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Séismes dans le monde (sauf France et Japon)

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Un séisme d'une magnitude de 7,4 sur l'échelle de Richter a frappé le sud du Mexique mardi vers midi, blessant 7 personnes.

Selon l'Institut américain de géophysique, le tremblement de terre s'est produit à une profondeur d'environ 20 km près de la frontière entre les Etats de Guerrero et d'Oaxaca dans le sud du pays.

Selon des quotidiens locaux, sept personnes auraient été blessées. Le gouvernement de l'Etat de Guerrero parle d'environ 500 maisons endommagées. Il ajoute que davantage de temps est nécessaire pour se former une idée détaillée de la situation, étant donné que les zones les plus durement touchées sont des régions rurales.

nhk 21/03/2012

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Hier, à 12H02 heure locale, un puissant séisme de magnitude 7,4 s'est déclenché dans le sud du Mexique. La secousse a endommagé des centaines d'habitations et a fait 11 blessés dont deux grièvement.

Le phénomène a surpris les habitants en pleine journée. C'est dans la région d'Oaxaca dans le sud du Mexique qu'un fort séisme de magnitude 7,4 est survenu mardi aux alentours de 12H heure locale. D'après les données fournies par l'Institut de géophysique américain (USGS), son épicentre était situé à 136 kilomètres de la ville de Huajuapan de Leon et à 322 kilomètres de Mexico pour une profondeur évaluée à 20 kilomètres.

Fortement ressenti, le séisme a provoqué la panique chez les habitants qui sont sortis dans la rue. Les immeubles et habitations ont tangué sous la secousse et les lignes de communication ont été coupées, augmentant encore la panique des habitants. Selon le dernier bilan communiqué par le ministre de l'Intérieur Alejandro Poire, aucun mort n'est pour l'heure à déplorer mais le séisme a tout de même fait 11 blessés dont deux grièvement. De son côté, le gouverneur de l'Etat de Guerrero Angel Aguirre a déclaré à la radio d'Etat que quelque 1.600 maisons de quatre municipalités de la région côtière avaient été endommagées.

A Mexico, les bâtiments ont également tremblé et les feux de signalisation ne fonctionnaient plus. Les transports de la capitale se sont interrompus au cours des heures suivant la secousse en raison des coupures d'électricité comme l'explique sur Twitter le chef de gouvernement du district fédéral de Mexico, Marcelo Ebrard. Toutefois, aucun dégât majeur n'a été recensé dans la capitale, si ce n'est des fissures sur plusieurs immeubles.

Maxisciences 21/03/2012

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Lundi 5 mars, deux séismes de magnitude 5,2 et 6,1 ont secoué respectivement l'Inde et l'Argentine. Les bâtiments ont tremblé mais aucun dégât, ni victime n'ont été recensés dans les deux cas.

La secousse a surpris les habitants en plein après-midi. Aux alentours de 13H11 heure locale, un séisme de magnitude 5,2 a secoué la ville de New Delhi en Inde. Nettement ressenti, il a fait vibrer les vitres des bâtiments et a fait ressortir de nombreux habitants dans les rues. Toutefois, aucune information faisant état de dégâts éventuels ou de victimes n'a pour l'heure été dévoilée.

Selon l'Institut américain de géophysique (USGS), l'épicentre de la secousse était situé à 48 kilomètres de New Delhi mais à 22 kilomètres de la ville de Rohtak dans la région de Haryana. Sa profondeur a été évaluée à 19,1 kilomètres.

La même journée, un autre séisme est également survenu cette fois-ci en Argentine. La forte secousse de magnitude 6,1 s'est déclenchée en pleine nuit à 4H46 heure locale et a surpris les habitants de la province de Santiago del Estero en pleine nuit. L'USGS a situé l'épicentre du phénomène à 47 kilomètres de la ville de Anatuya mais à une profondeur importante de 550 kilomètres. Là encore, aucun dégât, ni victime n'a pour l'heure été recensé.

Maxisciences 05/03/2012

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Un séisme d'une magnitude de 7,1 a frappé le centre du Chili dimanche soir. Trois personnes seraient blessées.

L'Institut américain de géophysique a localisé l'épicentre à 219 kilomètres environ au sud de Santiago, la capitale.


NHK 26/03/2012

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Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), basé à Hawaï a décidé de lever partiellement l'alerte qu'il avait émise après le séisme de magnitude 8,6* survenu au large de Sumatra. Elle était toutefois maintenue pour l'Indonésie, l'Inde, les Maldives, le Sri Lanka et d'autres îles.

Si les pays restent vigilants, l'état d'alerte diminue peu à peu dans l'Océan Indien, plusieurs heures après le séisme de magnitude réévaluée à 8,6 et suivi d'une réplique de 8,2. Cet après-midi, le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique (PTWC), basé à Hawaï a en effet décidé de lever l'alerte qu'il avait déclenché pour de nombreux pays. Elle était toutefois maintenue pour l'Indonésie, l'Inde, les Maldives, le Sri Lanka et l'île de Diego Garcia.

Selon les informations révélées, plusieurs vagues d'une hauteur supérieure à la normale ont été enregistrées mais celles-ci n'ont pas dépassé les 80 centimètres, restant donc largement inférieures aux 2-3 mètres attendus. Quelques minutes après que le PTWC a annoncé la levée, l'Indonésie ainsi que le Sri Lanka ont décidé de faire de même. En Inde, l'alerte a toutefois été maintenue bien que son niveau ait été réduit.

Avant ceci, d'autres pays plus éloignés ont également déclenché l'alerte. C'est notamment le cas de La Réunion qui a interdit toute baignade ou promenade en bord de mer à compter de 18H ainsi que du Kenya qui prévoyait une arrivée de l'onde au niveau de ses côtes aux environs de 20H.


* Sur d'autres sites on peut lire que la magnitude était de 8,7 dont : Futura Sciences, Sciences et Avenir...


Maxisciences 11/04/2012

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Selon l'Institut américain de géophysique, un séisme de magnitude 6,5 a frappé mercredi le centre du Mexique.

Ce tremblement de terre a secoué l'Etat du Michoacan, à près de 400 km au sud-ouest de Mexico. L'épicentre a été localisé à 20 km de profondeur.

Selon l'agence de presse Reuters, les secousses ont été ressenties à Mexico, où de nombreuses personnes sont descendues dans les rues. Pour l'heure, aucun dommage important n'est à déplorer.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique, situé à Hawaï, a écarté tout risque de raz-de-marée.


NHK 12/04/2012

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Un séisme de magnitude 8,6 est survenu dans l'océan Indien, au large et à l'ouest de l'île indonésienne de Sumatra, provoquant un tsunami dont les vagues ont pu atteindre un mètre de hauteur.

Un message concernant les pays situés dans l'océan Indien a été émis mercredi par le Centre américain d'alerte aux tsunamis dès après la secousse, autour de 15h30, heure locale. L'alerte a finalement été levée.

L'Agence japonaise de météorologie a signalé des vagues de 1,1 mètre à Meulaboh et de 40 centimètres à Sabang, dans le nord de l'île de Sumatra.

Pour l'heure, aucun dommage majeur n'est à déplorer dans la région. Le gouvernement indonésien a toutefois dépêché des officiels chargés d'évaluer la situation dans les îles voisines.

Rappelons qu'en décembre 2004 un séisme de magnitude 9,1 survenu au large de Sumatra a provoqué un puissant tsunami qui a fait plus de 280 000 morts ou disparus, en Indonésie et dans d'autres pays de l'océan Indien.


