maintenir à l'extérieur toute l'année les spécimens d'au moins 8-10cm. Vue les dimensions de cette espèce, l'idéal serait une petite marre de 3 x 2 mètres, la profondeur minimum sera de 60-70 cm. On y implantera également une multitude de plantes flottantes et submergées, qui serviront de cachettes mais surtout pour s'alimenter. Nous pouvons en outre insérer du liège et des troncs flottants et créer une zone émergée, où elles pourront bronzer dès les premiers rayons de soleil. Il est également important de rappeler qu’il est vivement conseillé d'implanter cette marre dans une zone très ensoleillée mais avec des zones d'ombre, et choisir une zone très tranquille et peu fréquentée. Même si cette espèce n'hiberne pas dans son milieu naturel il est possible de lui faire passer une période de léthargie hivernale, cependant seuls les spécimens semi-adultes et adultes et dans les régions les plus chaudes du sud. Alimentation : L’Ocadia Sinensis est une espèce presque complètement végétarienne, même si elle ne dédaigne pas les aliments d’origine animale. Dans la nature elle se nourrit de tout ce qu'elle peut trouver dans l' eau mais aussi sur la terre : des herbes diverses, végétaux, plantes aquatiques, plantes submergées, et en moindres proportions, des insectes, poissons, mollusques, crustacés, vers et autres. En captivité, il est fondamentale de fournir une alimentation très variée. Elle sera principalement nourrie de végétaux, en préférant des herbes riches en fibres, trèfle, etc.., mais aussi des plantes aquatiques comme lentilles d'eau , laitues d'eau et autres plantes submergées. On peut également leur offrir des fruits. 10% de l'alimentation devra être carnée : crustacés, grillons, insectes, vers de terre, escargots, vers de farine, vers de miel, granulés pour tortues, ou croquettes pour chats (au poisson et légumes). remarques: En captivité cette espèce a tendance a devenir omnivore. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel, se définit facilement par la dimension excessive de la queue chez les mâles, les femelles sont plus grosses que les mâles; leur plastron est plat ou convexe pour augmenter l'espace qui contiendra les œufs. L’ouverture cloacale est à l'intérieur des marges des écailles sopracaudale. Les mâles, par contre, sont plus petits, ont des plastrons concaves pour faciliter l'accouplement. Même si cette espèce est munie d'une longue queue comparé à d'autres espèce, la queue du mâle a une base très large, plus grande et plus longue que celle des femelles, en outre l'ouverture du cloaque se trouve plus prés de son extrémité, à proximité de la pointe. Tous ces caractères sont bien visibles lorsque elles ont atteint leur maturité sexuelle : ce qui correspond à des dimensions d'environ 16/18 cm et un âge variable de 5/7 ans. Reproduction : L'accouplement se produit principalement au printemps et comme beaucoup d’espèces aquatiques il est recommandé de leur fournir une vaste zone de ponte. La ponte se produit après environ 60-70 jours, (1-2 pontes/an de 7-15 œufs) dans une zone très ensoleillée et très tranquille. La période d'incubation varie de 60 à 120 jours à une température variable entre 28°-32°C. Pour un taux de naissances optimales, il est préférable d' enlever les œufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant vermiculite humidifiée pour un rapport en eau de 1/1, pour une hygrométrie de 80%. Il est également important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. La croissance et l'élevage des petits ne présente pas de grandes difficultés, à condition cependant de respecter toutes les notions précédemment décrites. Statut juridique : Cette espèce ne jouit d'aucune protection spéciale.
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Espèce : La Chélydre serpentine plus communément appelée (tortue hargneuse), fait partie des chelydridés la famille des chélydridés regroupe 2 espèces de tortues : la Chelydra Serpentina, (Tortue Hargneuse) et la Macroclemys Temminckii (Tortue Alligator) Dèscription : Cette tortue se rencontre dans les cours d’eaux et rivières calmes du nord des Etats-Unis ainsi qu’au sud et au nord de l’Amérique du sud, on la retrouve également en nouvelle écosse Elle est facilement reconnaissable grâce à ses membres larges et musclés, à sa longue queue et a ses écailles en dents de scie à l'arrière de sa dossière foncé, tirant sur le gris ou le brun. Son plastron est relativement petit ce qui l empêche de se retirer Complètement dans sa carapace. Si elle se sent menacée elle se dresse sur ses pattes de devant et s'élance pour mordre. Aux États-Unis, des baigneurs sont régulièrement blessés par le bec acéré de ce chélonien. Son cou est très long : il fait a peu près la moitié de la longueur de la dossière. Alimentation : Elle a flair excellent ce qui lui permet de trouver ses proies avec une certaine aisance tels que des poissons, amphibiens, oiseaux, petits mammifères,crustacés, têtards, insectes et de diverses plantes aquatiques (dans la nature elle est assez charognarde) . Contrairement aux autres tortues aquatiques, on la voit rarement se chauffer au soleil. Dans son environnement naturel elle passe l'hiver sous l'eau. Reproduction : Les mâles atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 3 à 5 ans et les femelles vers l’âge de 4 à 6 ans. Le nid de cette tortue est simplement un trou dans le sol. La profondeur d'un nid peut atteindre 35 cm et le nombre d'oeufs varie autour de 40. Une grosse chélydre de 20 kilos peut produire jusqu'à 60 oeufs. Ils sont la grosseur d'une balle de ping pong munis d une coquille résistante et flexible. Cette tortue ne semble utiliser aucun pouvoir de séduction lors de l acte sexuel. La femelle n'est pratiquement jamais réceptive. Le mâle monte alors la femelle en s'agrippant fermement à la coquille. Il oblige ainsi la femelle à demeurer à l'intérieur de sa carapace en bloquant l'entrée avec sa tête. Le tout se produit sous l'eau et ne pouvant respirer, elle cède et le mâle peut copuler Remarques : Il serait spécialement inconscient de confier cette tortue à un enfant, ni même à quelqu'un d'inexpérimenté, car c'est une tortue à manipuler avec précaution éfféctivement elle attaque dès qu'elle se sent agressée et qui peut surprendre quand on ne la connaît pas. Et même quand on la connaît bien, il faut rester vigilant afin d'éviter son bec tranchant qui peut faire des blessures assez conséquentes. Elle est d ailleurs inscrite en France sur la liste des animaux dangereux .En Alsace, c est un caniche qui s est fait happer par une adulte de 40 kg, ce qui nous prouve bien qu il ne faut jamais relacher ce type de tortues (ni les autres d ailleurs) dans la nature
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PSEUDEMYS NELSONI Famille : Emydidae Genre : Pseudemys Espèce : Pseudemys Nelsoni Répartition géographique: Cette espèce est très présente sur une grande partie de la Floride et de la Georgie méridionale. Elle occupe les habitats humides et boueux : zones marécageuses, marécages, terres inondées, cours d'eau à faibles courants, mares boueuses, étanches riches de végétation submergée et de plantes flottantes. Elle passe souvent des longues périodes sur la terre ferme et dans les zones sèches, en s'éloignant assez bien de leur point d’eau. On peut aussi bien la retrouver en eaux très profonde, comme en zones marécageuses et peu profondes. L’idéal en captivité est de réussir à reproduire un habitat de ce type. Description: Cette tortue peut avoir des dimensions assez considérables, car elle peut atteindre 38 cm pour les plus grandes. Cette tortue a une carapace noire, très arquée, dont les écailles vertébrales sont convexes. La dossière est bien bombée, allongée et avec une partie plus haute à l'arrière. Les adultes n'ont pas de carène. Une barre rouge est visible sur chaque marginale, avec des marbrures foncées en dessous. Le plastron est toujours vivement coloré en rougeâtre, en orange ou encore de couleur corail, au moins autour des marginales, sans motifs ou avec des demi-cercles foncés le long des sutures des écailles. Ceux-ci disparaissent avec l'âge. La deuxième écaille costale (pleurale) contient toujours une bande verticale claire (souvent orange à rouge vif), de largeur très variable et qui forme un Y à l'envers, se divisant au milieu de l'écaille. Le mélanisme est toutefois possible chez les individus âgés des 2 sexes. Les mâles sont différentiables des femelles à cause de leurs très longues griffes aux pattes avant, légèrement incurvées. Leur peau est noire avec des bandes longitudinales jaunes. Les rayures claires de la tête sont peu nombreuses. La grande particularité de cette espèce est la ligne frontale qui ressemble à une flèche dont la "tige" se situe entre les yeux et dont la pointe se trouve sur le museau de la tortue. Elle possède une encoche proéminente au bout de la mâchoire supérieure, flanquée de pointes ressemblantes à des dents. Les jeunes sont très clairs : à la naissance, ils ont des motifs vert vif en forme de très petits cercles. Par contre, toutes les costales ont une ligne jaune verticale. Leur plastron est jaune avec quelque fois des marques foncées qui tendent à être en forme de demi-cercles, accolés aux sutures des écailles du plastron. Au bout de quelques semaines (1 mois en captivité), les couleurs jaunes de la carapace vont peu à peu "rougir". Les demi-cercles vont quant à eux disparaître. Les seules espèces qui leurs ressemblent dans la nature sont les Pseudemys floridana peninsularis et les Pseudemys floridana suwaniensis. Mais elles n'ont pas l'encoche et les pointes, ainsi que la "flèche" frontale. La croissance de ces tortues n'a pas encore été étudiée sur le terrain et en captivité, elles ont atteint une taille d'environ 14 cm en 2 ans et d'environ 22 cm pour un poids de 1,5 kg en 4 ans. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel, se définit facilement par la dimension excessive de la queue chez les mâles comme chez beaucoup d'autres espèces. Les femelles sont plus grandes mais pas excessivement et ont un plastron plat pour augmenter l'espace qui contiendra les œufs; leur queue est courte et leur cloaque est placé près de la base de celle-ci afin de faciliter la ponte. Les mâles, par contre, sont légèrement plus petits, ont une coloration plus sombre, les ongles des pattes antérieures très longues et des plastrons concaves pour faciliter l'accouplement. La queue est longue et a une base très large. En outre l'ouverture du cloaque est placé prés de son extrémité, à proximité de la pointe. Tous ces caractères sont bien visibles seulement lorsqu’elles ont atteint une taille d' environ 10/13 cm et un âge variable de 3/5 ans. Maintenance en captivité : Cette espèce est de plus en plus rependue dans le commerce surtout depuis quelques années; c’est-à-dire depuis l’arrivée en Cites de la célèbre Trachemys scripta elegans, car elle est considérée très robuste sans parler de sa très bonne adaptation à la vie en captivité qui en font une tortue idéale pour un débutant, mais malheureusement il devient de plus en plus difficile de trouver des spécimens pures à 100% car beaucoup de jeunes sujets rencontrés en animalerie, sont issus d’ hybridations entre Pseudemys nelsoni, Pseudemys alabamensis, Pseudemys rubriventris ou Pseudemys concinna. L'idéal est de la maintenir dans un aquaterrarium dont la partie sèche (plage, cailloux, terre humide et mousse) représente 25% de la surface de la cuve car elle aime bronzer sous sa lampe chauffante à une température de 30°-32°. Des cachettes peuvent également y être aménagées. La température de l'eau peut varier entre 25 et 27 degrés. Il est également conseillé d'y introduire différentes plantes submergées et flottantes. Si on possède des spécimens de sexe différents, l’idéal serait de favoriser la reproduction, il sera donc recommandé de créer une zone de ponte. Les conditions décrites sont idéales en aquaterrarium, mais pour ceux qui ont la chance d’avoir la place nécessaire il est possible de les maintenir à l'extérieur toute l'année les spécimens d'au moins 6-7cm. Vues les dimensions de cette espèce, l'idéal serait une petite marre de 3 x 3 mètres, la profondeur minimum sera de 60/70cm. On y implantera également une multitude de plantes flottantes et submergées, qui serviront de cachettes mais surtout pour s'alimenter. Nous pouvons en outre insérer du liège et des troncs flottants et créer une zone émergée, où elles pourront bronzer dès les premiers rayons de soleil. Il est également important de rappeler qu’il est vivement conseillé d'implanter cette marre dans une zone très ensoleillée mais avec des zones d'ombre et choisir une zone très tranquille et peu fréquentée. Il est possible de lui faire passer une période de léthargie hivernale (même dans le nord ou en Belgique), cependant seuls les spécimens semi-adultes et adultes. Alimentation : La Pseudemys Nelsoni est une espèce omnivore, même si elle préfère les aliments d'origine végétale, surtout les sujets adultes. Dans la nature elle se nourrit de tout ce qu'elle peut trouver dans l’eau mais aussi sur la terre : des herbes diverses, végétaux, plantes aquatiques, plantes submergées, et en moindres proportions, des insectes, poissons, mollusques, crustacés, vers et autre. En captivité, il est fondamentale de fournir une alimentation très variée. Elle devra être carnée : crustacés, grillons, insectes, vers de terre, escargots, vers de farine, vers du miel, granulés pour tortues, ou croquettes pour chats (au poisson et légumes), mais aussi beaucoup d’aliments d origine végétale. Voir alimentation Reproduction : L'accouplement se produit principalement au printemps et comme beaucoup d'espèces aquatiques il est recommandé de leur fournir une vaste zone de ponte. La ponte se produit après environ 40-50 jours, dans une zone très ensoleillée et très tranquille. Pouvant aller jusqu'à 6 pontes comprenant de 5 à 20 oeufs. La période d'incubation varie de 60 à 80 jours à une température variable entre 28°-32°. Pour un taux de naissances optimales il est préférable d’enlever les œufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant de la vermiculite de 5-8mm d épaisseur humidifiée pour un rapport en eau de 1/1, pour une hygrométrie de 90%. Il est également important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. La croissance et l'élevage des petits ne présente pas de grandes difficultés, à condition cependant de respecter toutes les notions précédemment décrites. Statut juridique : Cette espèce ne dispose pas d'une protection spéciale.
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Kinosternon subrubrum Nom scientifique : Kinosternon subrubrum (Lacepède, 1788) Nom commun : Cinosterne rougeâtre, Eastern mud turtle. Famille : KINOSTERNIDAE. Sous-famille : Kinosterninae. 1/ Généralité : La famille des Kinosternidae comprend 4 genres, Claudius, Kinosternon, Staurotypus et Sternotherus. Les genres Claudius et Staurotypus présentent une forme légèrement différente des genres Kinosternon et Sternotherus, qui elles, sont plus courantes en captivité. La différence entre kinosternon et Sternotherus se situe essentiellement au niveau du plastron. Les kinosternon présente une ou plus souvent deux charnières plastrales bien visibles et fonctionnelles alors que les Sternotherus ont un plastron cruciforme avec une seule charnière plastrale peu visible et peu fonctionnelle. 1/Kinosternon leucostomum 2 /Sternotherus odoratus Ces petites tortues possèdent une glande dite « a musc » qui secrète, quand elles se sentent menacées, une odeur nauséabonde (j’en fais souvent les frais). Les Kinosternidae sont présentes uniquement sur le continent Américain, et reparties entre l’Amérique du Nord, centrale, et du Sud. 2/ Caractéristiques du Cinosterne rougeâtre: On reconnaît trois sous-espèces : - Kinosternon subrubrum subrubrum (Lacepède, 1788) - Kinosternon subrubrum hippocrepis (Gray, 1856) - Kinosternon subrubrum steindachneri (Siebenrock, 1906) 2.1/ Répartition: Cette espèce est bien répandue dans tout l’est le sud est et le centre des Etats-Unis. On la retrouve du Connecticut, jusqu'à la Floride, en passant par L’Indiana, le Texas. On note aussi leur présence dans d’autres états comme le Missouri, l’Illinois, la pointe sud-est du Kansas, l’Oklahoma, l’Arkansas et la Louisiane. 2.2/ Description: C’est une petite espèce, dépassant rarement les 13 cm. Sa dossiere, bien arrondie et lisse , est de couleur brun, gris/noire parfois tirant sur le rouge sombre. Son plastron est lui jaune uniforme ou avec un dégradé brun roux selon les sous-espèce. Sa tête de couleur grise ou noire présente des lignes ou des marbrures jaunes selon les spécimens ou sous-espèces. Les jeunes sont souvent plus colorés, leur plastron tire plus sur l’orangé et on note la présence de trois carènes dorsales et latérales qui s’estomperont avec l’âge. 2.3/ Habitat et mode de vie: On retrouve cette espèce dans toute les zones aquatiques et humides de sa répartition géographique, ce qui comprend les rivières à courts lents, les ruisseaux et fossés, les marécages et bayous, les lacs et étangs, les forêts inondées et même dans les eaux saumâtres des estuaires et mangroves. Elles n’hésitent pas après de forte pluies à s’aventurer sur la terre ferme, parfois loin des points d’eau. Elle en profite aussi pour estiver dans des terriers ou des trous qu’elles creusent. Ses préférences vont surtout vers les points d’eau riche en végétations aquatiques et à fonds meubles et vaseux. Opportuniste, cette petite tortue n’hésite pas à se nourrir de tout ce qu’elle trouve au cours de ses « promenades » journalières. Elle a tout de même une préférence pour les produits carnés mais ne dédaigne pas les végétaux en période de disette. On retrouve dans son alimentation, insectes, crustacés, poissons, amphibiens et leurs œufs, ainsi que les charognes animales. 3/ Elevage en captivité: 3.1/ Installation: Cette petite tortue peut être élevée en bassin extérieur de type marécageux riche en végétation, mais aussi en aquarium d’intérieur de moyenne dimension. Un volume de 150 litres est suffisant pour un groupe de 3 à 4 individus. Dans tous les cas, les mâles sont élevés isolement les uns des autres (risques de combats), et également des femelles. Ces dernières peuvent par contre cohabiter sans soucis. Il est préférable de connaître la sous-espèce élevée afin d’ajuster au mieux les paramètres de maintenance. De manière générale, on maintient cette espèce à une tempéture de 24 à 26°C, avec une faible profondeur d’eau (15 à 20 cm maxi). Il est préférable de ne pas utiliser de substrat dans l’aquarium, et d’utiliser une filtration puissante mais avec un rejet modéré afin d’éviter un courant trop important dans le bac. 1/3 de l’aquarium doit être consacré à la zone sèche, qui peut être une plaque de verre recouverte de gazon synthétique ou de liège, ou un bac rempli de terreau et de sable, qui pourra également servir de bac de ponte et chauffé à l’aide d’un spot. Les UVB ne sont pas indispensables à cette espèce à partir du moment où son alimentation est riche et variée. Pour son intimité, on peut ajouter dans l’aquarium, des plantes artificielles ainsi que des racines de tourbière et une écorce de chêne liège en surface. 