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Fly the snipe

La nouvelle saison (2008)

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Non, ce n'était pas pour montrer mon petit oiseau au public!

En réalité, j'étais dans l'organisation de l'assemblée générale du centre de gestion agricole et devais guider les participants du vendredi au samedi: le faucon aurait dû rester au bloc une journée sans voler.

Par ailleurs, je trouve que le tiercelet se maintient sans évoluer depuis quelques temps et il fallait rompre la monotonie du quotidien.

Ceci, dit, je n'ai pas eu le temps de le voler comme prévu car nous avions proposé le marquage des taureaux au fer dans une manade, l'opération s'étant poursuivie jusqu'à la nuit. J'ai dû squizzer l'animation du samedi matin pour rattraper le coup, dans un fort coup mistral, avec un public restreint à quelques amis.

Ce n'est pas le public qui m'intéresse, mais son incidence sur le comportement du faucon.

Le matin, très lointain mais très bas dans le vent, il m'a manqué 2 pigeons qui n'ont pu être remis sur l'aile faute de chiens et a entrepris une corneille. Le soir, il a pris un pigeon assez facilement après avoir piqué depuis un plafond intéressant, mais il n'a pas réussi à se poser au sec et il a lâché sa proie en touchant terre pour repartir se poser dans une parcelle sèche à côté.

Le second pigeon a été attaqué de manière impressionnante mais sans être pris. Nouveau posé.

Le 3ème pigeon n'a même pas été attaqué car je l'ai escapé un peu loin du faucon qui avait déjà pas mal donné.

Cet oiseau ne parviendra pas à accepter le zones humides. C'est dommage quand on chasse en Camargue... Embarassed

Amicalement,

NB: des conneries pendant un vol en public? J'ai l'impression que cet oiseau agit par habitude. Plein poids, il ne prend même plus la beccade d'avant vol, pressé qu'il est de voler. Impressionné, il continue à attaquer mais reste en l'air.

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etienne a écrit:
??


Réminiscences du conditionnement de départ au chaperon.

Chaperonnage = déchaperonnage = intérêt
Intérêt = action et/ou nourriture

Il se désintéresse de sa béccade, mais si je ne la mets pas, il la cherche. Pas longtemps, mais il la cherche. Encore et toujours le maintien des règles, comme le nettoyage du bec entre le repas et le chaperon.


Les vols se suivent et se ressemblent, et commencent à manquer singulièrement d'exotisme. Ca y est, il a un balai de milan, les rectrices centrales étant écourtées jusqu'au clip de l'émetteur.

Il met rarement le pigeon sur le carreau au buffetage, d'où une remise immédiate de la proie. En général, le pigeon m'est rapporté par le Breton.

Amicalement,

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Citation :
Chaperonnage = déchaperonnage = intérêt
Intérêt = action et/ou nourriture


= aucun intérêt ! Very Happy, règles inutiles.
....même l'oiseau l'a compris, puisque : "il ne prend même plus la beccade d'avant vol"

Le haut vol, c'est le contraire des règles, c'est s'adapter en permanence et à chaque vol.

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La démarche peut maintenant évoluer dans ce sens, en effet.

Déchaperonnage = intérêt
Intérêt = action


Il est impératif que je lui consacre un WE pour le faire voler chaque demi journée de plus en plus bas, sans le nourrir jusqu'à ce qu'il soit suffisamment motivé pour conclure sur des zones qu'il craint pour leur végétation ou leur inondation.

Encore qu'à midi le pigeon l'ait esquivé à l'impact...

