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Christiane1111

Toxicité des noyaux, pépins et graines : fruits et légumes qui produisent du cyanure

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Fruits et légumes qui produisent du cyanure


Extrait de : inspection.gc.ca/aliments


Les amandes contenues dans les noyaux de certains fruits renferment une toxine naturelle appelée glycoside cyanogène. Les abricots, les cerises, les pêches, les amandes amer, les prunes et les prunes à pruneaux sont tous des fruits à noyaux. La chair du fruit en soi n'est pas toxique. Normalement, la seule présence de glycoside cyanogène n'est pas dangereuse. Toutefois, lorsque l'on mâche les amandes contenues dans le noyaux de ces fruits, le glycoside cyanogène peut se transformer en acide cyanhydrique, qui est toxique pour les humains. La dose létale de cyanure varie entre 0,5 et 3,0 mg par kilogramme de poids corporel. C'est pour cette raison que l'on ne recommande pas de manger les amandes qui se trouvent à l'intérieur des noyaux de ces fruits.

Les pépins de pommes sont également toxiques (cyanure) et ne devront pas être consommés par vos perruches et perroquets.

Les pépins de raisins, grenades, fruits rouges, pastèques, kiwis, melons ne sont pas toxiques.



Fruits et graines toxiques


Un groupe de plantes aussi familières que dangereuses est constitué par les arbres fruitiers : abricotier, pêcher, cerisier, prunier domestique, amandier amer qui contiennent dans leurs noyaux des substances pouvant libérer facilement de l'acide cyanhydrique extrêmement toxique. Les risques d'accidents sont grands si l'on considère le nombre important de noyaux laissés pour compte après consommation de la pulpe du fruit. On ne mettra jamais trop en garde les enfants contre l'habitude de croquer les amandes amères des fruits à noyaux.

Tout aussi fréquent le marronnier d'Inde se rencontre surtout dans les parcs, les jardins et en bordure des avenues où il fournit un ombrage dense. Ses fruits et ses graines, dont la maturité correspond à l'époque de la rentrée scolaire, sont souvent l'occasion de jeux et de bagarres d'écoliers. Or on ne sait pas, le plus souvent, que ces graines à l'état frais sont capables d'intoxiquer les animaux aussi bien que l'homme, en raison de leur haute teneur en saponines. Bien entendu, les victimes sont surtout des enfants. Les troubles observés sont d'ordre gastro-intestinal et, à plus haute dose, nerveux.

Des baies dangereuses, on en retrouve beaucoup. Celles de muguet, parisette à quatre feuilles, sceau-de-Salomon, fragon épineux, lierre grimpant, asperge cultivée sont toxiques par la présence de saponines. On peut encore citer l'arum tacheté, qui développe sur sa tige, en août et septembre, des grappes de baies rouges provoquant de graves phénomènes d'irritation des muqueuses, le tamier, dont les fruits rouge vif sont à l'origine de troubles gastro-intestinaux, ou encore le chèvrefeuille des bois, dont les fruits contiennent des substances vésicantes. Et, parmi les Solanacées, toujours en bonne place dans le monde des plantes toxiques, méfions-nous des fruits de belladone, de ceux des lyciets, de la morelle noire ou encore de ceux de la morelle douce-amère, fréquents dans les jardins mal entretenus, les lieux vagues ou au bord des chemins.

Plantes d'Europe, le houx et le gui, qui accompagnent la célébration de Noël et de l'An neuf, sont dangereux également par leurs fruits.

La toxine du glycoside cyanogène se trouve également dans la racine de manioc et les pousses fraîches de bambou, ce qui rend leur cuisson essentielle avant la mise en conserve ou la consommation. Le glycoside cyanogène que l'on trouve dans le bambou frais se décompose rapidement lorsque le bambou est placé dans l'eau bouillante, ce qui élimine les risques associés à sa consommation.

Plusieurs types différents de glycoalcaloïdes sont produits naturellement par les pommes de terre, les plus courants étant la solanine et la chaconine. L'ingestion de teneurs élevées de ce composé peut causer un goût amer ou une sensation de brûlure dans la bouche - ce qui est un signe de sa toxicité. Les glycoalcaloïdes ne sont pas détruits par la cuisson, même par la friture dans de l'huile chaude. La plus grande partie de cette toxine naturelle est présente dans la pelure ou juste sous cette dernière dans les pommes de terre. Le verdissement des pommes de terre peut être un signe indicateur de la présence de la toxine. Les consommateurs devraient éviter de consommer des pommes de terre qui montrent des signes de verdissement, de dommage, de pourriture ou de germination. Les pommes de terre doivent être entreposées dans un endroit frais, sombre et sec de la maison, comme le sous-sol, loin des rayons du soleil et de la lumière artificielle. Lavez les pommes de terre et pelez ou enlevez les parties vertes avant la cuisson.

Extrait de : http://papidoc.chic-cm.fr/586plantestoxiques.html

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