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sokol

Après le cerf-vplant, une nouvelle technique pour muscler vo

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rien ne vaut les milans noirs pour ce genre d'acrobatie , si en plus on les appelle aigles que demander de plus!
belle image cela dit

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ce n'est pas un truc comme ça que tu voulais utiliser ?



Regarde les corneilles ...t'imagines un pélerin ...50€ par buffetage

On va lancer un nouveau concept : la Fauconnerie Ecolo...


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tss fait preuve de crativité le modèle peut être fortement amélioré
mais celuiauquel je pensais ne coute que quelque euros mais bien sur n'est pas télécommendé.

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C'est absolument génial !
Effectivement on peut penser à des applications pratiques en fauconnerie !

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ça fait plaisir de rencontrer un grand esprit capable de saisir tout l'intérêt de la chose
merci Etienne!

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Dans le même ordre d'idée, cette saison, j'ai fait voler une forme de pèlerin derrière mon "crowbot" qui est en fait un modèle réduit radio commandé en mousse EPP.Il s'agit donc d'une voilure fixe, pas d'un ornithoptère comme dans les vidéo ci-dessus.

Le modèle est équipé d'un petit moteur électrique et me permet de faire des entraînements calibrés en simulant un haut vol à la corneille.
Le système a vraiment du potentiel et permet de belles choses avec par exemple la possibilité de favoriser un mode d'attaque en systématisant le "ringing flight" suivit de quelques piqués et esquives.

Par contre la méthode n'est pas parfaite car le modèle nécessite des réparations après chaque vols ou presque. Les réparations dans l'EPP sont faciles et ne prennent que +-10minutes mais c'est fastidieux et après quelques semaines, j'ai jeté l'éponge.
Un deuxième problème, c'est le risque de blessure que présente l'hélice. J'ai toujours pris soin de couper les gaz avant l'impact du faucon mais il est arrivé à deux reprises que je ne vois pas arriver le faucon a temps pour couper les gaz.
Par contre la mousse d'EPP étant souple, l'oiseau ne se blesse pas lorsqu'il buffète ou lie. En général il a lié le "crowbot" par l'empennage.

Pour mener l'exercice, il est avantageux d'être 2 mais c'est tout à fait faisable seul. Je met l'oiseau chaperonné sur son bloc avec les tirettes défaites (elle ne se jette pas avec le chaperon) puis je lance le "crowbot" , le fait monter un peu et je retire le chaperon du faucon qui décolle de son bloc et commence la poursuite.
Un petit capteur de pression embarqué me permet de lire l'altitude de mon leurre volant et rendre l'exercice progressif en montant chaque jours un peu plus haut avant de laisser le faucon prendre le leurre.
Les performances de mon modèle sont perfectibles. Le taux de monté est meilleurs que celui du faucon mais la vitesse est un peu faible pour faire une poursuite tendue. Le vol est donc plutôt restreint aux vols tournoyant et ascendant.

A cause du problème des réparations à répétition, la saison prochaine, je pense m'orienter vers un leurre tracté par un avion RC conventionnel comme cela se pratique dans le Golf (voir vidéo page facebook de Marshall: http://www.facebook.com/MarshallRadio). Le remorqueur sera électrique ce qui me permettra de ne pas faire de bruit et de voler sur ma chasse plus discrètement. Le remorqueur aura toujours la télémétrie avec la retransmission de l'altitude et bien sur un crochet permettant le largage du leurre. Le leurre est fait d'ailes de corneilles ligaturées entre elles et un parachute freine le leurre après largage pour éviter que le faucon ne charrie le tout trop loin.

Le remorquage est un peu moins élégant que mon crowbot et plus lourd à mettre en oeuvre mais le contrôle du vol et de l'exercice reste le même et le problème des réparations est éliminé.

Pour moi le système permet d'avantageusement remplacer le cerf-volant pour l'affaitage d'un oiseau destiné à la poursuite. Il permet la mise en condition physique d'un jeune oiseau en favorisant un schémas d'attaque prédéterminé.
Le contrôle du vol permet de s'adapter aux performances de l'oiseau et récompenser son effort avec certitude.
Lorsque l'oiseau chasse pour de bon, le système reste disponible pour les jours ou le temps manque ou pour les jours ou les corneilles ont fuit le territoire.

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Une petite photo du "crowbot" en vol pour illustrer:

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L'ensemble est assez génilal et j'avoue être admiratif du système, mais aussi surtout de l'abnégation nécessaire pour le mettre en oeuvre qutidiennement !

