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Soigner par le venin ...

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La Villa Medica

Clinique de Médecine Naturiste
Propose de vous guérir par le Venin des Serpents



Indications:
• allergie
• asthme
• maladies du système nerveux et du cerveau: migraine, sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, restless legs syndrome, état après ictus
• système circulatoire: hypertonie, troubles circulatoires, artériosclérose
• maladies du système digestif:
états inflammatoires, diverticulite, colite ulcéreuse, maladie de Crohn
• rhumatisme
• neurodermatite
• troubles du métabolisme tels que diabète ou troubles du métabolisme des lipides
• revitalisation générale
• troubles sexuels, impotence
• troubles de la ménopause


L’effet salutaire du venin de serpent
Les serpents comptent parmi les animaux les plus venimeux de notre planète. Une petite dose de venin de serpent peut tuer un homme. Mais chaque venin à doses diluées s’avère être un médicament très efficace. Depuis toujours, l’homme a cherché à utiliser cet effet biologique des venins de serpents. Dans l’antiquité, Aristote et Hippocrate ont décrit les multiples effets et les ont utilisés à des fins théra-peutiques. À cette époque, beaucoup d’ordonnances portaient sur l’ensemble du serpent renfermant encore le venin.- Découpée en petits morceaux, la substance venimeuse du serpent devait se diluer dans le liquide où elle baignait.
Des analyses de venins de serpent au cours des dernières quatre décennies ont démontré combien ces venins sont riches en enzymes et en substances actives et combien leur action est variée. Suivant le genre de serpent, les venins possèdent une ou plusieurs composantes qui influent positivement les nerfs, le tissu conjonctif, le sang ou le métabolisme général.

Toujours est-il que le serpent était considéré comme le symbole de l’art de guérir; nous le rencontrons avec ses secrets dans beaucoup de mythes et de légendes. Sous cet aspect se cache un ancien savoir médical que les civilisations développées de notre planète utilisaient déjà. Depuis des millénaires, on voue au serpent partout dans le monde un pouvoir curatif exceptionnel.

Aujourd’hui, nous savons que le venin de serpent est un vrai médicament et une source précieuse de vitalité qui peut aider à guérir de nombreuses maladies.


Principe d’action de notre traitement
Les venins agissant profondément dans le métabolisme général et le système nerveux, la liste des indications est très vaste et comporte nombre d’autres maladies qui ne figurent pas dans la liste de la première page. La plupart des maladies chroniques peuvent être traitées. Beaucoup d’autres substances contenues dans les venins exercent une action sur le système musculaire, le squelette, la fonction du cœur ainsi que l’activité accrue des leucocytes; elles ont une effet positif dans le cas des rhumatismes et des maladies respiratoires.

Le venin du serpent à sonnettes est utilisé dans la médecine occidentale dans le traitement de plus de 50 maladies. Des guérisseurs de la Chine ancienne utilisaient des centaines de venins dans leurs mixtures thérapeutiques. Les résultats du traitement aux venins de serpent sont souvent étonnants, surtout dans les cas où les autres procédés se sont avérés inefficaces.


Comment procède-t-on ?
Notre traitement consiste à administrer quotidiennement des solutions de venins hautement diluées (sous forme de gouttes). Sous cette forme, il n’y a pas de risque d’intoxication ou d’effets secondaires. Le traitement aux venins de serpents est un traitement très efficace dans la lutte à long terme contre de nombreuses maladies.


Déroulement du traitement
Suivant la maladie, un séjour en clinique est nécessaire ou un traitement en consultation externe peut être envisagé. Après une consultation avec nos médecins sur l’ensemble des problèmes du patient, un diagnostic est établi puis un plan de thérapie est élaboré; ce dernier est soumis à l’approbation du patient avant le début du traitement.


