après avoir lier...

[christophep 0]

Un oiseau fait prise, comment l'empêcher de partir avec sa proie?

Je suis en plein affaîtage et mon oiseau a tendance à partir avec les escaps pour les déguster tranquillement sur les branches.

Aujourd'hui, deux heures d'attente sous l'arbres...

[Fly the snipe 0]

Quand je dis que les oiseaux de bas vol (en particulier) n'ont pas besoin de manger sur la proie ni même sur le leurre mais bien sur le gant, je suis taxé de MacDermott's addict. Et moi qui n'ai même jamais lu sa méthode... Quelle injustice.
Bah! Je sais que ça en hérisse certains qui ne comprennent pas comment on peut se passer de ce qui semble être le minimum de la motivation pour un oiseau.

Tente une escape plus lourde.

Sinon, en général, les oiseaux gorgés ont tendance à revenir juste après avoir terminé leur pât, peut-être parce que, dans l'action, ils cherchent encore des miettes. Mais ce n'est pas la solution.

Amicalement,

[nico17 0]

un oiseau de bas vol peut et doit être nourri sur sa proie. Je ne comprends pas nous cherchons tous à rapprocher notre oiseau d'un oiseau sauvage. que je sache dans la nature ils ne chassent que pour manger donc la moindre des choses pour moi c'est de lui faire courtoisie.
Le fait de charrier est dû à plusieurs choses.
-Oiseau parfois un peu trop haut en poids
-gibier trop petit (ex caille avec une forme d'autour)
-affaitage ( j'ai de la chance j'ai appris à ma forme d'attendre ma présence pour commencer à manger, elle plume c'est tout. si je fais semblant de me désinteresser de la proie , elle crie et fais deux métres pour venir me chercher).
Voilà c'est juste quelques pistes mais surement ce qui est valable pour moi sera différent pour les autres

[Fly the snipe 0]

Je ne peux que citer un grand maître du genre:

" Bah! Je sais que ça en hérisse certains qui ne comprennent pas comment on peut se passer de ce qui semble être le minimum de la motivation pour un oiseau."

Si si, un grand maître du genre, même si le genre n'est pas précisé, ce qui laisse libre court à l'imagination (là, je m'expose courageusement).

Laisser faire courtoisie présente un avantage indéniable pour la motivation de l'oiseau, j'en conviens. Question: un autour a-t-il besoin d'une telle motivation pour chasser? Requestion: sachant celà, n'est-il pas plus confortable, voire prudent, d'avoir un oiseau qui ne charrie pas, qui ne couvre pas, mais qui cherche au contraire à rejoindre le leurre car il sait que la gorge n'est pas loin (et je ne parle pas seulement d'oiseaux imprégnés)? Rerequestion: si nous cherchons à avoir des oiseaux forts et expérimentés, en quoi le nourissage sur le gant limite-t-il leurs performances?

Enfin, chacun fait ce qu'il veut. Nous sommes en démocratie, hélas .

Amicalement,

[Invité]

Un oiseau ne charrie pas par hasard, quelque soit la méthode.
A un moment de l'affaitage, on l'a laissé faire, c'est l'erreur.

Un oiseau qui prend l'habitude de charrier, une seule fois même d'un mètre finit par prendre ce défaut. Si en plus il fait pleine gorge tranquillement après avoir charrié, le vice est pris.

Pourquoi un oiseau s'enfuit-il avec sa proie ?
1. probablement parce que c'est sa nature : certains oiseaux charrient, d'autres non.
2. parce qu'on lui en a laisser prendre l'habitude ( 1 fois suffit )
3. parce qu'il imagine que c'est sa seule possibilité de se nourrir à satiété, sans se faire subtiliser la nourriture par le fauconnier.

Dès le début, le leurre doit être cloué au sol, idem pour les proies.
Sur les premières prises, fixer l'escape au sol et laisser systématiquement l'oiseau manger entre ses jambes.

Bien mis, certains viennent même se réfugier avec leur prise entre vos jambes pour se nourrir.

Une autre étape est absolument indispensable : la proie prise ne doit jamais être volée ou retirée sans être substituée habilement par une récompense :

On présente le poing acharné qui couvre la proie, dès que l'oiseau prend le poing, relache la proie et / ou a un moment d'inattention on subtilise la proie. Le nourrissage n'est pas interrompu, l'oiseau n'a rien vu et n'a pas le sentiment d'avoir été floué.

