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BelleMuezza

Tigres : les tigres en liberté dans le monde

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Il ne reste que 3.200 tigres en liberté dans le monde !


C'est encore mon petit-fils (âgé de 8 ans) qui m'a demandé de parler des tigres sauvages. Bien sûr, par nature le tigre est sauvage, mais si rien n'est fait, d'ici 12 ans, les seuls survivants de leur espèce seront uniquement visibles dans les zoos, parcs animaliers et autres enclos privés...



Selon les spécialistes, il y a 100 ans, 100.000 tigres vivaient en Asie et aujourd'hui leur population est estimée à seulement 3.200 et si on ne fait rien d'ici 12 ans ils auront complètement disparu ! (information valable de septembre 2010).

Il faut savoir que d'ores et déjà 3 espèces de tigres ont disparu : les tigres de la mer Caspienne, les tigres de Java et les tigres de Bali. Les 6 autres sont extrêmement menacées : les tigres d'Indonchine, les tigres de Malaisie, les tigres de Sumatra, les tigres du sud de la Chine, les tigres de Sibérie et les tigres du Bengale. Ces derniers sont les plus chanceux, si l'on peut dire, car leur effectif est d'environ 1.850 !

En novembre 2010, les chefs de 13 pays d'Asie se sont rencontrés en Russie, entre autres, pour essayer de trouver des solutions pour les sauver. Les défenseurs des animaux veulent que le nombre de tigres double d'ici à 2022 !

Mais comment en sommes-nous arrivés à ce triste constat ?

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Comment cela est-il arrivé ?



Cette situation est le résultat de plusieurs facteurs, le principal est le braconnage. Il est le fait d'individus peu scrupuleux avides de se remplir les poches :

- Les peaux de tigres se vendent autour de 11.000 à 21.000 dollars et les os environ 1.000 dollars en Chine", explique Rajesh Gopal, président de l'Autorité nationale de protection du tigre. "Il y a une très forte demande en Chine pour ces morceaux (os et moustaches) et les braconniers prennent tous les risques pour de gros bénéfices".

Comme si cela n'était pas suffisant, s'ajoute la déforestation : la destruction de l'habitat naturel du tigre, au profit de champs (exploitations agricoles), ou d'espaces miniers (exploitation des richesses naturelles du sous-sol.

Selon la liste rouge 2009 de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il reste 70 tigres au Bhoutan, entre 10 et 50 au Cambodge, environ 40 en Chine, 300 en Malaisie, 100 au Myanmar, 350 en Russie, plus de 250 en Thaïlande et moins de 100 au Vietnam. "Il reste à peine 3.200 tigres dans le monde. C'est un chiffre effrayant", s'alarme le ministre Ramesh.

Il serait temps que l'on prenne en compte cette dramatique situation maintes fois dénoncée par les organismes ou associations de protection animmalière. Cela fait plusieurs décennies qu'elles ont tiré le signal d'alarme... sans grand résultat. Faudra-t-il toujours attendre que les situations soient quasiment dans l'impasse pour qu'enfin réagissent les autorités compétentes de chaque pays concerné ? Espérons pour les tigres encore en vie que leur faible nombre permettra quand même de les sauver. C'est un enjeu, un défi qui paraît difficile à relever !


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Quelles sont les mesures prises ou envisagées ?


Selon l'AFP (agence française de presse), en date du 19 novembre 2010 :

- Le succès des efforts pour sauver les tigres sauvages, thème du sommet en Russie, va en grande partie dépendre de l'efficacité des mesures prises en Inde pour protéger cet animal emblématique menacé de disparition, selon les experts.



L'Inde abrite plus de la moitié de la population mondiale de tigres mais le programme de protection engagé par New Delhi n'a pas réussi à enrayer le déclin rapide de ce grand fauve.

Dans ce pays qui a inspiré à Rudyard Kipling le légendaire Livre de la jungle et son cruel tigre Shere Khan, les autorités risquent de perdre leur combat contre les braconniers et la pression de l'homme sur l'environnement. Et la situation n'est pas meilleure dans les autres pays d'Asie où le félin est au bord de l'extinction. "Malgré tous nos efforts, nous sommes toujours confrontés à des défis pour mettre un terme au problème du braconnage", a reconnu récemment le ministre de l'Environnement Jairam Ramesh.

La population de tigres en Inde a chuté à 1.411 aujourd'hui contre environ 3.700 en 2002 et 40.000 en 1947, lors de l'accession à l'indépendance.

"En plus du braconnage, le tigre en Inde doit faire face à de nouvelles menaces, la destruction de son habitat naturel suite au développement industriel, les projets miniers et la construction de barrages près des réserves protégées", a souligné le ministre. Le gouvernement fédéral indien a lancé en 2007 un programme de protection du tigre de plusieurs millions de dollars avec des mesures urgentes pour mettre un terme au braconnage. [color=olive]Les autorités ont notamment déplacé des villages situés dans des réserves et ont transféré des félins.[/color] Selon un récent rapport de l'ONG Traffic International, plus de 1.000 tigres ont été tués au cours des dix dernières années en Asie.

Belinda Wright, directrice de la Protection de la vie sauvage en Inde, se déclare sceptique sur l'objectif affiché du sommet de Saint-Pétersbourg, doubler le nombre de tigres dans le monde d'ici 2020. "Cela semble très ambitieux et positif d'avoir 6.000 tigres dans une vingtaine d'années, mais comment vont-ils faire pour y arriver alors qu'on n'est même pas capable de sauver ceux qui existent", dit-elle à l'AFP, dénonçant "une faute collective" des pays concernés.

La route des trafiquants passe de l'Inde à la Chine où les différentes parties du tigre valent très cher, utilisés dans la médecine traditionnelle et pour leurs supposées vertus aphrodisiaques. Le Népal, où vivent encore 121 tigres du Bengale, s'est engagé cette année à doubler le nombre de tigres vivant sur son territoire mais, selon les responsables du programme, les fonds manquent. Au Bengladesh, le responsable du programme de protection de la vie sauvage Tapan Kumar Dey, assure que le nombre de tigres, estimé à 440, est en hausse, ce que plusieurs experts contestent. Mais "on ne peut pas étendre la mangrove, un écosystème unique, habitat naturel du tigre, pour en augmenter le nombre et en plus, il n'y a pas assez de nourriture --des chevreuils-- pour permettre une augmentation de la population de tigres", fait remarquer M. Dey.

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D'autres informations ou points de vue


Les tigres d’Asie seraient proches de l’extinction à cause des braconniers, du trafic du bois et du commerce illégal, et les efforts de conservation devraient se concentrer sur les populations ayant le potentiel de se rétablir.

La population de tigres d’Asie serait proche de l’extinction avec moins de 3500 tigres restant dans la nature et groupés dans des régions fragmentées représentant 7% de leur ancien territoire en Asie, d’après les résultats d’une nouvelle étude. L’étude publiée dans le dernier numéro du journal en ligne PLoS Biology indique qu’il est essentiel de sauver les tigres vivant dans 42 sites d’Asie pour éviter l’extinction de l’espèce à l’état sauvage.

Accédez ICI à d'autres informations (en anglais)



Les tigres sont menacés par les braconniers, le trafic de bois et le commerce illégal d’espèces sauvages.

Parmi les tigres restants à l’état sauvage, seuls 1000 sont des femelles capables de se reproduire (source UICN)

Il faudrait dépenser 35 millions de dollars supplémentaires par an pour parvenir à sauver l’espèce, en mettant en place des systèmes de surveillance et des mesures d’application de la loi, d’après ce que les auteurs de l’étude, réalisée par la Wildlife Conservation Society, ont indiqué. Les auteurs de l’étude ont calculé que le coût annuel de la gestion des sites sources serait de 82 millions de dollars, ce qui inclut le coût de l’application de la loi, la surveillance des espèces, l’implication des communautés et d’autres facteurs. La Banque Mondiale, l’organisation de conservation UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et Panthera, un autre groupe de protection de l’environnement, ont également contribué à l’étude.

« Le tigre mène sa dernière bataille en tant qu’espèce » a déclaré John Robinson, vice-président de la conservation et de la science pour la Wildlife Conservation Society.

Les auteurs indiquent qu’en dépit de plusieurs décennies d’efforts faits par les écologistes, une grande partie du déclin de l’espèce a été causée par l’utilisation de parties du corps des tigres par la médecine traditionnelle asiatique. La chasse excessive des proies et la destruction des terrains de chasse des tigres sont une autre raison à l’origine de ce déclin.

Le principal auteur Joe Walston de WCS et son équipe ont identifié 42 « sites sources » de tigres dans lesquels vivent des populations de tigres ayant le potentiel de se rétablir dans de grandes régions.

L’Inde compte 18 sites, l’île de Sumatra en compte 8, et la Russie en dénombre 6, les autres se trouvant en Malaisie, en Thaïlande, au Laos et au Bangladesh.

« En se basant sur les données disponibles, aucun site source n’a été identifié au Cambodge, en Chine, en Corée du nord ou au Vietnam » indique l’étude. L’article ajoute qu’il n’y a aucun signe montrant l’existence de populations de tigres en période de reproduction dans ces pays.

La plupart des 42 sites sources sont de petite taille avec des populations de tigres relativement peu nombreuses. « Seulement cinq d’entre eux, tous situés en Inde, maintiennent des populations de tigres approchant 80% de leur capacité estimée » indique l’étude. « Ainsi, le rétablissement des populations dans les sites sources devrait conduire à une augmentation de 70% de la population mondiale de tigres ».

L’étude a été publiée dans la perspective d’une conférence majeure des Nations Unies qui aura lieu le mois prochain au Japon et pendant laquelle les nations participantes devraient se mettre d’accord sur de nouveaux objectifs visant à faire cesser le déclin des espèces animales et végétales dans le monde.


Source : Ecologie Protection Nature

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Des tigres en Himalaya ?


Un reportage a permis de dévoiler des tigres vivant dans la région de l'Himalaya. Les scientifiques voient là de nouveaux espoirs pour sauver l'espèce menacée d'extinction.
Cette découverte permet de réfléchir à un plan majeur qui pourrait sauver l'espèce dans une région qui serait difficile d'accès à l'Homme. L'espèce devrait en effet s'éteindre d'ici 15 ans si aucune solution n'est trouvée.

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Le temple des tigres en Thaïlande

Une question se pose : faut-il ou non visiter ce temple, ou même encourager la création de parcs semblables ? Il est dit que ces tigres pourraient être relachés dans leur habitat : mais qu'en reste-t-il ? sachant que, dans certaines régions, près de 75 à 95% a été détruit, et qu'adviendra-t-il des animaux habitués à la présence de l'homme... et nourri par l'homme ?

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Informations, actualités



Un nouveau rapport du WWF « Les Tigres sur la brèche : affronter le défi au Grand Mékong » indique que la population des tigres du Grand Mékong a diminué de 70% : elle est passée de 1200 individus en 1998 à moins de 350 répartis sur cinq régions : Cambodge, Laos, Myanmar, Thaïlande et Vietnam.



Les Tigres sur la brèche parait aujourd’hui, alors que les chefs des Etat dits « du Tigre » – Bangladesh, Bhutan, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Népal, Russie, Thaïlande et Vietnam – se préparent à assister à la première Conférence Ministérielle Asiatique sur la préservation du tigre, qui s'est déroulée du 27 au 30 janvier à Hua Hin en Thaïlande.

Ce déclin du tigre du Grand Mékong se reflète nettement au niveau mondial puisque la population de tigres à l’état sauvage a atteint un niveau historiquement bas avec 3200 individus alors qu’elle était estimée à 6000 en 1998, précédente Année du Tigre.

Le rapport établit clairement que les deux causes de cette extinction de l’espèce sont à chercher d’une part du côté de la demande croissante de certaines parties de l’animal pour la médecine chinoise traditionnelle et d’autre part, du côté de la fragmentation des habitats du fait du développement non durable d’infrastructures.

Malgré cette tendance négative, il est encore possible de sauver les tigres du Grand Mékong. La région comprend les plus grands habitats juxtaposés du tigre au monde. Des espaces forestiers s’étendent sur une aire de 540 000 km², équivalente à la taille de la France, et constituent actuellement la zone prioritaire en terme d’initiative de conservation des tigres.

Le WWF demande donc aux Ministres des 13 Etats du Tigre d’accroître leurs efforts afin de doubler le nombre de tigres à l’état sauvage d’ici 2022.

« Il y a là une opportunité sans précédent pour inverser la tendance quant au nombre de tigres mais pour cela il va falloir faire preuve de courage politique en mettant un terme au braconnage et au commerce illégal de produits dérivés de l’espèce et surtout sanctuariser l’habitat du tigre » indique Mike Baltzer, Responsable de l’Initiative Globale du Tigre WWF.

Lire le rapport ICI (en anglais). Pour accéder au rapport, il faut sélectionner les pages qui défilent à gauche de l'écran.

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La Banque Mondiale se joint au combat pour la sauvegarde du tigre


La Banque Mondiale a lancé, le 9 juin 2008, une opération pour la conservation des tigres. Ce lancement s’est effectué en partenariat avec l’ITC (International Tiger Coalition). Une alliance de 39 organisations regroupant des millions de supporters à travers le monde. Grace Ge Gabriel porte-parole de l’ITC et Directeur Régional Asie pour IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) a souligné dans son discours que : » Seule une action globale permettra d’assurer le retour des tigres dans la nature ».

Les représentants de la banque mondiale ont l’intention de faire le point sur le fonctionnement des schémas de développement en relation avec l’habitat des tigres et de « développer des stratégies efficaces pour harmoniser la conservation avec d’autres objectifs de développement. » La banque « soutiendra aussi des initiatives régionales pour protéger les tigres de toute forme d’exploitation. »

Rappelons qu’au début du 20ème siècle on comptait plus de 100 000 tigres dans la nature, ils ne sont plus aujourd’hui qu’un peu moins de 4000 répartis dans des habitats très fractionnés dans 13 pays différents


Source : IFAW

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Une victoire pour les tigres !


Bonne nouvelle pour les félins ! Une opération internationale a permis d´arrêter 25 personnes suspectées de participer au trafic de tigres.

L´opération a été coordonnée par le Programme sur la Criminalité Environnementale d´Interpol, depuis le siège à Lyon, et elle a impliqué les agences de contrôle de six pays asiatiques. L’intervention policière a permis de saisir plus de 50 kilos d´os de tigres comprenant des squelettes et des crânes. Et de couper court à des routes clés du trafic.



« Les agences nationales qui ont participé à cette opération internationale sous l´égide d´Interpol ont montré aux criminels peu scrupuleux qui prennent pour cible des espèces menacées que les moyens seront mis en place pour combattre leurs activités illégales », a indiqué David Higgins, directeur du département Crime Environnemental d´Interpol, à l´IFAW.

Actuellement, il reste environ 3000 tigres sauvages dans tout le monde. Ce nombre est de plus en plus réduit à cause du trafic de leur peau et de leurs os. Mais aussi de la perte de leur habitat.

La « persécution » contre nos amis à rayures

En mars, la presse chinoise a accusé le zoo de Shenyang d´utiliser les os des tigres pour faire des liqueurs médicinales. Mais aussi de les faire mourir de faim ! Ce type de boisson, le « hu gu jiu », est très appréciée depuis des siècles, mais elle est illégale actuellement. Une bouteille peut coûter jusqu´à 3 000 € sur le marché noir ! 50 tigres sont morts au zoo depuis 2000 et les circonstances n´ont jamais été très claires.

Plus récemment, la WWF a rendu public des vidéos de caméras cachées qui montrent un bulldozer en train de détruire l´habitat des tigres à Sumatra pour construire une plantation illégale d´huile de palme ! Intolérable !

En fait, cet endroit, la forêt Bukit Batabuh, a été déclarée espace protégé en 1994 selon les lois indonésiennes d´usage du sol qui empêchent son exploitation. Depuis 2009, le WWF a installé des caméras sur la zone pour étudier les habitats des tigres et les menaces qui pèsent sur eux. Actuellement, en Indonésie, il ne reste que 400 tigres selon le WWF.

À la rescousse des tigres !


Plumerio-Pipichas


Début octobre, le Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW) a organisé, comme tous les ans, une semaine d´action pour les animaux. L´objectif ? Former les futurs leaders de la protection des animaux et leur donner des outils appropriés. Dans la cadre de l´année du Tigre dans le calendrier lunaire chinois et avec l´Année Internationale de la Jeunesse de l´ONU, le thème choisi en 2010 a été, évidemment, le tigre. Cinq millions d´enfants de 15 pays différents ont participé à cette semaine pédagogique. L´IFAW a initié une campagne intitulée « Rugis ! pour les tigres » pour porter la parole des enfants au Sommet International du tigre qui se tiendra à Saint-Pétersbourg en Russie en novembre.

Source : NéoPlanète

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Trouvé : un bébé tigre dans une valise à Bangkok

La contrebande d’animaux sauvages via les aéroports est une bien triste réalité. Heureusement que les douanes veillent. En Thaïlande, une femme a essayé de faire passer illégalement un petit tigre de deux mois… caché dans sa valise ! C'était le 30 août 2010

Les travailleurs de l´aéroport de Bangkok ont découvert le cœur et les organes d´un petit tigre pendant le scanner d’une valise. Le pauvre était drogué et caché entre des vêtements ou encore des jouets. On ne sait pas encore s’il s’agissait d’un tigre sauvage ou né en captivité.



