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affaitage

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Bonjour, j'ai l'intention de travailler l'affaitage de mon tiercelet de harris sur des escapes de faisan, auriez vous des conseils à me donner ?

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Invité
Pas d'escape, du naturel.

Si il n'y a pas de faisan naturel à chasser, entrainer sur les pies, geais corneilles, pigeons, merles, grives, etc..
Pour apprendre, un oiseau doit cumuler des échecs, pas prendre facilement. Quand il prendra des corneilles, il n'aura aucun mal à trousser un faisan.

Faire une bonne harris, c'est avant tout s'assurer qu'elle échoue sur 10 attaques avant une prise.

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Les faisans d'escaps (de lacher) sont en générale trop facile à trousser malgrès quelques exéptions (si tu prends des faisans prends des "américains" plus petit et plus rapide et pourquoi pas de la perdrix)

En ce moment j'entraine mon tiercelet sur des pigeons "biset" squattant une ferme. sur une dizaine d'attaque encore aucune prise il n'est pas assé rapide et n'arrive pas encore à cibler un individus dans la masse de pigeon à l'envol. mais à chaque vol, il ya progrès, hier soir il a un qui y a laissé des plumes.
la capture est proche...

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Invité
N'entrainez pas vos harris sur des escapes de faisan. Cela est trop facile et trop couteux pour un résultat nul.

La preuve, la harris de Christophep qui a pris un faisan de lâché n'est toujours pas capable d'attrapper des pigeons de ville. Dix attaques de pigeon sans prise sont un bien meilleur exercice que la prise d'un faisan.

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Mon tiercelet à attrapé ce faisan à la remise après une poursuite de plus de trois cent mètre... ce faisan n'était pas la cocotte dont on imagine...et pas mal pour son premier jour de chasse...

Le faisans de "lâcher"d'aujourd'hui sont bien plus performants de ce qui se faisait il y a quelques années.

"la preuve la harris de Christophep qui a pris un faisan de lâché n'est toujours pas capable d'attrapper des pigeons de ville" etienne je pense que pour une harris,il est bien plus difficile d'attrapé un pigeon (non pas de ville mais de campagne... habitué à être prédaté par l'autour et le pélerin tout les jours) qu'un faisan même sauvage .

tu ne peux pas affirmé que c'est à cause de ce faisan d'escape que mon tiercelet n'a pas attrapé de pigeon scratch .

est ce que ton faucon reussira à attrapé des tétras en l'entrainant avec des perdrix grises de lâché??

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Interessant de penser que l'echec peut permettre de perfectionner les attaques et les prises , mais l'oiseau ne va pas se decourager à forces de ne pas prendre?

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Invité
C'est le contraire ... si les prises sont trop faciles, il abandonnera très vite une poursuite un peu fatigante, et attendra que le gus avec le gant lui donne une beccade ...

Par contre si l'oiseau est convaincu, que c'est son casse-croute qui part devant lui, et que si il ne l'attrape il ne mangera pas ... alors là il va y aller ... c'est d'ailleurs une grosse difficulté chez la harris : la faire chasser et de façon régulière

au fait christophep, désolé, mais du "biset" dans une grange, c'est du pigeon domestique, la même chose que dans les villes ... ce qui de toute façon n'en fait pas une prise facile pour autant, car contrairement au faisan de volière qui fait un vol de 300m et qui se fait prendre à la remise et qui n'aura jamais le jus de refaire un envol au moment de l'attaque, ton oiseau si il rate son pigeon ...ceinture .. bien plus interessant..
méfie-toi tout de même qu'il ne prenne pas l'habitude d'aller faire les grange quand tu seras à la chasse ... la harris à un gros défaut, elle est très intelligente...

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Justement, pour eviter que l'oiseau ne prenne l' habitude de se mettre en chasse sur corneille pies ou pigeons à n'importe quel moment et n'importe ou avez vous une reponse ou une solution ?Mon terrain de chasse et ma zone d'entainement etant totalement differents.

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Invité
Le problème, ce n'est pas qu'il prenne l'habitude de tel ou tel gibier. C'est particulièrement le pigeon domestique dans un milieu urbain ou dans des bâtiments ...
Car si l'oiseau comprend qu'il peut se nourrir "facilement" dans des granges ou bâtiment à pigeons et qu'il se perche en prenant une grosse gorge, là tu as un risque de perdre ton oiseau. Car si il a compris ça, il cherchera systématiquement ce genre d'endroit.

