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Marine-perruche

Vos cohabitations interspécifiques avec les perruches et perroquets

Messages recommandés

Bonjour,

J'ai besoin de vos témoignages


J'ai besoin de recueillir vos témoignages sur des tentatives de cohabitations entre différentes espèces, et me préciser si elles ont été réussis ou si elles ont échoué ?

Si elles ont échoué, quelles sont pour vous les causes possibles (et observations faites de leur comportement) ?

Pouvez-vous également me préciser l'environnement, cage, volière (et quelles dimensions?), intérieur, extérieure, en liberté, etc. ?

Cela concerne les espèces (et groupes d'espèces) suivantes :


  • Perruche ondulée
  • Calopsittes élégantes
  • Touï Catherine
  • Touï Céleste
  • Inséparables
  • Pyrrhura
  • Aratinga
  • Poicephalus
  • Eclectus
  • Amazone
  • Gris du Gabon
  • Cacatoès
  • Ara

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Coucou Marine!

Quel sujet intéressant que la cohabitation!

Comme tu le sais et comme tu as pu le voir, je fais cohabiter inséparables et calopsittes depuis des années.

Il n'y a jamais eu le moindre bobo, à part malheureusement l'incident auquel tu as pu assister entre Harvey et Mr.Pink.
Il s'agissait d'un conflit entre 2 mâles pour une femelle, qui n'est autre que Capsule. Harvey a plutôt mal vécu le rejet de Capsule et le fait qu'elle s'apparie avec un autre congénère.

Je pense que cela n'aurait jamais eu lieu si Harvey ne se prenait pas pour une calo! Pauvre pépère...

Toujours est-il qu'en volière, la cohabitation se passe sans heurt.
Je pense que si cela fonctionne c'est surtout grâce à la synchronisation des oiseaux. Les calos et les inséparables n'ont pas les mêmes rythmes, ni les mêmes habitudes, il n'empêche qu'ils se sont accordés entre eux, par un phénomène d'apprentissage.

Les calopsittes ont appris à comprendre le langage des inséparables, leurs moeurs et inversement.
Je peux observer mes calos exprimer des comportement typiquement "aga" tels que les cris, les cliquetis, l'offrande alimentaire (qui n'existe pas chez les cacatuidés entre partenaires), les comportements exploratoires, aversifs... et bien d'autres encore.
Comme mes agapornis sont plus nombreux, j'ose croire qu'ils ont préférentiellement maintenu leur propre rythme, bien qu'ils aient accumulé quelques moeurs des calopsittes, notamment quelques habitudes de recherche alimentaire.

Ils utilisent les calos comme avertisseur, comme ils auraient l'occasion de le faire à l'état sauvage, avec une autre espèce animale.

La cohabitation se passe très bien, et ce même en période de reproduction, calopsittes et inséparables font partie du groupe. Lorsque l'un ou l'autre manque à l'appel, j'ai droit à de vigoureux cris de contact jusqu'à leur retour au gîte commun.

Leur volière mesure 3,50m de long sur 2m de large et plus de 2 m de haut. Ils ont laaaaargement de quoi s'occuper et se percher.

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Je pense que des oiseaux élevés en « vraie » volière, extérieure, depuis le jeune âge, c'est à dire plusieurs mètres de largeur et longueur, en groupe ne posent pas tant de problèmes de cohabitation que d'avoir dans une maison des oiseaux, d'espèces différentes que l'on fait cohabiter.

La cohabitation est sans doute plus facile quand les oiseaux sont EPP que EAM, les oiseaux EAM étant peu intéressés par leurs congénères et par les autres espèces.

De même que des perroquets, habitués à vivre chacun dans leur cage, ne devraient pas être placés dans la même cage, les risques de mouvements d'agressivité peuvent se développer alors que chacun pris séparément n'est pas agressif. On ne tient pas assez compte du besoin d'espace et de liberté des oiseaux, de leurs besoins d'intimité et de pouvoir être seuls.

Quand on recommande de séparer les espèces, je crois que ça s'adresse à nous qui vivons en intérieur avec nos oiseaux.

Chez moi, la cohabitation perruches ondulées, calopsittes a été désastreuse, autant pour une espèce, que l'autre.

J'avais une grande pièce (que j'ai toujours) qui, finalement, est la volière intérieure de mes oiseaux. J'avais 2 calopsittes (malheureusement EAM qui ne se sont jamais accommodées déjà, l'une de l'autre) et quatre perruches ondulées.

Les oiseaux vivaient en liberté, n'entrant dans leur grande cage que pour dormir ou se mettre à l'écart des autres oiseaux, se reposer. Tous les oiseaux avaient également accès à toutes les pièces de la maison, les calos m'y suivant mais les ondulées restaient plutôt dans leur pièce à jouer.

Les calos ne supportaient pas la proximité des ondulées et les ondulées étaient beaucoup plus bruyantes, énervées qu'elles ne le sont maintenant qu'elles sont seule espèce chez moi.