La femme thaïlandaise âgée de 31 ans s’apprêtait à se rendre en Iran. Pourquoi ? Parce que, malheureusement, le bébé tigre âgé de deux mois aurait pu être vendu pour 3 200 dollars sur le marché noir. Là-bas, la contrebande est un marché juteux tant les animaux de compagnie exotiques sont à la mode !
Rassurez-vous pour l’avenir de notre ami à rayures : quelque peu fatigué, il se trouve actuellement dans un centre de conservation de la faune à Bangkok. Bon courage, petit !

La jeune femme est, elle, passible de quatre ans de prison et/ou 1 280 dollars d’amende.

- J'ai recherché d'autres informations sur cette affaire, voir s'il y avait eu jugement ou pas... rien trouvé !



Source : NéoPlanète

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Projet d'un projet de reconstitution des forêts alluviales eurasiennes, avec réintroduction de tigres captifs réensauvagés dans ces milieux restaurés


Ce projet est exposé en vidéo




Aujourd'hui, le "DRAGON VERT" est simplement une idée, une proposition, qui attend sa matérialisation.

Il s'agit d'un projet de reconstitution des forêts alluviales des principaux fleuves d'Eurasie et de certains de leurs affluents, tout au long des 7500kms de ce qui fut la steppe des Scythes dans l'Antiquité et la route de la Soie au Moyen Age, de l'Europe Orientale à la Chine.

La présentation qui en est faite ici est à la fois très générale et préliminaire, et nécessitera de nombreux affinements et approfondissements ultérieurs (nous avons d'ores et déjà établi des contacts et entamé des discussions avec plusieurs acteurs/partenaires potentiels pouvant intervenir à différents niveaux du projet).

Ce "DRAGON VERT", qui existait jusqu'au 20ème siècle mais qui fut détruit par les modes de vie qu'adoptèrent alors les riverains peut apporter des solutions concrètes à la guerre de l'eau et aux désastres sociaux et sanitaires, aux conflits entre les Nations et les communautés, et à l'anéantissement de la Biodiversité eurasienne indispensable aux hommes, générés précisément par ces modes de vie et de rapport à l'autre inédits jusqu'alors à une telle échelle.

La forêt alluviale eurasienne n'est vraiment vivante, active et forte que si les grandes espèces animales qui s'y épanouissaient jusqu'au siècle dernier peuvent à nouveau la faire vivre. Celà concerne notamment une mosaïque de grands et moyens mammifères prédateurs unique au Monde, avec comme clef de voûte un animal disparu de ces contrées mais qui les fréquenta toutes à diverses périodes depuis l'Antiquité : le Tigre. Celà passe par des plans audacieux de réensauvagement dont nous avons déjà amplement fait état.

La reconstitution des milieux alluviaux eurasiens concerne des zones ripuaires correspondant à la distribution historique du tigre dit "de la Caspienne", Panthera tigris virgata.

Le coeur du territoire de l'animal depuis l'époque moderne fut l'Asie centrale, entre mer Caspienne et mer d'Aral, dans des forêts originales, les tugaï, dominées par des peupliers, des saules, des phragmites communs ainsi que des roseaux géants (Arunda donax) qui pouvaient atteindre 8 mètres de hauteur et des graminées géantes de 3 mètres de haut, où proliféraient les sangliers, laissés en paix par les musulmans pour des raisons religieuses, qui assuraient une généreuse pitance pour le tigre sans interaction avec les communautés humaines vivant pourtant dans les environs immédiats.

Si les populations les plus importantes au cours des derniers siècles se trouvaient au Nord de la mer Caspienne, particulièrement dans les jungles du delta de la Volga, et plus encore au Sud de la mer d'Aral, dans le delta de l'Amou Daria, ils étaient également présents dans le Caucase jusqu'à la mer noire à l'Ouest, et jusqu'en Chine centrale à l'Est (bassin du Tarim jusqu'au Lob Nor).

A une période plus ancienne (Moyen Age) l'animal était présent, à l'Est, jusqu'au Fleuve Jaune, et à l'Ouest, de façon permanente jusqu'à la Mer Noire, et même, de façon plus ponctuelle, dans des régions plus occidentales encore, comme le delta du Danube d'une part, les vastes zones marécageuses frontières entre les bassins du Niemen, du Dniepr et du Dniestr à l'Est, et de la Vistule à l'Ouest, d'autre part. Les territoires d'au moins six pays européens actuels sont peu ou prou concernés par cette présence médiévale: l'Ukraine, la Moldavie, La Bielorussie, la Roumanie, la Pologne et la Lituanie.

De plus, les hommes de l'Antiquité avaient vu cet animal s'abreuver dans le fleuve du même nom (appelé Stollax par les Grecs), cotoyant des hippopotames dans les marais mésopotamiens du Sud de l'actuel Irak.

AUJOURD'HUI, DES INITIATIVES PROMETTEUSES


La compréhension d'une protection réciproque, de facto, entre forêt et animal prédateur débouche d'ores et déjà sur des actions originales et fécondes, où le réenrichissement de la Nature Sauvage est aussi un avantage pour les hommes.

Ainsi, en Andalousie, deux centres de reproduction des lynx pardelle (appelés aussi les "tigres andalous") permettent aux effectifs de cette espèce dramatiquement menacée de croître à nouveau. Les animaux sont ensuite relâchés dans la steppe d'Estramadure, que leur présence contribue ainsi à protéger de pratiques "agricoles" dévastatrices notamment. Ces centres, qui ont comme vocation le réensauvagement de leurs pensionnaires pour sauver la Nature Sauvage de leur région sont, contrairement aux établissements évoqués sur la page publiée le 14 Juillet, les véritables "fermes à tigres" de l'Avenir.

- Trois nouveaux centres devraient voir le jour sur le territoire espagnol.
- Au sud du Portugal, un centre de reproduction et de réensauvagement a ouvert ses portes à Silves en Mai dernier. Il servira à protéger, par la présence du lynx, la forêt de chênes liège environnante qui fait vivre l'industrie portugaise du bouchon...
- En Amérique, l'association "Panthera" met en place la "Jaguar Corridor Initiative", plan destiné à permettre la sauvegarde des grands félins et de leur milieu forestier en assurant une continuité de celui - ci du Mexique à l'Argentine. Jamais aucune initiative n'avait été tentée à une telle échelle.
- En Russie, une réintroduction de tigres dans des zones ripuaires des régions méridionales et occidentales du pays serait la suite logique de l'évolution des choses dans ce pays depuis ces deux dernières années.

Les tigres de l'extrême orient russe, dont la situation paraissait désespérée en 2005, sont toujours là. Certes, les meilleurs spécialistes des populations de ces animaux, comme Evgueny Kashkarov, considèrent les chiffres officiels cautionnés par le WWF Russie (500 individus) comme nettement surévalués, ce qui ne fait aucun doute en toute bonne logique. Selon eux, il serait plus réaliste de diviser ce nombre par deux. Des chasseurs Udeghe indiquent néanmoins une augmentation vraisemblable de la population l'hiver dernier (émission Radio Rossya , Février 2009).

Une extrême prudence était et reste de mise sur cette question, qui est largement sujette à caution.
Des études génétiques menées par l'Université d'Oxford ont montré que ces tigres de l'extrême orient russe étaient en fait les descendants d'un groupe d'animaux du "dragon vert"d'autrefois.

Le WWF Russie a relâché, par ailleurs, le 26 Mai dernier, une dizaine de cerfs de Boukhara dans une forêt alluviale au Turkmenistan, d'où ils avaient été éradiqués il y a 47 ans. Ces animaux constituaient alors la proie principale (avec le sanglier) du tigre.

En Octobre 2008, Vladimir Poutine avait publié un décret sur la protection urgente du léopard de l'Amour, avec l'extension considérable (multiplication de la superficie par 10) d'une zone refuge pour ces animaux.
Au Printemps de cette année, le Ministère Russe des Ressources Naturelles a élaboré un programme de rétablissement de la population des animaux rares dont les léopards du Nord du Caucase (actuellement au moins aussi menacés que ceux de l'Amour (au mieux quelques dizaines de survivants) alors qu'il y "aurait place", dans cette région, pour 1200 individus. Pour la première fois dans l'Histoire récente du pays, le programme piloté par le WWF Russie est sponsorisé par des milieux d'affaires locaux.

Enfin, l'opinion publique russe a montré sa sensibilité et sa force sur les questions de protection des animaux sauvages ; une campagne de protestation activement relayée sur Internet a abouti en mai dernier à la démission des dirigeants de la région de l'Altaï, après que ceux ci, 3 mois auparavant, se soient livrés au braconnage de bouquetins, malgré un contrôle de la presse par les autorités locales et des campagnes de diffamation contre les protestataires (article de Boris Kagarlitski dans Vzgliad, traduit dans Courrier International 968 du 20 au 27 Mai 2009).