NHK 12/04/2012

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Ce matin, à 10h38 – heure de Paris – un séisme de magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter a frappé la pointe nord de l’île de Sumatra, en Indonésie. Ce séisme a été suivi d’une alerte au tsunami dans la région, qui s’étend à tout l’océan Indien, selon le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique.
De quel type de séisme s’agit-il ? Survenu à 495 km au large des côtes de la province d’Aceh, le tremblement de terre a eu lieu à 33 kilomètres de profondeur précisément. D’une puissance de 8,9 sur l’échelle de Richter, selon l’Institut américain de géophysique (USGS) et son homologue indonésien, ce séisme est comparable au tremblement de terre survenu il y a près d’un an au Japon.
Souvenez-vous, ce terrible séisme, le 11 mars 2011, avait provoqué un tsunami d’envergue effroyable. Pour vous rendre compte de la puissance des séismes survenus dans le monde en 2011, « Ecoutez le pouls des craquements de la terre au fil de l’année 2011 » :


Il apparait que le séisme survenu ce matin aurait été ressenti « à Singapour, en Thaïlande, en Malaisie et en Inde » : « les bâtiments de la côte ouest de la Malaisie auraient bougé pendant au moins une minute». Les secousses auraient été ressenties pendant cinq minutes à Banda Aceh, en Indonésie.
Que se passe-t-il pour la population ? La population, alertée, se dirigerait actuellement « vers les hauteurs »dans la province d’Aceh. Le peuple indonésien se protège donc par des «réflexes » acquis par de malheureuses expériences passées.
En 2004 déjà, la région d’Aceh était victime d’un séisme suivi d’un tsunami, provoquant la mort de près de 230 000 personnes dans 13 pays côtiers de l’océan indien. Près de 170 000 décès étaient dénombrés dans la seule province d’Aceh.

Maxisciences 11/04/2012 - Ressources, webmaster de Ressources et environnement.

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Selon des sources officielles, le puissant séisme survenu hier au large de Sumatra aurait fait cinq victimes, dont deux au moins décédées de crise cardiaque. Une alerte au tsunami avait été émise dans tout l'océan Indien avant d'être levée.

Les pays de l'océan Indien ont frôlé la catastrophe hier suite au séisme survenu au large de l'île indonésienne de Sumatra. Peu après la puissance et longue secousse de magnitude 8,6, une alerte au tsunami a en effet été émise dans toute la zone, s'étendant même bien plus loin jusqu'à la Réunion et le Kenya. Toutefois, alors que les vagues n'ont pas dépassé les 80 centimètres, l'alerte a finalement été levée.

Bien qu'il semble qu'il y ait donc eu plus de peur que de mal, les autorités ont annoncé que le séisme avait tout de même fait cinq victimes, dont deux au moins ont eu une crise cardiaque. Les trois autres ont succombé à un choc sans qu'on en sache plus sur les causes de leur mort, a indiqué Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes. Cité par l'AFP, celui-ci a également indiqué que le bilan faisait état d'une personne grièvement blessée et de six autres souffrant de blessures légères.

Le représentant national a ainsi contredit des informations données peu auparavant par un représentant de l'agence locale des catastrophes naturelles de la province d'Aceh, la plus proche de l'épicentre, qui avait indiqué que cinq personnes avaient succombé à une crise cardiaque, toutes âgées, à l'exception d'un homme de 39 ans. La personne grièvement blessée est un enfant qui est tombé d'un arbre, a précisé Sutopo Purwo Nugroho.

Le séisme a provoqué un véritable vent de panique parmi les habitants des villes touchées sur lesquelles plane encore le spectre du tsunami qui avait fait 220.000 morts sur les rivages de l'océan Indien le 26 décembre 2004, dont 170.000 sur la seule île de Sumatra. Néanmoins, jeudi matin, la vie était revenue à la normale à Banda Aceh, capitale de la province d'Aceh, située non loin de l'épicentre, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les paysans étaient retournés à leurs rizières et les élèves à l'école, tandis que les commerces étaient ouverts comme à la normale. On n'apercevait aucun signe apparent de dégâts, mis à part le mur d'une prison qui s'est partiellement écroulé, sans faire de blessés.


Maxisciences 12/04/2012

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Selon le gouvernement indonésien, une partie de ses systèmes d'alerte au tsunami n'ont pas fonctionné dans le nord de l'île de Sumatra, proche du foyer du séisme de magnitude 8,6 de mercredi.

Les autorités enquêtent sur les causes du dysfonctionnement. En raison de cette panne, de nombreux habitants n'ont pas évacué et sont restés près des hautparleurs défectueux. Ils ont finalement évacué après avoir reçu des informations de résidents d'autres zones.