Si vous voulez testez les soins offerts par cette Clinique, merci de nous faire vos commentaires.

clin oeil

Pour tout renseignements:
Villa Medica
Clinique de médecine naturiste
Klosterstraße 205
D-67476 Edenkoben
Tel.: ++ 49-(0) 6323-8020
info@villamedica.de




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ouais reste a savoir si c'est du serieux cet institut.

car pour certains venins meme a tres faible dose ils ont une action nefaste sur certains organes notement sur les reins qui petit a petit s'abiment...

mais il est vrai que l'industrie pharmaceutique utilise pas mal les venins pour leur effet anticoagulant, hypotenseur et bien d'autre.
les venins d'arachnides aussi ne sont pas laissé de coté...

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aki'aw a écrit:
ouais reste a savoir si c'est du serieux cet institut.

car pour certains venins meme a tres faible dose ils ont une action nefaste sur certains organes notement sur les reins qui petit a petit s'abiment...


ouais et une fois l'insuffisance rénale arrivée, si les 2 sont touchés, bonjour la dialyse 2 fois par semaine durant le reste de la vie...

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crowley a écrit:

ouais et une fois l'insuffisance rénale arrivée, si les 2 sont touchés, bonjour la dialyse 2 fois par semaine durant le reste de la vie...

sans parler des autres problemes liés à la dialyse.
je peux vous dire que c'est pas mal contraignant tout ce bazare, les retriction hydriques, les regimes adaptés etc etc...

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aki'aw a écrit:
les venins d'arachnides aussi ne sont pas laissé de coté...


Effectivement les venins de mygales ou autres sont très recherchés.

Lisez cette article trouvé sur le Net sur le traffic de venins:

Les "biopirates" de l'Amazonie s'en mettent plein les poches au Brésil


Le trafic de venin de mygale peut rapporter gros. Le Brésil ne sait plus comment lutter contre ces contrebandiers qui approvisionnent les laboratoires pharmaceutiques avides de nouveaux produits.


Par Herton Escobar
Courrier International
02/10/2003, Numero 674

O ESTADO DE SÃO PAULO
São Paulo

Marc Baungarte, arrêté en Amazonie avec un chargement de mygales. Un exemple de "Biopiraterie" qui se transforme en trésor inestimable destiné à l'industrie pharmaceutique et cosmétique.

Selon des estimations récentes de l'Institut brésilien de l'environnement (Ibama), la biopiraterie représente dans le monde un chiffre d'affaires d'environ 60 milliards de dollars, soit plus de 50 milliards d'euros par an. Soit une des activités illégales les plus lucratives de la planète, juste derrière le trafic d'armes et celui de stupéfiants. Les résultats d'une commission d'enquête parlementaire ont montré que le trafic d'animaux fait, à lui seul, perdre au Brésil environ 1 milliard de dollars par an.

Pour un contrebandier arrêté, nombreux sont ceux qui parviennent à traverser la frontière en emportant dans leurs bagages - ou même simplement dans leurs poches - des échantillons de la biodiversité brésilienne. Ces richesses sont destinées à être vendues à des laboratoires étrangers pour leurs recherches sur de futurs médicaments, crèmes ou parfums. Seule une infime partie deviendra effectivement un produit, mais le potentiel brésilien est tentant, ainsi que le bénéfice qu'en tirent les biopirates.

Selon José Carlos Araújo Lopes, de la Direction de protection environnementale (Dipro) de l'Ibama, un gramme de venin de mygale, recherché pour ses vertus analgésiques, peut atteindre jusqu'à 40 000 dollars sur le marché noir international. "Le fait est qu'il s'agit d'un trafic de grande ampleur, et le Brésil y perd beaucoup d'argent", ajoute-t-il. Calculer le montant exact du préjudice est quasi impossible, compte tenu de la subtilité de cette activité et des difficultés rencontrées pour la contrôler. "Le matériel collecté est si petit qu'on peut aisément le dissimuler dans des vêtements ou dans un bagage", explique Lopes.

