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Insolite : Sugar Glider ou possum ou planeur de sucre...

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SUGAR GLIDER


Quel drôle de petit animal… Pour son malheur il a eu le tort de plaire à quelques-uns et à son tour, il est devenu un animal de compagnie… A priori son commerce est illégal (du moins via l’Australie)… mais ?

A quoi ressemble un sugar glider ou planeur de sucre



Le sugard glider ou « planeur de sucre » (nom latin breviceps de Petaurus) est un petit marsupial originaire d’Australie, que l’on rencontre aussi en Nouvelle-Guinée, dans l'archipel de Bismarck  (fait partie de la région d'îles de la Papouasie-Nouvelle Guinée) et en Tasmanie.

Bien que s’accommodant de n’importe quelle forêt, ils apprécient davantage celles abritant certaines espèces d’eucalyptus et d’acacias. Ce sont de petits animaux nocturnes et chassent une large variété d’insectes (dont les araignées) et de petits invertébrés. Ils apprécient aussi le miellé, le nectar, le pollen, les fruits…  Son nom de planeur sucre vient de sa gourmandise pour la nourriture sucrée et sa capacité à fendre l’air, comme un écureuil volant.

En règle générale ils affectionnent les troncs d’arbre pour nicher et peuvent cohabiter jusqu’à 7 individus adultes plus les jeunes de l’année. On peut dire qu’au même titre que nos amis les chats, ce sont des territoriaux car ils défendent et leur nid et leur territoire ! Comme les chats aussi, ils marquent leur territoire… Le mâle adulte marque les membres de son groupe avec sa salive et son territoire avec des phéromones emprisonnées dans des glandes situées au niveau du front, du thorax et de l’anus. Un intrus non « marqué » sera violemment chassé.

Cette petite et étrange bestiole ressemble à un écureuil mais avec une queue plus longue et préhensible.  Les mâles sont plus grands que les femelles et leur taille (du nez au bout de la queue) varie de 24 à 30cm, leur corps à lui seul environ 6cm. Leur fourrure est épaisse, de couleur bleu/gris, mais aussi jaune, marron/roux ou albinos, le dos est marqué par une raie noire, tandis que le plus souvent son ventre, sa gorde et son thorax sont plutôt de couleur crème…. Les mâles adultes ont une marque sur le dessus de la tête dont le centre évoque un crâne chauve.  Autre curiosité, ses pattes se terminent par 5 doigts munis de griffe et leur disposition n’est pas sans rappeler une main !

Particularités :

- La présence d’une membrane entre le cinquième doigt et le pouce qui lui permet de pouvoir planer sur des distances de 50/150m, à la manière de l’écureuil volant, en écartant les pattes de son corps… Il peut changer de direction en remuant simplement ses pattes et/ou sa queue !

- Le mâle à un pénis bidirectionnel (2 axes)


La femelle est dotée d’une poche au centre de son abdomen pour abriter ses petits et possède quatre mamelles.

En période de sécheresse et de nuits pluvieuses et froides, l’activité du « planeur de sucre » est réduite. Les périodes de sécheresse ou de grands froids, une diminution des ressources alimentaires, constituent pour ces petits marsupiaux des périodes difficiles. Dans de tels cas, ils peuvent entrer en une sorte de torpeur (ou hibernation ?) pour une durée de 2 à 23 heures (incluant probablement les phases de repos habituelles).

Avant d’en arriver à ce stade, il réduira d’abord sa dépense énergétique par une activité moindre ainsi que sa température corporelle. En effet, cet état est plutôt une « mesure » d’urgence pour économiser son énergie et sa température corporelle peut chuter à un minimum de 10,4°. Afin d’augmenter ses chances de survivre durant la mauvaise saison, il doit emmagasiner des réserves sous forme de graisse au moment le plus propice, en général mais/juin.

A noter : en captivité, les sugar gliders connaissent peu de périodes de torpeur (hibernation, catalepsie), contrairement à ceux  vivant à l’état sauvage…

Régime alimentaire :


Comme beaucoup d'animaux exotiques, il peut souffrir d’insuffisances de calcium s'il n'est pas alimenté avec un régime équilibré. Le ratio calcium / phosphore devrait être 2:1 pour empêcher une hypocalcémie, appelée aussi paralysie des pattes arrières (HLP).

A l’état sauvage, le sugar glider s’alimente outre la gomme et la sève de certains arbres (eucalyptus et acacias), de nectar, de pollen, de miel ainsi qu’une large variété d’insectes et d’araignées. Pour être équilibré, le régime alimentaire d’un animal captif devrait être 50% d’insectes, 25% de fruits et 25% de légumes… Dans certains cas, il peut être judicieux de complémenter leur régime avec un supplément de protéines. Il existe une polémique sur l’utilisation de granulés… lesquels pourraient causer des irritations au niveau de la bouche, de l’œsophage et des parois intestinales en raison de l’effet abrasif de cette nourriture industrielle…

Reproduction :


L'âge de la maturité sexuelle varie légèrement entre les mâles et les femelles. Les mâles atteignent leur maturité entre 4 et 12 mois, les femelles entre 8 et12 mois.

A l’état sauvage, les périodes d’accouplements ont lieu une à deux fois par an, selon le climat, les conditions de l’habitat et des ressources alimentaires. En captivité, ces périodes peuvent être plus importantes sous réserve de conditions optimum et d’un régime alimentaire approprié !

La gestation est de 15 à 17 jours. A sa naissance le bébé (de 0,20g !), pratiquement nu, rampe dans la poche maternelle où il continuera son développement. Une fois dans la poche, il s’attachera à une mamelle pendant 60 à 70 jours ; ses yeux resteront fermés jusqu’à son 12ème / 14ème jour de vie. C’est à environ 2 mois que le petit est sevré et à 4 mois qu’il est autonome !

Danger ou non pour l’espèce :

A la différence de beaucoup d'animaux indigènes d'Australie, en particulier les plus petits, le planeur de sucre n'est pas mis en danger. Cette situation s’explique par une étonnante faculté d’adaptation à son environnement : la subsistance de petits buissons peut lui suffire sous réserve qu’il n'ait pas à parcourir de trop grandes clairières pour les atteindre ! Cette faculté d’adaptation le met en meilleure place que certains de ses proches parents : L'opossum de Leadbeater (voir ICI) ou le Mahoganny glider (voir ICI°

Normalement, ces petits marsupiaux sont protégés par la loi en Australie. Il est entre autres illégal  de le garder sans « laisse » (à vérifier) et de les capturer ou les vendre sans autorisation (ou permis ?) qui est en principe accordée uniquement pour la recherche !?! Malheureusement ces lois différentes d’une région à un autre sont peut-être à l’origine du commerce illégal dont ils sont victimes !


Texte original Wikipedia ICI

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Comme le sugar glider ou planeur de sucre est de moeurs nocturnes, en adopter un c'est un réveil assuré dans la nuit et, ce, à plusieurs reprises. Quitte à adopter un tel animal, il vaut mieux en adopter deux à la fois ! D'une part, ils se tiendront compagnie (donc moins de risques d'être réveillé en sursaut à tout bout de champ) mais ce sera aussi leur permettre de se rapprocher de leur mode de vie : ils ne vivent jamais seuls !!!

Il manque un élément assez important : leur espérance de vie ! Je vais chercher, mais si vous avez des informations, ce serait sympa de les communiquer... Merci d'avance.

Maintenant une petite vidéo de ces petits animaux bien justement dénommés : insolites autant qu'étranges, NON ?

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A noter : ces petits êtres ont besoin de beaucoup d'amour (ce qui implique de la présence), de jeux pour se divertir. Les personnes qui ne peuvent ou ne souhaitent pas s'investir beaucoup ce n'est pas du tout un animal pour eux !







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Depuis le 15 novembre 2002, suite au décret 1238-2002, le règlement sur les animaux en captivité découlant de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune LRQ C-61.1 a été modifié, permettant ainsi à ceux qui le désirent de garder en captivité des Sugar Glider.

Le poids d'un sugar glider varie de 90 à 150 gr. Dans la nature, il est arboricole (vit dans les arbres) en groupe de 7 à 15 individus. Comme l’écureuil volant, il peut planer entre les arbres  grâce à une membrane appelée patagium, qui s'étend de ses mains à ses chevilles. Il a de très grands yeux, est couvert de poils et possède cinq petits doigts à chaque patte. Les oreilles sont grandes, droites et chauves. Son espérance de vie est de 5 à 7 ans dans la nature et de 10 à 15 ans en captivité.

Il est suggéré d’adopter un Sugar Glider bébé (3 à 5 mois), afin de vous permettre de bien l’apprivoiser. Certaines personnes conseillent, pour resserrer les liens, de le porter dans un petit sac de laine polaire autour du cou afin de faciliter le contact et le rapprochement! En outre, il entend nos battements cardiaques ; ce qui peut contribuer à le tranquilliser...

En captivité, les Sugar Gliders sont maintenus dans de grandes cages ou volières d'oiseaux. Ils dorment dans des petits nichoirs semblables à ceux utilisés pour des oiseaux. Vous pouvez en garder seulement un, si vous comptez vous en occuper beaucoup, mais il est conseillé de les adopter par paire. Comme ils sont omnivores, il est important de leur fournir une alimentation variée incluant des fruits, des légumes, des insectes et de la moulée à chat de bonne qualité ainsi que des produits laitiers comme le yogourt ou le fromage.

Ils ne chantent pas, ne jappent pas et ne miaulent évidemment pas (!) mais émettent plutôt une sorte de gazouillement qui peut se changer par un cri plus strident s’ils sont dérangés ou s’ils ont peur. Ils communiquent aussi beaucoup par les odeurs, grâce à des glandes qu’ils ont au milieu du front et sur leur poitrine.

Bien qu’ils soient sympathiques et mignons, je vous suggère d’y penser deux fois avant de vous en procurer un. N’oubliez pas qu’en captivité, leur longévité peut varier de 10 à 15 ans. Il serait triste, à l’instar des furets ou même des perroquets, qu’on se retrouve dans deux ou trois ans avec des refuges pour Sugar Glider abandonnés!

Source : Vétérinet

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Le sugar glider, encore appelé phalanger volant ou possum, est un petit marsupial. Domestiqué il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis, il fait maintenant partie des Nouveaux Animaux de Compagnie. Il fait depuis environ cinq ans une entrée timide dans les foyers français. Il est également possible d’en trouver dans d’autres pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, Pays-Bas, entre autres).

Les particularités anatomiques et physiologiques, ainsi que les conditions d’entretien et
d’élevage du sugar glider sont à connaître parfaitement pour tout praticien, qui souhaite soigner ce petit animal. Si vous détenez un tel animal, il est donc prudent de se renseigner auprès de votre vétérinaire, s'il connaît ou non cette espèce...

La consultation commence toujours par une description la plus précise possible de l’habitat et
du régime alimentaire. Les erreurs dans les conditions d’entretien et dans la constitution du régime alimentaire sont à l’origine de la majorité des maladies. Aucun traitement ne peut être efficace sans la correction préalable des paramètres d’entretien et d’alimentation défaillants. Les traitements sont encore peu décrits dans la littérature. Les maladies les plus communes sont les troubles liés aux carences alimentaires, les traumatismes, les infections bactériennes (pathologie digestive et pneumonies) et parasitaires.

La détention du sugar glider est soumise à réglementation et nécessite la possession d’un certificat de capacité.

Source : Ecole vétérinaire de Maisons Alfort

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Les sugar gliders domestiques sont en général plus petits que les animaux sauvages. Les mâles sont plus gros que les femelles.

Les sugar gliders possèdent 7 vertèbres cervicales, 13 vertèbres thoraciques avec 13 côtes, 6 vertèbres lombaires, 5 sacrées et de nombreuses caudales. Ci-dessous, radiographie d’un sugar glider en vue dorso-ventrale :



Les membres sont fins avec 5 doigts antérieurs et postérieurs. La main est pourvue de 5 griffes qui servent à s’agripper aux troncs des arbres et à attraper les insectes dont le sugar glider se nourrit. Sur le pied, le doigt I est opposé aux autres doigts afin d’assurer une meilleure prise. Les doigts II et III sont soudés sur toute leur longueur hormis la phalange distale. Cette particularité appelée syndactylie crée ainsi une sorte de peigne à 2 dents dont le sugar glider se sert pour faire sa toilette. On peut retrouver cette spécificité chez de nombreux autres marsupiaux.