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excellent fred !!!
à quand une démo?
quel type de réparation devais tu faire ?

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Une démo, c'est possible.
J'espère avoir une forme à affaiter cette saison donc les occasions ne manqueront pas.

Pour les réparations du "crowbot", elles consistaient surtout à découper les zones de mousses ayant été arrachées par les mains du faucon et à coller des rustines d'EPP.
La zone la plus fréquemment abîmées était l'empennage et parfois les tringles des volets.

L'EPP (expanded polypropylene) est une mousse qui présente l'aspect du polystyrène mais qui a une mémoire de forme. Si on la compresse ou qu'on la déforme, elle reprend sa forme initiale dés que l'effort est relâché. La capacité d'absorber les chocs est donc excellente. Cette mousse est d'ailleurs présente dans beaucoup de pare-chocs automobiles.

Pour fabriquer le "crowbot" j'ai utilisé des feuilles de 5mm et de 10mm que j'ai mises en forme et que j'ai contrecollées.
Un longeron en carbone est noyé dans la mousse de l'aile pour lui donner sa rigidité tout en évitant les risques de blessure.
Le résultat n'est pas super esthétique, ce n'est pas un leurre de Franck Beebe mais c'est fonctionnel et ca oriente suffisamment le jeune faucon sur une "image de recherche" proche de la corneille (couleur, silhouette globale).

Ceci dit, le remorquage d'un leurre me parait vraiment plus intéressant. Il permet notamment une plus grand plage de vitesse mais aussi d'enchaîner plusieurs exercices avec plusieurs oiseaux et éventuellement des leurres d'aspect différent. En outres, le remorqueur peut emmener une petite caméra qui filmera la fin de l'attaque du faucon. Mon projet va donc surement évoluer dans cette voie là cette saison.




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Hello,

Je ravive ce post pour partager l'expérience du leurre tracté par un modèle réduit.
Comme expliqué plus tôt, le "crowbot" m'a convaincu de l'utilité d'un leurre volant radio guidé qui permet de s'adapter aux performances du faucon en lui proposant un exercice proche d'une poursuite ou d'un "ringing flight" tout en assurant un renforcement positif systématique.
Le problème du "crowbot" était qu'il fallait le réparer à chaque vol ou presque puisque le faucon le lie directement et parfois s'acharne un peu dessus.

Cette saison, j'ai donc opté pour un modèle conventionnel qui tracte un leurre composé de 4 ailes de corneilles.
Cette solution est très satisfaisante. Je l'ai testée avec 5 oiseaux que nous avions mis au taquet pendant 25 jours (voir mon post à ce sujet).
La transition entre le cerf-volant et l'avion remorqueur se fait naturellement. Les premiers vols sont courts mais très vite ils peuvent être prolongés et adopter des profiles plus aériens ou se mèlent montées et piqués, accélérations et virages soutenus.
Le leurre tracté ne permet pas les manoeuvres d'évitement brutales que permet le "crowbot" mais il est beaucoup plus performant en vitesse ou en taux de monté. Il est aussi plus fiable et permet des vols plus longs avec +-20minutes d'autonomie.

L'avion remorqueur est un kit du commerce. Il est très robuste, peux couteux, propre et presque totalement silencieux. La puissance de son moteur électrique me permet de décoller en 3m dans un pré à vache non préparé et de monter à la verticale en tractant le leurre. Un crochet de largage permet de libérer le leurre lorsqu'un oiseau s'en empare. Au bout du cable de remorquage, un parachute évite que le leurre ne soit charrié trop loin.

Mon sentiment par rapport à la méthode est qu'elle est particulièrement adaptée aux oiseaux de poursuite et qu'elle présente de nombreux avantages par rapport au cerf-volant. Notamment le fait d'améliorer le "footing" et le "finish".

Il ne faut bien sur pas abuser de cet exercice avant de passer à la chasse. Par contre une fois que le faucon chasse, les jour ou le temps ou le gibier manque il est possible d'intercaler un ou deux jours d'exercice en cours de saison pour garder le physique et le mental.

Lors du taquet, nous volions tous les oiseaux de compagnie derrière l'avion et nous faisions parfois plusieurs vols pour que ceux qui n'ont pas pris au premier vol aient une seconde chance.

Personnellement je suis conquis.

@+
Francois






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Pourquoi ne pas essayer?

