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foxautrou

Réunion Anfa

Messages recommandés

Bonjour à Tous,

Allez vous en Champagne, pour la réunion de l'Anfa?
avez vous des plans d' hébergements?
merci

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Apres trois ans d'absences, et non pas d'abstinence Smile , je serai présent en Champagne, cette année, accompagné de mon épouse des chiens et d'un oiseau.

Nous avons trouvé un gîte fauconniers only à proximité de Sézanne à un prix très démocratique avec accomodations pour les chiens et les oiseaux, le PIED !!! Mais celui-ci est complet. A vrai dire, je doute que tu trouves encore de la place dans les hébergements organisés par des fauconniers.
Autrement, en procédant à une courte recherche dans google, j'avais trouvé, sans difficulté aucune, qq logements agréables à prix raisonnable.
Mais le problème était l'hébergement des oiseaux et des chiens...

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Je vole mon vieux tiercelet de harris. Plus assez gibier pour un autour à mon grand désespoir et le jeune épervier attendu cette année n'a jamais vu le jour...

N'empêche que ce gaillard me donne encore bien du plaisir, aujourd'hui encore dans le vent et la pluie battante... (bon c'est sur que les retours réguliers à la voiture pour le sècher sont beaucoup moins romantiques).

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Non, je ne serai pas en Champagne, malheureusement.

Le weekend tombe en même temps que la réunion du Cercle Européen des Equipages en Allemagne.

Nous irons taquiner les canards dans des "polders" locaux, quadrillés par des canaux dans lesquels vivent des canards.

Je me réjouis de voler avec notre hôte qui a une brookei dont on parle (et qui n'est pas de chez moi Very Happy ) et un shaheen/barbarie dont la réputation semble excellente (pas de chez moi non plus Very Happy ).

Nous y sommes allés l'an passé: magnifique journée dans le brouillard; Prise d'un canard à l'autour et aucun faucon sur l'aile. Pas de chance pour les distances mais la rencontre valait le déplacement. Il en est deux-trois que j'aime écouter, vraiment.

Ils nous attendent au tournant et comptent bien analyser mon calidus/barbarie dont le modèle les choquait un peu. Il a la taille d'un crécerelle et prend du faisan. Perso, je le trouve assez laid mais bon, quand il est haut, on ne le remarque plus.Embarassed 

La quinzaine d'après, on ira faire la faite sur l'Ile de Houat, normalement. Un petit tour dans l'annuaire de l'Anfa d'il y a deux ans pour te donner un petit goût de la chose.

Bons vols sur place!



Le shaheen/barbarie et la brookei.

Et la météo du jour de l'époque, pour ceux qui ne sont pas amis avec moi sur FB



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Je me souviens bien de tes comptes rendus l'an passé. Week-end Prometteur !

Dommage pour l'agenda, J'aurai volontier troqué une demi journée de bas vol pour voir voler ce petit hybride qui a trouvé le moyen de dompter ces géants de faisans !






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Hybride ou pas hybride? C'est la question!

Le calidus est un pèlerin et le barbarie est un pèlerin pour les biologistes et un peregrinoides pour la CITES.

Selon les uns ou les autres, c'en est ou c'en est pas!

Peu importe, il me plait bien. Very Happy Very Happy 

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Charles Martin a vu voler mes oiseaux et insiste pour que je vienne à l'ANFA.

Ma cage, hormis le RNS à mes yeux, mérite le voyage.

Il prétend même ne jamais avoir vu pareils oiseaux. Merci pour le compliment!

J'hésite à faire vendredi et samedi en Champagne pour filler sur l'Allemagne ( pas loin de Dresde) ensuite.

Le RNS semble encore un peu jeune dans sa tête et a un plafond irrégulier. le style mérite le détour mais parfois il se pose sur le toit de la jeep au lieu de revenir au leurre. C'est pratique mais pas très élégant!

Par contre, les deux autres.... Mama mia! Le "noir" a pris un plafond de plus de 500m et le calidus/barbarie pas loin des 350m. Le finish compense la différence de plafond, vraiment! depuis l'Emir, mon cœur n'a plus vibré de la sorte pour un faucon.

