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Blaise

Saskia et Jiro

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Saskia a fêté ses 8 ans!

Comme prévu, nous partons depuis la route du col du Grand St-Bernard:


le tunnel reliant l'Italie à la Suisse passe précisément sous cette cheminée de ventilation:


la neige n'est pas loin:






Jiro n'a toujours pas trouvé de plaisir à se rouler dans la neige mouillée:


ils sont fiers, devant le Mont Mort:


et encore, encore:




ça fond très vite dans la combe de Barasson:






et c'est même dangereux de passer au-dessus du torrent:


un chien détaché pourrait disparaître sous le névé s'il se fait entraîner par le courant:


vers 2500m, le vent du nord bien rafraîchissant nous motive à monter plus haut que prévu:
















derrière les petits loups, on aperçoit la crête rocheuse que Nykyt avait escaladée:

nous avions longé la frontière entre le col Ouest et le col Est de Barasson

c'était le 31 juillet 2008:




nous apercevons la pointe Est du Mont Mort:


comme nous sommes montés plus haut que le petit lac, la vue est magnifique:


ce lac est visible sur la carte agrandie:






et c'est dans cet endroit idyllique que j'ai décidé de faire la fête à Saskia:












voilà les friandises:


le huit est maintenant vide, nous poursuivons la balade:




il reste à monter au col, et à finir les friandises, ce sera la suite de cette belle journée...

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Tu es retraité de quoi déjà ? Tu n'as rien à envier Auguste Couttet, Adolphe Cottet, Justin Gay ou Roland Gay-Couttet qui étaient de très grands photographe de haut montagne.
Tes photos sont comme d'habitude d'une telle splandeur que l'on se perdrait dedant.
Tu as trop de la chance d'avoir encore de la neige.
J'aime beaucoup celles où la neige vient mourir dans une eau d'un turquoise magnifique, on se croirais presque dans les mer de sel du Névada où je suis allé.
Un grand    pour la beauté et la netteté de tes photos   

P.S. : Désolé ou pas pour votre volé d'hier soir : ET 1, ET 3, ET 3, ET 4, ET 5 à 2  

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Je vais mettre la suite dès que ce sera prêt... 300 photos à trier, ça prend du temps, et aussi de les commenter!

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Trop marrant de la voir chanter avec sa collerette. La pauvre, quelle sale histoire cette infection.

Je ne les trouve pas ronds à côté de mon samoyède, qui fait vraiment bouboule à côté... (On compare toujours avec les siens.)

Alors, c'était quoi le cadeau de Saskia pour ses 8 ans ? Une belle sortie ?

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Lucky Luce a écrit:
Trop marrant de la voir chanter avec sa collerette. La pauvre, quelle sale histoire cette infection.

Je ne les trouve pas ronds à côté de mon samoyède, qui fait vraiment bouboule à côté... (On compare toujours avec les siens.)

Alors, c'était quoi le cadeau de Saskia pour ses 8 ans ? Une belle sortie ?


La première partie de la sortie d'anniversaire a déjà été postée, avec la vidéo:


La deuxième, avec des paysages fantastiques, est en cours de préparation...

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Voilà enfin les images de la suite de cette journée de fête:










nous quittons la place de jeux idéale, dont nous aurions aimé profiter tous les jours:


nous traversons le vaste champ de neige en direction du Mont Mort:




pour retrouver un nouveau coin de paradis:


ce sera l'endroit idéal pour finir les friandises lors du retour du col:




un ancien refuge de pierres, placé à un endroit tellement exposé au vent
qu'il n'est jamais recouvert de neige:


et nous voilà arrivés au col ouest de Barasson:


la vue inédite du Mont Blanc depuis l'Est, avec la pointe Walker des Grandes Jorasses,
qui paraît presque aussi haute que le Mont Blanc, pourtant 600m moins élevée:


c'est la première fois que la visibilité est si nette depuis que je viens ici,
en voyant aussi bien le Gran Paradiso (4061m), derrière le petit nuage:


le vent du nord très sec chasse la brume du val d'Aoste:


Nykyt est venue plusieurs fois ici, par exemple lors d'un spectaculaire retour du froid en août:


mes petits loups veulent galoper à la descente, croyant que je suis à skis:






Saskia a déjà choisi son coin, où la neige est la plus blanche:


les dernières friandise sont meilleures dans la neige propre:




ce n'est pas une gouille, ici l'eau est retenue par la neige et dès que cette eau est libérée,
la neige qui était sous l'eau, protégée des poussières, paraît plus blanche:


ce n'est pas facile de les retenir:


la boucle de mon harnais a pété, libérant les chiens:


pas grave, ils n'ont pas envie de chercher des marmottes, bien qu'on ait entendu leurs cris;
ce petit problème est vite résolu, j'ai du matériel de rechange dans mon sac...
nous nous arrêtons à la dernière aire de jeu:




la route apparaît, la fête touche à sa fin:


le chemin caillouteux est consciencieusement évité:




il y a une année, le 24 juin, à une centaine de mètres du petit parc:


par curiosité, je monte encore vers l'Hospice (en réparation actuellement) pour voir l'état du lac:


il n'avait pas fait aussi beau temps pour l'anniversaire des 7 ans de Saskia:
voilà la "vue" depuis le même endroit:


les murs de neige étaient encore immenses:




la seule éclaircie après notre misérable tour du lac:



cette année, la neige a fondu énormément pendant la semaine caniculaire, exceptionnelle, du 7 au 14 juin!

lors du retour en voiture, nous nous sommes arrêtés vers 2000m d'altitude,
pour faire un "palier" avant la grande chaleur de la plaine, les petits loups dormant dans l'herbe,
à l'ombre d'un nuage bienvenu et profitant du vent frais...
c'était aussi l'occasion de faire ma provision d'orties pour les soupes, et d'épinards sauvages...


dans presque deux mois, Jiro fêtera ses 3 ans; son besoin de neige n'étant pas aussi fort,
il ne sera pas impératif de monter au glacier 3000 le jour même de son anniversaire, mais je compte bien
retrouver l'or blanc cet été.

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Magnifique...
(impressionnant la photo avec le mur de neige, j'avais jamais vu un truc pareil !)

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Retour au parc de jeux à Vevey:












le soleil envahit peu à peu l'aire de jeu:






heureusement que l'immense cèdre fait de l'ombre sur le parc:








deux couples se forment:




Saskia fait bande à part, jouant toute seule avec la balle qu'elle a piquée à un autre chien:


deux vrais copains de jeu:


que Jiro vient perturber:




Jiro semble protéger sa copine de jeu du jeune loup tchèque:


avec les promenades au bord du lac et dans les environs de Vevey,
cette place de jeu est la principale activité de Saskia et Jiro pendant la "mauvaise saison".

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C'est sa façon de s'exprimer avec ses concurrents, mais cela reste heureusement du jeu!
Il est devenu protecteur des plus petits chiens qu'il aime et s'interpose dès qu'un chien les agresse.
Il me protège aussi dans certaines situations, n'ayant peur de rien.

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Aujourd'hui, pas d'autres chiens mais l'or blanc est arrivé!


Comme prévu, cette journée a été hivernale à 3000m d'altitude, avec -4°C le matin, 10 à 15cm de neige poudreuse soufflée,
les pistes de fond étant ouvertes uniquement pour moi et mes huskies!!

De la pluie jusqu'à 2300m d'altitude, puis la cabine a brusquement été envahie par une lumière blanche comme lorsqu'il commence à neiger.
Malgré un épais brouillard jusqu'à la station d'arrivée, à 2960m, cette lumière, contrastant avec la sinistre grisaille d'en bas, était associée à une chaleur diffuse mais bien perceptible lors du deuxième tronçon de téléférique.