Ces techniques font partie des connaissances de base de la fauconnerie, dans la pratique cela doit être fait naturellement et appliqué systématiquement, sans même que l'on y réflèchisse.

Deux heures d'attente sous un arbre signifie que l'oiseau a fait prise, s'est nourri sur sa prise et a commencé sa digestion. En conclusion, il a été totalement récompensé d'avoir charrié, et il va être bien compliqué de lui expliquer le contraire au prochain vol !

[nico17 0]

tout à fait d'accord avec toi Etienne

[Fly the snipe 0]

etienne a écrit:

Une autre étape est absolument indispensable : la proie prise ne doit jamais être volée ou retirée sans être substituée habilement par une récompense :

Le leurre. Et pas besoin d'être habile quand l'oiseau l'attend. Et quand il est sur le leurre, l'oiseau attend le gant.

Je sais que petit à petit l'idée fera son chemin chez les fauconniers français. C'est une question de temps.

[Invité]

Il faudra m'expliquer la différence qu'il y a entre sauter au poing et sauter sur le leurre, cela dépend surtout des oiseaux.

Certains sautent de la proie au leurre, d'autres de la proie au poing, rien de nouveau à ça, il ne s'agit pas d'une découverte de dernière minute ......( ??? )

Le sujet n'était d'ailleurs pas vraiment celui du conditionnement sur les proies, mais bien de récupérer une proie à un oiseau qui charrie... tu peux toujours secouer ton leurre devant une harris qui se sauve avec un pigeon ou tenter de lui présenter le poing.

( je vois d'ici arriver ta réponse : sauf si l'oiseau a été conditionné avant.. ok mais autre sujet )

[Fly the snipe 0]

etienne a écrit:

Il faudra m'expliquer la différence qu'il y a entre sauter au poing et sauter sur le leurre, cela dépend surtout des oiseaux.

Tout simplement parce que les oiseaux considèrent le leurre comme une proie (et pas le gant) et qu'ils abandonnent plus facilement un gibier même bien chaud sur lequel il n'ont jamais mangé pour un leurre froid et impersonnel certes, mais promesse d'un repas. Ce n'est pas nouveau en effet que les oiseaux qui rechignent à monter au gant vont plus facilement rejoindre le leurre.

Et alors tu peux récupérer la proie.

Admettons maintenant, ce qui n'arrive jamais surtout après la mue , que l'oiseau soit passé au leurre en abandonnant la proie, qu'il reste rétif au gant au point de s'envoler à nouveau. Au moins aura-t-il le ventre vide.

Juste une question de confort pour moi. Le comportement des oiseaux n'est pas toujours prévisible ou en tout cas celui qu'on voudrait qu'il soit.

Mais encore une fois, chacun fait ce qui marche pour lui avec son oiseau du moment.

A propos d'oiseau du moment, j'espère récupérer mon tiercelet dimanche de la semaine prochaine après qu'il ait passé près de deux mois en volière chez RJM.

Amicalement,

[Invité]

j'ai eu un tiercelet d'autour qui sur gibier , si je lui présentait le poing il trainait celui ci jusqu'à moi .mais c'est juste un!
autre exemple bcq plus parlant celui d'un fauconnier hollandais de mes amis qui ,manchot , affaite ses autour à abandonner leur gibier ( il ne nourrit jamais même une bécade, sur gibier) l'oiseau sautait du lapin sur son genoux ce qui lui permettait de reprendre son oiseau à une main
c'est un des meilleurs fauconniers hollandais et les journées de chasse avec lui le voyait régulièrement faire le tiers du tableau , une bonne dizaine de lapins à lui tt seul.
on ne va pas se balancer des exemples à l'infini mais ça dépend souvent de chaque oiseau.(contre exemple hollandais)
pour le moment ce que je fait c'est dès la prise
je prend le gibier en main avec l'oiseau dessus , il n'y vois pas de menace et mange tranquilement sur le gant sans aucune raison de charier
je le fait aussi avec le leurre et l'oiseau n'y voit rien à redire.

