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Lou d'Arabie

Le Purin d'Ortie Hors la Loi : Scandale

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Un peu fort! Shocked
"vendredi 8 septembre 2006 (11h35) :
Une recette interdite : le purin d’ortie

Une nouvelle urticante, s’il en est... La publicité du purin d’ortie, méthode séculaire, notre héritage, donc notre bien commun, est désormais interdite en france. Pendant ce temps-là, des multinationales dépensent des milliards pour vanter des produits douteux, bourés de pesticides, fongicides et autres destructeurs de la vie, mais... homologués par l’Etat technocrade à leur botte.

Un peu d’histoire

En 2002, le du directeur départemental de la répression des fraudes du Maine-et-Loire concourt à mettre la vente de purin d’orties, en France, hors-la-loi. Un des emblèmes forts, l’un des outils principaux de l’agriculture biologique se trouve donc commercialement banni. Cependant, si le purin d’orties était interdit à la vente depuis lors, il restait possibble de communiquer sa recette ou sur son utilisation.

De mieux en mieux

Pourtant, en plein été, un chroniqueur horticole courageux s’insurgeait cet été, sur France Inter, de la parution imminente du décret, qui l’empêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons... C’est fait Depuis le 1er juillet 2006, un décret empêche de fournir, par quelque moyen que ce soit, des recettes de produits naturels non-homologués. Ainsi, le simple fait de déclarer, de communiquer, divulger :

- que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées
- que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux
- qu’une bouteille de bierre piège les limace
- les recettes séculaires de jardinage de nos grands-parents

... peut nous valoir une condamnation à 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ce décret était si aberrant que que personne n’a vraiment cru à son application effective. Et pourtant, l’action menée jeudi dernier, par des services de l’Etat chez un paysagiste/conférencier promoteur de techniques agricoles alternatives montre que l’Etat entend bien le faire appliquer...

Les représentants de l’Inspection nationale des enquêtes de concurrence, de consommation et de répression des fraudes et le Service régional de la protection des végétaux de l’Ain auraient saisi chez Eric Petiot des cours destinés à ses stagiaires ainsi que des données informatiques, le tout sans mandat... Par ailleurs, l’intéressé se serait vu interdire d’aller récolter avec ses stagiaires des plantes sauvages dans la nature dans le but de les utiliser pour des préparations visées par le décret.

Aujourd’hui, il est donc désormais interdit de faire référence et de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires, en fait notre héritage à tous, notre bien commun. Que reste-t-il de notre liberté d’expression, sommes-nous encore en démocratie ?

Pour Bernard Bertrand, porte parole de l’association des Amis de l’ortie, "L’intervention des pouvoirs publics jeudi dernier est, à n’en pas douter, la première d’une longue série si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à cette nouvelle vague répressive".

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Oui j'ai recu un mail à ce sujet.. affraidaffraid ...

Citation :
Pesticides naturels : quand le savoir-faire ancestral devient hors la loi



Les services de la Direction Nationale des Enquêtes de Concurrence, de Consommation et de Répression des Fraudes et le Service Régional de la Protection des Végétaux de Rhône-Alpes ont lancé une opération à l’encontre d’un paysagiste élagueur promoteur de traitements naturels pour le jardinage et l’agriculture. Considérant, au regard de la Loi d’orientation agricole de 2006, que l’enseignement de traitements naturels constitue une infraction, ces services ont procédé à une saisie de documents. France Nature Environnement s’insurge contre ce coup d’arrêt porté à des pratiques respectueuses de l’environnement et de la santé humaine, et demande aux Ministères en charge de l’Agriculture et de l’Economie d’expliquer cette action et de prendre des mesures en faveur de l’enseignement et de la promotion des traitements alternatifs.

Il est scandaleux que la promotion et la mise en œuvre de traitements naturels, fondées sur l’utilisation exclusive de plantes, soient soumises à une telle répression. L’application de préparations, telles que le purin d’ortie, permet aux jardiniers comme aux agriculteurs d’éviter les dégâts parasitaires sans faire appel aux produits de synthèse. C’est ce type de pratiques, associées à d’autres, qui permettrait de sortir de la situation grave, pour la santé humaine et le milieu naturel, dans laquelle nous ont conduits les pesticides et contre laquelle FNE a lancé une campagne récemment. Alors qu’au travers de la Loi d’orientation agricole et du récent Plan interministériel de réduction des risques liés aux pesticides, l’Etat souhaite contribuer, même très timidement, au développement de l’agriculture biologique et des techniques alternatives, il interdit, dans le même temps, d’enseigner et de vulgariser les pratiques qui en sont la base.