J'hésite, les distances sont longues et faire tant de KM en trois jours, ç'est éprouvant pour mon corps d'athlète!Twisted Evil

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Pour ma part, je ferai Doha/Bruxelles/Orp cette nuit puis Orp/Champagne vendredi.
Retour en Belgique dimanche et Lundi je repars vers Doha. En plus je ne vole pas d'oiseau cette année (dommage super coin à corneille).
Par contre, je me réjouis de revoir tout le monde.

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Sans moi cette année pour Dresde, idem Houate.
Ma meilleure forme est dispo, si un du cercle européen veut enfin briller en Allemagne.Very Happy 

http://i58.servimg.com/u/f58/12/56/90/11/img_4210.jpg
https://servimg.com/image_preview.php?i=15&u=12569011

Vraiment déçu pour Dresde qui est sans conteste le top du top tant au niveau des territoires et du gibier que de la qualité des participants sélectionnés.

Après l'annulation de l'Ecosse, une saison particulièrement compliquée...
Difficile d'avoir 3 pélerins sur l'aile avec deux béquilles et une jambe en moins.

https://servimg.com/image_preview.php?i=17&u=12569011
https://servimg.com/image_preview.php?i=16&u=12569011

La fauconnerie supporte difficilement le handicap, c'est tant mieux pour les affaires qui supportent difficilement la fauconnerie ! Very Happy

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La neige devant la maison en effet c'est risqué....Tes photos sont sublimes , les faucons sur la neige cela change du sable : bon rétablissement .

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Rien que pour cette prise, on ne regrette pas d'y être allé. Very Happy 



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Quelques oiseaux nous ont éblouis:

1. ce petit shaheen/barbarie qui volait comme une machine, un plafond de 150m, une attaque parfait, des piqués sans faute. 440gr de détermination sur son terrain.

2. Son complice: un tiercelet de brookei de 420gr. Juvénile mais déjà une grande classe. Pas de prise mais quel style.

3. une forme de brookei. Elle nous a montré son style sur du crécerelle en snobant les canards siffleurs. Prise d'une poule faisan malgré tout!

4. Une écossaise se 970gr qui a mis au sol 2 canards en un vol et tué un troisième le lendemain dans un style académique. Propre, net, rien à dire!

5. Une forme de shaheen/pèlerin qui n'était pas dans ses bons jours mais dont la réputation compensait ses faiblesses.

6. Un autour qui a pris du poil sans chipoter. Faut dire il avait le choix ( 20 lièvres dans les bottes par jour?)

7. Une forme de 9 mues qui nous a montré les limites de l'énervement de son fauconnier. Après avoir marqué des points en Ecosse, elle prenait un peu de vacances.

Nos oiseaux ont été glorieux en plafond mais assez peu disciplinés.

Celle de Nebli a super bien volé mais s'est perdue dans les changes.

Mon calidus/barbarie a frôlé un siffleur qui a plongé dans un étang quelques cm avant de passer à la casserole. La ressource lui aura fait découvrir 5000 (?) oiseaux à proximité : vanneaux, étourneaux; oies etc tout était bon pour aller s'amuser au lieu de se centrer. Jolis plafonds mais trop de changes!

Mon petit noir a été servi en bécassines. A la sixième occasion, il a daigné piquer de son plafond de crac. Joli piqué mais pas de chance pour son finish, il n'est pas fait pour ça, ça se voit à chaque vol un peu plus.  

Aller, quelques photos :

Les oies:


Les canards


les siffleurs:

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les siffleurs



Je n'ai pas de photos de vanneaux, ni d'étourneaux, ni de bécassines, ni de chevaliers, ni du reste mais croyez moi, c'était Disneyland pour les faucons!

Pour briller sur ce terrain: avoir des oiseaux hyper mécanisés qui ne prennent que ce qui part du fauconnier.

Depuis les années, seulement 5 oiseaux se sont distingués en prise sur place, ce sont des exceptions aux dires de notre hôte.

La densité de gibier n'est pas que due aux migrations, les marais entretenus sont tellement accueillants que le gibier y reste, y revient et s'y reproduit.