Cependant, j'ai le souvenir d'un oiseau entrainé sur cerf-volant et invité sur notre chasse qui a passé sa journée à suivre les ULM (nous avions un terrain de vol sur nos chasses) en ignorant les canards et autres faisans servis sur un plateau d'argent.

Le footing et le finish ne peuvent, à mon avis, être travaillé qu'avec du gibier. Le comportement de 4 ailes de corneilles tractées par un avion à moteur ne représentant rien de commun avec les esquives du vivant.

Le seul avantage que j'y trouve est effectivement de muscler rapidement les oiseaux sans le matériel de cerf-volant et les contraintes météo qui limitent son utilisation.

Pour des oiseaux mis au taquet 25 jours, la musculature n'est plus un argument, ils doivent déjà être au top après ce petit séjour de liberté ponctuelle ou non.

Mais la fauconnerie est aussi une ambition constante pour essayer, s'améliorer, dépasser les autres et soi même. Avoir chaque oiseau meilleur que le précédent et partager son expérience évolution permanente.



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sokol a écrit:
Pourquoi ne pas essayer?

Cependant, j'ai le souvenir d'un oiseau entrainé sur cerf-volant et invité sur notre chasse qui a passé sa journée à suivre les ULM (nous avions un terrain de vol sur nos chasses) en ignorant les canards et autres faisans servis sur un plateau d'argent.


J'ai utilisé le cerf-volant une fois avec une forme de pélerin, l'enseignement que je puisse en retenir:
- c'est un très bon moyen pour apprendre un faucon à monter, pour le faire revenir au cas ou ( le leurre du C.V se voit de très loin,), mais il y a un moment ou il faut savoir arrêter pour faire descendre le faucon, sans contrôler cette étape tout sera raté dans son utilisation.
Ma conclusion: Le cerf-volant est un moyen, certainement pas une finalité!!!!!

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clairement le cerf volant est un des outils à notre disposition avec ses faiblesses et qualités .
il en est de même de ce moyen que nous explorerons sans doute prochainement .

je pense qu'il peut être positif pour le vol du poing . surtout avant l'ouverture de la saison.

à ce sujet "les ailes de corneilles qui pendent" n'ont qu'une valeur esthétique et nullement pédagogique pour le faucon , si c'était utile on pourrait enlever la première syllabe du mot faucon en parlant de nos oiseaux, heureusement c'est très loin d'être le cas.

physiquement un taquet donne à l'oiseau toute sa musculature en 2 semaines le reste n'apportera à l'oiseau que de l'expérience .

le taquet apporte de plus quelque chose qui s'acquiert bien plus lentement avec des affaitages traditionnels, c'est l'art de voler avec les éléments et non contre eux, notamment le vent.
combien de fois j'ai pu observer un jeune oiseau essayer péniblement de remonter le vent en "pédalant" alors qu'un oiseau sauvage le remonte sans bouger une plume ou alors en battant des ailes comme si le vent n'avait pas prise sur lui, cette finesse s'acquiert fort bien grace au taquet .

le finish est parfois malaisé à définir , l'art de faire la différence dans les derniers mètres , soit par la technique de prise
soit par la production d'un surcroit d'énergie qui fera la différence avec la proie

dans les deux cas je ne pense pas que l'avion apporte une amélioration ,la trajectoire du leurre étant parfaitement prévisible et sa vitesse aussi.

nous devrons probablement attendre l'année prochaine car à ce jour nos oiseaux nous semblent idéalement conformés pour le vol d'amont et cela sans artifices autres que l'habilité du fauconnier..

si on se décide à reprendre les vols à vue soit pour nous soit pour des clients , nulle doute que nous essaierons ce système.

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Hello,

Nos oiseaux ont volé 3 fois au cerf-volant, juste pour valider le fait qu'ils répondent à ce leurre géant en vue de pouvoir les rappeler à de grandes distances.
Pour l'avion, certains oiseaux n'en ont pas eu besoin une escape dans une boîte d'envol aura suffit et ils chassent depuis avec succès (euh... 5 prises seulement mais il est encore tôt dans la saison).
Pour d'autres, l'avion nous a permis d'améliorer et d'évaluer leurs performances en poursuite et leur ténacité. Après 6 ou 7 vols ils nous ont paru prêts et cet après-midi deux hybrides que nous volons de compagnie ont pris leur première corneille en action de chasse.