Les estimations de l'Ibama diffèrent d'autres chiffres publiés auparavant. Elles font en effet une distinction entre la biopiraterie proprement dite et le trafic d'animaux sauvages, qui, avec un chiffre annuel de 12 milliards de dollars, se place au quatrième rang des activités illicites. Bien que présentant dans la pratique un grand nombre de caractéristiques communes, ces deux activités ont une finalité bien distincte. Le trafic d'animaux est orienté vers les collectionneurs, les magasins et les parcs zoologiques, alors que la biopiraterie vise l'obtention de brevets et la fabrication de produits à partir des substances extraites des spécimens collectés.

Le Brésil, qui abrite la plus grande biodiversité de la planète, est naturellement convoité par les deux types de trafiquants. Les "biopirates", selon Lopes, arrivent dans le pays en tant que touristes, essentiellement des Etats-Unis, d'Europe et du Japon. Depuis les aéroports du Sud-Est, ils se rendent dans la région amazonienne, où ils peuvent avoir les coudées franches, profitant de l'isolement et du dénuement des communautés locales.

"Ils font même appel à des enfants pour capturer les animaux, en échange de quelques pièces." Ces dernières années, des "touristes étrangers" ont été pris sur le fait alors qu'ils tentaient d'embarquer dans les aéroports avec des poissons, des papillons, des fourmis, différentes sortes de plantes, des semences et même des échantillons de terre contenant des champignons et des micro-organismes. Selon Lopes, les pirates viennent avec des objectifs clairement définis. "Normalement, ils se déplacent à la demande d'une institution ou d'un organisme de recherche", affirme-t-il. Ils cherchent presque toujours à approcher les communautés indiennes, qui, en raison de leur communion avec la nature, ont déjà sélectionné les espèces au plus fort potentiel. "Il s'agit de spécialistes. Ils connaissent parfaitement les failles de la législation et le manque de contrôle au Brésil." Outre l'argent que leur rapporte la vente des échantillons, nombre de biopirates espèrent avoir leur part de bénéfices dans le développement de la recherche. L'industrie pharmaceutique regorge d'exemples montrant comment la biodiversité peut générer des produits de grande valeur, tant pour les entreprises que pour les patients.

D'après João Calixto, professeur de pharmacologie à l'université fédérale de Santa Catarina, 40 % des médicaments disponibles aujourd'hui ont été développés à base de produits naturels. Par exemple, la biodiversité brésilienne a donné le jour au captopril, l'un des antihypertenseurs les plus utilisés au monde, à partir du venin du serpent jararaca.

Le curare, aussi, venin dont étaient enduites les pointes des flèches, est devenu un myorelaxant, et une substance de la peau du crapaud Epipedobates tricolor, utilisée comme anesthésique.

Une fois encore, d'un point de vue légal, il est difficile de dire combien de ces produits sont issus de la piraterie génétique.

Le concept moderne de "biopiraterie" est apparu en 1992, lors de la Convention sur la diversité biologique. Il n'existe cependant toujours pas de définition légale pour cette activité auprès de l'Organisation mondiale du commerce, qui serait apte à remettre en cause ces brevets.
C'est pour cette raison que les laboratoires sont attirés par ce type de "biopiratage", puisqu'il n'y a pas de lois officielles.

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Du venin pour de nouveaux médicaments


En Russie, des chercheurs de l’Institut de chimie bio-organique (ICB) ont étudié les venins d’araignées, scorpions, fourmis et autres serpents. Ils y ont découvert de très nombreux peptides (molécules composées d’acides aminés) à partir desquels pourraient être élaborés des médicaments antidouleur extrêmement efficaces, ainsi que des préparations antimicrobiennes.

