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Blaise

Saskia et Jiro

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Saskia et Jiro à Champéry

4 jours avant la fermeture des installations, et surtout avant la pluie et la chaleur annoncée ces prochains jours, nous montons dans le téléférique de Planachaux:




assis sur le yooner qui va me propulser à la vitesse de mes louloups sur les pistes de ski:




ils n'apprécient pas trop le grillage sous la neige:




nous quittons la station située à presque 2000m d'altitude:


pour une première descente:


plus bas, la neige est pourrie jusqu'au fond et enfonce plus haut que les genoux, si l'on s'aventure hors de la piste, mais celle-ci est déjà fermée et il faut la deviner sous les 30cm de neige fraîche humide:


la pause est bienvenue et derrière la statue de neige le plus haut sommet des Dents du Midi (3257m) domine la région:


attention, gibier:


mais ce n'est que beaucoup plus bas que j'aperçois des chevreuils, avant mes chiens:


avec le zoom:


la fin de la descente à pied, pour rejoindre la station de départ du téléférique... ça sent vraiment le printemps!

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Course au Creux du Van
Depuis le point 1261, à gauche du plan:


nous allons à la Ferme du Soliat (1382):




puis, au bord de la falaise, une rencontre insolite alors que mon appareil était heureusement opérationnel:


La Grand Vy:


nous continuons vers le soleil levant, en direction de la Chaille:




pour apercevoir les trois lacs:




une vue plongeante sur le lac de Neuchatel:




arrivés à la Roche Devant, le Mont Blanc est bien visible:


et le haut de la falaise du Creux du Van, derrière les huskies:


même le lac Léman:




sur le chemin du retour, une troisième rencontre a excité les chiens:

pourtant le renard était loin...

une doline remplie de neige:






la chaîne du Jura, du Chasseron au Suchet, de droite à gauche car le Chasseron est le plus proche:


nous arrivons à la Baronne, buvette ouverte l'été, comme la Grand Vy et le Soliat:








les deux derniers kilomètres sur la piste de fond, fermée depuis une semaine:

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Pas d'animaux sauvages aujourd'hui et une chaleur estivale.
Aux Mosses, nous sommes montés sur la piste de Pra Cornet, maintenant fermée, pour éviter d'enfoncer dans la neige pourrie; je dois porter mes skis pour cette montée:






sur le plateau vallonné, entre 1600 et 1700m d'altitude, la vue est magnifique:




































le retour par la piste de fond, officiellement fermée:









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Cette fois, avec 12°C, les conditions de ski deviennent "limite" et les harnais de trait sont rangés pour cette saison:


pourtant, la piste de fond des Pléiades, proche de chez moi, présente encore des passages intéressants:






décidément, le roule-neige de Saskia ne tente pas Jiro, qui se contente de la regarder y prendre du plaisir, de la renifler et parfois de faire le rabat-joie en la tirant vers lui pour continuer la promenade...




le paysage est bien printanier:












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Voici probablement le dernier grand reportage de cette saison de neige, à Montana:




après une petite montée à pied, nous sommes à la pointe de la Plaine Morte (2927m), avec une vue magnifique; derrière les chiens, le Mont Blanc (4807m) et à gauche, le Grand Combin (4314m):


de l'autre côté, le glacier de la Plaine Morte avec sa piste de fond en boucles:


la première petite vidéo montre le début de la descente sur ce glacier:


puis une courte montée de l'autre côté:






et le début de la grande descente, sur une piste déserte car j'ai attendu sa fermeture pour descendre avec les chiens, en principe pas admis sur les pistes; à 10 heures 30, la piste a été barrée à cause du danger d'avalanche augmentant d'heure en heure avec le soleil et la montée des températures, d'ailleurs de nombreuses coulées sont descendues jusqu'au bord de la piste depuis le réchauffement de ces derniers jours et, même si aucune d'elles n'a atteint la piste, il ne faut prendre aucun risque et surtout descendre avant midi!

à suivre...

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La plus grande descente que j'ai faite avec Saskia et Jiro représente environ 1400m de dénivellation (aujourd'hui, 1700m au total avec seulement 200m de montée à pied!); je l'ai découpée en tranches de 100m environ pour que les chiens puissent se reposer et ne souffrent pas trop de la chaleur.

prêts pour la course:


quelques épisodes en vidéos:


et quelques photos:
une vue sur quelques grands sommets des Alpes:


une petite pause sur une coulée datant certainement d'hier après-midi:


vers une station intermédiaire:


le chemin trop peu raide pour le yooner:




le bas des pistes:




une dizaine de minutes à pied seulement pour regagner le parc, ce n'est pas beaucoup à cette saison, surtout à Montana, une station particulièrement exposée au soleil!

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Au restaurant, en attendant la neige...

Comme prévu, aujourd'hui, le temps est exécrable dans ma région, la pluie fait déborder les rivières déjà remplies d'eau de fonte, cependant de l'air plus frais était annoncé en milieu de journée.
Après une semaine estivale, encore 25°C hier, ce printemps aux variations extrêmes ne cesse de surprendre.

Pour fuir la pluie battante et continue, je pars en Valais, où un temps plus clément était annoncé, mais la pluie me rattrape à Champex, mêlée de quelques flocons et je me réfugie au restaurant avec Saskia et Jiro, en attendant que la pluie se transforme entièrement en neige:


mes petits loups sont fascinés par les canards colverts:






en moins d'une heure, le miracle s'est produit:


et nous faisons le tour du lac de Champex, à 1466m d'altitude:


cette partie ne gèle pas et 22 canards y ont passé cet hiver, nourris au pain:


la couche atteint déjà 5cm et tient sur la glace:


quel bonheur de se rouler dans de la neige fraîche, même mouillée:










les traces de la piste de ski de fond sur le lac donnent un aspect irréel au paysage:






un canard endormi, recouvert de neige, s'est laissé surprendre:


Saskia et Jiro seraient volontiers retournés au restaurant dans lequel ils ont été très bien accueillis, avec une gamelle d'eau:


plutôt que de rentrer sous la pluie, je décide de remonter le val Ferret, jusqu'à 1700m d'altitude:






















10 à 15 cm de neige sur la vieille couche d'un mètre en moyenne, c'est magnifique pour la saison!

