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martin01

Chasser la bécasse avec une buse de harris

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Voilà, j'aurais voulu savoir si c'était possible de prendre une bécasse avec une buse de harris .Mon tiercelet part de mon point poursuit la bécasse mais n'arrive jamais à la rattraper .Mais le probléme doit venir de mes chiens qui ne tiennent pas l'arret suffisamment.Quelqu'un a t'il déja pris une bécasse avec une buse de harris?L'oiseau partait du poing ou était-il branché?

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sans doute que certain fauconnier en on déjà prise avec une harris mais sans doute prise par surprise en plongeant dessus,ce n'est pas un gibier pour les harris!

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J'en connais qui en on pris, par accident, l'oiseau perché mais c'est une prise!

"Même un écureuil aveugle trouve parfois une noisette" a dit......

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euh ça ne vient pas de ton chien mais de la bécasse cet animal ne joue pas franc jeu pourquoi diable, vole t'elle plus vite et est plus maniable qu'une harris?????
des harris en prennent régulièrement toujours sous le même schemas
becasse ds le roncier, harris à la verticale perchée sur un arbre.
prise au démarrage , juste à la sortie du roncier .

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la bécasse est tres difficile à prendre l'oiseau le mieu adapté pour ceu gibier et l'épervier ,j'ai eu la chance d'en prendre une avec mon épervier à pied court il y a quelques années

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un moment là ça demande pas mal de développement ça!!!
un épervier à pied courts? c'est la première fois que j'en entend parler comme oiseau de chasse
alors....raconte!

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bonsoir
Prendre une bécasse à la harris est un malentendu, un accident de parcourt, une méprise en tout cas pas une créance et j'en étais encore il y a
quelque heures en camargue avec ma harris qui est du genre rapide et tenace.
On a déjà bien assez de difficulté avec les faisans (qui ressemble à quelque chose) et encore plus avec les rouges. La harris n'est
pas facilement à sa place sur la plume .
Pour tout dire partie de chasse de ce dimanche avec deux autours et deux harris, tous oiseaux bien mis (la saison est maintenant
avancée et cela chasse plusieurs fois par semaine) condition météo moyenne (vent de 30 à 60 km/h), milieu fermé avec des remises à moins de 100m avantages autours sans possible contestation.
Au demeurant la harris reste un excellent oiseau de bas vol
bon vol à tous.

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J'ai volé une bonne dizaine de bécasses avec mon autour la saison passée,une seule y a laissé des plumes,un vol direct du poing départ à 15 m sinon les autres l'on mise dans le vent en 30m.
J'y suis allé cet après midi et j'ai éssayé de la brancher à chaque remise possible de bécasse mais point d'oiseau,avec un oiseau de gros gabarit comme la mienne je pense que c'est la dessus qu'il faut que je travaille si je veux en prendre une de temps en temps.
Par contre un vol splendide sur un liévre apercu sous bois à plus de 100m,pris à 150 -200m mais je me suis étralé comme une m----e en courant pour l'aider,résultat encore un de raté et des poignées de poils dans les serres!
Avez vous déjà réussi à en prendre une dans de vraies conditions ,départ au poing et avec quel oiseau?
Pascal

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La difficulté des bécasses sont les ruses qu'elles déploies en situation d'urgence.

Je cite d'un forum de chasseur ch'ti:

-le réflexe d'immobilité :sachant que c'est l'envol qui l'expose le plus au danger, son premier réflexe, lorsqu'elle perçoit un danger, est l'immobilité .Confiante en son mimétisme,elle peut ainsi rester de longues minutes sans bouger a l'arret du chien.

-la fuite a pied : ce sont surtout les males qui montrent cette tendance .Ils piètent a toute allure devant le chien , emmélant leur voie dans la végétation épaisse des taillis , parfois sur une vingtaine de mètres avant de s'envoler .

-le saut du crapaud : il s'agit d'une ruse fréquemment observée chez la bécasse pour tromper le chien d'arret. Après une multitude de crochets effectuer à la piète ; elle fait un bond ,de coté d'environ 1.50 m de haut sur 2 a à 3 m de longueur , en s'aidant de ses pattes et de ses ailes ,avant de s'immobiliser totalement

-la nage : bléssée , une bécasse sait parfaitement se tirer d'affaire en nageant à l'aide de ses ailes et pattes

-la bécasse branchée : ce phénomène a été observé a plusieurs reprises , bien que la morphologie des pattes de l'oiseau ne s'y prète guère .Dans tous les cas , il s'agit de bécasses fuyant un chasseur ou un prédateur .

-L'envol de la bécasse est considéré comme un vol lent 60km/h. Sous bois elle peut voler en zig-zag très rapidement .Elle vole en éffectuant des crochets , vitesse , crochets foudroyant .Elle attend souvent l'ultime instant pour décoller .Dans certains secteurs connus comme pour le bruit d'un grelot , la bécasse vide l'enceinte de suite .ce sont les fameux << fantomes >> du bécassier par exellence .

Je retiens de ceci, une vitesse de 60 km/h est impossible à tenir avec une harris, je défis quiconque d'essayer mon leurre à 60 km/h en poursuite, ma QR en tout cas ne les tiens pas.
Je dois prochainement essayer avec un autour.
La vitesse combinée à des acrobaties, c'est un challenge à relever tout de même.

Pour ma part il y a deux ans j'avais pris une perdrix après six essais, à la régulière, un conseil enlève les sonnettes les chances sont largement augmentées. Le départ en poursuite c'est ajustée à 15 m.