Découverte : 136 nouvelles toxines et 1500 nouveaux peptides

Une cinquantaine de variétés d’animaux a été étudiée. Ces investigations ont permis de découvrir plus de 150 toxines différentes (dont 136 ont été caractérisées pour la première fois). Plus de 1.500 nouveaux peptides ont été identifiés. "Non seulement les composants polypeptides du venin possèdent des propriétés toxiques, mais ils interagissent également avec la membrane cellulaire", a souligné Evguéni Grichine, directeur adjoint de l’ICB. Ces composants dirigent ainsi de manière sélective l’activité fonctionnelle des récepteurs de la membrane ou des canaux ioniques, exerçant par conséquent un effet thérapeutique.

Objectif : réguler l’activité des récepteurs et des canaux ioniques

Selon l’état actuel de nos connaissances, ce sont les récepteurs des membranes et les canaux ioniques qui déterminent le fonctionnement d’une cellule vivante. Ils jouent un rôle-clé dans la transmission des signaux intercellulaires et peuvent être la cause de diverses pathologies. C’est la raison pour laquelle la régulation des propriétés des récepteurs cellulaires et des canaux ioniques constitue l’un des objectifs de la biologie moderne.

Vers des antidouleurs de nouvelle génération

Le directeur adjoint de l’ICB a noté, par ailleurs, que jusqu’à 40% de la population adulte des pays développés souffrait de douleurs chroniques. Or, les préparations antidouleur traditionnelles (telles que les opiacées, l’aspirine, les anticonvulsifs) sont inefficaces dans certains cas, par exemple en présence de diverses neuropathies. C’est pourquoi il est extrêmement important que l’on puisse fabriquer des médicaments antidouleur fondamentalement nouveaux, qui agissent sur les mécanismes moléculaires générant la douleur (avec un minimum d’effets secondaires). Ces médicaments pourraient reposer sur les peptides, qui agissent sur les récepteurs et les canaux ioniques de la membrane cellulaire, lesquels participent aux processus de transmission de la douleur. Les chercheurs de l’IBC sont parvenus à isoler de tels peptides à partir d’une anémone de mer et du venin d’une araignée-loup (Lycosa sp).
Source: http://www.science.gouv.fr/fr/actualites/bdd/res/3168/t/4/biochimie-du-venin-pour-de-nouveaux-medicaments/

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Du venin de cobra pour soigner le cerveau


Le venin du cobra royal pourrait servir à traiter les maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, et la dépendance au tabac, annonce The Straits Times. Des chercheurs du département de sciences biologiques de l'Université nationale de Singapour ont réussi à isoler une des 100 toxines présentes dans le venin du serpent. Baptisée “haditoxine”, cette substance bloque les récepteurs (molécule de réception du message nerveux) nicotiniques de l'acétylcholine (nAChRs). Cela permet de protéger les neurones de la dégénérescence et d'empêcher la fixation de la nicotine. Les propriétés thérapeutiques de la toxine n'ont été expérimentées que sur des rongeurs, et il faudra attendre plusieurs années avant qu'un traitement soit mis sur le marché.
Source: http://www.courrierinternational.com/breve/2010/03/08/du-venin-de-cobra-pour-soigner-le-cerveau

Article en anglais:

King Cobra venom has potential to delay dementia
Toxin found in venom can protect nerve cells from degeneration


THE bite of the King Cobra, which can bring down an elephant, has been found by Singapore scientists to yield a toxin that could delay the onset of dementia and possibly help against nicotine addiction.

The unique toxin was isolated from the more than 100 other toxins that make up the venom of the world's longest poisonous snake.

Named Haditoxin by researchers from the Department of Biological Sciences at the National University of Singapore (NUS), the chemical targets specific messages sent by the nerves to the brain.

It comes from a toxin family found in almost all venomous snakes around the world, and it blocks specific subtypes of neuroreceptors - the message-receiving chemicals in the brain - protecting nerve cells from degeneration, the main cause of Alzheimer's disease.

Snake toxin expert Manjunatha Kini said it is much like how botulinum toxin, popularly known as botox, acts to relax the contraction of muscles by blocking nerve impulses.

