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Fly the snipe

Les progrès d'un tiercelet (suite du sujet public)

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Hier soir en Camargue. 565 gr. Les vols rapprochés assèchent le faucon qui reçoit pourtant de belles gorges car il prend.

Je m'engage dans un petit chemin de l'exploitation où le faucon a fait ses premiers vols, dans l'espoir de trouver des canards, des faisans ou même des mouettes. Au fond c'est une rizière et je ne veux pas abîmer le riz jeune. Au retour, j'aperçois 2 perdreaux à 25 mètres dans un champ moissonné. Non de diousse (selon l'expression à la mode).

L'oiseau est préparé dans la voiture (en oubliant l'émetteur au passage): j'ai peur de sortir ou même de reculer de peur de provoquer une fuite. Je mets sur l'aile en tendant le bras par la fenêtre et sorts en me tassant.

Le faucon est très bien placé car il est parti monter derrière la voiture. Quand il me revient dessus, je lâche les chiens que j'envoie sur les perdreaux désormais couchés dans un sillon.

Tout est parfait, les chiens ont capté l'émanation, le pointer se met à l'arrêt et le breton bourre au moment où le faucon lui passe au dessus. Deux perdreaux s'envolent à découvert et le faucon a du champ pour l'attaque...

Mais ce couillon est concentré sur "son" toit de hangar (pourtant vide de pigeons), ne remarque rien et part se poser quelques secondes. Tout est perdu. Il revient se centrer mais les perdreaux sauvages se sont remisés dans une roubine.

La prise du perdreau d'escape est sportive et longue (simple accrochage sur la 1ère attaque, poursuite sur la relance). C'est déjà ça.

Ce matin, pas de vol. Le faucon est à 638 gr après avoir commencé une gorge sur son perdreau hier soir. Il faut bien qu'il comprenne que sur ce terrain et malgré un toit accueillant, ça fonctionne comme à la maison.

Amicalement,

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Je pense que soit ton faucon a déjà bien compris que de toute façon il serait gorgé sur un escape.

Même en faisant le couillon sur mon hangar, je serais servi, voir récompensé par une pleine gorge ( de 565 à 638 il a du plus que commencer sa gorge ).

Pourquoi en faire plus et être attentif, si je sais que j'ai une seconde chance ?

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Gnarf gnarf gnarf.....
Je vois que j'avais raison....à la lecture de ton post de ce jour.

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Faut quand même que le hasard fasse bien les choses de temps en temps, sinon ce serait vraiment pas de chance.
Non?
Mr.Red

Bravo tout de même. Et merci de prendre la peine d'apporter tes réflexions à ma prose, car nous avons beaucoup de muets par ailleurs, tant en matière de commentaires que d'expérience personnelle de l'affaîtage du moment. Y veulent pas donner leurs bonnes combines, c'est sûr!
Mr.Red

Amicalement,

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je ne me sens pas visé Embarassed

un peu débordé pour l'instant mais je vais faire un petit récap de mes oiseaux dans la rubrique les concernant

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Hier soir en Camargue. 575 gr, donc trop bas. J'hésite à prendre une escape de faisan.
Peu importe car le faucon sur l'aile part immédiatement survoler les rangées d'arbres le long du rhône, l'exploitation agricole du propriétaire... Bref, il a très faim et il chasse pour lui. Il est en train de revenir quand il déclenche une attaque. Je sauve in extremis (car il m'a fallu traverser 2 parcelles en courant, à mon âge...) la vie d'une crécerelle.

Ce matin en Camargue. 618 gr empeloté, donc parfait. Du vent. Un spectateur d'un certain âge.
Je lâche les chiens et prépare le faucon. Quand je vais mettre sur l'aile, j'aperçois le pointer tendu comme un slip. Un coup d'oeil au spectateur qui prend ses médicaments (véridique). Je le préviens qu'il doit y avoir quelque chose car le chien est bloqué et que je ne vais pas attendre pour mettre sur l'aile. Ce que je fais. Le faucon part, monte et revient sur une trajectoire idéale, contre le vent. Un coup d'oeil au faucon, un autre sur Guinness pour l'encourager, un troisième sur le breton qui prépare une connerie car il n'a rien senti (fort vent défavorable). Le temps est suspendu, on attend que le faucon se rapproche encore. J'engueule le breton à voix basse (!) pour le bloquer dans sa progression (Gniii!).

Envol d'une poule faisane sauvage.

Il manquait encore 30-40 mètres au tiercelet pour qu'il se sente capable d'y aller, contre le vent. Et puis il ne connait pas encore ces grosses bêtes-là.

