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Tony08

Comment se comporte le deerhond en chasse et en PVL

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Salut les amis des deer, Catherine mon épouse doit rendre un travail à la commission belge des courses de lévriers pour passer ses examens de juge coursing et racing, elle a besoin de savoir comment se comportent vos deers en chasse et en PVL.
Qui pourrait l'aider?
Merci pour elle.

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Je me lance !!!
Je dirais, avec ma chienne, plusieurs attitudes différentes selon si elle est seule ou accompagnée, si c'est en plaine ou en sous bois...
Seule :
Un lapin dans la plaine l'amuse, mais peut-être que le fait de vivre avec plusieurs chats (avec interdiction absolue de les courser) y est pour qqchose. Par contre un chevreuil (voire une troupe de 3/4 individus) en plaine lance la course poursuite et elle les suit longtemps. Après elle est hors de vue et je ne sais pas trop ce qui se passe. Je suppose que les chevreuils entrent dans des fourrés, car elle revient. C'est ce qui se passe en forêt, elle course les chevreuils tant qu'elle les a en vue mais dès que ceux-ci entre dans les taillis, elle s’arrête...

En groupe (autres que deer)
Aidée par ses copines (galga et berger australien) elle mène la chasse. Elle part derrière le(s) chevreuil(s) tout en vérifiant les positions de ses comparses et se repositionne aussitôt pour qu'à eux 3, elles puissent faire un relais derrière les chevreuils si les chevreuils partent en ligne droite. Par contre si ils tournent, elle laisse les autres les pousser et elle essaie de leur couper la route. Si les chevreuils entrent dans des fourrés, elle essaie de contourner pour les prendre à revers en laissant les 2 autres pousser dans le taillis...
Avec un sanglier, elle se contente de le pousser sans forcer l'allure et s'arrête très rapidement. Elle s'en méfie énormément et c'est tant mieux.

J'oubliais de préciser que si le gibier est en vue mais, à son avis (on dirait qu'elle calcule ses chances), trop loin, elle ne part pas derrière mais reste aux aguets et part dès que c'est faisable...

En PVL sur une course à trois deers... j'ai pu voir un véritable travail : les 3 se relayaient derrière le pinpin, le dernier observant la trajectoire pour essayer de prendre à revers tout en surveillant les autres, puis se retrouvait en 1er pour suivre le leurre tandis qu'un autre prenait le poste de surveillance pour à son tour se retrouver derrière le leurre, pdt que le 3ème se tenait en renfort du suiveur.
Sur une course à 2 deers, j'ai aussi pu remarquer ce relais incessant entre les 2 deers surtout si les chiens s'entendent. Par contre j'ai aussi pu voir des courses où chacun des deers travaillaient pour leur compte, sans connivence...

Le deer est un chien endurant qui peut courir longtemps mais qui réfléchit aussi bcp, calculant ses chances par rapport au gibier... Il n'utilise que très peu l'odorat, bcp la vue et l'ouïe...

Voilà ma maigre expérience...

Bon courage à Catherine pour son rapport. gros bisous

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Invité

Meri pour l'ouverture de ce post intéressant

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Merci, Enya, j'espère en voir en Allemagne, au championnat d'Europe pour les observer, je te dirais quoi, Catherine

