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Manoon1

Les chiens de race aujourd'hui...

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Un petit pavé à lire, mais que je trouve très très intéressant... et dont je partage le point de vue.

[source : Chiens sans laisse, n° 195, article de Joseph Ortega]


Les chiens de race sont les fruits d'une sélection qui a commencé par la domestication, il y a environ 18 000 ans : elle s'est pratiquée en vue d'une adaptation utilitaire. Depuis une centaine d'années environ, nous sommes parvenus à une standardisation, avec des critères qui sont de plus en plus esthétiques, ce qui risque de mener à de graves problèmes.

L'animal Domestique.

Nous savons que les races pures d'animaux domestiques ont tendance à disparaître, car c'est la productivité qui prime. Dans les races bovines par exemple, au train où l'on va, il ne restera bientôt plus que la frisonne blanche et noir et la holstein, qui sont de vraies usines à lait.
Pour la viande, il nous restera le charolais et la limousine. C'est quand même malheureux de voir disparaître les races locales rustiques (mais qui ne correspondent plus aux critères recherchés). On peut citer : la lourdaise aux cornes en lyre, la bordelaise, la villard de Lans, la mezine, la ferrandaise, etc. Chez nos chiens, l'objectif est encore plus difficile et il ne s'agit pas seulement de qualités morphologiques et physiologiques, mais également de celles qui sont liées à l'équilibre caractériel et à l'intelligence.

Le danger est réel lorsqu'on exagère, jusqu'à l'aberration, certaines caractéristiques esthétiques : cela signifie fragiliser le potentiel génétique.

Dans les races dites de travail, cela va se concrétiser en deux types distincts :

- Celui qui sera apte à être utilisé et qui présentera le moins d'handicaps pour l'action, mais qui sera quelquefois très éloigné du standard à la mode (en réalité, ils sont, en général, plus près de leurs ancêtres ayant servi à créer la race)

- Celui chez qui, au contraire, on va exagérer les caractères du standard, jusqu'à mener à un hypertype, mai qui sera incapable de performances physiques (très éloigné du type originel). On peut citer, pour exemple, le berger allemand, le malinois, le briard et le berger des Pyrénées.

L'avantage avec ces races de travail, c'est qu'il est toujours possible, pour les responsables de l'élevage, de prendre conscience de cet état des choses, et d'y remédier par la sélection de deux souches précises. Ce qui ne sera pas le cas avec les races dites de beauté, où le choix d'un potentiel génétique est limité. Surtout par l'utilisation exagérée, pour la reproduction, d'un petit nombre d'animaux d'élevage, sur plusieurs générations. Pour ces races, le problème va s'avérer catastrophique, car l'hypertype est devenu réellement une mode (qui vient des pays anglo-saxons surtout). Le principe de base est d'exagérer chaque point du standard, jusqu'à en faire des anomalies anatomiques. Certains éleveurs abusent de la consanguinuité dans ce but, fixant les caractères souhaités mais amplifiant les défauts. Si le degré de pureté d'une race peut être mesuré par le degré d'homozygotie (fait de porter le même gène sur les deux chromosomes d'une même paire), on s'aperçoit qu'il varie de zéro chez le chien bâtard, jusqu'à 100% chez le chien de race. Les individus homozygotes sont dangereux, car chacun porte de nombreux gènes négatifs ou non souhaités. Lorsqu'on sait que les maladies génétiques du chien sont au nombre de 350 environ et qu'elles touchent toutes les races, on se pose des questions (en 1928, on recensait 5 maadies héréditaires. En 1988, on en trouvait 281 et en 1995, plus de 350). Prenons le cas du taux de mortalité néonatale : on s'aperçoit qu'il augmente avec le niveau de consanginuité. Il demeure plus élevé chez les chiens de race, qui forment un tiers de la population canine (15 à 30%), que chez les corniauds, avec 3 à 4 % (pourtant deux tiers de la population canine). Il existe près de 600 races dans le monde : la FCI, qui regroupe 72 pays, en reconnaît 341. A ne pas confondre avec la Fédération of International Caninces qui, aux Etats-Unis, admet 417 races (le States kennel club recense 400 races, le World wide kennel club 246 races, l'International all breed kennel club of America 350 races, l'United kennel Club 286 races et l'American kennel club 140 races).

