sokol 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Samedi, nous avons essayé un vol de compagnie avec une forme et un tiercelet de pèlerin. La forme avait été mise sur l'aile pour lui servir un faisan mais un chien (un braque..... ) avait poussé sa passion à l'excès et mis le coq à l'envol sans espoir de prise. La forme était à 50 mètres de haut lorsque le tiercelet fût lancé. Aucun regard ou comportement agressif de l'un ou l'autre. Ils se sont partagé le ciel en deux et on commencé à se motiver pour être celui qui monterait le mieux. Le propriétaire de la forme jeta un pigeon qu'elle entreprit dans un piqué suivi d'une touche. Le pigeon prenait le large lorsque le tiercelet piquait à son tour. Joli piqué mais pas de prise non plus. Les oiseaux se découvraient et étaient un peu déconcentrés. Difficiles journées à venir pour les perdrix et plaisirs prometteurs pour le public lorsque les oiseaux chasserons vraiment ensemble. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sakis 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Un des plus beau, si ce n'est LE plus beau spectacle de la saison !! Sans compter la joie non dissimulée des fauconniers...A noter qu'il faut quand même une pointe de courage pour tenter l'expérience pour la 1ère fois !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 expérience pationnante que j'avais eu l'occasion d'admirer chez des amis espagnols et chez un ami anglais les premiers sur perdrix, le deuxième sur merles et grives.et bien sur chez le regretté Jean Michel wieme qui vola pendant un temps deux formes de lanier de cie réussissant même à prendre du ramier! ce vol est spectaculaire et passionnant, en effet outre le plafond pris par les deux oiseaux , les attaque s'offrent un spectacle magnifique et pouvant varier à l'infini , soit les deux oiseaux s'épaulent sur le même gibier , ou peuvent entreprendre par exemple deux oiseaux d'une même cie avec chacun leur style et leur émulation , pour les deux oiseaux la possibilité de progresser est très grande, en effet c'est en vol qu'il peuvent "juger " et apprendre du vol de l'autre comme le font naturellement les oiseaux sauvages, le vol de cie me paraît une discipline absolument superbe à condition ....... d'avoir les oiseaux pour! en effet les empoignades ne sont pas rares entre oiseaux mis sur l'aile ensemble. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lexego 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Et bien voilà une expérience magnifique. Je n'ai jamais eu la chance d'assister à de tel vol dans le cadre de la fauconneire mais j'ai déjà pu observer de jeunes pélerins procédant de la sorte, ressourcant tour à tour dans une nuée. Grandiose ... Citation :à condition ....... d'avoir les oiseaux pour! Quelles sont les conditions à réunir pour permettre aux oiseaux de chasser de paire et non de se faire la guerre ? Tant du côté du caractère et du physique de l'oiseau, que du côté de la procédure ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Je me souviens en avoir essayé beaucoup sans y parvenir. Depuis les pèlerins jusqu'aux hybrides avec souvent l'impression de lâcher deux aimants. L'entraînement pour le sprint des deux fauconniers est efficace et le test de la sincère amitié impitoyable. En effet, même en se promettant de rester amis en cas de problème, les noms d'oiseaux fusent et il faut plus qu'un verre de Badoit pour se remettre d'accord que le risque était partagé et connu. Ce type d'expérience ne sera pas joué avec ma forme de Black shaheen pour l'avoir déjà vue accrocher une forme de pèlerin sauvage qui venait lui dire une gentil bonjour alors que nous volions le faisan. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Les conditions utiles sont, à mes yeux, définitivement dans la manière d'élever et le caractère des parents éleveurs. On a tout fait pour et ça a marché. Hasard ou succès de la réflexion? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 J'ai fait voler de compagnie un tiercelet de G/P et une forme de pélerin qui vivaient ensemble en permanence dans la même volière. Le secret réside probablement là : que les oiseaux soient détenus libres ensemble toute l'année. Hélas, la forme de pélerin volait comme un fer à repasser ....et attendait généralement que le tiercelet fasse prise pour aller lui prendre la proie entre les serres, plutôt que de se fatiguer. D'après cette seule expérience, le risque est quasi nul avec des oiseaux qui se connaissent bien, ont l'habitude d'échanger la nourriture ... et sont volés assez hauts... ( surtout le tiercelet qui doit vite apprendre à partager ) Claude, tiens nous au courant à la première prise, pour confirmer si cela dépend du caractère des parents ( ), des conditions d'élevage ou du succès de ta réflexion Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 il existe un cas remarquable aux usa celui de dan cover fauconnier remarquable à plus d'un point dont c'était la spécialité quelques chiffres: deux tiercelets de tundrius passagers qui en 15 ans ont réalisés plus de 1000 prises essentiellement des tourterelles( mourning dove) qui dit mieux? spécialiste de la discipline il a volé sur ce gibier des barbaries, une forme de lanier , etc.. mais c'est clairement ce couple mythique tiger , speedy qui restera ds la légende, ces deux oiseaux avaient acquis une telle complicité entre eux que lorsqu'ils faisaient prises ils allaient cacher leur proie pour ensuite revenir aussitôt reprendre la chasse, 3 tourterelles en un vol pas mal non? lors des vols en angleterre je me rappelle avoir passé un après midi entier avec les oiseaux sur l'aile : résultat: 7 pièces, 6merles et grives et un pic vert . comme vous pouvez le constater les possibilités avec ce type de vol est magnifique en belgique comme à l'étranger. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Génial vieux bonze ! Mais retombe sur terre ! comment faisait-il ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lexego 0 Posté(e) le 1 décembre 2008 Quelque chose me chiffone ... Citation :lorsqu'ils faisaient prises ils allaient cacher leur proie pour ensuite revenir aussitôt reprendre la chasse Que devient le gibier une fois caché par ces deux faucons ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 2 décembre 2008 par "cacher" il faut comprendre la mise par le faucon de sa proie entre deux touffes d'herbes ou sur une branche près du tronc , la distance est de qq dizaines de m pas des centaines ! l'oiseau le dépose , le planque maladroitement, et reprend aussitôt les poursuites. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sakis 0 Posté(e) le 2 décembre 2008 Est-ce qu'on pourrait s'imaginer voler sur une compagnie de perdreaux (par exemple) avec plus que 2 oiseaux ? Et plusieurs fauconniers, cela va sans dire... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 2 décembre 2008 reccord perso : 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sakis 0 Posté(e) le 2 décembre 2008 Je n'oserai pas dire "vieux bonze" mais pourtant il faut bien le "zen" d'un moine thibétain pour gérer ça !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 Et bien, nous avons fait le troisième vol de compagnie. Les progrès sont étonnants et il semble que ce couple soit des plus prometteurs. Les deux oiseaux ont pris des plafonds jamais vus. L'un pousse l'autre et le ciel n'est plus divisé en deux, l'harmonie s'installe. Nous avons fait un escap de pigeon. Le tiercelet, pour la première fois, a piqué le premier. La forme lui a laissé l'avantage deux secondes pour le suivre. Le tiercelet a manqué, la forme aussi. S'en suit une poursuite du tiercelet dépassé par la forme. Pas un regard l'un pour l'autre. Retour au leurre chez son fauconnier rspectif....fin du bonheur! Nous avions du mal à distinguer les deux oiseaux tant il y avait du soleil et qu'ils étaient haut. Nous manquons encore de coordination entre fauconniers. 4 chiens et deux faucons à suivre des yeux, c'est encore un peu difficile quand les deux sont agités par le spectacle. Nous sentons une progression et une émulation de nos oiseaux. Une bonne raison pour ne pas nouer la longe comme prévu! Vivement l'an prochain que les oiseaux soient mués! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sergio29 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 super expérience mon cher Sokol ! à suivre avec grand intéret ! j'avais volé de concert deux frères de pèlerin x sacre il y a environ 8 ans de cela; ces deux oiseaux avaient été affaités séparement mais se connaissaient bien pour être jardinés l'un à coté de l'autre; le but de cette expérience était justement de créer une émulation visant à motiver un peu plus un des deux oiseaux...les vols étaient interessants, mais la difficulté de reprise des faucons sur la prise (escap de pigeon), ou, encore pire, la jalousie vis à vis du poing ou du leurre faisait de ces vols des moments stressants pour le fauconnier (je volais seul, d'où la difficulté...) et j'ai préféré revenir à un seul faucon à la fois...à l'exception des vols de compagnie avec des pèlerins sauvages, mais ça, c'est autre chose !!!.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pierrot02 0 Posté(e) le 7 décembre 2008 Bonsoir Sergio ! Détaille svp ces vols de compagnie.. pour mon et peut être notre plus grand bonheur ! Un rêve .Quels oiseaux .. réactions? angosse, crainte ,quelle osmose ?? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 8 décembre 2008 Salut Sergio! Je pense faire un double leurre (un à chaque extrémité) si un jour l'un de nous devait les voler seuls. On a essayé de voler des oiseaux jardinés l'un à côté de l'autre et on n'a pas eu ton bonheur. A chaque fois: l'incoyable attirance de l'un vers l'autre les poussait à s'enlacer si fort que la tendresse en disparaissait! Nous devrions aller voler en Espagne avec cette fine équipe mais le temps m'est un peu compté cette année. Le travail, toujours le travail! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 8 décembre 2008 le vol a été magnifique avec monté remarquable du tiercelt à l'horizon et retour sous la forme d'un point dans le ciel, la forme bien centrée se trouvait à la moitié de son plafond, au moment du lâcher piqué du tiercelet, qui contrairement à son habitude n'a pas "diriger" le pigeon , après l'esquive le pigeon s'est retrouvé sous la forme qui avait patiamment Patiemment, attendu l’issue du piqué , elle a essayé de lier ds un style assez différent . Ensuite ressource de la forme pdt que le tiercelet entame une poursuite du pigeon , la forme profitant d’un léger avantage de plafond dépasse le tiercelet en trombe mais ne parvient pas à lier retour des deux oiseaux au leurre Un régal pour les yeux et pour les émotions transmises. Outre le plaisir du vol de cie , nous envisageons de pouvoir voler chacun des adultes avec un jeune en vue de les former plus vite et mieux Ensuite de reproduire le couple , et les voler de cie avec leur jeunes pour avoir un affaitage innovateur et passionnant mais cela nous ouvre des perspectives passionnantes, pour les années qui viennent On vous tiendra informés ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 8 décembre 2008 Effectivement, nous risquons de tendre vers ce qui se fait dans la nature: un taquet sous les parents! Ils sont excellents, si en plus ils sont contagieux, on risque de s'amuser beaucoup! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sergio29 0 Posté(e) le 8 décembre 2008 pas bête ton idée de leurre double Sokol, par contre, si tu veux leur faire des passes au leurre, mets un casque intégral !!! trève de plaisanterie, j'avais deux leurres, mais un des faucons n'hésitait pas à charrier le sien vers son frère pour tenter de lui piquer sa récompense (tête de poussin), et le temps de reprendre le premier oiseau au poing et de le chaperonner, quelquefois le deuxième essayait de venir lui aussi au poing, quitte a rester suspendu au gant la tête en bas...bref, un joyeux bordel ...!!! peut-être que ce type d'oiseau ne s'y prête pas bien....le côté sacre, opportuniste et détrousseur, n'est à mon avis, pas l'idéal... mais je n'ai eu à déplorer que très peu d'accrochages entre les deux oiseaux, tant mieux...mais il faut dire que je veille à ne pas donner l'exemple à mes faucons : je n'enlace jamais personne devant eux !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 8 décembre 2008 Ah, la pudeur du fauconnier....elle se justifie, ce n'est donc pas de la pudibonderie! Un leurre nunchaku serait à étudier Il est vrai que pour l'instant ils n'ont pas encore pris. On verra à ce moment. Le fait de voler tiercelet et forme devrait imposer le respect à l'un et la paix à l'autre. En Espagne, on faisait voler de compagnie. On n'a jamais eu de soucis de bagarre et autres collisons. En Italie, on volait des laniers (bon, ok, mais quand même!) parfaitement sur pie. Je n'ai jamais vui de prise à cause des buissons mais le spectacle méritait le déplacement (pour ceux qui aiment les laniers!) . Par contre, je comprends le cas avec des sacre/pèlerins. Tous ceux qu'on a volé (sur bases miltaires ou en privé) n'étaient pas des tendres. Ils tiraient plus vers le boxeur que vers le joueur de bridge. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Bon, un jour n'est pas l'autre! Hier nous avons fait le 4ème vol de compagnie. Qu'y avait-il de différent? Un froid de canard Le tiercelet était à peine plus bas en poids (15gr) Un vent qui faisait froid aux os Le tiercelet fût mis sur l'aile en premier (pour le première fois). Il prenait 150 mètres de plafond en deux carrières alors que nous déchaperonnions la forme. A peine la forme sur l'aile, le tiercelet pique (très joliment) et lie la forme! Baguarre au sol, décollage des deux, la forme fuit et le tiercelet revient directement au poing depuis le point de chute. Un jour n'est pas l'autre! On recommence ce jour en mettant d'abord la forme sur l'aile et on verra bien..... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AGUJA 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Pour ma part , je pense que deux leurres seraient plus intéressant qu'un double leurre. A deux fauconniers, il est tout à fait possible de leurrer deux faucons en même temps, de leur servir chacun un leurre et de les réunir pour faire courtoisie. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Evidemment qu'à deux c'est simple! Mais le but est de voler deux oiseaux seul. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 J'ai pu assister il y a quelques années, à un vol de compagnie avec deux tiercelets de pèlerins (immatures). Plafond de 200m environ, attaque sur corneilles dans les arbres sans résultats mais rappel avec deux leurres sans aucun problème. Leurrer le premier oiseau qui est plus près de vous et l'autre ensuite. Pas de bagarre! Je pense (ayant assisté en Turquie) à ce genre de vol de la part d'un couple de lanier, qu'il est plus aisé avec ces faucons car ils combinent leurs attaques naturellement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Ah oui, j'oubliais de souligner que le propriétaire de la forme était beaucoup plus détendu que moi! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AGUJA 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Evidemment qu'à deux c'est simple! Mais le but est de voler deux oiseaux seul. C'était pour les premiers vols bien sur qu'après c mieux un fauconnier et deux faucons quoi que faire voler à plusieurs notamment au leurre, présente plusieurs avantages majeurs, m bon! (Un chien dressé en défense ne travaillera qu'avec un maitre, pourtant comment fait-il, il offre sa propre jambe à son chien parce qu'il n'accepte pas d'aide pour démarrer les bases du travail choisi?) Ce que je fais aussi pour démarrer des binômes, c'est que lorsque je fais courtoisie à un faucon sur le leurre, je m'approche du partenaire que je lui est choisi et j'offre au bloc un leurre au deuxième faucon en complément. Ainsi dès qu'il voit le leurre , ils s'attendent à la présence d'un autre faucon et inversement proportionnel ou égal. On peut ainsi faire voler des individus de même sexe et d'espèces différentes. Ca devient un conditionnement de travail et plus l'expression innée de chasse en couple. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites