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La Cryptosporidiose

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La Cryptosporidiose



Infection parasitaire dont l'agent étiologique est un protozoaire intracellulaire du genre Cryptosporidium


Photo by Edgar Wefer.



Il s'agit d'un gecko léopard- Eublepharis macularius avec infection mortelle à Cryptosporidium.
Notez la très grande perte de masse corporel et remarque que le foie est gonflé et inflammé.

Certaines espèces sont plus touchées par cette maladie que d'autres ...
Autres espèces pouvant être atteintes : boas, certains iguanidae.


Sur la photo, La zone sombre est le foie très enflé, chez les serpents infectés, la plupart du temps on peut observer :
> Présence d'une tache verte devenant de plus en plus sombre et de plus en plus volumineuse car le foie gonfle de plus en plus.
> Perte de poids
> L'animal mange normalement, mais sa queue est plus mince tous les jours
> Régurgitation dans les quelques jours suivant le nourrissage.
> L'estomac est très volumineux.


> Ne surtout pas mettre en présence d'autres reptiles. Tenir isolé.

Traitement possible pour ralentir le processus de cette infection, cependant aucun traitement n'existe pour soigner cela.

> Paromomicine, métronidazole.




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Infection parasitaire dont l'agent étiologique est un protozoaire intracellulaire du genre Cryptosporidium


Pantherophis guttatus



L'infection touche le foie, la bile a teinté les tissus autour de l'inflammation, le reste des organes sont sains.

Symptômes avant le décès:

> Le spécimen a mangé normalement pendant 1 an et demi.
> En un mois : 2 repas régurgités - 2 repas de rosé acceptés.
> Les 2 proies régurgitées peuvent être la cause de l'infection parasitaire.
> Décès sans autre symptôme apparent.

Malgré cette infection, le serpent peut manger normalement, avoir des périodes de jeûne ou régurgiter de temps en temps.
En observant bien le serpent sur la partie ventrale, il aurait peut-être été possible de déceler visuellement la présence d'une tache verte devenant de plus en plus sombre et de plus en plus volumineuse car le foie est iinflammé et gonfle.

Un sujet atteint par cette infection est voué à la mort.
Impossible de le traiter.


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Cryptosporidium serpentis chez les reptiles.



Infection parasitaire dont l'agent étiologique est un protozoaire intracellulaire du genre Cryptosporidium.

Cryptosporidium est un parasite qui peut affecter les humains et les reptiles.



Le terme Cryptosporidium signifie "sporocyste caché" car il se caractérise par l'absence du stade sporocyste retrouvé chez les autres coccidies.
Il se caractérise également par l'absence de spécificité vis-à-vis de l'hôte, par des microgamètes aflagellés et par un développement dans les microvillosités des cellules épithéliales dans une vacuole parasitophore avec une localisation intracellulaire mais extracytoplasmique.


Il existe deux sortes d'oocystes. Ceux à paroi épaisse qui sont directement éliminés avec les selles et ceux à paroi plus fine (environ 20 %) qui libèrent les sporozoïtes directement dans le tractus digestif et donnent lieu à une auto infestation et à un nouveau cycle de développement chez le même hôte.



Schéma d'un oocyste.


Il mesure 4 à 5 microns et renferme quatre sporozoïtes et un corps résiduel.


L'auto infestation à partir des oocystes à paroi fine et à partir du recyclage des mérontes de type I est une particularité qui fait du parasite un genre unique et peut avoir des conséquences graves car elle allonge considérablement la période d'excrétion et l'intensité des symptômes et peut conduire à des maladies chroniques.


Contamination

Les reptiles peuvent s'infecter en buvant de l'eau contenant cryptosporidium, et/ou se nourrir de proies sauvages ou de mauvaises souches souillées.
La contamination est liée au péril fécal, indirecte par ingestion d'eau ou d'aliments souillés (proies) par les oocystes, directe par les mains sales suite à un contact avec un animal infecté.