France Nature Environnement rappelle que ces traitements naturels, utilisés pour la plupart depuis plusieurs siècles, sont strictement sans danger pour le milieu naturel et pour la santé humaine. Il est ahurissant que la Loi d’orientation agricole soit interprétée dans le sens d’une éradication de pratiques qui justement devraient être promues.

France Nature Environnement demande à l’Etat de remplir sa mission de défense de l’intérêt général et saisit ce jour le Ministre de l’Agriculture et le Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie pour demander dans quelles conditions leurs services ont engagé cette opération, et quelles mesures ils comptent prendre pour que la promotion et l’enseignement des traitements phytosanitaires naturels soient encouragés.


... c'est pas rassurant...Evil or Very MadEvil or Very Mad

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kokopelli a écrit:
Attaque de l'Etat contre l'ortie et les produits naturels au jardin. Le communiqué de Kokopelli

http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=80

Il y a quelques années, nous avions évoqué le danger (si le Peuple n'était pas vigilant) de voir un jour le jardinage familial complètement interdit pour risques bactériologiques, pour risques sociologiques, pour concurrence déloyale à l'agriculture (si lourdement subventionnée par les deniers publics), etc...

Il nous faut résister à la tentative de l'Etat d'éliminer les anciennes variétés potagères. Il nous faut résister à la dissémination des chimères génétiques en nos terroirs et on ne peut qu'admirer le courage des faucheurs d'OGMs qui témoignent d'un magnifique exemple de désobéissance civique (et ce ne sont pas les pleurnicheries de la FNSEA qui vont changer quelque chose au fait que 80% du Peuple Français ne veut pas de nourriture monstrueuse dans son assiette).

Il nous faut maintenant résister à la tentative de l'Etat de légiférer sur la fertilité des sols dans nos jardins.

Voici le début de la lettre de Bernard Bertrand, (http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=77 ) de l'Association des Amis de l'Ortie et coauteur de l'ouvrage Purin d'Orties et Compagnie dont nous vous conseillons la lecture ( ce conseil pouvant être considéré comme un acte de désobéissance civique!!)

"La nouvelle avait perturbé les ondes. Un chroniqueur horticole courageux s'insurgeait, sur France Inter, de la parution imminente d'un décret (prenant effet en date du 01 juillet 2006), qui l'empêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons. Interdit de dire que l'eau chaude est un bon désherbant pour les allées. Interdit de dire que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux. Interdit de donner la recette séculaire d'un extrait d'ortie, appelé purin ! L'information paraissait si énorme que personne n'y a cru ! L'interdiction de fournir, par quelque moyen que ce soit, les recettes pour confectionner des produits naturels non-homologués, le simple fait d'en parler, avait beau être assortie d'une peine de 2 ans de prison et 75 000 ? d'amende, elle faisait sourire!"

Le 31 août 2006, les services de la Répression des Fraudes et les services de la Protection des Végétaux (la police des plantes!) sont intervenus chez Eric Petiot, paysagiste, formateur et coauteur de l'ouvrage Purin d'Orties et Compagnie. Au cours de cette inspection (de 10h à 16h), plusieurs documents ont été saisis (papier et numérique). Eric Petiot s'est vu signifié une interdiction d'enseigner les recettes de produits naturels non homologués et même de ramasser des plantes sauvages lors de ses stages de formation.

Vous trouverez les détails de cette intervention sur le site d'Univers Nature ainsi qu'un interview de Bernard Bertrand. http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2357

Le décret sus-mentionné est le texte de loi d'orientation agricole n° 2006-11, du 5 janvier 2006: http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=79

Est ce que tout cela veut dire que tout jardinier qui utilise ou donne ou conseille , par exemple, du purin d'ortie (non homologuable par les services de l'Etat) est passible de deux années de prison et de 75 000 euros d'amende?

Comment l'Etat Français pense-t-il imposer une telle interdiction? Par un système de caméras vidéos? Par la création d'une ligne téléphonique incitant les citoyens à dénoncer tout baril suspicieux dans les jardins du voisinage (à l'image de ce que Monsanto a mis en place en Amérique du nord)?

Tout cela est d'autant plus révoltant que le 29 juin 2006, quelques jours avant la mise en application de ce décret scandaleux, les ministres de l'agriculture, de l'écologie, de l'économie et de la santé ont publié un communiqué de presse quant à un plan interministériel de réduction des risques liés aux pesticides. Ce plan prévoit, entre autres choses "la réduction de 50% des quantités vendues de substances actives les plus dangereuses".

Nous sommes vraiment fort aises que l'Etat s'aperçoive que des substances dangereuses sont utilisées en agriculture.

Cependant, nous serons enclins à penser que tout cela n'est qu'une gigantesque supercherie médiatique de plus si l'Etat, dans son désir de limiter les substances les plus dangereuses en agriculture, en vient à interdire les produits naturels dans le jardin!

La triste réalité est que les multinationales font la loi.

Les Etats se devraient de protéger leurs citoyens contre le vrai terrorisme: le terrorisme alimentaire qui s'étend comme une gangrène sur toute la planète. Tous les peuples de la Terre sont pris en otages par une poignée de multinationales qui détruisent tout: la santé des hommes et des animaux, les eaux, les sols, l'air, les insectes, les oiseaux....

Ces multinationales biocidaires, qui contrôlent les semences et la chimie, ont détourné l'agriculture à leur profit. L'humanité se meurt sous l'assaut d'aliments-poisons. En France seulement, par exemple, ce sont 150 000 personnes qui décèdent annuellement de cancers.

L'environnement se meurt sous l'assaut des poisons employés en agriculture. La France, qui est le troisième consommateur au monde d'insecticides, de fongicides et d'herbicides, a complètement contaminé ses ressources en eau. Selon l'IFEN, 96% des eaux de surface et 61 % des eaux souterraines sont contaminées par des pesticides. L'Homme contamine ses sols; les sols contaminent les eaux; les eaux contaminent l'Homme. Un crime contre la Nature, un crime contre la Civilisation.

Le Titanic agricole est en train de sombrer dans l'océan de ses vanités mais il entraîne tout dans son sillage.

Alors que la mafia criminelle des multinationales de l'agrochimie détruit la Vie, l'Etat Français s'attaque au purin d'ortie. L'Etat Français envisage-t-il de détruire tous les ouvrages mentionnant la recette du purin d'ortie ou de tout autre produit naturel non homologué en de gigantesques autodafés? L'Etat Français envisage-t-il également d'interdire la soupe à l'ortie qui étant un des aliments les plus concentrés en anti-oxydants pourrait être quasiment considérée comme un remède naturel au regard d'une grande partie de la nourriture moderne totalement dénuée de forces de vie?

Nos actions doivent permettre aux générations futures de déposer plainte, pour crime contre l'humanité, à l'encontre des actuels scientistes et décideurs (leurs complices...). Ces terroristes de laboratoire ne pourront argumenter qu'ils pêchaient par ignorance : ils construisent sciemment, à l'insu du plus grand nombre, les bases d'une future dictature alimentaire.

Vandana Shiva, la célèbre physicienne et leader des mouvements paysans dans la lutte contre le terrorisme alimentaire en Inde a déclaré que la démocratie du futur sera une démocratie de la nourriture.

Nous appelons tous les jardiniers de France à leurs barils! Faites couler le bon jus d'ortie en vos jardins à la santé de vos légumes.

La recette du purin d'ortie est disponible sur le site de l'Association Kokopelli: http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=73

Nous invitons toutes les associations luttant pour la sauvegarde de notre patrimoine culturel à disséminer symboliquement cette recette.

De plus, l'Association Kokopelli s'engage à mettre en place, pour l'année 2008, un calendrier de formations destinées aux jardiniers, afin d'enseigner toutes les techniques issues de l'agro-écologie planétaire: soins naturels aux jardins, techniques de compostage, méthodes d'amélioration de la fertilité des sols (Effective Micro-organisms, Pancha Kavya de l'Inde, etc).

Libérons l'Humus!

Dominique Guillet

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Citation :
De plus, l'Association Kokopelli s'engage à mettre en place, pour l'année 2008, un calendrier de formations destinées aux jardiniers, afin d'enseigner toutes les techniques issues de l'agro-écologie planétaire: soins naturels aux jardins, techniques de compostage, méthodes d'amélioration de la fertilité des sols (Effective Micro-organisms, Pancha Kavya de l'Inde, etc).

Libérons l'Humus!


Je propose que tous les Webmestres relaient ces infos sur leur site perso . la dissémination de l'information étant un bon moyen de minimiser les pressions qui ne manqueront pas de s'exercer sur les "Résistants de l'ortie".J'ai déja commencé à informer les membres.

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CORWIN a écrit:

Je propose que tous les Webmestres relaient ces infos sur leur site perso . la dissémination de l'information étant un bon moyen de minimiser les pressions qui ne manqueront pas de s'exercer sur les "Résistants de l'ortie".J'ai déja commencé à informer les membres.


C'est parti!! chat
mais j'ai pas compris vraiment qu'est-ce qui reproche au purin
(à part le fait que ça ne rapporte pas d'argent aux multinationalles!!)

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le problème c'est qu'il n'y a pas que le purin qui est en question, tous les remèdes dis "de gds mères" ou les trucs et astuces seraient concernés, c'est scandaleux.
C'est un abus de pouvoirs et une autre restriction de nos libertées. Comme je l'ai mis sur la meute, si quelqu'un entend parler d'une pétition je la signe
Wen

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C'est parfaitement inadmissible.
Toutefois, il me semble que les dispositions de cette loi scélérate sont contraires à la législation européenne d'une part, et que d'autre part, si un produit est homologué dans un pays de la Cummunauté, il peut être utilisé partout. Il suffirait donc qu'un pays décréte que toutes les plantes, parties de plantes ou extraits végétaux sont homologués pour un emploi sur les cultures. Ou bien est-ce que je me "plante"?


http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat

Il y a toujours la pétition de Kokopelli en faveur de la liberté pour le jardinier d'utiliser ses semences et nous pouvons adhérer à l'association ( et cotiser pour ceux qui le peuvent) . :study:

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Il faudrai un lien vers le texte de loi exact, mais a ce que j'ai lu c'est pire qu'une loi clairement contre les "remedes naturels", c'est une loi generaliste pleine de vide juridique exploitable pour faire interdire au final tout produits "non homologués". Peut etre que je suis completement a coté de la plaque, je ne suis eput etre pas tomber sur le bon texte de loi.

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Quelqu'un saurait-il simplement le code concerné et l'article de loi? Afin qu'on puisse voir le texte tel quel.

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J'imagine que faute de supprimer la loi, un moyen de la contourner serait tout simplement de soumettre le "produit" à l'évaluation.

Après, j'ignore la vitesse du processus. Ca pourrait effectivement faire des lenteurs bureaucratiques certaines.

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loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole (1)
NOR: AGRX0500091L
http://www.univers-nature.com/interviews/loi-orientation-agricole.html


ça y est une cyber action est en route:
http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=112

je viens de la faire en rajoutant:
Citation :
Ces derniers temps trop de lois sont une atteinte à notre liberté civile pour des lobbies politiques (loi concernant des races de chiens soit disant dangereuses) ou capitalistes. Sommes-nous en route vers la dictature? J'ai 24 ans et depuis quelques années, c'est l'impression que j'ai.


Wen

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Pour soumettre le produit, il faut qu'il soit stable, reproductible à l'identique dans le temps. Ce qui ne peut pas être le cas de produits "maison" obtenus à partir de végétaux ramassés de manière aléatoire, au gré des saisons. Et c'est en ça que cette loi est d'autant plus scélérate.

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Une loi est une loi, meme si elle est absurde, mais la geekconfusedscratch., je ne comprend pas qu'on arrive a une telle situation.
Quand de grosses sommes sont en jeu (avec surement pression de certains indistriels), on fait appliquer de telles lois au pied de la lettre, alors que parallelement, on n'applique pas des lois europeennes qui coutent des sommes astronomiques a l'etat en penalites et amendes diverses. Mais, ce n'est pas nouveau.

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buzz a écrit:
Une loi est une loi, meme si elle est absurde, mais la geekconfusedscratch., je ne comprend pas qu'on arrive a une telle situation.
Quand de grosses sommes sont en jeu (avec surement pression de certains indistriels), on fait appliquer de telles lois au pied de la lettre, alors que parallelement, on n'applique pas des lois europeennes qui coutent des sommes astronomiques a l'etat en penalites et amendes diverses. Mais, ce n'est pas nouveau.


