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Elever dans le but de repeupler la faune ...

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Elever dans le but de repeupler la faune ....


Voilà, je me pose des questions concernant les terrariophiles qui souhaitent ou élèvent déjà des reptiles ou autres virus dans le but de les réintégrer dans leur biotope naturel afin de ne pas voir certaines espèces disparaître de la terre.

2 questions :

- Croyez vous qu'un spécimen élevé en captivité (quel qu'il soit) pourra s'adapter dans son milieu nature, bien plus hostile qu'en terra ?

- Ne pensez vous pas que les spécimens élevés en captivité et réintégrés dans leur biotope peuvent apporter et donner des maladies mortelles aux spécimens sauvages et de fait éradiquer toute une espèce ou un genre?

...



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Je pense qu'un animal élevé en captivité doit être plus fragiles qu'un animal sauvage étant donné que dans les terrariums on fait attention aux microbes, aux moisissures, à la poussières... Il aura surement beaucoup de mal à s'adapter.

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Chance a écrit:
Croyez vous qu'un spécimen élevé en captivité (quel qu'il soit) pourra s'adapter dans son milieu nature, bien plus hostile qu'en terra ?



Pourquoi pas, les pythons en Floride, les chevaux (aux USA), poissons rouges (Europe, avec hybridation avec Carassius gibelio ) dromadaires (Australie) et autres ont bien prouvé qu'une domestication plus ou moins longue n’empêche pas de reconstituer une population sauvage en cas de fuite.


Chance a écrit:
- Ne pensez vous pas que les spécimens élevés en captivité et réintégrés dans leur biotope peuvent apporter et donner des maladies mortelles aux spécimens sauvages et de fait éradiquer toute une espèce ou un genre?


Entre autres problèmes (tuberculose chez les bovins), ou polluer voir supplanter une sous-population mieux adapté à la zone(les pins de souche portugaise plantés dans les Landes meurent à -15°C, contrairement à la souche landaise, l'ONF est en train de faire une opération de séquençage génétique géante pour se débarrasser de ces indésirables)puis disparaitre au premier épisode climatique extrême.



Je pense qu'exceptées certaines espèces types qui ont des soucis de reproduction (panda) ou de braconnage intensif (aras), la protection des espèces passe plus par la protection efficace des milieux. de bons exemples pour ceci sont l'Azuré du Serpolet en Angleterre ou la réserve de port cros.


La reproduction en captivité peut permettre de sauvegarder une espèce, mais pour la relâcher il faut :
-une souche captive élevée dans ce but (les reptiles ont l'avantage de ne pas avoir de transmission du savoir du type ara ou primates)
-un milieu sain où relâcher les animaux (les tigres captifs ne sont pas prés de revoir la taïga, et ne parlons pas des ours blancs)
-un programme complet et cohérent (les tortues d'hermann, protégées plus sur le papier que dans les faits)

Les couts de l'élevage dans le but de réintroduction serais de toutes façons prohibitif si on devait l'appliquer à toutes les espèces d'un écosystème plutôt qu'à quelques espèces emblèmes.

Il faut qu'une autre espèce n'ai pas occupée la place laissée vacante par l'espèce menacée/disparue (la cistude quasi exterminée par la pression humaine puis remplacée par la Floride qui a occupée la place vide, la morue qui serait apparemment virtuellement disparue dans l'atlantique nord).

HS:
 

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un truc tout bête, prenons l'exemple du boa constrictor occidentalis
apparament, il est quasiment erradiqué dans son milieu d'origine
quels problemes cela engendrerait de relacher quelques dixaines de specimens? voire même une bonne centaine?
en admettant que ça soit fait avec une équipe de scientifiques avec des individus pucés et tracés...
et au pire, que ferait comme "mal" une centaine de bc occidentalis saupoudrés entre le paraguay et l'argentine même si cela était fait à l'arrache? (sans suivi, par un lambda)

je pose juste les questions hein... je n'ai aucune réponse autre que mon bon sens

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Boomslang a écrit:
un truc tout bête, prenons l'exemple du boa constrictor occidentalis
apparament, il est quasiment erradiqué dans son milieu d'origine
quels problemes cela engendrerait de relacher quelques dixaines de specimens? voire même une bonne centaine?
en admettant que ça soit fait avec une équipe de scientifiques avec des individus pucés et tracés...
et au pire, que ferait comme "mal" une centaine de bc occidentalis saupoudrés entre le paraguay et l'argentine même si cela était fait à l'arrache? (sans suivi, par un lambda)

je pose juste les questions hein... je n'ai aucune réponse autre que mon bon sens


Intentions louables, mais je ne peux m'empêcher d'examiner une question sous toutes ses coutures, pour y déceler le contre.

J'imagine que le pour coule de source.

Pour le contre, du moins ce qui me vient à l'esprit, c'est une seule question:
La conservation des espèces on le fait pour nous ou pour la Nature?

