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sokol

Plus difficile à remettre sur l'aile?

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Chaque année je me fais la même réflexion: il me semble plus difficile de remettre un oiseau sur l'aile que l'en former un nouveau.

Cette année c'est une shaheen qui me casse les pieds depuis 15 jours alors qu'en 5 jours je volais une barbarie. la shaheen revole depuis deux jours mais je ne la sens pas encore avec moi. Elle regarde à travers moi, ne mange pas diectement sur le leurre, est très farouche....bref, elle est comme un passager!

Cette expérience s'est avérée vraie avec beaucoup d'oiseaux qui ont mués en volière fermée. C'est peut-être la cause.

Avez-vous aussi la même impression avec vos faucons?

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J'ai récemment eu la même impression... avec la RNS d'un ami internaute.

J'ai déjà connu ce genre de défiance avec un oiseau que j'avais remis sur l'aile trop tôt. Tu as un historique de 15 jours et elle semble suffisamment sèche.
Ce sont les premières étapes qui semblent difficiles. Peut-être faudrait-il les reprendre?
Ou peut-être tout simplement la garder à la maison quelques jours?

Amicalement,

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Bon, comme on en reparle ailleurs, je continue ma petite histoire qui avait tourné au cauchemar.

La RNS était l'an passé l'oiseau le plus fidèle que la terre avait porté.

Mue parfaite en volière fermée avec un tiercelet.

Sortie de mue....et puis l'enfer!

Pas manger au poing rapidement, pas sauter, ignorer le leurre! Puis j'en ai eu marre, je l'ai introduite. Elle ne venait pas à 2 mètres au leurre.

Depuis elle vole de mieux en mieux.

Sa fidélité est étonnante. Si elle rate son escap, elle se pose à côté de moi. Je lui présente le leurre et elle y monte.

Depuis 3 jours elle reveint au leurre après avoir raté. Un progrès, je vous dis pas ma joie. Le coup d'aile revient, l'agressivité aussi et le regard dans le vide est remplacé par un oeuil brillant. On tourne dans les 540gr.

Aller, on est reparti!

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Il fallait peut être mettre la RNS directement sur l'aile sans reprendre toutes les séquences d'affaîtage de l'année précédente!?. Je pense qu'il se peut aussi que sa mue passée (libre je crois) en volière avec un tiercelet lui ai donné une certaine liberté et un comportement envers le tiercelet qui peut lui avoir changé son caractère. Mais encore merci sokol pour nous avoir présenté ton problème (à présent résolu) cheers

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Mais j'ai recommencé depuis le début! Ce n'est pas mon premier oiseau, rassure toi. Mais ce problème est fréquent chez mes "meilleurs": l'Emir refusait de manger au poing, Hermes se jettait tout le temps et Holly piquait une crise en me voyant....ce n'est que trois exemples.

Dans ces tois cas, ils ont été re-introduits par ras-le-bol de ma part et tout c'est arrangé. affraid

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Tout semble enfin se remécaniser chez la Shaheen.

Ca va faire plus d'un mois qu'elle me torture et depuis hier....du billard!

Un plafond encore faible mais utilisable en chasse (80-100mètres) et un contact retrouvé.

C'est pas fini mais on en en bonne voie!

le plafond de l'an passé étaitrarement en dessous de 200 mètres, dans trois jour on devrait y arriver.

Le poids a été variable: à 510 gr elle ne regardait pas le leurre à 2 mètres et ce jour: 555gr pour un vol de démonstration.

Comme quoi: "patience et longueur de temps...". Un mahatma d'alors qui avait raison!

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"Avez-vous aussi la même impression avec vos faucons?"

je n ai pas repondu a cette question car ne pratiquant que le bas vol mais j ajoutte qu il en est de meme pour les autres

pour ma part je pense avoir un debut de reponse :
je ne prend pas le meme temps avec un ancien qui connait les bases qu un neophite a qui il faut tout apprendre
alors en croyant gagner du temps je passe a coté de petits details qui font qu au final je perd du temps...

alors quand un oiseau de quelques mues me fait tourner en bourrique je me dit que c est de ma faute et j en suis persuadé

david

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Invité
je l'ai vu cette rednapped , elle refait rêver, quel oiseau!
pour la remise sur l'aile , je me demande si une des clés ne serait pas de les sortir de volière, nourrir au poing et manipuler jusqu'à ce que au poing l'oiseau retrouve ses marques , le remettre à son poids de chasse de début de saison précédente , de le faire revenir au leurre ds le jardin à 10ou 15 m et dès qu'il le fait automatiquement , l'introduire sur le terrain sans le mettre en filière et de la retravailler mais déjà introduite.

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A part la nourir au poing, le programme est complet.

Il est bon de souligner que je préfère les faucons "un peu sauvages" que trop familiers. Je n'ai donc jamais insité sur ce point.

Mais cet oiseau est passé à côté de la plaque le jour ou il a du aller aux champs. A ne rien y comprendre: le leurre à 50 mètres dans le jardin et impossible aux champs à 1 mètre! Il revennait à proximité se poser (entre 5 et 200 mètres et ne revennait pas au leurre.

Il a volé moyennement pendant près d'un mois puis a redécouvert le ciel durant 2 heures. Cette ballade lui a remis les pendules à l'heure....jusqu'à hier. On verra tout à l'heure.

Cette observation a été faite avec de nombreux oiseaux de qualité. Tous ont été réintroduits dans pareilles conditions.

Autant ne pas parler de l'humeur du fauconnier! Vous l'imaginez crispé, les doigts serrés sur la corde du leurre, les dents prêtes à explosées, le pas nerveux, le calme simulé, le soufle court, des phrases pointues, le sourire qui ressemble à des dents de doberman et un cabot qui comprend vite qu'il est bon de relire dans sa niche "le guide des bonnes manières pour chien de chasse" s'il ne veut pas terminer en acharnement sur leurre.

Le problème vient peut-être de la mue fermée.....

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Invité
J'ai exactement le même problème avec un tiercelet G/P, et je suis persuadé que la mue fermée n'a rien à voir là dedans.

Le problème est dans leur tête, et dans celle du fauconnier.
Les pires oiseaux à redémarrer sont les bons, les mauvais ne bougent pas. Les bons ont trop volé, trop appris, trop compris, et ont eu 6 mois de mue pour réfléchir à ce qu'ils allaient nous faire subir à la sortie.

En fait il n'ont retenu des vols de l'an passé que les défauts, liés aux mauvaises habitudes que l'on leur a laissé prendre.

L'humeur du fauconnier, n'en parlons pas, c'est à être dégouté du haut vol, lorsque l'on s'aperçoit qu'on a jamais rien compris et qu'en plus les oiseaux de l'année ne suivent pas.

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Rassure-toi Etienne, tu es un grand cygne et non un vilain canard! albino

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