Beaucoup de reptiles peuvent être porteurs du parasite, sans présenter aucun symptôme, et les symptômes les plus communs de Cryptosporidium sont semblables aux symptômes d'autres maladies des reptiles, la rendant extrêmement difficile à diagnostiquer sans faire un examen de selles au microscope.
> Perte de poids
> Régurgitation
> Diarrhée


En règle générale, les reptiles comme les serpents peuvent refuser de la nourriture pendant de longues périodes de temps (comme en mois) sans perdre du poids, ce qui n'est pas source d'inquiétude.
Les oocystes peuvent résister jusqu'à six mois à une température de 20°C et conserver leur potentiel infectant.

Quand un reptile se met à perdre du poids rapidement, au point de ne voir que la peau et les os, c'est une cause de préoccupation et en conjonction avec d'autres symptômes cryptosporidium, il pourrait effectivement être une infection parasitaire.

Chez les reptiles à peau claire, comme le gecko léopard, le foie assombri est visible à travers la peau à l'œil nu. . Le foie assombri apparaîtra comme une tache bleuâtre/verdâtre sous la peau.

Chez de nombreux lézards ou serpents, un extrême gonflement de la partie médiane et estomacs distendus sont également des symptômes d'une infection au cryptosporidium, selon le site Internet aviaire Biotech.


Diagnostic

Le diagnostic repose sur la mise en évidence du parasite dans les selles.


Traitement

Aucune thérapeutique curative n'a fait la preuve de sa constante efficacité tant sur le plan clinique que parasitologique.

Traitement possible pour ralentir le processus de cette infection, cependant aucun traitement n'existe pour soigner cela.

> Paromomicine, métronidazole.


Prophylaxie

Ne pas donner de proies infectées et/ou sales. (de qualité douteuse)
Isoler le spécimen atteint.

Désinfection totale et rigoureuse du terrarium et des décorations.
Changer l'eau tous les jours.

Hygiène alimentaire
Eau propre et changée tous les jours.
Faire bouillir l'eau de consommation si sa qualité est douteuse.




Références: Read more: Cryptosporidium in Reptiles Symptoms

http://www.ehow.com/list_6594836_cryptosporidium-reptiles-symptoms.html


* Avian Biotech: Cryptosporidium
* Veterinary Partner: Cryptosporidium
* Virginia Department of Health: Cryptosporidiosis




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lilliaOoo a écrit:
Contamination par l'air possible aussi, ce me semble.


Là, je ne sais pas, il me faut trouver d'autres infos.
On parle peu de cette maladie vu qu'on ne peut la guérir. Et pourtant, elle tue bon nombre de bêtes dans nos élevages.

De toute façon, un spécimen contaminé doit absolument être isolé des autres.

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Il semble, de ce que je me souviens, que la transmission par l'air est favorisée par la densité des spores au mm3. Plus les spores se développent de par l'avancée de la maladie, plus les risques de contagion sont élevés. Ils survivent relativement longtemps en dehors de tout organisme vivant.

On a observé, dans certains foyers (et je parle ici de C.parvum) une propagation de la maladie en deux petites semaines en moyenne.

Une personne de ma connaissance avait perdu il y a des années, sur ce labs de temps, 8 sauriens et ophidiens, les cochons d'inde également, tous ces animaux vivant à proximité les uns des autres, et sans qu'il n'y ait pour autant eu de contact ou d'imprudence en termes d'hygiène. (L.Lieury, pour ceux qui se souviennent.)

La maladie est transmissible à l'homme, et avait fait d'ailleurs le tour des 4 occupants de la maison, dont un enfant de 3 ans et demi à l'époque. Tous en étaient sortis extrêmement éprouvés; la maladie prend la forme d'une gastroentérite extrêmement sévère, avec des aggravations possibles en cas de fragilités intestinales ou immunitaires déjà existantes.

C.parvum, contrairement à d'autres affections, ne connait pas de barrière d'espèces. D'où une prudence extrême, à recommander surtout aux personnes fragiles, fatiguées, ou immunodéficientes.

