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tijone

Batouk

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Il était une fois une naissance. La naissance de neuf petits lardons qui n'étaient pas pas prévu mais tout de même très attendu.
Il était une fois une battante. Une battante qui aura tenue sans bronché pour cacher son mal même mourrante.

C'était la veille de noël ce matin là, et en rentrant du boulot, je voyais déjà Hydee commencer son travail.
Je suis donc resté tout à coté pour être sur que tout se passe bien. Je n'ai pu vous voir tout de suite, votre maman vous gardant bien à elle, mais j'étais fière d'avoir pu assister à votre naissance ce matin du 24 décembre 2008.

Il m'a fallut du temps et de la ruse pour pouvoir voir que tout allait au mieux pour vous malgré les dissuasions de ma belluccia.

Toi, je t'avais déjà remarqué, la plus grignette de la portée et la moins forte en apparence. J'étais persuadée que tu ne ferais pas long feu et pourtant. C'est sans doute pour ça d'ailleurs que j'ai voulu te garder près de moi.
Tu t'es battu jusqu'au bout. Tu as grandit tout près de ta mère mais tu avais un caractère pourtant bien différent...Peureuse et fuyante. Cependant, tu étais bisouilleuse tout comme elle et c'est ce trait de caractère que je préférais.

A force de patience et de travail, tu as su me faire confiance et ne plus me fuir. Ton agilité faisait que j'aimais beaucoup t'observer dans des situations extravagantes. Grimper sur la bibliothèque ne te posait pas vraiment problème s'il y avait un mur à proximité à escalader.



Malgré tes petites frousses, tu étais très aventureuses et n'hésitais pas à vadrouiller un peu partout à la découverte de choses nouvelles, tant que celle ci ne t'effrayait pas, ça t'allait.

Avec ta copine Neige, vous m'avez fait les 400 coups, que ce soit disparaitre derrière la cage ou dans la vidéothèque. Des frayeurs pas possible lorsque tu réussissais à rejoindre le sol, mais en compensation, un plein d'amour que j'appréciais.

Puis, ta copine s'en est allé et tu t'es fait à ta vie avec les "adultes". Même si tu avais l'air de t'ennuyer un petit peu, tu avais toujours ta mère avec qui vous étiez très proche. Les bêtises se faisait plus rares, mais tu te rapprochais plus de moi.
Vint le tour de ta mère de nous quitter. tu avais toujours Flipette pour t'épauler, n'ayant pas vraiment de lien avec Pouik.
Malheureusement, pour cause de maladie, j'ai dut isoler ta dernière amie afin qu'elle ne vous contamine pas.
Tu restais donc avec cette "inconnue" et continuais seule ta route.



Tu appréciais de plus en plus mon contact et aimait venir me tenir le doigt de tes deux pattes à chaque ouverture de la cage.

Mais, ce matin, en venant te voir, c'est avec stupeur que je te vois prostré sur le pont suspendu. Tu refuses la nourriture et ne veux pas boire.
Je te vois haletante, la gueule un peu ouverte. Une légère perte d'équilibre, tu ne souhaites pas bougé.
C'est sans difficulté que je te déloge de la haut sentant à ton contact ta faiblesse.
Je ne comprend pas, c'est anormale, je n'ai rien vu venir.

Je préfère garder mon calme et appelle la vétérinaire d'urgence. Elle peut me prendre tout de suite, je me presse donc de m'y rendre.
Dans la salle d'attente, je te sors de ton panier pour te garder sur moi, je le sens, j'ai besoin de ce contact avec toi. Ce sera le dernier...

J'entre dans la salle, et peu à peu, mon calme me quitte pour laisser place au larmes.
C'est la première fois que tu viens ici, et l'état dans lequel tu te trouves m'est bien trop familier. C'est dans cette état que j'ai du laisser Neige partir...
La vétérinaire décide de te garder en consultation. Avant de partir, je fais un pas dans ta direction, c'est instinctif, mais je me restreint aussitot. Ce sera mon plus grand regret.

Je m'en vais sans une dernière caresse, sans un dernier bisou alors qu'au fond de moi, je sais...foutu espoir...

A 11h le téléphone sonne. Il est bien trop tot, je sais ce qu'on va m'annoncer...
J'écoute cette dame qui t'a aidé à partir tandis que l'émotion me gagne. Je me contiens cependant jusqu'au bout avant de te pleurer de nouveau.

Je n'ai rien vu venir, aucun signe extérieur, tu as su te contenir jusqu'à la fin, pour ton plus grand malheur.
Tu auras été forte, et pour cela, je t'admire.
Maintenant, tu as rejoins ta mère et ton amie qui on dut t'accueillir comme il se doit.

Je n'ai pas vu l'épée de Damoclès suspendu au dessus de toi et je ne m'attendais pas à te voir partir si tot.
Mais au vu de ce mal que tu cachais, je suis rassuré que cela n'ai pas duré plus longtemps.

Léchouille ceux qui sont déjà parti, et reste dans mon coeur à leur coté.

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Désolée, vraiment désolée pour cette dure journée Tij.

C'est un bel hommage qui fait connaître Batouk et regreter cette perte avec toi. Bon voyage petite Batouk...

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C'est Batouk qu'on a avait recherchée dans le bosquet à Nantes. Bisous

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Merci les filles.

Effectivement, c'est bien Batouk qui c'était échappé à la rencontre de Nantes. La plus grosse frayeur de son palmarès...

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Trop et bel emouvant hommage que tu lui a rendut chère amie.

Elle te sera reconnaissante de toute cette vie que tu lui as apportée.

Bisou

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