Amicalement,

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Sortie de boulot à 13:15 heures. Coup de voiture à la maison pour prendre le faucon et les chiens et partir voler.
L'oiseau n'a pas volé hier pour cause de pluie persistente et il a fait très froid. Il tourne un moment à 30 m de plafond car il est vraissemblablement très bas en poids (pas eu le temps de le peser). Il finit par monter un peu pour mieux redescendre. Attends mon poulet, tu vas souffrir. J'escape le pigeon quand le faucon n'a plus aucune chance car il vient de passer. Sûr qu'il devait être bas car il se met à poursuivre passant les haies, les vergers, la route... en réduisant l'écart. Ah ben bon. Moi qui ait RV à 14 h à 15 km de là. S'il faut que je le retrouve au tracking sur sa proie, je n'ai pas fini.
N'ayant pas vu la fin du vol, je suppose que le pigeon a esquivé ou qu'il s'est remisé car quelques temps après, le doux tintement de sa sonnette me l'a ramené.
A bout de force, il se pose à mes pieds. Très bien. Il ne mangera qu'à la maison.
Moralité: quand on a si peu de temps, on vole avec élégance. En effet, si la veste de chasse, le surpentalon et les cuissardes ne sont pas particulièrement classe, la cravatte (avè des colverts dessus) remonte immédiatement le niveau.

Amicalement,

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Du vent et de l'humidité.
Le tiercelet se pose au sec dans les labours et ne monte pas.
Rien ne va plus.
Seule consolation du week-end: un pigeon séché net après un buffetage à la tête.

Aujourd'hui, après qu'il ait pris le temps de se poser Shit et qu'il se soit contenté d'un plafond minable, je lui escape une tourterelle qui tombe au sol aussitôt (manquait plus que ça). Le faucon l'accroche au sol puis se pose dessus. Je lui donne une beccade pour le récupérer et le remettre sur l'aile.
Quand il est au maxi d'un plafond toujours décevant (40-50 m), j'escape un pigeon très volant qu'il attaque tout de même de belle manière mais qu'il manque à l'esquive. Je récupère au leurre vide puis au poing sur un tiroir. Il part avec... Ah ben bon. Le coup de la tourterelle ne lui a pas plu. Le voilà qui charrie.
Il m'a refait le même coup 20 m plus tard après être monté avec sa bouffe, descendu je ne sais où pour l'avaler, puis remonté encore pour attaquer une crécerelle... cette fois je tenais le tiroir.

Si la pluie et le vent de mer me pourrissent mes sorties... déjà qu'il me manque du temps pour le laisser lambiner quand il ne monte pas. Ca sent la longe (humide) nouée.

Avec les performances du moment, il aurait été illusoire de l'envoyer en Hongrie.

Amicalement,

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Aujourd'hui, avec de la pluie mais sans vent, il ne s'est pas posé, il est monté à + 100 mètres et il a lié un pigeon. Enfin, il n'a pas charrié.
Bon. J'attends le vol de demain avant de nouer la longe.
Embarassed

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En même temps, je commençais à me lasser de sa régularité et de sa prévisibilité. Depuis quelques jours, je ne peux plus me plaindre.

Embarassed

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Bon, j'l'arrête pas.

Sous la pluie, il monte bien à +100 m (un marseillais ou un fauconnier Mr.Red dirait 150 à 200 m, mais c'est exagéré), se centre, patiente, attaque et tue avec passion. Les pigeons ne sont pas très diligents sous la pluie mais c'est sans doute tant mieux car ses réussites l'ont conforté dans ses capacités léthales.

Bref, il conclue là où il accrochait. Il faut dire que mouillé pour mouillé...

Il serait trop haut pour des perdreaux ou des poules faisanes "sauvages" dans les conditions de remises du territoire quotidien. Le pigeon d'escape convient quand il croit en sa chance et qu'il vole.

Au risque de passer d'un extrême à l'autre en 3 jours: ses actions ne vont pas tarder à être intéressantes. Par exemple, aujourd'hui il était à la verticale quand le pigeon est mal parti et il a du piquer bien droit pendant que je faisais le guignol pour remettre sa proie sur l'aile.

Pourvu que ça dure, où je deviens geek

Amicalement,

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Après deux semaines de vent du sud accompagné de la pluie, nous venons de vivre une semaine de mistral. C'est de saison. Il paraît que nous en avons sûrement jusqu'à Noël. 70 km heures ce week-end. Des pointes à 90-100 km aujourd'hui.

Le tiercelet vole tous les jours. Pas bien haut: il dépasse rarement 35-40 m de plafond dans ses joutes avec le vent. Il prend des pigeons très volants mais désarçonnés par les rafales. Comme il n'a guère d'élan, il lie.