Quelques anomalies.

-> La cardiomyopathie des dobermanns :
Elle se manifeste par la toux, une faiblesse générale, des troubles du rythme cardiaque et survient chez les sujets âgés de 4 à 6 ans, avec un temps de survie de quelques jours à quinze mois.

-> L'héméralopie
C'est l'incapacité de voir à la lumière vive. On la rencontre chez le caniche nain et l'alaskan malamute pagé de 8 semaines (se cogne aux obstacles). Il existe également des maladies hérédfitaires de la cornée, des paupières, des cataractes, etc. chez diverses races à la mode.

-> Les calculs urinaires
Ce défaut héréditaire ne surviendrait que chez les mâles, surtout chez les teckels, par hyperproduction dans l'urine de cystine.

-> Les uretères eutociques
Cette malformation fait communiquer les reins à la vessie et provoque une incontinence urinaire. Certaines races sont plus atteintes : sibérian huskies, bouledogues, west highland white terrier, caniches.

-> Hypertrophie gingivale
Avec apparition de kystes et de tissus fibreux sur les gencives, elle est décrite surtout chez le boxer et les fox-terrier.

-> Syndrome d'Ehlers Danlos
Une maladie héréditaire monogénétique à caractère dominant, qui fragilise la peau.

-> L'atrophie rétinienne
Cette maladie progressive touche les sujets entre 2 et 5 ans. Elle mène à la cécité. Actuellement, elle touche plus de 50 races.

-> La dysplasie coxo-fémorale.
C'est une anomalie de conformation de l'articulation. Elle est répandue chez plus de 100 races canines, surtout chez les races de grand et moyen format. D'origine héréditaire, d'autres facteurs, comme le milieu ou l'alimentation, peuvent rentrer en ligne de compte. Même en utilisant un nombre limité de chiens peu atteints, on ne peut complètement l'éradiquer.

Mais jusqu'où ira-t-on ?

Les exagérations du standardmènent souvent à des monstruosités qui seront appréciées et même primées. C'est ainsi qu'on verra dans le standard du bulldog anglais, la définition suivante : "une tête aussi grosse que possible".Cela a entraîné des excès, qui se manifestent par une impossibilité pour les mères de mettre au monde leurs petits sans césarienne et par la création de sujets avec des têtes presque plus lourdes que le corps, avec des museaux si écrasés qui les empêchent de respirer correctement, et même quelquefois, de conserver leur langue à l'intérieur des mâchoires déformées. Chez d'autres, le splus de la peau vont être si multipliés qu'ils vont emêcher l'animal de voir correctement. On peut citer : le shar-pei, le saint bernard, le bloodhound ou le basset-hound. On trouve des races avec la face épatée, et chez certaines races de chiens nains, comme le carlin, les yeux vont avoir tendance à sortir de leur cavité (la sélection ne peut modifier les yeux aussi bien que les autres parties du corps).

Le pelage peut être également touché et on peut voir aussi bien des chiens nus, donc dépourvus de poils et de protection, dont la peau doit recevoir des soins en permanence (par exemple pour l'exposition au soleil), que des chiens à poil très longs, si longs qu'on doit leur faire des mises en plis ou les mettre en "pyjama" pour éviter que la fourrure ne s'emmêle.

Une prise de conscience européenne.

La convention européenne, à l'appel de diversesassociations de protection animales ainsi que de certains vétérinaires et éleveurs dignes de ce nom (qui sont confrontés de plus en plus à cette fragilisation), a décidé une révision des standrads "extrémistes". Que ce soit sur la taille (actuellement, les extrêmes sont représentés par l'Irish Wolfhoun ou le chihuahua), sur la forme de la tête ou de la machoire, sur la position des pattes (inclinées vers l'arrière ou arquées), sur la limite des plis de la peau, sur la taille et la forme des yeux, sur la suppression des sujets porteurs de facteurs dangereux, etc.

