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Maltraitance : Abattage rituel (Halal et Casher)

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Abattage rituel


Les organisations françaises mobilisées pour dénoncer la souffrance des animaux et la tromperie des consommateurs



Face à la généralisation, en France, de l’abattage rituel (Halal et Casher) et l’immobilisme des pouvoirs publics, huit organisations de protection animale ont présenté, le mercredi 10 novembre 2010 à l’Assemblée nationale, la première campagne d’information sur la cruauté de l’abattage sans étourdissement et la tromperie des consommateurs.

Abattage rituel : les organisations françaises mobilisées pour dénoncer la souffrance des animaux et la tromperie des consommateurs. Face à la généralisation, en France, de l’abattage rituel (Halal et Casher) et l’immobilisme des pouvoirs publics, huit organisations de protection animale ont présenté, le mercredi 10 novembre 2010 à l’Assemblée nationale, la première campagne d’information sur la cruauté de l’abattage sans étourdissement et la tromperie des consommateurs.

Les organisations de protection animale souhaitaient attirer l’attention et susciter la réflexion du consommateur sur les réalités de l’abattage sans étourdissement grâce à la publication et à l’affichage de deux visuels. Mais, le 8 novembre dernier, l’ARPP* émettait les plus grandes réserves sur ces visuels, considérant qu’ils étaient de nature « à ridiculiser ou à choquer » les adeptes des rites concernés. Dès lors il devenait impossible pour les organisations de protection animale de lancer leur campagne d’affichage.

ARPP* / Autorité de régulation professionnelle de la publicité

En attendant des annonceurs qui sauront comprendre que cette campagne n’a nullement pour but de choquer ou ridiculiser mais bien d’informer, les organisations entendent se servir du Net pour faire passer leur message auprès des consommateurs citoyens.

Un site spécifique est désormais à leur disposition : www.abattagerituel.com

Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes chez les bovins (INRA 2009). Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal perd conscience et ne ressent pas de douleur lors de son égorgement. Les scientifiques consultés par la Commission européenne ont clairement déclaré : « En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ». Une dérogation qui devient une règle !

La réglementation européenne prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdissement préalable des animaux uniquement dans le cadre strict de l’abattage rituel. Mais cette dérogation tend à devenir la règle dans de nombreux abattoirs, pour des raisons principalement économiques. D’après une enquête menée, en France, par l’OABA dans 225 établissement d’abattage : 28% des gros bovins, 43 % des veaux et 62 % des ovins-caprins sont abattus sans étourdissement. En 2008, une enquête de la Direction Générale de l’Alimentation reconnaissait que la moitié des ovins et caprins étaient abattus sans étourdissement.

Le consommateur est volontairement tenu dans l’ignorance du mode d’abattage des animaux. Jusqu’à 60 % de la viande issue d’animaux abattus selon le rite musulman et jusqu’à 70 % pour le rite israélite se retrouvent dans le circuit classique à l’insu des consommateurs. Cette dérive, qui constitue une infraction à la réglementation, inquiète les autorités européennes qui envisagent la mise en place d’un étiquetage précisant le mode d’abattage de l’animal (avec ou sans étourdissement). Le ministre français de l’Intérieur n’a toutefois pas caché que le gouvernement s’opposerait à cette transparence et qu’il veillerait à ce que ce projet communautaire d’étiquetage des viandes n’aboutisse pas.

Le 15 septembre dernier, le Sénateur Nicolas About, déposait une proposition de loi « visant à limiter la production de viande provenant d'animaux abattus sans étourdissement aux strictes nécessités prévues par la réglementation européenne ». Une proposition de loi jugée digne d’être débattue puisque la Commission de l’Economie a en effet nommé un rapporteur, le sénateur Marcel Deneux, chargé d’auditionner différentes personnalités et de rédiger un rapport parlementaire sur la question de l’abattage rituel en France. Hier, le député de l’Aube, Nicolas Dhuicq annonçait le dépôt imminent d’une proposition de loi « visant à améliorer l'information du consommateur quant au mode d'abattage des animaux ».



Source : Protection des Animaux.org

Associations de défense des animaux :
Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs ; Fondation Brigitte Bardot ; Fondation Assistance aux Animaux ; Protection Mondiale des Animaux de Ferme ; Conseil National de la Protection Animale ; Société Nationale pour la Défense des Animaux ; Confédération Nationale des SPA de France ; Association Stéphane Lamart - LE 26/12/2010

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Dans quel pays sommes-nous ? Sommes-nous toujours français ou la France est-elle devenue une dépendance ou une colonie de pays pratiquant des coutumes qui nous sont étrangères ?

Je trouve inadmissible que les pouvoirs publics, apparemment bien informés si l'on en croit les informations communiquées, fassent preuve d'une telle tolérance quant à l'abattage sans étourdissement. D'autant que j'ai lu quelque part, je ne sais plus où, que les hautes instances religieuses ne voyaient pas d'opposition à ce que les animaux soient étourdis avant leur "abattage". Dieu que je hais ce mot car dans la circonstance, je qualifierai ces actes de "meurtre" ! Il me semble aussi, par ailleurs, que la majorité des religions parlent de respect de l'être vivant, dont les animaux font partie, jusqu'à preuve du contraire !

Je conçois mal également que la réglementation européenne puisse autoriser des dérogations sous prétexte de "sacrifice" rituel... La règle de l'étourdissement devrait être imposée, sans échappatoire possible. Je trouve également surprenante la position du Ministre de l'Intérieur, de vouloir s'opposer et empêcher l'étiquetage des produits ! Peut-être que le gouvernement, certainement dans sa majorité, a peur d'être montré du doigt ou d'être taxé d'intolérance face à des pratiques "ancestrales"... de certains pratiquants.

Un pays qui se dit et se veut laïque et le démontre en certaines occasions (port du foulard, de la burka ou autres signes d'appartenance religieuse...) puisse continuer à accepter que des pratiques de coutumes traditionnelles ou religieuses, différentes des nôtres, et aussi barbares existent et continuer d'exister...

La France étant un pays d'accueil, les migrants n'ont-ils pas le devoir de respecter les règles, les traditions et le mode de vie de leurs hôtes ? Plus ça va, plus j'ai le sentiment, et je ne suis pas la seule, que c'est l'inverse qui se produit : C'est à nous de devoir respecter les traditions et mode de vie d'un bon nombre d'étrangers ! Et quand on ose ouvrir la bouche on se fait taxer de "racistes" alors qu'en réalité c'est l'inverse !


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Ce qui me met en colère aussi, c'est que l'ARPP ait pu émettre une opinion négative sur les affichages pour la campagne d'information préparée par les associations de protection animale... Alors que, dans un autre temps (en région parisienne du moins), j'ai vu fleurir des panneaux publicitaires représentant un animal (boeuf, mouton, poulet..) affichant en gros caractères : fier d'être Halal ou de mourir Halal...Je ne sais plus exactement les termes ! Cela confirme mon opinion précédente... Et pas des petits panneaux : des grandes affiches, de très grandes affiches durant le Ramadan !!!

Vous ne pouvez pas savoir combien la présence de ces affiches m'a dérangée et surtout m'a mise dans une colère noire... Colère que j'ai fait partager à mon époux... alors que lui-même est d'origine maghrébine, il était d'accord avec moi !!!

Et quand on regarde la vidéo cliquez ICI il y a de quoi être fichtrement en colère et indigné qu'à notre époque, ici en France, de tels actes soient autorisés !!!

ATTENTION Certaines images sont choquantes. Ames sensibles et jeunes lecteurs ABSTENEZ-VOUS de regarder !!!

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Actualités sur la campagne nationale d'information d'abattages rituels :


Le 3 janvier, malgré de nombreuses embûches et pressions, une campagne d’envergure est lancée sur tout le territoire. 2.266 panneaux alertent le public sur la réalité des abattages rituels en l'absence d'étourdissement et le renvoient sur notre site afin de trouver une information précise et étayée




Source : les 8 associations de défense et de protection animale - le 04/04/2011

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Une proposition de loi

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Le député de l’Aube Nicolas Dhuicq a déposé une proposition de loi concernant la mention du mode d’abattage des animaux sur l’étiquetage de la viande consommée.