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Aujourd'hui, le magnifique épisode hivernal se poursuit avec le froid après la neige:


de la neige poudreuse avec –2°C tout près de chez moi, sur les hauts de Montreux:














que du bonheur pour mes petits loups, et aussi pour moi, à condition de rentrer avant 10 heures... à cette saison, la neige s'humidifie très vite et il faut être matinal pour en profiter vraiment!

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La nouvelle neige s'est bien transformée en un jour, heureusement qu'il reste encore une bonne couche de fond dans les endroits abrités, pour le bonheur des petits loups:








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Saskia et Jiro sur les pistes de ski de Verbier!

Je pensais terminer ma saison de yooner à Montana-Crans, mais depuis il est retombé 50cm de nouvelle neige en altitude et j'ai appris que les chiens étaient admis sur les pistes de ski et dans tous les télécabines et téléfériques de la station de Verbier, où les touristes peuvent être initiés au traîneau à chiens. Bien sûr, je n'irais jamais dans une telle station en haute saison!
Saskia et Jiro ont même été les vedettes de la journée, servis comme des rois au restaurant du Dahu, caressés et photographiés à maintes reprises. J'ai aussi fait des démonstrations de yooner, que personne ne connaissait, et, avec mes huskies courant devant, j'ai passé pour un extra-terrestre!!!
Le fait de pouvoir descendre les pistes en s'éclatant comme à ski, avec des chaussures normales, sans risquer de blesser un chien avec les arêtes des skis, a intéressé pas mal de skieurs et les propriétaires d'un magnifique samoyède que nous avons rencontré et que j'ai photographié avec Saskia et Jiro...
Les seuls inconvénients à relever sont d'abord le manque de glisse sur des faibles pentes, et enfin les projections de neige qui finissent par mouiller...

Un petit plan de la région:


Le haut des pistes est spectaculaire, comme ici, aux Attelas:

avec le massif du Grand Combin, qui culmine à 4314m

et celui du Mont Blanc, à 4807m:


du côté nord, c'est moins haut, et des nappes de brouillard traînent au-dessus de la vallée du Rhône:


c'est de ce côté que je décide de faire la première descente, vers le lac des Vaux:


l'accueil au Dahu:




et la rencontre avec le samoyède:


les chiens ont pu boire et se reposer pendant une bonne heure, je décide de remonter encore plus haut, à 2900m, avec le téléférique des Gentianes:


... à suivre...

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Voici la suite de cette dernière journée avec le yooner: arrivés à près de 3000m d'altitude, la vue sur le massif du Mont Blanc est magnifique, mais les chiens regardent plutôt ce qui bouge, donc... les skieurs:


et des grands corbeaux qui ont évité malheureusement de passer dans le champ de vision:


je n'irais pas jusqu'au sommet du Mont Fort, à gauche de l'image, la piste étant trop raide et bosselée en yooner:


à cette altitude, la neige est encore bonne et nous sommes prêts pour une belle descente:


en voici le début:


la neige trop molle me convainc de descendre à la station en télécabine:

bien que certains skieurs n'hésitent pas à profiter de la neige tardive jusqu'en bas...


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Encore du ski dans le Jura!



Pour un 25 avril, c'est génial de pouvoir faire du ski-joering à 1300m d'altitude:


c'est un border collie avec son bâton:


la neige, très dure à 8heures, va très bien entre 9h et 10h et il faut rentrer à 11heures au plus tard à cette saison.





presque deux semaines après la fin de la saison de ski de fond, les pistes sont peu fréquentées; même si elles ne sont plus tracées, le passage régulier des machines pendant tout l'hiver produit une neige très compacte qui fond plus lentement:








une petite descente, avec une collision, filmée:


avec la grande ferme des Amburnex, la Sèche des Amburnex:


sur la piste du retour:




les premiers crocus qui annoncent le printemps:

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Course au Mont Tendre

A force de tourner autour en le regardant de loin, de tous les côtés, pour le voir pelé, rarement bien enneigé avec son exposition à tous les vents, je l'ai vu enfin bien blanc, un certain 28 avril 2013...

Par 15 à 20cm de neige non soufflée et même poudreuse avant 09h30, il fallait aller sur ce sommet, le plus haut du Jura suisse, culminant à 1679m, que Jiro n'a pas encore gravi!

Des conditions hivernales au début:


que du bonheur pour Saskia:


et des belles phases de jeu qui ont forcé Jiro à se mettre dans la neige:










rien ne sert d'aller sur la piste de fond non tracée, au soleil, la neige colle sous les skis et forme des "sabots" à se tordre les chevilles:










comme souvent en hiver, une mer de stratus empêche le soleil de réchauffer les régions en-dessous de 1400m d'altitude, et entre 1000m et 1400m, c'est le brouillard, quelle chance d'être ici:




une descente ratée, depuis le sommet ouest:




le sommet d'où nous venons:












la neige très mouillée glisse très peu, mais cette fois, c'est uniforme et facile à contrôler, même si les chiens ne tirent pas régulièrement:


le retour par le sud du Mont Tendre:


et une rencontre inattendue juste au moment de rentrer mes huskies dans la voiture:


ces deux jumeaux vont aussi profiter de la neige:



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Encore une promenade réussie!

Pour trois raisons:
--- le bonheur de retrouver de la neige
--- quitter le temps constamment maussade de ces jours, avec de la bruine sous le brouillard, en retrouvant le soleil en altitude
--- fréquenter des régions sans tiques...



La route de Semsales aux Alpettes étant à nouveau ouverte, nous montons en voiture jusqu'à 1330m environ, dans un brouillard dense, puis à pied dans la neige pourrie, ce qui ne gêne pas les huskies:








plus haut, c'est le paradis:














une vidéo montre leur bonheur:








sur les crêtes du Niremont, entre 1450m et 1500m d'altitude, il fait très chaud en-dessus du brouillard: environ 16°C, soit 10° de plus que dans le brouillard, et la neige a vite disparu, laissant place à des immenses champs de crocus:








Saskia et Jiro vont encore profiter de la neige pendant plusieurs semaines, déjà pour jouer!
Nous arriverons certainement aux 180 jours de neige pour Saskia, depuis le début de l'hiver...

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La piste de fond de Villars sur Ollon était encore praticable ce matin du 1er mai:


une petite boucle au fond de la vallée:




et nous montons à Tayeyanne:










ce village fantôme est encore isolé du monde:




mais, après une semaine estivale suivie d'un bref retour de l'hiver, le foehn détruit ce qui reste de la couche de neige, qui devait recouvrir presque entièrement les chalets:






la route de liaison avec l'Alpe des Chaux est obstruée par une énorme avalanche:


je renonce à aller plus loin, étant donné qu'il n'a pas regelé depuis plusieurs jours, d'autres coulées pourraient se déclencher; de toute façon, avec 15°C, la neige devient vite pourrie:






chaque année, de nombreux attelages de traîneaux à chiens passent par ici, lors de deux courses distinctes:


à côté de la piste, sur les talus exposés au soleil, les premières fleurs qui apparaissent sont les tussilages:

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Dans le Jura, à 1300m d'altitude, la neige a mieux résisté que dans les Préalpes, où le foehn a tout détruit à la même altitude; Saskia et Jiro ont pu courir une dernière fois sur les pistes du Marchairuz, mais avec leur harnais de promenade.

avec la pelle toujours présente dans ma voiture, j'ai taillé un petit escalier pour escalader le talus de neige sale, recouverte de graisse lors des nombreux rejets des machines:

si Saskia venait à se rouler dans la neige ici, sa fourrure serait difficile à nettoyer...

malgré les 12°C, Saskia et Jiro ont envie de courir, sans toutefois trop tirer (ce n'est plus mon but lorsqu'il fait chaud!):



en vidéo, c'est plus spectaculaire:


à côté de la piste, la neige a été remplacée par quelques petites fleurs, mais biens moins nombreuses qu'au Niremont:


il y a encore des passages en bonnes conditions sur cette ancienne piste de fond:


mais je tiens à sortir un moment des pistes pour une balade dans la combe la plus froide:


nous faisons le tour de la Sèche des Amburnex, reconstruite il y a deux ans après avoir été incendiée par la foudre en 2009:




hors des pistes, la neige commence à enfoncer irrégulièrement:


cette doline réapparaît après avoir disparu complètement sous 3m de neige:


une pause réclamée par Saskia:




Jiro devient plus compréhensif, sans l'imiter:


hors de la combe froide, la neige commence à manquer:














les populages des marais fleurissent dans les endroits qui ont été inondés lors des fortes pluies, à côté d'un épais manteau neigeux:


pour moi, dans le Jura, le ski-joering s'est terminé ce 2 mai en beauté, en espérant une prochaine saison tout aussi enneigée...

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Dans la neige bernoise

au col de Jaun (Jaunpass):














dans la région de Gstaad:


































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La neige est toujours là, pour le bonheur de mes louloups, et pas loin de la maison:


un skieur aurait trouvé la mort dans cette avalanche, deux mois plus tôt:


de bons restes, entre 1400m et 1500m d'altitude:




une photo non floue d'une phase de jeu:


Saskia veut une pause:


la ferme du Marmotey:




et les jeux reprennent:




















au retour, il faut traverser cette avalanche de blocs de neige sans se tordre les pattes dans les trous:


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Maintenant qu'il n'y a plus de risque d'avalanche dans les Préalpes, je profite de promener mes louloups dans les grandes pentes sous la Dent de Lys:




il faut en profiter avant que cette route soit libre de neige, donc bordée de clôtures de barbelés sans pour autant empêcher les vaches et les voitures de l'encombrer:


en été, cette route serait intéressante pour les balades, aucune tique ici à 1450m d'altitude, mais des dizaines de voitures y passent à cause des buvettes d'alpages et des nombreux buts d'excursions dans la région; j'y ai vécu un embouteillage à cause des vaches qui s'y plaisent, agrémenté d'un concert de klaxons style mariage...



ici, les restes d'avalanches sur la route devront être fraisés:


mais les fleurs ne sont pas loin:


peut-être que la neige va revenir ces prochains jours, pour les cacher et les protéger du gel, ce que j'espère vivement!!! de toute façon, il devrait y avoir de la neige en montagne jusqu'au 20 juin, pour les 7 ans de Saskia...

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Chessy, Soladier...


le coin le plus enneigé de la région


à quelques encablures de la maison, où règne le sempiternel ronron des tondeuses à gazon, c'est le calme blanc que seul l'été viendra réveiller:












au col de Soladier:


sur le plateau de Chessy:


c'est le désert:




limité par des grandes pentes au nord-est:


c'est bien sinistre plus bas, sans la luminosité de la neige:


et voici que le brouillard arrive:




















nous quittons cette réserve naturelle où mes chiens ont toujours aimé jouer:




je ne pensais pas faire autant de photos par un temps aussi triste, ponctué par des averses de grésil, certes moins désagréables que la pluie qui mouille davantage...

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Le 12 mai, très bonnes conditions en moyenne montagne, mais tant pis pour le paysage!

Départ sous le col de la Croix, côté Villars-sur-Ollon:




rien d'étonnant, il neige pour les saints de glace:

(cette année, ils sont au nombre de trois: Saint Mamert, fêté le 11 mai, saint Pancrace, le 12 mai, et saint Servais, le 13 mai)

l'ancienne couche a durci avec le gel, mais la neige fraîche n'a pas tenu sa promesse, j'attendais 5 à 10cm au lieu du léger saupoudrage au hameau de La Croix:




mes petits loups s'en contentent aisément, jouant tout au long de la promenade sans enfoncer:


















un sapin de Noël:




la crête menant à la Pointe d'Arpille est magnifique dans ces conditions:




le sommet, près de 2000m d'altitude:


la descente est très confortable aussi pour le bipède dont les talons ne glissent pas mais s'enfoncent de quelques centimètres dans la neige compacte:








il ne faut pas oublier de faire le tour de la ferme de l'alpage Arpille:


d'où la crête que nous avons parcourue est bien visible:


cette ferme ne sera accessible qu'en juin:














après la séance d'exploration, c'est de nouveau le jeu et le roule-neige de Saskia:






demain matin, la neige sera tout aussi bonne à cette altitude, avec peut-être un peu de soleil...

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Une très belle course de montagne qui aurait pu tourner au drame...

Hier, près des Diablerets:




nous sommes montés à la Palette depuis la Marnèche:


dans des conditions excellentes après le saupoudrage de la veille et une nuit de gel:






arrivés au sommet, nous apercevons le lac d'Arnon:

dont seule Saskia a fait le tour en fin d'après-midi...

toute la partie moins exposée au vent d'ouest et au soleil est bien enneigée pour un 13 mai:






Jiro semble moins disposé à jouer que d'habitude et tire Saskia dès qu'elle veut se rouler dans la neige:




il n'a qu'une idée en tête:




je choisis la pente la moins raide pour descendre vers le Chalet Vieux:


la neige est excellente pour marcher sans enfoncer dans la combe sous la Palette:


mais le chemin pour aller au col des Andérets est recouvert de plusieurs mètres de neige:


et passe sous d'énormes corniches:


il ne faudrait pas s'aventurer ici lorsque la chaleur de l'après-midi provoque l'effondrement de ces énormes blocs de neige, heureusement bien durs et stabilisés:




après avoir contourné les passages dangereux, nous arrivons dans une zone crevassée que les chiens explorent sans risque après les deux jours de froid et surtout la nuit de fort gel:




on se croirait sur un glacier bien crevassé:










mais nous ne sommes qu'à 2000m d'altitude:


en voyant ce spectacle, on comprend aisément qu'un véritable glacier pourrait se former ici en peu de temps si l'été ne venait pas détruire ces belles accumulations de neige de tout l'hiver, cette neige qui manque sur l'autre versant... il est difficile d'imaginer que dans un mois peut-être, les vaches passeront par ici et que des véhicules traverseront ce passage pour aller au Chalet Vieux, encore enfoui presque totalement dans la neige!





nous voilà enfin arrivés au col:


Jiro voulait remonter à la Palette en entraînant Saskia:


cette image a tourné dans ma tête tout l'après-midi, pensant que ce serait peut-être la dernière de Jiro:


l'attache de son harnais a cédé lorsqu'il a vu une marmotte courir se cacher dans son trou; heureusement que Saskia a moins de force:




Jiro a disparu en un clin d'oeil, sans que je puisse le photographier dans son élan vers la liberté; Saskia m'a aidé à suivre sa trace sur la neige qui commençait à enfoncer, puis s'est perdue sur l'herbe encore grise, provoquant l'alarme généralisée de toutes les marmottes du versant libre de neige...
Je l'ai appelé pendant plus d'une heure en vain, puis, espérant qu'il nous suive à distance, je décide de redescendre à la voiture, avant que la neige enfonce plus haut que les genoux, sachant que les pentes déneigées sont encore rares et trop raides pour les traverser sans glisser...


à suivre...



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Oh mon dieu donne nous vite des nouvelles :O je suis attentivement toutes ces belles photos et la c'est le choque, j'espere que tu l'a retrouvé, récupéré ... ? de tout coeur avec toi !!

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Le récit de la suite:

C'est avec une angoisse croissante que je suis redescendu à la voiture, seul avec Saskia:


même si le beau temps semble revenir:


A la station supérieure du télécabine d'Isenau, un groupe de réparateurs de l'installation était à la pause et je leur ai donné mes coordonnées, la description de Jiro et de son harnais sans la boucle (qui est restée au bout de la laisse), montré des photos de lui, puis je suis remonté un peu pour l'appeler, malgré la neige devenue pourrie.

La course avait débuté vers 8heures et Jiro est parti à 11h20, pas suffisant pour le fatiguer même après 500m de dénivellation et plus de 10km car nous avons fait pas mal de détours pour choisir les meilleurs passages.
J'espérais quand même le voir arriver à tout moment, mais peut-être était-il allé voir les bouquetins, très nombreux dans la région, ou, comme ma regrettée Nykyt, qui était restée coincée plus d'une heure dans un trou de marmotte et que j'avais pu récupérer grâce à ma pelle d'avalanche, peut-être était-il en difficulté dans une falaise ou une crevasse...
Tous les scénarios étaient envisageables.

Je suis descendu au restaurant du lac Retaud, heureusement ouvert, pour donner toutes les informations nécessaires au cas où il passerait ici, même s'il ne connaît pas cet endroit:


J'ai donné les mêmes renseignements à toutes les personnes que j'ai rencontrées, avec en plus les mots-clés pour le voir sur Internet. Même celles que j'ai rencontrées en faisant le tour du lac d'Arnon, beaucoup plus bas:

et ici, mieux vaut savoir parler l'allemand!

il était possible que Jiro descende vers ce lac qu'on a vu pendant une bonne partie de la course:


Saskia semblait chercher son copain, mais aucune trace de patte de chien sur les rares névés subsistant à cette altitude...

Un appel d'une propriétaire d'un petit chien, presque inaudible dans une région où le réseau de téléphonie mobile est très faible, m'a donné un faux espoir, mais cette dame a vu un chien en liberté avec un collier...

Après presque deux heures de marche, mon natel résonne faiblement et c'est le restaurateur du lac Retaud qui m'informe que Jiro est arrivé au restaurant, en pleine forme, et qu'il est tout de suite venu lorsqu'il l'a appelé!

Retour à la voiture, puis 25 minutes de route car ce n'est pas dans la même vallée! Ce n'est que vers 18 heures que j'ai retrouvé Jiro, en compagnie des deux enfants du restaurateur (qui a lui-même deux chiens), fatigué:


Une excellente fondue au fromage pour fêter les retrouvailles, et de l'eau pour les louloups!

La photo-souvenir du restaurateur avec Saskia et Jiro, qui nous a si bien accueillis:


En ce qui concerne le matériel, j'ai constaté qu'après trois mois de traction dans tous les sens, le tissu qui retient l'anneau métallique s'use rapidement, exposé à l'humidité, au soleil etc. et finit par se déchirer, libérant l'anneau et le chien, qui part avec son harnais...

Je ne sais vraiment plus quel harnais de promenade il faudra acheter et mes petits loups vont devoir se contenter provisoirement de colliers!

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Oulala quel soulagement, les heures de panique que tu as du vivre c'est horrible, enfin tout est bien qui fini bien :D ! je suis ravi cheers
Pour les harnais promenade peut être un harnais canicross avec un point d'attache plus haut sur les epaules (semblable au julius) mais qui sera plus costaud quand même car c'est vrai que le julius c'est juste balade balade pour faire beau quoi..

En tout cas bonne continuation Smile
Je suis content que tout rentre dans l'ordre

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C'est un grand soulagement et aussi le moment de se reposer...

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Fini ces harnais de promenade et je ne veux pas que Saskia soit punie, donc pas de neck-line qui l'empêche de se rouler dans la neige!
Voici les colliers que j'utilise dès maintenant:

le bleu est pour Saskia, il est plus confortable que celui de Jiro, qui va être obligé de moins la tirer!

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Morilles et neige!

Nouvelle course dans la région de Gryon, par un temps bien maussade:

c'est la fin de la route étroite car le déneigement a été abandonné à cause des nombreuses avalanches qui recouvrent tout depuis ici!

pourtant, le printemps est arrivé par endroits:














Saskia et Jiro sont presque invisibles sur ce reste d'une grosse avalanche:


plus haut, on se croirait dans un autre monde:






















Jiro a repéré des chamois en face et se mit a courir dans tous les sens:


mais il n'arrive plus à tirer avec son collier et se calme vite, laissant Saskia ronger un bout de bois:


Morilles et neige!

Nouvelle course dans la région de Gryon, par un temps bien maussade:

c'est la fin de la route étroite car le déneigement a été abandonné à cause des nombreuses avalanches qui recouvrent tout depuis ici!

pourtant, le printemps est arrivé par endroits:














Saskia et Jiro sont presque invisibles sur ce reste d'une grosse avalanche:


plus haut, on se croirait dans un autre monde:






















Jiro a repéré des chamois en face et se mit a courir dans tous les sens:


mais il n'arrive plus à tirer avec son collier et se calme vite, laissant Saskia ronger un bout de bois:


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Les Portes du Soleil

Une matinée ensoleillée avec de la neige fraîche, encore poudreuse à condition de se lever tôt le matin, quoi de mieux:




ici, nous sommes au point 1870 du plan:


au fond, les Dents du Midi (3257m):


nous allons monter à la Pointe de l'Au (2152m) dès que Saskia aura fini de se rouler dans la neige:


les vents d'ouest ont formé des congères qui devaient mesurer plus de 10 mètres:










les petits loups adorent se poursuivre en escaladant ces murs de neige:
















nous arrivons près du sommet:


et la neige du 18 mai est encore poudreuse:


ça fait longtemps que Saskia n'a pas connu un matelas aussi douillet:








je pensais ne rencontrer personne et voilà un randonneur à skis qui est venu profiter aussi, en solitaire, de ces conditions exceptionnelles:




totalement en confiance, Saskia et Jiro jouent:












me voici avec mes louloups, mais sans mon appareil de photo:


une énorme crevasse montre la quantité de neige accumulée cet hiver:


en quelques minutes, le brouillard est arrivé:






et reparti, laissant apparaître la vallée du Rhône:




il est temps de redescendre avant que la neige n'enfonce trop:


à suivre...

