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Khénifra : Le carnage du cèdre se poursuit

Les autorités des Eaux et Forêts dans la commune d’Ajdir dans la province de Khénifra ont saisi une soixantaine d’arbres de contrebande suite à une opération de ratissage par les services concernés.
Les contrebandiers ou passeurs transportant des arbres à dos de mulet ont résisté à l’intervention de l’équipe conduite par le chef du centre d’Aguelmam Azegza qui a failli périr dans l’opération si ce n’est le secours de dernière minute de ses collègues.
Il a reçu plusieurs coups d’arme blanche au niveau du bras et du poignet avec rupture des extenseurs et des tendons. Il a été hospitalisé au service de traumatologie à l’hôpital Moulay Ismail à Meknès. Les médecins ont estimé son incapacité à 60 jours sauf complications.
Ce nouvel incident interpelle encore une fois toutes les parties concernées quant à l’efficacité de la lutte contre le pillage de cette richesse nationale pour ne pas dire humaine car la plus grande réserve du cèdre se trouve au Maroc. Et on est à se demander quel est le rôle de la gendarmerie dans cette lutte, sur le pouvoir des mafias du cèdre dans cette région et les moyens dont elles disposent face à des « militants » qui tentent, tant bien que mal, avec des moyens rudimentaires d’arrêter cette hémorragie.
Par ailleurs, on s’interroge également sur les différents plans de sauvegarde du cèdre, annoncée en fanfare par le haut commissariat aux Eaux et Forêts et qui n’ont aucunement stoppé la contrebande du plus bel arbre du monde. « Ils nous dépassent de loin. Ils ont tous les moyens : scies électriques, portables, ils recrutent des personnes qui connaissent l’environnement forestier et parfois de véritables criminels. De plus ils sont mieux motivés. Ce n’est pas avec des discours qu’on luttera contre ce fléau », avouait un garde-forestier dans la région de Khénifra. Ce n’est pas avec des discours creux qu’on aura le dessus sur une contrebande bien organisée et mieux structurée. Une collaboration des différents concernés (gendarmerie, services des Eaux et Forêts, autorités locales, élus et habitants, sûreté nationale, société civile) s’impose de toute urgence. Sinon le carnage se poursuivra et le cèdre disparaîtra à jamais ! Kamal Mountassir

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maroc, toujours :

Si les citoyens Marocains ne se réveillent pas à temps, Ils se verront en peu temps interdit d'accès à leurs plages et à leur Littoraux.
La Loi Littoral est en souffrance auprès du Secrétariat général du Gouvernement depuis 2003. Ce n'est pas pour rien que cette Loi tarde de paraître car les Lobbies immobiliers qui sont très bien implantés dans le Gouvernement cherchent à tirer profit au maximum de la côte Marocaine et cherchent à occuper au plus vite la Ligne de front de mer avec leurs villas et leurs Hôtels dans le cadre d'un plan général et diabolique de privatisation des plages Marocaines malgré le statut de domanialité public de ce dernier.
Enfin de compte, les milliardaires marocains et étrangers cherchent à s'accaparer de la ligne de côte marocain et priver le libre accès à la mer prévu par la Loi pour les citoyens et même les touristes.
Le Gouvernement en retardant la promulgation de la Loi Littoral veut implicitement encourager le bétonnage des plages à l'exemple de son plan AZUR et mettre en place une politique de privatisation des plages et priver les masses populaires d'accéder librement à leurs plages.
IL est grand temps que les citoyens Marocains se mobilisent pour défendre leur bien légitime: la Côte Marocaine doit rester libre d'accés à tout le public.
N'oubliez pas, le 24 Octobre prochain nous célébrons Le Jour de la Côte! C'est l'occasion de manifester partout cette revendication légitime!

Cordialement,
S/ BENATA Mohamed

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le 30 Septembre 2008

KAMAL MOUNTASSIR

Il ne se passe pas un jour sans qu'on constate une agression contre le cèdre du Moyen Atlas. Chaque jour nous rapproche de la disparition de l'arbre le plus convoité par des abatteurs clandestins.

Chaque jour nous fournit son lot d'informations alarmantes sur les dangers réels qui guettent cette richesse forestière nationale voire mondiale. Un patrimoine qui se dilapide à chaque instant. Un carnage à l'encontre d'un trésor inestimable, celui que les connaisseurs comme Michel Tarrier appellent «or vert».

La cédraie du Moyen Atlas souffre d'abattage clandestin à outrance, de surpâturage, de déboisement, de sécheresse et d'une maffia bien équipée et mieux organisée que les soi-disant protecteurs souvent corrompus et sans scrupules.