De gros problèmes rencontrés en Camargue où il y a encore trop d'eau: le faucon tente alors de porter ses prises jusqu'aux places sèches et finit par les lâcher au moment de toucher l'eau. Quand il ne va pas immédiatement se poser au sec dans des parcelles labourées...

Le mistral n'est pas non plus terrible pour les chiens qui vont rester à la maison dans les prochains jours.

Amicalement,

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Salut Fly,

une petite remarque si tu me permets, d'après ce que tu écris, tu voles beaucoup sur pigeons d'escapes. j'ai pu remarquer au terme de plusieurs sorties en tant qu'observateur (toujours avec les même soiseaux) que les oiseaux volant uniquement (ou presque) sur pigeon avait tendance à "ignorer" purement et simplement un autre gibier lorsque l'opportunité de leur servir une poule faisane ou une perdrix (par ex.) se présentait.
N'as-tu pas peur de ce phénomène pour ton oiseau ?

Le fait de voler sur pigeon d'escape n'est pas toujours un choix, surtout lorsque les jours raccourcissent, si le gibier n'est pas "trouvé" dans les 1ères 20 min on a souvent plus guère le choix que de voler sur escapes...Ou ne pas voler du tout !!

Mais n'y a t-il pas un effet d'accoutumance qui peut s'avérer néfaste, à la longue ?

Amicalement, Sebastien.

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Non absolument pas, c'est plutôt l'inverse. A mon avis vous prenez des cas particuliers et/ou exeptionnels pour une généralité.

Un oiseau qui va sur les pigeons ne refuse généralement ni perdreaux, ni faisan qui sont beaucoup plus attractifs. La cause est ailleurs.

Pour ce qui est de lever un gibier dans les 20 mn, je vous conseille d'allez voir d'autres fauconniers, sur d'autres territoires, pour enrichir un peu votre culture cynégétique et constater que tous ne vollent pas sur des territoires giboyeux avec des plaines à perte de vue.

Seule l'accoutumance à la facilité est néfaste ! Very Happy

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Citation :
Pour ce qui est de lever un gibier dans les 20 mn, je vous conseille d'allez voir d'autres fauconniers, sur d'autres territoires, pour enrichir un peu votre culture cynégétique et constater que tous ne vollent pas sur des territoires giboyeux avec des plaines à perte de vue


Quand je parle de gibier levé dans les 20 min c'est dans un cas précis et qui sera sûrement le mien dans le futur si ma localisation et mes heures de boulot restent les mêmes. Je m'explique, dans cette période d'hiver et particulièrement depuis le changement d'heure, après avoir : quitté le travail, foncé au domicile, préparé l'oiseau, re-foncé sur la chasse, il ne reste plus "à tout péter" que 40 - 45 min de clarté suffisante pour pouvoir voler dans des conditions de sécurité acceptables. Cette clarté relative se voit encore réduite par le temps typiquement belge qui accompage cette période (grisaille, brouillard). Dans ces conditions, si le gibier n'est pas repéré très vite, effectivement il n'y plus beaucoup de choix possibles...

Citation :
Un oiseau qui va sur les pigeons ne refuse généralement ni perdreaux, ni faisan qui sont beaucoup plus attractifs. La cause est ailleurs. Seule l'accoutumance à la facilité est néfaste !


Justement, voler sur pigeon d'escape (reste à savoir si c'est un très "volant" ou s'il vole comme une enclume bien entendu ça change la donne) n'est-ce pas une facilité pour l'oiseau, à coté du départ d'un gibier sauvage dont le comportement sera encore plus imprévisible ?

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Il y a une notion d'attractivité - en dehors du fait qu'un pigeon soit plus difficile qu'un perdreau ou faisan - Perdreau, faisan, grouse, tétras, lago sont beaucoup plus attractif au coup d'aile qu'un pigeon, la question n'est pas la prévisibilité.
C'est aussi pour cela que l'on utilise les pigeons. Les faucons qui prennent les bons pigeons régulièrement sont quasiment capables de tout prendre. L'inverse n'est pas acquis.

Quand vous aurez fait un oiseau, vous constaterez que "la facilité" de prise d'un pigeon voyageur bien volant est toute relative...
Mettez un niais sur l'aile, lachez lui un pigeon au deuxième tour avec un plafond de 20 m, et revenez nous voir...