La Nature se passe de quelques espèces. Chaque jour des espèces s'éteignent naturellement. Et l'équilibre se réajuste un minimum si l'impact n'est pas trop grand, ou radicalement si l'espèce occupait une niche écologique centrale.

Ce que nous faisons est plutôt d'intérêt humain, pouvoir continuer à voir ou à savoir une belle espèce dans la Nature.

Je pense que la préservation des espèces passe d'abord par la conservation de l'écosystème donné dans sa globalité. Et le meilleur moyen de le conserver sans le modifier est de simplement arrêter l'activité humaine directe ou indirecte. Ça relève de l'utopie, soit, mais on peut la diminuer.
Et ça relève presque de la philosophie, dans la mesure où soit on se considère comme une simple espèce animale ayant sa légitimité de contributeur au sein des autres, ou comme anthropocentriquement supérieurs et seuls responsables de nos actes

Réintroduire, voilà un des pires scénarios que je propose:

- Admettons que Bco (Boa constrictor occidentalis) mange 24 Cp (consommateur primaire donné, rongeurs ou tout ce que vous voulez) par an.
- Admettons que 1 Cp grignote 80% de la semence d'une espèce d'un Pp (producteur primaire, plantes ou autres... au choix)
-Admettons Cp' comme un autre consommateur primaire
- Admettons que Btk (Born to Kill) soit un prédateur naturel de Bco

-Tu balances 20 % de Bco en plus dans la Nature,
qui vont te bouffer 20% de Cp en plus,
qui du coup vont bouffer 20% de graines de Pp en moins,
Qui du coup vont donner 20% de Pp en plus, qui entre en compétition avec un autre Pp dont se nourrit Cp'
Cp' est alors en déclin, Pp envahit tout et change la topographie de l'habitat de Btk qui est semi aquatique et de grand taille. Le pauvre bougre ne peut plus assurer la réponse à ses besoins physio et crève, ce qui fait un nombre incalculable de cadavres et une prolifération de nécrophage qui deviendrons ensuite parasites des animaux vivants faute de cadavres à trouver et etc. etc. etc.

Tu ajoute au truc que la Science ne s'est pas assez penchée sur le sujet et que finalement il y a une distinction entre les Bco de prairie et les Bco de forêt, comme il y en a pour Ephebopus murinus par exemple. Tu prends donc des animaux d'élevage croisés entre eux et tu les balances et au final certains n'occuperont pas la même fonction qu'ils devraient et s'attaquent à la faune qui se préservait bien toute seule jusque là.

Ajoutes à ça 100 000 variables en plus.

C'est une possibilité, certes peu probable, mais entière. D'autant plus que des possibilités qui se basent sur un schéma similaire tu peux en avoir des tonnes différentes, et des impacts qui ne seront visibles que très longtemps après, auxquels on ne pourrait imputer aucune origine valable car trop de facteurs ont joué pour pouvoir en déceler l'élément déclencheur.

Ou alors tu peux avoir l'effet voulu, Bco qui reprend sa place propre, et qui se relance après un coup de pouce.

La réintroduction c'est prendre le risque de sauver une espèce, et c'est aussi prendre le risque d'en bousiller d'autres.

Tu vas dire que je vois des problèmes partout. Ils ne sont en rien obligatoires, et tu risques même de faire une très bonne action en repeuplant. Mais de là à penser que c'est une sacro-sainte solution qui ne comporte pas de risques...

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Chance a écrit:


Elever dans le but de repeupler la faune ....



Une put*in de belle utopie...

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Crowley, dans ton exemple autant tuer direct les BCO et en faire des bottes. Augmenter artificiellement la population artificiellement la population de 20% sans s'assurer d'abord que c'est vraiment utile (faut-il vraiment augmenter le pool reproducteur de l'espèce, une protection adaptée ne suffirait-elle pas?) et que la cause originelle de la raréfaction a été supprimé, ne sert à rien.

L'ours dans les Pyrénées est un cas d'école.

Au contraire le loup montre qu'une protection bien menée permet potentiellement à une population réservoir de réinvestir le milieux dés lors que cela est possible.

Du coup, la question à se poser pour moi, ce n'est pas peut-on élever pour réintroduire ; cela s'est déjà fait pour d'autres genres animaux, en trouvant les bons protocoles cela doit être faisable pour les reptiles. La question c'est pourquoi réintroduire?

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flaac a écrit:
Crowley, dans ton exemple autant tuer direct les BCO et en faire des bottes. Augmenter artificiellement la population artificiellement la population de 20% sans s'assurer d'abord que c'est vraiment utile (faut-il vraiment augmenter le pool reproducteur de l'espèce, une protection adaptée ne suffirait-elle pas?) et que la cause originelle de la raréfaction a été supprimé, ne sert à rien.



Ca ferait de belles bottes mais je ne vois pas pourquoi tu dis ça.
Soit je m'exprime mal, soit tu n'as pas compris. Tu notes la différence qu'il peut y avoir entre une augmentation naturelle dictée par la sélection et une augmentation artificielle brutale et hasardeuse?
Pour le reste je suis du même avis. C'est ce que je dis depuis le départ.

