Retour en arrière

[etienne01 0]

Le rapport lang aborde le problème posé par les rapaces sur le poulet de bresse ... http://www.unapaf.com/docs/Rapport-mission-lang-def.pdf ( lire p 67 ). Bon...

Il ne remet pas directement en cause le statut protégé de ces espèces, mais propose des dérogations en vue de limiter leur impact.
( visiblement Lang préfére le poulet de bresse aux autours )

Comme cela est d'ailleurs le cas pour le loup dans notre région - mesure stupide mais appliquée.

Le rôle des fauconniers est bien entendu de défendre la protection de tous les rapaces sans distinction, ceci étant dit, il ne semble pas que cela remette en cause directement la protection des autours.

Par ailleurs - et c'est pour cette raison que j'aborde ici le sujet - des dérogations à ce statut sont également accordées aux fauconniers pour les désairages ....

Nous basons notre argumentation sur le fait que les effectifs de l'autour permettent largement ces prélèvements, les fauconniers pensent également que l'on pourrait désormais en faire de même pour le pélerin...

Dès lors, sujet sensible, sur lequel il parait bien délicat de s'exprimer publiquement, en effet comment défendre aux autres ce que l'on autorise à soi-même, avec des argumentations similaires.

[voirons 0]

Exact Etienne. Eviter de partir dans tous les sens mais il est vrais aussi qu'il faut rester vigilant.

[aurélien02 0]

je suis bien d'accord avec cet argumentation,
mais j'ai des donnée complêtement différente concernant le poulet de bresse, la prédation du au rapaces (buse ou autour, etc) est de 1% la prédation par les congénère est de 2 % le reste c'est pour les mammifères (marte fouine chat et chien errant, etc).
on va pas ce mettre à tuer les poulets sous pretexte qu'il en mange plus que l'autour.....???
De plus cela concerne un secteur bien précis, j'ai eu l'occasion d'aider des éléveurs qui avait des ennuis avec l'autour, je leur est fait mettre 3 oies blanche de ferme, depuis plus rien.
ça à marcher, cela n'empiète en rien sur leur appélation de poulet de bresse.

C'est surtout que les personnes consultées était de bon "gros chasseur" pardonnez moi l'expression, car la chasse au vol dans l'ain c'est quelque chose, il y a un seul fauconnier (un deuxième très bientot, une personne qui c'est fait prendre avec un oiseaux détenus illégallement, à qui ont à demander de ce mettre en rêgle), la perssonne s'occupant des élevages d'agrément, ne savait pas comment faire et surtout croyais que la chasse au vol était illégal en françe, et je vous en passe d'autre qui sont encore plus comique.
Le tir des rapaces est pratique courante, ou l'on ferme les yeux sur celle çi, car le lobbing de la chasse est beaucoup trop important pour que l'on y touche, dans les départements limitrophe, il existe le même genre d'élevage, avec les même problême mais jamais il n'aurait pu ce servir de ceux çi comme exemple sous peine de ce faire cramer la gueule par la fédé de chasse (je parle pour le rhône).

Après si cela peu permetre des facilités pour le desairage dans les secteurs ou il serait classer indésirable, tant mieux à ceux qui en profiteront, mais ce n'est pas comme ça que l'on fera progresser l'élevage de l'autour et de l'épervier en france..... cela marche très bien dans d'autre pays, comme en angleterre.

Mais que ce soit un poussin de la nature ou un poussin d'élevage( élever par les parents), ça restera un poussin démarer par ces parents,que l'on finira à la main (peut importe la méthode d'élevage).
Outre pour renouveler le sang de la population captive quel est l'interet? les gênes? le fait qu'il viennent de dehors? le prix?

oups je m'égard, mais je pense que c'est un débat qui mérite d'être ouvert.....

[etienne01 0]

Je vois de multiples raisons d'encourager et poursuivre les désairages :

- Conserver des souches F1
- C'est un droit obtenu de haute lutte, il n'y a donc aucune raison, ni motif de l'abandonner : les effectifs de l'autour sont en pleine expension dans beaucoup de régions, pourquoi enfermer des oiseaux dans une volière, alors que l'on peut les prendre à l'état naturel.
- Désairer un oiseau, c'est aussi suivre les aires, voir les couples se former, chasser etc... Une tradition, un apprentissage qui ne consiste pas qu'à monter à un arbre, bien autre chose que de recevoir un oiseau dans une caisse, envoyé par la poste.
- Le prix : un oiseau désairé ne coute rien, à part des efforts - ce qui n'est pas vraiment le cas des autours en Angleterre.

Je connais très bien le secteur de la bresse, et il est clair que les autours comme partout dégomment quelques poulets, tout comme ils s'en prennent à mes pigeons depuis des années !