C'est ca l'Europe... Y a des lois...qu'on ne respecte pas!!!!

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Voici un article qui pourrait vous interesser



Produits naturels de traitement - le ministère clarifie la situation

Suite aux multiples réactions sur les produits naturels de protection des plantes, le ministère de l’agriculture vient de préciser l’interprétation qu’il convient de faire de la loi d’orientation contestée.

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Un bon coup d'appaisement général devant le tollé qu'a fait cette histoire.
Il faut rester vigilant car toutefois je pense que le lobby des multinationales du phyto sanitaire n'en resterons pas là pour arriver à leurs fins.

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les Amis de l'ortie a écrit:
Communiqué de presse des Amis de l’Ortie du 21 septembre 2006
Réponse au ministère de l’Agriculture
Par un communiqué de presse daté du 19 septembre, le ministère de l’Agriculture prend la peine de préciser certains
points de la loi d’orientation agricole du 05 janvier 2006. Ce faisant, il apporte quelques réponses quant à la liberté
de travailler son jardin comme on l’entend…
Quoique ?
L’ambiguïté demeure ; ainsi, lorsqu’il dit :
« En revanche, les agriculteurs et les jardiniers ne sont pas autorisés à commercialiser, ou à distribuer même gratuitement
ces produits », il n’échappe à personne qu’un jardinier, même amateur, ou un agriculteur ne peut pas distribuer
même généreusement un produit naturel.
De plus, ce communiqué confirme la mise hors la loi des phytostimulants, et l’amalgame fait avec les phytopharmaceutiques
de synthèse. Or il faut savoir que l’association des Amis de l’ortie a participé à un groupe de travail
sur les phytostimulants, initié par ce même ministère en 2002, afin d’étudier les conditions de mise en marché
de ces produits, adaptées à leurs spécificités. Ce dossier à donné lieu à un très intéressant rapport (séminaire de
Draveil, 20 et 21 novembre 2003, disponible sur www.terran.fr), sans doute enterré depuis belle lurette. Nous
demandons au Ministre de rouvrir ce dossier au plus vite.
Le ministère se dit conscient de la nécessité de trouver des solutions, et aurait initié une démarche européenne en ce
sens. Mais alors, pourquoi priver, par une loi controversée, l’agriculteur ou le jardinier d’outils de productions ?
Les fonctionnaires qui ont écrit cette loi n’étaient-ils pas au courant des démarches et attentes du ministère ? Sont-ils
au courant du cahier des charges de l’agriculture biologique, qui interdit l’usage des produits de synthèse ?
Le même communiqué précise que : « Cette procédure (d’homologation) garantit que les produits phytopharmaceutiques
mis sur le marché sont sans danger pour l’utilisateur, le consommateur et l’environnement » ; chacun sait que cela
est faux, eaux souterraines et aliments étant largement pollués par les produits de synthèse mis sur le marché
sous couvert de cette même homologation !
Pour ce qui est de l’interdiction de faire des recommandations de produits mis sur le marché sans AMM, le
ministère persiste et signe… Outre l’ambiguïté de la phrase, (« toutes publicités commerciales et toute recommandation
») qui empêche toute (in)formation sur des produits non homologués (les extraits de plantes !), rappelons
que l’art. L 253-1, englobe désormais les « adjuvants », parmi ces mêmes phytopharmaceuthiques ; or parmi eux
figurent, certes les extraits de plantes, mais aussi l’eau déminéralisée, le lait de vache ou l’argile en poudre… Ces
trois derniers adjuvants des traitements phytosanitaires régulièrement utilisés, doivent donc désormais subir
une homologation en bonne et due forme. Le ridicule ne tue pas, dit-on dans nos campagnes !
Quant aux produits naturels cités par le communiqué de presse : ciguë, belladone, nicotine, il faut rappeler au citoyen
que les deux premières ne sont plus utilisées depuis le XVIIe siècle, la troisième depuis quelques décennies !
Et si le ministère veut nous rappeler que dans la nature, il existe de dangereux poisons dont il faut se méfier,
c’est tout à son honneur… Mais quelque peu hors sujet ! En poussant le raisonnement au bout de sa logique, notre
Ministre devrait interdire la culture de la tomate et de la pomme de terre, deux Solanacées éminemment toxiques,
responsables de milliers d’accidents, du temps où nos aïeux consommaient les parties vertes de ces plantes…
Ces mises au point faites, l’association des Amis de l’Ortie, les utilisateurs et les consommateurs se demandent si le
développement de solutions agricoles naturelles, peu coûteuses ou gratuites, intéresse le ministère de l’Agriculture
et s’il ne déplaît pas à ceux qui vantent (et vendent) les phytopharmaceutiques chimiques polluants ?
En conséquence, nous demandons au ministre de l’Agriculture de retirer cet article de loi, et de s’engager au plus
vite sur un calendrier de solutions concrètes, qui permettront aux producteurs professionnels et amateurs qui
n’ont pas le loisir de fabriquer eux-mêmes les produits naturels, de les acquérir légalement. L’association demande
à chaque citoyen concerné par ce texte de loi et la polémique qu’il engendre, de rester plus que jamais mobilisé.
Pour l’association des Amis de l’Ortie, son porte parole Bernard Bertrand.
Contact Bernard Bertrand : bernard@terran.fr ou 06 33 11 02 08
Dominique Jeannot, président des Amis de l’Ortie : 06 10 04 05 24