3.2/ Alimentation: La Cinosterne rougeâtre accepte quasiment tous les aliments présentés, insectes, crustacés, morceaux de poissons et de viandes, rosée de souris, et même les aliments comme les croquettes pour chat et chien, ainsi que les granulés vendus dans le commerce. Contrairement à son régime dans la nature, en captivité cette tortue accepte très rarement de consommer des végétaux, mais rien n’empêche l’éleveur de laisser flotter quelques endives dans l’aquarium de temps à autre. 3.3/ Reproduction: La reproduction de cette espèce est relativement aisée en captivité, à condition de respecter quelques règles et paramètres précis. Il va de soi, qu’il faut avant tout posséder au minimum un couple ou un trio mâture, et être sûr de leur origine et sous-espèce. Pour les tortues maintenues à l’année en extérieur, la reproduction sera naturelle, mais en installation intérieure il en est autrement. Il faut avant tout réunir différents paramètres dans l’aquarium, comme disposer d’une zone de ponte qui peut être un bac rempli de terreau et de sable comme cité plus haut, et jouer sur les températures et l’éclairage, afin de recréer plus ou moins les saisons, à savoir une période chaude et une période froide ou plus tempérée. A partir de décembre, on peut commencer à réduire progressivement la T° et l’éclairage, jusqu'à obtenir une T° moyenne de 10 a 12°C et un éclairage nul. Ensuite, à partir de Février début mars, on opère à l’inverse afin de revenir à la température optimal. A partir de ce moment, on introduit les mâles dans le bac des femelles, leur séparation le reste l’année a effet de stimuler leur libido au moment des retrouvailles. On pourra alors constater les accouplements pendant plusieurs semaines. Environ un à un mois et demis plus tard, la femelle déposera de 2 à 5 œufs dans la zone de ponte ou parfois simplement sur la zone sèche ou même dans l’eau (l’œuf n’est pas mort pour autant, a condition qu’il soit installé dans les 24h dans l’incubateur). Il faut alors récupérer les œufs et les installer en incubateur, (l’incubateur dit au « bain marie » donne de bon résultats) à une température moyenne de 27 à 28°C et 80% d’humidité. L’incubation dure environ 80 jours. La femelle peut donner 2 à 3 pontes dans la saison. A leur naissance les jeunes se maintiennent comme les adultes mais à leur échelle. Les premiers mois on peut voir la croissance assez rapide des juvéniles par l’écartement des sutures entre écaille qui deviennent blanches. 4/ Conclusion: De manière générale, cette espèce est facile à maintenir en captivité, le seul problème rencontré, est que la majorité des spécimens disponibles dans le commerce sont issus du milieu naturel donc d’importation. Ce qui incombe souvent des animaux en mauvais état de santé (parasites intestinaux, déshydratation) et qui ont parfois besoin d’une très bonne acclimatation pour la vie en captivité. Cette espèce n’est pas en voie de disparition dans son milieu mais comme toute espèce, elle subi les dégâts humains et la destruction de ses habitats. En France, cette espèce est interdite à la vente et à la détention, sauf pour les titulaires d’un certificat de capacité. Source : Observations personnel, Terralog vol 2 (Holger Vetter), Toutes les tortues du monde (F.Bonin, B.Devaux, A.Dupré). Fiche réalisée par Kinosternum pour tortues world.com
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la Cistude d europe (tortue aquatique locale)
Dr.House-reptizoo a posté un sujet dans Fiches d'élevage
La Cistude d.Europe: Parmi la dizaine de sous-espèces identifiées, trois sont présentes en France (Emys orbicularis orbicularis, Emys orbicularis lanzai, Emys orbicularis galloitalica); on observe des formes intermédiaires entre certaines sous-espèces. Description de l’espèce: Tortue d’eau douce. Poids moyen de l’adulte : 400 à 800 g. Carapace aplatie (hydrodynamique) de forme ovale mesurant de 10 à 20 cm pour l’adulte, tandis que celle du jeune à l’éclosion ne mesure que 2 à 3 cm. Carapace noirâtre à brun foncé avec, souvent, de fines taches ou stries jaunes ; plastron jaune plus ou moins taché de brun ou de noir, mobile chez l’adulte ; tête et cou ornés de taches jaunes. Pattes palmées pourvues de fortes griffes (5 sur antérieures, 4 sur postérieures) ; queue longue et effilée. Dimorphisme sexuel : queue des femelles plus courte (8 à 8,5 cm contre 9 cm chez le mâle adulte) et plus étroite à la base, carapace plus ronde ; plastron légèrement concave et taille plus petite chez les mâles. Confusions possibles: Parmi les autres tortues présentes en France métropolitaine, des confusions sont possibles avec les deux espèces suivantes :-l’Émyde lépreuse (Mauremys leprosa): cette tortue présente en Afrique du Nord et en Espagne n’est connue en France que dans certains points du Languedoc-Roussillon ; elle se distingue de la Cistude d’Europe par une couleur générale verdâtre, la présence de stries jaunes distinctives sur le cou et la présence d’un pont osseux entre la carapace et le plastron ; Reproduction : La maturité sexuelle est atteinte entre 8 et 15 ans chez les mâles, entre 10 et 18 ans voire plus (20 ans ?) chez les femelles. L’accouplement s’effectue de mars à octobre avec un maximum en avril-mai. La ponte a lieu principalement en mai-juin-juillet sur des sols chauds, exposés au sud (non inondables, sableux ou sablo-limoneux, bien dégagés), à une distance du point d’eau pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. La Cistude pond de 3 à 13 oeufs, généralement 8 ou 9, dans un trou profond d’une dizaine de centimètres qu’elle creuse avec ses pattes arrière. La femelle peut effectuer une ponte principale et une ponte complémentaire (notamment en cas de perturbation) ; certaines femelles semblent ne pas se reproduire tous les ans. Les jeunes naissent à l’automne après un développement embryonnaire de deux à quatre mois ; en cas de conditions météorologiques défavorables, la naissance peut ne s’effectuer qu’au printemps suivant. Le sexe est déterminé génétiquement mais aussi en partie par la température lors de l’une des phases de l’incubation (température < 28°C : mâles ; > 29°C : femelles ; à 28,5°C : 50% de mâles et 50% de femelles). Le sexe ratio est généralement en faveur des femelles (rapport mâles/femelles roche de 0,5). On estimerait à 1 chance sur 100 les probabilités d’un jeune d’atteindre l’âge adulte. L’espérance de vie serait de 40 à 60 ans, voire plus de 100 ans en captivité. Activité : La Cistude hiverne d’octobre à mars sous la vase (dans les étangs, en bord de roselière le plus souvent) ; elle sort de l’hivernage dès les premiers jours d’insolation continue, à partir de fin février. Dans le midi,en cas de grande chaleur ou de sécheresse, la tortue utilise un terrier dans la berge ou s’enfonce dans la vase en attendant la pluie (estivation). C’est une espèce essentiellement diurne. Elle prend des bains de soleil au bord de l’eau (ex. : roselière mais aussi pierre, branchage, tronc d’arbre,etc.) quand la température de l’air est supérieure de 4°C à celle del’eau ; son optimum thermique est de 25°C. Farouche et discrète, elle plonge au moindre dérangement ou si la température de l’air varie de manière importante. Elle passe la nuit dans l’eau, immobile, pattes et tête pendantes. La Cistude est une espèce sédentaire qui passe la majeure partie de son cycle de vie dans l’eau. Elle se déplace de 40 à 80 m par jour en moyenne dans un étang mais peut migrer naturellement ou en cas de « catastrophe » (ex.: assec estival de l’étang) vers un autre point d’eau situé à plusieurs centaines de mètres ; les mâles sont plus mobiles (déplacements parfois supérieurs à 1 km). Elle ne défend pas de territoire mais on observe cependant des compétitions entre mâles lors de la période de reproduction. Le territoire de vie existe (ex. : partie d’un étang) mais il est fluctuant, l’animal pouvant changer d’emplacement (ex. : autre partie de l’étang ou autre étang). Il n’existe pas d’organisation sociale particulière mais, bien qu’indépendant, l’animal supporte bien la vie en commun. Régime alimentaire La Cistude est presque exclusivement carnivore. Elle se nourrit dans l’eau, principalement dans la végétation à myriophylles (Myriophyllum spicatum) et nénuphars (Nuphar lutea, Nymphaea alba), mais aussi dans la roselière. Son régime alimentaire se compose principalement d’insectes, de mollusques aquatiques, de crustacés et de leurs larves. Occasionnellement, elle peut se nourrir de poissons malades ou morts, d’oeufs de poissons, d’oeufs et de têtards de batraciens, de sangsues, etc. Exceptionnellement, la Cistude peut s’alimenter d’oisillons ou de petits rongeurs qu’elle entraîne sous l’eau, noie et déchiquette. Caractères écologiques : La Cistude habite généralement les zones humides ; on la trouve de préférence dans les étangs, mais aussi dans les lacs, marais d’eau douce ou saumâtre, mares, cours d’eau lents ou rapides, canaux, etc. Elle affectionne les fonds vaseux - ou rocheux en Provence et en Corse - où