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terrienne

de l'ardent désir de ne rien changer

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Les Anciens à qui l’on demandait de définir ce qui était « permanent » répondaient imperturbablement : « Le changement » !
Mais ce changement prend des aspects très différents :
Les changements superficiels et apparents :
- Les changements de temps : « Après la pluie, le beau temps. »
- Les changements d’heures : été/hiver
- Les changements esthétiques : toutes les modes, vestimentaires, artistiques, culinaires…etc.
- Les changements dans les acquis sociaux : les dernières manifestations en témoignent.
Les changements refoulés et interdits :
Ce sont tous ceux qui conditionnent notre éducation et notre culture au travers de nos jugements et comportements : les dogmes religieux et les principes premiers humanistes.
Ainsi les dogmes et principes premiers du « Bien et du Mal », du « Vrai et du Faux », de toutes les discriminations, « homme/femme », « homme/animal », « résidents/étrangers »…
Les changements profonds et irréversibles :
Ce sont les plus importants car, s’inscrivant dans la durée, ils sont peu perceptibles au regard d’une seule génération.
Ainsi en est-il de l’exode rural qui conduit à l’urbanisation intensive avec l’abandon de Dieu en rase campagne. En effet, celles et ceux qui viennent s’installer en ville ne s’embarrassent guère d’emporter Dieu dans leurs bagages. A part quelques rares exceptions, les religions ne structurent plus les sociétés qui sont effectivement devenues laïques.
Ainsi en est-il de la technologie qui a décuplé les capacités de production et de transport en dévalisant la planète de ses ressources tout en laissant proliférer les pollutions.
Ainsi en est-il surtout de la démographie qui a multiplié par 3, en moins d’un siècle, les êtres humains sur terre.
Non perçus dans leurs conséquences structurelles, ces changements sont en train de saper, par l’intérieur, le système religieux et humaniste.
Mais il n’est pas trop tard pour préparer la transition vers une société « Bio », pour ne pas dire « Biovégétale ».

Jean-Claude Hubert
Président de TOUS VIVANTS
http://www.tousvivants.fr

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A LA MÉMOIRE DE NOTRE AMI JEAN-CLAUDE HUBERT, décédé mercredi à 11 hres

Nous n’avons pas d’églises, pas de synagogues, pas de mosquées, pas de temples…mais nous avons la nature !

Nous n’avons pas de murs d’enceinte, pas de remparts, pas de toits, de coupoles, de clochers, de minarets mais nous avons des forêts, des prairies, des collines, des lacs et des rivières.

Nous n’avons pas de statues, pas de vitraux, pas de tableaux mais nous avons des renards, des chevreuils, des merles, des mésanges et des pies…des hêtres, des chênes, des bouleaux…

Nous n’avons pas de chorales, pas de chœurs, pas d’orgues mais nous avons le bruissement des feuillages et le chant des oiseaux…

Nous n’avons pas d’encens mais nous avons les parfums de fleurs…

Nous n’avons pas de vestiges à préserver, pas de ruines à restaurer car la nature se renouvelle dans l’espace et le temps.

Nous n’avons pas de syndicats d’initiatives car c’est en chacune et en chacun de nous que se découvrent et s’appréhendent la richesse et la diversité du vivant

Nous n’avons pas « d’Histoire » parce que le vivant ne s’écrit pas.

Le vivant palpite, souffre, se réjouit

Nous n’avons pas de circuits touristiques car la fleur la plus humble, le sentier le plus modeste, le moindre bosquet sont des sources inépuisables d’imprévus et de beauté.

Nous l’avions quelque peu ou beaucoup oublié.

Jean-Claude Hubert

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