Dents et dentition La formule dentaire est différente selon les auteurs :
I 3/1 C 1/0 Pm 3/3 M 4/4, selon Booth.
I 1/1 C 0/0 Pm 3/3 M 4/4, selon Boussarie.
I 3/2 C 1/0 Pm 3/3 M 4/4, selon Grassé.
Dans tous les cas, il convient de retenir l’existence d’une paire d’incisives inférieures très développée. Ces incisives sont utilisées pour creuser dans les arbres, soulever l’écorce et atteindre la sève. Les dents ne se renouvellent pas comme chez les autres mammifères, excepté Pm 4. Les racines dentaires sont fermées et les dents ne poussent pas en continu comme celles des rongeurs et lagomorphes.

A savoir : le sugar glider est doté de vibrisses, poils sensoriels, disposées de part et d’autre des narines, sur le menton et au niveau des tarses. Les coussinets plantaires et la peau palmaire sont striés, assurant ainsi une meilleure accroche sur les arbres !

Système glandulaire Le sugar glider est muni de nombreuses glandes sébacées et sudoripares qui assurent l’entretien de la fourrure. Des glandes sudoripares sont également fort nombreuses dans la poche
marsupiale. Leur utilité sera développée au chapitre 4 (Physiologie de la reproduction).  Des glandes anales agissant sous dépendance androgénique sont également présentes. Elles sécrètent une substance odorante. Elles sont présentes dans les deux sexes mais plus développées chez le mâle que chez la femelle. Elles servent au mâle à marquer son territoire. Les femelles se servent plutôt de leur urine pour le marquage. La femelle possède des glandes odorantes dans la poche marsupiale tandis que chez le mâle, on trouve une glande sur le sommet du crâne et une paire au niveau de la poitrine. Il est important de connaître l’existence de ces glandes car elles sont souvent un motif de consultation chez le mâle. En effet, la glande frontale, par ses sécrétions, est responsable d’une dépilation de la zone ; de plus le mâle se frotte souvent énergiquement le front pour marquer son territoire... Ce comportement peut être considéré à tort comme du prurit par les propriétaires.

Le Patagium et le vol Le sugar glider est muni d’une membrane-parachute (patagium)qui s’insère sur le doigt V, s’étend tout le long du corps et se termine par une attache au niveau de la cheville.  Elle est recouverte de poils identiques à ceux du dos sur sa face postérieure. Les poils de la face ventrale sont plus courts. Lorsque l’animal n’est pas en vol, on distingue à peine cette « aile » qui est repliée en accordéon le long du corps. Ce n’est pas un simple repli cutané mais une structure musculaire formée des humérodorsalis et des tibioabdominalis qui participe à son déploiement et son reploiement.

La fonction du patagium n’est pas d’assurer un véritable vol, ni de freiner la chute, mais plutôt de limiter la perte de hauteur lors du saut d’arbre en arbre. Au moment du saut, le sugar glider va s’étaler de tout son corps et étendre sa membrane. Il perd alors toute sa rondeur et ressemble à une sorte de petit tapis. La trajectoire est courbe et plate. Le sugar glider arrive ensuite sur l’arbre voisin comme sur un coussin d’air mais à une vitesse qui reste considérable !

Appareil digestifL’appareil digestif du sugar glider présente peu de particularités. Un caecum bien développé est présent et faciliterait la digestion de la sève et de la gomme d’acacia. Le sugar glider ne possède pas les enzymes nécessaires à leur digestion et ce sont les fermentations bactériennes qui assureraient cette
digestion.

Appareil circulatoire Chezles marsupiaux, il est fréquent qu’une veine azygos (voir) au moins persiste. Le péricarde est adhérent au diaphragme et au sternum.

Organes des sens

- La vision est très développée chez le sugar glider. L’oeil présente certaines particularités. La rétine n’est pas vascularisée. Un petit vaisseau résiduel se projette depuis le disque optique dans le vitré. La membrane nictitante est peu développée. Les yeux proéminents sont souvent sujets aux traumatismes. En accord avec la vision nocturne, les bâtonnets sont plus nombreux que les cônes.

- L'odorat est puissamment développé. La cavité nasale est toujours ample et a une forme qui suit celle du museau.

- L’appareil auditif ne présente pas de particularité importante.

- Le toucher est lui aussi très développé avec des vibrisses autour du museau et des tarses.

Les organes génitaux mâles : Les testicules sont situés en dehors de la cavité abdominale dans un scrotum. Ils sont antérieurs au pénis. Il faut attendre la fin du 3ème mois pour qu’ils soient totalement
descendus dans le scrotum. Le scrotum est recouvert de poils identiques à ceux du ventre. Le pénis se divise en deux à son extrémité et ressemble aux deux hémipénis retrouvés chez les reptiles et servirait, selon Cogger, Forshaw, Mc Kay et Zweifel, à féconder les deux vagins de la femelle !

Les organes génitaux femelles L’appareil génital femelle est particulier chez les marsupiaux. En effet, le tractus génital est constitué de deux vagins séparés, qui se soudent en partie pour former un cul-de sac vaginal. Ce cul-de-sac est séparé en deux. Les vagins sont prolongés chacun crânialement par un utérus. Les uretères passent sous l’angulation formée par ces vagins latéraux. Les conduits génitaux femelles (utérus, vagins) sont placés latéralement aux uretères, à la différence des placentaires chez qui ils passent du côté médian... (cette précision est mise pour les curieux). Mais cela peut expliquer que la femelle parvienne à stopper provisoirement la gestion d'un embryon quand la poche ventrale est occcupée...

Un fait extraordinaire et très particulier des marsupiaux : lors de la mise bas, les embryons ne sortent pas par les voies naturelles, à savoir les vagins latéraux, mais par un pseudovagin qui se creuse » entre le cul-de-sac vaginal et le sinus urogénital...

Mâle ou femelle : Il est facile de distinguer un mâle d’une femelle. Seule la femelle possède une poche marsupiale. Le mâle, quant à lui, présente un scrotum pendulaire bien visible, et ce dès l’âge de 3-4 mois. Des glandes odorantes distinguent le mâle de la femelle. Le mâle possède une glande frontale visible par la dépilation qu’elle entraîne. Enfin le mâle est généralement un peu plus gros que la femelle.