'This is where the similarity ends. While there is a need to get another jab of botox after six to eight months, our research has shown that the effects of Haditoxin are irreversible when it comes to binding to the nicotinic acetylcholine receptor (nAChR) in mammals,' he said.

This receptor is key in neuron communication.

So far, however, the effects of the drugs can be seen only in mice and rats.

Professor Kini hopes the protein can be used as long-term therapeutic treatment for dementia in humans.

The 10-member NUS team, led by Prof Kini, spent three years intensively researching the compound. They worked closely with counterparts from the School of Medical Science at the Griffith University in Australia, and the University of Geneva in Switzerland on the study.

The findings will be published in a peer journal, Journal of Biological Chemistry on Friday.

Research is still ongoing and it will be several years before an actual drug is developed for treatment and made available on the market.

King Cobras live mainly in the rain forests and plains of India, southern China, and South-east Asia. They can grow to more than 5m and when confronted, raise up to a third of their bodies straight off the ground and still move forward to attack.

Their venom is not the most potent, but the amount of neurotoxins they can deliver in a single bite is enough to kill an elephant or 20 people.

Haditoxin is the third new compound with therapeutic properties that the team has discovered from the venom of the King Cobra.

The other two are Ohanin that could help treat anxiety and �-Cardiotoxin for the treatment of hypertension (high blood pressure).

These two compounds are currently being studied to be developed into drugs to treat the two conditions.

Prof Kini said the nACh receptors also binds nicotine, making it addictive and the ability of Haditoxins to block these receptors could be an answer to treating the problem of smoking.

'But as the mechanism of action by the toxin is not yet clear, understanding these processes is interesting in terms of research as well as therapeutics,' he added.
Source:http://meltwaternews.com/prerobot/sph.asp?pub=ST&sphurl=www.straitstimes.com//PrimeNews/Story/STIStory_499296.html

Lien:
http://www.jbc.org/content/285/11/e99921.full

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Un venin de cobra contre la douleur


Avec un soutien financier de 2,55 millions d'euros, la société biopharmaceutique Theralpha lance le programme SubAlgic de développement préclinique et clinique d'un nouvel antalgique issu d'un venin de cobra royal.

La société sophipolitaine Theralpha, créée en 2009 par spin-off de l'IPMC et spécialisée dans le développement de nouvelles thérapies contre la douleur, poursuit le développement de son composé le plus avancé THA903, un traitement innovant de la douleur aiguë. Le développement de la molécule est assuré grâce au lancement du consortium collaboratif SubAlgic, également composé de la société Synprosis (spécialisée dans la synthèse, la formulation et l'optimisation des peptides), de l'IPMC (reconnu pour ses recherches en neuroscience), et du Centre d'Investigation Clinique de Clermont Ferrand. « Ce programme de trois ans est destiné à mettre en place le développement préclinique et une première étude clinique chez l'homme de ce nouvel antalgique », précise David Dellamonica, pdg de Theralpha. Le programme SubAlgic est labélisé par le Pôle de Compétitivité Eurobiomed, dans le cadre du 12e FUI (Fond Unique Interministériel). Soutenu par le Conseil Général des Alpes maritimes, la région PACA, la Communauté du Pays d'Aix en Provence et Clermont Communauté, son financement atteint ainsi un total de 2,55 millions d'euros.

Des propriétés analgésiques issues d'une toxine de cobra royal

THA903 est un petit peptide dérivé de l'hannalgesin, une toxine de 70 acides aminés naturels présente dans le venin du cobra royal. « La partie strictement antalgique de l'hannalgesin a été isolée sous la forme d'un peptide comportant 11 acides aminés par des équipes de l'Université Nationale de Singapour, auxquelles nous avons racheté la molécule, précise David Dellamonica. Les particularités du THA903 sont, d'une part, de ne pas entrer en interaction avec les récepteurs opioïdes (lesquels induisent des problèmes de tolérance et d'effets secondaires), et d'autre part, de pouvoir être administré de manière sublinguale grâce à sa structure qui permet le passage de la barrière hémato-encéphalique. ». Ce peptide a déjà montré une grande efficacité et une excellente tolérance lors d'essais précliniques sur des modèles animaux après administration sublinguale. « Il nous reste à démonter l'efficacité et à déterminer les doses réponses via une première étude de phase I qui devrait débuter dans les deux prochaines année », confie le pdg.
Source:http://www.pharmaceutiques.com/biopharma/archive/bp_3049.html

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Le venin du serpent mamba noir: un remède miracle contre la douleur ?