Elle n'est pas guérissable. Même après traitement, des spores restent généralement enkystés dans le tube digestif, et la pathologie devient chronique, avec des phases dormantes suite aux traitements.

Peu sensible aux désinfectants classiques et à l'eau de javel, les éléments vivants et amovibles des décors sont jetés, et le terrarium passé aux UVC, longueur d'onde d'ultraviolets qui tue tout organisme vivant. La/les pièces contaminées peuvent être traitées au soufre (vapeurs). Les linges de la pièce sont soit jetés, soit bouillis dans la mesure du possible, et s'ils ne peuvent l'être, seront lavés à 60°C puis passés aux UVC.

Ne peuvent donc venir à bout de l'infestation que les fortes chaleurs (faire bouillir, vapeur, et toute T°C supérieure à 60°C°) , la vapeur de soufre et les UVC.

Les soins se font avec des gants et des blouses, pour éviter de trimbaler des spores sur ses vêtements.

Les excréments et les cadavres sont enfermés dans des sacs hermétiques, et jetés/incinérés.

Exemple de traitement inititié par L.Lieury ; ce n'est qu'un exemple, comme déjà précisé, il n'existe aucun traitement qui soit efficace sur le long terme. On observe des rechutes régulières. Une analyse de selles est pratiquée à chaque rechute, et suivant la densité des ookystes coccidiens, on poursuit le traitement... ou pas.

Description du traitement par Me Lieury:

-Le Flagyl®️ seul (métronidazole) n'est que peu efficace ,ou pas du tout,contre une coccidiose ou une cryptosporidiose (obs.pers.+ conseils de mon vétérinaire).Il peut éventuellement ,sur avis vétérinaire,être utilisé en conjonction avec le traitement principal.Il aidera entre autres à maintenir l'appétit du malade à un niveau suffisant,pour éviter que l'animal ne s'"enfonce".

-Une bonne réhydratation est impérative pour la survie de l'animal malade,qui perd beaucoup d'eau via les selles et les régurgitations.L. Lieury a utilisé un soluté mixte composé pour un litre d'eau,d'une cuiller à café de sel et de deux cuillers à soupe de sucre en poudre bien dilué,additionné de minéraux (Calcium Reptiles Virbac®️) et de vitamines,pour ces dernières elles ne sont utiles que si l'animal s'alimente (Vitamines Virbac®️ Reptiles à petites doses ).Un soluté du type Fortol ®️ peut en outre être utilisé chez le carnivore ou l'insectivore qui a cessé de s'alimenter.Le soluté est donné à la seringue,et de l'eau de boisson normale est laissée à disposition de l'animal,sous la forme qui convient le mieux à l'espèce (soucoupe d'eau,eau pulvérisée sur les parois et le décor du terrarium,goutte-à-gouttes des caméléons...).

-Le traitement de fond consiste en dérivés des sulfamides.Pour les gros animaux,tels des varans ou boidés de plusieurs kilos,on pourra utiliser du Bactrim®️ en sirop enfants(Sulfaméthoxazole, Triméthoprime).La posologie du Bactrim®️ pour les reptiles est de 4ml/kg du reptile le premier jour,puis 1,5 ml/kg ensuite,pendant 7 jours.Le meilleur produit reste cependant l' Ocecoxil®️ (sulfadiméthoxine et pyriméthamine )à 60 mg/kg de poids vif ,un jour sur 2 pendant 3 à 5 semaines,utilisé couramment pour les coccidioses et cryptosporidioses des oiseaux et des petits mammifères (rongeurs,lapins...).Attention aux surdoses :ces médicaments à base de sulfamides sont extrêmement toxiques pour les reins des reptiles et risqueraient d'être la cause de blocages rénaux critiques.

-Les animaux en apparence sains mais exposés à la contamination peuvent recevoir une dose plus faible d'Ocecoxil®️ à 40mg/kg de poids vif,selon le même protocole.Ceci m'a évité (L. Lieury) très certainement la perte d'un couple d 'Heterodon nasicus et d'un Python regius ,alors que mes autres animaux étaient infectés.

-Mieux vaut faire euthanasier un animal sévèrement atteint,il a très peu de chances de survie et risque de contaminer d'autres reptiles.


Ces dispositions avaient permis la survie (momentanée, il faudrait que je redemande) de quatre bêtes sur 12, reptiles uniquement.

Je rappelle que cet épisode n'a pas valeur de... 'règle' ou de 'solution' à la maladie, malgré les formulations péremptoires; sont ciblées simplement ce qui semble fonctionner ou pas, ce qui favorise la contagion ou pas... et malheureusement, cela passe souvent par des expériences pénibles.

Pour ceux qui veulent l'article initial, soit Chance me permet de faire à titre exceptionnel un lien vers un autre forum généraliste (ce genre d'expérience/connaissance doit, ce me semble, être partagée un maximum), soit mp. : )

Erreur de départ...: absence de quarantaine sur des animaux aux origines douteuses, et absence d'examens médicaux pour s'assurer de leur bonne santé malgré les doutes existants. (animaux provenant de Hamm.)






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LiliaOoo,

Il s'agit de la Cryptosporidiose serpentis pour les reptiles.

Sur un forum, tu as vu que cette maladie peut être transmise par l'air.

Sur toutes les infos que je viens de lire sur la Coccidiose ou la Cryptosporidiose, rien, ni personne ne parle de transmission de cette maladie par l'air. Mais uniquement par voies oro-fécales, par les proies, ou par des eaux souillées.

"
Cryptosporidiose serpentis est probablement la coccidie des reptiles la plus pathogène.
Ce sporozoiare monogène, parasite de la muqueuse gastrique et/ou micros-villosités intestinales, provoque chez les ophidiens, une hypertrophie et une fibrose de la muqueuse gastrique, parfois détectable à l'examen clinique sous la forme d'un renflement du corps en regard de l'aire de projection de l'estomac.

Certains ophidiens sont capables de demeurer porteurs inapparents de Cryptosporidiose serpentis pendant plusieurs années avant de déclarer la maladie.

Le cycle des coccidies est direct, c'est à dire que leur transmission d'un animal à un autre se produit directement par contamination oro-fécale.
Il comprend une phase exogène dans le milieu extérieur sous forme de sporogonie, et une phase endogène chez l'hôte sous forme de schizogonie et de gamétogonie.
Les ookystes coccidiens sont très résistants dans le milieu extérieur. Les auto-infestations sont fréquentes en captivité. "


Extrait de "Guide pratique des Maladies des reptiles en captivité" L. Schilliger.

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Celle dont je rapporte l'expérience est Cryptosporidium parvum.
Parle-t-on de la même chose?

Après, les observations sont celles que je rapporte, et sont fidèles.

^^

Il semble que les spores se "déplacent" en utilisant des adjuvants. Un mammifère, un vêtement, une main. J'entends bien que les ookystes ne volettent pas d'un terra à l'autre, mais survivent un temps certain à l'air libre sur n'importe quel support, en attendant de trouver un nouvel hôte.

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lilliaOoo a écrit:
Celle dont je rapporte l'expérience est Cryptosporidium parvum.
Parle-t-on de la même chose?

Après, les observations sont celles que je rapporte, et sont fidèles.

^^

Il semble que les spores se "déplacent" en utilisant des adjuvants. Un mammifère, un vêtement, une main. J'entends bien que les ookystes ne volettent pas d'un terra à l'autre, mais survivent un temps certain à l'air libre sur n'importe quel support, en attendant de trouver un nouvel hôte.





Non, on ne parle de la même chose.
Cryptosporidium parvum apparait chez plusieurs espèces de vertébrés dont l'homme.
Cette maladie n'a aucun rapport avec les reptiles.
Ce que tu dis est juste mais uniquement pour Cryptosporidium parvum ou autres Cryptosporidium ne touchant pas les reptiles.