Un peu de physiologie :

- Température corporelle 35,8 – 36,6 °C (moyenne 36,3°C)
- Température optimale du milieu extérieur 27 - 31 °C (min. en captivité 20 °C).
- Poids moyen Mâle : 115-160 g (moyenne 140 g) - Femelle : 95-135 g (moyenne 115g).
- Consommation alimentaire 15 à 20 % du poids vif / jour.
- Fréquence cardiaque 200 – 300 battements par minute.
- Nombre de petits par portée 1 (19%) à 2 (81%).

Thermorégulation et pseudo-hibernation Les sugar gliders, comme tous les marsupiaux ne sont pas capables à la naissance de réguler leur température. Leur corps se met à la température ambiante c'est-à-dire la température dans la poche de la mère. Lorsqu’ils ont atteint l’âge de 30-35 jours, les jeunes commencent à acquérir une certaine homéothermie. Cette mise en place de la thermorégulation coïncide avec le développement de la glande thyroïde. Cependant, même chez l’adulte, cette fonction n’est pas efficace à 100% et si la température ambiante est trop faible (en général en dessous de 20°C) ou que la nourriture manque, les sugar gliders sont capables d’entrer dans un état de torpeur. Ils n’hibernent pas mais se contentent de diminuer fortement leur activité et leur métabolisme pendant plusieurs heures du jour (jusqu’à 16 heures), permettant ainsi une économie de l’énergie. Tous les marsupiaux ne sont pas capables de diminuer ainsi leur métabolisme et cela pourrait être lié au faible nombre de prédateurs qu’ont les espèces arboricoles. Cet état de torpeur ne doit pas être négligé et dans la nature, les sugar gliders sauvages sont capables de baisser leur température corporelle jusqu’à 10,4°.

A savoir : Les marsupiaux urinent très fréquemment. Cette urine est riche entres autres en vitamine B1 et contient toujours des cellules dégénérées. Sa couleur est souvent brune et elle noircit facilement à l’air. L’urine a une odeur assez forte. Elle sert à marquer le territoire chez la femelle. Les sugar gliders sont réputés incontinents. Ils font leurs besoins où ils se trouvent.


Source : Ecole vétérinaire de maisons alfort

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Détention et législation



Les sugar gliders ne sont pas répertoriés dans la Convention de Washington. Cette convention internationale a été signée par plus de 130 pays. Elle a été mise en place en 1984 et régule le commerce international des espèces menacées de la faune et de la flore (CITES). Les sugar gliders ne sont donc soumis à aucune réglementation internationale fixant les règles de leur commerce et de leur détention. Cependant, chaque pays est libre de fixer sa propre réglementation.

Ainsi, les sugar gliders ne peuvent pas être capturés en Australie et en Tasmanie.

En France, la réglementation concernant le sugar glider est assez récente. Le sugar glider est considéré comme une espèce non domestique. En effet, sont considérées comme espèces animales non domestiques celles qui n’ont pas subi de modification par sélection de la part de l’homme (Article R411-5 du code de l’environnement). A ce titre, et conformément à l’arrêté du 10 août 2004 (paru au Journal Officiel le 25 septembre 2004), tout propriétaire possédant un sugar glider est considéré comme gérant un établissement d’élevage. La détention d’un sugar glider nécessite alors un certificat de capacité et une demande d’autorisation d’ouverture et de détention auprès du préfet de région.

Les propriétaires de sugar gliders doivent détenir un certificat de capacité pour cette espèce. Ce certificat de capacité est individuel et au moins un membre du foyer, considéré comme le propriétaire, doit être titulaire de ce certificat. Le certificat de capacité ne peut pas être cédé à une autre personne et n’a pas de limite de temps. Il constitue une reconnaissance des compétences personnelles du propriétaire et vise à garantir le bien-être des animaux captifs. La demande d’autorisation doit contenir toutes les informations relatives au capacitaire (état civil, connaissances concernant l’espèce, justification d’une formation pratique et théorique) ainsi qu’à  l’environnement dans lequel vivront les animaux (nombre de spécimens, lieu d’hébergement, origine des animaux). Un dossier complet est à déposer à la préfecture du lieu de détention des animaux.

Tous les propriétaires désirant faire de la reproduction, même à but non lucratif, devront être titulaires d’un certificat de capacité avant le 30 juin 2006. Le certificat de capacité nécessite d’avoir eu une formation théorique de 50 heures et une formation pratique de 20 heures. Cette formation est assurée par un capacitaire pour Petaurus breviceps et peut, par exemple, être réalisée dans les parcs zoologiques. Un entretien oral peut être demandé si l’élevage est important. Cette modalité est à l’appréciation de chaque préfecture. Cette étape ne pose en général aucun problème aux propriétaires de sugar gliders qui connaissent bien leurs animaux.

Aucun élevage amateur ne peut vendre des sugar gliders sans posséder un membre capacitaire pour cette espèce. L’acheteur doit lui aussi être capacitaire. De même, le prêt d’animaux doit faire l’objet de documents écrits et le prêteur doit s’assurer que la personne qui va garder son animal est bien capacitaire. Les établissements de vente ne peuvent plus vendre de sugar gliders.

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Choisir un sugar glider comme animal de compagnie ?

Le sugar glider est un compagnon très agréable, qui aime la compagnie et peut, avec beaucoup de patience, se montrer très attaché à son maître. Cependant, il faut connaître certains points avant d’acquérir ce petit animal. Tout d’abord, la réglementation française n’est pas faite pour encourager son acquisition. Il faut être titulaire d’un certificat de capacité qui n’est pas si simple à obtenir. Il faut aussi savoir que ce petit animal est robuste et peut vivre jusqu’à 10-15 ans. Il faut donc se préparer à lui assurer une vie correcte durant toute cette période.

Les moeurs nocturnes du sugar glider sont à prendre en considération. Il lui faut un environnement calme le jour et la nuit sera souvent bruyante et agitée. Les sugar gliders se réveillent souvent vers 19 h et jouent, courent, mangent et poussent des petits cris jusqu’à 7 heures du matin… Son régime alimentaire particulier se révèlera assez coûteux à long terme et nécessite du temps (alimentation fraîche tous les jours avec des fruits et légumes). La cage devra être grande et il est souhaitable que le sugar glider puisse avoir accès à une pièce entière en liberté lorsque le propriétaire est présent.