C'est aussi pour ça que ça me fait marrer d'entendre qu'une harris est "imperdable", un des mes amis excellent fauconnier et autoursier s'est fait avoir comme ça avec un tiercelet de harris, qui prenait l'habitude systématique de visister les vieilles masures et granges, car il avait compris que son indépendance alimentaire était là ...
Il l'a rattrapé 14 fois, et à chaque fois l'oiseau apprenait à ne pas se faire reprendre de la même manière, donc la 15 ieme ... bye bye ..

Règle d'or : toujours nourrir au poing, et si il se perche dans la charpente avec un pigeon, magne toi de la faire descendre.. ou alors débrouille-toi pour qu'il ne puisse pas se percher...

ça rejoins le post sur le charriage ... l'empêcher à tout prix, car les mauvaise habitudes sont très vite prises.
Mais ce n'est pas pour cela qu'il ne faut pas aller voler du pigeon dans certain bâtiment. le tout c'est de rester vigilant

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Invité
Pour revenir à l'intervention de Christophep :

"est ce que ton faucon reussira à attrapé des tétras en l'entrainant avec des perdrix grises de lâché??"

Non certainement pas et le but de ma précédente intervention était bien de te faire comprendre ce point...

Tu oublies simplement une chose, avec ce faucon, l'utilisation des perdrix d'escape n'est pas un entrainement à la chasse. Le but des perdrix est uniquement de le recentrer. Une perdrix d'escape n'est pas une prise et n'apprend strictement rien à un oiseau au niveau de la chasse.

Avant la première perdrix, il y a eu environ 4 ou 500 attaques sur pigeons avec plus de 200 prises.....Avec un oiseau qui cumule plus de 5 ou 600 heures de vol... la comparaison me semble quelque peu prétentieuse de ta part....

Un faisan pris posé à terre après un vol de 300 m n'est pas forcément une référence, surtout si il a été lâché la veille. La prise d'une corneille, d'une pie, ou d'un geai, me convaincrait plus...

Tout cela pour dire que la prise elle-même ne vaut rien. Seule une prise sauvage ou éventuellement d'un pigeon bien volant (suivant les conditions..) peut permettre d'évaluer le niveau de l'oiseau.

N'entrainez pas sur du "facile" cela ne sert strictement à rien. Le meilleur oiseau sera celui qui a loupé 100 prises sauvages, pas celui qui aura pris 20 escapes, sans mérite.

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Tu oublies simplement une chose, avec ce faucon, l'utilisation des perdrix d'escape n'est pas un entrainement à la chasse. Le but des perdrix est uniquement de le recentrer. Une perdrix d'escape n'est pas une prise et n'apprend strictement rien à un oiseau au niveau de la chasse.

D'accord avec toi etienne! la perdrix d'escape sert à cela! Pour ce qui est du faisan d'escape, il faut bien admettre que sitôt laché, il ne sait où aller! ne connaissant pas ce territoire! donc son vol sera plus "entaché" d'hésitations!

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Invité
Merci Voiron !

Le gibier d'escape est surtout utile en haut vol pour régler l'oiseau : pigeon bon volant imprenable pour mauvais vol, pigeon prenable pour bon vol et bon plafond, perdrix pour recentrage, faisan pour adaptation à "gros gibier" etc...

Tout l'intérêt du bas vol et d'un tiercelet de harris en particulier est de pouvoir se passer des escapes. Une harris est capable d'attaquer et de prendre des gibiers très communs, comme merles, pies, geais, corneilles, sans entrainement spécifique.

Il en est de même, pour ceux qui ont du lapin. Dès lors quel intérêt de balancer des escapes, qui ne font qu'encourager l'oiseau à la facilité ?

Comme le souligne Christophep : "il est beaucoup plus difficile d'attrapper des pigeons que des faisans pour une harris" ( bien que cela ne soit pas forcément vrai pour des faisans sauvages ... )

Dans ce cas pourquoi donner du "facile" ??

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Et oui pas si facile de faire une bonne Harris, avec l'intelligence qu'elles ont il faut faire tres attention a ce que l'on fait , car les mauvaises habitudes sont vites prises chez la parabuteo.