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Les miens quand ils étaient encore de ce monde chassaient un peu différemment, la 1ère au caractère dominé, partait souvent après du petit gibier et dés qu'elle pouvait croiser ou voir un gros gabarit, elle réfléchissait et "demandait" de l'assistance (si je puis dire) en regardant ses 3 copines qui n'étaient pas des lévriers, et en emettant un petit couinement, l'association était incroyable chacune de ses femelles connaissaient bien leur travail qui était très différent de l'une à l'autre, mais en ce qui concerne ma Deer, dés que ses copines arrivaient elle ne dominait plus la chasse.
Le mâle lui ne voulait plus chasser quand je l'ai récupéré alors âgé de 7 ans, par contre il avait toujours en balade en plaine, le regard aux aguets, et se redressait comme un paon, MAIS ne partait pas, est ce qu'il sentait avant moi qu'il allait avoir un problème pulmonaire ? POSSIBLE !
L'autre femmelle, très dominante, intelligente, observatrice, ne partait que si elle avait évalué ses chances, et ne partageait pas sa chasse, pour elle pas question de partager sa poursuite ni sa prise, autant elle était assez conciliante avec tous les travers de ses copains et copines, mais pour ce qui était de la chasse, PAS QUESTION !
Voilà c'est tout ce que je puis dire en ravivant mes souvenirs, aucun de mes lévriers n'ont fait de PVL, ils chassaient en vrai dans deux domaines privés !

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En accompagnant des amis à une PVL, j'ai découvert cette race que je ne connaissais pas du tout et que je trouve magnifique. J'aimerais bien en savoir plus, n'ayant pas encore fixé mon choix sur mon futur lévrier. Merci à vous.

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Ce sont tout simplement des merveilles ! Une vraie force tranquille, dignité, fierté, des bijoux, des perles ! Le regard souvent perdu dans leurs origines, leur douceur est un véritable point fort ! N'attendez pas qu'ils vous fassent le truc : ASSIS COUCHE LA PAPATTE DEBOUT, bien qu'ils ont souvent des attitudes de clown à amuser la galerie, ils sauront vous faire comprendre le moment où il ne faut pas les embêter.
C'est un excellent choix ! Après prenez votre temps pour choisir votre modèle, ayez à l'esprit de choisir d'abord le caractère, un Deer ne doit jamais être agressif ou belliqueux.

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Fearna Blue a écrit:
Après prenez votre temps pour choisir votre modèle, ayez à l'esprit de choisir d'abord le caractère, un Deer ne doit jamais être agressif ou belliqueux.



Ceux que j'ai vu m'ont paru tout à fait pacifiques et joliment faits mais, je n'y connais pas grand chose dans le standard.

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Il faut rencontrer des gens qui en ont, ou des éleveurs, n'hésitez pas à comparer, à voir comment ils vivent etc etc......
Prévoyez un chien avec une bonne charpente osseuse, le Deer doit être plus costaud qu'un greyhound. N'hésitez pas à toucher le chien que vous verrez, ne cédez pas au coup de cœur, et surtout demandez à voir les parents du chiot que vous choisirez !
Quand on rencontre un Deer, c'est pour la vie, après on ne peut plus s'en passer.

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Le deerhound De l’énergie à revendre

Ce lévrier écossais à poil dur est un chien de compagnie très attachant. Mais le deerhound reste un grand sportif qui a besoin de beaucoup d’exercice et qui ne saurait être heureux en ville.

Sommaire
1. Chasseur de daims
2. Un lévrier hirsute
3. Un coureur invétéré

Chasseur de daims

Le deerhound appartient à la race des lévriers. Ceux-ci furent probablement introduits en Ecosse par les Celtes, qui envahirent le pays en 450 avant Jésus-Christ. Dès le Moyen Age, il fut adopté par les chefs de clans des Highlands qui l’élevèrent pour la chasse au gros gibier, et surtout au daim ; d’où son nom : « deer » (daim), « hound » (chien). Il était alors considéré comme un véritable trésor, à tel point qu’au 15e siècle, un deerhound volé fut la cause d’une guerre entre deux clans ! Réservé aux plus grands aristocrates, il fallait, pour le posséder, avoir au moins le titre de comte. Au 18e siècle, l’augmentation des terres cultivées, le morcellement des grandes propriétés et la diffusion des armes à feu, firent disparaître les grandes chasses et, avec elles, les lévriers. Heureusement, des amoureux de la race l’adoptèrent comme chien de compagnie, préservant ainsi l’espèce. De nos jours, le deerhound est encore assez courant en Australie, en Afrique (où on l’utilise pour la chasse) ainsi qu’aux Etats-Unis. En revanche, il s’est fait plutôt rare en Angleterre et malheureusement en France.