Heureusement que les piquets rouges étaient visibles malgré le givre:












nous venons de trouver la piste de fond pour en profiter jusqu'à l'autre bout du glacier:


le vent se met à souffler et je cherche un abri vers ces rochers:


puis la neige fine se met à tomber:








ni le toboggan, ni le télésiège ne sont ouverts:


il neige jusque dans les endroits abrités de la station d'arrivée:


mais je compte sur une accalmie, et, au lieu de redescendre,
je choisis de monter dans l'ascenseur qui mène au restaurant Botta:














à la fin du repas, le brouillard se dissipe, ce qui me renvoie dans les immenses champs de neige
pour une nouvelle aventure avec Saskia et Jiro…

Des vidéos et d'autres photos plus spectaculaires vont suivre, mais, avec 22°C en bas,
le contraste est tel que je suis trop fatigué pour continuer ce soir...

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Tu m'étonnes que t'es chiens ont eu des admiratrices. Tes Louloups sont toujours aussi magnifiques.
Rassure moi tes photos datent bien de l'hiver dernier ou alors c'est pas possible que ça soi en Suisse.
Tu nous fais une blague, depuis le début tu es en Laponie  lol! 
Vous avez vraiment trouvé une nouvelle reconversion entant que grand reporter de haute montagne avec Saskia et Jiro. Je commence même à me demander si vous n'êtes pas financé par les offices du tourisme Suisse, pour promouvoir vos Splendeurs Alpines  

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Ce n'est pas une blague, voici les températures d'hier en altitude:


La suite (pas encore prête) va montrer un peu mieux le paysage, mais c'est vrai qu'on se serait cru au Groenland; quand nous sommes redescendus, voilà le paysage 500m plus bas:


et 1200m plus bas:

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Voilà enfin la suite de cette magnifique journée de neige au Glacier 3000.


Après le repas au restaurant Botta (2960m d'altitude), une belle éclaircie m'a motivé à remettre mes skis:


du côté valaisan, le ciel est souvent moins chargé:


mais nous sommes toujours les seuls utilisateurs de cette magnifique piste de fond:








nous sortons un peu de la piste sur cette surface lisse et vierge:


un coup de soleil brûlant nous force à faire une pause:


mais heureusement, cela ne dure pas et nous poursuivons la balade sur ce glacier:








pas besoin d'aller jusqu'au Groenland pour trouver une ambiance aussi polaire:


il faut connaître les endroits sans crevasses pour tracer la neige vierge:






voilà des baraquements qui pourraient faire penser à une base polaire ou à un refuge au milieu de nulle part:


nous continuons en direction du sommet du massif (3210m d'altitude), malheureusement invisible:




pour nous arrêter sur une place de jeu sans danger:






et, sur le chemin du retour, un paysage extraordinaire nous attend:








un peu plus tard, la visibilité sur une partie du glacier est revenue:






même la Quille du Diable est visible:


et la station d'arrivée du téléférique avec ses installations:


encore une balade dans un endroit sûr:


et nous entamons la remontée vers la station, avec son toboggan vu de face:


en suivant une ligne de faible pente, nous passons à côté d'une misérable gouille:


avec la fonte du glacier en 2003, un véritable lac était apparu à cet endroit:


mais l'eau a fini par être libérée de la glace dès que celle-ci a suffisamment diminué
pour qu'un ruisseau se creuse à sa surface...

nous montons par la crête, hélas sans la vue plongeante sur la vallée:




lorsqu'il n'y a pas de neige ici:


je prends le télésiège, comme l'année passée le 25 août:


voilà la dernière pause:


que Saskia et Jiro auraient voulu prolonger:


un retour rapide à l'été:


malgré un saupoudrage des sommets de plus de 2400m d'altitude:

il faisait 14°C à la station inférieure et 22°C à Aigle, à 400m d'altitude...