Mon tiercelet par exemple, qui n'a jamais recu d'escaps lors de son affaitage et qui vole beaucoup de lapins et ce dans divers biotopes (plus ou moins difficiles) avec un bon taux de reussite, refuse le peu de faisans (pure sauvage) que je peux croiser. Il decroche dans les 10 mètres !
Pourquoi aller s'essouffler derriere un fusée, alors qu'il suffit d'attendre un peu pour prendre maitre jeannot même s'il faut le prendre dans les ronces.
Pas facile...

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Donc quelle suggestion pour avoir un oiseau qui va etre perceverant sur la plume sans favoriser les rencontres dans un premier temps?

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Invité

Il y a presque 200 lignes qui vous l'expliquent ci-dessus !! Boulet

Si vous prenez un oiseau pour qu'il ne chasse pas les gibiers sauvages qu'il rencontre, abandonnez tout de suite la chasse au vol !

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Invité
theo
1-condition physique de ton oiseau ( le sujet a déjà été développé)
2- l'escape sert essentiellement à faire prendre connaissance du gibier à prendre( pas plus d'une dizaine pour les cas extrêmes je pense aux corvidés par exemple )
3-présenter du gibier sauvage et bien le présenter ça c'est le boulot du fauconnier si tu laches sur un faisan qui a 100m d'avance c'est là que tu vas décourager ton oiseau à toi d'apprendre à bien placer ton oiseau pour lui donner la meilleure chance.
4 rien ne vaut le succès pour rendre un oiseau percévérant.

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Merci nebli pour ta reponse ,qui confirme ce quej'avais en tete ,eviter les chasses trops faciles et travailler beaucoup sur le terrain pour des opotunitees autres que simplement les lapins.
Pour repondre à etienne, mon but est de chasser toutes les especes rencotrées et pour les premieres chasses de mon oiseau eviter donc qu'il ne tombee dans la facilitee du garenne.

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Salut,
Vous avez bien de la chance d'avoir des garennes faciles,
je pense qu'un lapin à une nervosité et un punch qui le rend pratiquement intouchable en bas vol dans mon lieu de chasse.
Il est certain que ce que je dis n'est pas valable en camargue, sur un aéroport ou dans un golf...
Chaque biotope à ses avantages et ses inconvénients.
amitiés

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Si c'est un tiercelet, le garenne n'est pas si simple que cela ! tu vas vite en faire l'experience.
Et puis tout depend dans quel milieu tu voles. Lorsque le milieu est couvert, en sous bois par exemple, avec des ronciers les prises ne sont pas si evidente et jeannot sait se défendre.
Parler de FACILITE pour le vol du garenne, tu vas irriter quelques autousiers.

Pour ma part, mon tiercelet qui vole principalement le garenne prend egalement lorsque l'occasion se présente des colverts à l'envol et des poules d'eau apres de vols d'approche de plus de 300 mètres.

Pour le faisan, je ne travaille pas ce vol var les occasions sont rares et se finiraient de toute manière chez le voisin et mieux vaut menager les susceptibilité ! Cependant si je voulais les voler dans ce cas, j'utiliserai qques escap pour faire comprendre à l'oiseau de suivre à la remise.
Voila un exemple d'utilisation des escaps !

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Invité
le garenne est la plus facile et la plus difficile des chasses
ça dépend du fauconnier
chasser sur la feuille : subtil et pas simple
fureter plutôt simple voire de la boucherie si le terrain est dégagé.
les variations sont presque infinies c'est au fauconnier de corser et surtout de prendre son pied.
il n'y a pas et ça c'est une vérité absolue, de bon ou mauvais gibier
ce n'est pas ça la chasse , la chasse tient compte des conditions de terrain c'est la combinaison des deux qui fait la qualité et la valeur d'une chasse ça vaut pour le lapin comme pour ts les autres.

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Invité

La facilité du lapin de garenne...étonnant....
Dis-nous Théo, combien en as-tu pris pour considérer ce gibier comme si facile ?

Pour répondre à Goshawk, je reconnais bien là les fauconniers de bas vol ! Very HappyVery Happy ( attention humour ) pour qui, seule la prise compte même à la remise !
Les hauts volants ( hautains, c'est bien connu ) privilégient le style !

Pour être sérieux, tous les oiseaux vont naturellement à la remise. Pourquoi encourager "ce vice", plutôt que de tenter de privilégier les prises en vol ? dont la conclusion, si l'oiseau n'a pas pris, aura toutes les chances de se finir à la remise !

En encourageant la prise à la remise, on diminue la vélocité d'attaque directe au départ du gibier, moins serré par le rapace, un gibier naturel aura donc tentance à prendre le large ! En pratiquant de la sorte on diminue en fait les possibilités de prise à la remise !