Au nom du principe français de laïcité et de liberté de conscience, il estime que l’étiquetage de la viande doit permettre un véritable choix éclairé des Français. Plus de cinquante de ses collègues se sont associés à ce texte.

Cliquez ICI pour lire l'intégralité de la proposition de loi...


Source : les 8 associations de défense et de protection animale - le 29/11/2010

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Le saviez-vous ?

Et bien, maintenant, vous le saurez !


Les consommateurs ne sont pas informés du mode d'abattage des animaux.

Dans le cadre de certains abattages rituels, les parties arrière des animaux ne sont pas consommées. De même, après inspection de la carcasse par le sacrificateur, il se peut que l’animal soit refusé en entier.

Dès lors, que devient cette viande provenant d’animaux égorgés sans étourdissement préalable ? Elle est dirigée vers les circuits « classiques » et approvisionne boucheries, hypermarchés et restaurants sans aucune information pour le consommateur.

Les autorités, pleinement informées, ferment les yeux !

Le rapport COPERCI précisait déjà, en 2005, qu’une part « non négligeable de la viande abattue rituellement est vendue dans le circuit classique, sans mention particulière ». Une enquête menée en 2005 par les Directions départementales des services vétérinaires de Basse et Haute-Normandie, faisait ressortir des proportions très élevées : selon les abattoirs, jusqu’à 60 % de la viande abattue selon le rite musulman et plus de 70 % de la viande abattue selon le rite israélite se retrouveraient ainsi dans le circuit classique, à l’insu des consommateurs !


Source : les 8 associations de défense et de protection animale citées dans le premier topic

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Vous trouverez d'autres informations édifiantes...

Concrètement, il faut abattre trois animaux selon le rite religieux pour obtenir un animal qui sera effectivement dirigé vers les circuits de distribution des communautés religieuses juives et musulmanes. Les deux autres animaux abattus rituellement seront consommés par l’ensemble des consommateurs, toutes confessions confondues. La suite ICI

ENQUETE ABATTAGE RITUEL CONDUITE AUPRES DES SERVICES VETERINAIRES DANS LES
ABATTOIRS FIN AVRIL 2008


En France, 80% des agneaux et des moutons sont tués sans étourdissement préalable (source : Direction Générale de la Santé et des Consommateurs (DG SANCO), direction de la Commission européenne). La suite ICI

Informations, newletters de la FVE (Fédération des Vétérinaires Européens) cliquez ICI. Désolée le document original est en anglais ... Vous trouverez la traduction en français en cliquant ICI

« Il est indéniable que la proportion atteinte par les mises à mort sans pré-étourdissement traduit un détournement de l’esprit des textes sur la protection animale » (p. 33).
« Les nécessités économiques auxquelles sont soumis les abatteurs font qu’une partie de la viande abattue rituellement, le plus souvent sans étourdissement pré-mortem, est consommée par des non musulmans, en général à leur insu. Cette situation pourrait rapidement être source de difficultés, au fur et à mesure que les associations de protection animale, relayées par celles de défense des consommateurs, gagneront en audience » (p. 54).

Enquête sur le champ du Halal, Comité permanent de coordination des inspections : Inspection générale de l’Administration, Inspection générale de l’Agriculture et Conseil général vétérinaire, septembre 2005.

Cette absence d’information du consommateur « non religieux » était confirmée en décembre 2009 par le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Dans une réponse parlementaire, il déclarait : « il n'est pas interdit que des professionnels mettent sur le marché des viandes obtenues à partir d'animaux abattus sans étourdissement, selon un rituel religieux reconnu et réalisé conformément aux dispositions réglementaires et ce sans faire mention du mode d'abattage de ces animaux. En effet, certaines parties de la carcasse de ces animaux, voire la totalité de la carcasse, peuvent être mises dans le circuit traditionnel pour des raisons religieuses ou commerciales lorsque l'offre de certains morceaux de viande halal ou casher est supérieure à la demande ».

Réponse parlementaire : cliquez ICI

Le Gouvernement ne semble pas vouloir remédier à cette absence d’étiquetage informatif qui constitue une grave violation de l’exercice de la liberté de conscience de nos concitoyens, garantie par les dispositions de l’article 9-2 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. En effet, le 6 septembre 2010, le ministre de l’Intérieur déclarait publiquement vouloir s’opposer à toute réglementation européenne imposant l’étiquetage du mode d’abattage de la viande commercialisée.

Un étiquetage réclamé par tous
Les députés européens, le 16 juin 2010, dans le cadre de la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relative à l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires, ont exigé que la viande commercialisée mentionne le mode d’abattage de l’animal (avec ou sans étourdissement).

84 % des vétérinaires sont favorables à un étiquetage mentionnant le mode d’abattage des animaux (Semaine Vétérinaire, 3 décembre 2010).

Un tel étiquetage est d’ailleurs réclamé par la profession vétérinaire et de nombreux parlementaires français.

« Considérant que cette dérogation à l’étourdissement encadrée par des textes communautaires tend à devenir une règle générale en France, comme le souligne la Commission européenne qui précise que « le nombre d’animaux abattus selon un rite religieux dépasse très largement les besoins intérieurs des minorités religieuses concernées » ;
Considérant le manque d’information des consommateurs sur les méthodes d’abattage des animaux dont ils peuvent consommer la viande ; Les vétérinaires demandent : […] Un étiquetage informatif clair des consommateurs pour identifier la viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement ».

Extrait de la Motion adoptée par l’assemblée des délégués lors du Congrès du Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral à Bordeaux, le 15 octobre 2010 Voir le document ICI

« Après l’article L. 112-11 du code de la consommation, il est inséré un article L. 112-12 ainsi rédigé : Art. L. 112-12.

– L’étiquetage des denrées alimentaires à base de viande, que celles-ci soient préemballées, ou, à défaut, fassent l’objet d’un affichage en rayon, comporte obligatoirement, selon qu’elles respectent la directive européenne 93/119/CE du 22 décembre 1993 ou bénéficient d’une dérogation par les autorités compétentes,

soit la mention : « Viande provenant d’animaux abattus après étourdissement » soit la mention : « Viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement ».

Article 3 de la proposition de loi n° 711 visant à limiter la production de viande provenant d’animaux abattus sans étourdissement aux strictes nécessités prévues par la réglementation européenne, déposée par M. Nicolas About et enregistrée à la présidence du Sénat, le 15 septembre 2010. Cliquez ICI pour voir la proposition de loi au Sénat.

« Les raisons de cette généralisation de l'abattage sans étourdissement préalable sont essentiellement économiques. Elle permet aux abattoirs d'accéder à de nouveaux marchés, ceux de la viande casher et halal, de plus en plus lucratifs, tout en écoulant les invendus sur le marché classique. Or cet écoulement se fait sans étiquetage particulier. Il résulte de ce phénomène un défaut d'information du consommateur qui peut, dès lors, se retrouver à consommer sans le savoir ni le vouloir des viandes abattues selon certains rites. C'est pourquoi il lui demande de préciser les mesures concrètes qui pourraient être prises afin de trouver un équilibre entre un esprit de tolérance vis-à-vis des pratiques religieuses et la nécessaire information du consommateur. »

Extrait de la question écrite déposée par M. le député Marc Le Fur à Monsieur le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, enregistrée sous le n° 90782 et publiée au JOAN du 19 octobre 2010.

Source : les 8 associations de défense et de protection animales partenaires :
Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA) | Fondation Brigitte Bardot | Confédération Nationale des SPA de France (CNSPA) | Conseil National de la Protection Animale (CNPA) | Fondation Assistance aux Animaux | Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) | Société Nationale pour la Défense des Animaux (SNDA) | Association Stéphane Lamart

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Ce qu'en pensent les français !


L'étourdissement pour tous

Les abattages halal et casher pourraient être réalisés en insensibilisant les animaux, tout en respectant les convictions de chacun. Alors pourquoi continuer à les faire souffrir ?

L'abattage rituel peur se dérouler avec étourdissement, comme cela se fait dans de nombreux pays déjà : Norvège, Suède, Autriche, Suisse, Nouvelle-Zélande...