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j'ai bien suivi ton raisonnement, j'avais pas fait moi même le scenario en entier mais j'avais tracé les grandes lignes et j'en étais arrivé à la même conclusion: un déséquilibre dans la faune ou la flore

mais bon, pour reprendre ce que Flaac avance, il ne faut peut être pas voir une utilité quelconque dans une réintroduction
en gros: l'homme a fait disparaitre et donc l'homme doit réintroduire
puisque ces boas ont presque disparu, il y a surement plus de proies potentielles qui proliferent grace à sa "quasi disparition"...
c'est peut être maintenant qui est présent le déséquilibre
on a l'impression que c'est la situation "définitive" à l'heure actuelle alors que c'est justement une situation de déséquilibre
l'homme a influé sur la destinée de la nature qui a suivi une autre route mais qui te dit que c'était la route que DEVAIT suivre la nature
peut être que, sans l'homme, le scenario catastrophe que tu avances aurait été juste la normalité
peut être que la vraie destinée de la nature sans l'intervention humaine aurait été la disparition de Btk et la proliferation de Bco...
t'en penses quoi?
la nature s'adapte toujours, rien ne dit que c'est comme ça que ça devait se passer

après, comme tu dis, soit on implique l'homme en tant qu'animal dans la nature, soit on le met à part...

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Exactement. Tout dépend si on est en déséquilibre ou si l'on va perturber un nouvel équilibre. Et je ne pense pas que l'on puisse le déterminer. Sachant que la Nature est un système dynamique qui est régit par une succession de déséquilibres.
Un peu comme une cellule qui échange en permanence avec le milieu extra-cellulaire mais qui suit une constante dans ses besoins. Vient un élément perturbateur exogène dans tout cela, soit elle se restabilise, soit elle entre en apoptose.
A la différence près que la Nature ne se meurt pas, même si elle perd la quasi totalité de sa biocénose et voit ses biotopes déréglés. Un monde minéral se fera recoloniser et ce sera le début d'autre chose, suffit de voir les dinosaures, et pléthore de "catastrophes" moins populaires. Mais pas à l'échelle de l'homme. D'un point de vue bénéfique à l'espèce humaine, que ce soit de sa survie ou simplement de son envie de voir de la vie et plein de couleurs dans le monde animal.
J'ai un exemple avec des grenouilles, faut que je recherche l’histoire dans son intégralité.

Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas défavorable à la réintroduction. Mais il est illusoire de penser que les effets seront tous bénéfiques. C'est un peu comme au début de la médecine, on teste et on voit quitte à sauver en risquant de tuer. Mais sans essais on ne peut pas se perfectionner. Du moment qu'on garde à l'esprit qu'on est pas des superman en faisant ça, mais plutôt des apprentis sorciers.

Le seul point noir dans tout cela est la proportion de tentatives réussites sur l'ensemble de la gestion des introductions (autochtone comme étrangère, même si les deux n'ont pas grand chose à voir).

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flaac a écrit:


Au contraire le loup montre qu'une protection bien menée permet potentiellement à une population réservoir de réinvestir le milieux dés lors que cela est possible.



A quelle sous-espèce appartenaient les loups présents en France avant leur éradication? Après discussion avec un amateur, il semblerait qu'ils n'appartenaient pas à la sous-espèce italienne qui a aujourd'hui recolonisé la France.
Je te demande ça sans aucune arrière pensée, je ne m'y connais pas plus que ça sur le sujet du loup.

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... Intéressant même si sa prend pas mal la tête aussi!!

Pour reprendre l'exemple du Bco : je pense que c encore plus simple que ça et c juste du bon sens comme irait Booms, je pense qu'avant de réintroduire une espèce il faut se reposait plusieurs questions du type : Quelle est la cause de sa disparition? Si la réponse est l'homme (directement ou indirectement), et bien une réponse se profile déjà. Après est ce que son milieu à évoluer voir c transformé depuis sa disparition? Si la réponse est non (ou très peu), nous sommes pas loin d'avoir des certitudes...

Après bien sûr c bien plus compliqué que ça! Mais il semble évident que réintroduire une espèce dans son milieu d'origine qui à disparue ou presque à cause de l'intervention de l'homme, n'est pas jouer aux apprentis sorcier c'est plutôt essayer de réparer une erreur commise!

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mejdinho a écrit:


n'est pas jouer aux apprentis sorcier c'est plutôt essayer de réparer une erreur commise!


L'un ne va pas forcément sans l'autre, sans coté obligatoirement négatif.
Mais c'est un fait, on est loin d'arriver au bout du savoir de la Nature.