Point n'est besoin ici de revenir sur les bienfaits qu'apporte une Nature généreuse aux communautés humaines vivant en équilibre avec elle, comme ce fut historiquement le cas aussi bien en Asie centrale que dans le Sud de l'Irak, pour ne mentionner que ces deux exemples, ni sur le fait que la destruction de celle ci fut un acte de guerre contre les communautés traditionnelles vouées à la dislocation (voir les détails sur la page de ce blog publiée le 12 Juillet dernier), et intervint en un siècle de réification généralisée, où l'abaissement, le rapetissement et l'abêtissement de l'homme, processus engagés lors de l'émergence des structures étatiques à l'époque protohistorique, ont atteint une densité, une virulence et une systématisation inédites.

Reconstruire la tugaï, la réarmer en organes vitaux tels des tigres et d'autres prédateurs, c'est aussi reconstruire psychologiquement les êtres humains en contact avec elles, déshabitués de la beauté du Monde comme de l'estime d'eux mêmes. Et c'est bien sûr guérir les sociétés de pratiques monstrueuses qui n'ont plus rien à voir avec l'agriculture ni avec l'élevage.

Deux aspects du drame terrible de la mer d'Aral méritent sans doute d'être rappelés ici (nous tirons nos informations d'un article corédigé l'an dernier par Philip Micklin et le plus grand spécialiste mondial de ce grand lac salé comme de la tugaï elle même, Nikolaï Aladin. Cet article a été traduit par le magazine "Pour la Science" n° 374 en décembre dernier, sous le titre "Le sauvetage de la mer d'Aral", pages 78 - 84).

Tout d'abord, entre 1960 et 2003, du fait de pratiques anti agricoles de massacres des sols, entraînant une vandalisation monstrueuse des réserves d'eau (totalement contraire à ce qu'est l'irrigation), le Grand Lac a perdu approximativement 75% de sa superficie et 90% de son volume.

Dans le même temps, les 24 espèces endémiques de ce grand lac Salé ont disparu.

Les quantités gigantesques de pesticides et d'insecticides qui avaient été charriées par le Syr Daria et l'Amou Daria et s'étaient déposés au fond du bassin de l'Aral se sont retrouvées, au fur et à mesure que l'évaporation progressait, à l'air libre.

Ce phénomène a provoqué chez les riverains le taux de mortalité infantile le plus élevé au monde, et des taux de cancers et d'anémie faramineux.

Pour empêcher un assèchement total, une tentative avait été couronnée de succès (hélas provisoirement) . Ce fut la construction d'une digue au sud de l'embouchure du Syr Daria (au Nord de la Mer d'Aral, Kazakhstan) : en 1995, le maire de la ville d'Aralsk, Alachibaï Baïmirzaev fit construire cet édifice de 22 km de long en sable et roseaux. Achevée en 1996, elle permit immédiatement d'éviter que les eaux du fleuve ne se perdent dans le delta. Le niveau de la portion septentrionale ("petite Aral") de la mer remonta et celle ci avança de plusieurs kilomètres. Quelques poissons reparurent, et, dans les environs immédiats, des roseaux, des oiseaux, des rongeurs et des renards.

Une tempête détruisit cette digue en 1999, et le niveau de la mer reperdit partiellement ce qu'elle avait gagné en volume. D'autres tentatives plus récentes ont permis à la petite Aral de regagner 30% de sa superficie, ce qui représente plus de 10 milliards de mètres cubes d'eau, au delà des espérances des hydrologues les plus optimistes. Pour la Grande Aral (côté ouzbek), tout espoir semble perdu. Des agronomes tentent de reconstituer des forêts naturelles dans certaines portions de celle - ci.

Les zones de tension sont nombreuses en Eurasie aujourd'hui, notamment au niveau des affrontements entre communautés aux modes de vie et de pensée différents au sein d'un même ensemble politique ; ceci résulte de l'extrême intolérance des défenseurs d'un ultrasédentarisme particulièrement virulent, incapables de concevoir et d'accepter des pratiques et modes de vie autres que la leur, réificatrice et nécrosante à tous points de vue.
Les "points chauds" les plus médiatisés se trouvent en Asie centrale, notamment en Afghanistan et au Pakistan, et même en Chine, où les affrontements récents entre Ouïghours et Hans masquent une très grande hétérogénéité de ces derniers, susceptibles d'éclater, à terme, en plusieurs groupes antagonistes. Selon l'anthropologue Dru Gladney, les "hans" sont une construction socio politique artificielle et fragile.

La réalisation du projet présenté ici dans ses très grandes lignes ("Dragon vert", "Route du Tigre"...) peut s'apparenter à l'élaboration d'un médicament écologique, économique et social.

Chaque pays concerné peut évidemment agir (ou ne pas le faire) en autonomie à propos du segment à reconstituer sur son territoire, mais des pièces essentielles du puzzle (bassin du Tarim au Xinjiang, zone aralienne, zone caspienne Nord, Caucase, Irak méridional, Europe orientale, nécessitent à chaque fois des coopérations entre deux ou plusieurs grands ensembles politiques (Chine, CEI, Iran, Turquie, Union Européenne notamment).

L'Eurasie a ici une occasion de se revivifier, en apaisant ses discordes et réactivant ses complémentarités, autour d'un projet à vocation fédératrice. Les institutions politiques, sociales et religieuses ainsi que les agents économiques et mediatiques ont tout intérêt à faire leur, illustrer, et s'associer au plus vite une telle démarche.

Source : Tigre-Europe

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Soutiens en faveur du tigre


A l'instar de Yannick Noah, d'autres personnalités rejoignent WWF pour contribuer à la préservation de l'espèce. C'est le cas, notamment, de Léonardo Di Caprio...

Leonardo DiCaprio s’est engagé à soutenir les programmes pour la conservation du tigre du WWF le 23 novembre 2010 grâce à sa fondation « California Community Foundation ». Leonardo DiCaprio sera également présent au sommet cette semaine. Plus d’informations sur l’engagement de l’acteur ci-dessous en anglais :

Across Asia, tiger numbers have dropped from 100,000 at the beginning of the last century to as few as 3,200 today. Heads of government from the 13 tiger range countries are gathered in St. Petersburg, Russia, for a first-ever summit to save tigers hosted by Russian Prime Minister Vladimir Putin. They are expected to announce a Global Tiger Recovery Program with a goal of doubling the number of wild tigers by 2022.

DiCaprio, a WWF board member, recently visited Nepal and Bhutan with WWF experts, touring tiger habitat on elephant back alongside antipoaching staff, meeting with community members, and learning how WWF scientists monitor the park’s tigers. The donation will add to DiCaprio’s existing commitment to tiger conservation during this Year of the Tiger. Earlier this year, he joined forces with WWF in an effort to raise $20 million for tiger conservation through the Save Tigers Now campaign.

“It’s been a pleasure to work with Leo. He cares deeply about the fate of tigers and the human communities with whom they share their habitat. He is committing his time, his wealth, and most importantly, his talent to this cause, » said Carter Roberts, president and CEO of World Wildlife Fund. “His financial commitment will spark urgent on-the-ground conservation for tigers. His storytelling will inspire people around the world to help. »

DiCaprio’s donation will help support antipoaching efforts and protect critical tiger forests where the needs are most urgent.

Source : WWF

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Si nous parvenons à sauver les tigres, nous sauverons la planète !


Texte rédigé d’après l’article publié par Leonardo DiCaprio et Carter S. Roberts, Président Directeur Général du WWF-US pour le Washington Post.

Les tigres ont longtemps beaucoup impressionné l’imagination humaine, symboles de nature sauvage à la “symétrie effrayante”, selon le grand poète anglais William Blake et source d’inspiration des artistes aux publicitaires. Et pendant ce temps, à l’état sauvage, ils sont au bord de la disparition.

Il y a un siècle, quelques 100 000 tigres vagabondaient à travers les espaces sauvages d’une grande partie de l’Asie. Néanmoins, un siècle d’abus de chasse des proies du tigre, tels les ongulés comme le sambar et le muntjac ou les cochons sauvages sans oublier le braconnage sans cesse alimenté par la demande en peaux et autres dérivés de tigres a eu des résultats catastrophiques. Il n’en reste qu’à peine 3200 retranchés dans 7% de leur habitat naturel.