Ca laisse rêver....

Le Mahatma s'interroge sur cette habitude allemande à toujours vouloir venir en France et en Belgique. Avec le gibier qu'ils ont, il ne comprend pas. Mais tout s'éclaire quand on a dîner sur place!

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Allais, je me lance dans un compte-rendu :

Arrivée jeudi soir dans notre gîte, accueil chaleureux, gîte des plus cosy, le feu est allumé et une bouteille de champagne nous attends au frais, vu l'heure tardive, nous la garderons pour plus tard, mais cela donne le ton du week-end à venir !

La nuit sera courte, l'un de mes chiens n'a pas apprécié la douceur de sa couche et nous l'a fait savoir une bonne partie de la nuit ! Il en a fallut de peu pour que je l'empaille !

Vendredi matin, premier rendez-vous avec le groupe de fauconniers présents, retrouvailles, café, pain brioché, découverte des groupes et premier départ. Nous roulons 60km et nous rendons dans une très jolie ferme ou nos hôte nous accueille à coup de petits gâteau maison. Mauvaise nouvelle, le territoire a été inondé tout au long de la semaine précédente ! Rien n'y fait, cela n'altérera pas notre motivation ! Nous partons pour 5 heures de crapahutage dans un territoire entre carrière désaffectée, zone en exploitation et les plaines qui l'entourent nos guides sont dévoués. Le gibier est difficile à trouver, le springer lève un lapin qui est poursuivit jusqu'au trou. Je m'y rend et ne trouve pas d'oiseau. Mon springer marque un trou avec insistance, j'y glisse mon bras mais n'y trouve rien...Le signal est très faible, l'oiseau est sous terre... Mes coéquipiers viennent m'assister, l'oiseau semble bloquer dans cette bouche, hors de portée...Après quelques minutes, miracle, l'oiseau ressort par une autre bouche, 5 mètre plus loin. Mon oiseaux confond donc les fonctions ou tente de me faire comprendre que le travail au furêt lui manque... Parlant de furêt, certains en ont et ceux-ci travaillent mais rien n'y fait, les lapins ne sont pas au trou. Conclusion, un vol sous terre, quelques vol hypothètiques, et un lapin qui part dans mon dos et qui ne sera pas entrepris... Le springer travail de tous son coeur mais rien n'y fait. Il est 16h, nous abandonnons les Harris, cassons la croute avec nos hôtes et partageons quelques bières spéciales. Nous partons en plaine avec Romu et sa Queue Rousse, nous espérons lever un lièvre dans de bonne conditions, nous évoluons dans une plaine de moutarde et de colza d'une trentaine d'hectare à 4, nos chance sont limitées ... Un lièvre gros comme un chien démarre à longue distance à droite de la ligne. La buse ne l'entreprend pas. Plus loin nous levons deux poules que la buse entreprend jusqu'à la remise. L'oiseau plane, immobile au dessus de la remise, à une dizaine de mettre d'altitude. Nous tenterons de relever la poule mais sans succès... Fin de journée de chasse nous saluons nos hôtes et les invitons à la maisons puisque ceux-ci sont familiers de Liège. L'un d'eux étant étudiant à l'école d’armurerie.Rendez-vous est déjà pris à la chasse ! La soirée se poursuit par le vernissage du livre de P.Morel et un repas donné par un fauconnier restaurateur du quartier ! Retour au gîte, un dernier verre avec les derniers arrivant et au lit, cette fois j'ai filé trois somnifère au clebbard... il me laissera dormir Razz 

Deuxième jour, rendez-vous au QG, photo de groupe, beaucoup d'oiseaux et de chiens... c'est la cohue...
Départ pour la chasse, 120 km de départementale pour se rendre à la Ferme du Thiolet, un hôte chasseur jusqu'au bout des ongles, tout est beau de la maison au territoire, en passant par le chenil rempli de courants. Nous partons pour une friche assez vaste. Le pointer nous accompagne et fera son travail comme il se doit, les arrêts s'enchaînent mais le couvert est rude et les espaces ou les lapins peuvent courir sont étroits. Mon oiseau fait un beau-vol, alternant poursuite et soaring sur le vent (tt juste ce qu'il en faut), puis pique mais le lapin esquive brillamment. La poursuite reprend en côte, le lapin garde l'avantage... Ouaw... Enfin un peu d'action !