Ce sont des animaux sociaux qui ont besoin de compagnie et il faut passer plusieurs heures avec eux chaque jour. Il est préférable d’avoir toujours au moins deux individus. Un autre point à prendre en considération est le fait que même s’il est parfois possible d’apprendre au sugar glider à répondre à son nom, il ne sera jamais vraiment domestiqué. Il ne peut en aucun cas être comparé à un carnivore domestique. Il peut même se montrer agressif vis-à-vis de son propriétaire si la « domestication » n’a pas été bien faite. Certains pensent même que le sugar glider n’est pas capable de réellement accepter l’humain dans son territoire. Toutes ces considérations n’empêchent pas le sugar glider d’être un nouvel animal de compagnie de plus en plus répandu aux Etats-Unis. En France, un sondage sur Internet (attention, sondage amateur réalisé sur un site spécialisé http://www.sugarglider.fr) a révélé qu’il existait au moins une soixantaine de sugar gliders domestiqués. Il est probable que ce chiffre soit inférieur à la réalité : tout le monde ne dispose pas d’un accès à internet. Enfin, il est impératif de ne se procurer que des animaux issus de l’élevage car même si les sugar gliders ne sont pas encore reconnus comme menacés, un rapport du Fond Mondial pour la Nature (WWF) précise qu’en 2003, 342 000 possums ont été tués par la déforestation en Australie dont environ 50 000 sugar gliders.

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Cohabitation intra-espèces et avec différentes espèces


Le sugar glider est fait pour vivre en colonies de plusieurs individus. Cependant, il arrive que la cohabitation entre deux sugar gliders soit difficile. Des bagarres importantes et impressionnantes peuvent survenir. Il convient, lors de l’introduction de nouveaux animaux de toujours procéder par étapes et progressivement. La cohabitation avec l’homme ne pose généralement pas de problème si le sugar glider provient d’un élevage correct où les contacts avec l’homme se sont toujours faits en douceur. Il convient dans tous les cas, de toujours rester doux et délicat avec ces petits animaux qui prennent vite peur et peuvent se montrer agressifs.
En ce qui concerne les autres espèces tels les chiens et les chats, la prudence est de mise. Le sugar glider est un petit animal qui sera vite considéré comme une proie potentielle par le chat ou le chien de la maison. Par prudence, on évitera toujours de laisser les animaux dans la même pièce sans surveillance étroite. Les morsures de chats, de chiens ou de furets sont toujours graves pour le sugar glider.

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Où trouver un sugar glider ?



Il est assez simple de se procurer un sugar glider. De nombreux propriétaires possèdent des jeunes qu’ils proposent à l’adoption. Cependant, il est nécessaire de détenir un certificat de capacité et donc la diffusion de ce petit animal reste limitée....

Les prix vont de 100 à 350 euros pour un sugar glider, prix que j'ai moi-même relevés sur les diverses annonces (elles ne sont quand même pas si nombreuses que ça... en France... et c'est tant mieux!!! - prix relevés lors de la rédaction de cet article).

Le choix d’un sugar glider repose sur l’animal en lui-même. Pour reconnaître un sugar glider en bonne santé, quelques éléments simples peuvent être pris en considération :

- Un sugar glider sain a une belle fourrure bien dense, brillante et propre.

- Ses yeux sont vifs et brillants.

- Le museau est rose et propre et aucune sécrétion n’est présente.

- L’animal est vif et joueur (se méfier si l’examen est réalisé en journée, lorsque le sugar glider dort). Il n’a pas de difficulté à se mouvoir ou à respirer et ne tousse pas.

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L'Habitat


1) La cage : L’idéal est d’acquérir une grande volière de 2 mètres de large, 2 mètres de long et 1,8 mètres de hauteur. Les barreaux doivent être assez resserrés (moins de 1 cm d’espacement) car sinon il pourrait s’échapper.

L'emplacement : Il n’est pas nécessaire de disposer d’un éclairage particulier mais la pièce ne doit pas être trop éclairée durant toute la journée. Il ne faut pas non plus que ce soit un lieu de vie le jour car le sugar glider a besoin de calme. C’est un animal nocturne. La cage ne doit pas être placée près d’une fenêtre car la température y est souvent plus froide que dans le reste de la pièce en hiver et le soleil risque de surchauffer la cage en été.

La pièce doit être convenablement chauffée (si possible vers 22-23°C). Si la température est trop basse, le sugar glider montrera un niveau d’activité beaucoup plus faible que d’habitude. Les sugar gliders supportent toute sorte de condition d’hygrométrie. Une pièce à vivre constitue un bon compromis. Il faut éviter d’installer son sugar glider dans une salle de bains mal ventilée. Dans les parcs zoologiques où l’hygrométrie est bien maîtrisée, elle est comprise entre 70 et 75% (15).

Un petit nid douillet doit être installé en hauteur dans la cage. Les sugar gliders aiment bien changer de lieu de couchage. On peut donc disposer plusieurs nids dans la cage. Ce nid peut être en bois ou en tissu et mesure 25 x 10 x 15 cm,5).

La litière et l’entretien de la cage : La litière au sol importe peu : le sugar glider ne va normalement jamais sur le sol. Il convient tout de même d’éviter le papier journal qui contient des encres toxiques et les litières en copeaux de cèdre ou de pin qui peuvent dégager des essences toxiques.

La cage doit être nettoyée régulièrement et entièrement désinfectée au moins une fois par mois. Les produits utilisés ne doivent pas être mis en contact avec les sugar gliders et il faut donc toujours bien rincer la cage et ses éléments avant de remettre son petit animal dedans.

Les équipements : La cage doit être si possible aménagée de telle sorte qu’elle permette au sugar glider de reproduire les comportements naturels comme le saut, la taille des arbres à la recherche de nourriture, etc. Il convient donc de disposer des branchages non toxiques dans la cage. On peut aussi disposer des éléments décoratifs en matière synthétique en veillant à ce qu’ils ne puissent pas blesser le sugar glider. Tout ce qui est introduit dans la cage doit faire l’objet d’une attention particulière. Les branchages proviendront de sources connues et seront nettoyés avant leur introduction.

Les gamelles de nourriture et d’eau sont disposées en hauteur et changées tous les jours.

