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Pscittacule à poitrine orange

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Invité
Psittacule à poitrine orange - Cyclopsitta gulielmitertii


(Mâle à droite, femelle à gauche)

Ordre : Psittaciformes
Famille : Psittacidés
Taille : 12 à 13 cm
Poids : 28-35 gr

Identification :
C'est le plus petit de tous les psittacules mangeurs de figues. En dépit de sa très petite taille (13 centimètres), il est toutefois un tiers plus grand que les perroquets-pygmées du genre Micropsitta. Cet oiseau possède d'abondantes marques faciales, une queue courte et pointue et un plumage presque entièrement verdâtre, plus foncé sur le dessus.

Chez les adultes, le front et le devant du capuchon sont bleu foncé. Les joues et les couvertures auriculaires sont jaune-chamois avec une barre noire plus ou moins grande qui traverse la face. L'arrière du capuchon et l'ensemble des parties supérieures sont vert foncé. Les rémiges forment une large bande bleue en bordure de l'aile. Des liserés jaunes sont visibles à la limite des couverturs alaires et des rémiges sauf au niveau des primaires. Le dessous des ailes est gris avec des couvertures vertes prenant une nuance bleue sur le bord de traîne. Le menton est jaune, la poitrine orange. Le reste des parties inférieures est vert jaunâtre, devenant plus pâle autour de la zone anale. Le dessus de la queue est vert, le dessous vert grisâtre terne. Chez les deux partenaires, le bec est noir, les iris bruns et les pattes grises.

Chant :
En vol, le psittacule à poitrine orange lance un "tseet" strident et fréquemment répété, assez semblable à celui du psittacule double-œil, mais en plus aigu. On peut également entendre un "chip-chip-chip" pépiant qui ressemble à s'y méprendre à des pièces de monnaie qu'on entrechoque. Lorsqu'il se restaure, cet oiseau émet un bavardage discret ainsi que des cris sibilants et variés. Dans les mêmes circonstances, il lance également un "ks" saccadé et aigu. Enfin, le répertoire est complété par un "ts" bref qui est moins rude, moins strident et moins grinçant que celui du loriquet à flancs roux.

Habitat :
Les psittacules à poitrine orange sont des oiseaux des plaines et des régions basses. Ils fréquentent les forêts pluviales, les forêts de marécages, les zones boisées pourvues de melaleucas, les savanes épaisses ainsi que les zones partiellement éclaircies, du niveau de la mer jusqu'à 300 mètres d'altitude. On les trouve rarement au-dessus de 800 mètres. Un individu a cependant pu être observé à une altitude de 1190 mètres.

Distribution :
Les psittacules à poitrine orange sont endémiques de Nouvelle-Guinée. La race la plus occidentale forme une population isolée à Salawati, dans les îles de la Papouasie Occidentale et dans les plaines de la péninsule du Vogelkop. Ces oiseaux sont également présents sur le littoral nord, de la baie de Geelvink jusqu'à la baie de Milne en longeant la rivière Sepik et en passant par la péninsule de Huon. Sur la côte sud, cette espèce occupe la plaine alluviale de la Fly, passe par la région de Port-Moresby et se poursuit jusqu'à la pointe est. Sur ce territoire relativement réduit, les variations géographiques sont complexes et on peut compter officiellement jusqu'à 7 sous-espèces : C. g. gulielmitertii (Salawati et la partie occidentale du Vogelkop) - C. g. nigrifrons (nord de la Nouvelle-Guinée jusqu'à la rivière Sepik) - C. g. ramuensis (nord de le Nouvelle-Guinée, aux environs de la rivière Ramu) - C. g. amabilis (nord de la Nouvelle-Guinée, de la péninsule de Huon jusqu'à la baie de Milne) - C. g. suavissima (côte sud, dans la région de la rivière Purari) - C. g. fuscifrons (région de la rivière Fly) - C. g. melanogenia ( îles Aru).

Comportements :
Les psittacules à poitrine orange vivent généralement en petites bandes actives de 6 à 10 individus. Ils volent au-dessus de la forêt en criant ou bien ils se réunissent dans les lieux où ils sont sûrs de trouver des figues ou d'autres fruits en abondance. Ils se mettent alors à prospecter dans la canopée ou dans les étages inférieurs des arbres. Lorsqu'ils se nourrissent, ces oiseaux sont parfois difficiles à repérer car ils escaladent les branches d'une manière tranquille. Parfois, ils inversent la position de leur corps, se tiennent la tête en bas et font souvent tomber des débris végétaux quand ils procèdent ainsi.

Nidification :
Dans la majorité des cas, les nids de psittacules à poitrine orange sont situés à l'intérieur de termitières arboricoles à une assez grande hauteur au-dessus du sol. Parfois, ils sont également placés à la base d'une touffe d'épyphites. Les psittacules à poitrine orange creusent jusqu'à trois cavités et ils pratiquent parfois un mode de reproduction coppératif. On possède peu de renseignements précis sur la saison de nidification, l'activité variant selon les sites et ayant été observée du mois de septembre au mois de juin. La ponte comprend habituellement 2 œufs dont l'incubation dure entre 18 et 20 jours. Le mâle se charge du ravitaillement de la couvée et régurgite la nourriture par l'entrée du nid. Les oisillons prennent leur envol au bout de 39 à 52 jours, mais ils restent dépendants de leurs parents pour la nourriture pendant encore quelques semaines. Après la période de reproduction, les nids servent de lieux de repos ou de dortoir.

Régime :
Les psittacules à poitrine orange se nourrissent principalement de graines, de figues ou d'autres fruits. Ils ingurgitent aussi les petits fruits en entier. Ils prélèvent du nectar dans les fleurs des arbres. En complément à leur menu, ils capturent aussi des petits insectes.

Protection / Menaces :
Les psittacules à poitrine orange sont très largement répandus dans les forêts pluviales de plaine qui recouvrent l'ensemble de leur territoire. Leur répartition est toutefois très irrégulière et ces oiseaux semblent plus communs sur la côte sud que sur le littoral nordique. La population mondiale est estimée à environ 100 000 individus et elle est stable. L'espèce est classée comme "de préoccupation mineure".

Sources :
o Parrots, Tony Juniper
o Parrots of the World, Joseph M. Forshaw
o Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
o Avibase, Lepage Denis
o Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
o IOC World Bird List (v3.1), Gill, F and D Donsker (Eds).

Fiche créée le 08/08/2011 par Daniel Le-Dantec

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