[voirons 0]

Lier une proie ...je crois se dit pour les faucons Ici ce serait empiéter ! En effet les exemple Nebli sont nombreux et différents! Mais tous ces problèmes proviennent d'une erreur d'affaîtage et du comportement de l'autoursier sur le terrain envers son oiseau et très souvent à l'instant de la prise. Pour donner de bons conseils il faudrait voir l'autoursier en action! ce qui mets en évidence l'"affaîttage" du débutant par un autoursier expérimenté.

[Invité]

Fly the snipe a écrit:

Tout simplement parce que les oiseaux considèrent le leurre comme une proie (et pas le gant)

Cela vaut à priori plus pour les faucons que pour les oiseaux de bas vol.

A priori pour un oiseau de bas vol qui saute de la proie au poing, je ne vois pas vraiment l'intérêt de s'embarrasser d'un leurre en supplément.
( un ustensile de plus à charrier, une étape supplémentaire inutile )

Dans la réalité ... on s'adapte à chaque oiseau. J'ai un oiseau qui saute de la proie au poing ( le plus pratique ), un de la proie au leurre, l'autre qui couvre résolument et vient manger entre mes jambes, l'essentiel reste qu'aucun d'entre eux ne charrie et que l'on peut tous les récupérer facilement. J'ai pourtant utilisé la même méthode pour chacun d'eux.

Je rejoins voiron : "il faudrait voir l'autoursier en action! ce qui met en évidence l'affaîttage" du débutant par un autoursier expérimenté "

[christophep 0]

Après plusieurs prises sur du gibier lourd (faisan), mon tiercelet ne charrie plus. je lui ai laisser pleine gorge tout en restant assis au plus proche de lui. il sais maintenant que je ne lui piquerais pas sa prise.

Par contre rien à voire,

Mon tiercelet par sur tout (du moin presque), faisan, perdrix, grives, merles lièvres.... mais il est une espèce qu'il ignore, c'est la corneille. j'ai eu la chance d'en approcher de très près. la prise était "obligatoire" mais rien, après l'avoir lancé, il est revenu se poser à côté de moi sans avoir ne serait ce jeter un coup d'oeil sur la noire...??...

[Chris26 0]

C'est un tiercelet d'Autour ?
Pour mon Tiercelet d'Autour, je ne trouver pas d'escapes de corneilles et il ne voulais pas y allé dessus !
Je l'ai donc rabaissé de 20gr ! j'en ai tirer une à la carabine, je l'ai empaller sur un piquer (je sais ce n'est pas bien beau) comme si elle était poser dessus, en bordure de champs. J'ai pris mon Tiercelet, je me suis approcher doucement derrière une haie et je sui sorti rapidement à 15m , le tiercelet l'a vu , a sauté du gant pour la taper, mais il la refusé au dernier moment et c'est branché. Je l'ai rappelé au poing et me suis approché à 2m, en l'éxitant en bougeant mon gant et en parlant fort, puis là, il la empiété comme un fou ! je lui ai laissé tirer quelques plumes puis je l'ai rappelé au gant. j'ai pris ma voiture pour en approché derrière une haie, je suis déscendu du véhicule et j'ai lancer le tiercelet derrière 03 corneilles qui étaient posées à 30m de nous en train de manger, quand les corneilles l'on vu, elles on eu du retard à décoller et la dernière qui c'est envolée c'est fait prendre en vol, aprés 25m de vol !!!!
Belle prise, gorge chaude dessus les filets, pleine gorge au gant avec de la caille fraichement tué. Depuis il va trés bien sur du noir ou sur de la pie, mais le plus dur c'est de les approcher !!!!.
Un conseil : tu arrives à les approcher tôt le matin quand les nuits son fraîche, les champs geler blanc, elles ne pensent qu'à chercher de la nourriture et font beaucoup moin attention au danger.

Chris.

[christophep 0]

salut chris,

non c'est un tiercelet de harris, j'aurais aimé te dire oui...
mais je m'amuse déjà bien.

pour les corneilles, il y a un piégeur qui va bientôt m'en apporter.

quelques escaps j'espère feront l'affaire.

[Invité]

par curiosité, il pèse combien ton tiercelet de harris ?

[christophep 0]

il pèse 600g en poids de chasse

mais je pense que je peux encore le monter