elle trouve refuge en cas de danger ou pendant l’hivernation et l’estivation. La présence d’une bordure plus ou moins étendue de roseaux (Phragmites australis) ou de joncs (Juncus spp.), de végétation aquatique flottante est de même recherchée. Elle apprécie les endroits calmes et ensoleillés, à l’abri des activités humaines, en particulier la roselière jeune où elle peut se chauffer sans avoir à se réfugier dans l’eau constamment. Quelques habitats de l’annexe I susceptibles d’être concernés 3170 -* Mares temporaires méditerranéennes : habitat prioritaire 3280 -Rivières permanentes méditerranéennes du Paspalo Agrostidion avec rideaux boisés riverains à Salix et Populus alba 3290 -Rivières intermittentes méditerranéennes du Paspalo- Agrostidion 3130 -Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoëto- Nanojuncetea 3150 -Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition Répartition géographique : L’aire de répartition de la Cistude s’étend de nos jours de la mer d’Aral, du Kazakhstan, de la mer Caspienne jusqu’à la Turquie et l’Europe de l’Est (Ukraine, Crimée, Roumanie, Hongrie, Biélorussie, Russie, Pologne) jusqu’en Lituanie, et dans le nord-est de l’Allemagne. Dans le sud, on la trouve en péninsule Ibérique, aux îles Baléares, dans le sud et au centre de la France où les populations sont isolées, en Corse, Sardaigne, dans la vallée du Pô, les Apennins, en Sicile, dans les Balkans, mais aussi en Afrique du Nord. En Europe centrale, la répartition est assez incertaine dans la mesure où il est probable que les populations d’origine soient éteintes et que les observations concernent uniquement des individus échappés de captivité ou réintroduits. En France, son aire de répartition « naturelle » se situe au sud d’un arc de cercle joignant Rochefort, la Brenne, l’Allier et la région lyonnaise. Au nord de cette limite, les observations concerneraient des individus échappés de captivité. Les populations françaises les plus connues se trouvent : -dans le Centre et l’Ouest : principales populations en Brenne (Indre) et dans le marais de Brouage (Charente-Maritime) ; ces populations semblent stables -en Corse : surtout littorale, essentiellement dans les étangs de la côte orientale (étang de Biguglia, plaine d’Aléria, étang de Palo, étangs côtiers de Porto-Vechio) -dans le Midi : deux grands noyaux en basse vallée du Rhône (Camargue et marais adjacents) et dans le Var (massifs des Maures et Esterel) ; populations relictuelles dans le Gard, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse. La Cistude affectionne les zones de faible altitude ; cependant, des observations ont été rapportées en France jusqu’à 500 m dans le Var et 600 m en Corse. Statuts de l’espèce : Directive « Habitats-Faune-Flore » : annexes II et IV Convention de Berne : annexe II Espèce de reptile protégée au niveau national en France Cotation UICN : Monde : faible risque (quasi menacé) ; France : vulnérable Présence de l’espèce dans des espaces protégés L’espèce est présente sur au moins 10 réserves naturelles et sur 22 sites du Conservatoire du littoral. Évolution et état des populations, menaces potentielles Évolution et état des populations La Cistude est la tortue qui possédait l’aire de répartition la plus nordique. On trouve des traces de sa présence en Europe du Nord d’où elle a aujourd’hui disparu suite aux changements climatiques depuis la période Atlantique. Plus récemment, elle est en régression sur l’ensemble de l’Europe centrale du fait des changements climatiques mais aussi sous l’influence de l’anthropisation. La Cistude, bien qu’encore très présente, est l’espèce de reptile qui a le plus régressé en valeur absolue en Europe ces dernières années, notamment en Europe centrale. Elle est considérée comme « vulnérable » en Europe, « en danger » dans certains pays (ex.: Autriche, ex-Tchécoslovaquie, Allemagne, Pologne), « en régression » dans d’autres (ex.: France, Hongrie, Portugal, Espagne, Italie, Pologne). Menaces potentielles : On a constaté une régression des populations de Cistude sousl’influence de plusieurs facteurs -disparition des zones humides par anthropisation : assèchement par drainage, fragmentation du milieu, endiguement desrivières, etc. -évolution défavorable du climat entraînant un déficit d’insolation lié à l’Atlantisation et à la reforestation spontanée -utilisation/destruction de la tortue depuis le néolithique jus-qu’à nos jours (rite funéraire, alimentation, etc.) -destruction par les pêcheurs qui la considèrent comme dangereuse pour le poisson, leurs oeufs et leur frai.Aujourd’hui, certaines menaces restent d’actualité. Atteintes au biotope de l’espèce -régression des zones humides -dégradation de la qualité de l’eau par intensification des pratiques agricoles et piscicoles (ex.: bloom algal) -limitation de la végétation aquatique et de la roselière par desmoyens mécaniques ou chimiques -destruction des pontes par mise en culture ou retournementdes prairies -régression des roselières sous l’impact des ragondins(Myocastor coypus) Atteintes à l’espèce -prédation des pontes par la Fouine (Martes foina), le Putois(Mustela putorius), le Renard (Vulpes vulpes), le Sanglier (Susscrofa), le Blaireau (Meles meles), etc., d’autant plus préjudiciable que les pontes ont tendance à se concentrer du fait de l’enfrichement en cas de déprise (en Brenne par exemple) -destruction des femelles lors de la période de ponte par la fauche des prés -asphyxie accidentelle des tortues piégées dans les engins depêche (type nasses, filets dormants, etc.) -régression des populations sous l’effet des incendies dans lesud de la France -concurrence avec des espèces introduites, notamment laTortue de Floride -capture par des terrariophiles ou le grand public malgré le statut d’espèce protégée. Propositions de gestion: Propositions relatives à l’habitat de l’espèce D’une manière générale, la conservation de la Cistude passe par la conservation des zones humides. Elle se raisonne donc à une vaste échelle et nécessite la prise en compte de l’activité humaine. Ponctuellement, certaines préconisations peuvent permettre le maintien de conditions favorables : - limiter les intrants dans le point d’eau ; en particulier, proscrire l’utilisation d’herbicides - conserver une surface suffisante de végétation aquatique -ne pas effectuer de travail du sol sur les sites de ponte identifiés -conserver le milieu terrestre proche du point d’eau ouvert par la fauche ou le pâturage - maximiser la surface de contact entre l’eau et la roselière -dans certaines régions, conserver les roselières et la végétation aquatique en limitant les populations de ragondins et rats musqués (Ondatra zibethicus); - effectuer le curage des canaux aux périodes d’activité des animaux (avril-octobre). Propositions concernant l’espèce Préserver la tranquillité des animaux en limitant l’accès du bétail ou des promeneurs à une partie du point d’eau. Protéger les concentrations de pontes au moyen de clôtures, de cloches grillagées ou de répulsifs olfactifs. Donner un véritable statut à la Tortue de Floride (classement en espèce nuisible). Éviter le lâcher de tortues de Floride dans la nature (organisation de la récupération et du stockage). Interdire la pose de filets type « verneux » dans les secteurs occupés par l’espèce ou laisser la chambre à mi-eau pour que les tortues ne se noient pas. Conséquences éventuelles de cette gestion sur d’autres espèces : Aucune dégradation liée à d’importantes populations de Cistude n’a été constatée en milieu naturel. -
Pelusios castaneus (Schweigger, 1812): Distribution : De la Guinée au Sénégal à l'Angola nord occidental et à la République centre Africaine, île de Sao Tomes. Introduite en Guadalupe (Antilles) par le pharmacien et naturaliste Félix Louis l'Herminier dans les années 1820. Biotope: Elle occupe une grande variété de biotope : fleuves, ruisseaux, marécages, étangs et lacs. Par forte chaleur, en période de sécheresse,et que l eau manque, les tortues estivent en s'enterrant dans la boue. Description : La carapace est aplatie et de couleur noisette à gris brun. Les pattes sont munies de 5 fortes griffes La tête large et au cou se repliant horizontalement dans la carapace. La face ventrale va du jaune clair au marron foncé. La peau est grise. La partie antérieure du plastron dispose d’une charnières mobile (contrairement à la pelomedusa subrufa ,à ne pas confondre) ce qui lui permet de s'enfermer dans sa carapace. Généralement elle ne dépasse pas les 30 cm avec une moyenne de 27cm est mobile Maintenance captivité : Attention : Il n'est pas envisageable de l'élever à temps pleins en plein air étant donné les températures de ses zones d'origines. Néanmoins dans le sud de la France on peut éventuellement la maintenir en extérieur durant l été, même en bassin non filtré, pour autant qu il soit richement planté de diverses plantes aquatiques qui leur serviront, de point d appuys, de cachettes mais aussi de nourriture. L’aquaterrarium doit être d une taille minimum de 120 X 50 X 50cm qui conviendra pour un petit groupe d un mâle et de 2 femelles. Celui-ci devra être munit dune vaste zone émergée qui devra être d'au moins 1/3 de la cuve et exposée contrairement à ce qu avancent certains éleveurs à un éclairage UVB 7/8% 10 heures à 12 heures par jour (surtout pour les juvéniles) Le niveau de l'eau doit pouvoir permettre à la tortue de pouvoir respirer en tenant ses pattes postérieures sur le fond de l aquaterrarium, en revanche si elle dispose de plusieurs points d appuis a différents niveau on pourra augmenter le niveau de l eau considérablement plus. La température de l’eau doit être assez élevées et comprises entre les 25 et 31 degrés centigrades : l'idéal est 26-28 degrés. En dessous de 25 degrés elle manifestera un fort ralentissement du métabolisme, une anorexie et une apathie qui pour cette espèce peut s’avérer fatal. Comportements observés en fonction de la température : Moins de 16°C:apathie, de trouble de la santé, risque de mort. 17°C-21°C: la tortue est léthargique, et mange peu, mais survit, bien qu'il ne soit pas conseillé de maintenir cette espèce à cette température! 21°C-23°C:début d'activité. 24°C-28°C:la tortue est active, température idéale pour l'animal, qui s'épanouira parfaitement, personnellement, je préfère élever cette espèce à une température d'environ 27°C, mais ce n'est que mon avis! 29°C et +: on peu faire monter à cette température, cela traduit une période chaude. Dans leur biotope, la température reste plus ou moins constante toute l'année ce qui explique que cette tortue n'hiberne pas. Des températures trop élevées (nécessaires seulement en cas d'infections ou maladies) augmentent considérablement le métabolisme et causent l’estivation, très fréquente chez cette espèce. De nuit on peut faire baisser la température de 4 ou 5 degrés centigrades. La fameuse "période de repos": Dans la nature, les périodes de repos, sont en fait de l'estivation, du à des températures trop élevées durant les périodes sèches du milieu naturel. les températures en milieu naturels, ici, au Sénégal; - une saison des pluies, de juin à octobre, avec une importance des précipitations plus marquée du sud au nord ; les températures atteignent 30°C. - une saison sèche, de novembre à mai, avec des températures comprises entre 22°C et 30°C, et des variations importantes entre le littoral et l'intérieur. En captivité, les avis sur la nécessité de la faire estiver ou pas ne font pas l unanimité, moi je les fait estiver. Alimentation : Ses apports nutritifs sont principalement issus d'aliments protéiniques, pour ces mêmes raisons il est nécessaire de lui fournir une alimentation très variée et équilibrée. Certains la qualifient d omnivore, mais le mot « opportuniste » semble bien plus approprié. Dans son biotope elle se nourrit volontiers de tout ce qui peut lui passer sous les yeux mais surtout d'insectes, mollusques, crustacés, vers, petits mammifères, poissons et autres,mais aussi en moindre mesure et selon la disponibilité certains végétaux et fruits qui tombent dans l eau. Son alimentation en captivité peut être composée d'insectes : grillons, vers de terre, vers de vase, vers de farine, et autres larves. Poissons d'eau douce (truite, brochets etc..) oisillons, souriceaux morts ou vivants, en morceau ou entiers (selon la taille de la tortue). À cela il est conseillé de compléter avec d’autres aliments : petits invertébrés (escargots avec coquille très riche en calcium), mollusques, crevettes d'eau douce. On conseille également de fournir des chairs blanches et rouges. Une fois par semaine,on peut lui proposer des morceaux bananes, de fraises et de pommes. Les Pelusios aiment particulièrement la jacinthe d'eau et autres plantes aquatiques. Reproduction : En captivité la maturité sexuelle est plus vite atteinte par les mâles selon les conditions d'élevage. Pour la ponte il est nécessaire d’aménager une zone de ponte placée à une hauteur d’environ 20 cm et assez large. Dans ces conditions elle y déposera jusqu’à 8 œufs selon les conditions de l'animal, de son âge, mais surtout de sa taille, en une seule (voire) deux ponte de mars à septembre. La durée de l’incubation peut varier entre 70 et 90 jours Pour un taux de naissances optimales il est préférable d’enlever les œufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant de la vermiculite de 5-8mm d épaisseur humidifiée. Il est conseillé de maintenir une humidité autour du 70% et des températures comprises entre les 27 et les 32°. Il est également important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 2/3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. Remarque : Comme déjà évoqué plus haut, la Pelusios catsaneus est une tortue qui n’hiberne pas et des températures trop basses peuvent s'avérer fatales pour cette espèce. Statut juridique : Actuellement en vente libre.
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Cuora Amboinensis: Taxonomie : La Cuora amboinensis comprend les trois sous-espèces suivantes : C. amboinensis. amboinensis. C. amboinensis. kamaroma. C. amboinensis. couro. Répartition géographique : Cette espèce est originaire du Bangladesh, Assam, Birmanie, Thaïlande, Vietnam, Malaisie, Indonésie, Sulawesi, Philippines et l'île d'Amboina qui lui a valu son nom. C. Amboinensis se trouve dans les Philippines, en Sulawesi, pendant que C.A.couro à Sumatra et Gava. Habitat : Cette espèce occupe des zones aquatiques à fond mou et boueux à faibles courants comme les ruisseaux, étangs et marécages. Les jeunes spécimens sont presque exclusivement aquatiques tandis que les adultes se plaisent aussi sur la terre ferme. Comportement : La Cuora amboinensis est une tortue timide et réservée de nature, elle est donc très méfiante et part se cacher au moindre bruit ou marque de danger . Les adultes peuvent être tenus ensemble à condition que l'espace de la cuve soit assez grand (aussi bien la partie aquatique que la partie sèche) car les mâles adultes peuvent infliger de lourdes blessures aussi bien aux femelles qu'aux mâles rivaux. Description physique : La dossière de cette tortue est très arquée chez les femelles, alors qu’elle est plus aplatie chez les spécimens mâles. La couleur peut varier du vert sombre au marron pendant que les plastrons peuvent être jaunâtres ou bèche clair avec des taches noires symétriques. Le plastron est muni d’une charnière mobile centrale qui permet à l'animal d'y rentrer les pattes, la tète et la queue. Attention ce mécanisme de charnière, n'est pas visible à la naissance des petits mais se développe et devient fonctionnel après quelque années de vie. La peau et de couleur clair mais vire au brun vers les extrémités des membres. La coloration de la tête est caractérisée par une bande de couleur jaune plus ou moins vive qui ressort de la couleur de fond marron sombre. Les femelles sont plus grandes que les mâles et peuvent atteindre les 25 cm de longueur pour un poids de 1.5 Kg. En outre en captivité elles dépassent rarement les 20 cm pour un poids de 1.2 Kg. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel est bien visible à la maturité sexuelle qui est atteinte vers 4/6 ans et est visible en observant la queue qui est longue et large à sa base, avec un cloaque proche de l'extrémité de la queue chez les mâles. Celle de la femelle est courte et fine avec un cloaque proche de sa base. Les femelles présentent une dossière plus arrondie et large et ont les ongles des membres postérieurs plus petites que celles du mâle. Après la queue les caractéristiques les plus probantes sont les plastrons plus ou moins concave chez les mâles, alors qu’ils sont toujours plats chez les femelles. Maintenance en captivité : Cette espèce est palustre et adulte elle peut vivre hors de l'eau et peut être maintenue aussi bien en terrarium qu'en enclos extérieur muni d un bassin quand les températures le permettent. Pour les enclos extérieurs il faudra penser à bien les clôturer. Ils devront être constitués d’une zone émergée moelleuse et humide et un petit bassin de dimensions adaptées au nombre de spécimens à loger. Il est important que l'eau du bassin ne soit pas stagnante mais toujours propre, en outre il est possible d'y cultiver des plantes aquatiques qui pourront lui servir de nourriture et même de cachettes. Lorsque les températures descendent sous les 18°, il est indispensable de les maintenir dans un terrarium chauffé. Le terrarium doit avoir un substrat souple et humide. L'humidité ambiante doit rester dans les de 60-70% et la température moyenne doit être de 24-27 °C même dans l'eau. La partie émergée et celle aquatique doivent être égale et peu profonde. La zone émergée devra être exposée à un éclairage UVB 5% 10 heures à 12 heures par jour. Cette tortue n’hiberne pas. Alimentation : Cette tortue est principalement végétarienne et peut se nourrir de carottes, poivrons, pommes, poires, bananes, kiwi, oranges, fleurs et autres matières végétales. Une fois tous les 10-15 jours il est conseillé de lui fournir une petite quantité de nourriture d'origine animale comme des escargots, poissons d'eau douce ou vers. Reproduction : Les accouplements se produisent dans l’eau et après quelques semaines la femelle pont généralement deux petits œufs de 50mm x 30 mm. Exceptionnellement il peut y avoir cinq oeufs provenant de la même ponte. 3 à 4 pontes s'étendent d'Avril jusqu'à Juillet et peuvent être espacées de 35/50 jours. L'incubation des œufs doit se faire à des températures de 28/30 °C avec une humidité consante de 80%. Après 70/85 des jours les petits naissent et ont une taille d'environ 40mm pour un poids de 13/15 grammes. Les petits sont presque entièrement aquatiques et ont un régime alimentaire identique à celui des adultes. Statut : Annexe 2 de la convention de Washington, et nécessite donc un document CITES.