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Merci de continuer à repondre sur ce sujet. Effectivement le terme facilité n'est pas adapté j'ai d'ailleurs été témoin de vols sur pigeons sans prise !! En fait au départ je parlais plutôt d'habitude ou d'accoutumance...
Mais pour allez au bout de la question, si ce n'est ni l'accoutumance à un type de proie potentielle, ni la facilité, ni le manque "d'attractivité", qu'est cequi fait qu'un jeune oiseau (je ne sais pas si on les considère encore "niais" après une saison) ne "s'intéresse pas au gibier" alors qu'il part derrière les pigeons d'escape à coup sûr ?

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Je me contente des pigeons au quotidien. Ce n'est que quand l'occasion se présente d'elle-même qu'il a droit à autre chose. Jusqu'à maintenant, il a tout attaqué, de l'alouette à la corneille, en passant par les poules faisanes. Je ne crois pas qu'il n'ait pas attaqué une seule fois, à l'exception d'un groupe de canards, et à chaque fois il a rattrapé sa proie pour un contact (sauf remise immédiate).
Après, qu'il soit esquivé, distancé (1ère attaque manquée), impressionné par le nombre... S'il manque de finish, ce n'est pas sur les faisans en tout cas. Il n'a pas eu d'occasion nouvelle sur perdreau, mais je ne me fais pas de soucis car il a été créancé dessus au départ. Dès ce week-end, j'en aurai certainement la confirmation lors de la réunion de l'équipage.

Elément favorable: il accepte bien les changements de territoires.

Pour bien voler, il doit désormais dépasser son poids de sortie de volière (+630 gr) alors que je le sents maigre au bréchet. Je le pèse de teps en temps pour vérifier qu'il n'est pas trop bas (il fait froid).

Quand nous sommes sur un terrain inconnu à ce poids supérieur, j'essaye de ne pas oublier l'émetteur. Il est sûr, il est sûr... jusqu'au jour où il va prendre trop loin ou qu'il va suivre une copine (il en a une en Camague qui vient voler avec lui depuis 3 week-end).

Amicalement,

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Citation :
Jusqu'à maintenant, il a tout attaqué, de l'alouette à la corneille, en passant par les poules faisanes. Je ne crois pas qu'il n'ait pas attaqué une seule fois, à l'exception d'un groupe de canards, et à chaque fois il a rattrapé sa proie pour un contact (sauf remise immédiate).


Bien, pas de problèmes pour lui donc...Merci de ta réponse et de partager tes vols avec nous !!

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[quote="Sakis"]
Citation :
il ne reste plus "à tout péter" que 40 - 45 min de clarté suffisante pour pouvoir voler dans des conditions de sécurité acceptables.


Qu'un oiseau passe la nuit dehors ne pose pas vraiment de problème dès lors qu'il ne risque pas de faire de mauvaises rencontres au tout petit matin (il est en général sur l'aile avant qu'on y voit vraiment quelque chose) et dès lors que le fauconnier ne doive pas être impérativement au boulot à l'heure.

La peur doit être une explication au défaut d'attaque de certaines proies: peur de la taille, du nombre, du biotope. Ensuite il y a celle de se faire malmener (exemple: corneille...) quand ils ont eu une expérience difficile.

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Citation :
qu'est cequi fait qu'un jeune oiseau (je ne sais pas si on les considère encore "niais" après une saison) ne "s'intéresse pas au gibier" alors qu'il part derrière les pigeons d'escape à coup sûr ?


Mais je ne sais pas ou vous avez vu ça !!!!!?!?

On ne peut pas laisser dire cela, alors que le pigeon d'escape est la base de l'affaitage en haut vol.
A 99 %, n'importe quel faucon mis exclusivement sur du pigeon, qui les entreprend et les prend, part systématiquement sur perdreau et faisan dès qu'il en voit un, et il est totalement inutile de le "créancer".
De ma vie, dans des conditions normales, je n'ai jamais vu un faucon entrainé sur pigeon refuser le premier perdreau, ni même tétras ou lagopède !