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j'ai quand même bien du mal à imaginer que le bco relaché à proportion d'une centaine d'individus juveniles, réussirait à déregler tout un ecosysteme
c'est pas comme une espece invasive
là, le bco était présent et bien présent
et puis, il y a eu l'homme
si on va par là, la nature n'est plus dépendante que des désideratas de l'homme
dépendant de ses choix dans la concervation des especes
la natrure ne dirigerait plus mais composerait avec ce que lui dicterait l'humain
l'humain détruit le bco et décide de laisser Btk vivre
oh, et puis non!
on va plutot décider d'érradiquer Btk
grosso modo, c'est ça?
(je te fais gré des termes techniques pour que vous compreniez bien)


























c'est de l'humour Fred...

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Boomslang a écrit:
j'ai quand même bien du mal à imaginer que le bco relaché à proportion d'une centaine d'individus juveniles, réussirait à déregler tout un ecosysteme
c'est pas comme une espece invasive
là, le bco était présent et bien présent
et puis, il y a eu l'homme
si on va par là, la nature n'est plus dépendante que des désideratas de l'homme
dépendant de ses choix dans la concervation des especes
la natrure ne dirigerait plus mais composerait avec ce que lui dicterait l'humain
l'humain détruit le bco et décide de laisser Btk vivre
oh, et puis non!
on va plutot décider d'érradiquer Btk
grosso modo, c'est ça?
(je te fais gré des termes techniques pour que vous compreniez bien)


Non,
j'apporte un extrême pour simplifier le fait que ça risque d'avoir un impact sur le reste. Même minime, même sur les micro-organismes, même sur les bestioles dont tout le monde s'en fout parce qu'elle n'est pas colorée et qui ne mérite pas d'être préservée.
L'impact sera surement limité avec seulement une centaine de Bco, mais ton repeuplement aussi. Reste à savoir ce que tout ça deviendra si tout le monde relâche du Bco à l'arrache à la tonne.

Ça me fait penser aux politiciens qui proposent à chaque fois une nouvelle solution au problème économique du pays, et qui font face le mandat suivant à un autre problème économique directement imputable à cette dite solution miracle. Si on est même pas foutu de gérer un système connu dans son intégralité et qu'on a mis en place, comment prétendre à gérer quelque chose qui nous dépasse et dont on ne connaît qu'une partie des tenants et aucun des aboutissants?

"On a cassé et on répare" pour les uns;
"on a cassé, on arrête les dégâts et on laisse maman réparer" pour les autres.

C'est une question de point de vue. Personne n'a tord, mais chacun a au moins le mérite d'apporter des éléments de réflexions au lieu de se laisser bercer dans une illusoire et ridicule béatitude d'ultime sauveur de la cause animale.

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Plutôt d'accord avec toi sur la fin!

Mais l'intervention se situait au début selon moi, le fait d'avoir fait disparaitre une sous espèce de son biotope d'origine, serait selon moi là l'acte d'apprentis sorcier et le fait de vouloir rétablir cela de manière réfléchie et contrôlé et juste un retour à l'équilibre! Mais ce n'est que mon point de vue! clin oeil

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ceci dit, t'en connait beaucoup qui iraient déverser du bco à la tonne?
surtout qu'il faut se payer le voyage jusque là bas... et si ça se fait à l'arrache, ça veut dire dans la plus grande illegalité
peu de gens tentent le trajet inverse pour des objectifs financiers du au traffic alors les gens qui pensent au repeuplement...
c'est pas la floride non plus!
juste rétablir un tant soi peu le déséquilibre d'antan et non celui de maintenant
on est à l'époque des "pardon" des judements, des rétributions avec effet retroactifs, il serait peut être temps que les hommes vient un peu plus loin que le bout de leur espece

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mejdinho a écrit:
..

Après bien sûr c bien plus compliqué que ça! Mais il semble évident que réintroduire une espèce dans son milieu d'origine qui à disparue ou presque à cause de l'intervention de l'homme, n'est pas jouer aux apprentis sorcier c'est plutôt essayer de réparer une erreur commise!


Mais en fait, doit on essayer de réparer une erreur commise par l'homme ou ne doit on pas plutôt laisser la nature, la faune "s'en sortir" seule tout simplement ?

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en fait, pour moi, c'est juste une question de phylosophie
j'avoue avoir un peu celle de "qui casse répare"
c'est simple, l'homme enleve une espece de la nature, il la remet, point, c'est comme ça
la nature de toute façon se démerdera puisqu'elle se démerede toujours
là, une chose a disparu, l'homme en est la cause, il doit la faire réapparaitre
c'est trop facile
parti de ce principe...
faison disparaitre tout ce qui freine à notre développement, la nature se démerdera!
tu sais, la nature n'a pas besoin de l'homme, sans nous, elle se démerderait tout aussi mieux

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Voilà c'est ça la question centrale que Chance a parfaitement résumé.
A la base on parle d'un principe, boomslang tu me parles d'un cas isolé. Moi je te parle aussi du principe.
Enfin on parlait plus de l'aspect sanitaire et immunologique à la base, autre point très intéressant d'ailleurs.
"Je vais pas voter on s'en fout c'est pas une voix qui va changer quoi que ce soit"