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Deerhound

Ancien chasseur de daims, il consacre aujourd'hui son énergie à ses maîtres. A l'apogée de sa renommée au XVIème siècle, le deerhound, ou lévrier écossais, faillit disparaître deux cents ans plus tard, la chasse aux daims n'étant plus pratiquée. Il fut sauvé au début du siècle.

Caractéristiques spécifiques de la race

- Chien puissant, endurant et rapide - Corps d'ossature forte - Regard doux, mais perçant - Long cou - Poitrine profonde - Poil hirsute - Taille : mâle, 76 cm au garrot ; femelle, 71 cm au garrot - Poids : de 35 à 45 kg - Durée moyenne de vie : 10 ans

Tête : le crâne est le plus large au niveau des oreilles. Il va en diminuant légèrement de largeur vers les yeux.

Yeux : généralement brun foncé ou noisette. Le regard est doux au repos mais, quand le chien est en éveil, le regard est perçant et lointain.

Oreilles : attachées haut et repliées en arrière au repos. En action, elles se lèvent au-dessus de la tête sans perdre leur pli et dans certains cas, elles sont semi-dressées.

Gueule : le museau va en s'amenuisant de façon plus marquée vers la truffe ; les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait et complet.

Cou : très fort et de bonne longueur parfois dissimulé par la crinière. La nuque est très proéminente, à l'attache de la tête.

Corps : le corps et la conformation sont ceux d'un greyhound de plus grande taille et d'ossature plus forte. La poitrine est haute plutôt que large, pas trop étroite ; les côtes ne sont pas trop plates. Le rein est bien voussé et la ligne de la croupe s'incline jusqu'à la queue.

Membres : épaules bien obliques, mais pas trop écartées. Les antérieurs, à partir du coude, sont droits, larges et plats. L'avant-bras et le coude bien larges sont recherchés. La croupe est inclinée, large et puissante. Grassets bien angulés. Bonne longueur de la hanche au jarret. Ossature large et plate.

Pieds : compacts, avec de bonnes jointures.

Queue : longue, épaisse à la naissance, elle va en s'amenuisant et atteint presque le sol.

Poil : hirsute, mais sans surabondance de poils. Le poil laineux est inacceptable. Sur la tête, le poitrail et le ventre, le poil est beaucoup plus doux.

Couleur : gris-bleu foncé ; les gris plus foncés et plus clairs ; robes bringées et jaunes, robes sable ou fauve rouge avec du noir aux extrémités.
Un chien Celte

L'histoire du deerhound commence entre les Vème et 11ème siècles avant J.-C. avec les invasions successives de l'Écosse par les populations celtiques. Il semblerait que la race se soit fixée définitivement en Écosse auIer siècle après J.-C. Au fil du temps, ce lévrier devint de plus en plus utilisé pour la chasse au daim. En 1016, le roi Canut dut même prendre des dispositions pour limiter les prélèvements de ces cervidés, rendus trop importants à cause de ce redoutable chasseur.

La possession d'un deerhound fut donc réservée aux nobles. La réputation de ce chien connut son apogée en 1563. En effet, cette année-là, le comte d'Athol organisa sur ses terres une gigantesque battue en l'honneur de sa reine, Marie 1ère Stuart. Lors de cette gigantesque fête, pas moins de trois cent soixante cerfs et daims, et cinq loups furent pris.
Grandeur et décadence

Au XVIIIème siècle, l'historien Pennant note le déclin de la race. En effet, l'agriculture et l'élevage se développent et les champs cultivés remplacent peu à peu les grandes forêts écossaises. Le gros gibier, cantonné dans des bois qui deviennent de véritables peaux de chagrin, finit par se raréfier. De plus, les guerres incessantes entre clans rivaux finissent par avoir raison du système politique qui s'effondre en 1746. Le deerhound, traditionnellement attaché à la noblesse, ne pouvait que pâtir de cet état de fait.
Renaissance