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Alimentation des tortues aquatiques omnivores: Tout d habord ne donnez pas de crevettes sechées comme alimentation de base. meme si généralement la plupars des animaleries les conseille les crevettes seches ne peuvent pas constituer un repas complet d abord elles n ont quasi aucune valeur nuttritive ensuite, elles sont trop riche en phosphore et pas assez en calcium . Le phosphore est une source minérale essentielle à l'organisme. Par contre lorsqu'il est présent en excès dans l'organisme, le phosphore empêche l'absorption du calcium et provoque l'hypocalcémie. pour toutes ces raison veuiller éviter ce genre de nourriture et optez plus tot pour une nourriture naturelle et variée. PS:les sticks ou granulés sont plus nuttritifs que les cervettes sechées,mais ne peuvent cependant pas constituer un repas complet (surtout pour une tortue omnivore). Pour les juvéniles: Larves de moustiques, tubifex, daphnies, artémias, Krill et occasionnellement un asticot. Poissons en petits morceaux (de préférence d'eau douce et le plus souvent à chair maigre) : Ablette, Anguille, Brochet, Gardon, perche et de la chair de saumon frais qui est excellent pour sa santé et pour lui donner des couleurs vive. Viande de bœuf ou de poulet crue en petits morceaux (attention pas de jambon). Veillez a donner au moins une fois par semaine des petits morceaux de foie de bœuf ou de poulet car le foie est très riche en vitamine A, un élément essentiel à la bonne santé de la tortue. Lentille d eau, endives…voir tableau d aliments végétaux. La nourriture sera distribuée quotidiennement et doit être égale à ce que peut manger la tortue en 5 minutes ce qui correspond à peu près à 5% de leur poids. Tout ce qui ne sera pas consommé dans ce délai sera retiré de l'aquaterrarium afin d'éviter de le polluer. Pour les sub-adultes et adultes: Liste des poissons : Ablette Anguilles La tanche La truite Le corégone Chair de saumon Doré jaune /cendrée La lotte Brochet Brème Gardon Omble de rivière Rotengle Perche Le poulamon etc.…. Mais pas d'éperlans, ni de sardines, ni d'aloses, ni de carpes, ni de harengs, ni de chabots, ni de poissons chats, ni de poissons rouges, car ces poissons contienne de l'antivitamine B1 Crustacés : Crevettes fraîches,Homards,Crabe,Ecrevisses,Langoustes,Langoustine et autres..... Mollusques aquatiques : Viviparus contectus Bithynia tentaculata Physa acuta Aplexa hypnorum Lymnaea stagnalis Radix auricularia Stagnicola palustris Radix peregra Planorbarius corneus Planorbis planorbis Anisus vortex Oxyloma elegans Essayez d éviter l exces de bivalves tels que les moules Mollusques terrestres : Limaces, escargots, etc.… (Les coquilles d escargots sont très riches en calcium) Autres aliments carnés : Viande de bœuf ou de poulet crue (attention pas de jambon) Petits morceaux de foie de veau, de bœuf ou de poulet car le foie est très riche en vitamine A, un élément essentiel à la bonne santé de la tortue. Le cœur de bœuf est fortement apprécié. Souriceaux nouveaux-nés roses ou duveteux (blanchons) Croquettes pour chats (aux poissons et légumes,attention pas d'exès) Liste d'aliments végétaux: Figue sèche Feuille de navet Orange épluchée Feuille de pissenlit luzerne Epinard Tiges de brocoli Chou (Feuille blanche) Blette Chou (feuille verte) Chicorée frisée Chou rouge Cresson Chou frisé Rutabaga Feuille de betterave Endive Feuille de brocoli Persil Lentilles d’eau jacinthe d'eau On conseille généralement 1/3 d'aliments végétaux pour 2/3 d'aliments carnés. Avec l'âge les tortues omnivores adoptent un régime alimentaire plus végétarien. Ces proportions doivent donc êtres adaptées au fur et à mesure de la vie de l animal. Contrairement aux juvéniles, la nourriture sera distribuée tous les 2 jours pour les sub-adultes et 2 fois par semaine pour les adultes et devra être égale à ce que peut manger la tortue en 5 minutes ce qui correspond également à peu près à 5% de leur poids exemple: une trachemys de 5 ans ayant un poids de 1kg,se vera distribué une quantité égale a une cuillère a soupe de granulés pour tortues ou une dizaine de guppy,molly,platy,etc..,a chaque repas. Tout ce qui ne sera pas consommé dans ce délai sera retiré de l aquaterrarium afin d'éviter de le polluer. Vous avez maintenant de quoi apprendre à alimenter correctement vos tortues aquatiques omnivores. Bon appétit !
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Alimentation : Les Pelomedusa et les pélusios sont des espèces exclusivement carnivores. Leurs apports nutritifs sont principalement issus d'aliments protéiniques; pour ces mêmes raisons il est nécessaire de leur fournir une alimentation très variée et équilibrée. dans la nature ces espèces ont un régime presque exclusivement carnivore mais complètement opportuniste ,en effet, elles mangent ce qu'elles trouvent,mais surtout des insectes, mollusques, crustacés, vers, petits mammifères, poissons et autres... elles peuvent être charognardes et se nourrir de cadavre d' animaux flottant dans l'eau ou sur les berges avoisinantes, comme elles peuvent être chasseuses et traquer leur proie jusqu' à arriver à leurs fin : même si il leur arrive de consommer des végétaux par mégarde ou en désespoir de cause. Il est bien sur certain qu’ en captivité nous avons plus de possibilité de choix que nos tortues si elles vivaient dans leur biotope. La chance que nous avons (en captivité) c est de pouvoir fournir à nos tortues ce qui leur convient le mieux, le souriceau en est l exemple parfait, car dans leur biotope il y à très peu de chance pour qu’elles rencontrent un jour un souriceau cela dit 2 fois par semaine, ce type d'alimentation s'avère être parfaite, la je parle de besoin nutritifs autant que de facilité. Leur alimentation en captivité peut être composée d'insectes : grillons, vers de terre, vers de vase, vers de farine, et autres larves. Poissons d'eau douce (truite, brochets etc..) oisillons, souriceaux morts ou vivants, en morceau ou entiers (selon la taille de la tortue). À cela il est conseillé de compléter avec d’autres aliments : petits invertébrés (escargots avec coquille très riche en calcium), mollusques, crevettes d'eau douce. On conseille également de fournir des chairs blanches et rouges. pour les Pelusios: Une fois par semaine,on peut leur proposer des morceaux bananes, de fraises et de pommes. Les Pelusios aiment particulièrement la jacinthe d'eau et autres plantes aquatiques. A noter : Ces espèce dans la nature peuvent rester plusieurs semaines sans s'alimenter, c'est d'ailleurs pour cela que l'évolution a fait en sorte qu’ elles estivent à leur grès . En effet, ce phénomène se produit aussi bien à température idéale, maximale ou minimale pour l'espèce (contrairement à la plus pars des chéloniens dont la chaleur influence totalement l'estivation). Il suffit qu'elles le décide et d’un seul coup s’enterrent, ne se nourrissent plus et ne laissent plus observer aucun signe d'activité apparente pendant des semaines, Leur régime presque exclusivement carnivore joue certainement un rôle important dans ce processus. Hors mis ce phénomène, Pour une croissance parfaite et surtout une bonne santé, l'alimentation des jeunes spécimens doit être quotidienne, avec un jour de jeune par semaine Et tous les 3 jours pour les adultes.