A part la répartition et le phénotype du Bco, tu connais quoi dessus?
Tu connais l'ensemble des espèces qu'il bouffe? T'as regardé dans l'estomac d'un panel de Bco sauvages? T'as suivit un Bco pour voir quels différents habitats il occupe rien que sur une journée?
Deux problèmes se lient au désordre dans le monde animal, le type d'animal et son taux au sein des autres espèces.
On pense qu'en s'appuyant sur le respect de l'un on peu s'attaquer à l'autre sans réfléchir?
X est présent en petite quantité mais il est présent. Tiens on va tout faire pour refoutre des X purs et vas y que je t'en donne.
Ta tarte tu la manges avec du sel? non avec du sucre, tiens je vais en mettre cinq kilos.
100 Bco c'est pas grand chose. Ben si c'est pas grand chose il se peut que ce ne soit pas grand chose ni sur son impact ni sur sa propre population. Parle moi de chiffre qui pourrait être significativement probant alors.
T'as déjà lu un rapport de renforcement ou de réintroduction? On se félicite tout le temps de la réussite d'un tel projet en ne parlant QUE de l'espèce en question. Aucune étude d'impact sauf lorsque c'est significativement flagrant pour l'homme. Et tout ce qui passe inaperçu?

Tu tapes sur la science pour son caractère évolutif et changeant, parce tu n'acceptes pas qu'un savoir ne soit pas figé, parce que ça bouleverse les acquis. Tu n'acceptes pas la taxonomie pour les mêmes raison, et tu te focalises sur la Nature de la même façon. "Cet écosystème était de la sorte en telle période, alors il doit rester de la sorte en renforçant les populations en déclin" Tu n'intègres pas le changement des choses.
L'homme a tendance à croire que pour pallier un déséquilibre lié à une de ses actions il suffit de contrebalancer pour que tout rentre dans l'ordre.

Ca marche très bien avec la discrimination positive hein, toutes inégalités ont été compensées... mon œil ça fout le bordel partout et ça ne fait qu'accentuer le problème.

Il serait temps que l'homme voit plus loin que son espèce, ouais, ok, pas trop quand même, on voit ce que ça donne... prétentieux et arrogant qu'il est.

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Ouais je suis d'accord avec toi pour réparer ce qu'on a fait, à condition de savoir comment. Mais pour l'instant on croit savoir mais on ne sait pas.
Faire ça à l'aveugle c'est risquer de mettre encore plus la mer dans la continuité de ce que l'homme sait si bien faire. Et avec nos outils et connaissances actuels on fait ça vraiment à l'aveugle, même les chercheurs.

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....
Toujours pas d'accord, mais bon chacun ses idéaux et sa façon de voir, je rejoins Booms à 1000%!

J'ajouterais juste ça (puisqu'on se prend le chou!) : l'Homme est issue de la nature (jusqu'à preuve du contraire, dsl les croyants ) mais l'homme est contre-nature, il ne se sert plus de ces capacités physique pour vivre et ne s'adapte plus, mais il a modelé son environnement pour y vivre et a façonné celle ci (si je puis dire) pour son confort et se faciliter la tâche! Contrairement aux espèces animales qui elles s'adaptent à leur milieux qui étaient naturel et vivent avec! Donc le problème est là ces espèces animales se retrouvent dans des milieux qui n'ont plus grand chose de naturel puisque façonné ou modifié (là est la rupture de l'équilibre) par l'homme qui empiète de plus en plus sur la nature (Comment pourrait elle se débrouillé toute seule si on la détruit!!)! Donc la disparition de ces espèce n'est pas la logique des choses et attendre une éventuelle reprise des droits de mère nature me paraît comment dire compromis à l'heure actuelle à moins de faire table rase de toutes civilisations...
Alors au lieu d'attendre que cela se passe ou que sa empire autant prendre son destin en main et essayer d'améliorer les choses, à trop se poser de questions on stagne, il faut bien sûr mesurer la conséquence de nos actes que se soit en amont ou en aval d'ailleurs!

Voilà, ce n'est que mon point de vue et il vaut ce qu'il vaut... clin oeil

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On ne parle pas de la même chose, et on se rejoint sur des points ne font pas l'objet d'un discussion puisque nous sommes d'accord. Je vais me prendre le temps de récapituler clairement ce qui a été énoncé de toutes part depuis le début de ce topic et faire un truc un minimum structuré quand j'aurai le temps, parce que je suis persuadé que nos divergences viennent d'une mauvaise compréhension. Je suis assez pressé là.

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Donc il faudrait d'abord "réparer" les biotopes, redonner un milieu naturel où le serpent pourra survivre, se nourrir, vivre ... et ... Enfin le réintroduire.
Car sans nature pas de vie possible.