Les calos sont des oiseaux pacifiques, peu agressifs pour ne pas dire rarement agressifs, mais EAM elles recherchaient l'exclusivité avec moi et supportaient difficilement ces petits oiseaux qui, par imitation, venaient se poser sur moi, manger aux mêmes endroits que les calos bref, faisaient comme les calos qui les chassaient.

Les deux espèces se chassaient l'une et l'autre, les calos tentaient continuellement de mordre les ondulées alors que jamais elles n'ont tenté de me mordre, les ondulées se mettaient à deux ou trois pour chasser les calos de l'arbre aux oiseaux, envahissaient leur cage comme si elles en prenaient possession.

Mes calos sont allées vivre ailleurs où on s'occupe d'elles comme d'oiseaux EAM, sans cohabitation avec une autre espèce et ça se passe bien pour elles et mes ondulées ont modifié leur comportement depuis qu'elles ne sont plus chassées par les calos, et ont établi de solides liens d'apprivoisement avec moi.

Je ne recommande pas la cohabitation si un oiseau est EAM
Je ne recommande pas la cohabitation d'espèces au tempérament trop différent, comme la calme calo et la primesautière ondulée
Je ne recommande pas la cohabitation si on ne peut pas fournir un espace de vie suffisant pour chacune des espèces
Je la crois possible en volière extérieure, immense, avec des individus sauvages, EPP, sains, élevés ensemble dès le plus jeune âge, dans un environnement enrichi où les jeux et accessoires sont nombreux, où on offre à chaque espèce des conditions matérielles et psychologiques qui respectent les besoins propres à chacune des espèces.

Je ne sais pas si je réponds bien à ce que tu veux comme information.





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Eh bien moi je n'ai rien à dire la dessus, ce post est bien quand même.
Pour la petite histoire, j'ai tenté la cohabitation avec ma tourterelle, mais vu la grosseur de la bête j'ai arrêté, ils n'avaient pas du tout les mêmes besoins.

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Oui c'est parfait les filles vos témoignages, cela me permet une plus large réflexion sur ce qu'on peut entendre par cohabitation.


Citation :

Ils utilisent les calos comme avertisseur, comme ils auraient l'occasion de le faire à l'état sauvage, avec une autre espèce animale.

Considères-tu Margaux que les insés aient des comportements opportunistes interspécifiques dans la nature ? Quant est-il de leur tolérance face à une autre cohabitation que avec les calos ? D'après les témoignages que tu as pu recueillir. Et enfin, trouves-tu des différences de capacités à la cohabitation entre les roseicollis, les fischer et personata ?


Citation :
Je ne recommande pas la cohabitation si un oiseau est EAM
Je ne recommande pas la cohabitation d'espèces au tempérament trop différent, comme la calme calo et la primesautière ondulée
Je ne recommande pas la cohabitation si on ne peut pas fournir un espace de vie suffisant pour chacune des espèces

Je suis d'accord sur ces points, je pense que si nous envisageons une cohabitation, elle est plus saine dans ces critères, des oiseaux élevés par leurs parents, qui sont dans un environnement le plus libre et riche possible et surtout des espèces qui se ressemblent sur l'activité.

Par exemple, moi qui fait cohabiter perruches ondulées et touis catherines, jamais je ne ferai de la réussite de ma cohabitation une généralité. Je suis certaine que ça n'aurai pas de succès dans d'autres conditions que les miennes. Les ondulées seront toujours une espèce exclusivement monospécifique.

Et il faut considérer une chose indispensable, c'est qu'une cohabitation réussit la plupart du temps parce que les oiseaux ont grandit dans ce contexte, et ont évolué ensemble.

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Il n'y a pas longtemps en faisant des recherches sur les aratinga, je suis tombée sur ce blog que j'ai trouvé très intéressant :
http://aratingacolo.centerblog.net/

Cette personne a établi une colonie de conures à tête bleue, puis elle y a introduit des conures soleil et des cailles. Il y a de nombreuses photos des installations et des commentaires qui expliquent les précautions mises en place, les conditions de cette réussite etc.

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La plupart des espèces d'oiseaux sociaux utilisent d'autres espèces animales pour parfaire leur sécurité, et c'est particulièrement le cas chez les Psittaciformes, les inséparables ne font pas exception. Wink
C'est quelque chose que j'ai toujours observé avec mes oiseaux une fois à l'extérieur, ils se sont toujours fiés aux cris d'alerte des autres espèces, et pas nécessairement des autres Psittaciformes (merles, moineaux, hirondelles...)!

Mes calos, mes Catherines, mes gris et mes inséparables, tous savent qu'un cri d'alerte est un cri d'alerte. Comme dans la nature. Wink

Les inséparables sont aussi tolérants avec les calos qu'avec n'importe quelle autre espèce, tout est question d'espace et de compétition.