Salutations.

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Ma forme d'autour a jusqu'à présent pris une dizaine de grives franches. Les prises se sont toujours déroulées identiquement : la forme plonge par dessus à la remise dans du sale sur un mètre de haut . Trousser par dessous sur un petit oiseau doit demander beaucoup plus de difficultés . Concernant la bécasse l'idéal serait d'avoir l'autour branché assez haut au dessus de la remise de façon à couper la fuite vers le ciel. La bécasse avec une Harris .....du rêve ou alors un accident , cet oiseau est excellent pour le poil.

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bonjour
bon quelque avis sur la harris
vitesse, à quel moment ? un des fauconniers de l'équipage (sur base) entraine sa harris de la façon suivante:
l'oiseau est sortie de la voiture à petite vitesse et on lui propose son gant acharné.
L'oiseau suit, la voiture accélére, entrainement moyen: 2 fois par jour 1km entre 60 et 65 km/h.
Seulement ces oiseaux là sur volent tout les jours.
Une harris qui "tombe" de sa branche ou d'une falaise c'est instantané et efficace
une harris sur plaine dégagée arrivera aussi vite qu'un autour si elle à de l'espace devant elle (et pas trop de vent)
donc sur faisan ou perdraux avec beaucoup d'espace elle garde toute sa valeur (si elle veut bien !!!)
jamais une harris n'arrivera à tourner sur place à 360°, quitter le poing comme un carreau d'arbaléte, rebondir du sol
cela est du domaine de l'autour.
Pour la bécasse
espérer créancer une harris sur ce gibier est du domaine de la réverie incompétente.
Une forme d'épervier, peut être, je n'ai pas l'expérience, attention quand même la bécasse prise ne se laissera pas faire
et de toutes façons cela se terminera sous le couvert ce qui n'est pas bon pour le plumage d'un oiseau assez "fragile".
un tiercelet d'autour, à voir , avec un bon chien et un oiseau branché pourquoi pas ?
reste les aplomados là il est sur qu'une fois derriére ils ne la lacheront pas facilement et ils crochétentaussi vite qu'elle et
évolue aussi bien amont qu'en milieu fermé sans doute à essayer, lecoch nous dira cela..
Reste à mettre un petit pélerin sur l'aile en essayant de sortir la bécasse, ce qui ne vas pas être facile, par contre là
au vue des vols sur bécassines les chances ne devraient pas être négligeables.
voilà voilà c'est facile !!!!

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Bonsoir,

Plusieurs observations
Plusieurs bécasses ont été prises à la Harris.
Les conditions jouent beaucoup.

La difficulté de la bécasse est surtout de la trouver, d'avoir des conditions d'attaques favorables. Pour avoir beaucoup chassé la bécasse, et sur des centaines de levées je pense avoir eu réellement moins de vingt ou trente conditions favorables avec un oiseau.

Ce gibier est surprenant, c'est aussi ce qui en fait son intérêt.
Certaines bécasse sont exténuées par la migration, se remisent régulièrement sur des vols courts et dans ces conditions il n'est pas impossible d'envisager une prise en bas vol avec des chiens bien mis.

Il n'y a pas de gibier imprenable pour celui qui s'en donne les moyens, a les conditions d'attaque et la connaissance du gibier.

J'avais mis un pèlerin à la bécasse, qui centrait sur moi au dessus des bois. Mais pas assez d'occasions...dommage...

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Chez moi les occasions ne manquent pas lorsqu'elles sont arrivées.Lorsque je dit qu'elle en as attaquée une dizaine je ne compte que celles que je pensai prenables.
J'ai éssayé la saison dérniére avec le setter de mon pote mais je me suis apercu qu'elles me partaient plus prés sans chien, je me suis demandé si le fait de ne pas avoir vu de bécasses ce week end ne venait pas du fait qu' elles voyaient mon oiseau branché au dessus de leur téte???Sans chien pour les forcer elles restent bloquées???
Reste que le sujet m'intérresse sérieusement et que ca vaut le coup d'approfondir la technique d'autant plus que comme Etienne je pense que c'est la condition d'attaque,la connaisance des remises et leur approche qui amménera la réussite.
Pascal

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La réussite sur bécasse passe incontestablement par et avec le chien : l'oiseau doit être bloqué a l'arrêt du chien.
Si vous approchez plus une bécasse sans chien qu'avec un chien : changez de chien.

Il faut combiner les deux : Un chien bloqué, la bécasse localisée et l'oiseau branché ou au poing.

Avec un chien confirmé, il n'est pas rare de voir la bécasse au sol.
La vue de l'oiseau renforce aussi l'immobilité de la bécasse si cernée par deux prédateurs potentiels.
Si elle est bloquée par le chien + l'oiseau et que vous la voyez, vous mettez évidement toutes les chances de votre coté.

Le chien ne doit pas être considéré comme un leveur mais comme un indicateur de la position de la bécasse qui vous laisse le temps d'organiser la scène de chasse.
Si vous avez vraiment des bécasses organisez l'action, mieux vaut faire une bécasse dans la saison que vingt faisans.

Pour la chasse que nous pratiquons sur tétras, et qui se rapproche de celle de la bécasse, toute la difficulté est d'organiser l'action.
Les chiens ont des sonnettes, très vite les oiseaux comprennent que l'arrêt du tintement correspond à l'arrêt du chien.
De même, les faucons se centre sur les chiens à l'arrêt.
Un chien à l'arrêt + un oiseau centré maintient le tétras bloqué, et permet donc d'optimiser les chances de prise.

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