La remise du gibier est souvent la dernière solution qu'il reste à une proie pour échapper à son prédateur !

J'ai eu plusieurs fois l'expérience sur tétras, les coqs poursuivis et serrés de près se jettent dans la végétation juste avant le buffetage. Lorsque le faucon ressource et redescent pour les lier au sol, le tétras gicle comme une bombe des rodhos, parfois en bousculant le faucon au passage, et adieu !

Toute prise à la remise est quasi impossible ! C'est ce qui fait toute la différence entre un gibier sauvage et une cocotte de laché !

Très vite, j'ai eu un faucon ( et un seul...) qui avait bien compris le coup, il utilisait sa ressource pour remonter se placer et attendre les chiens.... quel oiseau ! cette année je n'ai plus que les souvenirs de ces vols, je n'ai pas su utiliser ma ressource ! La vie du fauconnier n'est faite que de désillusions sur ce qu'il croyait savoir et avoir....

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Tu as raison Etienne ! ces foutus chasseur de bas vol que seules les prises interessent Laughing
Non heureusement je n'en suis plus la, mais j'avoue que la 1ere saison j'etais obsédé par la prise. Aujourd'hui si je furte dans des zones degagées je me place loin des bouches ou voir je retarde le laché de l'oiseau pour assister au vol le plus long possible. Prendre un lapin à la sortie du terrier n'a aucun interet, pour l autoursier comme pour l'oiseau.
Comme je dis souvent je prefaire assister à 10 vols sur la journée et rentrer bredouille que de faire 1 vol 1 prise.

J'espère pouvoir faire ta connaissance sur le terrain debut decembre dans la marne
@+
Franck

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ha oui j'oublais, pour le vol du faisan à la harris; je pense que le troussage en vol d'un faisan de souche naturel par une harris, ne peut se faire que dans les 10 - 15 m grand maxi. Et le ratio Vol/prise a cette distance ne doit pas etre bien grand, surtout en plaine.
C'est pourquoi je parlais d' apprendre la prise à la remise Very Happy
Et puis si j'avais l'occasion de voler souvent du faisain je prendrai un faucon, BEN OUHAIS Wink y a pas photo cyclops

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Ha oui avec plaisir, reste plus qu'a en trouver un et a mettre de l'argent de côté Mr. Green

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Voler du faucon c'est magnifique mais mes espaces de chasse ne me le permettent pas . J'ai la possibiliteer de chasser sur du bocage avec des petits chiens de broussaille ,avec une presence importante de lapins ,faisans ,perdreaux et la rencontre possible de canards et poules d'eau autour de mares .Le seul probleme sont la surface des territoires ,rarement plus de 20 ha ,le bas vol est donc je pense la solution de chasse la plus raisonble ,poue eviter d'etre en permanence chez les voisins.

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Le faucon a effectivement des limites selon les espèces.

Je connais un fauconnier qui est pratiquement obligé de voler sur cerf-volant parce que son territoire ne lui permet pas de voler autrement.
Les invitations sur gibier ou les voyages à l'étranger sont alors l'unique solution pour faire de la fauconnerie.

Mais il est un petit faucon à la mode qui chasse du poing: l'aplomado. Cher mais sympa.

Mais si le faucon est un must, il est aussi possible de travailler le corvidé. Dans ce cas, les invitations pleuvent à condition d'être probant!

Les terrains qui m'accueillent ont plus de 100.000 Ha dans ma région. Le problème devient l'inverse: on ne sait pas aller partout et on fait des jaloux.

La seule condition est de prendre une corneille devant le détenteur du droit de chasse. si elle est prise au milieu des faisans, vous êtes chez vous à vie.

Une autre exemple de détermination: le vol de la corneille au milieu de 5000 canards à foie gras. Le faucon ne les a même pas vus. Le vol a duré 30 minutes et la prise nous a tous ravis!

Les limites du territoire sont alors assez loin derrière nous.... Very Happy

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100000 Ha. Veinard. D'autant qu'il y a surtout des chemins de terre, d'où une circulation automobile inexistante.