L'abattage rituel est avant tout un acte religieux qui doit intégrer les règles et bonnes pratiques en matière de protection des animaux et d'hygiène des manipulations. Le cadre religieux de l'abattage rituel ne doit pas servir de prétexte ou d'alibi au non-respect des exigences réglementaires, ce qui est malheureusement parfois constaté. Exigences religieuses et réglementation sont parfaitement compatibles.

72% des français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les animaux (1)


Documents scientifiques attestant de la possibilité de réaliser l'abattage rituel avec l'étourdissement :

Premier document : cliquez ICI

Second document : cliquez ICI ... La première page étant blanche faites défiler jusqu'à la seconde page...

Troisième document : ICI

Quatrième document : ICI

Cinquième document : ICI

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Si l'on souhaite lire les informations sur un support papier ou relayer l'information, vous pouvez télécharger et imprimer le document, en cliquant ICI



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Ce que chacun peut faire :




• Ecrivez à votre député et au ministre de l’Alimention, de l’Agriculture et de la Pêche, et demandez-leur d’imposer l’étiquetage des modes d’abattage.


Ministère de l’Alimention, de l’Agriculture et de la Pêche
78 rue de Varenne
75349 Paris 07SP


• Contactez votre supermarché, et demandez-lui de ne plus commercialiser de viande d'animaux qui n'ont pas été étourdis au moment de l'abattage.


Répondre au sondage ICI


• Dans l’attente de cet étiquetage, et dans le doute sur les conditions d’abattage… abstenez-vous.


•Répondre à notre sondage en ligne ici

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Les animaux ne seront plus saignés sans étourdissement aux Pays-Bas

Les députés néerlandais viennent de voter à une écrasante majorité une loi qui mettra fin à l'abattage des animaux sans étourdissement aux Pays-Bas.

C'est le Parti pour les animaux (Partij voor de Dieren) qui est à l'origine de cette avancée. Ainsi les Pays-Bas vont rejoindre la Suisse, la Suède, la Norvège, le Luxembourg et la Nouvelle-Zélande qui ont déjà rendu théoriquement obligatoire l'insensibilisation des animaux avant leur mise à mort.

En France, le gouvernement cherche plutôt à protéger la dérogation à l'étourdissement obligatoire et s'est même opposé à l'étiquetage des viandes dans le débat européen sur ce sujet(2). Pourtant, dans un sondage réalisé en France en 2009 par l'Ifop pour le compte de plusieurs associations de protection animale, 72% des sondés désapprouvaient la dérogation de ne pas étourdir les animaux avant leur abattage.

Si l'abattage des animaux reste une source de grande souffrance pour tous les animaux, l'obligation d'étourdissement, quand elle est bien appliquée dans les abattoirs, permet de limiter le temps de l'agonie finale.

Abattage rituel sans étourdissement : une dérogation qui coûte cher aux animaux


Lire l'article sur Notre Planète Info

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Des affiches de la Fondation Brigitte Bardot pour stopper la violence faite aux animaux lors des rituels musulmans et israélites...


Le slogan qui l'accompagne est suffisant pour la compréhension de tous...











Fondation Brigitte Bardot

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Contre toute attente, les eurodéputés ont voté un amendement imposant l’étiquetage des viandes d’animaux abattus sans étourdissement préalable, malgré l’opposition de la Commission européenne. La Fondation 30 Millions d’Amis salue ce pas décisif ayant pour objectif une meilleure information du consommateur à l’égard de la souffrance animale.

Conformément à leur vote en première lecture, les députés de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen ont adopté, en seconde lecture, différents amendements relatifs à l’étiquetage des denrées alimentaires (19/4/11). L’un d’entre eux rend obligatoire l’indication du mode d’abattage des animaux - avec ou sans étourdissement - sur les paquets de viande. Résultat : 57 voix pour, 4 voix contre et une abstention, et ce malgré l’opposition de la Commission européenne sur le sujet. La partie relative à l’étiquetage des viandes avait en effet été retirée du texte initial par la Commission en dépit du vote favorable du Parlement (13/6/10).

Cette mention permettrait ainsi d’informer chaque consommateur sur les conditions dans lesquelles les animaux ont été abattus. Aujourd’hui, si l’étourdissement des animaux est obligatoire en France, une dérogation permet néanmoins de contourner cette obligation dans le cas des rites religieux. « Chaque personne doit pouvoir consommer en accord avec ses croyances, indique Frédéric Freund, directeur de l’OABA. Pour autant, on assiste à une immense dérive de l’abattage sans étourdissement. Certains industriels veulent toucher tous les marchés et généralisent ainsi cette pratique sans que le consommateur en soit informé. »

Pointés du doigt, les professionnels de la filière qui profitent de l’opacité du marché et du manque de contrôles vétérinaires dans les abattoirs pour tuer les animaux sans recourir à l’étourdissement préalable.

Cette dérogation est régulièrement remise en question du fait de la longue agonie que l’abattage sans étourdissement préalable cause aux animaux. Au-delà du combat des associations de protection animale pour sa suppression pure et simple, l’étiquetage constituerait - à minima - un premier pas vers une meilleure information du consommateur. « C’est ensuite aux associations de protection animale d’informer les consommateurs sur la réalité de l’abattage sans étourdissement et de les sensibiliser à cette souffrance » poursuit Frédéric Freund.

L’adoption de cet amendement n’est cependant pas acquise, en dépit de la volonté indéniable du Parlement de lui faire voir le jour. Le texte doit encore être adopté en session plénière par les eurodéputés, peut-être en juillet 2011. Puis être ensuite voté par les Etats européens, qui pourront à leur tour le modifier et l’adapter aux différentes législations nationales : « Si les eurodéputés semblent avoir pris la mesure du problème, nous craignons que la France, une fois de plus, ne bloque le processus », dénonce le directeur de l’OABA.

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Lemaire, s’était déclaré, lors des Rencontres Animal et Société, « réservé » sur l’étiquetage du mode d’abattage (25/3/11). Quant au PPE, le Parti populaire européen - dont fait partie l’UMP - il a clairement appelé à voter contre cette mesure lors de sa seconde lecture.

Pourtant, Frédéric Freund est optimiste : « Il y a 10 ans, nous nous sommes battus pour l’étiquetage des œufs, afin que les gens puissent exclure les œufs provenant des élevages en batterie. Et cela a porté ses fruits. Les consommateurs sont plus responsables et les élevages industriels ont diminué au profit des sites en plein air. »

Certains pays, à l’instar de l’Islande, de la Norvège ou de la Suède, ont interdit l’abattage sans étourdissement, sans prévoir aucune dérogation. Si une telle décision paraît à court terme difficile à imaginer dans notre pays, l’étiquetage serait une première étape pour que chaque consommateur puisse acheter et consommer en toute conscience.

Protection des Animaux.org / 30 millions d'amis mai 2011

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MÊME DANS LES VILLAGES on doit acheter le HALLAL, car il n'y a plus d'autres possibilités (plus de boucheries, plus d'épiceries, mais le HALLAL nous envahi, villageois, ne vous nourrissez pas de viande hallal devenez plutôt végétariens !!!!


Je viens de recevoir ce prospectus dans ma boîte aux lettres, et je suis désespérée car on me propose de la viande halal, qui est entièrement à l'opposé de mes convictions. Quand on tue un animal il ne doit pas être égorgé vivant, mais endormi d'abord, afin qu'il ne ressente rien, donc pour moi pas de halal.

Un commerçant ambulant vient maintenant jusque dans les villages pour nous faire adopter ses coutumes (je croyais que c'était interdit de tuer comme ça).

Je suis scandalisé et je n'admet pas que dans un pays laïque, on nous propose des coutumes religieuses sur un marché. (je précise que je ne suis pas raciste, ni antireligieuse)

Vous me direz peut-être à chacun son idéal et sa religion, et moi je répondrai ,: mais les animaux n'ont pas besoin de souffrir, ils ont aussi une âme.

D'après nos élus, propagande aux élections, le hallal c'est pas si grave, c'est contrôlé et bla bla bla......
Retournons nous au moyen -âge?

Que doit-on faire afin qu'il ne s'étende pas plus dans nos villages, pourquoi les mairies ne réagissent-elles pas, en interdisant tout simplement ce genre de commerce, où doivent-elles favoriser le développement de ces coutumes archaïques !