Alors que l’Année du Tigre touche à sa fin dans le calendrier lunaire chinois, les dirigeants du monde entier se réunissent à Saint Pétersbourg ce mois-ci pour un évènement sans précédent : un Sommet du Tigre dont l’hôte est le Premier Ministre Russe Vladimir Poutine en personne, convoqué dans le seul but de sauver l’espèce de la disparition. Les chefs d’Etats et de gouvernement – reconnaissant que les ressources limitées allouées à la conservation du tigre n’ont ni ralenti la déforestation ni dissuadé les réseaux de criminels qui se livrent au trafic illégal de faune et de flore sauvage – vont tenter de doubler le nombre de tigres à l’état sauvage d’ici 2022 (la prochaine Année du Tigre). Les 13 Etats Asiatiques dits du Tigre ont déjà convenu du principe de cet objectif.

Les bonnes intentions ne suffisent malheureusement pas. Le Plan de Restauration Mondial du Tigre, d’une durée de cinq ans et assorti de 350 million de dollars US que proposent ces Etats s’attaquera à la déforestation, le braconnage et le marché illégal de dérivés du tigre. L’argent proviendra à la fois des gouvernements et de sources privées. Nous sommes personnellement engagés dans la levée de fonds afin de soutenir ces efforts. Des agences multilatérales telles la Banque Mondiale participent également, en finançant les négociations pré-Sommet au Népal, en Thaïlande et en Indonésie

Il n’existe naturellement pas de tigres sauvages ni en Europe ni aux Etats-Unis. Les seuls grands félins présents sont animés en films, vendent des céréales ou sont terrés derrière les barreaux des zoos. Alors pourquoi nous soucier de ce félin ?

La raison en est que se consacrer au sauvetage des tigres est le moyen le plus convaincant et le plus efficace en termes économiques de préserver bien davantage d’éléments essentiels à la vie sur terre. Le tigre est ce que les défenseurs de la nature dénomment une espèce « ombrelle » ou « clé de voûte ». En les sauvant, nous pouvons sauver tout ce qui se trouve sous leur « parapluie écologique », à savoir tout ce qui leur est rattaché, y compris les plus grandes forêts du monde, dont le stockage de carbone atténue les effets des changements climatiques.

La forêt de tourbières indonésienne vaste de 9 millions d’hectares, qui abrite le tigre de Sumatra, contient 36% des réserves de carbone tropical du monde. Le résultat des courses est que si nous parvenons à protéger les tigres en stoppant la déforestation, nous sauvons également ces réserves de carbone que ces forêts procurent. Une forêt qui n’a plus la capacité de faire vivre des tigres n’est pas très intéressante pour nous autre humains non plus.

Que peuvent faire nos gouvernements respectifs y compris l’administration Obama ? Les Etats-Unis ont été leaders dans la conservation du tigre, apportant des financements déterminants pour la lutte contre le braconnage à travers l’Asie et utilisant la menace de sanctions afin de persuader des pays tels que la Chine ou la Corée du Sud de bannir le commerce du tigre. Les Sommets à venir ne réussiront cependant pas sans le soutien, à la fois politique et financier, des Etats-Unis et de l’Europe. Washington et Bruxelles doivent signaler leur engagement en envoyant leurs ambassadeurs à Saint Pétersbourg.

Les défis pressant tels la guerre en Afghanistan, la paix au Proche Orient, la crise économique mondiale peuvent monopoliser à juste titre l’attention de nos gouvernants, mais les réseaux criminels qui dominent l’industrie multimilliardaire du trafic de faune et de flore sauvage requiert également leur attention. Si nos gouvernants se retrouvent aux côtés d’autres chefs d’Etats et d’ambassadeurs plénipotentiaires des 13 Etats dits du Tigre à St Pétersbourg, autant l’administration Obama que les chefs d’Etat européens feront preuve alors d’un leadership environnemental mondial.

La conservation du tigre peut aussi se dérouler sur le territoire américain. Les Etats-Unis ont sur leur sol en captivité quasiment le double de la population des tigres sauvages dans le monde – des tigres dans les arrières cours des américains, dans des élevages ou encore dans des zoos de New York au Texas. Nous nécessitons une agence fédérale afin d’assurer le suivi de ces « tigres domestiques » et nous assurer qu’ils n’atterrissent pas sur le même marché noir des produits de faune et de flore sauvages, responsables de la mort des tigres à travers le monde.

Les tigres sauvages se trouvent à un carrefour entre extinction et survie. Les sujets qui avaient tant inspiré le Douanier Rousseau ne se retrouveront plus que sur ses tableaux si nous n’agissons pas maintenant !

info@savetigersnow.org

Acteur engagé dans la protection de l’environnement, Leonardo DiCaprio, aux côtés du Président du WWF-US, a récemment lancé la campagne « Save Tigers Now »


Source WWF 18/11/2010

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Déforestation et déréférencement...


Alors qu’une étude du WWF confirme les pratiques irresponsables et destructrices du papetier Asia Pulp & Paper filiale du groupe Sinar Mas Group (APP/SMG) au sein d’un des derniers sanctuaires indonésiens pour les tigres de Sumatra, le WWF salue la politique de déréférencement des produits APP/SMG initié par Carrefour, suivi aujourd’hui par Leclerc, et invite les autres distributeurs à faire eux aussi le choix d’un papier responsable.

La dernière étude du WWF-Indonésie confirme le rôle négatif d’APP/SMG en termes de préservation de la biodiversité

APP/SMG est l’un des plus importants papetiers au monde. C’est aussi la principale entreprise impliquée dans la déforestation de la forêt tropicale de Sumatra en Indonésie. Ces forêts, des plus diversifiées au monde, abritent notamment le tigre de Sumatra, espèce en voie d’extinction. Pour rappel, en novembre 2011, l’ONG Rainforest Alliance Network a estimé que depuis 2007, les émissions de carbone d’APP/SMG liées à leurs opérations en Indonésie étaient de l’ordre de 67 à 86 millions de tonnes de CO2, rendant cette entreprise plus émettrice que 165 pays dans le monde.

Aujourd’hui, le WWF sort une étude qui prouve que l’une des dernières forêts de Sumatra, identifiée comme l’un des 20 paysages prioritaires pour la survie du tigre par des scientifiques internationaux, a été la cible régulière d’APP/SMG ces dernières années. En effet, APP/SMG est directement responsable de la perte de près de 60 000 ha de forêts à haute valeur de conservation, habitat des derniers tigres de l’Ile, sans études préalables ni concertations.

Alors que le WWF appelle ce papetier à ne plus détruire les forêts à haute valeur de conservation, APP/SMG continue de rester dans le déni et dans l’absence de mesures correctives concrètes.

La grande distribution doit faire le choix du papier responsable En cette année de la biodiversité et du tigre, le WWF salue la décision prise par deux des plus importants distributeurs français de stopper tout approvisionnement pour leurs marques propres de produits en provenance de l’entreprise APP/SMG.

Cette démarche de déréférencement a été initiée par le groupe Carrefour. Dans le cadre de son partenariat avec le WWF-France, le groupe Carrefour a décidé, outre le fait de ne pas utiliser de produits provenant d’APP/SMG pour toute la zone Europe, de travailler au niveau de ses magasins indonésiens avec un nouveau fournisseur offrant plus de garanties environnementales.

Pour sa part, Leclerc, a annoncé par courrier au WWF sa volonté de déréférencer à partir de 2011 en France les produits provenant directement ou indirectement d’APP/ SMG.

« Tous les utilisateurs de papier français et mondiaux doivent intégrer de solides garanties environnementales dans le cadre de leurs achats de papier afin de suivre les engagements de réduction de la déforestation émis aux dernières conférences internationales de Nagoya et de Cancun» demande Serge Orru, directeur général du WWF-France.

Le WWF rappelle que l’on peut avoir une utilisation responsable de papier en choisissant du papier certifié FSC ou issu à 100% de papiers récupérés.


Source : WWF 16/12/2010 - D'autres informations, suivre l'actualité pour la défense du tigreICI

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Je n'ai pas tout lu, c'est vrai.

Une seule chose : le jour où tous les animaux auront disparu, et c'est demain, l'homme disparaîtra aussi, et ce sera une bonne chose pour la planète.

Elle se remettra peut-être d'aplomb, sans cette s......rie d'humain.

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Une histoire vraie


Dans un parc zoologique de Californie, une tigresse a donné naissance à trois tigrons nés prématurément, qui n'ont malheureusement pas survécu aux complications de sa grossesse et sont décédés quelques heures après la mise bas. La santé de la mère tigre commença alors à décliner sérieusement et les vétérinaires observèrent alors que la mort de ses tigrons la plongeait dans une profonde dépression, mettant sa vie en danger. Ils décidèrent alors de lui trouver d'autres bébés tigres pour tenter de la sauver.

Leur recherche dans d'autres parcs zoologiques furent vaines.
...mais il s'avère quelquefois que des orphelins d'autres espèces - ici, des porcinets - peuvent y suppléer en recourant à un subterfuge : les recouvrir d'une peau semblable à la mère tigre...