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une sénatrice m'a répondu, surement de la même manière qu'à d'autres personne, elle a réagis à la loi. Voici ce que je lui ai répondu

Citation :
Merci de votre réponse. Il semblerait que le gouvernement ait fait un communiqué pour informer les particuliers qu'ils n'étaient pas concernés, à mon avis ils ne s'attendaient pas à un tel soulèvement.
J'attirerais bien aussi votre attention au sujet du renforcement de la loi des soit-disant "chiens dangereux", mais malheureusement elle est déjà passée au Sénat, c'est maintenant à la chambre des députés de l'arrêter et si possible d'en demander la révision voir l'abolition.
cordialement

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La troisième guerre de l'ortie a commencé !

http://www.actu-environnement.com/ae/news/guerre_ortie_8837.php4

Citation :
Dangereux brûlot, le livre Purin d'ortie et Cie explique en effet aux masses le bon usage de cette potion séculaire : au printemps, dès que les orties poussent et avant qu'elles ne fleurissent, récoltez 1 kg de feuilles fraîches et mettez à macérer dans 10 litres d'eau de pluie pendant 8 jours. Filtrez avec un tissu, mettez en bouteille et stockez au frais. Ce purin, très concentré, ne doit jamais être utilisé pur. Pulvérisé à 5% en solution sur toutes vos plantes, tous les dix à 15 jours selon leur croissance, il fortifie, vivifie et protège des pucerons et des maladies. En solution à 20% arrosée tous les 10 à 15 jours, c'est un excellent engrais et régénérateur du sol. D'autres plantes, aux propriétés stimulantes, comme l'achillée, la bardane, la consoude ou le pissenlit, et fongicides, telles que l'ail, la prêle et le raifort, ou la sauge, qui permet de lutter contre le mildiou de la pomme de terre, sont proposées dans l'ouvrage comme ingrédients de base de la trousse de secours du jardinier avisé. On y découvre également Raymonde Gal, agricultrice en Aveyron, promue ambassadrice de l'ortie pour avoir été pionnière en matière de renouveau et de reconnaissance des vertus de la vivace urticacée.

En août 2006, l'ouvrage Purin d'ortie et Cie a valu à l'un de ses co-auteurs, Eric Petiot, une perquisition des services de la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Eric Petiot, paysagiste et professeur d'agronomie, s'est vu saisir ses cours et le mémoire d'un brevet. Les inspecteurs étaient munis de la loi d'orientation agricole 2006-11 du 5 janvier 2006 interdisant toute publicité commerciale et toute recommandation pour les produits phytopharmaceutiques contenant une ou plusieurs substances actives destinées au traitement des végétaux, dès lors que ces produits ne bénéficient pas d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d'une autorisation de distribution pour expérimentation. En clair, le purin d'ortie, n'étant pas homologué par la commission ad hoc, ne peut être fabriqué et vendu et il est interdit d'en diffuser le savoir faire. Problème : cette loi revient à interdire les méthodes culturales biologiques non homologuées.

