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pacemaker91

Joey Starr

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Source http://www.libres.org/francais/archives/juridique/archi/juridique_052002/joey_starr_j214.htm

A 34 ans, Didier Morville, alias Joey Starr, a déjà fait l’objet de nombreuses accusations qui reflètent toutes le caractère violent de l’artiste. Aujourd’hui, il risque une amende de 40 000 euros pour avoir maltraité un singe, parce que celui-ci aurait poussé des cris pendant une interview. Il ne faut pas grand chose pour énerver le rappeur aux dents en or qui semble taper sur tout ce qui bouge. A se demander lequel, de la victime ou de l’accusé, ressemble le plus à un primate !


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Qui n’a jamais entendu parler de Joey Starr ? Même ceux qui ignorent que celui-ci est un chanteur de rapp, savent forcément que Didier Morville est un grand violent, qui, depuis quelques années, ne cesse de se présenter devant la justice. En février 2001, le rappeur avait été condamné à Bobigny à une peine d'un mois d'emprisonnement ferme pour détention d'arme. En juin 2000, il avait été condamné à Paris à 12.000 F d'amende pour l'agression d'un passant, en février 1999 à deux mois de prison ferme à Montpellier pour avoir agressé une hôtesse de l'air. Aujourd’hui, il s’agit encore d’une agression, mais, cette fois-ci, sur un singe qu’il détenait en cage chez lui ! Il est non seulement accusé de détention d’un animal protégé, mais surtout de « mauvais traitements à animaux, actes de cruauté et de sévices graves ».

Lors d'un reportage diffusé le 6 mars sur M6, le chanteur avait asséné plusieurs coups à un singe, apparemment de race magot, protégé par la Convention de Washington, se trouvant à côté de lui. Une peine de 200 jours amende de 200 euros, soit 40.000 euros, a été requise mercredi par le procureur de la République du tribunal correctionnel de Bobigny à l'encontre du chanteur (La peine de jour-amende est une peine de substitution à l'emprisonnement. A défaut de paiement de l'amende, la personne est incarcérée pour une durée correspondant à la moitié du nombre de jours- amendes impayés).

C’est évidemment la fondation Brigitte Bardot qui avait déposé une plainte, à la suite des réactions de téléspectateurs.

Ce qui semble inquiétant, c’est que le chanteur n’en est pas à son premier délit et qu’il ne semble pas s’assagir avec le temps. Apparemment, ce personnage est dangereux, et d’ailleurs le procureur, Jean-Claude Dumaret, rappelant les condamnations de Joey Starr pour des faits de violence, a estimé que « ces actes s’inscrivent dans un comportement agressif habituel, instinctif ». Jusqu’à présent la justice n’a pas réussi à dompter cet individu puisque, après de multiples condamnations, il récidive. Alors évidemment, un juge ne peut pas le condamner à 10 ans de prison ferme pour avoir battu à trois ou à quatre reprises (les versions étant différentes) un singe, peut-être de race protégée, qui avait crié pendant une interview ou qui avait mordu quelqu’un (là encore les versions différent). Mais, si elle avait été plus sévère avec Joey Starr dès ses premiers écarts, le singe, aujourd’hui n’aurait peut-être pas à subir les moments de crise de l’homme aux dents d’or.

La justice ne devrait pas juger le rappeur uniquement pour violences sur un singe, mais pour récidive. En effet, encore une fois, il n’a pas pu se contrôler, et encore une fois il a fait preuve d’agressivité. Ce ne sont apparemment pas les amendes qui découragent cet individu ; il faudrait plutôt songer à l’isoler longuement en prison ou à l’interner afin qu’il ne représente plus une menace pour les autres et qu’il apprenne à se contrôler.

Il fallait s’attendre à ce que Joey Starr pose des problèmes. Non seulement, il a formé un groupe de rapp portant le nom de NTM (« Nique Ta Mère »), mais en plus, à ses débuts sur scène, il incitait déjà ses fans à la violence envers la police

L'artiste a vaguement reconnu avoir mis « des baffes » et « infligé » « une rouste » à son singe. « Il est arrivé à chacun de frapper un animal », a-t-il dit et ceci parce que « quand un animal fait une connerie, on le punit » : c’est justement ce que la justice devra avoir en tête lorsque la 15ème chambre correctionnelle de Bobigny rendra son jugement le 29 mai.

Mots clef : Justice, Violence.

Dossiers : Justice.

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