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J'avais vu cette histoire. C'est trop mignon la tigresse et les trois tits cochons. Bon, c'est vrai que si les porcelets n'avaient pas été recouverts par la peau des petits tigres morts, tout aurait été différent.

Juste une chose : si la maman tigre avait mangé les tits chochons, ça aurait été pour se nourrir et pas pour s'affubler d'un sac en cuir ou autre ........

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En réalité il y a déjà une loi très stricte en Chine interdisant le commerce du Tigre, mais elle n'est pas appliquée par tous. Il y a de très nombreuses associations Chinoises qui militent en ce sens et ont obtenu la fermeture de plusieurs laboratoires et usines. Le pays est grand et cela prend du temps de changer la mentalité de tout un peuple : Rome ne s'est pas fait en 10 jours!!!!. Des pétitions venant de l'étranger massivement influencent grandement les pays Asiatiques qui n'aiment pas la mauvaise "PUB". Cela aiderait que les média relaient ce type d'informations plus fréquemment.... Voilà pour la fourrure les clients ne sont pas Chinois mais Anglais, Allemand, Américain, Français et oui choquant n'est ce pas..........

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Un des petits de la tigresse d'Amour se prépare au voyage à Séoul
20/01/2011


Un des petits de la tigresse d'Amour, nés dans le zoo de la ville de Penza sur la Volga, se prépare au voyage à Séoul - la capitale de la République de Corée. "Notre zoo fait partie du projet intergouvernemental de la préservation des tigres d'Amour et, selon l'accord entre la Russie et la Corée du Sud, un de nos animaux sera transmis en cadeau au zoo de Séoul", - a communiqué à l’agence "Interfax" une source dans la direction du zoo de Penza.

Le sommet récent à Saint-Pétersbourg auquel ont participé les chefs des États et des gouvernements de 13 pays où ces félins habitent, était consacré à la préservation des tigres sur la planète.




Source : Voix de Russie

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Rendre ses terres au tigre


Le tigre est une espèce emblématique aux yeux de tous. Il fascine autant qu’il est craint. Des 100 000 individus qui peuplaient l’ensemble de l’Asie, il n’en subsiste aujourd’hui que 3200 sur des territoires de plus en plus réduits par l’homme. One Voice, qui œuvre déjà en Asie pour la sauvegarde d’espèces sauvages, fait le bilan sur cet animal mythique.

Crépuscule d’un grand fauve ?
Le tigre est le plus grand félin vivant sur la planète. Il occupe toutes sortes d’habitats, des forêts tropicales aux zones montagneuses. En 100 ans, sa population est passée de 100000 individus à 3200. Des onze espèces répertoriées sur l’ensemble du continent asiatique, seules six sont encore présentes aujourd’hui, réparties sur 13 pays.

Tristes coutumes
Depuis des décennies, et malgré des lois en faveur de sa protection, le tigre est chassé pour sa fourrure, pour le trophée qu’il représente ou pour les différentes parties de son corps qui, au nom de croyances infondées, seront utilisées en médecine traditionnelle. La demande concerne le marché chinois mais aussi d’autres pays comme la Russie et même l’Europe. Face à ce marché très florissant et au net déclin des tigres, des fermes à tigres ont vu le jour partout en Asie…

Tigres en batterie
Les premières fermes à tigre sont apparues dans les années 90, lorsque la Chine a ratifié un embargo international sur le commerce des produits dérivés du tigre. Sous prétexte d’œuvrer pour leur conservation, des centaines de tigres ont été capturés pour alimenter de gigantesques élevages sur l’ensemble du pays. Littéralement stockés dans l’espoir de gros profits à la levée de l’embargo, ce sont aujourd’hui des milliers de tigres qui souffrent dans des conditions insoutenables alors que les tigres sauvages continuent à être braconnés.

Cohabitation difficile
La pression de chasse sur ses proies a aussi des conséquences sur la survie de ce grand fauve. C’est d’ailleurs lorsqu’elles deviennent rares que le tigre cherche à se rapprocher des hommes et de leur bétail. La peur de ce prédateur à la réputation de « mangeur d’homme » a toujours suscité des réactions de violence dévastatrice pour l’animal.

Un territoire morcelé
Une des menaces communes à bien des espèces animales demeure le morcellement ou la fragmentation de l’habitat. Chaque zone qui est déboisée ou occupée par les activités humaines créée des îlots de territoires isolés les uns des autres. Les individus ne peuvent plus se rencontrer pour se reproduire, ce qui engendre la disparition progressive de l’espèce.

Vers une politique globale de protection des habitats ?
Une étude scientifique parue début 2011 démontre que la population mondiale de tigres pourrait tripler si la protection des habitats était traitée à large échelle et non de manière parcellaire. En effet, la mise en place de corridors écologiques, entre certains pays par exemple, permettrait de relier des parcelles aujourd’hui trop petites pour espérer la survie des tigres. Ces derniers pourraient ainsi circuler plus librement à la recherche de partenaires. Les scientifiques estiment que la population pourrait alors dépasser les 10 000 individus. Cette prise de conscience pourrait amorcer des projets de protection des milieux naturels à l’échelle du continent.

L’espoir est là
Le Népal s’est engagé d’ici à 2022 à voir doubler la population de tigres.
Différents gouvernements commencent à s’intéresser aux bénéfices que peuvent engendrer la protection d’espèces phares comme le tigre. Les retombées économiques sont généralement un bon argument, mais rappelons aussi qu’en préservant l’habitat du tigre, ce sont des milliers d’espèces qui peuvent être protégées.

Agir
One Voice, par le biais de la cellule anti-braconnage « Forestwatch », créée avec Wildlife SOS, œuvre dans toute l’Inde pour démanteler des réseaux de braconnage et lutter contre le commerce illégal de nombreuses espèces sauvages. Vous aussi vous pouvez agir en n’achetant pas de produits à base de tigre bien sûr, mais aussi en économisant le papier. Vous contribuerez ainsi à la sauvegarde des forêts et donc la survie de nombreuses espèces comme le tigre… Rappelez-vous que chaque geste individuel œuvre pour une éthique globale.

Accéder au site One Voice : www.one-voice.fr





Le Post.fr 25/08/2011

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La théorie du mathématicien britannique Alan Turing vient d'être confirmée par des chercheurs anglais. Les rayures des tigres sont enfin expliquées : une paire de morphogènes travaillant conjointement comme "activateur" et "inhibiteur" serait à l’origine de ces motifs corporels.

Si la nature recèle une infinité de mystères, la science parvient à en résoudre certains. Quiconque ne s'est jamais demandé pourquoi les tigres présentaient de telles rayures et les léopards de tels taches ? Il y a un siècle, le mathématicien anglais Alan Turing avait déjà soumis l'idée que ces motifs répétitifs trouvaient leurs origines dans une paire de morphogènes servants d’"activateurs" et d’"inhibiteurs". Toutefois, cette hypothèse et l'existence d'un tel système n'avait encore jamais été confirmée... jusqu'ici.

En effet, des chercheurs du King's College de Londres sont parvenus à valider la théorie et ce, en étudiant de manière surprenant le développement des crêtes espacées sur le palais des bouches de souris. En conduisant leur expérience sur des embryons souris, l'équipe a identifié une paire de morphogènes qui ensemble influencent l'endroit où chaque arête va se former. Pour cela, chacun de ces morphogènes va agir sur l'expression de l'autre en l'activant ou en l'inhibant. C'est la première fois que des scientifiques parviennent à observer ce système et qu'ils montrent qu'il est impliqué dans l'apparition de certains motifs.

"Notre étude fournit la première identification expérimentale d'un système activateur-inhibiteur en fonctionnement dans le développement des rayures - dans le cas présent, dans les arêtes sur le palais des souris [...] Ces arêtes ne sont pas d'une grande signification médicale. Cependant, elles se sont avérées extrêmement précieuses ici pour valider la vieille théorie du premier modèle activateur-inhibiteur mis en évidence par Alan Turing", explique Dr Jeremy Green du Department of Craniofacial Development du King’s Dental Institute cité par le Daily Mail.

Maxisciences 25/02/2012

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Dans une situation de recrudescence du braconnage dans les jungles du sud de l'Inde, les autorités locales ont décidé de mobiliser des commandos armés pour assurer la protection des tigres.


L'Inde compte sur son territoire le plus grand nombre de tigres au monde. Le pays abrite même plus de la moitié des tigres recensés sur la planète. Mais celui-ci n’arrive pas à assurer la pleine protection de ces animaux, disparaissant de plus en plus sous le coup du braconnage, du trafic international et de la destruction de l'habitat naturel provoquée par l’urbanisation, l’agriculture intensive et la déforestation.


Selon le dernier recensement de l'instance gouvernementale pour la conservation des tigres (Project Tiger), le pays comptait 1.706 tigres en 2010, contre 1.411 quatre ans avant. Mais les chiffres sont à la baisse depuis 2002 où l’on recensait près de 3.700 tigres. Une situation qui apparait d'autant plus sérieuse quand on sait qu’au moment de l’accession à son indépendance il y a 65 ans, l’Inde comptait 40.000 de ces félins.


Face aux menaces, les moyens viennent vite à manquer aux gardes forestiers. Le gouvernement du Karnataka a ainsi annoncé que ce serait désormais une Force spéciale de protection des tigres, composée de 54 patrouilleurs qui se chargerait de la sûreté des deux principales réserves de tigres dans les parcs nationaux de Bandipur et Nagarhole. Un entrainement de 3 mois a formé ces hommes et les gardes forestiers aux techniques de survie dans la jungle ainsi qu’au maniement des armes afin de se protéger des braconniers, souvent violents.


500 millions de roupies pour lutter contre le braconnage


D'autre part, une autre équipe devrait être mobilisée pour protéger les trois autres principales réserves du pays, selon B.K. Singh, le responsable de la protection forestière du Karnataka. "Nous projetons de mettre en place une autre équipe de 54 personnes qui sera déployée dans les trois autres réserves de tigres de l'Etat", a-t-il déclaré cité par GoodPlanet.info.


Depuis 2006, 25 tigres auraient été tués par des braconniers, selon le département local des forêts. Ils seraient ainsi revendus en Chine qui les utilise notamment pour des remèdes de médecine traditionnelle. Outre la décision du gouvernement du Karnataka, l'Autorité nationale de conservation des tigres (NTCA) a décidé de réserver 500 millions de roupies pour former, armer et déployer des commandos similaires dans 13 réserves de tigres en Inde.


Maxisciences 07/01/2012

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Une ONG écologiste internationale annonce avoir mis hors service, en janvier, avec l’aide de volontaires chinois, 162 pièges de braconniers dans le nord de la Chine. Le but : épargner les derniers tigres de l’Amour, une sous-espèce du grand félin, parfois victime de ces dispositifs visant d’autres gibiers.

Informaticiens, fonctionnaires, médecins, étudiants... : ce sont 59 bénévoles chinois qui ont aidé, durant 6 jours et malgré le froid et la neige, les naturalistes de la Wildlife Conservation Society (WCS) à désamorcer 162 pièges métalliques – posés illégalement – dans la province de Heilongijang (nord-est de la Chine).

Destinés aux lapins ou aux cervidés, ces pièges constituent en effet une menace pour le tigre de Sibérie ou tigre de l’Amour (du nom d’un fleuve de la frontière russo-chinoise), qui fréquente cette région. Un animal classé depuis 1996 par l'Union international pour la conservation de la nature (UICN) dans la liste des espèces en danger critique d'extinction. Selon l'ONG WCS, moins de 3.500 tigres vivent encore à l'état sauvage dans le monde.

"Il est réconfortant de voir une nouvelle génération de jeunes Chinois écologiquement engagés, désireux et capables de donner de leur temps pour faire quelque chose de difficile mais d’important pour le patrimoine naturel de leur pays. Les tigres ont besoin de notre aide, que ce soit grâce aux efforts venant ‘de la base’, comme ici, ou de ceux des gouvernements, qui peuvent investir davantage de fonds dans cela", a déclaré Joe Walston, directeur des programmes de WCS en Asie cité par Science Daily.

Maxisciences 01/02/2012

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Des officiers de police et des douanes de 13 pays d’Asie abritant encore des tigres se sont récemment réunis sous l'égide d'Interpol pour coordonner leur action contre le braconnage et le trafic d’organes du grand félin. Nom de code : Predator.

C’est à Bangkok, la capitale thaïlandaise, que s’est tenu durant 2 jours un séminaire organisé par Interpol et par le Consortium international de lutte contre la criminalité sur la faune (ICCWC). Une vaste réunion à laquelle ont participé des représentants d'organisations telles que la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites), et surtout 26 hauts fonctionnaires de la police et des douanes de 13 pays où vivent les derniers tigres sauvages, dont 3 sous-espèces sont d’ores et déjà éteintes. Le but : coordonner la lutte contre le braconnage du grand félin et le trafic qui s’y rattache.

Les participants ont entériné le projet Predator, initié en novembre 2011 par Interpol, destiné à renforcer les contrôles et à améliorer la coopération pour les opérations transfrontalières anti-trafic, non seulement en ce qui concerne le tigre, mais également d’autres espèces de grands félins d'Asie, comme le léopard des neiges et lion d'Asie.

"[Nos efforts] ne doivent pas seulement se traduire par des saisies : ils doivent aboutir à des poursuites, des condamnations et des sanctions fortes pour stopper l'écoulement [des produits] de la contrebande. Si nous obtenons un système d'application [des lois] adéquat pour le tigre, nous contribuerons à sauver d'innombrables autres espèces, ainsi que leurs écosystèmes", a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites cité par la BBC.

Maxisciences 18/02/2012

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En Inde, le tigre du Bengale tente de survivre entre deux mondes. Entre l’un sauvage et l’autre urbanisé et cultivé par l’homme, ce félin contribue par sa simple présence à la préservation de la forêt et de sa biodiversité.

Le <a class="taglink" href="http://www.maxisciences.com/tigre-du-bengale/">tigre du Bengale vit de nos jours en Asie, au Népal, au Bangladesh, au Myanmar, au Bhoutan, dans le sud de la Chine et en Inde. Mais sur 40.000 tigres du Bengale recensés en Inde, ils n’en restent aujourd’hui qu’environ 1.500. Le tigre blanc, qui appartient à la même sous-espèce, aurait disparu à l'état sauvage tandis que le tigre de Java avait déjà disparu dans les années 1980. Cause de cette disparition : la chasse.

En effet, la fourrure des tigres est très prisée pour sa valeur marchande en Asie et certains de leurs organes sont réputés pour leurs vertus curatives, comme les os, les dents, le sang et les yeux. Mais l’agriculture et le déboisement massif qui en découle sont également à l'origine de cette disparition progressive. Leurs proies disparaissant, les animaux ne peuvent plus se nourrir à leur faim et leur habitat est de plus en plus grignoté par l’homme et ses activités.


Le delta du Gange représente une gigantesque zone humide en Inde et abrite le sanctuaire de Sundarbans, la plus grande mangrove au monde, constituée de petites îles et de marécages. A cet endroit, les tigres sont encore maîtres de leur territoire grâce aux initiatives de l'Etat pour bien séparer et préserver le monde sauvage du monde indien urbain. C'est le seul lieu connu aujourd'hui où le tigre s'attaque encore à l'homme de façon instinctive.

Un animal poursuivi par sa légende de tueur

Les pêcheurs et paysans en ont donc peur. Ils en viennent même à tuer des centaines de tigres par précaution ou vengeance d’un homme tué, alors que la légende a toujours positionné ce félin comme un mangeur d’homme. "Le tyran brutal ne poursuit qu’un seul but : dépeupler l’univers, pour régner seul au milieu des victimes qu’il égorge", décrivait au XVIIIe siècle, le naturaliste Georges de Buffon. Une image de tueur reprise notamment avec Shere Khan, le tigre du Bengale du Livre de la Jungle.

Pourtant, dans d'autres régions d'Inde, le tigre arrive à cohabiter avec l'homme, allant même jusqu'à rendre visite aux habitants dans leurs maisons et sans attaquer personne. Une habitude qui fait mentir la légende. Selon les spécialistes, le comportement agressif du tigre est une conséquence directe de la chasse au gros dont il a été victime pendant des années.

Aujourd'hui, ces redoutables prédateurs et bons chasseurs se montrent donc légitimement méfiants vis-à-vis de l’homme sur leur territoire de Sundarbans. Un comportement qui, finalement lui permet de jouer les gardiens de la mangrove et de sa biodiversité en préservant la région de la déforestation.

Maxisciences 14/01/2012

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Dans le parc national de Chitwan au Népal, un adolescent de 17 ans a été tué par un tigre alors qu'il coupait de l'herbe avec quatre amis. Parallèlement, un léopard a attaqué les habitants d'un village proche de Katmandou et y a fait trois blessés.

Ce sont des attaques relativement rares qui ont eu lieu ces derniers jours au Népal. La semaine dernières, les autorités du pays ont en effet annoncé que des habitants avaient été victimes de deux attaques d'animaux sauvages, d'un tigre et d'un léopard, rapporte la BBC. C'est dans le parc national de Chitwan qu'a eu lieu la première : un tigre s'est attaqué à un groupe de cinq adolescents venus couper de l'herbe.

Si quatre d'entre eux ont réussi à s'échapper, le cinquième âgé de 17 ans n'a en revanche pas survécu. La seconde attaque s'est déroulée dans un village proche de Katmandou, la capitale du pays. Un léopard a surgi en pleine journée et a créé la panique parmi les habitants, faisant tout de même trois blessés parmi lesquels un policier. A ce jour, les autorités n'ont d'ailleurs toujours pas réussi à capturer l'animal qui selon les témoignages, erre encore dans les environs.

D'après les experts, il y a eu très peu d'attaques de tigre ces dernières années, principalement en raison du déclin de la population. Néanmoins, le félin conserve une forte réputation de mangeur d'hommes, notamment dans l'Inde voisine. Une réputation alimentée par de nombreux cas célèbres et notamment celui de la tigresse de Champawat. Dans les années 1900, cet animal aurait tué pas moins de 430 personnes au Népal et en Inde avant d'être abattue par le chasseur Jim Corbett en 1907.


Maxisciences 10/04/2012

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Je suis navrée pour ce jeune garçon... Mais c'est un désastre de lire la conclusion de cet article... qui n'est pas faite pour arranger les choses pour la protection des tigres... L'affaire semble se passer dans un parc national, donc une zone protégée pour les animaux sauvages. Si les autorités faisaient leur travail, les villageois n'iraient pas dans ces zones... L'homme envahit l'espace des animaux sauvages, donc pas étonnant qu'il y ait des accidents.

Pour éviter de tels accidents, toujours déplorables, il serait bon d'éduquer les gens à respecter leur environnement.

Quant au léopard, on peut légitimement supposer qu'il est en quête de nourriture. Du fait de la déforestation, de l'utilisation d'engrais et de pesticides, l'environnement des grands prédateurs est bouleversé et leurs proies habituelles en nette diminution... Alors comment ne pas s'étonner des faits relatés. La conclusion de cette information est erronée. Il faudrait d'abord se poser les bonnes questions et y trouver une réponse adaptée ! et non pas toujours revenir sur des faits rarissimes...

Que l'on fasse en sorte que les parcs nationaux soient de vraies zones protégées pour les grands félins et qu'il soit interdit à la population d'y pénétrer et qu'un bon coup de frein soit mis à la déforestation... !

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En Inde, tout un village a été délogé pour faire place à des tigres
.

Les 250 habitants d’Umri ont quitté définitivement leurs maisons de la réserve de Sariska, au Rajasthan, pour accroître la zone d’habitat de ces félins en voie de disparition.

C’est le deuxième village à quitter les lieux pour permettre la reproduction des tigres, indique The Hindu. “C’est un long processus, car les villageois doivent être d’accord pour partir. On ne peut pas les forcer, on ne peut que les convaincre".

Les villageois déracinés sont dédommagés avec du bétail, de l’argent et des terres. Quant aux félins, ils semblent apprécier l’initiative : deux tigres baptisés ST4 et ST5 ont déjà investi les lieux désertés par les villageois et leur bétail, assure M. Shekhawat, le directeur de la réserve.

“Ils se sont précipités là […] comme s’ils attendaient que les humains s’en aillent”, a-t-il confié au quotidien indien. En 2011, environ 1 700 tigres étaient recensés en Inde. Cette population était estimée à 100 000 voilà un siècle, précise la BBC.



Courrier International 21/02/2012

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La cour suprême de justice indienne a ordonné l’interdiction de faire du tourisme dans les zones centrales de plus de 40 réserves de tigres du pays.

C'est une décision exemplaire que vient de rendre la cour suprême de justice indienne. Celle-ci a en effet décidé d'interdire le tourisme au coeur des réserves de tigres du pays. Elle est même allée plus loin en imposant une amende de 10.000 roupies (environ 150 euros) pour tous ceux qui ne respecteraient pas cette nouvelle loi.

La mesure intervient notamment après un décompte réalisé en 2011 qui a estimé à 1.700 le nombre de tigres vivants en liberté dans le pays. Un chiffre qui parait bien faible alors qu'environ 100.000 individus peuplaient l’Inde il y a à peine un siècle plus tôt et que le pays abrite plus de la moitié de la population mondiale de tigres. Cette révélation a ainsi suffi à alerter les autorités indiennes et les a décidées à agir.

Cette nouvelle décision de justice n'est donc qu'une des initiatives prises récemment par le pays pour préserver les tigres. En tout six états et 40 réserves sont concernés. Saluée par les groupes de conservation des animaux à l’origine d’une pétition, cette décision constitue pour eux une évolution significative.

Désormais, les réserves de tigres indiennes possèdent donc des "cœurs de zone" et des zones tampons qui bordent les réserves de tigres sur une distance de 10 kilomètres. Toutefois, comme le souligne la BBC, [b]bien que cette nouvelle loi soit essentielle, elle ne concerne pas les zones tampons, là où les touristes ont toujours accès.
De plus, le braconnage et les conflits entre les tigres et la population qui vit aussi bien à la périphérie que dans les réserves continuent de menacer les félins.

Pour alerter de la situation, le WWF organise dimanche prochain une nouvelle édition de la journée internationale du tigre. "Au cours du siècle dernier, le nombre de tigres a diminué de 95% et 3 sous espèces de tigres se sont éteintes – une quatrième n’ayant pas été vue à l’état sauvage depuis 25 ans. La population de tigres à l’état sauvage a atteint un niveau historiquement bas de 3.200 individus alors qu’elle était estimée à 6.000 individus il y a dix ans", rappelle sur son site dédié l'ONG qui appelle ainsi à une action concrète.
"Abattus, piégés, empoisonnés, blessés et finalement vendus… A ce rythme la probabilité pour que les populations de tigres s’éteignent d’ici la prochaine Année du Tigre en 2022 est réelle si nous ne prenons pas des mesures pour les protéger. C’est pourquoi le WWF appelle la communauté internationale à se mobiliser, et à doubler la population de tigres d’ici 2022", explique t-elle encore. Pour cela, le WWF a mis en ligne une pétition qui a déjà reçu plus de 27.500 signatures sur un objectif de 50.000.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié : http://3200tigres.wwf.fr/



Maxisciences 27/07/2012

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Le Parc des Félins (en Seine-et-Marne, près de Coulommiers) va accueillir en octobre un tigre de Sumatra. Tondi est l'un des derniers représentants d'une espèce dont il resterait moins de 200 individus à l'état sauvage.

"Tondi est attendu le 11 octobre dans le cadre d'un programme d'élevage européen pour la sauvegarde des espèces menacées, pour former un couple avec Isha arrivée au parc en juin", a indiqué à l'AFP Patrick Jardin, le directeur du Parc situé à Lumigny-Nesles-Ormeaux, qui élève des tigres de Sumatra depuis 1998.

Le tigre Tondi, né au zoo de Hawaï, doit former un couple de reproducteurs avec une tigresse venue d'Australie. Il aura également un rôle de messager. "Nous présentons aussi cet animal ambassadeur pour dire aux gens que si on ne milite pas contre l'huile de palme, qui détruit une grande partie de la planète, dans moins de 30 ans on verra les tigres de Sumatra uniquement dans les zoos", a ajouté le directeur du Parc.

Moins de 200 tigres de Sumatra à l'état sauvage !


Le tigre de Sumatra fait partie des plus petits tigres insulaires. C'est un forestier, craintif, qui chasse à l'affût. Doté d'un pelage rouge foncé avec des rayures étroites et fines, il est reconnaissable à sa petite crinière. Adulte, il peut peser jusqu'à 150 kg.

"Sur l'île de Sumatra, ce félin est dans un état critique de survie à cause du braconnage mais surtout de la déforestation", a déploré M. Jardin. Selon les spécialistes animaliers, qui annoncent la fin des tigres de Sumatra dans moins de 30 ans, il resterait moins de 200 individus à l'état sauvage !



SCIENCES ET AVENIR 26/09/2012

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2 200 tigres vivent en liberté au Rajasthan, dans un des plus grands parcs naturels indiens. 

"Ici, on est dans le territoire de T39, une de nos femelles. On peut en déduire que c'est son empreinte", explique Daulat Singh, garde forestier de Ranthambore. Chacune de ces traces est conservée à l'aide de plâtre. Tous les jours, les mouvements de 58 tigres du parc sont ainsi surveillés. "Si on ne trouve pas de trace de tel tigre, on va commencer à s'inquiéter", détaille Daulat Singh.



Il est possible d'approcher les tigres, avec la plus grande prudence. On peut les repérer en écoutant le bruit des autres animaux, comme les daims. Chaque tigre dépasse les 100 kilos et peut atteindre 50 kilomètres par heure. 

L'Inde accueille l'une des plus grandes populations de tigre au monde. En quatre ans, le nombre de tigres a augmenté de 30 %, signe d'un écosystème en bonne santé, même si la coexistence avec les hommes reste parfois difficile.


Francetv info 27/5/2015

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