Les tueries, massacres et combats sont fréquents chez les Agapornis, que ce soit entre eux ou avec les autres espèces. Evidemment ces cas extrêmes n'existent pas, ou exceptionnellement dans la nature.
En captivité ils sont encouragés par le manque d'espace et par la compétition pour l'alimentation, les points d'eau et les sites de nidification.

Entre différentes espèces d'Aga, je ne sais pas. J'ai souvent lu et entendu des éleveurs me dire que les roseicollis sont les plus agressifs.
Mais il m'est arrivé de recueillir un couple de personatus qui l'était particulièrement. J'ignore s'il s'agit d'une exception ou si effectivement ils sont moins tolérants, mais en toute honnêteté, je ne pense pas qu'il existe de grandes différences entre ces 3 espèces, qui d'ailleurs cohabitent bien entre elles puisque leurs comportements sont similaires.

Je pense aussi que les comportements agressifs sont plus ou moins prédisposés selon les souches.

Voilà, si ça peut t'éclairer. Wink

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Merci Cécile pour le lien, je vais aller consulter cela Smile

Cela ne m'aide pas vraiment Margaux parce que tout cela je le sais. Leur opportunisme, leur grégarisme, les conditions inadaptées de la captivité et ses conséquences, je le connais.

Je recherche vraiment à comparer leur seuil de tolérance face à la cohabitation entre les différentes espèces ou groupes d'espaces. Et on va dire, dans des conditions d'oiseaux EPP et, soit en grande volière, soit en intérieur mais obligatoirement libre.

L'éditeur me demande de faire un tableau comparatif et d'y inclure les cohabitations possibles, ce qui me chagrine, parce que cela dépend de beaucoup de paramètres environnementaux, génétiques, de l'individualité mais aussi et de la méthode d'élevage. Et surtout, toutes les cohabitations réussies ne le sont pas forcément dans l'intérêt de l'oiseau ou du groupe social (mais plus dans l'intérêt de l'humain).

Citation :

Mais il m'est arrivé de recueillir un couple de personatus qui l'était particulièrement. J'ignore s'il s'agit d'une exception ou si effectivement ils sont moins tolérants, mais en toute honnêteté, je ne pense pas qu'il existe de grandes différences entre ces 3 espèces, qui d'ailleurs cohabitent bien entre elles puisque leurs comportements sont similaires.

Ca, ça m'aide merci Smile dans la nature, est-ce qu'il arrive que différents agapornis (de différentes espèces) puissent cohabiter au sens stricte ? J'ai entendu parler de cas d'hybrides à l'état naturel, est-ce fondé d'après toi ? Parce que ce genre de fait étayerai l'idée qu'ils sont aptes à la cohabitation, ayant des comportements similaires et des échanges sociaux à l'état naturel.

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Ah d'accord...

Je n'avais pas bien compris ce que tu attendais Marine, j'ai relu plusieurs fois tes questions, je ne voyais pas trop, mais là maintenant c'est plus clair!^^

Dans ce cas, je pense qu'il n'est pas raisonnable de faire cohabiter des Agapornis avec d'autres espèces.
Enfin, toi et moi savons bien que les cohabitations ne sont pas envisageables pour un novice, qui ne connaît pas les habitudes comportementales caractéristiques des espèces, ni les différences en ce qui concernent les rythmes journaliers et les exigences propres à chacune. Tout simplement par ce que rien ne permet d'en savoir plus à part l'expérience ou l'observation de ces espèces dans leur milieu naturel.

Oui Marine, les Agapornis sont amenés à se mélanger dans la nature, les populations ne sont pas monospécifiques. Cela est particulièrement vrai avec les personatus et fischerii.
En effet, les cas d'hybridations ne sont pas rares, au contraire, il semblerait qu'elles soient de plus en plus fréquentes (en relation avec la perte de leur habitat, qui pousse les oiseaux à exploiter et partager de nouveaux milieux).

Dans ton livre, il est donc préférable de dire de ne pas faire cohabiter des Agapornis avec d'autres espèces, mais qu'il est parfaitement possible de les faire cohabiter entre eux (dans des conditions adéquates bien évidemment).
En évitant de les faire reproduire en colonie si ces différentes espèces cohabitent, étant donne leur inter-fertilité.

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Citation :

Oui Marine, les Agapornis sont amenés à se mélanger dans la nature,
les populations ne sont pas monospécifiques. Cela est particulièrement
vrai avec les personatus et fischerii.


Merci pour ces informations Smile je vais pouvoir préciser à leur sujet.

Alors j'ai bien potassé ton lien Cécile et il est vrai qu'il a énormément travaillé sur son environnement pour réussir ses cohabitations, cependant je ne pense pas que ce soit accessible aux lecteurs néophytes potentiels. En tout cas ce fut enrichissant Very Happy

Quelqu'un aurait un avis sur les amazones ?

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merci pour les posts ,j'ai encore appris des trucs même si je ne compte pas acheter d'autres espèce d'oiseaux

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