Je ne sais pas si quelqu'un est du même avis que moi, mais j'aimerai bien avoir une réponse !
Le prospectus:


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Ce qui est interdit c'est que les animaux sacrifiés au rite du halal soient tués en-dehors d'un abattoir... Après n'importe quel commerçant a le droit de vendre des produits halal... où bon lui semble s'il en a l'autorisation... et qu'il est dûment enregistré à la Chambre du Commerce ou des Métiers... D'ailleurs son code APE ou son n° de SIREN devrait figurer sur son prospectus...

Vendre halal c'est se garantir une source de revenus... puisque l'islam est devenu la seconde religion sur notre territoire... donc on peut dire ouvertement que c'est d'abord pour se remplir les poches...

Comme toi je suis en colère qu'on laisse autant de restaurants (souvent d'ailleurs des fast-foods) qui vendent du halal... de marchands ambulants qui font de même... Il devrait y avoir une loi qui impose une mixité de commerces afin de satisfaire toute la population.

Dans ma ville, dans la zone où j'habite : il n'y a que des fast-foods tenus par des musulmans (turcs, arabes de diverses origines), la petite supérette aussi... mais on y trouve encore de la viande de boucherie traditionnelle (enfin j'espère) et de la viande halal (ce n'est pas la majorité selon l'étiquette). Il y a deux boucheries : les deux sont halal...

Ce que je fais : je n'achète quasiment plus de viande... J'aimerais me convertir au végétarisme mais j'assimile mal les protéines végétales, donc je me contente de consommer le strict minimum... et j'achète ma viande dans une boucherie traditionnelle à quelques km de chez moi... et je congèle...

Cela dit, il est anormal que l'on veuille à tout crin nous obliger à consommer des choses qui ne correspondent pas à nos habitudes... surtout quand on sait comment les animaux sont sacrifiés... C'est un rite barbare... qui ne devrait plus exister... car d'une autre époque... et n'a plus de raison d'être pour qui que ce soit... Ni nous obliger à accepter des principes ou coutumes qui n'ont rien à faire dans notre pays...

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Moi dans mon village il n'y a plus de boucheries, à peine une épicerie (qui va peut-être bientôt fermer) et une boulangerie.
C'est tout.
Nous on se déplace aussi pour acheter de la viande, et la congeler par la suite!

Tu as raison il devrait avoir son n°siret et code APE sur le prospectus, à suivre.
et d'après la loi (quelle loi ?) Il devrait vendre des produits à base de viande halal ou non.
Bien sûr comment contrôler .
A+

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Tout dépend ce qu'il a déclaré pour l'ouverture de son commerce... Difficile de pouvoir te répondre à ce sujet...

Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de déclarer ce que l'on compte faire précisément. En revanche il me semble qu'il doit pouvoir prouver la provenance de ses matières premières (traçabilité) en cas de vérifications par l'office de sécurité sanitaire... quelque chose comme ça car je ne me rappelle pas exactement.

Tu peux aussi dénoncer la situation, avec d'autres habitants, auprès du maire de ton village... ce qui lui permettra de comprendre que la disparition des commerces traditionnels locaux ont un impact négatif... et, pourquoi pas, agir pour faire cesser l'hémorragie. Tu peux aussi faire remonter cette situation auprès du Conseil Général / Régional, écrire une lettre documentée à ton député...

Aller faire ses courses ailleurs c'est possible pour les personnes valides et qui ont un véhicule... ce n'est pas le cas de tout le monde... Et les personnes qui ne peuvent se déplacer sont prisonnières du système : obliger d'acheter et manger ce qu'on leur présente... Je te dirai même que certaines personnes ne connaissent pas la situation et ne savent même pas ce que veut dire "halal"

Faire une pétition c'est bien, mais faire un courrier pétition que chacun signe c'est mieux, ça a plus d'impact. Tu distribues et récoltes les courriers et tu joins le tout à une lettre d'accompagnement aux différentes entités... tu peux en faire aussi une copie aux assos de défense des animaux : Brigitte Bardot, Fondation 30 millions d'Amis, etc...

C'est par des réactions comme la tienne que l'on pourra peut-être mieux à faire cesser des mises à mort aussi cruelles.... Il faudrait que davantage de personnes réagissent... Déjà la première réaction : c'est de boycotter le vendeur ambulant qui vous importune...

Si je trouve d'autres éléments de réponse, je ne manquerai pas de te les communiquer..

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Relancé par la diffusion d’un reportage sur France 2, le thème du mode d’abattage des animaux réservés à notre consommation fait irruption dans le débat politique et déchaîne les passions. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui dénonce sans relâche l’abattage sans étourdissement préalable des animaux, fait le point.

Un reportage de l’émission Envoyé Spécial, diffusé sur France 2 (16/2/12), qui affirmait que 100 % de l’abattage serait rituel - donc sans étourdissement préalable des animaux - en Île-de-France, suscite la polémique à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle. Depuis, c’est un véritable combat à coup de chiffres que se mènent politiques et porte-paroles d’associations de protection animale, laissant le consommateur dans une immense confusion, elle-même propice à tous les amalgames.

L’abattage sans étourdissement est autorisé en France par dérogation (article R 214-70 du Code rural) dans le cadre de l’abattage dit rituel, c’est-à-dire ceux réalisés dans le cadre de rites religieux. Cette exception - qui s’explique en partie par le respect de la liberté de culte garanti par la France - a toujours fait débat : le procédé, qui a cours dans les religions juive (« casher ») et musulmane (« halal »), consiste à égorger l’animal en l’immobilisant jusqu’à la fin de la saignée, mais sans l’étourdir lui occasionnant ainsi de grandes souffrances.

Selon Frédéric Freund, directeur de l’OABA (Oeuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs), l’abattage sans étourdissement serait abusivement utilisé principalement pour des raisons économiques. Il confirmait il y a quelques mois cette « immense dérive (…). Certains industriels [voulant] toucher tous les marchés et [généralisant] ainsi cette pratique sans que le consommateur en soit informé ». Une préoccupation qui ne date pas d’hier : en 2005 déjà, un rapport de l’administration publique française indiquait que les quatre cinquièmes des ovins abattus en France transitaient par un circuit d’abattage rituel*.

La Fondation 30 Millions d’Amis, qui agit pour l’amélioration des conditions de vie - et de fin de vie - des animaux destinés à la consommation, a dénoncé à de très nombreuses reprises l’abattage sans étourdissement, y compris via une lettre ouverte adressée par Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, au président de la République Nicolas Sarkozy (10/6/10). Mais ses appels sont toujours restés sans réponse, et ce malgré des propositions de lois déposées par des élus appartenant à la majorité présidentielle (Nicolas About, sénateur du Nouveau Centre et Nicolas Duihcq, député UMP) et des actions menées par les eurodéputés.

A minima, la Fondation réclame, au nom du « droit à l'information du consommateur », un étiquetage clair faisant référence à la pratique d'un abattage sans étourdissement préalable lorsqu'un produit issu de la filière « abattage rituel » n'est pas distribué dans le circuit des viandes « halal » ou « casher ». Mais là encore, l’absence de volonté politique est flagrante, à l’image de la position de Bruno Lemaire, ministre de l’Agriculture, qui s’était déclaré « réservé » sur l’étiquetage du mode d’abattage lors des Rencontres Animal et Société en mars 2011.

Pourtant, une très large majorité Français** (72%) est opposée à la dérogation permettant d’abattre les animaux sans étourdissement préalable. Ce thème essentiel fait partie - entre autres - des questions que la Fondation 30 Millions d’Amis a adressées aux principaux candidats à l’élection présidentielle afin de connaître avec précision leurs différentes positions en termes de bien-être animal. Seuls les élus et dirigeants politiques ont désormais le pouvoir de mettre fin à cette pratique, synonyme de souffrance et d’agonie pour des milliers d’animaux en France.

*Babre Simon, Berloz Jean-Marc, Riera Ramiro et al. (2005), « Le champ du halal », Rapport d’activité 2005, mission du COPERCI (Comité permanent de coordination des inspections), ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Inspection générale de l’Agriculture, p. 65-67. Cité par Florence Bergeaud-Blacker, L'encadrement de l'abattage rituel industriel dans l'Union européenne : limites et perspectives, 2008.