Là, je ne parle que de Cryptosporidium qui touche les reptiles. Et c'est tout à fait différent.
Les symptômes ne sont pas les mêmes et les soins non plus.
Pour un reptile atteint de Cryptosporidium serpentis, aucun traitement n'existe pour le guérir. Il en meurt.


------------------------


"Des exemples non-humains:

Additionally, in recent years, Cryptosporidiosis has plagued many commercial leopard gecko breeders.
Several species of the Cryptosporidium family (C. serpentis and others) are involved, and outside of geckos it has been found in monitor lizards, iguanas and tortoises, as well as several snake species

En outre, ces dernières années, la Cryptosporidiose sévit dans de nombreux élevages de gecko léopard. Plusieurs espèces de la famille Cryptosporidium (C.serpentis et autres) sont impliqués : geckos, varans, iguanes et tortues, ainsi que plusieurs espèces de serpents. "



Source: http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Cryptosporidiosis&ei=pIW_TZerEdSEhQfB1a3HBQ&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=10&ved=0CFwQ7gEwCTgU&prev=/search%3Fq%3DCryptosporidiose%2Bserpentis%26start%3D20%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26rlz%3D1B3GGLL_frFR416FR417%26prmd%3Divns


--------------------------



Je ne parle que de la Cryptosporidium serpentis


Voir les différentes Cryptosporidium sur le tableau suivant:





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La Cryptosporidiose serpentis est une maladie mortelle qui touche de plus en plus nos élevages.

Cette maladie est très difficile à déceler car les symptômes sont souvent confondus avec d'autres maladies et les soins apportés ne sont pas les bons.

Quand un reptile cesse de s'alimenter ou régurgite, il faut bien observer:
> le dessous de son corps afin de voir si le foie ne devient pas vert/noirâtre (tache qui grossit et s'étend de plus en plus).
> s'il y a la présence d'un renflement du corps en regard de l'aire de projection de l'estomac.

Ce sont les deux seules façons de déceler cette maladie.

Si l'on observe cela, il faut absolument mettre le reptile atteint en quarantaine et /ou l'euthanasier.

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Chance a écrit:

Ce que tu dis est juste mais uniquement pour Cryptosporidium parvum ou autres Cryptosporidium ne touchant pas les reptiles.


Pourtant, c'est bien parvum qui avait été trouvé.
Je vais me renseigner plus avant.

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Exemple:

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2479055

"Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
(1) Department of Molecular Microbiology and Immunology, School of Hygiene and Public Health, Johns Hopkins University, Baltimore, Maryland 21205, ETATS-UNIS
Résumé / Abstract

A recent report suggested that an isolate of Cryptosporidium parvum had established infections in fish, amphibians, and reptiles and raises concern that animals other than mammals might be a potential source of waterborne Cryptosporidium oocysts. To test this possibility, viable C. parvum oocysts, infectious for neonatal BALB/c mice, were delivered by gastric intubation to bluegill sunfish, poison-dart frogs, African clawed frogs, bearded dragon lizards, and corn snakes. Histological sections of the stomach, jejunum, ileum, and cloaca prepared from tissues collected on days 7 and 14 postinoculation (PI) were negative for Cryptosporidium developmental stages. However, inoculum-derived oocysts were detectable by fluorescein-labeled monoclonal antibody in feces of inoculated animals from day 1 to day 12 PI in fish and frogs, and up to day 14 PI in lizards. Snakes did not defecate for 14 days PI. Impression smears taken at necropsy on days 7 and 14 PI revealed C. parvum oocysts in the lumen of the cloaca of 2 fish and 1 lizard on day 7 PI only. Because tissue stages of the pathogen were not found, it appears that C. parvum was not heterologously transmitted to lower vertebrates. Under certain circumstances, however, such as after the ingestion of C. parvum-infected prey, lower vertebrates may disseminate C. parvum oocysts in the environment."

Revue / Journal Title:
The Journal of parasitology ISSN 0022-3395 CODEN JOPAA2
Source / Source:
1996, vol. 82, no5, pp. 748-751 (29 ref.)