Ce qui fait qu'un jeune faucon créancé sur pigeon ne parte pas sur perdreau :

1. il a mangé une pintade entière avant la mise sur l'aile et fait 2 fois son poids
2. il est mort
3. on lui a crevé les yeux
4. vous avez confondu un perdreau avec une corneille

5. vous volez avec Nebli et cela explique tout ! :
(dans ce dernier cas, vous volez la corneille pensant que c'est du perdreau avec un oiseau aveugle qui a mangé une pintade avant l'envol. Au départ du poing le faucon est tombé par terre raide mort d'indigestion, d'un commun accord, vous avez pris ça pour un refus plutôt que d'affronter la morbide réalité de votre situation. Nouveau drame de l'éthylisme cynégétique trop souvent dénoncé sur ce forum, à propos du triste sbire qui vous accompagne, escroc notoire qui tente de vous enseigner ce qu'il n'a jamais su)

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Mon cher Etienne, vous avez le mérite de m'avoir bien fait rire de grand matin... Laughing

Plus sérieusement, ce que je relate comme expérience est tout à fait réel. Et si 99% des oiseaux se comportent comme vous le dites, il faut croire qui reste 1% des oiseaux qui se comportent autrement... Mr.Red

Je passe les 4 premiers points, pour le point 5 : Oui je vole (enfin non je ne vole pas je l'accompagne) avec Nebli et de temps en temps avec Sokol, et vous m'en voyez très heureux !! Et malgré cette tare, rassurez-vous, je fais la différence entre corneille et perdrix (incroyable mais vrai).

Par contre vous me faites penser qu 'il faudra que je lui rappelle de déchaperonner son oiseau avant de le mettre sur l'aile...Bon blague à part, cet oiseau n'est pas celui de Nebli mais l'un des oiseaux de Sokol (qui a par ailleurs de grandes qualités de vol) et quand l'un ou l'autre de ces messieurs passera par ici, il se fera un plaisir de dire quelques mots à ce sujet...

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Oui, pense que vous allez en entendre parler, ils sauront apprécier votre intervention comme il se doit. Buvez un coup de gnôle et ça passera.

Ce qui me gêne surtout, c'est que l'on fasse d'un cas particulier, probablement pour des raisons qui vous échappent : poids, placement, temps, humeur de l'oiseau, ligne de fuite du gibier, ect... une généralité.

En l'occurence, il aurait probablement été plus opportun de poser directement la question à ceux qui vous accompagnent, plutôt que de clamer comme une vérité qu'un oiseau qui va au pigeon refuse les perdreaux :

Citation :
les oiseaux volant uniquement (ou presque) sur pigeon avaient tendance à "ignorer" purement et simplement un autre gibier lorsque l'opportunité de leur servir une poule faisane ou une perdrix (par ex.) se présentait.

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il existe le fauconnier des alpages(otzi en est un exemplaire parfaitement préservé ,différant remarquablement peu de ses descendants actuels), rude , dont l'oiseau trousse le lièvre variable comme lui une montbeliarde, sans se pauser de questions, affraid
puis il existe les fauconners des pays de par de ça, qui ont préservés tout le raffinement et l'art des fauconniers de phillipe le bon
possèdant l'art subtil de créancer leurs oiseaux sur un gibier particulier à l'exclusion de tout autre.
cet art bien sûr est difficile et demande de la part du fauconnier une grande subtilité dans l'application des arcanes de son art . king
lorsque l'on prépare un oiseau pour gagner une fois de plus un championnat majeur de sky trial , il faut savoir sacrifier certains plaisirs "vils" et faciles( comme les vols des gallinacés par exemple lago Mr.Red )
pour celui bien plus difficile du pigeon de sky.
Mr.Red une des étapes vise à mettre l'oiseau à l'épreuve en le tentant avec des proies plus faciles et de le voir résister à cette tentation pour ce concentrer sur son but , le pigeon .
bien sur un oiseau affaité ainsi, tout en finesse ,serait sans doute abîmé dans des mains moins expertes Mr. Green
pour transformer cette joconde, cette vénus de Milo, en phytefaucon des alpages il suffit d'y développer l'instinct de survie plutôt que le culte du raffinement le plus sybarite
et toc Laughing

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Citation :
l'oiseau trousse le lièvre variable comme lui une montbeliarde


Erreur, nous n'avons pas de montbéliarde à disposition...