Un serpent mamba noir en pleine attaque
Archive EPA/VASSIL DONEV



Le venin du mamba noir, un redoutable serpent africain, contient des substances anti-douleur capables de rivaliser avec la morphine mais avec beaucoup moins d'effets secondaires, indiquent mercredi des chercheurs français.

Depuis la fin des années 1990, les scientifiques ont mis en évidence l'existence d'une famille de protéines, les ASICs, impliquées dans la sensation de la douleur, essentiellement présentes dans la membrane des neurones.

Le rôle des ASICs et surtout les substances capables de bloquer leur action constituent donc des pistes privilégiées pour trouver de nouveaux traitements anti-douleur.

Dans leur quête d'antalgiques de nouvelle génération, Sylvie Diochot et Anne Baron, de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (CNRS/Université de Nice-Sophia Antipolis), ont étudié le venin du mamba noir (Dendroaspis polylepis polylepis).

Le venin de ce serpent, l'un des plus grands d'Afrique, n'est pas fulgurant chez l'homme mais presque toujours mortel si la morsure n'est pas traitée.

Peptides

Les chercheurs français ont analysé les composants de ce venin et ont isolé deux peptides, des protéines courtes, qui sont capables de supprimer la sensation de douleur en inhibant certains ASICs.

"Ces peptides, que nous baptisons 'mambalgines', ne sont pas toxiques chez les souris mais démontrent un puissant effet analgésique", à la fois au niveau local et sur le système nerveux central, "qui peut être aussi fort que celui de la morphine", expliquent-ils dans leur étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.

Selon l'étude, ces mambalgines présentent beaucoup moins d'effets indésirables que les opiacés: aucun signe de dépression respiratoire n'a été constaté chez les souris testées, avec un phénomène d'accoutumance bien inférieur à celui de la morphine.

Source : rtbf.be

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C'est une formidable découverte, mais cela ne va-t-il va porter préjudice à l'espèce... Neutral

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Du venin de crotale pour aider à traiter les cancers


Une toxine contenue dans le venin de crotale s’est révélée efficace dans le traitement de cellules cancérigènes. C’est le résultat d’une étude réalisée à l’Institut Butantan, à São Paulo. Les tests, qui ont utilisé de la crotamine, ont été menés sur des souris atteintes de cancer de la peau. L’expérience a permis d’augmenter la survie de l’animal de 70%. La toxine a aussi retardé le développement de la tumeur et, dans certains cas, elle a même inhibé sa croissance.

D’après la généticienne en chef du projet, Irina Kerkis, la recherche commencée en 2004 a constaté que la crotamine se montre plus efficace que d’autres drogues car elle ne présente pas les mêmes effets collatéraux. « La crotamine est soluble dans différents solvants, n’entraine pas de réaction allergique et n’interfère pas dans l’immunité », explique-t-il.

La crotamine n’affecte pas les cellules normales, mais tue les cancérigènes. « L’autre avantage est qu’elle marque les cellules cancéreuses, ce qui peut servir à identifier celles qui sont affectées « , ajoute Irina.

La chercheuse explique que la substance a déjà été brevetée au Brésil. Après les tests, la drogue sera administrée à des humains. « La drogue peut être injectée et reste 24 heures dans la cellule, ce qui facilite le traitement pour le patient « . L’implant sous-cutané est une autre façon d’utiliser le médicament, par lequel des doses quotidiennes pourront être libérées dans l’organisme.