Il y a des coins où la corneille abonde. C'est le cas en Bresse (plaine parsemée d'étangs) où je suis passé hier en allant participer aux vendanges dans le Jura) chez un homme parfait car à la fois fauconnier et vigneron.
Il y en a partout et en très grand nombre et les bocages sont sûrs. Je ne sais pas si c'est autorisé, mais je verrais bien une chasse de bas vol depuis la voiture, à l'autour ou même à la buse de Harris. Si j'étais résident dans le coin (qui n'est malheusement pas économiquement attractif), je n'irais pas chercher plus loin mon gibier.

J'en profite pour tirer un coup de chapeau sincère et admiratif à l'équipe Jurafaune qui m'a remis mon tiercelet dans un état de mue impeccable, à tel point que je ne le reconnais pas.

Des corvidés, nous en avons peu en Provence. Malgré tout, avec les canards camarguais, ce sera sans doute nos seules victimes sauvages potentielles. Dans ce contexte, les chiens et les faucons ne travailleront pas ensemble.

Un homme enfin reconstitué.

Amicalement,

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Invité

au contraire tu vas vite découvrir de l'intérêt d'un bon labrador pour compléter ta meute Very Happy
parceque lever des canards avec un faucon juste à la verticale c'est pas coton What a Face

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Chasser en voiture, Pas tres legal tout cela !

Pour info, avez vous des images de ce faucon Pour la chasse au poing ?
Et si possible plus de precisions sur les capacités de cet oiseau.

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nebli a écrit:
au contraire tu vas vite découvrir de l'intérêt d'un bon labrador


Ce n'est pas la première fois que je lis ou entend dire que des chasseurs utilisent le labrador pour trouver le gibier, et même la bécassine. Dans ce dernier cas, c'est sans doute en raison de la petitesse du milieu et de la concentration du gibier. Un chasseur camarguais le préfère pour sa meilleure résistance à la froide humidité.

... un labrador courant au loin dans les brumes, sa silhouette athlétique et féline, sa course folle, ses bonds nerveux, sa quête rapide et large, ses remontées élégantes System error

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theo a écrit:
Chasser en voiture, Pas tres legal tout cela !

Pour info, avez vous des images de ce faucon Pour la chasse au poing ?
Et si possible plus de precisions sur les capacités de cet oiseau.


Voiture: Ah bon? Aurais-je encore des progrès à faire en la matière? Etonnant What the fuck ?!? .

Photo: je peux en nimèler une à une adresse nimèle (à me transmettre par MP). Personnellement, je serais bien incapable de l'insérer sur le forum.

Précisions: J'espère que ses capacités respiratoires seront suffisantes (séquelles d'une pneumonie) pour me permettre de le faire enfin voler. Hier soir, pour son premier exercice, à 552 grammes, il est allé sur le leurre à 3 mètres du bloc et est remonté au gant pour son pât de 2.5 poussins.

Chasse au poing? Si nous manquons de gibier, nous avons des rangées de grands cyprès partout entre les champs (pour couper le mistral), rangées qui ont l'avantage de nous cacher au minimum de la vue des corneilles. Le but est de commencer à faire monter le faucon assez loin et de se diriger vers le groupe pour le pousser vers le champ. Est-ce que le tiercelet n'est pas perdu après tout ce temps? Aura-t-il suffisamment de souffle? Est-ce que ma stratégie cornélienne fonctionnera comme prévu? Nao sei.

Amicalement,

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... un labrador courant au loin dans les brumes, sa silhouette athlétique et féline, sa course folle, ses bonds nerveux, sa quête rapide et large, ses remontées élégantes

Vu la distance tu n'as pas du bien voir....
cela devait être un setter ou un pointer Razz

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Fly the snipe a écrit:

Aura-t-il suffisamment de souffle?


Woui woui woui. Nous partons de loin. Son plafond actuel est de 25 cm.
Record battu?
Embarassed

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Mon tiercelet est introduit depuis quelques jours mais ne parvient pas à rester longtemps sur l'aile. Il fait 100 mètres et se pose sur une motte.

Quelqu'un a-t-il l'expérience d'un faucon qui n'a pas volé ses deux premières années?

Si je me doute bien qu'il ne sera jamais un crack, combien faut-il de temps pour qu'il se muscle suffisamment pour rester en l'air?

Merci pour votre expérience.

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Qui peut le dire? Ca dépend vraiment de l'individu.

Avec un peu de chance, il pourra atteindre un niveau qualifiable de médiocre s'il ne se traine pas toute sa vie dans le pathétique.

Son problème est double:

Pourquoi voler?
C'est difficile!

Il a été nourri grassement sans développer une musculature dont il n'avait pas l'utilité. La machine est lourde mais pas de viande.