Ceux qui ne comprennent pas, je traduis plus tard.
Et ce n'est qu'une étude parmi d'autres.

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L'article en entier.
Il me semble que d'autres sont sortis depuis, je chercherai.

http://www.jstor.org/pss/3283886

Les 3 derniers paragraphes sont édifiants, mettant en évidence que C.parvum a longtemps été considéré comme 'verrouillé' sur des hôtes bien précis, alors que l'on découvre qu'il contamine aussi bien poisson, amphibiens, lézards et serpents.

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C'est étrange oui.
Là, on voit qu'une souris ne peut pas transmettre la Cryptosporidiose à un reptile scratch

Dans le cas de la guttata morte ci dessus (photo), elle n'était pas en contact avec d'autres reptiles. Son terra était très propre. Elle a juste mangé et régurgité deux petites sauteuses achetées dans un autre animalerie que l'habituelle. Ensuite, elle a accepté et digéré 2 rosés achetés à la ferme trop (magasin habituel pour l'achat des proies).

Sinon, elle même, a été acquise à la ferme trop. Un an et demi après elle meurt.
Sachant qu'un ophidien est capable de demeurer porteur inapparent de Cryptosporidiose serpentis pendant plusieurs années avant de déclarer la maladie, serait il possible que cette Gutt ai été contaminé bien avant son achat ?

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Chance a écrit:

C'est étrange oui.
Là, on voit qu'une souris ne peut pas transmettre la Cryptosporidiose à un reptile scratch



Sauf s'il l'ingère. Il semble que la contamination initiale mammifère->reptile se fasse par ingestion d'une proie malade.


http://www.anapsid.org/cryptosporidium.html

Genetic diversity of Cryptosporidium spp. in captive reptiles.
Xiao L, Ryan UM, Graczyk TK, Limor J, Li L, Kombert M, Junge R, Sulaiman IM, Zhou L, Arrowood MJ, Koudela B, Modry D, Lal AA. Appl Environ Microbiol. 2004 Feb;70(2):891-9.

The genetic diversity of Cryptosporidium in reptiles was analyzed by PCR-restriction fragment length polymorphism and sequence analysis of the small subunit rRNA gene. A total of 123 samples were analyzed, of which 48 snake samples, 24 lizard samples, and 3 tortoise samples were positive for Cryptosporidium: Nine different types of Cryptosporidium were found, including Cryptosporidium serpentis, Cryptosporidium desert monitor genotype, Cryptosporidium muris, Cryptosporidium parvum bovine and mouse genotypes, one C. serpentis-like parasite in a lizard, two new Cryptosporidium spp. in snakes, and one new Cryptosporidium sp. in tortoises. C. serpentis and the desert monitor genotype were the most common parasites and were found in both snakes and lizards, whereas the C. muris and C. parvum parasites detected were probably the result of ingestion of infected rodents. Sequence and biologic characterizations indicated that the desert monitor genotype was Cryptosporidium saurophilum. Two host-adapted C. serpentis genotypes were found in snakes and lizards.

Plus rare donc il semble, mais possible.

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Ah okay, j'avais mal traduit !

Donc, cette Gutt a pu être contaminée par une souris ingérée et régurgitée ou elle était malade bien avant son achat (ce qui me semble moins probable).

C'est vraiment une maladie très complexe et grave puisqu'elle tue.

Il est possible que des tas de reptiles soient mort de ça sans que l'éleveur n'en connaisse les vraies causes, inquiétant.

Il faudrait quasiment faire une autopsie à chaque décès pour être sûr de ne pas posséder une bête contaminée par Cryptosporidium. Sinon, gros risque de contamination pour les autres reptiles maintenus.

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Merci beaucoup Chance pour d'avoir trouver de quoi avait succombé ma petite gutt !
Au moins je suis fixé et je ferai d'avantage attention sur la provenance de mes souris !

