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BelleMuezza

Clonage de votre chien : pour ou contre ? et pour la faune sauvage ?

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Etes-vous pour ou contre cloner votre chien, ou tout autre animal ?

Voici l'article du MatinBleu du 30 janv 2009. Compte tenu de la largeur de l'article, je l'ai découpé et j'espère que le rendu image sera correct et lisible...

Ils dépensent 175.000 Francs (Suisses)
pour s'offrir un clone de leur chien




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Je suis contre le clonage de nos animaux de compagnie...même si leur disparition nous cause un énorme chagrin ! Je parle en connaissance de cause... le 23 octobre 2010 ma petite Dallia, âgée de 2ans1/2 est partie rejoindre le paradis des chats suite à une maladie qui ne laisse pas ou très peu de survivants une fois déclarée : la PIF ou Péritonite Infectieuse Féline... Encore aujourd'hui sa présence me manque et tous nos petits rituels, tous nos petits échanges qui ont fait d'elle qu'elle était et restera unique.

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Un scientifique sud-coréen tombé en disgrâce après avoir publié des faux résultats présentés comme des premières mondiales en 2004/2005, mais père reconnu du premier chien cloné, a annoncé lundi avoir cloné des coyotes et dit vouloir s'attaquer au mammouth.

Hwang Woo-Suk a confié les huit coyotes nés de son expérience à un refuge pour animaux sauvages près de Séoul.

Le chercheur a prélevé des cellules sur la peau d'un coyote. Puis il a transféré le noyau --qui contient le génome complet de l'individu-- de ces cellules dans des ovules non-fécondés et énucléés, appartenant à une chienne.

La fusion des cellules reproductrices est réalisée artificiellement, par impulsion électrique.

Le premier coyote est né le 17 juin dernier.

(c) Afp

"Nous essaierons de cloner un mammouth à l'avenir", s'est réjoui le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Moon-Soo, partenaire de ces travaux, sur son compte twitter.

Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005.

Ces "percées" avaient été jugées capitales car elle permettait l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement démasqué l'imposteur et révélé la fraude. Une analyse de ses travaux a montré qu'il avait obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage.

Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, baptisé Snuppy, en 2005.
Sciences et Avenir / AFP 17/10/2011

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La découverte en Russie au mois d’août dernier d’un fémur congelé de mammouth présentant des cellules de moelle osseuse particulièrement bien conservées a relancé le projet de clonage d’un de ces pachydermes disparus, par l’équipe d’Akira Iritani. Faut-il enfin y croire ? Jacques Testart, directeur de recherche honoraire à l'Inserm, nous donne son avis.

Voilà des années qu’on en parle. Mais quand verra-t-on enfin ce premier mammouth cloné ? Le plus près de réussir ce défi à l’heure actuelle est probablement Akira Iritani, un chercheur de plus de 80 ans qui tient à voir réaliser ce rêve de son vivant. Il espère même le caresser du doigt (au sens propre du terme) d’ici à 5 ans.

Mais quelle est l’ampleur de la tâche ? A-t-on aujourd’hui les moyens techniques et scientifiques de la mener à bien ? Des questions dont on aura finalement les réponses d’ici quelques années, lorsque l’on assistera ou non à la naissance d’un animal préhistorique disparu depuis plusieurs millénaires. Nous disposons tout de même aujourd’hui de quelques pistes pour tenter d'éclaircir le problème.

Tout d’abord, aussi folle que soit l’idée, Iritani n’est pas un scientifique farfelu mais un chercheur compétent et sensé. Comptant parmi les pionniers de la fécondation in vitro (Fiv) dès les années 1970, il faisait également partie de l’équipe qui, en 2004, réalisa la première hybridation entre un animal et une plante, injectant des gènes d’épinard dans des cochons.

Alors si on ne doit pas douter du sérieux de l’homme derrière ce projet, les barrières techniques qui restent à franchir auraient de quoi réfréner les velléités de plus d’un spécialiste de la question. Jacques Testart, directeur de recherches honoraires de l’Inserm, notamment connu pour avoir réussi la première fécondation in vitro en France et pour ses recherches dans la procréation animale et humaine, fait le point avec nous sur les difficultés que devra résoudre Iritani.

C'est finalement une tâche herculéenne qui attend les chercheurs. D'abord s'assurer qu'ils récupèrent bien 100 % de l'ADN de mammouth. « En laboratoire, les cellules sont congelées à -196 °C dans l'azote liquide. Ainsi on a cloné des souris mortes 16 ans plus tôt. Ici, même si le corps a été conservé dans le froid du pergélisol, on ne peut pas exclure que l'ADN soit partiellement dégradé. Or, faut-il rappeler que l'Homme et le chimpanzé partagent 98 % de leur patrimoine génétique. Donc il suffit d'extraire des morceaux partiels ou erronés et on n'aboutit probablement pas à un mammouth. »

Si cet écueil est franchi, s'ensuivront une série de difficultés nouvelles qui viennent rendre la chose de plus en plus improbable. Un parcours du combattant très bien expliqué par Jacques Testart dans un article écrit pour Libération en 2009. Pour résumer en quelques lignes, il ne suffit pas de récupérer l'ADN pour en faire un embryon. Il faut recréer les chromosomes et la chromatine, ce qui n'est pas une mince affaire.

Si tant est qu'on y parvienne, il restera encore beaucoup à faire. L'épreuve suivante consiste à récupérer des ovules d'éléphante. Mais le pachyderme ne produit ses ovocytes qu'une fois tous les 5 ou 6 ans, et ses ovaires sont distants d'environ 2,50 m. Faut-il alors recourir à une chirurgie lourde ? Mais comment savoir à quel moment précis on peut recueillir un ovule mûr ? Le mieux serait-il alors d'attendre qu'une pauvre éléphante captive ne s'éteigne alors même qu'elle était fécondable ? Quel hasard improbable !

Le mammouth laineux (Mammuthus primigenius) aurait disparu il y a plus de 10.000 ans mais certains veulent croire que son espèce pourrait être ressuscitée. ©️ Hawkoffire, Flickr, cc by 2.0

Une fois le noyau de mammouth inséré dans l'ovocyte d'éléphante et le tout implanté dans une mère porteuse, on peut croiser les doigts bien fort pour que l'aventure aille jusqu'à son terme car le transfert interspécifique (un embryon dans l'utérus d'une femelle d'une espèce différente) est pour le moins aléatoire. Il est à noter que le clonage d'un éléphant n'a pas pu se faire à cause des problèmes évoqués, mais là, il faudrait réussir avec un embryon de mammouth... « À ma connaissance, on n'a jamais obtenu de naissance dans une gestation par une autre espèce. Le cas le plus avancé concerne le mouton et la chèvre. Mais entre le mammouth et l'éléphant, bien évidemment, nos connaissances sont nulles ! »

Imaginons que par on-ne-sait quelle coïncidence tout fonctionne comme prévu... Un bébé mammouth naît devant des milliers de caméras. Que va-t-il devenir ? Cet animal adapté à l'ère glaciaire aura une maman africaine. Au-delà de sa propre survie, c'est son existence même qui peut laisser perplexe puisqu'il faudra lui trouver une place et de quoi s'épanouir. Devons-nous alors vraiment souhaiter que cela se produise ?

Pour toutes ces raisons, Jacques Testart reste donc très sceptique quant à la réelle chance de voir un tel événement se produire dans un laps de temps aussi court. « Mais au-delà de toutes les explications invoquées, il en est probablement une qui les surclasse toutes. Il faut garder à l’esprit que l'ADN n'est que la signature d'une espèce, mais il ne suffit pas à la définir et à la reproduire. »

Futura Sciences 09/12/2011

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Une université russe a fait savoir qu’une expédition internationale avait découvert cet été, dans le nord-est de la Sibérie, des restes de mammouth laineux susceptibles de contenir des cellules encore vivantes : un nouveau pas vers le projet russo-japonais de ressusciter par clonage l’espèce disparue ?

C’est à 100 mètres sous terre, dans le permafrost de Iakoutie (nord-est de la Sibérie), qu’une équipe internationale de chercheurs a fait une découverte d'importance. En scrutant la glace, ceux-ci ont déniché cet été des poils, des tissus mous et de la moelle osseuse de mammouth laineux, selon une université fédérale de la région. Une belle trouvaille, qui pourrait satisfaire les scientifiques coréens ayant participé à l’expédition, dont l’un des objectifs était de trouver des cellules vivantes de ce pachyderme éteint il y a moins de 10.000 ans.

L’enjeu : pouvoir recréer par clonage un mammouth (vivant) à partir, justement, de cellules de l’un de ces animaux – un projet que caressent des scientifiques russes et japonais. Mais encore faut-il disposer de cellules vivantes et bien conservées pour pouvoir entamer les travaux. Or, jusqu’à présent, tous les restes de ces animaux déjà trouvés n’en recelaient pas. "Les chercheurs sud-coréens ont examiné sur place des échantillons de moelle osseuse au moyen d'un microscope portatif et ont découvert des noyaux intacts. Les échantillons prélevés en Iakoutie se trouvent actuellement à l'Université" fédérale russe du Nord-Est de Iakoutie, a précisé le chef de l'expédition et directeur du Musée russe du mammouth Semen Grigoriev cité par RIA Novosti.

Cependant, il est encore trop tôt pour savoir si ces restes recèlent des cellules vivantes. "Ce n'est qu'après des recherches approfondies en laboratoire qu’il sera possible de savoir si il y a des cellules vivantes ou non", a ainsi ajouté le scientifique ajoutant que les résultats seront connus au plus tôt à la fin 2012. Avant cela, les chercheurs sont déjà parvenus à déchiffrer une grande partie du code génétique du mammouth laineux à partir des pelotes de poils trouvées antérieurement sur d’autres carcasses, dans le permafrost sibérien.



MAXISCIENCES 13/09/2012

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L’ADN d’un organisme mort se dégrade au cours du temps, mais à quelle vitesse ? La réponse vient de tomber. Sa demi-vie serait de 521 ans. La conclusion est inéluctable, il serait impossible de cloner des dinosaures grâce à du matériel génétique emprisonné dans de l’ambre ! Certains risquent d’être déçus…

Pourra-t-on un jour utiliser de l’ADN préservé dans de l’ambre pour redonner vie à des dinosaures ? Non. Et l’explication est simple. Après la mort d’un organisme, des enzymes et des micro-organismes se chargent de dégrader petit à petit son patrimoine génétique. L’eau présente dans les sols participe également aux opérations en provoquant des ruptures supplémentaires entre les nucléotides, plus précisément en brisant les liens les unissant. Ce processus est certes lent, mais tout de même trop rapide pour que de l’ADN vieux d’au moins 65 millions d’années, celui des dinosaures, puisse parvenir jusqu’à nous.

Cette évidence nous a été rappelée par Morten Allentoft de l’University of Copenhagen (Danemark) et Michael Bunce de la Murdoch University (Australie). Grâce à de vieux os contenant toujours de l’ADN, le taux de dégradation du matériel génétique sous diverses conditions et sa demi-vie ont pu être calculés avec précision. Au mieux, sous une température de -5 °C, l’acide désoxyribonucléique se conserverait au maximum 6,8 millions d’années. Précisons qu’il deviendrait illisible après environ 1,5 million d’années. Bref, il n’y a aucune chance d’observer un jour un T-rex dans les rues de San Diego (les cinéphiles comprendront).

Calculer la vitesse de dégradation de l’ADN est particulièrement difficile. Il faut en effet récolter en suffisance des os appartenant à une même espèce, ou à défaut au même genre, ayant tous été conservés dans des conditions similaires (température, humidité, etc.) et si possible d’âges différents. Près de 158 os répondant aux critères de sélection ont été récupérés en Nouvelle-Zélande sur les sites de Pyramid Valley, Bell Hill Vineyard et Rosslea. Ils ont tous été conservés à une température avoisinant 13,1 °C.

Ces ossements, vieux de 602 à 7.839 ans, appartenaient à trois espèces de moas, des oiseaux géants non volants de la famille des dinornithidés. Ces volatiles pouvant atteindre 3 m de haut auraient disparu voici 400 ans à la suite de l’arrivée des Maoris. L’ADN mitochondrial de chaque échantillon a été extrait puis séquencé à partir de 200 mg de poussière d’os. Pour l’obtenir, il a fallu réaliser des forages dans des tibiotarses gauches, un os issu de la fusion du tibia avec le tarse.

La demi-vie de l’ADN a ensuite été calculée en comparant notamment la dégradation du matériel génétique chez des individus d’âges différents. Elle est d’approximativement 521 ans ! Après la mort d'un être vivant, la moitié des liaisons unissant les nucléotides se brise donc durant cette période. Une autre moitié des liens subsistant sera ensuite dégradée au bout de 521 années supplémentaires, et ainsi de suite.

Selon les tests statistiques, la différence d’âge entre les échantillons expliquerait seulement 38 % des dégradations observées. La chimie des sols et l’époque de l’année ayant vu disparaître l’organisme pourraient également entrer en jeu. Des analyses complémentaires devront le confirmer. Cette étude a été publiée dans les Proceedings of the Royal Society B.



FUTURA SCIENCES 11/10/2012

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Rebecca, une Anglaise de 29 ans, a bénéficié d’un clonage gratuit de son teckel Winnie par l’entreprise sud-coréenne Sooam Biotech. Mini-Winnie est née le 30 mars dernier. Mais la jeune femme a-t-elle pour autant offert une deuxième vie à son chien ?

Le clonage pourrait servir à sauver des animaux en danger. Il pourrait peut-être même faire renaître des espèces disparues. Mais pour Rebecca, une Britannique de 29 ans, le clonage a permis de reproduire à l’identique (ou presque) sa chienne Winnie, un teckel. Il y a quelques mois, l’entreprise de clonage sud-coréenne Sooam Biotech a lancé un concours (vidéo ci-dessus) pour permettre à un Britannique de faire cloner son chien gratuitement. Une telle opération coûte normalement plus de 70.000 euros.

"Nous les Britanniques sommes très attachés à nos chiens, donc c’est très excitant", explique Rebecca. "Mon "chien-saucisse" est très spécial mais elle a 12 ans et n’est pas éternelle. Mon petit ami disait toujours "On devrait la faire cloner", poursuit-elle. Aussi, quand l'occasion s'est présentée, la jeune femme a sauté dessus et a finalement remporté le concours.

Le processus de clonage désormais bien maîtrisé, un échantillon de peau de Winnie a été prélevé et transporté dans de l'azote liquide en Corée du Sud. Là-bas, le noyau d’une cellule de peau a été extrait afin de le réimplanter dans une autre cellule préalablement énucléée, issue d’une chienne porteuse. Puis, après multiplication des cellules, un embryon s’est formé et a été transplanté dans la femelle porteuse.

Deux mois plus tard, Rebecca a pu assister à la naissance du clone de Winnie, tout simplement baptisée Mini-Winnie. Ravie du résultat, Rebecca espère que ce clonage lui permettra de ne jamais perdre son chien. "Je l’ai vu naitre et elle ressemble exactement à Winnie. Elle est identique. Du point de vue de sa personnalité, je ne pourrais pas dire car elle ne voit pas encore", raconte-t-elle au Mirror.

Mais le clonage permet-il réellement de reproduire un animal à l’identique ? Physiquement, oui ou presque... Si le clonage de Winnie s’est bien déroulé, certaines expériences ne se passent pas toujours aussi bien. L’un des principaux problèmes rencontrés est la disproportion du clone par rapport à l’animal "original". Les petits issus du clonage sont souvent beaucoup plus gros que leurs congénères.

Les scientifiques appellent ce phénomène le "syndrome du gros veau" (Large Offspring Syndrom, LOS). Les clones atteints par ce syndrome ont des organes anormalement gros, ce qui peut leur causer des problèmes de respiration, de circulation, etc. Mais ce syndrome est impossible à anticiper. D’autre part, même sans LOS, les clones peuvent souffrir de malformation des reins ou du cerveau, voire de vieillissement accéléré. Leur système immunitaire peut également s’avérer anormalement faible.

Côté personnalité, il n’est absolument pas évident que le clone hérite du caractère de l’animal original, comme le rappelle Sir Ian Wimut, qui avait cloné le mouton Dolly en 1996 : "La personnalité d’un chien est en grande partie due à la manière dont il est traité. (…) Je suis assez sceptique".

tuncay dursun 9/4/2014


Pour Sooam Biotech, qui a cloné plus de 100 chiens en 2013, ses clients ne se rendent pas compte de ces variations de personnalité. "Les clients trouvent que la personnalité des chiens clonés est très similaire, ils me disent que leur comportement est le même que celui de leur animal décédé. Mais en fait, ces comportements peuvent varier ! C’est la façon dont vous élevez votre chien qui va affecter sa personnalité", explique Hana Song, vétérinaire et chercheuse au sein de la fondation Sooam Biotech.

Au delà de ces limites, c’est l’entreprise en elle-même et son fondateur, Hwang Woo-suk, qui sont regardés d’un oeil méfiant par les associations de défense des animaux. Citée par France Info, Jo-Hee-kyung, présidente de l’Association pour la Liberté des Animaux à Séoul pointe du doigt des pratiques trop peu contrôlées : "Au cours des recherches de la fondation Sooam, de nombreux animaux sont sacrifiés et meurent". "[Le professeur Hwang] affirme que ses expériences sur des animaux sont de la science, mais tout ce qu'il fait, c'est jouer avec des êtres vivants. Les régulations contrôlant les expériences animales et le clonage ne sont pas assez sévères en Corée", relève t-elle. Aujourd'hui, la société coréenne affirme pouvoir cloner n'importe quel type de chien.

DogCloningUK 20/11/2013 (Cette vidéo a été faite dans le cadre du concours...)

Maxisciences 10/4/2014

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 En avril dernier, il était annoncé la naissance du tout premier chien cloné britannique. Mini Winnie, un Teckel, a vu le jour en Corée le 30 mars 2014, à l'issue d'un concours télévisé. Près de cinq mois plus tard, le chiot a pu quitter le laboratoire où il est né afin de s'envoler pour Londres où il a enfin rencontré Winnie, sa jumelle génétique âgée de 12 ans. Un moment fort en émotions et en reniflages !

Rebecca Smith, la maîtresse des deux chiens, est naturellement aux anges. "C'était assez incroyable. Nous les avons mises sur le tapis et elles sont allées l'une vers l'autre et sont reniflées" raconte-t-elle. Depuis, les deux chiennes ne se quittent plus et dorment toutes les nuits l'une contre l'autre dans le lit de leur humaine.

"Ma chienne est très spéciale, mais elle a 12 ans et ne restera pas éternellement près de moi. Mon ami plaisantait souvent en disant : "nous devons avoir son clone" confiait il y a quelques semaines la jeune femme, affirmant toutefois être bien consciente que Mini Winnie ne sera pas la copie conforme de sa bien-aimée compagne 4 pattes. Elle développera sa propre personnalité. "Elle pourrait ne pas être la même, mais je l'aimerai quand même et j'aime le fait qu'elle soit si étroitement liée à la Winnie originale" confie-t-elle.

Mini Winnie en avril dernier, quelques jours après sa naissance dans un laboratoire coréen. Photo Dailymail - David Parker

Et pour le moment, Rebecca est loin d'être déçue. "Mini Winnie ressemble à Winnie quand elle était un chiot. Big Winnie a pris du poids et son poil grisonne maintenant, mais elles ont les même marques" affirme-t-elle au Dailymail.


Si Rebecca a décidé de tenter sa chance pour faire cloner sa chienne, un processus qui coûte normalement la modique somme de 60 000 euros aux fanas de leurs toutous, c'est parce qu'elle est extrêmement attachée à cet animal qui partage sa vie depuis 12 ans.

5 mois après sa naissance, Winnie recontre son petit double génétique. Photo Dailymail - David Parker

Winnie, qui lui a été offerte pour son 18ème anniversaire, fut un soutien très fort et salvateur lorsque la jeune femme a sombré dans la dépression et la boulimie. Rebecca songe même à faire d'elle sa demoiselle d'honneur lors de son mariage prévu l'année prochaine. "Winnie est irremplaçable. Mais elle se fait vieille et tout le monde nous disais que nous devions en avoir une autre". C'est désormais chose faite...

Wamiz 20/8/2014

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