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La suite de cette course a été le résultat d'une grande hésitation: où la neige sera la meilleure et la pente la moins raide... j'ai fait une reconnaissance avant de me décider..., en tout cas pas de ce côté:






finalement, j'ai retrouvé les traces du skieur, qui a choisi la belle neige poudreuse de la face nord:


mais nous retrouvons bientôt la crête:


avec une vue plongeante sur la station des Crosets:


des traces de chamois (probablement) intéressent mes petits loups:


la neige se transforme très vite avec le soleil:









Saskia connaît Tovassière, nous y avons étés très bien accueillis cet hiver dans le restaurant, mais pas question de descendre du côté de Morgins aujourd'hui!

nous devons descendre de ce côté:


on a essayé d'ouvrir la route pour que le passage des Portes du Soleil soit accessible le plus vite possible au bétail:








le village des Crosets:


le ciel s'est vite couvert et le foehn a radouci l'air, c'est le moment de rentrer:




à midi, à la mi-mai, la neige disparaît à une vitesse incroyable: il y avait une dizaine de centimètres trois heures plus tôt...

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Le 100ème de Jiro!

Si Saskia comptabilise aujourd'hui 169 jours de neige depuis son anniversaire du 20 juin 2012, Jiro a fêté son 100ème dans la région des Paccots:


ce dimanche de Pentecôte, la neige s'est invitée bien plus bas que ces derniers jours, le premier saupoudrage étant visible vers 1000m d'altitude, à 15 minutes de route de chez moi, et pour en profiter, il fallait monter au-dessus de 1400m:












si la neige ralentit la croissance de la végétation:


elle accélère le rythme de mes projets:


j'avais prévu cette course demain, après un jour de repos, mais la pente raide à grimper et surtout à redescendre est bien plus agréable dans 5 à 10cm de neige fraîche:






nous irons jusqu'au col, à gauche, vers 1800m d'altitude seulement, pour redescendre dans la combe, un énorme pierrier en été, recouvert de plus d'un mètre de neige compacte:


en direction du Moléson, ces pentes raides, saupoudrées, deviendront vite glissantes dès que la neige se transformera, mieux vaut ne pas s'y aventurer:


le but n'est pas d'escalader un sommet, comme le Teysachaux:


mais d'explorer ces pâturages vierges:


et de profiter de ce manteau blanc éphémère:


avant l'arrivée du brouillard:


des nappes de nuages se sont vite formées dès l'apparition du soleil, qui, avec la convection, remonteront le long des pentes:


les petits loups ont entendu une première coulée de neige:


un dernier effort:




et nous apercevons la vue de l'autre côté:




la pente est encore bien plus raide du côté sud-est:


Saskia et Jiro examinent cette pente:


tout au fond, derrière la Dent de Lys, juste à droite, les Dents du Midi sont bien visibles; hier, nous étions tout près de ces sommets emblématiques du Chablais:




il est temps de redescendre ces pentes que personne d'autre ne viendra tracer:




mes louloups veulent poursuivre les boules de neige qui dévalent la pente:














la route de l'alpage de Tremetta est encore enneigée:


depuis le col de Villard, sur une belle accumulation de neige, cette route est bien visible:


le brouillard remonte les pentes:


heureusement, la course est presque finie:




ce qu'il reste de la neige trois heures plus tard:


la coulée de neige qui coupe encore la route:


et m'a obligé de laisser la voiture ici:


le retour de la neige est annoncé dans quelques jours...

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Retour de l'hiver, le 23 mai:


Jiro retrouve le lieu de sa fugue d'il y a exactement 10 jours:


deux marmottes l'ont nargué sans qu'il puisse les poursuivre, quelle frustration!




une grosse bourrasque arrache la neige comme en plein hiver:


nous retrouvons les fameuses crevasses:




et la vue sur le lac d'Arnon:




les colliers sont moins pratiques lorsqu'ils jouent, la laisse passant plus près de leur tête:




le brouillard semble refaire une apparition et il faut quitter ce lieu dangereux sans visibilité:


nous arrivons au col d'Isenau (2077m):


par une éclaircie bienvenue:


mais le massif des Diablerets reste invisible:






le retour:


une heure plus tard, une giboulée digne d'un mois de mars avec d'abord du grésil puis une jolie tempête de neige s'est abattue sur la région, alors que nous étions au restaurant du lac Retaud, le lieu d'accueil de Jiro après sa fugue... une bonne fondue au fromage pour l'occasion, en regardant tomber la neige.

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Une poudreuse de rêve pendant deux heures:


Saskia retrouve son plus grand plaisir:


au moins 10 cm sur les tables, prêtes pour l'été:


fermeture hivernale jusqu'en juin:






la chienne berger blanc aimerait jouer avec Jiro:




que du bonheur pour mes chiens de neige:












nous continuons sur un chemin presque plat, entre 1600 m et 1700 m d'altitude, mais dans le brouillard...
peu importe, les petits loups sont heureux!

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Aujourd'hui, 25 mai 2013, temps exécrable, couvert et pluvieux toute la journée à Vevey.
En altitude, les températures ont été particulièrement hivernales ce matin:


Je décide une fois de plus de fuir la pluie pour promener mes petits loups entre 1700m et 1900m d'altitude, en face de l'endroit où nous étions hier et aussi à moins d'une heure de route depuis Vevey:


le thermomètre de la voiture indiquait -4°C ce matin à 1700m d'altitude, dans les hauts de Champoussin, encore un peu plus froid que hier à Valerette (nous avions fait l'aller-retour de Chindonne à Valère):


la neige avait fondu sur cette pente exposée au soleil, pour recommencer à tomber depuis tôt ce matin:


nous arrivons vite dans le paradis des huskies:






















après deux heures de bonheur, Saskia et Jiro me montrent qu'ils aimeraient repartir:


mais, en prévision de l'été qui va nous tomber dessus d'un coup, il faut réduire progressivement la durée et la fréquence des excursions...