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Recette du Professeur Pierre RASMONT du Laboratoire de Zoologie de l'Université de Mons Hainaut (Belgique) Voici une recette de pâtée pour tortues aquatiques. Elle dérive d'une idée de Christophe Rémy, elle-même dérivée d'une recette donnée par le Pr Pritchard dans son ouvrage "Encyclopedia of Turtles"... qui la tenait lui-même de quelqu'un d'autre. C'est donc un grand classique. Ingrédients pour faire 2 kg d'aspic "spécial tortues d'eau" 1. Gélatine alimentaire en feuilles : 5 paquet de 20 g (soit à peu près 18 francs au total) 2. Eperlans congelés : 250g (soit à peu près 10 francs pour 40 francs le kg) 3. Mollusques divers (moules + crevettes + calmars + coques + petits poulpes, etc.) : 250g (soit 13 francs pour 55 francs le kg) 4. Crevettes roses : 250g (soit à peu près 15 francs pour 60 francs le kg) 5. Melon (frais ou congelé) : 250g (soit 7,50 francs pour 30 francs le kg) 6. Pécutrine ou Reptovit ou Reptomin : une cuillère à soupe débordante (disons 2 francs). Ce sont des vitamines pour reptiles 7. Gluconate de calcium : une cuillère à soupe débordante (disons 5 francs) 8. Colorant rouge pour canaris (soit 7,50 francs 30 francs pour à peu près 4 préparations complètes). Cela donne de très belles couleurs aux tortues aquatiques 9. Un citron ou une orange (soit à peu près 2 francs). Prix de revient total : 18 + 10 + 13 + 15 + 7,50 + 2 + 5 + 7,50 + 2 = 75 francs pour 2 kg d'aspic Il faut en outre : Un thermomètre, une balance de ménage, un grand plat à rebords style plat à lasagnes, une cuillère, de la feuille plastique d'emballage pour congélateur, un frigo, un congélateur. Déroulement des opérations 1. Placer le grand plat à lasagnes dans le congélateur 2. Décongeler les ingrédients. Je commence par les éperlans. Pendant que je hache les éperlans, je mets les autres ingrédients à décongeler dans le four à micro-ondes. On peut évidemment décongeler tout au frigo en s'y prenant à l'avance. 3. Verser 2/3 de litre d'eau froide dans un broc. Y mettre toutes les feuilles de gelatine sèche en les délitant soigneusement et sans les casser. 4. En attendant que la gélatine gonfle, hacher tous les ingrédients. Les éperlans doivent être débités en petits tronçons de quelques millimètres, de même que les calmars et les melons. Cela doit évidemment être adapté au calibre des tortues à nourrir. Plus elles sont bébés plus on doit hacher menu. Je fais cela avec un grand couteau de cuisine sur une planche en nylon (une planche en bois prend le goût et bonjour pour les salades après car l'éperlan imprègne tout !) 5. Dans un grand plat, mélanger les ingrédients hachés, les égoutter en retirant l'eau surnageante en inclinant le plat sur l'évier. Incorporer une cuillère à soupe débordante de vitamines (Pécutrine, Reptomin, Reptovit...). Incorporez une cuillère à soupe débordante de gluconate de calcium. Bien mélanger 6. Verser 2/3 de litre d'eau chaude dans un broc. Cette eau doit avoir entre 45 et 50° (au thermomètre !). Pressez-y un Citron ou une orange (pas du jus d'orange du commerce, SVP !) 7. Sortez les feuilles de gélatine gonflées de l'eau froide et mettez-les une à une dans le broc d'eau chaude. Elles doivent se dissoudre instantanément. A la fin de la dissolution, le broc doit contenir à peu près 1 litre et sa Température doit se balader autour de 35°. 8. Ajoutez environ une cuillère à café à ras de colorant canari dans la gélatine fondue. Bien touiller. 9. Sortez le plat à lasagnes du congélateur. Il doit être bien givré. Attention à ne pas coller vos doigts humides 10. Touillez la gélatine de manière à ce que le colorant rouge y soit bien dissout. 11. Versez environ 50 cc de gélatine rouge dans le plat à lasagnes glacé. Etalez cette gélatine en inclinant le plat Jusqu’à ce que la gélatine tapisse bien tout d'une fine pellicule bien prise. 12. Versez les denrées hachées en étalant bien. 13. Versez toute la gélatine rouge en veillant à bien l'incorporer aux denrées hachées. 14. Placez le plat au frigo avec une protection (film plastique). 15. Après quelques heures (le lendemain matin), la gélatine est bien prise. 16. Démoulez le plat sur une grande planche (en nylon), en commençant par les bords. 17. Vous avez maintenant un magnifique aspic extrêmement appétissant. 18. Emballer chaque portion avec un film alimentaire. 19. Placez tout ça au congélateur. 20. Pour servir, sortez l'aspic du congélateur la veille et placez au frigo. PS: Ne pas décongeler au micro-ondes ! Ca ne marche pas, tout fond et se transforme en une soupe infâme.
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Les rayons ultra-violets - DIFFERENCES ENTRE UVA ET UVB L’œil humain est capable de percevoir uniquement les radiations du spectre solaire comprises entre 700 nm ( Rouge) et 400 nm ( Violet). Au delà, on entre dans le domaine des rayonnements infra-rouges ou IR (>700 nm) et des ultra-violets ou UV (<400 nm). Ces rayons, même s’ils ne sont pas détectés par l’œil, n’en sont pas pour le moins dangereux. Dans le spectre solaire, on peut encore distinguer parmi les UV trois catégories: * UVA: 320 - 400 nm * UVB: 290 - 320 nm * UVC: inférieurs à 280 nm Ces rayons dégagent une forte énergie, qui peuvent provoquer des brûlures au niveau de la peau. Même si l’atmosphère constitue un bouclier naturel contre les U.V, les U.V A et les U.V B arrivent tout de même à la surface de la terre. En effet, ce sont surtout les rayons UVC qui sont filtrés par l’intermédiaire de la couche d’ozone. Les UVB et les UVA sont différents de par leur intensité, leur longueur d’onde et leur capacité à pénétrer la peau de façon plus ou moins profonde. Au départ, les premiers produits solaires étaient conçus dans l’optique de ne filtrer que les UVB, car on ignorait alors le danger des UVA. Aujourd’hui, les produits de protection doivent s’étendre sur tout le spectre UV, puisque l’on sait que c’est l’ensemble des UV qui provoque l’érythème (c’est à dire le coup de soleil), le vieillissement prématuré de la peau, la perte d’élasticité de la peau et même les cancers cutanés. Les UVA sont moins énergétiques que les UVB mais ils sont plus nombreux et plus pénétrants. De plus, les UVA sont dangereux dès le lever du soleil et ensuite tout au long de la journée. Par contre, les UVB ne sont très dangereux qu’entre 12h et 16h. Les UVA pénètrent très profondément la peau, ce qui provoque des altérations telles que la modification de l’orientation des fibres élastanes. Ceci entraîne alors un relâchement des tissus, une perte de la fermeté de la peau et l’apparition de rides. (Les UVA pénètrent tellement profondément qu’il peuvent entraîner des modifications génétiques en touchant l’ADN, ce qui peut provoquer l’apparition d’un cancer cutané). Les UVA sont également à l’origine du déclenchement de réactions de photosensibilisations lors de l’utilisation de certains médicaments. De plus, les rayons UVB sont vitaux pour la tortue. En effet, l'organisme des tortues a besoin des UVB pour fixer le calcium. C'est absolument nécessaire pour leur croissance, pour l'ossification et la constitution de leur carapace. Dans le milieu naturel, elles sont l'UVB par les rayons du soleil. Attention, même si des rayons du soleil entre dans votre pièce à travers la fenêtre, les UVB sont filtrés par le verre. Donc, pas de terrarium sans néon UVB ! Sans UVB, votre tortue va subir des déformations de carapace, un ramollissement de plastron, des malformations osseuses, des insuffisances rénales et finira par en mourir.
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Les plaies cutanées nécessitent des soins dans les plus brefs délais en raison des risques de myiases et de surinfection. Il faut isoler et protéger la tortue dans un endroit chaud, sec et propre jusqu'à ce que le processus de cicatrisation soit suffisamment développé. Quelle que soit la cause à l'origine de la plaie, il convient de la nettoyer avec une solution physiologique et de la désinfecter avec de la Bétadine ND ou du Mercryl ND dilué (BOURDEAU). Les plaies de type coupure peuvent être suturées. Les plaies ayant entraîné une perte de substance importante doivent être désinfectées quotidiennement. Une bonne détersion des plaies est obtenue par le Dermaflon ND pommade sous pansement ou éventuellement de l'Antibiotulle Lumière ND. Par rapport aux mammifères, ces soins quotidiens sont longs et peuvent être nécessaires pendant 1 à 8 semaines. Les plaies anciennes peuvent être traitées par des pommades contenant de la vitamine A, type Avibon ND. Dans tous les cas, si les lésions sont constatées durant les saisons chaudes, il faut protéger les tortues blessées des mouches, donc les placer sous un grillage très fin. voici le tableau des principaux antibiotiques actifs chez les tortues en cas d infections cutanées. Source : -Bouvard Jutta
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Les parasites peuvent êtres internes ou externes. Les internes : vivent pour la plupart, dans le système digestif et réduisent voir suppriment l'appétit des animaux. Les externes : se fixent dans les yeux ou sur la peau. Quand peut on penser que l’animal est parasité ? Dès que l’animal laisse apparaître : * des pertes évidentes de poids inexpliquées. * des refus de manger, (anorexies). * des sommeils inhabituels plus ou moins prolongés, des diarrhées successives, entraînant une déshydratation. Quels sont les traitements à utiliser ? • Contre les nématodes gastro-intestinaux (vers ronds). Les médicaments les plus efficace sont le Lévamisole (en vente en pharmacie sous le nom de Nemisol, ou le Panacur). • Contre les cestodes ou taenias, trématodes (vers plats). . les médicaments sont : Praziquantel (en vente en pharmacie sous le nom de Droncit). Ce dernier médicament est assez agressif, et n'est à utiliser qu'en cas de parasitose sévère n ayant pas réagi au panacur et au flagyl. •Attention le Métronidazole (en vente en pharmacie sous le nom de Flagyl) n est efficace que contre les parasites unicellulaires comme les amibes,giardia... • Comme il est difficile de savoir quel parasite vous touche, ont peut utiliser une association panacur / flagyl. Ils n'ont pas d'intéractions toxiques et ne semblent pas avoir d'effets toxiques importants sur les reptiles. Application du traitement : Il est plus pratique de se procurer les médicaments sous forme de poudre. Néanmoins si vous les recevez en cachet vous pourrez les écraser en poudre. On les trouvera chez le vétérinaire, ou chez le pharmacien sous ordonnance ( en Belgique ) • Mélanger les poudres obtenues (elles doivent être très fines) en 2 parts égales , la dose a administrer est de 6 ml/kg pour chacun des composants), mélangée à de la nourriture , ou envoyée au fond de la gorge avec une seringue sans aiguille, après avoir dissous les produits dans un ml d'eau. Traiter 1 jour sur 2, pendant 10 jours, attendre 10 jours, puis recommencer 1 jour sur 2 pendant 10 jours Quand doit on traiter son reptile ? * à chaque fois qu'il y a un soupçon de parasitage. Tous les 6 à 12 mois, en préventif . * Pour tous les nouveaux animaux mais il est préférable d attendre l age de un an pour le premier traitement a cet age la flore intestinale de l animal sera formée Des effets secondaire sont cependant possibles après l'utilisation du Flagyl à forte dose et/ou de manière prolongée : * LEUCOPENIE (Baisse du taux de globules blanc circulants). * NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVE (douleurs dans les membres, mouvements anarchiques, manque de coordination, tremblements. Les symptômes se résorbent dès l'arrêt de la prise du médicament). *COLORATION DE L'URINE (Coloration brun-rougeatre due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit)