La vidéo faite le matin dans le brouillard et la neige:




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J'adore quand ils ont les yeux fermés durant la pause (photos de la fin).
Superbes aussi les paysages sur le glacier, on se croirait sur une autre planète !

Et le truc de ouf, les chiens sur le télésiège l'année dernière ! Ils étaient attachés spécialement ? Rhô là là, j'aurais les pétoches d'y mettre mon chien qui bouge sans arrêt !

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Ils avaient les yeux fermés pendant que je faisais aussi ma pause, après plus de 4 heures de ski-joering, et auraient bien voulu rester plus longtemps à cet endroit si confortable... ils voyaient la station proche, donc la fin de la journée de neige! j'ai dû les tirer pour le retour au téléférique!

C'était vraiment une journée de rêve, à moins d'une heure de route et 20 minutes de téléférique, pour se retrouver dans un ambiance du Groenland, comme dans ces images que j'ai trouvées:




Il n'y a pas beaucoup d'endroits "facilement" accessibles aussi "polaires" dans les Alpes; je n'en connais que deux: la Plaine Morte (depuis Montana-Crans):


et le glacier de la Girose, près de la Meije, (depuis La Grave, 38) en France:

mais ce glacier est moins plat et donc plus crevassé...

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Il y a aussi un musher qui promène les touristes en été sur le glacier que nous avons parcouru:


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Le temps des cerises













tout ce qui était à portée de main a déjà été consommé...
la seule solution est de grimper sur le container à déchets de la plage:


depuis une vieille chaise récupérée!


le récolte peut commencer, sous l'oeil attentif de quelques canards colverts que j'ai dérangés:


pas pour longtemps, je ne savais pas qu'ils adorent les cerises:


















les noyaux sont aussi rejetés:


une belle récolte, près de 5 kg, non traitées:


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Belle récolte en effet ! Et bien mignons ces canards.
Tu y es allé tôt le matin pour être peinard ?

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Il y avait quelques moineaux dans le cerisier et aucune cerise n'était accessible sans grimper sur une échelle, l'arbre étant au bord d'une plage publique!
Pour pouvoir laisser mes chiens dans la voiture avant que le soleil la réchauffe, j'ai cueilli ma récolte entre 6h30 et 8h du matin.

C'était en promenant Saskia et Jiro ici, la veille, que j'ai vu ces cerises et le container pour les atteindre et il suffisait d'apporter la chaise pour pouvoir monter assez haut; la chaise seule suffisait pour attraper les cerises au bord du lac!

Mon problème était de bloquer les roues du container avec des petits cailloux...

Comme ces cerises ne sont pas traitées, il y en avait des véreuses, plus molles que les autres ou abîmées, que je donnais aux colverts; je ne savais pas qu'ils adoraient les cerises et les vers ont dû les ravir  

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En attendant une nouvelle journée de neige à 3000m d'altitude:


retour au parc de jeux:
















































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Celà devrait être obligatoire dans toutes les villes, un parc pour chiens comme le votre.
Ils ont même le droit de faire des trous, trop cool  
Y a t il un règlement ? Car je connais très bien le maire de ma ville, donc je vais lui suggérer dans faire un.
Mais j'aimerais faire un dossier béton avant de lui en parler  Wink

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Pour l'entretien, la commune de Vevey met à disposition des sacs pour ramasser les crottes, mais il y a malheureusement des propriétaires de chiens peu scrupuleux qui prennent le parc pour des WC... et le lendemain matin, il faut ramasser les crottes des autres avant de pouvoir laisser les chiens s'ébattre  Evil or Very Mad 

De plus, l'impôt pour chaque chien est de 250 francs, soit environ 200 € par année, ce qui justifie le fait que la commune fasse un geste pour nos meilleurs amis. A Lausanne aussi, il y a un parc, plus grand, mais il y a des communes aussi grandes que Vevey qui n'ont rien, où les chiens paient aussi un impôt, certes plus modeste qu'à Vevey.