Depuis belle lurette, les spécialistes sont catégoriques et tiennent des discours alarmistes à ce propos : La cédraie est gravement malade. Si des interventions draconiennes ne sont pas entreprises, il faut envisager le pire.

Le constat est sérieusement inquiétant au sujet d'une cédraie qui représente la plus importante superficie de la Méditerrannée.

Un patrimoine unique et fragile qui a besoin d'être sauvé dans l'immédiat et qu'on fait semblant de protéger. Pire, au nom de cette protection, on se cherche de l'argent du pays à travers le monde pour le dilapider ensuite en finançant des stratégies et des méthodes inadéquates, au point qu'elles risquent de compromettre l'avenir de cet arbre et celui de nos enfants.

Au Liban où la superficie de la cédraie est inférieure à celle du Moyen Atlas, on accorde une place privilégiée à cet arbre millénaire et légendaire. On le rehausse au rang de symbole national. Chanté par les grands comme Khalil Jabrane ou Lamartine, le cèdre du Liban est un symbole politique.

Les cèdres sont l'emblème du drapeau. Les Libanais le considèrent comme un monument historique et c'est un atout économique dans la mesure où les touristes viennent du monde entier voir l'arbre qui véhicule une signification particulière. Dans l'Himalaya, le cèdre (cèdres deodara) signifie arbre des Dieux en raison de la vénération dont il était l'objet vu sa majesté. Chez eux, chaque jour apporte son lot de nouveautés en matière de protection que de nouveaux inconditionnels de la préservation de l'arbre qu'on appelle chez nous «Arez» de l'hébreu «Erez», utilisent dans la construction des temples pour ses senteurs qui éloignent les insectes et les vers.

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Ces derniers Jours les Régions de Nador au Nord et de Errachidia, Boulmane, Missour, Outat El Hadj au Sud du Maroc, ont connu des pluies diluviennes et ont causé en plus des dégats matériels dans les infrastructures routières et des habitations, des pertes en vie humaines et animales.
Une vague de mécontentement des masses populaires envers la passivité des services de protection civile de l'Etat Marocain et le manque de secours apporté aux sinistrés a été notée dans ces Régions et plusieurs marches ont été effectuées dans les zones sinistrées.

Bien cordialement,
S/ BENATA Mohamed

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Un article très important qui dénonce la situation grave du littoral Marocain sera publié lundi 13 octobre 2008 dans la page Environnement du Journal Le Matin.
Merci de faire circuler l'info sur vos Forum et auprès de vos amis et de tout le monde pour secouer les politiques à adopter "la Loi Littoral".
La société civile et le Peuple Marocain doivent assumer leur responsabilité historique pour préserver leur Patrimoine Naturel celui des Générations qui viendront après nous. Les agressions contre notre Littoral pour le profit de quelques personnes nanties ou quelques multinationales ne sont pas dans l'Intérêt Général de notre peuple.
Le "Plan Azur" est catastrophique et va endommager de façon irréversible nos Côtes et va priver les masses populaires de leurs plages si on laisse faire.

Très Cordialement,
S/ BENATA Mohamed

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Crime écologique contre le littoral

A Casablanca, quelque 2.000 usines déversent leurs rejets dans la mer

Publié le : 12.10.2008 | 12h13

Le littoral est un bien public, fragile et très menacé. Constitué d'une variété de reliefs et riche en zones humides, ce territoire, vu sa position stratégique, est devenu un espace majeur du développement : urbanisation, tourisme et industries.

«Rien que pour le Grand Casablanca, il existe 1.964 unités industrielles qui déversent leurs effluents directement dans la mer via sept collecteurs, soit 80 % de l'industrie de cette région, selon des chiffres de la Lydec. On y trouve toutes sortes d'industries à fort potentiel polluant dont la chimie et la parachimie, l'agroalimentaire, la mécanique et la métallurgie et enfin le textile et le cuir. Ces collecteurs reçoivent des charges en matière polluantes industrielles de l'ordre de 891.693 kg/j et domestiques d'environ 315.282 kg/j, sans parler des 152.997kg/j de matières en suspension, (produits solides insolubles présents dans le liquide)», indique le rapport «Sensibilisation et création d'un cadre politique favorisant l'intégration de l'environnement et du développement avec l'accent sur la gestion intégrée des zones côtières» réalisé en mars 2007 pour le compte du Programme d'actions prioritaires à court et moyen termes pour l'environnement de la Commission européenne (SMAP III).