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quand je parlmais de réintroduction "à l'arrache" c'était un exemple extreme que j'aurais certainement pas envie de suivre
non, je te suis completement sur la question de fond
pour moi, je voyais plutot faire ça en partenariat avec des etudiants sur place qui connaissent leur sujet, qui peuvent suivre les populations
évidemment, je ne connais rien de toutes les questions que tu as soulevées
mais la tarte, si je la préfere sucrée que salée... sans en mettre 5kilos... si tu m'en mets une petite poignée... c'est toujours mieux que rien non?
et je ne risque pas le diabete ou un exces de cholesterol...
peut être que la poignée de sucre ne servira pas à sucrer ma tarte mais au moins, y aura eu une petite chance que ça change le gout
tu ma parles de déséquilibre... sans aller jusqu'à penser qu'on peut rétablir l'équilibre, on peut avoir l'envie que la balance penche un peu moins dans un sens ou un autre

je n'ai pas la prétention que l'homme pourrait résoudre un probleme ou modifier une situation jusqu'à la rendre identique à ce qu'elle a été dans un passé proche
non, juste faire en sorte que la sous espece ne disparaisse pas
parce que c'est encore possible de maintenir un certain volume de population
en accord avec les scientifiques qui maitrisent mieux le sujet, il s'avererait que le bco, tout comme l'amarali soit quasiment éteint dans son milieu naturel

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Donc,

Plusieurs problématiques ressortent de cette conversation, toutes les unes dans les autres et auxquelles on confond un peu tous les arguments.
Pour trier un peu tout ça, il en ressort:

- Quels sont les avantages d'une réintroduction?
- Quels sont les avantages d'un réintroduction sur l'exemple précis du Bco?
- Quels sont les problèmes qui pourraient être liés à une réintroduction et plus précisément dans le cas du Bco?
- Sommes nous capables d'intervenir en connaissance de cause?
- A qui profite le repeuplement?
- Sommes nous légitimes pour intervenir sur la Nature?
- Devons nous concrètement intervenir?

Pour faire court,

1) Réintroduction:
1.1 Avantages:


Dans le meilleur des cas:
- Préserver ou redonner une espèce présente ou antérieurement présente à son milieu naturel, combler une niche écologique (je vous laisse regarder la définition complète de ce terme pour éviter les ambiguïtés) vacante dans un système donné. Et par extension, redonner à l'écosystème un des chaînons actif des interactions qui le composent.
- Le Bco en est un exemple simplifié car il s'agit d'une espèce qui ne s'imprègne théoriquement pas de l'homme et qui s'inscrit dans un espace non directement modifiée par l'homme (dans le sens où l'homme n'y a pas bouleversé l'interaction des espèces animales par l'introduction d'animaux domestiques, ni par sa présence. Même si indirectement, son activité dégrade son milieu et le prélèvement ses effectifs).

1.2. Inconvenients

Dans le pire des cas:
- L'écosystème s'est déjà rééquilibré ou est en cours et fait sans l'espèce en question. La réintroduction pourrait engager un deuxième déséquilibre qui ne ferait qu'accentuer le premier en cours de régénération.
Ceci pourrait causer la perte ou le déclin d'une ou plusieurs autres espèces de l'écosystème en question.
Qu'on le veuille ou non, une action a obligatoirement un impact. Bénéfique, délétère ou sûrement les deux, mais quoi qu'il en soit difficilement chiffrable dans sa globalité.
- Concernant le Bco, j'ai donné un processus simplifié extrême de ce qui pourrait avoir lieu. Je n'ai moi même pas fait d'étude sur la biologie du Bco en particulier et je ne pense pas qu'il en existe qui traite de sa place et de sa fonction au sein de son écosystème.


J'ose croire que nos divergences sur ces points ne concernent pas l'existence des avantages et des inconvénients, mais uniquement leur probabilité. A partir de ça il n'y a même plus à discuter, vu que je ne vois pas comment, à l'heure actuelle, on pourrait évaluer correctement les résultats d'une telle réintroduction avant de l'avoir menée, en sachant que chaque réintroduction reste un cas unique en son genre. Hormis des extrapolations...

2) Nos connaissances et nos compétences

- La plupart des gens se fient aux chercheurs parce qu'ils font office d'autorité dans le domaine.
- D'autres crachent complètement sur la Science parce qu'ils considèrent les chercheurs comme des extra-terrestres qui pondent un charabia et qui s'astiquent le jonc sur des expériences farfelues en pondant des interprétations délirantes.
- La Science c'est avant tout une étude d'un sujet donné. Les publications sont le témoignage de travaux détaillés INTEGRALEMENT et d'une interprétation des résultats. Comme un politicien est sensé représenter le peuple dans sa spécialité, le biologiste pond une hypothèse, mène des expériences visant à infirmer ou à confirmer sa thèse, et en tire des conclusions de ses résultats. Tout cela est pondu sur un papier.
Il en revient au peuple de juger du poids de ce papier. On admettra que c'est la communauté scientifique qui s'en chargera pour des raisons techniques. Mais sur le principe on est en mesure nous de donner ou non un poids à la démarche qui a été entreprise par le chercheur. Et à en tirer nos propres conclusions, à condition d'accorder aux chercheurs le crédit de leurs résultats bruts.
C'est pourquoi bon nombre de théories et de publications sont encore soumises à controverses par les spécialistes car la démarche de validation d'une théorie n'a pas été menée dans son intégralité, et malgré le crédit qu'on accorde aux résultats de travaux qui ont été menés, ils n'ont pas été menés sous toutes leurs formes afin d'éradiquer toute autre théorie tout aussi valable.
- Pour ma part, à la lecture de rapports et des études de réintroduction, il reste beaucoup de points mystérieux dans la mesure où l'étude préliminaire et l'étude post-introduction se pose uniquement sur l'espèce en question et non sur ce qu'elle engendrera sur le reste de la faune. Sauf bien sûr lorsqu'il s'agit d'un impact négatif impliquant directement l'économie de l'homme.