Pour le "finish", je rejoins Nebli dans sa définition: "l'art de faire la différence dans les derniers mètres".
Lors de vols derrière l'avion, j'ai souvent été surpris par l'oiseau qui vole a une distance plus ou moins constante du leurre et qui soudainement, change de régime et en 2 ou 3 coups d'ailes plus profonds semble d'un seul bon rejoindre le leurre. Les formes de pèlerins se sont montrées expertes dans cet exercice et j'ai souvent du larguer le leurre d'urgence après m'être fait surprendre.

Concernant le footing, il est évident que l'avion ne peut reproduire les esquives d'un gibier sauvage mais je le trouve intéressant pour les premiers exercices en poursuite et pour renforcer le mental d'un oiseau destiné à un vol du poing. Il lui faut mettre les mains sur un objet en mouvement, parfois tournoyant, parfois flottant, parfois montant et parfois plongeant à grande vitesse vers le sol. Pour moi l'exercice est plus réaliste qu'un leurre statique suspendu sous un cerf-volant ou un leurre agité frénétiquement par un fauconnier au sol.

Côté pilotage, ca demande un peu d'expérience, il vaut mieux voler à bonne distance de soi pour avoir une vision large qui englobe le ou les oiseaux qui poursuivent l'avion. Si on vole trop près de soi, on se fait surprendre par le faucon qui apparait dans le champs de vision trop tard pour esquiver l'attaque. Ca se travaille mais on fini par progresser et faire de beaux exercices.

Pour le vol d'amont, effectivement, je ne suis pas sur de l'intérêt du remorqueur. Je n'ai par ailleurs aucune expérience dans ce domaine.

@+
Francois

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Néophyte en haut vol ,à part l'expérience de quelques années avec une forme de lanier, il me semble en peu compliquer et trop artificiel de se rapprocher le plus prés possible d'un oiseau sauvage avec autant d'artifice . Aux problèmes compliquées solutions les plus simples , le taquet est en effet une excellente solution puis les occasions de chasse fondamental à l'évolution du faucon et du fauconnier. Le manque de gibier peut -il être résolu par une armada de cerf-volant ou de drone?......Nous ne sommes pas loin du "sexetoys"........j'ai du mal à suivre la mode mais pourquoi pas varié la forme de nos leurres cela pourrait détendre le climat lors de certaine réunion de vol....

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Pascal, je serai ton premier clients si tu vends des leurres en latex à la prochaine réuinion de l'ANFA. Very Happy

Je te rejoins parfaitement sur deux points.

1. le taquet muscle les oiseaux comme aucun entrainement.
Un oiseau mis au taquet pendant 13 jours est devenu la référence en vol d'amont. Très volant, pas agréagle au contact, il volait à la verticale si haut que les jumelles ne le suivaient plus. Mais quel caractère;;;; Rolling Eyes

2. Les oiseaux mis sur corneilles l'on été sans tout le tralala et ont fait plus de 97% de prises par rapport aux vols effectués. Le nombre de prise ne signifiant rien pour le vol de la corneille, les occasions sont trop nombreuses. C'est le % de réussite qui est révélateur.
Inutile de dire que nous commencions à voler en décembre quand les corneilles sont adultes et que les jeunes ou les faibles étaient oubliés.

Mais pourquoi pas essayer?

Je crains toujours que faire bouillir l'eau chaude ne change pas le résultat quelque soit la manière utilisée. Je préfère le plus simple, le plus naturel et le moins encombrant.

La mode est au drone, les satellites devraient suivre rapidement, non?

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Hello,

Je ne prétends pas que le remorqueur remplace le vol sur gibier ou qu'il puisse faire concurrence au taquet.
Je suis un fervent adepte du taquet et suite a l'expérience de cette année, je n'envisage presque plus de faire autrement.

Concernant la mise en oeuvre du remorqueur, je ne la trouve pas lourde du tout. L'avion tient tout monté dans le coffre de la voiture, son moteur électrique est propre, silencieux et il démarre dés que le manche des gaz est actionné. Ca me prend moins de 2 minutes pour être en l'air. Un cerf-volant demande plus de préparatifs et nécessite une météo favorable. Les systèmes de largage automatiques utilisés avec les cerf-volants sont aussi souvent source de problèmes car ils larguent inopinément ou ils ne larguent pas. Le seul avantage que je vois encore au cerf-volant par rapport au remorqueur c'est qu'on a les mains libres alors qu'avec l'avion, il est plus confortable d'être 2 (un pilote + un fauconnier).