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Aujourd'hui, inutile de monter jusqu'à 2000m d'altitude, la neige est retombée bien plus bas et à moins de 30 minutes de route de la maison:
















la neige est moins poudreuse qu'hier, avec -1°C, mais quand même agréable:




cette combe est l'un des meilleurs coins à neige de la région, que Jiro découvre pour la première fois:












cette année, le bétail ne pourra pas monter à la Grande Bonavau avant le mois de juillet et la seule route d'accès, qui vient d'être ouverte, il y a deux jours, est tout juste praticable:


depuis le 28 octobre, cette combe est sous la neige:




et les premières saupoudrées ont souvent lieu ici en septembre.

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Tour de la Dent de Jaman

Voici enfin un jour de beau temps et belle neige, l'occasion de monter sur les chemins panoramiques qui dominent Vevey et Montreux:


le col de Jaman étant enfin ouvert à la circulation, cette excursion ne représente que deux à trois heures de marche; il faut partir tôt pour profiter de la neige fraîche et aussi éviter de brûler au soleil de la fin mai...

au moment du départ, mes chiens dorment encore au clair de lune sur la terrasse:


nous arrivons peu avant 7 heures au col et la neige est bien poudreuse:


déjà des traces de chamois et mes petits prédateurs courent dans tous les sens:


nous montons sous la Dent de Jaman par les sentiers à flanc de coteau, au travers de pentes vertigineuses mais sans risque tôt le matin, à moins qu'un chamois nous envoie des pierres:


nous avons passé sous la paroi rocheuse, exactement sous la langue de Saskia:


encore à l'ombre, la neige est excellente:












nous avons traversé la voie de chemin de fer de la ligne Montreux-Caux-Rochers de Naye; un hélicoptère fait la navette pour amener du matériel sur ce secteur en réparation:


mon projet initial était de monter le chemin vers ce petit col, mais le bruit de ces travaux me pousse à changer mon itinéraire:


nous n'irons pas à la station de Jaman, mais il faudra faire la trace sur le chemin sous le Merdasson:






nous traversons une zone de pare-avalanches:








pour arriver sur la crête sud-ouest, où apparaissent à gauche les Dents du Midi:


et profiter d'une vue plongeante sur Caux, 800 m plus bas:


une odeur de chamois?














nous poursuivons la montée:


avec la vue sur la Gruyère cette fois:


voici la colline du Merdasson, qui ne mérite certainement pas ce nom:




des rhododendrons et quelques myrtillers au sommet:


je cherche un sentier pour éviter de marcher dessus:


Saskia et Jiro sont les premiers au sommet:
















le récit de la descente va suivre...

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Mais, avant la suite de cette course de montagne, probablement la plus belle de ce printemps, voici la petite vidéo au sommet du Merdasson, avec les louloups impatients de repartir:

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La neige s'humidifie très vite au soleil et devient glissante, j'ai de la peine à retenir les chiens qui seraient vite partis s'ils étaient libres:






nous arrivons à La Perche, dernière station avant le tunnel des Rochers de Naye:


après avoir traversé la voie, nous allons redescendre dans la combe encore bien enneigée:






un regard vers la colline du Merdasson, d'où nous venons:


cette pente a été skiée:


la neige est exceptionnelle pour un 27 mai; même sans skis, c'est un régal de descendre face à la pente sans devoir regarder où l'on met les pieds, sans se tordre les chevilles:


j'emmène mes petits loups vers une énorme congère:






le roule-neige de Saskia s'est fait en cachette:


elle réapparaît devant les Rochers de Naye:


Saskia et Jiro s'éclatent sur le toboggan:


à l'ombre des rochers, il y a encore des mètres de neige par endroits:


les marmottes, encore bien cachées, laissent probablement sortir des odeurs de leurs abris:


après une exploration peu fructueuse, il faut remonter le mur de neige:


une nouvelle caverne apportera peut-être des informations plus intéressantes:


pas de piège à chien ici:




et on s'éclate encore:


sous les rochers il fait encore bien frais et la neige est toujours poudreuse:






le train descend des Rochers de Naye:




il est temps de descendre:






mais les huskies veulent explorer une nouvelle caverne:




je dois les retenir:




le paysage est magnifique dans ces combes:








les photos du retour arriveront dans le troisième épisode...

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Le troisième (et dernier) épisode est moins spectaculaire puisqu'il montre notre retour au printemps:




Saskia et Jiro voudraient toujours remonter:

derrière, on aperçoit la Dent d'Hautaudon



et je dois les attirer vers moi:


la neige disparaît à vue d'oeil sur les versants exposés au soleil:






un skieur solitaire monte en peaux de phoque:














la Dent de Jaman vue depuis le col éponyme:


pendant que j'aère la voiture, déjà surchauffée par le soleil à 11 heures, mes petits loups me prouvent leur amour:






le dernier contact avec la neige de printemps:




la Dent de Jaman à gauche et le Merdasson vus depuis Caux:


le Merdasson et les Rochers de Naye:


les narcisses, qui ont été couchés par le poids de la neige, tentent de se redresser:


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Une rencontre insolite...