3) A qui profite une réintroduction?

- A l'espèce en question, si l'opération est une réussite
- A l'équipe de réintroducteurs, pour leur conscience à eux, ainsi qu'aux yeux de la population car ils sont ou vont devenir nos nouvelles vedettes populaires.
- Au reste de la faune et de l'écosystème?
Pas si sûr. On ne peut à l'heure actuelle pas savoir si ça servira ou desservira à n'importe quel niveau l'écosystème. On ne peut qu'espérer dans la mesure où on pense que l'espèce reprendra sa niche éco initiale.

4) Sommes nous légitimes à intervenir sur la planète?

Ceci est l'aspect philosophique du problème. Je rappelle que la philosophie est la science du questionnement et non des certitudes. Ainsi, beaucoup de cheminements intellectuels peuvent êtres émis, tout comme celui de mejdinho qui tient parfaitement la route, mais qui se confronte à d'autres réflexions.

- Biologiquement et taxonomiquement parlant nous appartenons aux animaux. Nous avons nos interactions propres avec les autres animaux et avec la planète. Même quantitativement et qualitativement nous avons devancé la plupart des interactions des autres animaux entre eux et avec leur environnement, cela reste une faculté que nous a donné la sélection naturelle, l'augmentation du volume cérébral et toutes les facultés que cela implique. l'homme n'est pas à l'origine de tous les maux de la planète et il serait farfelu de considérer que certaines espèces animales n'aient pas le droit d'influer sur leur environnement, ce qui se voit pour pas mal d'espèces. A ce titre nous sommes en droit de penser que nous pouvons intervenir pour réparer comme nous étions en droit d'intervenir pour détruire. C'est de la même trempe. L'état de nature de l'homme qui s'oppose à l'état de culture ne nous réduit pas forcément à une sous capacité qui elle serait contre nature dans l'histoire de l'évolution.
- Si nous considérons l'homme comme un être doué d'une culture qui a bouffé son état de nature et qui donc le différencie de l'animal, alors s'inscrit ici le discours de mejdinho. Mais s'inscrit aussi un autre discours qui s'y confronte, celui de ne plus intervenir sur notre environnement.
D'un coté, "nous ne sommes pas légitimes pour modifier de la sorte notre environnement mais nous l'avons fait alors nous le refaisons pour réparer ce qui n'aurait pas dû être fait."
Et de l'autre coté, "nous ne sommes pas légitimes pour modifier de la sorte notre environnement ni avant ni maintenant mais nous l'avons fait, alors maintenant que nous en avons pris conscience, nous arrêtons toutes nos actions. Que ce soit celles qui sont néfastes, comme celles qui auraient pour vocation d'améliorer les choses.

5) Devons nous concrètement intervenir?

Arrive un moment où c'est bien beau les discours et les pensées mais il ne faut pas oublier qu'elles sont là pour conditionner nos actes. Donc décision d'actes sont susceptibles d'êtres pris surtout dans l'état actuel des choses. Il faut trancher, et les acteurs des réintroductions ont tranché comme les opposants. Et a plus haut niveau l'espèce humaine a tranché en émettant des conditions et des règles. Le résultats des différentes réintroductions et introduction nous ont montré, dans les limites de ce qu'ils peuvent montrer, que la réussite de telles actions autant au niveau de l'espèce en question que du reste, sont partagés entre échecs et réussites.

Nous sommes des apprentis sorcier, mais des apprentis sorcier en situation d'urgence, ce qui enlève tout aspect négatif à ce terme.
La grande question des réintroductions reste ouverte si on la considère dans sa globalité et nous pourrions écrire des tonnes de choses là dessus. Arrive un temps où il faut trancher.
Je laisse les personnes en mesure de trancher le faire, reste à définir qui.

Je reste à ma place et je ne prends pas parti, ce n'est pas de mon ressort dans la mesure où je considère que je n'ai pas étudié en détail la biologie de chaque espèce et que je ne suis pas environnementaliste.
Mon intervention sur le sujet avait uniquement pour but de souligner les possibilités négatives d'une telle action, là où le couvre-feu moral semble dire qu'il est divin et sacrement saint de mener les opérations. Je tiens uniquement à apporter une nuance sur le gouffre sucré dans lequel tout le monde s'engage aveuglément. Je ne prétend en aucun cas dicter une pensée ou un comportement, même si comme tout le monde en a une, mon opinion tend légèrement en faveur de plus de réflexion avant d'agir comme des cow-boys.