Les branchages ou bois que l'on peut utiliser : Pommier, Frêne, Tremble, Hêtre, Bouleau, Pommiers sauvages, Cornouiller, Orme, Aubépine, Mélèze, Magnolia, Manzanita, Peuplier, Séquoia, Saules...

Ne jamais utiliser les arbres suivants : tous les prunus, les abricotiers, les pêchers et les arbres à nectarines.

De nombreux jouets et objets doivent être installés dans la cage afin de fournir au sugar glider toutes sortes d’activités (roue, petite échelle, tube dans lequel se cacher, etc.). La roue devra être pleine pour que la queue du sugar glider ne se coince pas.

Il est important de fournir une activité physique et sociale au sugar glider. Ceci impose de pouvoir lui offrir la totalité de la pièce au moins pour la soirée et la présence de l’homme est très importante pour sa domestication.

L’alimentation doit être distribuée en hauteur. La cage est nettoyée une à deux fois par semaine.

L’alimentation : dans la nature, le sugar glider se nourrit différemment en fonction de la saison.

- En été (de novembre à mars), les insectes sont très nombreux et constituent la majorité de sa ration alimentaire. Ils assurent une grande partie des protéines ingérées. Ces insectes sont des criquets, des scarabées, des coléoptères, etc. Ils se nourrissent également de petites araignées. De petits oiseaux et mammifères peuvent être consommés à l’occasion.

- En hiver, lorsqu’il y a moins d’insectes, le sugar glider va se nourrir de gomme d’acacia, de sève d’eucalyptus, de nectar, de manna (une sorte de sucre produit par les eucalyptus et les angaphoras qui ont été blessés par des insectes) et des miellées produites par les insectes qui se nourrissent de sève. Toutes ces substances végétales sont riches en sucres mais pauvres en protéines.

Les observations sur le terrain indiquent que, globalement, les arthropodes constituent 30% de la ration, la gomme d’acacia 40% et la sève d’eucalyptus 11%. Cette diversité dans le régime alimentaire du sugar glider semble être en partie l’un des éléments expliquant sa bonne conservation dans le milieu naturel. Dans une étude menée par Kelly (41), on injecte de la gomme d’acacia dans les troncs d’arbre et on observe le comportement alimentaire de différents animaux reconnus comme gommivores. Le sugar glider montre un comportement différent des autres animaux et semble préférer chercher des insectes que de se nourrir de la gomme. Bien évidemment, lorsque de la gomme est trouvée, il la mange.!

En captivité : l’alimentation du sugar glider domestique doit respecter le plus possible ce régime. Une alimentation unique peut être distribuée toute l’année. Plusieurs régimes ont été proposés. Cependant, certains pourtant largement répandus ne semblent pas satisfaisants.

- Un apport de protéines suffisant sera constitué d’arthropodes et non d’aliments industriels pour chiens et chats. Cet apport constituera au moins 50% de la ration. Les protéines ne proviendront jamais de viandes rouges. .

- Les sucres doivent être des sucres complexes, ce qui exclu un apport trop important de miel, de saccharose et de fruits. Les jus de fruits bien qu'appréciés ne doivent pas  excéder 10% de la ration alimentaire.

- La ration ne comportera pas ou peu de conservateurs et les fruits et légumes seront si possible non traités.

- On ne donnera ni fruits secs type noix, noisette, ni graines. Les céréales qui peuvent contenir de l’aflatoxine sont toxiques.

- Une complémentation vitaminique pourra être apportée de préférence des complexes multivitaminés pour omnivores (spécial sugar glider ou même pour homme). Cette complémentation peut être utilisée en liquide que l’on injecte préalablement dans les fruits...

A éviter : Les petits pots pour bébés et les compotes sont à utiliser avec parcimonie car trop gras, trop salés et trop riches en sucres simples.

Pensez à toujours laisser une source d’eau fraîche, changée au moins une fois par jour, même si une autre forme de liquide est fournie (nectar, jus de fruits, etc.).

L’alimentation sera distribuée à température ambiante, en hauteur et en soirée. On peut disperser la nourriture dans tout l’enclos afin de développer le comportement exploratoire du sugar glider et de favoriser une activité physique.

Enfin, l’apport global de nourriture ne doit pas excéder 15 à 25% du poids vif soit maximum 35 grammes. Pour éviter le tri dans les aliments et maintenir une ration équilibrée, il est souvent utile de mixer la ration.

Compte tenu du nombre relativement important de sugar gliders aux Etats-Unis, de plus en plus, d'industriels américains produisent des aliments pour sugar glider. Il est important de  toujours bien en surveiller la composition (rapport phospho-calcique, source de glucides, source de protéines, vitamines). On privilégiera toujours une grande variété d’insectes. Les insectes vivants stimulent le sugar glider et participent donc à son bien être psychologique.

Certaines plantes et fleurs sont consommables par le sugar glider : La mélisse officinale, Le basilic, La myrtille, Le buddleia, Les câpres, les chrysanthèmes, Le persil français (Cichorium intybus et Cichorium endiva), La scarole,  La chicorée frisée, Les trèfles, Les marguerites, Les fleurs de pissenlits , L'aneth (Anethum graveolens), Les eucalyptus, L'hibiscus, La lavande, Les courges, Le concombre, Le melon, Les feuilles de cerfeuil doux, Les fleurs et les graines de violette.

Fleurs et plantes toxiques pour le sugar glider : Les Allium : tout membre de la famille des oignons comprenant la ciboulette, la ciboule, l'ail, les échalotes, et les poireaux, L'arnica (Arnica montana), Le crocus, L'euphorbe, Le ricin, Les racines de pissenlit, Le dieffenbachia, Les lauriers, Les ficus, La digitale, La jusquiame (Hyoscyamus), Les ipomées (Ipomoea), Les asters (Symphyotricum lanceolatum), Lobelia, Levisticum, Les mandragores, Podophyllum, Le gui américain (phoradendron), Les prunus, La pivoine, Le philodendron et tous les membres de la famille d'Arum, L'oseille (Rumex), Les acores (Acorus), Les feuilles d'estragon, Les fleurs, tiges et racines (les fruits sont corrects) du haricot de Tonka (Dipteryx), Le cresson L'absinthe.

