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Pourquoi acheter des serpents? Pour les faire périr?

Une petite annonce paraît dans un quotidien à grand tirage : “terrarium à vendre avec deux boas, tél. 021/… ”. Une personne intéressée prend contact et se rend à l’adresse convenue. Ce petit bac est d’une saleté repoussante ; un rat vivant taquine les deux serpents moribonds. Le lendemain, nos Services sont avisés par téléphone. Notre interlocuteur fait état des conditions déplorables de détention de ces animaux. Dans un bac de 80 cm par 45 cm, se trouvent deux boas, l’un mesurant 120 cm et l’autre 90 cm. Le sol est couvert d’un substrat utilisé pour les rongeurs, mais tout à fait inadéquat pour les reptiles. L’eau du bac, nécessaire pour la boisson et pour la mue, est verdâtre, voire même vaseuse. Ce petit récipient est un bouillon de culture nauséabond, de plus il sent fortement l’urine. Le chauffage, vital pour ces animaux, a été enlevé, sans raison apparente. Le système d’éclairage ne fonctionne plus et l’odeur qui se dégage de ce bac est insupportable.

l'herpétologiste qui accompagne l’inspecteur SVPA n’en revient pas et demande que ces serpents soient remis dans un centre spécialisé, soit au Vivarium de Lausanne, pour tenter de les sauver.

Le lendemain, le plus grand des serpents est mort. Une autopsie est demandée. Les résultats sont effarants. Cet animal avait de multiples ulcères de la muqueuse buccale, une nécrose du tissu musculaire. Les reins étaient atteints d’une néphrite interstitielle. La conclusion de ce rapport indique que le boa avait une goutte rénale et une stomatite nécrosante. Ceci est dû surtout au manque d’eau de boisson.

Le second est mis sous antibiotiques. Il souffre d’une septicémie. De plus une grosse infection dans la mâchoire oblige le spécialiste à enlever plusieurs dents pour laisser sortir le pus. Le traitement demande beaucoup de doigté : nettoyage des plaies dans la bouche tous les jours, bain forcé pour l’hydrater à nouveau. Après 2 mois de soins intensifs, ce serpent recommence à manger, mais il est toujours en traitement. L’espoir est de courte durée. Dès que les antibiotiques ne sont plus administrés, l’infection ressort et l’animal n’arrive plus à s’alimenter. Après 4 mois de soins prodigués, les résultats sont maigres. Il faut se résoudre à euthanasier ce boa, pour lui éviter des souffrances.

Il est vrai que pour la détention des reptiles, mais particulièrement des boas, il n’est pas nécessaire d’avoir une autorisation du Service vétérinaire. Mais un minimum de connaissance empêchera les animaux de souffrir inutilement. Le vendeur a été contacté : selon lui, aucune autorisation n’est demandée. Il n’y a donc pas lieu de donner des conseils particuliers aux futurs détenteurs. Il vend donc des serpents sans se préoccuper des installations que possèdent les acheteurs. Il leur dit, de temps en temps, que le bac “devra ” avoir les dimensions légales quand l’animal sera plus grand…. sans préciser lesquelles.

A titre indicatif, une surface minimale de 1,5 m2 et haut de 1,5 mètre est nécessaire pour les moyens boïdés. Ces surfaces n’ont jamais été indiquées à l’acheteuse. Il est bien regrettable que certains magasins zoologiques ne prennent pas plus de temps pour expliquer les soins nécessaires à donner aux animaux qu’ils vendent, même s’il s’agit de petits rongeurs ou de reptiles. Ceci éviterait, peut-être, aux futurs propriétaires de devoir changer le terrarium après une année ou deux. Enfin, si l’information était mieux faite, l’ignorance tuerait moins souvent des animaux innocents.

M. Christin

Voici le lien
http://www.svpa.ch/visualisation_article.html?ID_ARTICLE=14

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et c'est nous passioner les premier enmerdé par la reglementation a cause de personne de ce genre .
degouter !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Melkia a écrit:
a cause de personne de ce genre .


qui ne constituent d'ailleur pas une minorité.

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d'accord avec vous.
Mais ce que je regrette dans cet article, c'est que le vendeur semble être plus coupable que le proprio. Et ça je trouve pas normal.
Bien sûr le vendeur a un rôle de conseil, mais le proprio à une multitude de source d'information le vendeur n'en est qu'une.

Laurent :farao:

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