A chacun de juger.






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Jolie résumé et bien clair en plus!

Après.... bah j'avais bien compris ce que tu souhaitais exprimer! Mais là c'est encore mieux! clin oeil

Alors je suis d'accord avec tout ce que tu dis, mais je suis contre cette philosophie de l'inaction, je suis d'accord aussi et ne suis pas utopiste sachant que l'homme ne pourra jamais rétablir toutes ses conneries!!!

Voilà je pense qu'il faut agir et dans le bon sens, même si bien sûr il faut peser les pour et les contres avant de le faire et pratiquer toutes les études scientifiques nécessaires! Pour ne pas agir comme des "cow boy" comme tu dis : il y a l'exemple du crapaud buffle en Australie, du lapin, du chien, .... (qui ne sont pas des réintroductions mais des introductions d'espèces qui n'avaient rien à faire là) et on a pu et on peut voir les catastrophe que cela a engendré et engendre encore détruisant la faune locale et ayant fait disparaître de multiple espèce et sous espèces ...! No

Mais j'aimerais que tu me donnes un exemple concret de réintroduction d'espèce en cours de disparition qui serait ou aurait était une catastrophe (hormis le loup ou les ours en France car ce sont des exemples ne fonctionnant pas selon moi leur milieu naturel n'est plus est le vrai problème est l'Homme)!

Voilà ma philosophie et de tenter une action réfléchie bien sûr sur des espèces intéressantes (dans le sens pertinentes!) plutôt que de rester au milieu et de rien faire en regardant les multinationales et le rouleaux compresseur économique détruire les écosystèmes les uns après les autres... A trop réfléchir on fait rien, à trop faire on ne pense pas, il faut juste trouver le juste milieu! clin oeil

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Voilà ça reste un avis, et chacun a le sien.

Je t'avoue que concernant un cas concret, c'est difficile à trouver comme ça, d'une part parce que ces rapports ne sont pas légion, parce que l'objectivité de la plupart des comptes rendus est à remettre en question en fonction de la source de l'article et du militantisme de l'organisme associé; et d'autre part parce que ces rapports tournent toujours autour du succès de l'opération et jamais sur les autres organismes du biotope, sauf bien sûr pour les lieux dont l'homme en a fait son territoire et où les conséquences sont signalées par des perturbation économiques sur lesquelles toutes les attentions se tournent, comme toujours...

Néanmoins j'ai trouvé deux documents intéressants sur notre sujet général. Le premier, abstraction faite du problème que je soulève fait état de l’hétérogénéité de telles actions et il est intéressant et indispensable de le lire dans son intégralité pour considérer toutes les composantes d'une telle tâche. Le voici:
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/37/04/58/PDF/ArticleMauz.pdf

Le second est une thèse ( http://oatao.univ-toulouse.fr/3409/1/hartmann_3409.pdf ), que j'avoue n'avoir que survolée, et qui répond en partie à la question initiale de Chance et qui m'amène à penser un exemple plus ciblé que la théorie extrêmement simpliste que j'ai donné précédemment à mon raisonnement:

Admettons que Bco soit porteur de parasites dans son milieu naturel, des parasites qui prendraient la place d'autres parasites naturels qui seraient ravageurs pour l'espèce. Les spécimens captifs n'ont plus ces parasites, et pourraient être porteurs sains de parasites (j’entends macroscopiques comme micro et même bactériens) européens.
Les spécimens captifs introduits pourraient peut être décliner car se feraient infester par les parasites ravageurs, faute des parasites propres à la population sauvage. Ils pourraient tous s'éteindre, ils pourraient se reproduire avant cela avec la population sauvage captive et affaiblir là aussi leur système immunitaire propre, et aussi contaminer les autres espèces animales présentes dans le biotope.
C'est là encore un exemple hypothétique mais peut être plus parlant que celui que je proposais avant.

Pour ce qui est de ta philosophie mejdinho, je m'y contenterai aussi si les conditions que tu évoques dans ta proposition étaient réalisables ou réalisées. Pour l'instant je vois certains rares projets cohérents mais malheureusement toujours incomplets à mon gout pour que je prenne personnellement position là dessus, et que j'en devienne par extension un acteur potentiel.

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"Elever dans le but de repeupler la faune ...."

Pour moi cette phrase est une phrase pour se donner bonne conscience... La terrario est tout simplement incompatible avec la nature. La terrario est une passion égoïste pour notre seul bien et bien loins de la nature... Alors je critiques pas du tout cette passion que j'ai eu, et que je comprend mais, ne pas se voilé la face... Directement ou indirectement on est dans le commerce/trafique d'animaux, acteur ou spéctateur.

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