Après l'orage et la pluie d'hier, le ciel nous a encore gâtés ce matin:


et en plus tout près de Vevey, aux Paccots:






Paccot-Dessous:




Le Berry:
















Paccot-Dessus:


je calme le "jeu":


Jiro prend l'initiative:


mais Saskia tente de l'en empêcher:


et si on échangeait nos positions:


il y a du répondant et Saskia voudrait se retirer:


Jiro est impressionné:


mais ne renonce pas pour autant:


Saskia joue la modératrice:


en fait que voulez-vous, les intrus?


juste faire connaissance:


Jiro veut savoir ce qu'en pense l'autre cheval:


nous sommes bien les plus forts, surtout à deux:


mais pas méchants:


ah oui 8)


le dialogue qui s'ensuivit méritait bien deux petites vidéos:


Voici le point le plus haut de notre excursion:




nous sommes perdus dans le brouillard:


mais sur le bon chemin, hélas, du retour:

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Excursion depuis le lac Retaud

























nous quittons ce joli lac pour aller en direction de Iserin:
























la neige enfonce de plus en plus:


et la chaleur d'un 30 mai, malgré la neige, donnerait envie de se baigner, d'ailleurs en juin, après quelques jours de chaleur, l'eau du lac peut atteindre 20° grâce à son exposition au soleil, et des baigneurs en profitent:


quelque chose bouge dans le lac:


peut-être était-ce une grenouille...


les huskies ne sont pas des chiens d'eau, ce n'est pas ce qu'ils recherchent, mais plutôt l'odeur de cuisine car le restaurant est ouvert tous les jours, de mai à octobre:








à la faveur d'une éclaircie, le massif des Diablerets pointe son visage bien hivernal:


il est temps de se restaurer avant de prendre la route...

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Trop de neige au col de la Croix, le 31mai!!

Ce col qui relie Villars aux Diablerets, n'atteint même pas l'altitude de 1800m et la neige était encore poudreuse en surface ce matin, sur une couche de 50cm regelée, datant de ces derniers jours, alors que la vieille neige n'avait pas encore totalement disparu... inutile de dire que ça enfonçait plus haut que les genoux par endroits, dans une ambiance magique; quelques rares oiseaux rappelaient que nous sommes bientôt en été...





























deux heures pour faire un kilomètre, ça suffit pour aujourd'hui et nous achevons cette excursion destinée au bonheur des petits loups:

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Aujourd'hui, la limite de la neige est remontée au-dessus de 1500m, ce qui a fondu la neige en-dessous, et après 2 jours de pluie, voilà le résultat:


Dans les Préalpes, ces panneaux:


et les routes d'alpages ouvertes avec de grandes difficultés:


montrent que les pâturages seront bientôt occupés, dès que la neige aura disparu...

nous sommes encore bienvenus ici:


bien sûr les seuls à "apprécier" ce temps humide:


la neige en grain mouille moins que la pluie, c'est toujours ça!








les vaches ne pourront pas venir ici avant plusieurs semaines:


nous sommes encore maîtres de ce pâturage, situé à environ 1600m d'altitude:








après deux heures de défoulement, mes huskies acceptent de revenir à la voiture.


il est temps de rentrer, bien trempés:


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Un balcon des Préalpes: le Molard

Alors que la neige fait de la résistance:


le retour progressif du beau temps me donne l'occasion de faire une belle excursion:








































les petits loups contemplent la Grande Bonavau, 250m plus bas, où nous étions il y a quelques jours:
















nous retrouvons le plateau de Chessy, sur lequel nous étions il y a deux jours, par un temps qui ne donnait pas envie d'aller plus loin:




c'est un magnifique coin à neige qui me rappelle des souvenirs de traîneau:





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Le sommet voisin: le Folly

Le lendemain, pour profiter encore de la tranquillité et de la neige dans la même région, grâce à la route d'accès qui vient d'être ouverte, je décide de faire la traversée du Folly:


voici le petit col entre le Folly et le Molard:






alors que Vevey est sous la mer de brouillard, le soleil chauffe dur ici:




derrière mes huskies, le Moléson a perdu son manteau d'hiver:


à sa droite, la Dent de Lys est aussi presque sans neige:






un tel paysage est très rare en juin!



une mer de brouillard compacte avec 7°C dans le brouillard, mais 15° ici, à plus de 1700m d'altitude:




tout au fond, on devine la chaîne du Jura:






de retour au petit col:


les Rochers de Naye au fond:


au loin, les Dents du Midi et même le Mont Blanc:
















après les derniers jeux, il est temps de redescendre:


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Toutes ces photos sont superbes. La montagne et les chiens c'est super.

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Merci! Voici encore une belle série de paysages de montagne:

La Pointe de Bellevue


j'ai décidé de faire la traversée de droite à gauche sur le plan suivant, en passant par la Chaux:


une vue plongeante sur Monthey, à contre-jour:


le Grand Combin (4314m) et les Dents du Midi, avec à droite du "dentier", la Haute Cime (3257m):


les Préalpes vaudoises de l'autre côté de la vallée du Rhône:


à 07 heures, la neige est encore dure:




je n'oublie pas la doline à neige, point 1857 du 2ème plan:








depuis ce panneau:


nous allons escalader la crête sud-est, plus intéressante que la grande face sud:












il fait déjà trop chaud à 08 heures:


nous voici au sommet, d'où l'on voit une petite partie du lac Léman:


Montreux, entre les chiens:


les Cornettes de Bise à gauche (2432m):


il n'y a plus de neige au sommet:


la combe de Dreveneuse:


quelques belles corniches:


le sommet que nous venons de quitter:




le sommet du Mont Blanc (4807m) légèrement à gauche au-dessus de Jiro:


la vallée d'Abondance:


Morgins:
















le Mont de Grange (2432m):












encore le Mont Blanc, légèrement à droite en-dessus de Saskia:


la traversée se termine ici:


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Col de Chésery






une montée raide dans un couloir d'avalanche pour commencer:








l'eau de fonte de la neige gonfle les ruisseaux:




quelle chaleur au soleil, à 07h30:


enfin la neige en continu depuis ici:
























enfin de la neige blanche:






mes petits loups sont en France:




voici la Pointe de Vorlaz, encore skiable depuis Avoriaz:








nous repassons le col pour aller vers les lacs:


à suivre...

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