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j'ai du me tromper de vallée : Wink peut être des abondances? des tarines?
ou alors mes préférées des herens suisses? Cool

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Il est un fine mécanique en fauconnerie que l'on nomme la créance.

Mettre un oiseau efficacement sur pigeon est difficile (swift!), l'y créancer et même pire: éviter les changes et vraiment pointu.
Ce petit oiseau a un caractère si fidèle que j'ose le voler trop haut (80 gr de trop).

A ce poids, il monte, se muscle, s'amuse et joue avec les escaps. Son agressivité est effectivement émoussée par sa satiété. mais peu m'importe, l'esthétique passe par ce prix.

A son introduction, il montait à 60 mètres et refusait de descendre. En plus de sa qualité de vol, il a toujours fait preuve d'analyse dans ses piqués et de réflexion dans ses attaques. A vrai dire, je n'ai jamais eu ni vu de pareil oiseau.

Les réflexions de "niais" de Sakis sont donc à prendre avec le bémol de Nebli. En générale il est toujours amusants de lire les analyses de fauconniers n'ayant jamais eu d'oiseaux.

Mon programme professionnel m'empêche de voler régulièrement. C'est un peu nouveau! Embarassed J'ai même été condamné à lier la longe de mon plus joli challenge. Dommage mais l'investissement est important pour les années à venir.

Mais l'an prochain, c'est promis: je m'entoure de Sakis pour ses conseils et ses remarques (sil est encore invité) pour faire un oiseau qui prendra de la perdrix. Very Happy

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plus sérieusement
cet oiseau est particulièrement hautain
il a en plus développer plus que tout autre ds l'équipage la faculté de modifier le vol du pigeon comme le ferait un chien de berger jusqu'à l'endroit où il portera son piqué.
cette façon de faire est spectaculaire mais ne peut s'appliquer qu'à du gibier "volant" comme un pigeon par exemple
chez nous le couvert ( bettraves) permet au gibier de se remiser très rapidement .
nos oiseaux l'ont d'ailleurs bien compris, ils attendent que le gibier quittent l'abris de celles ci avant d'attaquer, parfois ils piquent au raz du couvert pour essayer de les lier avant la plongée ds celui ci .
le parrallèle avec le milieu aquatique est assez frappant !

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Les derniers posts ici m'apprennent ce que je cherchais à savoir. Je regrette de pas avoir eu l'intelligence de poser cette question précise hors forum pour éviter de donner de fausses idées à certains.
Je ne vole pas encore bien sûr et bientôt, je ne pourrais même plus accompagner mes 2 "vieuxs sages" la fin de saison approche). Dans mon avidité à apprendre et comprendre la fauconnerie je suis parfois trop impulsif, et c'est vrai j'ai eu la sotte prétention de vouloir analyser le comportement de cet oiseau.
Les réponses de Nebli et Sokol me montrent que tout ce qui se cache derrière un faucon pèlerin en vol est encore plus "fin" que le peu que j'ai pu en saisir.

Une petite remise en place mon vieux Seb ? On en a tous besoin de temps en temps...

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Synthliboramphus antiquus) guillemot à coup blanc c'est la perdrix des mers et le principal repas de nos amis les peale's Cool

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Citation :
j'ai eu la sotte prétention de vouloir analyser le comportement de cet oiseau.


Stop à la flagellation ! une soirée déguisé en Montbeliarde en l'unique compagnie de Nebli suffira à compenser l'ignominie de cette sottise ainsi que l'ire de tes mentors.

Pour analyser, il faut connaitre : 1. l'état de l'oiseau - 2. les buts que souhaite atteindre le fauconnier.