Une autre considération est que tous les pays n'autorisent pas l'usage d'escapes ce qui pousse à chercher des alternatives légales. Par ailleurs, lorsque l'usage d'escape est autorisé, il est parfois difficile de "calibrer" son escape pour qu'elle vole avec les performances souhaitées et que l'exercice soit un succès. Vous avez sans doute tous déjà vu un pigeon d'escape refuser de voler ou au contraire se révéler trop performant malgré une voilure altérée. Le remorqueur permet d'ajuster la vitesse, le taux de monté et les manoeuvres aux progrès du faucon. Je trouve que sans remplacer le vol sur escape, cet outil offre plus de garanties lorsqu'une bonne lecon est nécessaire pour faire progresser un faucon. Ceci dit, je répète qu'il faut rapidement passer à l'action de chasse pure pour éviter que votre élève ne se créance sur le leurre remorqué.

@Sokol, pour rebondir sur la boutade concernant les modes technologiques, oui, il se peut que le satellite suive rapidement. La télémétrie GPS va bientôt complémenter ou remplacer nos émetteurs actuels. Avec cette évolution technologique viendra le "downlink" qui transmettra au fauconnier l'altitude, la vitesse, le taux de monté ou le taux de chute de son faucon ainsi que sa distance horizontale par rapport au fauconnier ou par rapport au chien. Les vols pourront tous être analysés et partagés après téléchargement du "log" enregistré par le GPS. Cette analyse objective des paramètres pourra servir à remplir une base de donnée en vue d'études statistiques.
Pour revenir au taquet, la télémétrie GPS permettra de perdre moins d'oiseau car une alarme pourra être programmée pour avertir le fauconnier ou l'éleveur dés qu'un paramètre devient inquiétant. Avec l'expérience, les enregistrements de performance de chaque faucon permettront une meilleure sélection et l'amélioration éventuelle d'une lignée ou d'une hybridation etc etc.

@+
Francois

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Le GPS existe déjà et est utilisé avec ces coordonnées de vol, vitesse, altitude etc.

Peu de gens l'utilisent déjà, question de poids et de volume.

Aux Emirats, c'est chose courante mais tout le monde attend le modèle plus petit qui ne saurait tarder. Deux fabricants sont en lice, c'est mieux pour le marché. Wink

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Hello,

Du soleil en Belgique cette après-midi, si si, et une prise pour les hybrides qui ont mis la pagailles dans un gros groupe de corneilles. je découvre le vol de compagnie. C'est bien sympa et je suis content de voir que celui du couple que je pensais le plus faible a pris aujourd'hui. Je pense qu'il faudra malgré tout les voler séparément de temps en temps pour être sur que l'un ne devienne pas le charognard de l'autre.

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PS je prépare une petite vidéo du vol derrière le remorqueur pour partager ca avec vous mais ca demande un peu de travail...

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La prise d'hier. Un vrais travail d'équipe:

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Joli début de saison.

Mais on ne m enlèvera pas de l idée qupe voler les jeunes corneilles avec deux faucons n'est pas très "sport".Vivement les adultes.

La disproportion entre les oiseaux de vol tel le gibier fait les tableaux plus lourds et transforme vite le fauconnier en viandard. Ce qu il faut éviter à tout prix.

J étais à la chasse alors que je sentais le trace fraiche d un renard. Mon sang n a fait qu un tour et je ne pensais plus qu à l elimner. Mon hôte m a dit en souriant: il fera la joie d une journée d hiver où il sera considèré comme gibier et non comme nuisible.

J ai compris pas mal ce jour là.

Faire quelques prises de faisans avec un petit pèlerin est beaucoup plus chic que de voler le perdreau avec une forme de gerfaut/pèlerin, non?

Prendre le lièvre à l autour ou à l aigle? Je me souviens avoir participé à un vol d aigle sur lapin aussi! J ai Trouvé ca assez grotesque.

Mais pour un fauconnier débutant: le résultat est prometteur. Bravo!

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Quoi qu'en disent les grands sportifs, l'essentiel reste de chasser et de parvenir à faire prise de gibiers sauvages avec nos oiseaux.
J'avoue que la poésie du renard à qui on laisse tout l'été pour bouffer tranquillement les couvées m'échappe un peu, mon tempérament m'encourageant plutôt à protéger les gibiers d'un coup de 4 bien placé qu'à philosopher sur le statut cynégétique du goupil en hiver !
A n'en pas douter un manque de chic ! Very Happy que j'assume sans snobisme Very Happy

Donc bravo pour ce début de saison et merci pour les photos.