**Sondage Ifop réalisé du 8 au 10 décembre 2009 sur un échantillon de 1 015 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


30 millions d'amis février 2012

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Début : 15/04/2012 - fin 15/05/2012

Cible : Electeurs - Electrices


L’étourdissement préalable à l’abattage a été introduit en 1964 dans le droit français. Une dérogation a cependant été accordée à certains abattages qui respectent les rites casher et halal. L’animal peut alors être égorgé sans être préalablement insensibilisé. Il meurt alors dans une lente agonie, qui peut atteindre 14mn chez les bovins.

Les associations de protection animale dénoncent également le fait que l’abattage rituel se déroule à l’insu du consommateur, sans qu’il soit mentionné sur les étiquetages. La généralisation de cette pratique, qui concerne 50 % des ovins, se produit donc dans une opacité complète et plusieurs dizaines de millions d’animaux, égorgés en étant pleinement conscients, se retrouvent ainsi dans le circuit « classique » de la viande.

Les Français majoritairement opposés

Selon un sondage IFOP*, 72% des Français sont opposés à cette dérogation. Le 28 mai 2010, la Nouvelle-Zélande a interdit l’égorgement rituel des animaux de boucherie sur son territoire, rejoignant ainsi l’Islande, la Norvège, la Suède ou encore la Suisse.

LES SEULS CANDIDATS A L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE QUI DANS LEUR PROGRAMME INTERDIRONT CLAIREMEMT TOUT ÉGORGEMENT A VIF SONT : Marine LE PEN et Nicolas DUPONT-AIGNAN

A croire que les autres candidats, ne se préoccupent pas de la cruauté et de la barbarie sur les animaux de ferme, pour eux ce n'est que de la viande à consommer ?

Si vous n' êtes pas convaincu(e) , voici une vidéo qui montre bien les 2 méthodes d'abattage, celle "civilisée" ou les animaux sont abattus après étourdissement, et celle barbare ou l'on voit l'expression de douleurs atroces de ces pauvres bêtes que l'ont égorge à vif en toute conscience. JUGEZ PAR VOUS-MÊME.

Attention vidéo choquante et sanglante lien mis sous spoiler. Pour celles et ceux qui veulent néanmoins voir cette vidéo cliquez sur le bandeau.

Spoiler:
 


La Fondation 30 Millions d'Amis a interrogé tous les candidats à l'élection présidentielle sur 10 problématiques phares de protection des animaux. (Pour info je rajoute que la Fondation Brigitte Bardot a fait de même).

Pour 81% des Français inscrits sur les listes électorales, la cause animale est un enjeu qu'ils jugent important. 31% le jugent même très important. Près d'1/3 d'entre eux se dit même prêt à voter en fonction du programme de tel ou tel candidat en matière de protection des animaux.

Chaque citoyen peut donc consulter leurs réponses sur ces thèmes et mesurer leur engagement en la matière.
Copier Coller:
http://www.30millionsdamis.fr/presidentielle2012.html

Pétition: Contre l'abattage sans étourdissement des animaux de ferme,
et autres pétitions sur les animaux:
http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/petitions.html

Toute personne ayant un peu d' humanisme, prendra le temps de signer cette pétition, car même si ce n'est pas une préoccupation pour certains français, cet engagement n'empêche pas les autres projets des candidats.

Votre signature compte.





]Mes opinions.com 03/05/2012 : http://www.mesopinions.com/Les-engagements-des-candidats-à-la-présidentielle-sur-les-animaux-comptent-petition-petitions-652a730eeb2c5c5a0e8a2802dfc032ec.html

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Grâce à l’enquête menée par One Voice la semaine précédant l’Aïd, plusieurs animaux ont échappé à la barbarie des abattoirs clandestins. Cinq moutons, quatre brebis mais aussi un bélier et une chèvre, reprennent désormais vie et force dans le Refuge de l’Arche de Noé !

Malgré l’ouverture des abattoirs conventionnels et la mise en place, à l’occasion de l’Aïd el-Kebir, d’abattoirs dérogatoires ou temporaires, la demande est telle que les abattages clandestins, et leurs lots d’horreurs et de cruauté, se multiplient.

Les animaux, généralement des moutons, mais aussi des bovins, vivent alors un véritable calvaire. Entassés à l’arrière de voitures, jetés dans des camionnettes non adaptées, gardés ligotés pendant plusieurs jours, ils finissent égorgés, le plus souvent par des non professionnels, et agonisent plusieurs heures à l’arrière des maisons ou dans des garages.

Un travail précis et de longue haleine C’est dans ce contexte que One Voice a préparé une opération de sauvetage d’envergure en collaboration avec la gendarmerie, ou la police, et en partenariat avec le Refuge de l’Arche de Noé.

Pendant deux ans, l’opération a été réfléchie et mise au point afin de garantir son succès. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 6 novembre 2011, jour de l’Aïd, dans la périphérie de Strasbourg.

Entre les repérages et les recherches d’infractions, nos équipes ont parcouru environ 800 kilomètres. Les premiers jours ont été consacrés à différents repérages de sites susceptibles d’être les décors d’abattage clandestin, de transport ou détention illégal d’animaux. Les informations recueillies ont permis d’organiser deux journées d’actions fixées au 5 et 6 novembre et de définir des sites et secteurs à contrôler en priorité.

Au total, quatre interventions ont pu être réalisées au cours des deux jours prévus. Au cours de chacune d’elles, un ou plusieurs animaux ont été sauvés. La première s’est déroulée chez un éleveur, radié depuis deux ans, et auquel il était donc interdit de détenir des moutons. Pourtant, cinq d’entre eux étaient en sa possession et destinés à être abattus. Une petite chèvre y a été également découverte, attachée à une bille de bois. Ils doivent leur vie sauve à Félix, l’un des moutons, qui en s’échappant et en gagnant le centre-ville, a mis nos enquêteurs sur leur piste. Tous seront confiés par les autorités au Refuge de l’Arche de Noé.

La deuxième affaire concerne une détention et un transport illégaux. Notre équipe a découvert trois moutons dans une camionnette de dépannage enfermée dans un garage professionnel. L’un d’entre eux est mort, certainement en raison de l’énorme stress et des conditions de détention. Deux heures d’attente ont été nécessaires pour permette la saisie des animaux, détenus une ficelle à ballot autour du cou. Une plainte pour actes de cruauté a été déposée.

Deux autres moutons ont été secourus dans le même périmètre. Ceux-ci étaient enfermés, l’un sur l’autre, dans le coffre d’une voiture qu’un membre de notre équipe était allé contrôler discrètement. Les animaux devaient être déposés dans un local mitoyen au garage en vue de l’abattage le lendemain.

La dernière intervention a eu lieu le jour de l’Aïd. Une journée particulière où précision et rapidité d’action sont nécessaires pour avoir une petite chance de sauver de l’égorgement quelques animaux. À la suite d’une filature digne des meilleurs films policiers, un mouton a été sauvé in extremis, le bélier prénommé Marius. Pour ses compagnons d’infortune, il était malheureusement trop tard, deux ayant la tête tranchée et l’autre étant déjà découpé. Là aussi, la saisie des animaux a été ordonnée et une plainte pour actes de cruauté déposée.

Ce qui a particulièrement frappé nos équipes au cours de ces interventions c’est l’absence totale de compassion envers ces êtres vivants. À aucun moment, aucune des personnes interpellées n’a eu un mot, un geste d’empathie à leur égard. L’éleveur en infraction n’a même pas cherché à cacher sa brutalité dans la manipulation des animaux, les tirant par une patte arrière ou les retournant sur le dos comme un vulgaire objet. S’ils savaient que, comme nous, ces êtres doux sont terrifiés par la mort, qu’ils sont conscients jusqu’à être vidés de leur sang, que la souffrance de leurs congénères les fait souffrir, ces hommes pourraient-ils encore s’adonner à, ou se faire les complices, de tels actes de cruauté ?

De nombreuses personnes ont déjà transformé ce sacrifice symbolique, non obligatoire, en dons à des associations humanitaires.