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Aujourd'hui, parc inondé, impraticable...

La Veveyse en crue:




Il y a trois semaines, un peu plus près du pont, pendant la période estivale du mois de juin:


là, il ne faudrait pas se faire emporter:






J'espère que les glaciers auront profité de cet apport de neige... au-dessus de 2500m;
nous allons voir ce qu'il est tombé prochainement à 3000m d'altitude...

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Que de neige ce 10 juillet 2014!

A peine sortis du téléférique, c'est le grand bonheur:
























sur la crête, la neige soufflée enfonce moins:




nous rejoignons les pistes "damées" sur le plateau du glacier, moins exposées à la tempête:
































la Quille du Diable apparaît derrière la buvette:














de retour pour redescendre tout de suite, la benne part dans 5 minutes:


cette fois, après avoir brassé la neige pendant presque 4 heures dans le vent, le grésil et le brouillard,
nous sommes descendus sans passer par le restaurant Botta...
comme prévu, la neige poudreuse du matin est devenue humide, lourde:


la station météo avait mesuré presque -5°C ce matin (avec le vent et le brouillard, le froid était glacial...)
et, vers 14 h, le temps est devenu franchement désagréable, les chiens mouillés étant pressés de rentrer!

sans battre des records de froid pour la saison, les températures relevées ce matin en altitude ne sont pas fréquentes:



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Un nouveau parc d'ébats pour chiens!

A 4 km de Vevey, une partie d'un champ a été mise à disposition des chiens, ce qui est une excellente initiative de la commune de Blonay:


pour le rendre plus convivial, j'y ai apporté les chaises de ma terrasse:

certainement plus utiles ici!

il ne manque plus que des parasols ou un bel arbre pour apporter un peu d'ombre:
















l'endroit est magnifique, en pleine campagne, avec le Château de Blonay et un ruisseau propre pour se désaltérer, dans le petit vallon sous les arbres:


pour montrer que ce parc est bien utilisé, il est nécessaire d'en faire bon usage et de respecter sa propreté;
celui de Vevey et aussi de Lausanne sont actuellement détrempés après une semaine particulièrement pluvieuse
et j'espère que nous allons les retrouver sans devoir ramasser les nombreuses crottes laissées par certains propriétaires de chiens
peu scrupuleux qui font de ces parcs des WC pour chiens...

par précaution, les poussettes ne doivent pas être bousculées par les chiens en pleine course:


l'arrivée d'un nouveau compagnon de jeu est toujours une petite fête dans la tribu des chiens présents:


mais son maître reste toutefois vigilant:








le compagnon de jeu qui quitte le groupe est toujours accompagné à la sortie:






à droite, un barbet:




après une heure de jeux, comme il est déjà 10 heures, le soleil et la chaleur vont vider le parc de ses occupants:


Saskia et jiro ont découvert de nouveaux copains de jeu dans ce parc; nous y avons aussi rencontré deux collies très sympas, un bouvier bernois, un berger australien, un rottweiler...

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En fin d'après-midi, les grands arbres avoisinant le parc apportent enfin de l'ombre et nous y sommes retournés,
pour rencontrer d'autres chiens:










plus petit qu'un chat, apeuré au début, le pauvre ne fait qu'1,5kg:


Jiro n'en ferait qu'une bouchée, mais il reconnaît en lui un congénère:




et serait prêt à le protéger comme son enfant:


il ménage moins la belle chienne huskie:


et une belle course est engagée:


à droite, le doberman est aussi adorable, pacifique:


comme au parc de Vevey, aucun chien  agressif, le respect des congénères contre-nature comme diraient certains humains,
dont la société devrait s'inspirer...

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Après quelques jours de canicule et de nombreuses séances de jeux:


nous avons eu droit à un nouvel épisode de grosses pluies:






sans pouvoir compter sur de la neige fraîche à 3000m, c'est bien dommage pour Saskia, qui va porter une collerette ces prochains temps...