En 1838, William Scrope publie un ouvrage intitulé Journées de chasse au cerf. Un chapitre entier, rédigé par Archibald Mac Neill, est consacré au deerhound. Il indique qu'on ne peut plus en trouver un seul en Angleterre ou en Irlande et qu'en Écosse, ils ne doivent pas être plus de douze sujets vivants. Archibald Mac Neill et son père décident alors de se consacrer à la renaissance de la race. L'action des Mac Neill fut couronnée de succès et soutenue par de célèbres supporters de la race tels la reine Victoria ou Walter Scott. En 1891, un club du deerhound voit le jour en Grande-Bretagne et le standard officiel est enregistré par le Kennel Club en 1901.

En France, le premier deerhound est inscrit au Livre des origines en 1903. Actuellement si le deerhound ne fait pas partie des races à fort effectif, il s'est stabilisé et son cheptel est d'environ 2 500 sujets en Grande-Bretagne et de 200 en France.
Caractère

Chiots du deerhound

Élégance et douceur font de ce chien au caractère fier un compagnon agréable. Le lévrier écossais ne profite pas de sa grande taille pour jouer les gros bras ! Ce géant des Highlands cache de multiples qualités sous sa toison hirsute. Sa docilité, sa patience et son affection en font un excellent compagnon pour toute la famille. De caractère égal et paisible, il fait un bien piètre gardien ; et pourtant, il impressionne. Le deerhound, par sa stature impressionnante, impose naturellement le respect.

Ses qualités

- Fidèle - Dévoué - Doté d'un bon caractère - Fier - Discipliné - Grand sportif - Tendre, sensible - Pas fugueur

Ses défauts

- Parfois un peu timide - Tendance à courser tout ce qui bouge
Un géant débonnaire

Imaginez-le, bien campé sur ses pattes, ses 76 cm au garrot et son regard perçant vous guettant de l'autre côté d'un portail... Cela peut faire réfléchir à deux fois avant d'entrer ! Mais, s'il fait partie des plus grands spécimens de l'espèce canine, il n'est en revanche pas féroce pour deux sous. Il n'a aucun instinct de gardien, il n'est donc ni agressif ni aboyeur. Comme il est de plus généralement amical avec les humains, la garde n'est pas sa vocation. Pour les non-initiés son physique seul est suffisamment dissuasif pour éviter toute intrusion inopportune dans votre jardin.
L'abc du maître parfait

Son caractère de lévrier, un peu indépendant, nécessitera une éducation ferme mais pas trop dure, car sa sensibilité ne le supporterait pas. Même si sa grande taille peut induire en erreur, le deerhound, ne s'éduque pas de la même façon qu'un chien de berger ou de garde. Son goût pour la course et les sprints fulgurants rend indispensable de lui inculquer très tôt les bases essentielles de l'obéissance et plus particulièrement du rappel. En effet, un chien doit toujours être sous le contrôle de la voix de son maître (légalement, votre responsabilité est engagée). De plus, savoir obéir quand il le faut, revenir quand il est rappelé, peut sauver la vie de votre chien et éviter bien des soucis pendant les promenades.

Soyez strict dans son éducation et apprenez-lui qui est le patron ! Il faut avoir des exigences logiques (ne donnez jamais un ordre qui ne pourra pas être suivi, cela ruine toute autorité), constantes (ne refusez pas aujourd'hui ce que vous avez accepté hier) et restez « zen » : hurler, gesticuler, ne sert à rien, et risque d'avoir l'effet contraire à celui recherché !

Votre deerhound doit comprendre que c'est vous le chef et que cela vous donne quelques prérogatives : dormir dans votre lit, vous asseoir dans votre canapé... Essayez de déloger un chien de 45 kg d'un fauteuil dont il ne veut pas descendre et vous regretterez peut-être d'avoir bâclé son éducation...