Fruits et légumes sains pour le sugar glider : Framboises, Mûres, Kiwis, Mandarine, Figues, Pastèques, Papayes, Pommes, Poires, Abricots, Bananes, Dattes, Cerises, Pêches, Raisins, Melons, Ananas, Prunes, Fraises, Mangues, Carottes, Concombres, Céleris, Haricots verts Brocolis, Courgettes Tomates, Petits pois, Courges, Potirons.

Aliments extrêmement toxiques pour le sugar glider : Chocolat, Oignons, Ciboulettes, Ail, Rhubarbe, Navet, Vers luisants, Tabac, Noyaux de fruits, Bois des arbres fruitiers, Lait, Aspartam, Petits pots pour bébé aux légumes et à la viande car ils contiennent de l’oignon.

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Les soins réguliers


En cas de doute, votre vétérinaire est là pour donner quelques conseils ... que normalement le vendeur doit aussi vous communiquer, mais que vous êtes quand même censés connaître pour avoir passé votre certificat de capacité !

Il est conseillé de faire un petit examen attentif une fois par semaine lors du repas par exemple. Ce petit examen est très important et permettra de reconnaître rapidement des signes précurseurs de maladie. Le sugar glider montre en général peu de signes de maladie et lorsque le propriétaire se rend compte que son petit animal ne va pas bien, il est souvent déjà trop tard.

Pour évaluer son état d’hydratation soulevez délicatement la peau de son animal entre les épaules. Si elle ne revient pas en place immédiatement, une consultation chez le vétérinaire s’impose.De même, il faut surveiller que le sugar glider utilise tous ses membres et tous ses doigts lorsqu’il se déplace. Un changement de la couleur du nez, la présence de petits écoulements, une toux ou des éternuements sont autant de signes qui doivent être relevés et nécessitent une consultation.

Il est recommandé de veiller à la taille des griffes et les tailler si nécessaire. Comme les sugar gliders sont des animaux qui se toilettent tout seuls. Il n’est donc pas nécessaire de les laver. Une pesée régulière est aussi conseillée. Elle permet d’ajuster le régime alimentaire en cas de prise de poids et de réagir rapidement en cas de perte de poids. Beaucoup de maladies commencent par une perte progressive de poids.

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Elevage des jeunes

Le sugar glider se reproduit très facilement en captivité et tous ceux qui possèdent au moins un mâle et une femelle voient leurs animaux se reproduire. La saillie est toujours précédée par une petite parade nuptiale mais qui passe souvent inaperçue. Ce n’est que lorsque les larves marsupiales, appelées « Joeys », se positionnent dans la poche et que le ventre de la femelle semble un peu gros que l'on se rend alors compte de la naissance...

Il n’est pas fréquent de devoir intervenir au cours de la lactation et il est préférable de ne pas chercher à voir les petits réfugiés dans la poche. Il arrive cependant qu’un joey tombe de la poche prématurément. Il est parfois possible de le remettre dans la poche marsupiale. Si cela est impossible, on peut tenter de l’alimenter au biberon (une seringue accompagnée d’un petit cathéter fera très bien l’affaire). Il est important de le maintenir dans une atmosphère chaude. Une chaussette en coton disposée dans une pièce bien chauffée peut convenir. Cette poche de remplacement doit pouvoir être facilement nettoyée et ne pas comporter de fibres dans lesquelles le sugar glider pourrait s’entortiller.

Malgré toutes les informations maintenant disponibles, l’élevage d’un jeune sugar glider qui n’a pas encore atteint son développement est difficile.

Doneley propose une conduite à tenir en fonction de l’âge du "joey" :

- Petit qui ne présente aucun poil, qui a les yeux fermés et les oreilles encore
collées à la tête >>> pronostic désespéré, l'euthanasie est conseillée...
- Petit qui ne présente pas ou peu de poils mais qui a les yeux ouverts >>> pronostic
réservé, peut survivre avec des soins intensifs et médicalisés.
- Petit entièrement recouvert de poils fins >>> bon pronostic, doit survivre avec des
soins adaptés.
- Petit avec des poils épais >>> pronostic excellent.

La fréquence de gavage dépend de l’âge du petit : tant que le petit est nu, il faut le nourrir
toutes les 1 à 2 heures. Dès que quelques poils commencent à pousser, on peut diminuer la
fréquence de gavage à 6 par jour. Puis on passera progressivement à 2 gavages par jour puis un seul
jusqu’au sevrage.

La composition du lait utilisé est très importante. Ce lait doit être pauvre en lactose sous peine de causer des désordres intestinaux et sa composition varie au cours du développement du jeune. Un lait assez correct peut être composé comme ainsi :

- 70 ml de lait pauvre en lactose.
- 2 cuillères à café de jaune d’oeuf cuit.
- 1 cuillère à café de yaourt nature.
- 3 ml d’huile végétale.

L’apport protéique et lipidique est ensuite augmenté en ajoutant de l’huile et du jaune d’oeuf progressivement au cours du développement du jeune. Des laits pour les différents âges sont également disponibles dans le commerce. Toutes les transitions alimentaires doivent se faire en douceur. Il faut également, après chaque gavage, stimuler les mictions et les défécations en massant doucement la zone anale. Les "joeys" peuvent aussi souffrir de différents troubles. Les diarrhées sont souvent d’origine nutritionnelle et il faut alors réduire la concentration du lait ou la quantité ingérée. Dans les cas sévères, on arrête toute alimentation pour ne donner que du glucose 5% et des électrolytes pendant 24 heures, puis on réintroduit progressivement l’aliment.

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Ce dossier sur le Sugar Glider est dédié à ma fille et à mon petit fils qui m'ont fait connaître cette petite bête attachante au travers de vidéos.

C'est, certainement comme beaucoup de N.A.Cs un animal étrange autant qu'insolite. Vous le retrouverez dans la rubrique : "entre amis", sujet animaux étranges et insolites, photos-vidéos. Il n'est pas, pour l'instant totalement terminé... il manque quelques éléments concernant les pathologies que ces petites bestioles peuvent rencontrer. Je m'en occupe dès que possible...



Les informations publiées sont le résultat de recherches : wikipédia, école vétérinaire de Maisons Alfort et divers sites spécialisés sur le sugar glider dont la plupart sont en anglais... il est donc possible que j'ai fait des erreurs de traduction étant davantage douée pour la langue de Molière que de Shakspeare !