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Saskia joue malgré sa collerette!

Le retour du beau temps nous incite à retrouver la nature et le parc de jeu pour chiens à Blonay:


Saskia est restée hors du parc au début, pendant que les chiens se sont bien défoulés:










elle voulait entrer dans le parc à tout prix, motivée par cette balle:








elle ne lâche pas sa balle:






jusqu'au 8 août, elle devra porter sa coupole...

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Hélas, le ballon qui avait permis à Saskia de jouer toute seule avec sa collerette a disparu aujourd'hui,
mais il y a eu beaucoup d'animation ce matin au parc:












Saskia, qui est restée bien tranquille à l'extérieur du parc,
a eu droit à une belle promenade dans la région avec Jiro
et trois autre compagnons, arrivés plus tard...

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Demain, le véto va lui enlever les fils et ce sera la fin des deux semaines de calvaire, qu'elle a supporté avec courage.
Elle pourra enfin aller dans les parcs d'ébats et jouer à nouveau avec Jiro!

Il y a deux ans, elle avait porté la collerette pour empêcher de se ronger la peau sous le ventre, à la suite de l'infection provoquée par des puces de canards, mais ce n'était que pour quelques jours et elle n'avait pas perdu sa jolie voix:


Après sa stérilisation, elle avait porté un maillot bien ajusté pour rendre inaccessible sa cicatrice:


et seulement pendant les moments où je ne pouvais pas la surveiller, la même collerette:




Quant à Jiro, après sa castration, il y a une année:

sa collerette n'a pas résisté jusqu'au bout!!

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La neige arrive!

Bien sûr en altitude seulement; voici ce qui est annoncé à 2966m d'altitude précisément:


et jusqu'au 17 août:


juste assez pour le bonheur et la santé de mes chiens polaires... ils ont bien besoin d'un nettoyage de leur fourrure,
le dernier datant du 10 juillet...
et Saskia, qui a assez souffert avec sa collerette, mérite bien cet or blanc!
il ne reste plus qu'à choisir le bon jour...

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Nous avons effectivement profité de la fenêtre de temps idéal prévue pour la station météo,
déjà il y a trois jours; c'était bien aujourd'hui, le samedi 16 août qu'il fallait monter à 3000m.

Même si le ciel était bien bâché à 8h30:


et que la visibilité était très réduite par une nappe de brouillard pendant la première demie-heure,
une blancheur incroyable nous a envoyé dans un autre monde pour une mi-août:


deux randonneurs venus pour la première fois ici pour faire une traversée du glacier de Tsanfleuron
et descendre sur le col du Sanetsch, déjà perdus après 500m, m'ont suivi pendant une bonne heure de marche
et l'éclaircie annoncée a été l'occasion de faire de nombreuses photos...



dans cette immensité blanche que j'ai déjà comparée aux paysages du Groenland,
les brumes s'évaporant donnent une impression étrange, lorsqu'aucun avion ne survole la région,
d'être au milieu de nulle part:












le véhicule de ravitaillement de la buvette l'espace vient troubler le silence:


nous y avons passé il y a un peu plus d'un mois, le 10 juillet:


il était alors fermé, à cause des quelques 50cm de neige fraîche:


Saskia, privée de roule-neige pendant plus d'un mois, s'en donne à coeur joie:


alors qu'il reste plus d'un km pour arriver au pied de la Quille du Diable:


sous cet énorme doigt de rocher, le glacier se termine:

et 300m plus bas, on trouve la cabane Prarochet, qui porte bien son nom, entourée de lapias!

nous quittons les deux randonneurs pour remonter le long du versant sud du massif:


et la suite promet d'être épique, Saskia et Jiro prouveront leur talent d'alpinistes...
les photos vont bientôt arriver, je dois trier...