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Un chien de berger qui choisit l'endroit de son piqué;
Un perdreau élevé sous la mer;
Une saison qui se termine en novembre;
Des intervenants aux tendances SM;
Des Montbéliardes dont est faite une utilisation contre nature;

Nous sommes tombés dans la 4ème dimension, ou alors en Belgique.

alien

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qd on lit tes confessions sur les andrés,je dois dire que le surréalisme "camarguais"nous prennons une leçon d'humilité face à un maître du genre que je salue bien Wink

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Citation :
Des intervenants aux tendances SM;


Tu ne crois pas si bien dire....(Anecdote véridique) je viens ce matin au boulot avec les 2 essais de chaperons que j'ai réalisé dans le but d'y faire des petites retouches pendant la pause...Un collègue de travail demande à voir et ne sachant pas ce que c'est me sort : "c'est un accessoire SM ou quoi ?"

De 2 choses l'une : Ou bien je dois abandonner tout de suite la confection de chaperons (qui ressembent visiblement à des trucs très bizarres), ou bien je dois arrêter de fréquenter ce sinistre individu !!! LaughingLaughing

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Arrête les chaperons ...
sauf si tu penses les utiliser ailleurs que sur un oiseau...et dans ce cas, tu feras au moins un heureux ( Nebli...)

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Je rectifie : pour plaire à Nebli, il faudrait en plus qu'il soit taillé dans une chambre à air ou dans une botte en caoutchouc de couleur vive, de préférence avec un motif à fleurs... geek

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là, mon cher Seb,je pense qu'on ne parle plus de chaperons mais de leurres!
Mais je peux bien sûr me tromper.

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sokol a écrit:
Ce petit oiseau a un caractère si fidèle que j'ose le voler trop haut (80 gr de trop).
A ce poids, il monte, se muscle, s'amuse et joue avec les escaps. Son agressivité est effectivement émoussée par sa satiété. mais peu m'importe, l'esthétique passe par ce prix.


650 gr pour le tiercelet ce matin. Son plein poids est censé avoisiner les 630. Un plafond sympathique pour un oiseau qui est resté centré pendant les 10 mn du vol. Poule d'escape attaquée mais remisée avant l'arrivée du tiercelet (escape entre les haies de cyprès, le champ étant inaccessible car en cours de labour).

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650 gr et un joli soleil. Quelques bourrasques.

Le tiercelet est détendu ce midi. Comme il n'était centré qu'à un plafond de 30-50 mètres, je l'ai laissé mariné. Alors il est allé faire les haies dans le vent, puis est allé se baigner entre deux rangées de petits poix, puis est reparti en s'ébouant régulièrement en vol... Je l'ai laissé faire pendant 1/2 heure. Il a fini par se center à un plafond supérieur d'à peine une dixaine de mètres de plus, heureusement régulier dans ses cercles.

Après un bon nombre de tours, comme il était évident qu'il ne ferait pas mieux, j'ai escapé un pigeon qui a d'abord pensé à se poser avant de se raviser. Trop près du sol pour le faucon à l'attaque qui lui est passé 50 cm au dessus. Le temps d'une large ressource, le pigeon avait alors pris de l'avance contre le vent. Le tiercelet n'a pas insisté.

Retour au leurre pour une beccade. Il mangera peu ce soir.

Quand il fait beau, Monsieur prend le temps de se balader. Pas stressé.

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Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.

Température proche de 0. Pas de vent. Le ciel est blanc mais c'est bien de la pluie qui fifine. Le temps qu'aime le tiercelet, tout pile.

Le faucon est plus bas en poids que la veille (je n'ai pas eu le temps de le peser). Mis sur l'aile, il monte sérieusement, à coups d'ailes, centré. Rien à dire, Il faut escaper.

L'attaque a de l'ampleur. Il tombe, touche, ressource très largement, retouche à la seconde attaque. Le pigeon qui a perdu des plumes a remis le turbo. Le tiercelet le poursuit avec une vraie motivation jusqu'aux confins visibles des champs alentours mais sa proie est extrêmement rapide, c'est un petit pigeon nerveux.

Voilà un beau vol. Court mais sans défaut, large, mettant à profit l'espace. Le tout dans un paysage d'hiver esthétique.

Il aurait pu casser la gueule au pigeon. Bon, ce sera pour la prochaine fois. Toujours ce manque de finish. S'il touche, c'est qu'il est allé plus vite que l'esquive que sa proie. Le plus dur semble fait, mais le pigeon s'en sort.

Amicalement,

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Invité
Citation :
C'est dans quel film ca ?????!!!!!!!!!