Pour faire face à cette dégradation, un Fonds de dépollution industrielle (FODEP) a été créé en partenariat avec la coopération technique allemande (GTZ), mais son bilan reste faible. Sur 90 projets présentés au FODEP, seuls 19 ont été agréés dans la région casablancaise. Qu'est-ce qui explique ce désintérêt des industriels pour ce dispositif ?

«Les rejets des eaux des industriels dans la mer ne sont pas couverts par la ‘'loi sur l'eau''. Ils relèvent, en revanche, de la ‘'loi sur le littoral'' qui tarde à voir le jour», répond Christine Léger, gérante de la société Phénixa, spécialisée dans l'environnement. Selon des experts, cette loi est le dernier souci des décideurs et ne verra le jour que lorsque les enjeux seront déterminés. « Personne ne se soucie du littoral. On continue toujours à le considérer comme un déversoir. Il ne figure même pas dans l'agenda gouvernemental.

Quant à la cellule du littoral, elle a été combattue», explique Brahim Ziani, directeur de la réglementation et du contrôle au secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement. Pour rappel, cette cellule, créée au sein du département de l'Environnement en 2003 dans le cadre du projet MedWestCoast, qui vise la sauvegarde des écosystèmes côtiers et des zones humides de la région méditerranéenne, a organisé une journée en mars 2005 sur le littoral réunissant plus de 200 participants durant laquelle a été présentée une réflexion sur la stratégie nationale sur le littoral. Autre danger qui guette cet espace maritime, le pillage illégal du sable. Sur plus de 160 points de prélèvement recensés, quelques-uns semblent officiellement autorisés. Résultat de cette exploitation non autorisée : de nombreuses plages se sont appauvries et certaines mêmes ont disparu. Des études sur un échantillon de 47 plages analysées montrent que 7 ont disparu et 19 sont soumises à une forte dégradation.

Dans la région d'Al Hoceïma, l'érosion touche les trois quarts du bassin versant du Nekkor. Cette dégradation de l'environnement a un prix. Selon une étude de la Banque mondiale en 2000, il est estimé à environ 1,5 milliard de dollars, la partie littorale y est représentée par quelque 170 millions de dollars.
Face à cette situation alarmante et à l'approche du « Jour de la côte », célébré partout dans le monde le 24 octobre sur le thème «Gestion durable des plages», des associations du Nord ont adressé une lettre au Premier ministre Abbas El Fassi. «Différents pays autour de la Méditerranée ont adopté une loi du littoral pour tenter de protéger leurs côtes et ne pas refaire les mêmes erreurs d'urbanisation qui ont été commises pour un développement non durable du tourisme.

Le département de l'Environnement dans le gouvernement sortant avait déposé un projet de loi sur le littoral au secrétariat général du gouvernement et qui est encore en souffrance depuis 2003», indique Najib Bachiri, coordinateur de l'«Ecolo plate-forme du Maroc Nord ». Toujours dans le cadre de cette journée de la côte, l'«Espace de solidarité et de coopération de l'Oriental » (ESCO), organisera, le 25 octobre à la Chambre du commerce, de l'industrie et des services à Oujda, un séminaire sur le thème «Tous ensemble pour sauvegarder les côtes de la Méditerranée».
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Gestion durable des plages

Le «Jour de la côte » est un événement unique dans le monde et la Méditerranée.
Il est célébré cette année sur le thème «Gestion durable des plages».
Cette occasion est destinée à attirer l'attention des politiques et du public sur le fait que la côte a une grande valeur et sur la nécessité d'utiliser une approche intégrée pour l'aménagement et la gestion de la côte.

Ce rendez-vous annuel est une célébration de la vie sur la côte. C'est un jour dédié à la protection de l'environnement naturel de la côte et à son interaction avec la culture humaine et avec les activités socio-économiques. Ce jour est consacré à la célébration de la beauté des côtes : la côte en tant que foyer de la moitié de la population mondiale, en tant que destination pour la plupart des touristes, en tant que source d'inspiration, de création et enfin la côte en tant qu'enjeu important pour le fameux «style de vie côtier». Enfin, le “Jour de la côte'' est consacré à projeter l'avenir des côtes tel que nous le souhaitons. Même si la célébration centrale de ce jour aura lieu le 24 octobre, la semaine entière sera marquée par l'organisation des activités et événements consacrés à cet espace maritime.

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?origine=jrn&idr=116&id=99767

Par Rachid Tarik | LE MATIN

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