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lilliaOoo a écrit:
Chance a écrit:

C'est étrange oui.
Là, on voit qu'une souris ne peut pas transmettre la Cryptosporidiose à un reptile scratch



Sauf s'il l'ingère. Il semble que la contamination initiale mammifère->reptile se fasse par ingestion d'une proie malade.


http://www.anapsid.org/cryptosporidium.html

Genetic diversity of Cryptosporidium spp. in captive reptiles.
Xiao L, Ryan UM, Graczyk TK, Limor J, Li L, Kombert M, Junge R, Sulaiman IM, Zhou L, Arrowood MJ, Koudela B, Modry D, Lal AA. Appl Environ Microbiol. 2004 Feb;70(2):891-9.

The genetic diversity of Cryptosporidium in reptiles was analyzed by PCR-restriction fragment length polymorphism and sequence analysis of the small subunit rRNA gene. A total of 123 samples were analyzed, of which 48 snake samples, 24 lizard samples, and 3 tortoise samples were positive for Cryptosporidium: Nine different types of Cryptosporidium were found, including Cryptosporidium serpentis, Cryptosporidium desert monitor genotype, Cryptosporidium muris, Cryptosporidium parvum bovine and mouse genotypes, one C. serpentis-like parasite in a lizard, two new Cryptosporidium spp. in snakes, and one new Cryptosporidium sp. in tortoises. C. serpentis and the desert monitor genotype were the most common parasites and were found in both snakes and lizards, whereas the C. muris and C. parvum parasites detected were probably the result of ingestion of infected rodents. Sequence and biologic characterizations indicated that the desert monitor genotype was Cryptosporidium saurophilum. Two host-adapted C. serpentis genotypes were found in snakes and lizards.

Plus rare donc il semble, mais possible.


Pardon de déterrer un post si vieux mais personnellement je comprends cette phrase comme le fait que ces chercheurs ont été étonnés de découvrir C. parvum chez les reptiles, et pensent simplement que, du fait de l'ingestion d'une souris contaminée, ce parasite se trouve donc dans son tube digestif, le temps d'être déféqué avec les restes de la souris parce qu'il n'aurait aucun pouvoir pathogène sur les reptiles.

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Ne sois pas désolé, la question est pertinente (et dieu sait que la pertinence se fait rare de nos jours.)

Les deux sont certainement plausibles au vu du contexte, quand je relis.
Faudrait pousser plus avant ou trouver d'autres publications. Ceci dit, on ne peut pas supposer que l'ingestion soit facteur de contamination?

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Faute de temps, je n'ai pas repris connaissance des articles ou des aperçus d'articles que vous avez indiqué, mais de mémoire il me semble que ces études mettent essentiellement en évidence que Cryptosporidium spp. peuvent être effectivement disséminés par beaucoup de vertébrés qui sont porteurs (sains ou non), entre autres,par ingestion d'une proie contaminée au préalable, mais que les différentes espèces de Cryptosporidium ont un pouvoir infectieux sur des hôtes assez spécifiques, à l'exception de C. parvum qui pourrait avoir une action infectieuse chez beaucoup d'espèces de mammifère mais pas chez les vertébrés inférieurs.

D'emblée, je dirais que les résultats mettent en évidence que l'infection est spécifique d'un hôte ou type d'hôte. Mais que la contamination peut se faire indirectement par des espèces porteuses saines. Ce qui voudrait logiquement dire par exemple qu'une souris atteinte de cryptosporidiose (et en présentant des symptômes pathologiques) soit certainement infectée par C. muris que l'on retrouvera ensuite chez le serpent s'il a été en contact avec la souris mais n'en sera que porteur sain. Par contre on peut imaginer qu'une souris soit porteuse saine de C. serpentis et puisse le transmettre au serpent qui sera infectieux chez lui.

Enfin, je ne fais que rapporter plus ou moins ce qui a été écrit et déduit dans les articles précédents, afin de démêler vos différents. Je n'en connais pas spécialement plus. Je vais me pencher d'avantage sur le sujet quand j'aurai le temps.

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