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Jean-Paul01

Elio au paradis

Messages recommandés

Bon, changez le prénom si vous voulez, je suis apoliti

[size=21] Elio au paradis


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Elio Di Rupo meurt...

Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :

"
Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons
si rarement des chefs de parti, ici, que nous ne sommes pas certains de
ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un
jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir
l'endroit où tu voudras passer l'éternité. "

" Mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis. "

" Je regrette, mais nous avons nos règlements. "

Saint-Pierre conduit Elio vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.

Quand
la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout
vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait
25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de
l'édifice se trouvent déjà Jean-Claude VanCauwenberghe, Michel Daerden
, Anne Marie Lizin, Marc Uytendaele, sa femme et beaucoup d’autres
camarades.

Une grande partie du MR est là aussi autour de
Reynders et Kubla ; tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et
habillés de façon élégante et décontractée (Dior, Versace, Armani,
etc.).
Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d'antan et leurs débats homériques.

Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar.

Le Diable offre même le pousse-café.

" Bois donc cette bonne Eau de Villée et relaxes-toi un peu, Elio ! "

" Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait un serment... "

"
Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce
que tu veux sans t'inquiéter. À partir de maintenant, ça ne peut
qu'aller de mieux en mieux ! "

Elio Di Rupo boit son cocktail et
commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de
bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils s'amusent
tellement qu'ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l'heure
de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Elio prend
l'ascenseur qui monte vers le Ciel.



Saint-Pierre l'attend à la sortie.
" C'est maintenant le temps de visiter le Ciel ", lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.

Pendant
24 heures, Elio Di Rupo doit frayer avec le Roi Baudouin, le cardinal
Daneels, sœur Emmanuelle et toute une confrérie de gens bienveillants
qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et qui
se traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou
une seule blague cochonne; pas de " club house " mirobolant mais un
resto ordinaire.

Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il
ne rencontre aucune connaissance, et il n'est pas reconnu comme
quelqu'un d'important ou de spécial ! Pire ! Jésus est une espèce de
hippie, un hurluberlu qui ne parle que de " paix éternelle " et ne
cesse de répéter ses insipides rengaines : " Chasser les marchands du
Temple ", " il sera plus difficile à un riche d'entrer dans mon royaume
qu'à un chameau de passer par le chas d'une aiguille ", etc.

La journée terminée, Saint Pierre revient...

" Alors, Elio, tu dois maintenant choisir ".

Elio Di Rupo réfléchit pendant une minute et répond :
"
Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix... Hum ! Bon, je trouve
le Paradis " intéressant " et rempli de gens de qualité, mais néanmoins
je crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis ".


Saint-Pierre l'escorte alors jusqu'à l'ascenseur et Elio redescend jusqu'en Enfer.

Quand
les portes s'ouvrent, il se retrouve au beau milieu d'une grande plaine
brûlée et stérile qui ressemble à la Wallonie, couverte de nids de
poule, de ruines industrielles, de canettes et de déchets toxiques.

Il
est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous
ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands
sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice,
leurs mains et leurs visages noirs de saleté.

Le Diable s'amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau.

"
Je ne comprends pas, balbutie Elio Di Rupo en état de choc, lorsque
j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club house " ;
nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoulés. On
s'est envoyé en l'air comme des lapins et on s'est tous follement
amusés. Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli d'immondices et tout
le monde a l'air misérable. "


Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l'oreille :

" Hier j’étais en campagne électorale ; aujourd'hui, tu as voté pour moi ! ".




que

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Invité

Belle métaphore et tellement réaliste.

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alors là!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! chapeau!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'aime troppppppppppppppppppppppppp

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J'aime bcp. J'en connaissais une version similaire avec un agent immobilier et son appartement témoin

Lucky Marc

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