Le 1er perdreau escapé commence par se poser pour remettre le turbo quand le faucon commence à ressourcer, le second est manqué malgré une belle attaque sur une erreur d'anticipation de trajectoire (le vent?) au dernier moment.

Le pointer retrouvera et arrêtera le 2d perdreau par deux fois, dans des conditions parfois épineuses (2d arrêt sous les buissons). Le faucon était repris (il a fait sa pelote sur le leurre). C'était un contexte parfait pour une harris.

Un faucon à 100 m, un pointer qui ne commet pas d'erreur sur 3 arrêts. Il ne manque qu'une prise au tableau (celle du début, de préférence).

Cerise sur le gâteau, Guinness ne court pas sous l'aile. C'est donc bien 3 fois qu'il a trouvé.

Maintenant, il me faut passer du temps avec le breton pour lui expliquer le but de la manoeuvre. Je suis partagé car je le destinais au bas vol et au broussaillage dans les remises.

Amicalement,

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Que du bonheur....

Je confirme: pointer, pèlerin et gibier: les trois mamelles de la fauconnerie!

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En Camargue (3 fois ce WE), je me comporte désormais comme à la chasse. Le faucon est souvent trop bas au départ et manque des perdreaux qui sont au mieux de leur forme et de leur vitesse. Je le laisse sur l'aile et en général il monte. Les chiens retrouvent à la remise et le Breton passe sous les ronces pour rapporter ou remettre sur l'aile. Je ne suis pas parvenu encore à faire prendre à la remise sur l'aile mais c'est une question de temps. Le faucon vole donc assez longtemps.

Je passe les tentatives sur les faisans sauvages. Le tiercelet a encore eu une occasion hier matin, qu'il a entreprise!

En revanche, il ne manque pas de tenter sa chance au départ en survolant (loin) les arbres et autres constructions, au cas où une proie commettrait une erreur.

Amicalement,

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589 gr hier soir, donc très bas malgré 5 poussins depuis la veille. Le faucon a de l'ampleur et prend son perdreau, non sans avoir attaqué préalablement un passereau qui s'est remisé de justesse. Quand il est bas comme ça, le tiercelet chasse tout ce qui bouge.

609 gr ce matin à 7 h. 1er RV à 10 heures. Je parts faire voler sur l'exploitation. Mise sur l'aile sans attendre, entre les pommiers et un champ de tournesol, sur un territoire apparemment complètement vide. Le faucon monte immédiatement avec un coup d'aile incisif. Je n'ai pas fais attention à leur départ, mais un 15aine de pigeons bleus est en train de monter pour tenter de ne pas perdre l'ascendant sur le faucon. Ca monte et monte encore (120m?), jusqu'à ce que les pigeons abandonnent les uns après les autres en prenant la tangeante quand le tiercelet ne présente pas de risque pour eux. Quand le dernier pigeon part à fond en descendant, le faucon attaque mais n'y croit pas longtemps.

Je me suis positionné dans le champ voisin à égale distance entre la route d'Arles et la remise de cyprès. Le faucon est toujours au dessus des tournesols, décentré de près de 100 mètres) quand j'escape une poule vers l'opposé, laquelle monte et se dirige vers la remise. Le faucon pique à 45° et prend de la vitesse. Il a compris qu'il devait aller vite et tente d'accéler en appuyant sa descente de vifs coups d'aile. Peine perdue. il est encore à 20-25 m du faisan quand ce dernier se remise.

Ressource, remontée. Je le rappelle au leurre car il faut tout de même y aller.

Vol très constructif: Il ne s'est pas éloigné, il a réussi à monter plus vite que les ramiers (même s'il n'avait finalement pas assez d'élan à l'attaque), il a confirmé qu'il avait compris l'intérêt de voler haut, il a conservé un coup d'aile agressif du début à la fin, il a eu le courage d'entreprendre la poule. Bref, c'est un vrai chasseur. Continuons à travailler à lui donner encore plus d'ampleur.

Amicalement,

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J'ai profité d'un A/R en Camargue ce matin au cours duquel j'ai tenté sans succès de retrouver les gibiers perdus hier soir au marais pour faire voler le faucon.

600 gr à 6 heures du matin sans qu'il n'ait ni volé ni mangé hier soir.

Je mets sur l'aile dans un champ labouré (encore...). Le faucon monte immédiatement à 80-100 mètres environ, le temps pour moi d'avancer un peu dans les sillons et de lever un perdreau sauvage (Guinness chassait les papillons au mauvais endroit).

L'attaque du faucon a été immédiate et magnifique, comme sa descente (drap déchiré). Il a rejoint le perdreau et l'a poursuivi 2 mètres derrière, avec conviction mais sans pouvoir réduire l'écart sur les 50 mètres de la pure poursuite qui a suivi jusqu'à la remise.

