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Zelkova

Anecdote

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Je profite de ce forum pour raconter une anecdote sur la perte d'un tiercelet de Harris il y a 2 ans.

Un dimanche de mai 2006, alors que j'étais sorti, une personne bien intentionnée s'est introduite chez moi et n'a rien trouvé de mieux que de faire échapper mon tiencelet de Harris alors en pleine mue, en volière (tentative de vol, malveillance ?). Un voisin avait bien essayé de l'affriander avec un bout de poulet, sans succès, mon tiercelet s'est enfui vers un bois à proximité.

Après une semaine de recherches infructueuses, j'appelle un "ami", grand professionnel de la fauconnerie, celui même qui me l'avait cédé, pour qu'il vienne m'aider, pensant que ses harris toujours en état de voler, pourraient l'attirer. Sa réponse fut "ça fait déjà une semaine qu'il est parti, il est redevenu sauvage, je ne peux rien pour toi". Sans commentaire... (le jour ou je n'ai besoin de rien je le rappelle !!!).

Avec l'aide d'autres amis, des vrais, nous l'avons cherché tous les jours, signalé la perte à l'ONC, les mairies, les gendarmes, tous les vétérinaires du coin, et toutes les personnes rencontrées, sans résultat. 10 ours après, un ami me signale la découverte fortuite par quelqu'un d'une harris sur un toit de ferme dévorant une tourterelle à 10 km de chez moi, je l'ai donc considéré comme définitivement perdu mais continue à en parler à un maximum de gens.

Deux moi plus tard, on me signale la présence d'un rapace ne ressemblant pas aux autres dans un quartier de Pau, se nourrissant de tourterelles et de pigeons. Ma femme et moi avons ratissé le quartier tous les jours matin et soir, jusqu'à ce que je finisse par enfin le localiser. Aussi incroyable que ça puisse paraître il était revenu vers la ville. Rappels au gant sans résultat à maintes reprises bien que l'ayant eu une fois à quelques mètres.

Puis un habitant du quartier me signale qu'il le voit tous les matins tôt dans son jardin. A partir de là j'ai placé dans ce jardin des poussin, qu'il venait manger chaque fois. J'ai ensuite essayé de le piéger avec des noeuds coulants mais sans résultat.
Finalement un ami m'a prêté un piège plus efficace, et trois jours après il était pris !!!

Il n'a présenté aucun caractère sauvage contrairement à ce que d'aucun m'avait affirmé, et s'est même montré comme si rien n'était !!.
Mon cher tiercelet est toujours là, et je ne remercierais jamais assez ceux qui m'ont aidé et donné de leur précieux temps, Pierre, Alain, Olivier et Jean-Loup qui se reconnaîtront certainement, de même que le soit-disant ami "professionnel" dont je tairais le nom mais qui j'espère me lira. Ne jamais baisser les bras !

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Merci pour ce texte.

Par contre, une chose est certaine, pour qu'un oiseau revienne à la vie sauvage, il faut beaucoup, beaucoup plus d'une semaine, voir plusieurs mois ! Un oiseau récupéré après des jours d'errance peut parfaitement être remis sur l'aile dès qu'il est au poids.

Les anecdotes sont légions d'oiseau sautant au poing du fauconnier après une saison de vagabondage.

Si vous aviez eu la chance de l'approcher un peu bas, il est fort probable qu'il revenait au premier réclame. Un oiseau vraiment "redevenu sauvage" part en sens inverse dès qu'il vous aperçoit.

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Citation :
Par contre, une chose est certaine, pour qu'un oiseau revienne à la vie sauvage, il faut beaucoup, beaucoup plus d'une semaine, voir plusieurs mois !


Autour mis à part !!Mr.Red

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J'en ai toujours été convaincu, c'est pourquoi j'ai continué à chercher. Mais ce que je craignais le plus, c'est un coup de fusil ou de bâton. Il lui est arrivé de manger ses proies dans des jardins. Après son escapade de deux mois il pesait 750 g, son poids de vol habituel.

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Belle histoire en tout cas !
On est content de voir l'amour que peux porter un fauconnier pour son oiseau et qu'on ne baisse pas les bras si facilement.
Content pour vous ;-)

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Citation :
Autour mis à part !!


J'ai en mémoire un autoursier, je ne me souviens plus de qui il s'agit , qui avait perdu son oiseau. Plus d'un mois après, l'autour lui est signalé à plusieurs km de chez lui.

Il se rend sur place, sans trop d'illusion, lève le poing acharné et voit arriver son autour au réclame comme au premier jour !

Je ne suis pas sur que les autours soient très différents en la matière, comme toujours, il n'y a pas de règle, cela dépend des oiseaux, des conditions, de la pluie et du beau temps... ne pas oublier le facteur le plus important lorsqu'on a perdu un oiseau : le facteur chance : être au bon endroit au bon moment.

J'ai moi-même cherché un oiseau pendant plus de 15 jours, lorsque j'étais sur un secteur, il était toujours à l'opposé, le manège a duré des semaines, une vrai partie de cache-cache entre 2 et 3000 m d'altitude, je n'ai jamais eu la chance d'être du bon coté des arrêtes, ou des glaciers.

Après quelques jours, sans l'intervention de St bavon, la bataille est perdue à l'usure. Le seul espoir reste que l'oiseau soit signalé dans un jardin ou une cour de ferme, que l'on ait le temps d'y arriver avant la pleine gorge ou le coup de fourche.

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Citation :
Je ne suis pas sur que les autours soient très différents en la matière, comme toujours, il n'y a pas de règle


honnêtement, entre dix harris "échappées" et 10 autours, quels seront les 10 oiseaux récupérés les premiers ? Question Les paris sont ouverts ! En ce qui me concerne, je sais sur qui je mise ! L' silent

Ok, pas de règle effectivement pour un individu, mais certaines espèces présentent tout de même des pré-disposition ! Non ?

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Oui, un autour sera plus difficile à récupérer, mais surtout parce qu'il est plus mobile, beaucoup moins statique qu'une harris.... et un faucon encore plus...

Une harris qui vient de faire prise peut aller se poser sur le premier poteau et y rester à vue, un autour rarement...il est surtout plus discret.

Une fois passée la durée de vie de l'émetteur, les oiseaux les plus retrouvés sont les moins mobiles et les plus repérables, ce ne sont pas les qualités premières des accipiters.

Je rebondissais surtout à "autour mis à part" concernant un retour à la vie sauvage, il n'est pas du tout impossible de récupérer un oiseau quelqu'il soit, même après un certain temps, si les conditions sont réunies : secteur accessible, proximité de l'oiseau et surtout arriver avant le déjeuner...

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