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le tout est de voir si on effectue de la destruction ou de la chasse les deux sont infiniment respectables, mais pour la destruction je suggère cages et un bon 12 c'est bien plus efficace
mais je me joins aux félicitations car elles sont méritées.

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etienne a écrit:
J'avoue que la poésie du renard à qui on laisse tout l'été pour bouffer tranquillement les couvées m'échappe un peu, mon tempérament m'encourageant plutôt à protéger les gibiers d'un coup de 4 bien placé qu'à philosopher sur le statut cynégétique du goupil en hiver !
A n'en pas douter un manque de chic ! Very Happy que j'assume sans snobisme Very Happy



Etienne, nous ne chassons pas en été et le déterrage du renard en hiver sur ce joli terrain français permet de limiter sa présence qux printemps lors de la prése,ce de tes couvées chéries.

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Le Mahatma a dit:

" Le chevilleur et le toréador font le même métier, seul le style diffère".

Cette petit maxime improvisée pour souligner la différence entre la fauconnerie et la Fauconnerie.

Mais j'accepte être aussi passé par la case "nombre" avant la case "style".

A vrai dire, c'est un passage obligé pour acquérir la technique indispensable à l'efficacité esthétique suivante.

Je ne m'en vante pas mais c'est ainsi. Embarassed

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Citation :
Etienne, nous ne chassons pas en été et le déterrage du renard en hiver sur ce joli terrain français permet de limiter sa présence qux printemps lors de la prése,ce de tes couvées chéries.


Comme le disait très élégament et avec beaucoup de tempérance, le général Sheridan, un bon renard est un renard mort.
Il faut savoir si on veut déterrer du renard, ou chasser le perdreau au faucon, et je ne t'apprendrais pas que choisir, c'est renoncer !

La case nombre n'empêche pas le style, claquer des renards en été n'empêche pas non plus de déterrer ceux qui restent en hiver.
Comme quoi choisir, c'est aussi profiter ! Very Happy

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Hello,

Merci pour les encouragements.

Sur les 5 oiseaux mis au taquet, depuis hier, les 5 ont pris du sauvage. Une des formes de pèlerin était très précoce et a déjà pris 9 têtes dont seulement un jeune de l'année. La seconde forme a pris pour la première fois hier. Le tiercelet de pèlerin qui était le meilleurs dans sa maîtrise du vol (mais qui malheureusement est destiné par son propriétaire à faire des démonstrations) a pris un choucas lors d'un exercice au cerf-volant. Pour mes hybrides, une des prises était un jeune de l'année mais pas les prises précédentes. Par contre, dans les gros groupes qui viennent paître dans les champs de céréales ou de pois juste moissonnés, il y a beaucoup d'adultes qui muent massivement et qui donc sont plus vulnérables qu'au milieu de l'hiver.

Concernant la sportivité du geste, je partage l'idée qu'il est plus gratifiant de voler les couples sains et expérimentés de l'hiver mais je conçois notre début de saison très anticipé comme l'opportunité de forger le mental et l'expérience de très jeunes faucons (les miens sont nés le 12 mai) en vue d'en faire des oiseaux, performants et confiants dans leurs capacités, bien préparés pour faire face à ces vols plus "sportifs" de l'arrière saison.

Mes tiercelets ne pèse que 700g et les corneilles ne manquent pas de défense. Il me parait donc primordiale de permettre à ces jeunes faucons d'apprendre le job pour éviter qu'ils ne se fasse rosser trop tôt dans leur carrière ce qui pourrait leur faire perdre confiance.


[img][/img]

De toute facon, je ne suis pas fort doué avec une arme à feu Wink



[img][/img]

Francois

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J'ai longtemps partagé cet avis : les oiseaux de fauconnerie doivent suivre le même rythme que celui imposé par la nature.
C'est à l'envol que le jeune faucon développe le mieux ses capacités musculaires et d'éveil.