Nous changeons de spot et nous nous rendons sur les contours encombrés d'un bassin de rétention. Les lapins semblent courir hors de notre vue, sur les bords du bassins, en contre bas à ou à l'extérieur de l'enclave. Nous finissons par comprendre, nous nous placons et preonons après un vol dans la même trempe que que celui qui avait eu lieu précédemment dans la journée ! Le vent est avec nous, il assaisonne les vols parfaitement ! un vrai plaisir !

Comme la veille, nous repartons en plaine dans l'espoir de voir un lièvre... malheureusement, nous somme interpelé par un bruit de sonettes juste au dessus de nos têtes, un faucon se centre au dessus de nous et semble vouloir chasser en notre compagnie. Quelques coups de téléphones, celui-ci a dérobé ses sonnettes, son propritétaire n'est pas à proximité, je choisis de le récupérer ... à l'aide de la télécomande de mes chiens, il descend sans encombre, une magnifique Red Nape que je connais de vue et je le ramène à son propriétaire. La nuit tombe et la route est longue, nous rentrons. Nous sommes en retard pour l'assemblée. Nous restons à l'extérieur et terminons les bières spéciales, c'est l'occasion de nous présenter, nous et les bières à ceux qui ne nous connaissaient pas encore Wink Le repas est excellent, la sole et le roti au cèpes ont ravi tous les estomacs ! dommage pour le Beaujolais... mais c'est une question de préférence bien évidemment !

Dimanche matin, réveil difficile... Nous avons terminé la soirée au gîte à coup de guéritout, gnole distillée sur le compte d'un des fauconniers qui partage le gîte avec nous, les discussions et les fous rires allaient bon train et on a négligé notre cycle circadien...On dira que c'est la faute du chien ... Nous rejoignons tous le groupe dans une chapelle à proximité ou des fresques de fauconnerie ont été découvertes, une messe en St Bavon s'y donne, maginifique... Un petit coup de Ratafia de Champagne et nous voilà repartit... pour la chasse. Cette fois, autre groupe, beaucoup de chiens, beaucoup de harris, un faisan est pris d'entrée sur arrêt du chien par Alain C. Félicititation ! Mon oiseau fait un vol sur un coq et prend dans la plaine mais le combat au sol est rude et le tiercelet se fait littéralement boxé... Il semble que nous avons tous notre compte, les chiens sont sur mes pieds et la perspective de la route me démotive, nous rentrons...

Conclusion, un rassemblement des plus convivials, de belles rencontres et d'attendues retrouvailles. Le gibier était difficile à trouver, en haut comme en bas-vol mais l'esprit y était ! Merci à l'ANFA et à tous les participants pour ces 3 jours de partage et à l'année prochaine... on fera tout pour !

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Un aplomado qui a terminé sa saison sur sa 19ème alouette.

Très familier, très poursuiveur mais refusant les couverts (incroyable pour un aplomado!).

Il poursuit jusqu'à ne plus voir sur queue. Se la jouer à l'émerillon est amusant, spectaculaire et efficace.

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La forme d'écossais ( 3 canards )et un tiercelet de Peal/shaheen (qui ne nous a pas convaincu).

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Merci pour ton résumé, sympa de ta part. J'étais présent en 2007 et j'en garde un excellent souvenir.

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Lexego, crois moi nous avons regretté la France pour sa table et ses vins. Ton texte nous torture l'absence de champagne ou de gnôle locale remplacée par un breuvage style Unterberger aurait dû être interdit! Less dents en ont pris un coup, l'estomac n'existe plus et les papilles ont heureusement perdu toutes sensations pour le dîner suivant.

"La gastronomie allemande mérite le détour!" a dit le Mahatma!

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Présente au côté de lexego je dois dire que l'oiseau au trou à fureter c'était quand même d'enfer, une Harris multi-tâche !!

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