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La suite de notre course montre le seul itinéraire possible avec des chiens depuis le terrible été caniculaire de 2003,
lorsque le glacier a perdu une trentaine de mètres à l'endroit où il permettait de passer un petit col
sans devoir descendre en rappel le long d'une arête rocheuse!

Fini l'époque où l'on pouvait quitter le skilift qui arrive au sommet de la station
pour continuer l'ascension du sommet à 3210m d'altitude
en déchaussant uniquement pour mettre les peaux de phoque après le passage du petit col...
actuellement, le passage est devenu très délicat, nécessitant d'attacher les skis sur le sac pour la descente sur le col,
puis de mettre les crampons pour descendre encore quelques mètres sous le col qui était jadis à la hauteur du glacier;
en se retirant, le glacier a laissé une grande rimaye au sud du col, une crevasse qui avalerait volontiers
tout promeneur imprudent ou mal équipé!
De l'autre côté du col, une pente très raide permettait aux skieurs de pratiquer du hors piste de haut niveau
jusqu'au village des Diablerets, c'était la plus belle descente que je faisais dans la région, avec presque 2000m de dénivellation...

Avant 2003, j'avais atteint plusieurs fois le sommet avec Nykyt, ma belle huskie toute blanche tenue en laisse,
en contournant de belles crevasses après le passage du col:


c'était une course très facile, qui se faisait à ski tout au long de l'année, même lorsqu'il n'y avait plus de neige sur la Becca d'Audon
et qu'il fallait porter les skis pour passer sur les rochers précédant le petit col:


à propos de la Becca d'Audon, ou Oldenhorn, puisque ce sommet de 3122m est exactement à la frontière linguistique,
Nykyt l'avait aussi escaladée:

on distingue l'arrivée du téléférique et le restaurant Botta, qui venait d'être construit...

Après cette parenthèse "historique", revenons à la course que j'aurais pu faire aujourd'hui avec le grand soleil,
la vue sur le Mont Blanc et les plus grands sommets des Alpes, mais une neige croûtée devenant très mouillée
et des lunettes à soleil aussi pour mes huskies...

Nous sommes arrivés au pied de la Quille du Diable, ou Tour St-Martin, vers le refuge l'espace,
soit le point le plus bas de notre excursion.
La chaleur emmagasinée par les rochers n'a pas permis à la neige de bien tenir sur leur surface,
ce qui les rend particulièrement glissants et je devais éviter également les zones crevassées:


alors pourquoi pas aller le plus loin possible vers le sommet, juste visible entre les deux cumulus:


là aussi, on trouve des vastes névés plats sans danger, un coin de paradis pour mes huskies:












puis nous quittons les balcons de jeu:












une pause bienvenue, avec une ouverture éphémère sur la vallée du Rhône:


nous allons traverser maintenant des grandes pentes exposées plein sud, ce qui n'est possible que lorsque la couche de neige fraîche
est insuffisante pour partir en avalanche et que le fond ne glisse pas, donc toutes les conditions de sécurité sont réunies:




mais le risque zéro n'existe pas en voyant ces rochers qui se sont détachés de la paroi rocheuse:


pour atteindre le sommet, il reste le plus facile:






une simple "promenade de santé":

si l'on n'a pas la malchance de passer à travers d'un pont sur une crevasse cachée par la neige fraîche...
là, les conditions de sécurité ne sont pas remplies, il n'y a aucune ancienne trace sûre laissée par des alpinistes,
et, de plus, le brouillard revient!

à suivre...

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Je décide de revenir sur nos traces, inutile de prendre des risques pour atteindre le sommet sans avoir la vue sur le Mont Blanc,
le Grand Combin, le Cervin etc. d'ailleurs la neige est déjà humide et nous avons assez pris de soleil!