Mais la question n'est pas là. Qu'un autour prélève un ou cent poulets, ne change hélas pas grand chose à la question. Accepte-t-on qu'une autre espèce que l'homme : le loup, le lynx, l'autour puisse prélever sa dime sur ce que nous considérons être comme notre propriété, qu'il s'agisse de poulets ou d'animaux sauvages.

Je comprends l'éleveur qui exédé abat une de ces espèces, même si je ne le cautionne pas. Comme pour le loup, ne vaut-il pas mieux autoriser les éleveurs à défendre leur troupeau, encadrés et sous certaines conditions, que de prétendre que rien ne se passe, au risque d'engendrer les débordements que nous connaissons....

[Martial (Géronimo) 0]

Bonsoir,

En ce qui me concerne, deux points m'interpellent :

1) d'envisager des dérogations au statut d'espèces protégé : soit une espèce est protégée, soit elle ne l'est pas. Je rejoins Etienne sur le fait qu'il n'est pas envisageable de reprocher aux autres ce que l'on est autoriser a faire. Cependant, dans le cas de l'autour, accorder une dérogation afin de prélever un oiseau destiné à la chasse ou vol ou accorder une dérogation afin de "réguler" n'a pas la même finalité... Dans le premier cas, le statut "protégé" est conservé, dans le second cas non.

2) que ces nouvelles dérogations envisagées soient basées uniquement sur des critères économiques (ce qui n'est pas le cas pour un désairage)

Je suis curieux de voir la conclusion qui aurait été faite concernant le caracara dans les malouines.... Endémique et ayant des impacts sur les élevages locaux... Peut-on décemment envisager des dérogations au statut d'espèce protégée ?

[nebli 0]

il semble qu' en chéquie, la régulation des autours sur certains territoires de chasse se transforme en autorisation de capture pour les fauconniers.
on pourrait concevoir une priorité de capture des oiseaux posant problèmes sur le désairage on joindrait l'utile à l'agréable ,
de plus on pourrait voler des passagers ce qui est intéressant en soi .
bé mol cependant, cela pourrait ouvrir une brèche, pour les colombophiles, les palombiers,les particuliers propriétaire de basse cour etc...

[aurélien02 0]

l'idée de nebli me plais bien, ce serait le top, mais je ne pense pas que cela puisse aboutir, les fauconniers ne pèsent pas lourd dans ce cas, a moin que l'anfa prennent position sur ce sujet, et quand bien même ne serai ce réserver qu'au adhérent de l'anfa??

Ce qui me gêne plus c'est "l'ouverture de brêche", ou cela risque d'être du grand n'importe quoi, ce sera le même problême que le moineaux, ici je peu te tuer, 50 mêtre plus loin je ne peu plus, nous somme des personnes renseigner et interesser on peu le comprendre, mais la personne qui manque de cette culture, ne sera pas prêt à entendre un tel discours....

Ce que je trouve un peu pas droit comme résonement c'est de conservé une souche F1, mais de ne pas les mêttre en volière????
a quoi cela sert il ?
C'est considérer que le niais d'élevage est plus con que le niais de la nature?
D'ici que l'on arrive à faire de la consanguinitée chez les autours, ben c'est pas gagner, des sois disant élevage qui on de très belle repro tout les ans tant mieux si c'est vrai, mais je suis quand même dubitatif.......on à tous plus ou moins connu un autour juvénile agée de plusieurs années sur ses papiers..........

[etienne01 0]

Citation :

, et quand bien même, ne serait-ce réservé qu'aux adhérents de l'anfa??

Là tu es un peu gonflé..
Je connais ta position concernant l'anfa, mais une chose est certaine et il faut le reconnaitre, l'anfa à toujours fait profiter l'ensemble des fauconniers sans aucune discrimination, ni disctinction - qu'ils soient adhérents ou non - des progrès et avancées législatives qu'elle a mené à terme.

Tous les fauconniers Français profitent des désairages, et de la réglementation très favorable en vigueur, grace à cette association, qu'ils l'apprécient ou non.

Pour répondre à ta question : le niais d'elevage est-il plus con que celui de la nature ?
A terme, la réponse est clairement oui : il ne s'agit pas que de consanguinité, en élevage la sélection naturelle ne joue pas, au contraire pendant des années, ce sont même les plus mauvais oiseaux qui ont été mis en repro, avec dans tous les cas, des critères très éloignés de ceux exigés par la sélection naturelle. L'exemple le plus parfait est celui des harris, l'impossibilité d'apport de sang neuf, fini par créer des souches inutilisables pour la chasse.

Les désairages nous permettent donc entre autre ( et en parfaite légalité !!! ) de conserver des populations "assainies"partiellement.
Le but évidemment étant ensuite de faire reproduire ces souches F1.