Quel plus beau geste en effet que de sauver la vie plutôt que de la prendre. Informer, éduquer et communiquer sur la sentience permettra sans doute un jour de mettre un terme à ce bain de sang annuel au profit d’actes de vie. En attendant, chaque vie sauvée a fait naître une nouvelle lueur d’espoir.

Grâce à vous tous, celle de Florette, Marius, Topaze et les autres brillent de mille feux. Souhaitons leur longue vie !



One Voice / Protection des Animaux.org 23/03/2012

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Un accord prévoyant aux Pays-Bas l'étourdissement des animaux quarante secondes après l'abattage rituel, a été signé mardi, a annoncé le ministère néerlandais des Affaires économiques et de l'Agriculture.

"Dans l'accord, il est indiqué que les animaux doivent être inconscients dans les 40 secondes après l'égorgement", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que "si ce n'est pas le cas, l'animal est directement étourdi grâce à une intervention supplémentaire".

Signé à La Haye par le secrétaire d'Etat à l'Agriculture Hans Bleker, des représentants des abattoirs et des représentants des communautés musulmane et juive, l'accord entrera en vigueur dès mercredi. "Un bon équilibre a été trouvé entre la liberté de culte et l'amélioration du bien-être des animaux", a commenté M. Bleker, cité dans le communiqué.

La loi néerlandaise impose actuellement l'étourdissement des animaux avant l'abattage, mais prévoit une exception pour les rituels halal et casher.

Une proposition d'amendement visant à supprimer cette exception avait été présentée par le Parti pour les Animaux (PvdD), qui dispose de deux sièges sur 150 à la chambre basse du parlement. L'amendement avait été adopté en juin 2011 par les députés néerlandais, mais les sénateurs avaient indiqué le 13 décembre 2011 qu'ils voteraient contre cette modification de la loi. Ils avaient demandé à M. Bleker de trouver une solution moins "extrême" que d'imposer l'étourdissement avant l'abattage rituel.

Selon le PvdD, "plus de deux millions d'animaux", principalement des moutons et des poulets, sont abattus chaque année aux Pays-Bas selon les rituels halal et casher. Ce chiffre est contesté, notamment par Halal Correct, la société délivrant les certificats pour la viande halal aux Pays-Bas, qui affirme que seuls 250.000 animaux sont abattus chaque année sans avoir été préalablement étourdis.



AFP / 30 millions d'Amis 05/06/2012

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VARSOVIE, 22 juin 2012 (AFP) - Le procureur général de Pologne a demandé à la Cour Constitutionnelle de se prononcer sur la légalité de l'abattage rituel dans ce pays, un important exportateur de viande halal et kasher, a-t-on appris vendredi auprès du parquet général.

"A la demande des organisations polonaises de protection des animaux, le procureur général a saisi le 8 juin la Cour constitutionnelle pour statuer sur la conformité avec la loi fondamentale de la disposition ministérielle" autorisant l'abattage rituel, a déclaré à l'AFP Mateusz Martyniuk, porte-parole du parquet.

En mai, le parquet régional de Varsovie avait ouvert de son côté une enquête sur la légalité de la disposition du ministère de l'Agriculture de 1994, qui autorise l'abattage rituel.

La Pologne, où les minorités musulmane et juive ne comptent que quelques milliers de personnes, est néanmoins un important producteur de viande halal et kasher qu'elle exporte massivement en Europe.

Une vingtaine d'abattoirs en Pologne sont spécialisés dans la production de viande halal et kasher. Selon diverses estimations, les exportations polonaises de viande halal et casher se sont chiffrées l'an dernier à environ 200 millions d'euros.

Commentant l'initiative du parquet général, le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich a espéré un jugement favorable de la Cour constitutionnelle. "Nous faisons entièrement confiance au système juridique polonais. Nous sommes convaincus que la Cour constitutionnelle statuera sur cette question dans le contexte de la liberté de confession et de conscience, garantie par la loi fondamentale, et notamment en ce qui concerne le droit de préserver les coutumes et les traditions des minorités nationales", a-t-il déclaré, cité par le site internet Virtual shtetl.

Aucune indication concernant la date à laquelle la Cour pourrait se pencher sur la question n'a été donnée.



30 millions d'amis 22/06/2012

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PARIS (Sipa) -- La France est devenu le "plus grand abattoir de l'Europe", "l'annexe sanglante de l'Europe", lance Brigitte Bardot dans une lettre ouverte envoyée vendredi à la presse alors que débute l'Aid-el-Kébir, la plus grande fête de l'islam pour laquelle de nombreux moutons sont sacrifiés.

"A 78 ans, je me retrouve dans un pays que je ne reconnais plus, qui est devenu 'l'hexagone du plus grand abattoir d'Europe'. On y abat sans discontinuer tous les animaux sauvages ou domestiques sans aucun discernement et de manière épouvantable, à croire que la France est devenue à son corps défendant l'annexe sanglante de l'Europe", écrit l'ancienne actrice. Et d'ajouter : "j'en ai ras le bol d'être le témoin des rituels primitifs d'égorgements d'animaux qui d'année en année se multiplient jusqu'à abreuver nos terres du sang d'innocentes victimes au nom d'une tradition abominable".

Par ailleurs, selon un communiqué de la fondation Bardot, Christophe Marie, son porte-parole aurait "interpellé" vendredi matin à la Courneuve, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée Nationale et ancien élu de Saine-Saint-Denis, sur un site d'abattage temporaire pour "dénoncer l'égorgement des moutons sans étourdissement préalable".

"Le préfet de la Seine-Saint-Denis et le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, étaient présents lors de cet échange au cours duquel Claude Bartolone s'est dit ouvert à un débat, à l'Assemblée Nationale, sur l'étourdissement des animaux avant tout type d'abattage", indique le communiqué.

En France et dans l'Union européenne la dérogation concernant l'abattage rituel (juif et musulman) reste une exception. Mais selon les défenseurs de la cause animale, elle tend à devenir une règle, pour des motifs économiques. C'est ce que dénonce depuis longtemps Brigitte Bardot, auprès des autorités publiques, sous l'égide de sa fondation.

En 2008, l'ancienne actrice avait été condamnée pour "provocation et incitation à la haine raciale" pour des propos tenus en 2006 dans une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur de l'époque faisant référence à la pratique musulmane de l'Aid-el-Kébir et aux pratiques d'abattage des moutons.




ROMANDIE.COM 26/10/2012

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Comme chaque mois, la Fondation 30 millions d'amis interroge une personnalité investie dans la protection des animaux et de la Nature. Ce mois-ci c'est [b]Michel Turin, journaliste et auteur du livre "Halal à tous les étals" qui dénonce un scandale économique et sociétal, qui répond à ses questions.[/b]

Fondation 30 Millions d’Amis : Vous êtes journaliste économique. Pourquoi un ouvrage sur les abattoirs français et la souffrance animale ?

Michel Turin : Je compte parmi mes amis un inspecteur vétérinaire, un fonctionnaire qui travaille dans une préfecture. Son travail est de contrôler les abattoirs mais aussi de vérifier que des animaux ne sont pas abattus clandestinement lors de certaines fêtes religieuses. En discutant avec lui, j’ai découvert un véritable sujet de société dont j’ignorais tout. C’était en 2006. J’ai décidé de mener mon enquête, à la fois pour mieux connaître ce qui est en réalité un véritable business, mais aussi ses conséquences, comme la souffrance des animaux.

F30MA : Selon de nombreux spécialistes, cette souffrance est accrue lors d’un abattage sans étourdissement préalable (dit aussi rituel). Etes-vous parvenu à la même conclusion ?

M.T. : Oui. Mais je dois reconnaitre que je n’ai pas pu visiter un seul abattoir, quelle que soit la forme d’abattage pratiquée dans celui-ci. Ces structures sont très méfiantes ! Je me suis donc appuyé sur les nombreuses vidéos en caméra cachée qui ont été réalisées par des associations de protection animale.