Avant d’être testée sur les humains, les chercheurs travaillent à la création de crotamine synthétique. « A partir de là, nous pourrons commencer les tests cliniques si tous les résultats sont positifs. Nous pouvons obtenir un médicament pour le mélanome ou pour d’autres types de cancer d’ici cinq ans ».
Source: www.greenetvert.fr

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Du venin de vipère pour combattre les mélanomes


Les résistances développées par les mélanomes malins aux différentes molécules utilisées lors d'une chimiothérapie incitent les chercheurs à expérimenter des voies de traitement toujours nouvelles. Depuis plusieurs années, l'attention de la recherche se porte sur les propriétés particulières du venin commun à certains serpents orientaux. Les dernières recherches en date précisent encore le champ d'application potentiel du surprenant "médicament".

Au fil des découvertes scientifiques, les serpents venimeux se révèlent de bien précieux alliés pour l'homme. Après les récents travaux de l'Inserm mettant en lumière les propriétés antalgiques exceptionnelles du venin de mamba noir, c'est au tour d'un représentant de la famille des vipères d’offrir ses services à la médecine.

Une vipère au venin salvateur contre le mélanome

L'Eristicophis macmahoni, originaire de la zone frontière entre l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan, possède un venin puissant qui agit sur l'organisme à de multiples niveaux. Ainsi l'une de ses composantes chimiques, l'eristostatine, interrompt-elle la coagulation sanguine, accélérant les pertes de sang de la victime mordue.

Le mode d'action de cette protéine est connu : celle-ci s'attache à la surface des plaquettes sanguines, les empêchant d'initier le processus de coagulation. Cependant, cette agression ne se fait pas sans réaction de l'organisme. Les lymphocytes T, globules blancs originaires du thymus, ne manquent pas de repérer l'altération et d'engager la destruction des cellules corrompues. Malheureusement, les quantités introduites par une morsure sont bien supérieures aux capacités de combat de l'organisme.

Cependant, l'eristostaine possède une seconde gamme de cellules de prédilections. Selon de nombreuses observations réalisées depuis le milieu des années 1990 , les protéines de surface qui l'attirent inexorablement vers les plaquettes possèderait de quasi-jumelles sur le pourtour… des mélanomes.

Des expérimentations avaient été réalisées dès 1998 sur des souris atteintes d'une catégorie particulière de mélanome. En adjoignant aux traitements existants de très faibles quantités d'eristostaine, les scientifiques étaient parvenus à réduire drastiquement la prolifération des cellules cancéreuses vers les poumons et le foie.

Une nouvelle étude pour identifier les candidats potentiels au traitement

Pour déterminer les cas dans lesquels une telle thérapie pourrait être généralisée, des chercheurs de l'Université du Delaware ont évalué avec une rigueur micrométrique les interactions existantes entre la molécule et six types de mélanomes. Leur étude, publiée en janvier 2013 dans la revue Toxicon, est des plus concluantes.

Pour mesurer le degré réel d'attraction entre les cellules la molécule de venin, les chercheurs ont utilisé un microscope particulier, dit "à force atomique" (MFA). Celui-ci est conçu pour "décoller" les protéines agglomérées, tout en quantifiant la force mise en jeu pour l'opération. Résultat de l'expérience : l'affinité est réalisée dans les six cas étudiée, et est réalisée sur bien plus de marqueurs de surface que postulé jusqu'alors. L'hypothèse initiale ne concernait en effet qu'un seul type de liaison : quatre familles d'interactions sont en réalité en jeu.

Cette double découverte démontre la possibilité d’utiliser de faibles quantités de venin pour cibler très précisément l’immense majorité des mélanomes. L'eristostatine confirme ainsi peu à peu son statut de médicament dans la lutte contre les mélanomes malins.
Source: http://www.allodocteurs.fr

Article:

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