Le gibier a montré son expérience en ne se remisant pas directement dans une rangées de tamarisses mais en passant au dessus pour se laisser tomber derrière. Le faucon est évidemment passé tout droit.

Le tircelet a tué une escape bien méritée après être revenu se centrer.

Le tiercelet s'est parfaitement comporté, ce qui lui a permis d'entreprendre le gibier dans les meilleures conditions.

Amicalement,

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C'est toute la différence entre un perdreau sauvage et un escape...100 m de plafond et une poursuite pépère ne suffisent pas.

Impossible de prendre en poursuite un gibier en pleine possession de ses moyens, connaissant le biotope, qui ne perd pas son sang froid et ne se jète pas dans le premier buisson comme un abruti.

Les 2 m derrière dont tu fait état sont en réalité des kms ! ces 2 m sont ceux qui font la différence entre un oiseau prêt et un en cours de préparation.
Certains oiseaux ont toujours les 20 cm qui manquent pour faire prise : c'est ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais, ces quelques cm sont énormes, c'est un monde !

Mon appréciation à ce sujet, - peut-être fausse - est la suivante :
quand il reste 2 m d'avance à la proie, ce n'est en fait pas le faucon qui a rattrapé le gibier, mais bien le gibier qui conserve cet espace de sécurité entre lui et son prédateur. Ce qui veut dire en réalité, que la marge de maneouvre de la proie est encore très large, qu'en cas de besoin une poussée d'accélération lui est disponible pour sauver sa peau.

J'ai eu une fois un exemple parfait de ce sujet avec une jeune forme de pélerin sur une attaque sur tétras.

L'oiseau part sur un coq à l'arrêt du chien, avec assez peu de plafond sur un secteur très pentu : 30, 35°, d'entrée le faucon se fait poser une centaine de m, par le coq. En ramant à fond en pleine pente sur environ 150/200m, il rattrape progressivement son retard, et arrive derrière le coq entre 4 et 2m.
Puis vol vertical sur une cinquantaine de m, à ce moment, je vois nettement le tétras qui tourne la tête pour situer le faucon et jauger la situation, le faucon ne se faisant pas distancer, le coq se retourne une nouvelle fois puis donne une accélération montante qui laisse littéralement le faucon sur place. En moins de 50 ou 100, le faucon perd plus d'une dizaine de m et abandonne.

Jeu d'enfant pour le tétras qui a clairement jaugé son adversaire, se laissant rattrapper dans 1er temps, puis posant le faucon sur place dès que le risque s'est fait sentir.
Face à un tel sang froid et une telle maitrise, on comprend beaucoup sur le haut vol, sur la nécessité impérative du plafond, qui outre la vitesse donne également des possibilités d'utilisation des angles morts, avec de tels gibiers on comprend aussi surtout tout le chemin qui reste à parcourir, lorsque l'on pense que son oiseau est prêt....

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Voui, mais pour une première expérience "maîtrisée", toutes les conditions y étaient. Peut-être un manque de plafond, sans doute un manque d'expérience, mais d'expérience constructive, en voilà déjà une (Ca change des divers pris lorsqu'il chasse pour lui).

Et comme je retente sur canard sauvage ce soir...

Bref. Maintenant, c'est la chasse. Il a déjà de l'ampleur. Il en gagnera encore. Il n'aura pas le choix.

Un petit bémol: il me prend 3 heures par jour déplacements compris. Avec les jours qui raccourcissent et le Harris qui attend que je m'occupe de lui, ça va devenir serré.

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Je suis d'accord: plus l'écart restant est faible, plus il est difficile à combler.

En l'espèce, le tiercelet n'a anticipé ni la vitesse ni le vol en rase motte du perdreau. Il est descendu d'un coup avant de comprendre qu'il devait finalement poursuivre. Qu'en eût-il été s'il l'avait fait et qu'il soit descendu moins fort au départ?
Je dis 2 mètres mais c'est sans doute un peu moins. Le perdreau ne devait pas tellement gérer son effort pour rejoindre sa remise (toujours trop proche à ces vitesses-là). En particulier, il criait de panique.

Je suis certain de ne pas pouvoir lui offrir chaque jour une opportunité sur perdreau sauvage.

Amicalement,

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Fly the snipe a écrit:
En particulier, il criait de panique.


Probablement une poule.... qui voulait attirer l'attention sur elle et ainsi mettre sa couvée à l'abris ..... Very HappyVery HappyVery Happy si ça se trouve elle n'a même pas vu le faucon Very Happy

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Ou alors c'est une femelle émoustillée qui disait: "Pas si fort, grand fou, je crains les chatouilles".

Notez ma retenue...

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