S’il est certain que les abattoirs sont loin d’être des paradis, l’abattage sans étourdissement préalable est une souffrance supplémentaire infligée aux animaux. D’ailleurs, les experts qui affirment le contraire sont toujours juges et parties : ils défendent l’abattage sans étourdissement, ce qui soulèvent quelques doutes sur leur objectivité.

Aux Pays-Bas, une loi visant à supprimer l’abattage sans étourdissement a finalement abouti - après avoir été retoquée une première fois - à la réalisation d’un «post étourdissement» : si l’animal égorgé est toujours conscient après 40 secondes, il doit être étourdi. C’est pour moi la preuve que l’étourdissement atténue de manière évidente les souffrances de l’animal.

F30MA : Votre ouvrage ne stigmatise pas les communautés qui respectent l’abattage «rituel». Que cherchez-vous à démontrer dans ce livre ?

M.T. : Je souhaite que chacun comprenne que, contrairement à ce que croient de nombreuses personnes, les consommateurs qui achètent de la viande issue de l’abattage rituel n’ont rien demandé ! Et que stigmatiser ces communautés est une erreur, voire une faute politique.

L’industrie de la viande en France - qui se porte mal, il faut le rappeler - n’a de cesse d’instrumentaliser la religion pour servir ses propres intérêts. Aujourd’hui, les professionnels de la viande se servent de ce produit pour asseoir leur marché et continuer à vendre de la viande. Mais ils ne veulent pas que le consommateur le sache, d’où l’absence d’étiquetage pour ne pas nuire à la vente de viande issue d’animaux qui n’ont pas été étourdis.

C’est d’autant plus condamnable que les acteurs économiques sont en train de créer un véritable apartheid alimentaire, à la fois sur le dos des consommateurs, mais aussi au mépris le plus total du bien-être animal.

F30MA : Dans certains pays, l’abattage sans étourdissement est interdit. Pourquoi est-il toujours toléré en France en dépit d’un débat passionné ?

M.T. : Il y a un manque de volonté, que je qualifierai même de lâcheté, de la part de nos responsables politiques. Ils refusent, quel que soit le courant idéologique qu’ils défendent, d’aborder de front le problème des viandes halal et casher.

A cela s’ajoute un véritable tabou puisque ceux qui s’y attaquent sont, du fait d’une argumentation parfois simpliste, taxés d’islamophobie ou d’antisémitisme. Ce n’est pas avec des arguments violents et empreints d’intolérance que le sujet sera abordé avec sérénité. C’est à chacun de réfléchir et d’agir de façon citoyenne, et cela vaut pour tous les modes d’abattage ; car aujourd’hui, de nombreux animaux souffrent, bien au-delà des pratiques religieuses.


F30MA : Tout livre participe à construire son auteur. Qui êtes-vous devenu après la rédaction de celui-ci ?

M.T. : Cette enquête m’a ébranlé. Je me pose dorénavant beaucoup plus de questions, à la fois sur l’abattage mais aussi sur l’élevage des animaux que je consomme.

Je pense que je dois réduire ma consommation de viande et faire attention à son origine. Et peut-être un jour, prendre une décision radicale : nous avons les uns et les autres des animaux de compagnie pour lesquels nous avons beaucoup d'affection ; mais pourquoi leur vie vaut-elle davantage à nos yeux que celle d’une vache ou d’un mouton ? C’est une réflexion qui suit désormais son cours dans mon esprit, et j’espère que mon livre soulèvera les mêmes interrogations dans l’esprit des lecteurs.


CLIQUEZ ICI pour SIGNER les PETITIONS contre les abattages sans étourdissement et soutenir un projet de loi visant à généraliser l'étourdissement des animaux


30 millions d'amis 15/1/2013

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VARSOVIE - Le parlement polonais a rejeté vendredi un projet de loi autorisant l'abattage rituel en Pologne, une décision saluée par les protecteurs des animaux, mais fortement condamnée par la communauté juive dans ce pays.

Le résultat du vote d'aujourd'hui à la Diète (...) a été un choc pour nous, ont indiqué le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich et le président de la communauté juive dans ce pays Piotr Kadlcik dans une déclaration.

L'interdiction enfreint directement les droits fondamentaux de la population juive et musulmane du pays, qui sera désormais obligée d'acheter de la viande importée plus chère ou de devenir des végétariens forcés, ont-ils souligné.

Cette décision remet en question la capacité de maintenir une vie normale juive en République de Pologne, et la capacité (de la Pologne) à se conformer aux normes fondamentales de la liberté d'expression religieuse en tant que membre de l'Union européenne, a déclaré pour sa part Moshe Kantor, président du Congrès juif européen.

Selon les estimations, les communautés juive et musulmane comptent chacune de 20.000 à 30.000 personnes en Pologne. Selon Piotr Kadlcik, seules quelques centaines de familles respectent le rite kasher.

Présenté par le gouvernement libéral, le projet de loi devait légaliser à nouveau l'abattage rituel, interdit en Pologne depuis le 1er janvier, après un arrêt de la Cour Constitutionnelle sur l'incompatibilité de l'abattage rituel avec la législation sur la protection des animaux. Le texte a été rejeté par 222 députés, contre 178 voix et 9 abstentions.

Environ 38 députés libéraux, dont la présidente de la Diète Ewa Kopacz, ont voté contre ce projet de leur gouvernement, la Plateforme civique (PO) n'ayant pas introduit de discipline de vote pour cette loi.

La question de l'abattage est également un enjeu économique de taille pour la Pologne, pays agricole et grand exportateur de viande halal vers les pays musulmans et de viande kasher vers Israël.

Avant l'interdiction, environ 90.000 tonnes de boeuf halal étaient exportées annuellement vers les pays musulmans, surtout en Turquie, et 4.000 tonnes de viande kasher vers Israël. La valeur de ces exportations est estimée à 250-350 millions d'euros par an.

On a rendu nos marchés aux Français, aux Hollandais et aux Allemands. Nous, on ne pourra pas gagner d'argent, faire vivre nos familles, ce sont des sociétés à l'étranger qui vont faire des bénéfices, bravo!, a déclaré un agriculteur venu manifester devant le parlement en faveur de la loi.

Au total, une vingtaine d'abattoirs en Pologne sont spécialisés dans la production de viande halal et kasher. Selon les estimations du ministère de l'Agriculture, 6.000 emplois sont concernés.




----->En quoi L'interdiction enfreint directement les droits fondamentaux de la population juive et musulmane du pays ?... Et si on mettait les choses à l'envers... L'autorisation enfreindrait les droits fondamentaux de la majorité de la population ne relevant d'aucun de ces deux rites... Pourtant contrainte à son insu de manger des produits et sous-produits provenant de ces abattages sans en être informée... Et enfreindrait également la loi sur la protection des animaux. Ce n'est pas parce que ces derniers n'ont pas la parole que l'on doit faire tout et n'importe quoi ! Bravo à ceux qui ont repoussé cette loi !!!




ROMANDIE 12/7/2013

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VILNIUS, 15 oct 2013 (AFP) - La Lituanie a fait mardi un premier pas vers la légalisation de l'abattage rituel afin notamment de développer ses exportations de viande, alors qu'en Pologne voisine, cette pratique a été interdite.

Lors d'une première lecture du projet de loi mardi, 51 députés sur 141 ont voté en faveur de la proposition, deux étaient contre et sept se sont abstenus. 

"Les pays arabes et l'Israël offrent de nouvelles possibilités pour exporter la viande", a expliqué Vytautas Gapsys, député qui a déposé le projet de loi. Actuellement, selon la législation lituanienne, les animaux doivent être étourdis avant d'être abattus, alors que l'abattage casher et halal nécessitent qu'un animal soit tué sans être assommé.

Deux autres votes sont nécessaires pour approuver la loi qui exempterait les communautés religieuse de l'obligation d'étourdissement. La communauté juive a salué mardi la décision du Parlement. "Nous serions heureux si la loi est adoptée. Cela pourrait encourager les exportations et serait également important pour la communauté locale", a déclaré à l'AFP Faina Kukliansky, chef de la communauté. Les communautés juive et musulmane en Lituanie comptent chacune quelque 3.000 personnes. L'abattage rituel a été interdit en Pologne voisine le 1er janvier après que la Cour constitutionnelle du pays l'ait jugé incompatible avec la législation sur les droits des animaux.