A faire - Être ferme : main de fer dans un gant de velours. - Respecter son besoin d'activité. - Ne pas transiger sur l'obéissance au rappel. - Affirmer votre autorité. - Lui offrir une vie saine et stable.

A ne pas faire - Hurler s'il n'obéit pas. - Le laisser prendre ses aises sur votre « territoire ». - Le laisser devenir le « chef » auprès de vos enfants.
Timide

En revanche, son côté lévrier ressort dans la réserve qu'il montre envers les inconnus, qui pourra même passer pour de la timidité... Pour un peu, il aurait l'air désolé que sa grande carcasse encombre tout ce petit monde qui gravite autour de lui ! Il sait donc se faire discret quand il le faut et prend sagement une position de repli sur le tapis du salon. Mais toute tendance à une timidité excessive est à surveiller, car un chien qui devient craintif - donc potentiellement agressif - risque de poser quelques problèmes... Un petit chien qui s'enfuit ventre à terre peut prêter à rire, mais à moins que vous n'aimiez les champs de bataille, cela est nettement moins drôle chez un chien du gabarit du deerhound.
Sportif accompli

« Qui n'a jamais assisté au spectacle captivant d'un deerhound se dressant au sommet d'une colline, cou et tête tendus, jarrets frémissants, regard pénétrant auquel aucun mouvement dans la nature n'échappe, ne peut se rendre compte de la noblesse et de la parfaite harmonie de ce lévrier-là » écrivait, il y a quelques années, le président du Rassemblement des amateurs de lévriers d'Irlande et d'Écosse. Le deerhound a besoin de se dépenser pour son équilibre à la fois physique et psychologique. Le plaisir de la course lui est absolument indispensable : un chien qui en serait privé risquerait vite de dépérir ou de devenir agressif. Comme ses cousins lévriers, le deerhound est un grand sensible. Il a en effet une propension à pleurer et gémir pour obtenir ce qu'il souhaite, friandise ou sortie, à vous briser littéralement le cœur ! Attention donc de ne pas vous laisser embobiner par ses yeux larmoyants, faute de quoi ce comédien pourrait fort bien en profiter !
Avec les bambins

Le deerhound est un compagnon merveilleux pour les enfants : faites donc en sorte que tout se passe pour le mieux. Ne négligez surtout pas les présentations si le chien était déjà dans votre foyer quand un nouveau-né arrive. Avec les plus grands, il sait se montrer très délicat, prenant bien garde de ne pas les bousculer. On peut les laisser jouer ensemble en toute confiance.
Un attachant indéfectible

Walter Scott, qui était très attaché à son deerhound Maida, écrivit cette lettre à une amie, peu après la mort de son protégé : « Je pense parfois à la raison pour laquelle les chiens ont des vies si courtes et j'estime avec soulagement que c'est par compassion pour les humains, car nous souffrons tellement quand nous perdons un chien après dix ou douze ans de vie en commun ! Qu'est-ce que cela serait s'ils pouvaient vivre le double ? »
Au quotidien

Il passe d'une course effrénée à une sieste au salon avec la même décontraction. Son poil s'entretient aisément. Il faut le laisser hirsute, cela lui va si bien ! Le principal souci que vous donnera le deerhound est lié à sa grande taille : croissance à surveiller, problèmes osseux, longévité réduite... Et gare aux bibelots fragiles ! Même si à la maison, ce géant sait rester tranquille et se faire « petit » quand il le faut !