C'est dans "la nouvelle saison 2008 " et j'avoue bien aimer cet épisode.

Citation :
blanche neige ????


Voyons, chris26, " walt Disney " n'est pas de la fauconnerie !!!
Une lacune peut-être dans ce domaine !!!

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Désolé !!! fallait pas m'inviter !!! mais trop belle à faire !!!

J'ai rien contre "Voler la Bécassine" mais manque de serieux pour faire un bon oiseau, c'est à dire centré, bon plafond en attente de le servir !

L'oiseau vole pour lui même ! c'est sur que l'oiseau à du souffle !
Je pense qu'il est volé un peu haut ! Voler un oiseau haut c'est trés bien c'est d'ailleur ce que tout le monde cherche pour qu'il soit dans de trés bonnes conditions, mais avant je pense faut reprendre les bases, qu'il soit serieux et centré, enfin ce n'est que mon avis.

Je donne aucunement de leçons, faut pas le prendre comme ca et je ne me permettrais pas. C'est juste mon avis pour l'avoir vu voler et de savoir d'ou l'oiseau provient. Une trés bonne souche qui n'a donné que des bons oiseaux.
Chris.

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Le tiercelet pas centré et pas haut? Les faucons ont volé à St Martin de Crau avec 100/120 km/h de vent.
Pourtant tu l'a aussi vu voler à Esparron où il avait un plafond... record, et où il a buffeté 3 fois le même pigeon (dans sa chute).

Qu'il soit trop haut en poids (650-670 gr) en ce moment, c'est sûr. Ceci l'encourage à se balader quand le temps est agréable (dernièrement, il cherchait à se baigner). En revanche, au même poids par temps froid et couvert, son comportement est différent. Le temps change chaque jour en ce moment.

Hier midi en Camargue, il était à 620-630 gr. Son plafond était décevant et surtout variable pour cause de mistral (on n'a pas fini, selon la météo). Une pie est partie à sa hauteur. Il a cafouillé pour se positionner et prendre un peu d'ascendant. La pie a compris qu'elle était en danger et elle a fait demi tour, attaquée par le tiercelet. Remise dans les tamarisses.

Un pigeon a été escapé un peu plus tard. Il a été buffeté, est tombé dans les labours pour repartir à l'arrivée du faucon. Une poursuite s'est engagée et la prise a eu lieu in extrémis avant une roselière, dans la parcelle d'à côté.

Un détail qui compte: le vol a eu lieu sur parcelles semées de blé, donc sèches. La veille le tiercelet a lié un lourd pigeon sur une parcelle de riz coupé, et a finalement lâché sa proie en touchant le sol.
C'est ma désolation. Il y a tellement plus de gibier au marais qu'en plaine pour un tiercelet de pèlerin. Adieu bécassines et autres échassiers!

Promis l'an prochain je prends une forme de sacre et je chasse la corneille en vol à vue. Wink

Amicalement,

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"Promis l'an prochain je prends une forme de sacre et je chasse la corneille en vol à vue."

Attends, j'aurai des bonnes surprises!

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C'est quoi les bonnes surprises !!!!! Sokol !
Et dit moi Fly the Snipe, tu vas en faire quoi de ton tiercelet de Pelerin ?
Si tu veux je te le reprend en main ton tiercelet ! si cela te dit !

Chris.

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Tu penses vraiment que je serais capable de faire du bas vol avec un faucon, même ignoble? Mr.Red Et pourquoi pas l'envoyer depuis la voiture pendant que tu y es.

D'autant que le tiercelet a connu la grâce ce midi. Il y avait un vent très faible, un beau soleil mais comme l'oiseau était à son poids inférieur, il est monté d'un coup sans cesser de battre nerveusement et il a attaqué et piqué si vite qu'il a eu le temps de péter un imprenable (capturé d'avant hier). Tout ce qui fait le charme d'un tiercelet.

L'affaire a été pliée en 5 minutes. J'en ai été surpris moi-même, et plein d'aise... car il est monté haut tongue .

Après, prendre un oiseau plus lourd pour les corneilles, c'est autre chose et ça s'étudie.

Amicalement,

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