30 millions d'amis 15/10/2013

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PARIS, 09 oct 2013 (AFP) - Les opérateurs de la filière viande s'élèvent contre la perspective d'un étiquetage spécifiant le mode d'abattage rituel des animaux de boucherie qui risquerait de "stigmatiser" une appartenance religieuse et d'éloigner les consommateurs, ont-ils prévenu mercredi.

"Aller vers l'étiquetage spécifique, c'est stigmatiser des communautés et se couper de 80 à 90% du marché à l'export", a insisté le Président de l'interprofession du bétail et des viandes (Interbev), Dominique Langlois, lors d'une table ronde sur les abattoirs organisée par la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. M. Langlois s'est dit "totalement opposé" à un tel étiquetage, suggéré cet été par la mission sénatoriale sur la filière viande et qui s'appliquerait à l'abattage rituel cacher et hallal, sans étourdissement.

Par ailleurs, a-t-il fait valoir, alors que la consommation de viande tend à baisser en France et en Europe, la demande ne cesse d'augmenter sur le pourtour méditerranéen et au Moyen Orient - Algérie, Tunisie, Libye, Dubaï, Arabie Saoudite et Turquie notamment, selon M. Langlois. Et les communautés juive et musulmane de France sont elles-mêmes de grandes consommatrices. "Mentionner l'abattage rituel n'apporterait aucune information pertinente, ni sur l'état sanitaire ni sur la qualité de la viande: c'est négatif car c'est stigmatisant et ça risque de faire fuir le consommateur", a-t-il précisé à l'AFP.

Les responsables des deux communautés concernées s'étaient élevées contre cette perspective."Contrairement à ce qui a été dit lors de la dernière campagne présidentielle", a poursuivi M. Langlois en désignant le Front national sans le nommer, "seuls 4% des viandes résultant d'un abattage rituel se retrouvent sur le marché, hors circuit spécialisé. Ainsi en Ile-de-France, quatre abattoirs sont spécialisés dans le hallal qui totalisent 4.000 tonnes de viandes, sur les 170.000 tonnes consommées dans la région. Pour Philippe Dumas, s'exprimant au nom de Coop de France (3.000 entreprises coopératives, 27% des abattages en France), "si on étiquette, on court à la catastrophe". Dans les abattoirs, a-t-il expliqué, "quand on rentre un bovin, ça fait des tas de pièces différentes à vendre.

On peut aller chercher quelques pièces particulières "correspondant aux modes de consommation des uns et des autres "afin d'éviter le gaspillage". Étiqueter, selon lui, reviendrait à perdre certains morceaux dans le halal ou le casher qui ne sont pas consommés par les communautés concernées. Certains députés présents ont pour leur part fait valoir la nécessité "d'informer le consommateur qui doit savoir ce qu'il achète".


----->Je mange très très peu de viande par choix, mais je souhaite être informée des méthodes d'abattage. De fait, chaque fois que l'information est mentionnée je refuse d'acheter de la viande d'un animal abattu dans la souffrance. Quand l'information ne figure pas sur l'emballage, dans le doute, je n'en achète pas du tout.... 


30 millions d'amis 9/10/2013

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Au Danemark, il est désormais obligatoire d'étourdir les animaux avant de les abattre, depuis le 17 février. Cette loi interdit de facto les abattages rituels juifs et musulmans, qui requièrent la pleine conscience des animaux. Le texte a été défendu par le ministre danois de l'Agriculture Dan Jorgensen, qui a expliqué sur une chaîne de télévision locale que "les droits des animaux doivent primer sur la religion".

Les textes européens préconisent l'étourdissement pré-mortem des bêtes, c'est-à-dire qu'elles soient rendues inconscientes avant leur mort. Mais ils laissent aux pays la possibilité de déroger à cette obligation. La Suisse, le Liechteinstein, l'Islande, la Norvège et la Suède imposaient déjà l'étourdissement.

Cette décision a suscité de nombreuses réactions, à commencer par la création d'une pétition en ligne, qui dénonce l'ingérence du gouvernement dans la liberté de culte. Selon cet appel, la loi danoise restreint "le droit des musulmans et des juifs à pratiquer leur religion au Danemark". Le vice-ministre israélien aux Cultes a vivement condamné l'interdiction, selon des propos rapportés par La Croix : "L'antisémitisme européen dévoile son vrai visage et se retrouve même dans les sphères gouvernementales." L'ambassadeur danois à Jérusalem lui a répondu, jugeant ces propos "insultants", rapporte Ynetnews.com (en anglais).

A Copenhague, les représentants religieux partagent des avis plus nuancés. Interrogé par Al-Jazeera (en anglais), un imam du centre culturel islamique de Copenhague relativise ainsi les conséquences de la loi. Selon Khalil Jaffar, les représentants musulmans danois avaient déjà décrété que les animaux étourdis avant d'être abattus étaient considérés halal, il y a quelques années. Quant à Finn Schwarz, représentant de la communauté juive de la capitale, il rappelle que la viande kasher est importée, même s'il juge le procédé des autorités "non-démocratique".

En France, l'ancienne actrice Brigitte Bardot a saisi l'occasion pour réclamer à la France de prendre une mesure similaire. "Le Danemark impose, aujourd'hui même, l'étourdissement des bêtes lors d'un abattage rituel... Qu'attend donc la France pour, enfin, prendre cette mesure qui limiterait la souffrance de millions d'animaux ?", écrit-elle dans une lettre à François Hollande rendue publique par sa Fondation.


----->Une manière comme une autre de nous faire applaudir sur la qualité du Danemark à défendre la cause animale.... Alors qu'il y a quelques jours, Marius, un girafon de 18 mois a été abattu pour cause d'ADN non intéressant ? Cela dit, c'est à mon avis un pas pour éviter la souffrance inutile des animaux sacrifiés...


France tv info 18/2/2014

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Brigitte Bardot, qui fêtera ses 80 ans le 28 septembre, s'est offert aujourd'hui une campagne dans la presse écrite pour demander au gouvernement l'abolition de l'abattage rituel et la fermeture des abattoirs de chevaux.

Brigitte Bardot demande: "la remise en application immédiate de la loi française et européenne exigeant l'étourdissement des animaux d'abattoir avant la saignée pour tous les animaux sans aucune dérogation pour les sacrifices rituels halal et casher".

 ©️ Photo : Mehdi Ferouach Brigitte Bardot, en visite, dans un refuge

"Voilà les deux évolutions indispensables à notre époque que je demande aux gouvernements successifs depuis 30 ans. Il serait juste de me les accorder après tant d'années de suppliques et d'attente. Si je ne les obtiens pas, j'en conclurai que j'ai raté ma vie", écrit l'icône du cinéma français des années 50-60, dans une lettre ouverte adressée notamment au chef de l'Etat et au Premier ministre et publiée par Le Parisien, Le Figaro et Var Matin.

Lettre ouverte de Brigitte Bardot parue le lundi 8 septembre 2014 —DR

Elle devait également paraître dans Le Monde, selon sa fondation. "Une proposition de loi visant à faire passer le cheval d'animal de rente à animal de compagnie, lui évitant ainsi l'abattoir, a été déposée fin juin 2013 à l'Assemblée (...). Je demande que cette proposition, restée lettre morte, soit prise en compte et débattue dans les plus brefs délais et qu'elle m'apporte enfin la satisfaction demandée", souligne BB, en photo avec Duchesse, "une jument qu'elle a sortie de l'abattoir et qui a vécu 40 ans à ses côtés".

L'ancienne actrice, qui a abandonné le 7e art pour se consacrer à la défense des bêtes, demande aussi "la remise en application immédiate de la loi française et européenne exigeant l'étourdissement des animaux d'abattoir avant la saignée pour tous les animaux sans aucune dérogation pour les sacrifices rituels halal et casher".

"J'ai rédigé moi même le texte et voulu une large diffusion car je veux que tout le monde le sache, ce sont mes dernières volontés", a expliqué à l'AFP Brigitte Bardot, précisant qu'elle devait s'entretenir par téléphone cette semaine avec François Hollande à ce sujet.

FR3 Côte d'Azur 8/9/2014 - 20 minutes.fr

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