Pourquoi voler? Sait-il seulement que le vol permet de prendre, de manger, de tuer? A mon avis non plus. Le motiver par une diète sévère ne résoudra pas le problème: on en fera un oiseau collant.

La seule possibilité est le vol au leurre ou sa déclinaison moderne au cerf-volant. Cette seconde technique de vol au leurre sera plus flatteuse pour le fauconnier mais aussi lointaine de la chasse que les passes traditionnelles. Tout ce qui change est l'angle et la longeur de corde.

En résumé: si tu parvient à le muscler, tu en feras un bon oiseau de "vol" ***pléonasme s'il en est. Quant à en faire un chasseur....encore plus difficile.

"Mais la fauconnerie sans le rêve.....c'est se priver de la Grâce et ne se garder que la technique froide et sinistre. " a toujours pensé le Mahatma!


*** Un imbécile dont le quotient intellectuel était inverse à la longueur de sa barbe m'avait un jour écrit qu'il m'interdisait de faire des démonstrations avec des "oiseaux de vol". J'avais poussé plus loin en soulignant que tous les oiseaux volent (sauf quelques espèces dont la majorité sert de plat familial) et qu'il était impossible de considérer les oiseaux de chasse pour faire une présentation sans risque pour le pigeon de passage et l'émotion du public béat.

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Pathétique. Voilà formalisée mon impression générale.

De rêves, je n'en ai pas plus que de sentiments. Me restait en revanche un expoir, suite à une réaction favorable qu'il a eu la semaine dernière quand j'ai lâché sans faire attention à lui une pie que j'avais initialement désailée à son attention à la chasse à tir (avant de me raviser au moment de lui donner).

Je vais persister une semaine encore et le mettrait sur escape de perdreau s'il tient en l'air à ce moment là. J'ai du temps à perdre.

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Essaye de travailler la condition physique.

Nebli a souvent utilisé les jumps avec succès.

Perso, je trouve ça un peu lassant mais les effets se font sentir rapidement. L'oiseau passe du maigre profil du coureur de fond à la stature du culturiste. En une semaine, la différence est visible.


On l'a fait souvent pour les oiseaux du Golf....c'est à découvrir!

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Pour la petite histoire.

Samedi soir, le tiercelet était à 557 grammes (un peu haut). Je l'ai sorti quand même, sûr qu'il ne me ferait pas de mauvais coup en volant si mal. Au contraire, si ça pouvait le libérer.

Je le déchaperonne en arrivant. Il part immédiatement, fait un tour et se pose derrière une rangée de cyprès dans les pommiers. Il est tout près et je m'approche pour le récupérer au gant sec (comme d'habitude en cas de fumisterie).

Cré vain non, il part et vole comme jamais (même si tout est relatif) pour revenir après un tour complet se poser à nouveau dans les pommiers. Comme il est un peu plus loin que la première fois, jugeant que c'est le maxi pour aujourd'hui, je me fis aux principes de base et l'attends. Une heure après, lassé, non sans avoir fait quelques pas (...) dans ma direction les ailes relevées à la façon vautour de volerie, il reprend son vol. Je sors le leurre mais il l'écume.

S'en est suivi d'"assez" longs vols entrecoupés de longues périodes de récupération physique. La télémétrie l'indiquait une fois devant, une fois derrière, posé ou en l'air. Quand j'avais la chance de le voir il était toujours sur l'exploitation agricole.

A la nuit, il s'est posé bas dans les cyprès (dixit la télémétrie). Butor à pieds plats. Tu ne vaux pas les piles que je mets dans l'émetteur et tu vas me faire perdre ce dernier si un renard te bouffe.

Je l'ai récupéré facilement au leurre avec le soleil du lendemain.

J'espère que cette incartade lui aura ouvert l'esprit sur ses capacités. En tout cas, je ne peux pas être plus souple. Il est un peu âgé pour être mis au taquet.

Amicalement,

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Invité
Pourquoi ne pas l'avoir servi, quand il était sur l'aile ? éventuellement même dès le premier tour, avec un imprenable, plutôt que d'attendre qu'il se pose et de le rappeler au leurre ?

Ou de le servir ensuite avec un prenable dès qu'il prenait un peu de plafond et fournissait un effort ?

Le risque est qu'il ne retienne de cette sortie qu'une chose : je me pose on me donne le leurre.