La pente paraît plus impressionnante à la descente et on dirait que les chiens sont tout contents de faire demi-tour:




mais je n'ai pas l'intention de redescendre jusqu'à la Quille du Diable,
et je cherche un itinéraire permettant de traverser la barre rocheuse pour faire un vrai circuit...

Depuis ce replat:


j'ai repéré un petit couloir à 45° qui n'effraie pas mes huskies alpinistes:








il y a assez de neige pour faire des bonnes marches dans cette pente de 100%,
mais j'espère que le dernier rocher a des bonnes prises:


nous voilà enfin au bout de nos peines et j'ai découvert un nouveau passage dans ce massif des Diablerets:




un vaste et magnifique terrain d'aventures facilement accessible grâce au téléférique!

Nous faisons une pause bien méritée:


alors que le sommet réapparaît momentanément:


je motive mes louloups pour continuer jusqu'au Dôme:


une nouvelle vue du côté valaisan pendant quelques minutes:


à 3016m, nous sommes remontés presque aussi haut qu'avant:


cette fois, Saskia et Jiro n'ont pas envie de redescendre:








le brouillard semble revenir en force:


et nous quittons enfin cet endroit magique:


dès qu'il y a une ouverture dans le paysage, je ne peux pas m'empêcher de me retourner:




nous rentrons à la station en suivant les cairns, bien utiles lorsque le brouillard s'épaissit:


les remonte-pente du glacier ne fonctionnent plus en août:


et toujours aucune trace sur notre itinéraire pourtant facile, de surcroit un samedi:






il reste encore une descente et une bonne montée jusqu'à la station:


et quelques belles photos à faire:






la fameuse Becca d'Audon escaladée avec Nykyt par une arête cachée, côté Est:


il n'a pas dégelé de toute la journée, comme le montre ce givre resté accroché au poteau:


nous traversons la boutique de souvenirs au sommet du téléférique:




au village des Diablerets, presque 2000m plus bas, le temps est bien automnal:


chaque fois, je suis encore plus dépaysé lors du retour, en voyant ces montagnes rocheuses
et les quelques rares traces de blanc qui ne laissent supposer à personne qu'une immense étendue
de neige et de glace puisse exister là haut...


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Pour les 3 ans de Jiro

Moins gâté que Saskia le jour de ses 8 ans, c'est une journée de grosse pluie (jusqu'à 3000m d'altitude au moins)
qui attendait Jiro en ce 26 août 2014.

Comme il n'a jamais trouvé son bonheur principal dans le roule-neige, j'avais décidé de lui offrir une séance
de défoulement dans le parc de Vidy à Lausanne, plutôt que de lui chercher un névé d'altitude,
afin qu'il puisse au moins jouer avec Saskia.

Chose faite, mais le jour précédant cette pluie qui aurait tout gâché aujourd'hui:


c'était aussi l'occasion de rencontrer des nouveaux compagnons de jeu:






Saskia aurait préféré la neige pour se rouler dedans, mais cette bonne herbe lui a plu:


et ce parc, plus grand et ombragé que ceux de la région veveysanne,
a l'avantage d'avoir un abreuvoir:


alors que je me préparais à quitter ce parc, un nouveau compagnon de jeu s'est présenté:




nous finissons l'après-midi par une marche au bord de la plus grande plage de Lausanne:




la cicatrice sur la paupière gauche de Saskia a disparu:


le parc est immense, avec un site archéologique que nous traversons:


et nous passons également devant le célèbre club de tennis de Wawrinka,
et les courts sur lesquels il s'est entraîné avec Federer:


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Nous avons bien fait d'y aller hier, car aujourd'hui, avec les 45 litres d'eau tombés par mètre carré, aucun parc n'était praticable,
J'ai dû chercher une accalmie pour pouvoir promener mes huskies au sec, et il a fallu attendre le début de l'après-midi!

Entre Lausanne et Genève, près de Morges, le sentier de la truite est une très agréable promenade au bord du lac:














une jolie balade pour l'anniversaire de Jiro.

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