C'est aussi pour cette raison, que pendant des années, je me suis astreint à un élevage à la maison, pour que tous les oiseaux soient en vol et chassent dès fin Juin et dès allongés.
Après 10 ans de ce rythme...On fatigue et on commence même à relativiser ses avis ! Very Happy

Avec 5 oiseaux, chapeau.
Le tout est maintenant de durer ! Very Happy

Concernant le taquet, je suis plus partagé. Si certains faucons en profitent, d'autres pas.
Je préfère démarrer l'affaitage des jeunes lorqu'ils ont entre 21 et 25 jours, et maitriser les "de longs vols libres d'apprentissage" les 15/20 premiers jours d'entrainement avec des oiseaux pleins poids dès le démarrage, pour ensuite passer à une phase plus traditionnelle avec recentrage.
Tout dépend aussi des oiseaux : si une seule des cinqs à fait prise cela confirme.



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Hello Etienne,

C'est intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un qui a le recul de quelques années.
Ton avis m'intéresse si tu prends le temps de lire les rapports quotidiens que j'ai rédigés lors de notre expérience
/t3524-taquet-controle-et-faucon-a-corneille
Nous avons déjà conscience que nous ne pourrons pas souvent refaire le travail que nous avons fait cette saison car la charge est considérable. Il nous faudra donc trouver une méthode permettant d'approcher les mêmes résultats mais plus facile à mettre en oeuvre au niveau individuel.
Je penses que ce que tu suggères est fort probablement la bonne voix.
Cette année, nous avions pris les oiseaux entre 26 et 30 jours. Nous les reprenions tous les soir sur une carcasse de corneille après l'un ou l'autre exercice (leurre, cerf-volant, avion RC, escape) mais ils étaient libre toute la journée. Il est probable que quelques heures de liberté seulement suffiraient car les oiseaux avaient de longues périodes d'inactivité.



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Pourquoi ne pas essayer le Tame Hacking en récuopérant sur corneille?

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Nebli va nous raconter son vol d'hier? Very Happy

Pour rappel, c'est le 5ème vol et le premier sans vent....

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bon 5eme vol de ma forme de barbarie x calidus
partie du poing en ligne droite vers un oiseau se trouvant à 500m nous la voyons piquer plusieur fois et ensuite semble t'il se poser au sol dans une prairie .
nous la rejoignons au moment où elle décole et passe au dessus d'un bâtiment de ferme et de la route pour entreprendre deux ramiers volant à 100m de celle ci et parallèle.
là nous avons pu apprécier sa vitesse et son style, bien différent des autre pèlerins beaucoup plus fluide et en même temps très rapide et puissant , plus que ma brookei qui a déjà un coup d'aile remarquable.
elle se maintenait à 30m derrière les ramiers qui volaient à fond sans se laisser distancer , un coup de leurre met fin à l'expérience ,elle revient à toute vitesse et après trois passe au leurr vient se poser entre les bâtiments de la ferme où je leurrais

excellent oiseau, avec une grande agressivité je rappelle quelle était déjà partie sur des goélands au troisème vol sans hésiter.
le coup d'aile est très différent des autres pèlerins , moins heurté ,plus fluide et aérodynamique son vol ne donne et c'est surprenant à ce stage ,aucune sensation d'effort, la gravité ne semble pas avoir prise sur elle , ni d'ailleurs sur son frère qui montre des caractéristiques encore plus marquantes de ce coté là.

par contre le coté indépendant et très chasseur du calidus transparait complètement
magnifique oiseau qui offre du plaisir à l'affaitage comme j'en suis sur en chasse plus tard .





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Effectivement, on a été bluffé!

Elle avance dans l'air comme dans du vide. Un vol spectaculaire de facilité et de fluidité. En plus, une agressivité parfaite.

On devrait en faire au taquet l'an prochain mais très très court sous peine de les perdre.

Son frère nous a montré un piqué parfait de 25 mètres de haut. Il est même revenu au leurre en goutte. Je crois qu'il aime ça.

Par contre, la petite noire semble bien laborieuse à la comparer avec ces deux sabres. Elle monte assez facilement (60 mètres) pour son 10ème vol et attaque mais le style est vraiment à travailler. Etonnant par rapport à mes ambitions pour elle. Bon, il parait que je suis un impatient...patience!

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Super! bonne continuation.
Moi je serai déconnecté pour une semaine

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Bonjour, je me plait vraiment à lire vos poste, et tous ces oiseaux me semblent bien prometteurs.
qu'entendez vous par "revenir au leurre en goutte"? est ce un piqué à la verticale?

merci et bonne continuation

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oui!

La petite noire a volé à plus de 100 mètres de plafond ce jour. Elle a piqué puis hésité sur le pigeon. Un petit régime "basse calorie" devrait lui remettre les idée en place.