Je pense au contraire qu'il faut le tenir sec et l'encourager à se tenir sur l'aile en le servant dès ou avant le premier tour.
Si pas de prise ou d'attaque le récupérer sans le nourrir sur place et si possible en évitant le leurre.

Même après une nuit dehors, le mieux serait d'attendre la remise sur l'aile pour lui balancer un escape.

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excusez l intrusion en rubrique haut vol ...

je suis le post depuis quelques temps


j ai le meme soucis avec une forme de bas vol
elle vol depuis 7 mues
grasse a 1250 GR
vol sur son territoire a 1100GR
vol en terrain inconnu en dessous de 1000GR
"chasse" ( quand sa proprietaire prend le temps ) a 950 GR
"chasse" en terrain et compagnie inconnu a 900GR

je m en occupe depuis peu et bien quelle me connaisse elle ne veut pas m accepter ( agressivité des quelle peu ou desinteret total)
se laisse pendre au gant je la releve avec toute la douceur possible et on dirait un patin de bois desarticulé
entre 850 et 1000 gr rien a faire
je desepere car meme apres avoir repris les ballades au gant c est fatiguant au possible
j ai l impression de promener un oiseau mort

je la mets en perche et quand elle me voit elle se laisse pendre !!!

sauf avis contraire ou conseils avertis je vais la remettre grasse on verra bien...
suite au prochain episode

david

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Invité

salut david , je t'ai répondu en m.p. histoire de sauvegarder le coté au vol du poste Embarassed
juste préciser que la clé est de ne pas laisser à l'oiseau d'autres choisir ses priorités, ds ce cas avoir peur de toi , d'abord se nourrir et qu'il t'identifie avec ce besoin puis la peur n'aura plus de raison d'être. Cool

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etienne a écrit:
Pourquoi ne pas l'avoir servi, quand il était sur l'aile ?
Le risque est qu'il ne retienne de cette sortie qu'une chose : je me pose on me donne le leurre.

Si pas de prise ou d'attaque le récupérer sans le nourrir sur place et si possible en évitant le leurre.


Je n'ai pas donné le leurre à l'oiseau posé, mais ai attendu qu'il soit sur l'aile, même pour peu de temps. Il l'a écumé.
Pas de problème d'association d'idée de style "je ne fais rien, je suis récompensé". C'est justement cette patience à toute épreuve de part et d'autre qui nous a fait aller jusqu'à la nuit. Qui a dit: "voilà deux belles têtes de mule"?

La conformation du terrain provençal n'est pas de type moors d'Ecosse. Les champs alternent avec les vergers et, avec un oiseau qui semble autant concentré sur son effort que sur moi, difficile d'obtenir le schéma idéal que tu proposes. Mais j'espère en arriver là le plus tôt possible. Il faut qu'il revienne sur moi sans lasser une rangée de cyprès entre nous. Je me suis laissé une semaine pour ça. Je peux toujours tenter un perdreau peu volant pour voir, mais c'est à mon avis un peu tôt.

Je retiens l'idée d'utiliser le "jump". Le pensum aura le mérite de muscler l'oiseau et de lui donner du souffle. C'est un "investissement" pour la suite.

David, je ne pense pas que nous ayons le même problème. Mon tiercelet est revenu comme un coup de fusil quand il m'a vu le lendemain matin. Il a empiété le leurre sans même prêter attention à la cuissette de poussin et s'est précipité au gant acharné de deux poussins que je lui ai ensuite proposé. Le reste s'est passé comme si de rien n'était: attache, nettoyage du bec, chaperonnage.

Amicalement,

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Invité
J'en reviens à ma précédente observation : quel intérêt de le mettre sur l'aile pour lui donner le leurre ?
L'association : je ne fait rien je suis récompensé est détournée....
J'ai mal volé, je me suis posé, je suis récompensé ... sur le leurre !

Mieux vaut un pigeon imprenable, ou rien du tout et en tout les cas ne pas récompenser sur le leurre.

Pour le schéma idéal des moors écossais, je connais très bien le pb, puisque je vole quasiment en pleine forêt. La seule "solution" que j'ai trouvé est de ne quasiment jamais utiliser le leurre.

Le leurre n'encourage pas au travail, à terme il ne fait qu'encourager l'oiseau à la pose si des arbres sont à proximité.