A savoir

- Grand besoin d'espace

- Longues balades en liberté impératives

- Alimentation importante, tant en qualité qu'en quantité

- Prévoir un gros budget

- Toilettage quasi inexistant

- Croissance fulgurante

- Rarement agressif avec les autres chiens

- Prix d'achat modéré
La poursuite à vue sur leurre

Le « coursing », ou poursuite à vue sur leurre, tente de simuler avec le plus de vraisemblance possible la chasse et met en valeur chez les lévriers la course, l'instinct de poursuite et de capture de la proie. Le leurre n'est plus un animal vivant depuis bien longtemps et les lévriers courent avec enthousiasme après un chiffon ! Ce sport complet permet au chien de développer ses qualités naturelles et de libérer sa formidable énergie.
Vrai/Faux

• Comme tous les lévriers, il est indépendant et ne recherche pas toujours la compagnie de son maître Faux. Très attaché à ses maîtres, ainsi qu'à leurs enfants, il est affectueux et démonstratif.

• Les chiens de grande taille ont davantage de problèmes osseux Vrai. Mais une alimentation correcte et des apports en calcium durant la croissance vous éviteront bien des déboires.

• Il ne faut jamais donner à manger à un chien au retour de la promenade Vrai. Cela augmente es risques de torsion d'estomac, qui se produit à la suite d'un exercice violent. Le deerhound, comme tous les chiens de grande race, y est prédisposé.
Son espace vital

Sa haute taille nécessite un espace vital important... Très calme, appréciant le confort et le farniente, il a néanmoins besoin de se dépenser et le confiner dans un appartement ne lui conviendrait pas. Tout te monde n'ayant pas de château écossais hanté et battu par les vents des lochs à disposition, une maison dotée d'un grand jardin suffira sous nos latitudes ! Il ne faut jamais oublier que le deerhound est un lévrier : la course fait partie intégrante de sa vie et il dépérirait s'il ne pouvait courir régulièrement.
Son alimentation

Comme pour toutes les grandes races, l'alimentation joue un rôle très important dans la croissance du deerhound. Ultra-rapide entre trois et douze mois, sa poussée nécessite un régime adapté. La fabrication de l'ossature requiert des apports en calcium et en sels minéraux importants, et il sera indispensable de prendre les conseils d'un vétérinaire pour mettre au point une ration journalière abondante et de qualité Une fois adulte, donnez 15 g de viande par kilo que pèse le chien, et autant de légumes et de céréales mélangés. L'alimentation industrielle est plus économique.
Sa santé

Le deerhound est un chien très rustique et très résistant, une nature forgée au climat rude des Highlands. Ossature forte, musculature sèche et puissante, poil épais, sont autant d'atouts qui le rendent insensible au froid et à la pluie. En revanche, il faudra prendre soin de lui offrir une couche épaisse afin d'éviter les blessures aux coudes, fréquentes chez les races géantes.
Son entretien

Son poil dur, dit « en fil de fer » rend son entretien relativement aisé et succinct... surtout comparé à son cousin le lévrier afghan ! Il ne doit pas être baigné trop souvent, car le shampooing risquerait de ramollir son poil. De plus, laver un chien de cette taille n'est pas chose facile et la salle de bains risque vite de se transformer en piscine ! En revanche, il doit être brossé régulièrement ainsi le poil mort est régulièrement éliminé, ce qui favorise la repousse. Il pourra être nécessaire d'effectuer de temps en temps un « stripping », qui consiste en l'élimination de touffes de poils en excès à l'aide d'un petit appareil spécial muni d'une lame non aiguisée.
Avec les petits chiens...

Le deerhound n'est pas agressif avec les autres chiens, mais attention ! Il a gardé de bons réflexes de son passé de chasseur : il a donc tendance à courser ses congénères. Si ceux-ci sont de taille modeste, ils ont bien des chances d'être rattrapés. Un manuel anglais du XIXème siècle avertissait à ce propos : « Son plus gros défaut est sa propension à chasser tout objet en mouvement et il attrapera même par le cou les petits chiens, surtout s'ils essayent de lui échapper ; s'il n'est pas débarrassé rapidement de cette habitude, il risque de causer régulièrement des désagréments à son propriétaire... » A bon entendeur...

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