Une guerre en trois épisodes

C'est ainsi qu'a commencé la première guerre de l'ortie : premières interdictions en 2002, puis loi d'orientation agricole (LOA) de 2006, qui stipule que la diffusion des connaissances est interdite et que toute préparation agricole doit être homologuée. Coût de la validation d'une molécule : entre 200 et 300.000 euros. Mais des voix s'élèvent pour dénoncer le texte de loi, qui, pour la plupart des associations impliquées, semble confondre intérêts commerciaux et enjeux de santé publique et environnementaux. ''Les pesticides, perturbateurs endocriniens et cancérigènes, sont utilisés sans autorisation alors que l'ortie est interdite ! '', s'indigne Jean Sabench, de la Confédération paysanne. Outre qu'il risque de donner indirectement la prime aux brevets des multinationales de la chimie, le texte de la loi d'orientation agricole de 2006 affiche une nette volonté répressive : 75.000 € d'amende pour celui qui vend ou donne un produit non homologué, en détient des bidons ou diffuse la recette. Le collectif Ortie & Compagnie, rassemblement d'acteurs variés, prend alors en charge la défense du dossier.

Ce tollé déclenche un deuxième épisode de la guerre de l'ortie, victorieux pour l'urticacée cette fois. Les députés s'émeuvent de l'agacement populaire et votent, dans le cadre de la loi sur l'eau, en décembre 2006, un amendement dit du ''purin d'ortie'', accepté par le rapporteur du projet de loi, le député (UMP) André Flageolet. Cet amendement soustrait du cadre de la LOA ces fameux purins qui prennent désormais l'appellation plus aseptisée de ''Préparations naturelles peu préoccupantes'' (PNPP) et renvoie à la rédaction d'un décret permettant une procédure d'homologation allégée. ''On y a travaillé pendant deux ans pour le voir aboutir de façon inacceptable car il fait référence aux réglementations de l'Union européenne qui rendent les procédures très complexes'', explique Bernard Bertrand, porte-parole du collectif des Amis de l'ortie. C'est dans ce contexte qu'est créée l'ASPRO-PNPP, association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants fédérant associations, chercheurs et entreprises et la collectivité locale de Périgueux.

Le troisième guerre de l'ortie se joue actuellement entre l'annexe I de la directive européenne 91/414 CE et le Grenelle II, qui sera examiné en 2010 par les députés. Le décret du 23 juin 2008, issu de la loi sur l'eau de 2006, exige l'inscription des matières actives utilisées dans les purins sur une liste européenne, selon une procédure longue, coûteuse et complexe. Avec des financements du Ministère de l'agriculture, l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) a tenté de relever le défi pour cinq dossiers pour autant de substances (parmi les quelque 150 candidates répertoriées aujourd'hui). Après 15 mois de travail, aucun dossier n'a franchi avec succès le seuil de la validation de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments). L'ASPRO-PNPP s'insurge : ''cette situation est en totale contradiction avec l'amendement de 2006 qui exemptait les préparations naturelles peu préoccupantes, et encore plus encore avec la loi Grenelle I dont un amendement facilite les procédures d'autorisation de mise sur le marché de ces préparations''. Or, soulignent les associations et la Confédération paysanne, l'objectif du Grenelle de réduire de 50% la quantité de pesticides à l'horizon 2018 prendra tout son sens si les agriculteurs, les jardiniers et les collectivités ont accès à ces alternatives que représentent les PNPP.

Les purins d'orties et autres plantes bienfaisantes, alias ''Préparations naturelles peu préoccupantes'' seront-elles enfin intégrées à la loi Grenelle II, qui pourrait une fois pour toutes en favoriser le développement en tant qu'alternatives, en accès libre et gratuit, aux pesticides ? L'enjeu, peu préoccupant pour l'environnement, semble bel et bien préoccuper certains lobbies dans les coulisses du Parlement. La guerre est ouverte. ''Nous sommes dans la dernière ligne droite. Ensuite, il ne restera plus que la désobéissance civile'', avertit Vincent Mazière, de l'ASPRO-PNPP. La suite au prochain épisode.

Agnès SINAI

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Je sais que nous sommes dans une société de plus en plus liberticide mais le con qui va m'enbarquer pour "utilisation de purin d'orties" n'est pas né.

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