J'en conclu donc que dans des secteurs qui ne sont pas favorables :

le leurre est à proscrire et l'entrainement ne doit se faire dès le départ que sur pigeons.

qu'un pigeon non pris mais poursuivi, nécessite toujours plus d'energie qu'un leurre et à au moins l'avantage de ne pas récompenser l'oiseau si son vol est mou.

Qu'il ne faut pas attendre plusieurs tours pour servir ( même parfois un seul ), mais bien anticiper le moment ou l'oiseau va se poser.

Qu'il vaut mieux lacher un pigeon quand l'oiseau fourni l'effort et monte, même seulement de 10 m après un demi tour qu'après 10 tours et 100 mètres de plafond une fois qu'il s'est posé et qu'il repart.

Pour ce qui est d'attendre que l'oiseau redécolle, d'après mon expérience cela fait partie des légendes de la fauconnerie. Je suis le champion du monde des heures d'attente sous un arbre et cela n'a jamais rien donné ! Nous n'avons pas la même notion du temps que nos oiseaux et ils ne retiennent rien de 4 ou 5 heures d'attente inutile ( ce qui n'est pas notre cas ! ) j'ai même eu un oiseau que cela avait encouragé et qui à force restait des heures branché avant de prendre son envol...

Pour le jump... bof .. j'ai aussi essayé, mais cela ne change rien au "déclic". Un oiseau qui ne vole pas et se pose, c'est avant tout un problème de tête et pas de muscle. Un oiseau ne se pose pas par fatigue, mais parce qu'il n'en n'a rien à foutre ou n'a rien compris. N'importe quel oiseau en sortant de volière est largement capable de tenir sur l'aile 5 minutes, faire 10 tours et de prendre 50 m de plafond, mais si il n'en n'a pas l'envie ou n'est pas conditionné correctement pour le faire, les jumps n'y changent pas grand chose.

Pour le perdreau, lacher un perdreau même bon volant ne représente selon moi aucun intérêt, tant que l'oiseau ne vole pas correctement. Je n'utilise les perdreaux que pour le centrage quand les oiseaux ont un peu de plafond et une réelle expérience sur pigeon. Beaucoup utilisent le perdreau dès le départ, je préfère les entrainer sur pigeon et utiliser le perdreau ensuite, soit pour recentrer, soit pour remotiver soit pour changer les habitudes prises. N'importe quel oiseau part directement sur un perdreau qui est très attractif, il est parfois difficile de le remettre ensuite à d'autres gibiers d'escapes beaucoup plus volants.

En définitive, après quelques années de vol en milieu couvert, j'en reste à deux solutions :
1° du pigeon, du pigeon, du pigeon et encore du pigeon ( attention il faut de très bons pigeons )
2° le ballon dans les cas désespérés ( je vais démarrer bientôt avec un oiseau dont je n'ai rien pu tirer )

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Tout à fait exact. Chacun devrait se baser sur ton analyse pour arriver à quelque chose de bien avec un oiseau sain.

Un bémol dans mon cas: mon tiercelet a sans doute des séquelles respiratoires à dépasser. Reste à vérifier qu'elles peuvent l'être.

Amicalement.

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Invité

Lâche un pigeon ! Very Happy tu sauras ! Very Happy

Cordialement -

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J'ai fait une séance de jumps hier soir. 25 décollages à la verticale du sol jusqu'au dessus de la tête, avec un affaiblissement des performances au cours de la séance, mais sans perte de motivation.
Bilan: une insuffisance musculaire attendue pour un premier exercice et, j'en suis content, une récupération rapide du souffle après chaque saut, malgré un rythme très soutenu (l'oiseau étant impatient).
Les pigeons ne sont pas pour dans longtemps!
Il était à 537 grammes.

Amicalement,

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Invité
super! j'ai des pèlerins qui plus d'un mois après le début des jumps n'arrivaient pas à l'épaule , bonne morphologie donc de départ.
ensuite le jump ne développe pas que le physique mais bien aussi le mental.surtout si on joue en variant les quantités
le problème de l'oiseau qui se pose ( je le traite pour le moment avec deux oiseaux) c'est simplement de comprendre ce qu'il fait là
je pense qu'il vaut mieux jouer avec des pigeons prenables au départ,
pour qu'il comprenne ce qui va se passer , ensuite lorsqu'il a appris
une certaine routine , juste la prolonger, la durée par exemple dès qu'il fait mine de se poser ou de baisser son plafond lui servir un imprenable.
dès qu'il fait mine de monter ou de se centrer, lui servir un prenable.

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