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D'origine bactérienne, elle apparaît dans les zones de jonction des écailles de la carapace et se manifeste par des taches. Sous les écailles, l'os est atteint (il s'agit en fait d'une carie osseuse). Le traitement repose sur le curetage de la lésion, jusqu'au saignement, puis il faut boucher le trou (surtout pour les tortues aquatiques) avec du Violet de gentiane, de la pâte dentaire ou de la résine d'époxy. Si la lésion est petite, on utilise de la fibre de verre imprégnée de résine d'époxy à polymérisation lente, ce qui évite les brûlures, pendant la polymérisation du produit qui dégage de la chaleur, lors du durcissement. Si la lésion est plus importante, on peut mettre en place un support déjà polymérisé, qui évite le contact de la résine avec les tissus mous. Avant de placer la prothèse, il est possible de badigeonner la lésion avec une pommade, qui protégera les tissus sous-jacents. On associera, à ce traitement local, un traitement général sous la forme d'une antibiothérapie. Les tortues atteintes doivent être impérativement séparées des tortues saines. Par Dr.Alexandre Balzer
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Symptômes évocateurs de parasitose interne chez un reptile Parmi les pathologies les plus fréquemment observées chez les reptiles en captivité, les affections parasitaires internes occupent une place prédominante. Outre-Atlantique, on estime aujourd’hui qu’elles représentent près de 30% des causes de mortalité en terrariophilie. A l’état sauvage, les reptiles hébergent généralement des parasites peu pathogènes parfaitement tolérés. En revanche, physiologiquement stressés par des conditions de vie en captivité artificielles et parfois inadéquates, ils deviennent beaucoup plus souvent victimes de maladies parasitaires graves. L’expression clinique d’une endoparasitose (maladie parasitaire interne) est souvent très fruste. Les symptômes sont les suivants : *Léthargie. *Anorexie. *Perte de poids. *Trouble de la croissance. *Trouble de la reproduction. *Régurgitations de proies quelques jours après le repas. *Diarrhée chronique, glaireuse et/ou hémorragique. *Présence de parasites adultes macroscopiquement visibles dans les selles. *Déshydratation et amyotrophie (atrophie musculaire). Ces parasites (helminthes, pentastomidés et protozoaires) peuvent exercer diverses actions pathogènes sur l’organisme de l’hôte qui les héberge : -action de spoliation sanguine par hématophagie (anémie par ingestion de sang). -compétition alimentaire par ingestion des nutriments du contenu intestinal. -obstruction mécanique du tube digestif, des canaux biliaires, des vaisseaux sanguins et des bronches. -action mécanique compressive due à l’enkystement de certaines formes larvaires dans diverses régions du corps. -action mécanique traumatique des éléments de fixation des adultes sur la muqueuse intestinale, et des larves lors de leur migration dans l’organisme. -affaiblissement des défenses immunitaires, prédisposant aux surinfections bactériennes. -inflammation, voire destruction par cytoxicité, des tissus avoisinants et promotion du développement de certaines tumeurs. Bibliographie : -Allo veto (Dr. Schilliger) -Guide pratique (Dr.Shilliger)
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Le Plastron de ma tortue est devenu brusquement rouge par endroits.Est ce normal? Non, ce n'est pas normal. L'apparition de collections sanguines en "nappes" sous les écailles du plastron ou sur la face interne des membres postérieurs est toujours révélatrice d'une septicémie (envahissement de l'organisme par des bactéries à partir d'un foyer infectieux de départ). Une septiémie est une urgence médicale. Votre tortue doit être placée au plus vite sous antibiothérapie injectable et votre vétérinaire recherchera le siège d'infection causale par un examen clinique et des analyses sanguines. Source: allo veto
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La dermatologie des reptiles : 1. Eléments de dermatologie Les reptiles forment un groupe zoologique très vaste. Les connaissances sur les différentes espèces sont très incomplètes. Les pathologies rencontrées sont le plus souvent dues à un environnement mal adapté à l'espèce. 2. Téguments (peau) des reptiles Ils présentent de grandes différences entre les divers groupes. Elle est constituée d'un épiderme, d'un derme (superficiel et profond). La peau n'a pas de rôle de rétention d'une énergie thermique interne (comme chez les mammifères et les oiseaux), elle absorbe 60 à 70 % de l'énergie des rayons solaires. Les modifications des échanges thermiques sont assurés par: - L'exposition directe ou pas au soleil. - La capacité de changer de couleur. - La capacité d'évaporation chez certaines espèces (exemple de certains lézards qui peuvent s'enduire de leurs matières fécales humides dont le déssèchement permet de maintenir la température). 3. La mue C'est un ensemble de processus permettant le renouvellement de l'épiderme corné. Ce nouvel épiderme est formé avant la mue et entraine l'élimination de l'ancienne peau qui se fait: - par fragments chez les lézards. - par gaine complète en "doigt de gant" chez les serpents (sauf l'extrémité formant le crépitulum ou "sonnette" de certains crotalidés). Cette période est précédée d'une phase de jeûne et d'une agressivité accrue. La fréquence des mues est dépendante de: - l'humidité. - la température. - l'âge. - facteurs neuro-hormonaux. - facteurs nutritionnels. - échange hydique trans-cutané. Toute maladie a un retentissement négatif sur la mue 4. La couleur du tégument Elle dépend de l'espèce, du sexe et parfois de la phase d'activité et est liée à: - l'arrangement des éléments chromatogénes (cellules de "la couleur"). - la position et l'épaisseur des différentes couches cellulaires. 5. L'examen dermatologique Tout comme pour les mammifères, le vétérinaire commencera par une examen clinique de l'animal mais chez les reptiles, il sera également effectué une étude environnementale (terrarium, UV, humidité...). Vous trouverez ci dessous une liste (non exhaustive) des différentes pathologies rencontrées dans le domaines de la dermatologie des reptiles a) Dermatoses d'origines physique-chimique et environnementale 1° Brûlures 2° Plaies de morsures (par les proies, les chiens) 3° Fractures de la carapace 4° Stomatites (traumatiques, infectieuses, mycosiques...) 5° Ruptures caudales des lézards (auto-amputation fréquente suite à une saisie par la queue) 6° Dermatite d'humidité des tortues marines (excès d'humidité qui entraine une prolifiration bactérienne, mycosique ou parasitaire) 7° Dermatite varioliforme et nécrosante des ophidiens (excès d'humidité qui entraine une prolifération bactérienne, mycosique ou parasitaire) 8° Mue incomplète... b) Dermatoses nutritionnelles 1° Avitaminose A, C, en Iode, vit D (les besoins réels des animaux ne sont généralement pas couverts par l'alimentation) 2° Troubles de l'ossification (dus à un déséquilibre des apports en calcium, phosphore, vit A et D)... c) Dermatoses infectieuses Les reptiles hébergent à l'état naturel de nombreux germes sans qu'il soit possible de déterminer leur agressivité. Ceux-ci peuvent être à l'origine de différentes infections en profitant d'une autre pathologie ou en s'associant à des germes externes. 1° Abcès 2° Dermatophilose (infection bactérienne due au développement de Dermatophilus congolensis) qui provoque l'apparition de nodules) 3°S.CU.D (maladies bactérinnes des tortues d'eau douce du à Citrobacter freundii qui provoquent des signes cutanés et généraux) 4° Papillomatose (maladie virale due à un papillomavirus qui provoque l'apparition de plaque)... d) Parasitose 1° Insectes (taons...) 2° Myiases (mouches...) 3° Acariens (ophionyssus natricis...) e) Mycoses 1° Levuroses (candida...) 2° Champignon 3° Granulomes fongiques... http://www.vetebrasseur.be
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Qu’est ce que l anasarque? Symptômes: L'anasarque est une infiltration généralisée de sérosité dans le tissu cellulaire placé sous la peau, qui en évoluant, présente des œdèmes plus ou moins prononcés généralement au niveau des membres antérieurs et du cou de l'animal, et touche principalement les espèces aquatiques. Dans certains cas avancés on observera également ces gonflements au niveau des membres inférieurs. Étiologie : Cette pathologie traduit de mauvaises conditions de maintenance: 1) stresse engendré par une cohabitation mal appréciée. 2) manque d uvb. 3) température trop peu élevée ou tout simplement inadaptée. 3) nourriture inadaptée. 4) changement radical de mode de maintenance. 5) nouvel environnement. Mise à part les cas les plus fréquents liés au: Stresse, températures inadaptées, nourriture etc... Certains cas révèlent : 1) parasitose 2) insuffisance rénale 3) carence (généralement en protéine)etc.... Traitement: 1) corriger au plus vite les paramètres de maintenance de l'animal. 2) consulter dans les plus brefs délais, un vétérinaire qui lui injectera un antibiotique et selon la gravité du cas, un anti inflammatoire de couverture