Cependant, j'hésite entre la muscler et lui faire tuer.

Je vais continuer à la remonter, pour la chasse elle sera parfaite!

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Quel récit I love you
Faut vraiment que j'arrive a me joindre a vous lors d'une de ces journées.
Si vous volez la semaine prochaine, je vais une fois te contacter pour voir les possibilités Wink
Fred

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pas tout à fait d'accord je trouve la petite noire fantastique un oiseau d'une intelligence et d'une progression rare .
elle a énormément de particularités
par exempleelle a un développement d'esprit et de maturité hors du commun mais le corps suit plus lentement c'est un petit oiseau avec l'état d'esprit d'un grandil lui faudra plus de temps pour achever son développemntmais quel oiseau se sera !
c'est vrai que les deux calidus barbaries ont une qualité de vol d'une qualité rare par leur fluidité , leur style et grâce
par contre ils sont moins intelligents que la noire , moins capables d'analyser et de trouver les bonnes réponses aux problèmes posés par les pigeons,les uns plus intuitifs avec un physique de rêve l'autre plus analytique avec un potentiel physique moins impressionnant ....pour le moment.

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retour de vacance ce week-end et 5eme prise cet après-midi.
je suis content car les 2 tiercelets se sont bien comportés sur leur prise et l'on tuée facilement (une adulte).
Ce ne fut pas le cas lors des 2 vols précédents ou la collaboration en l'air était évidente mais ou la mêlée au sol ne fut pas propre avec des coups fratricides résultant dans la perte de la prise.
Je pense que les jeunes hybrides faisant face à la riposte de la corneille ne réalisent pas toujours si c'est la noiraude qui jette des coups de griffes et de bec ou si c'est le frangin. Du coup les coups fusent de tous côtés et ca le fait pas trop (c'est nouveau ils étaient fort disciplinés jusque là).

Cette fois, c'était propre et ca me rassure beaucoup. bounce
@+
FL

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Petit instant choisi d'hier:

[img][/img]

Peux de temps avant la conclusion:

[img][/img]

@+
FL

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Cet après-midi,
Superchouette vol de compagnie sur un groupe de 20 corneilles. Nous lâchons à pied et à bonne distance alors que déjà les corneilles montent.
Les 2 sacrets ferons chacun prise avec style. Mon premier doublé... bounce

[img][/img]

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sokol a écrit:
Pourquoi ne pas essayer?






J'avoue, après avoir vu une démonstration, un intérêt grandissant pour cette technique de musculation.

On y réfléchit vraiment!

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Aujourd'hui les sacrets ont fait leur 3ème doublé.

Lâché à 300m d'un groupe de 20 corneilles, ils ont chacun poursuivi et pris leur corneille.
L'attaque est coordonnée avec un vol de formation serrée jusqu'à ce qu'ils rejoignent le groupe (si si un sacret vole nettement plus vite qu'une corneille ;-) ...) puis les faucons ressourcent haut au dessus des corneilles, se séparent et poursuivent chacun leur victime.

Spéciale dédicace pour Claude, le taux de réussite jusqu'aujourd'hui est de 21 prises en 24 vols soit 87% de réussite.
Les prises sont rarement des jeunes et il y a un mixe de toutes les tailles. Certaines ont des défauts comme des taches blanches ou des plumes cassées mais il y a beaucoup de corneilles en pleine forme.
Chose remarquable, il est très rare que le groupe vienne défendre la prise. C'est une très bonne chose pour mes tiercelets qui ne sont décidément pas très gros et qui seraient bien en peine si ils devaient faire face à un groupe de corvidé en colère. Je suppose que le fait d'être coiffé par 2 faucons effraye suffisamment le groupe pour éviter les représailles.

Je n'ai plus utilisé le remorqueur depuis la petite démo à Ramillies mais l'outil reste dispo pour un entraînement ou si un des oiseaux perd le moral et a besoin de lever le pied quelques jours (j'espère que non...)

@+
Francois

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C'est déjà dépassé. Les Américains ont trouvé encore plus efficace pour éliminer les corneilles.

Le programme est nommé RAVEN. En voici un extrait:

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C'est pas mal, mais quel dommage de passer toute cette énergie avec des sacrets.

Un pèlerin aurait un peu plus d'élégance, de classe et de style.

A voir pour l'an prochain.

Si on parle statistique, je compte 20 prises pour 48 vols= 41.6% Ce qui est déjà exceptionnel! Bravo!

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