Ce dossier vous intéresse : cliquez ICI

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REPRODUCTION - STERILISATION


Il est expressément recommandé d'adopter au minimum de sugars gliders pour leur éviter de dépérir d'ennui. La plupart sont adoptés jeunes à l'âge convenable d'environ 2/3 mois, une fois que l'animal est sevré... comme pour toutes les espèces animales habituelles en fait. Il est difficile de dire s'il vaut mieux laisser les bébés plus longtemps afin qu'ils bénéficient de l'éducation de leur mère et de son groupe, car je n'ai trouvé aucune indication valable sur ce point!

Deux animaux, ne veut pas dire forcément un mâle et une femelle, cela peut être deux mâles ou deux femelles... Sachant toutefois que sur les deux mâles, il y aura forcément un qui sera plus dominant que l'autre!

Si vous prenez un mâle et une femelle, vous allez devoir vous attendre en peu de temps (1 ou 2 petits par portée) à avoir rapidement de nombreux petits sugars gliders! Comme ils vivent naturellement en groupe d'une petite dizaine d'adultes + les petits de l'année, au début ce sera facilement gérable, mais après... Si vous envisagez de conserver tout ce petit monde, vous devrez impérativement envisager d'agrandir la cage dans laquelle ils vont passer le plus clair de leur temps en journée. 

A un moment donné ou à un autre, il vous faudra songer à séparer certains membres du groupe car celui-ci sera devenu trop important ! et donc prévoir une seconde cage, avec bien sûr, tout le nécessaire pour assurer leur confort et préserver leurs habitudes. Puis ce sera une trosième, une quatrième et ainsi de suite... Même si on adore ces petites bêtes qui m'ont l'air bien attachantes, il arrive un moment où la situation devient difficile puisque parmi les petits il y aura forcément des mâles et des femelles qui chercheront également à se reproduire et ainsi de suite.

Avant d'en arriver à une situation ingérable et pour vous et pour eux, il vous faudre songer à la stérilisation.

C'est là que les choses se compliquent : c'est réalisable mais délicat! Il va vous falloir trouver un vétérinaire capable de procéder une telle opération qui s'apparente réellement à de la micro-chirurgie... et connaissant l'espèce ; ce qui est encore moins évident...

Voici donc quelques renseignements utiles à ce sujet :

La castration est recommandée pour tous les mâles chez qui la reproduction n’est pas souhaitée, ainsi que pour régler certains troubles du comportement.

Un point important à connaître, c’est la position du scrotum. Il ne faut pas le confondre avec les glandes anales qui se situent, elles, de part et d’autre du pénis. La technique est un peu différente de celle réalisée chez les autres petits mammifères. En effet, le scrotum est antérieur au pénis. Une incision circulaire est réalisée autour de la base du scrotum. Ensuite, une foix repérés les deux cordons spermatiques sont ligaturés avec d'être sectionnés au-dessus des ligatures et l'ensemble sac scrotal et testicules est enlevé. Un seul point sous-cutané doit suffir pour refermer la plaie.  Une glue cutanée (Vetbond 3M®️) assure la fermeture de la plaie. Le sugar glider retrouve une activité normale et mange le soir même.

A savoir : Le sugar glider peut se lécher énergiquement la plaie si l’analgésie n’est pas correcte et des complications locales d’hémorragie et l'ouverture de la plaie sont possibles. Une autre technique consiste à ouvrir le scrotum et à retirer chaque testicule séparément

Pour les femelles, c'est l'Ovariohystérectomie qui est pratiquée : Une incision paramédiale à la poche, de 1 à 2 cm de long est réalisée. Elle doit être assez latérale pour pouvoir refermer ensuite sans léser la poche. Le péritoine est ensuite incisé. La vessie est alors visible sous l’ouverture. Il faut délicatement l’extérioriser afin de visualiser le tractus génital. Les ovaires sont rouges, petits (2 à 3,6 mm de long) et granuleux. Il faut ensuite identifier et ligaturer la branche ovarienne de l’artère ovarienne. On reproduit la même opération sur l'autre ovaire. L’utérus est ligaturé puis l'ensemble ovaire-utérus est ensuite enlevé. La fermeture de la plaie est réalisée par un surjet sous-cutané de qualité et une glue tissulaire (Vetbond 3M®️) pourra être déposée sur la plaie.

Il est évident que j'ai pas indiqué toutes les informations des techniques utilisées et vous fait grâce des photos montrant le déroulement des interventions qui pourraient choquer certaines personnes et surtout les plus jeunes! Cela dit, il faudra surveiller de près l'animal après l'intervention car en se léchant et/ou en se grattant (n'oubliez pas les griffes) il pourrait ouvrir la plaie... Et vu sa petite taille, on ne peut lui mettre de collerette qui, de toute manière, ne servirait à rien...

Autre chose à savoir aussi, l'anesthésie d'animaux aussi petits est très particulière et plusieurs manières de faire existent, quelles que soient celles utilisées ce sera une anesthésie de courte durée appelée flash. Les petits animaux, tels que le sugar glider, du fait de leur faible poids sont sujets à l'hyporthermie au cours d'une anesthésie, d'où une surveillance constante et des mesures prises en amont pour éviter ce problème. Il est de même pour les pertes sanguines car le volume de sang chez le sugar glider et de l'ordre de 10 à 15ml !

N'oubliez jamais que le sugar glider a conservé et conservera ses instincts sauvages et qu'il n'apprécie pas la contrainte. Pour limiter le stress, il est conseillé de consulter en cours de journée qu'en soirée : n'oublions pas qu'il est de moeurs nocturne et qu'à ce moment-là il sera pleinement éveillé...

Par ailleurs, le sugar glider est un animal capable d’émettre de nombreux sons et donc de pousser des cris assez puissants lors de la manipulation par le vétérinaire, même si celle-ci est douce et non douloureuse. Une technique simple pour maintenir un sugar glider est de le mettre dans une chaussette en coton. Une autre technique consiste à attraper le sugar glider par l’arrière de la tête, juste à hauteur des oreilles, et à maintenir le reste du corps dans l’autre main. Enfin, il est aussi possible de maintenir le sugar glider par la base de la queue et de le laisser s’accrocher avec ses antérieurs à une grille. Cette technique permet à l’examinateur d’avoir une main de libre mais ne bloque pas la tête de l’animal.

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