Il sera probablement très difficile de réajuster ces tendances générales vers l'hypertype, d'autant plus qu'au bout de quelque temps, on considère ces exagérations comme normales (mis à part les utilisateurs qui sont confrontés sur le terrain aux capacités physiques et psychiques des sujets). D'autre part, il ne faut pas oublier que les standards sont établis par le pays d'origine de la race et que notre SCC, avec la meilleure volonté possible, a peu d'influence sur leux exigences.
On pourrait éventuellement obliger les responsables des races et les éleveurs à une meilleure formation, qui signe leur compétence, avec comme leitmotiv le fait que l'esthétique doit toujours correspondre à une amélioration de l'intégrité physique et du caractère. Pour les conducteurs de chiens de travail, les résultats en beauté ont moins d'importance que l'adaptation à la fcontion, ce qui n'est pas souvent le critère recherché pour les clubs de ces races.

Comment choisir une race ?

Lorsqu'on évoque la position des chiens de races aujourd'hui, on comprend pourquoi le futur maître hésite avant de déterminer son choix. il est vrai que l'on doit se méfier des chiens à la mode et on peut considérer raisonnablement comme en danger, les 10 races les plus populaires dans notre cheptel canin.

Il ne faut jamais acquérir un chien sur un coup de tête : parce qu'il a les yeux bleus, parce qu'il a été la vedette d'un film récent, parce que votre meilleur ami ou une personnalité en vue en a un, etc.

Le premier critère est qu'il puisse s'accomoder à vos habitudes de vie. Ensuite, il faut déterminer le sexe et la race. L'idéal est de s'adresser au club de race afin de trouver de bons éleveurs, soucieux de produire des chiens répondant aux caractéristiques morphologiques et surtout psychologiques de la race considérée. Un vétérinaire vous dira, de manière objective, quelles sont les prédispositions raciales à certaines affection.

La SCC et les revues spécialisées vous permettront d'avoir des informations complémentaires, ainsi que le lieu et la date des expositions canines et des concours de travail. Ceci afin que vous puissiez voir évoluer, en milieu extérieur, les sujets de la race sur laquelle vous êtes prêt à jeter votre dévolu.

Pour conclure cette rétrospective un peu sombre des races canines actuelles, il faut dire que les clubs de race et la SCC font des efforts méritants pour faire maintenir aux races les critères sur lesquels elles ont été éleborées? Tous les bergers allemands ne sont pas dysplasiques, tous les boxers ne sont pas cardiauqes, tous les colleys n'ont pas de maladie oculaire, tous les chiens nus n'ont pas de maladies de la peau, etc. Il faut seulement inviter les amateurs de chaque race à devenir vigilants afin de conserver les qualités, en faisant fi de l'esthétisme poussé à l'extrême.

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j'ai lu se texte avec attention il y a beaucoup de chose qui doivent etre revu je vais parlé des chats persan par exemple et je trouve exager le type que l'homme a donné a cette race et effectiver sa peut créer des problemes respiratoire ainsi que des gros souci a la mise bas car a cause de se facteur hypertipé les femelles a cause de leur née si écraser ne peuvent plus coupé le cordon elle meme et du cop elle sont assité tout le temp et je pourrait sité plein d'autre chose comme celle la.

en se qui concerne la consanguinité moi je ne suis pas pour car c'est vrai que l'on peut faire ressortir des choses pas trés bonne .

mais il y a une poigné d'éleveur qui s'efforce de faire leur travaillent de sélection avec passion et heureusement et que sa soit dans les concours de beauté ou pour les chiens de travail .
et je dis merci a ses personnes la.

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si je suis d'accord avec le fait que certains éleveurs sont peu scrupuleux, il faut savoir qu'un vrai éleveur, un vrai professionnel, est plus que respectueux des standardts (définits lors de la création de la race). De plus, ils sont de plus en plus strictes de nos jours. Il est interdit d'avoir une consanguinité de moins de 3 générations, les exigeances sur l'abscence de maladies héréditaires et défauts sont de plus en plus grandes.
Quand aux chiens de travail, c'est presque plus difficile.
De nos jours, la sélection d'un chien de travail ou d'exposition est de plus en plus difficile, moi-même, je me suis fait refuser une chienne car elle avait un demi centimètre de prognantisme (machoire supérieure avancée). Si je reconnais qu'il y a de moins en moins d'éleveurs de qualité, je vous garantis que la sélection est de plus en plus difficile.

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