NHK 12/04/2012

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Alors que le dernier bilan faisait état de cinq morts, les autorités ont annoncé que dix personnes étaient décédées suite au séisme survenu au large de Sumatra en Indonésie. Huit des décès sont dus à une crise cardiaque.

Bien qu'aucun dégât majeur n'ait été rapporté, le bilan du séisme de magnitude 8,6 survenu le 11 avril dernier s'est alourdi ce week-end. Alors que les autorités faisaient état de cinq morts, ce sont désormais dix victimes qui sont à déplorer, dont huit seraient décédées des suites d'une crise cardiaque. Elles ont été recensées dans la province d'Aceh sur l'île indonésienne de Sumatra au large de laquelle s'est déclenchée la secousse. L'origine des deux autres morts restent cependant inconnues.

Malgré la force du séisme, celui-ci s'est avéré beaucoup moins dévastateur que celui survenu en décembre 2004 dans la même région, notamment parce que son épicentre était bien plus éloigné.

Néanmoins, les autorités ont déclaré que cette secousse avait permis de tester les procédures mises en place justement après cette catastrophe et d'identifier les points à améliorer. Contrairement à ce qui s'était passé il y a huit ans, les sirènes d'alarme ont retenti et les autorités ont procédé aux évacuations de millions de personnes vivant sur les rivages de l'océan Indien.

En effet, en 2004, les communautés avaient été prises de court par l'arrivée d'une vague découlant du séisme. En Thaïlande, au plus fort de la saison touristique, le mur d'eau s'était abattu sur des stations balnéaires surpeuplées. Le tsunami avait ainsi fait 230.000 morts, dont 170.000 dans la seule région du nord de l'Indonésie.

Si le système d'alerte s'est révélé plus au point cette fois-ci, les spécialistes estiment toutefois que les mesures sont loin d'être optimales : si une vague avait déferlé, la situation aurait pu de nouveau tourner au drame.

Dans la province indonésienne d'Aceh, les routes ont rapidement été congestionnées, bloquant l'évacuation des populations, et des coupures du réseau d'alimentation électrique ont réduit au silence les sirènes d'alarme. En outre, il a fallu également une demi-heure entre le séisme et le déclenchement des alertes.

"L'idéal, c'est d'alerter les populations d'un risque de tsunami dans un délai de cinq à dix minutes après un tremblement de terre. Mais le réseau électrique a été totalement coupé et les opérateurs ont eu peur de basculer sur le réseau de secours parce que nous avons vu des câbles qui se balançaient dangereusement dans les rues", a expliqué Armia, un responsable de l'agence de gestion des crises.

"Le message est simple : dans des circonstances aussi critiques que cela, il est impossible d'évacuer tout le monde à temps", note Keith Loveard, analyste risque pour la société Concord Consulting basée à Djakarta. "Le système d'alerte au tsunami a fonctionné jusqu'à un certain point. Mais si la prise de conscience s'est améliorée, renforcée par le précédent de 2004, il y a encore des choses à améliorer par le biais de l'éducation de la population et de campagnes gouvernementales", a t-il également estimé cité par l'AFP. Les spécialistes estiment notamment que les infrastructures routières sont inadaptées à une évacuation massive.

Intervenu la semaine dernière, le Système d'alerte au tsunami de l'océan Indien, qui repose sur un réseau de stations sismographiques et de capteurs océaniques immergés, a été inauguré en juin 2006. Lorsqu'un tremblement de terre est enregistré, les données sont d'abord adressées au Pacific Tsunami Warning Centre de Hawaï et à l'Agence météorologique du Japon, qui se coordonnent avec les autres centres nationaux de la région. Un délai de quinze à vingt minutes peut être alors nécessaire pour analyser les données et lancer une alerte au tsunami.

Une fois l'alerte émise, les autorités peuvent user de plusieurs moyens pour relayer l'information : radio, télévision, sms, sirènes, et même les haut-parleurs des mosquées. Certains pays ont en revanche leur propre système d'alerte. C'est le cas notamment du Sri Lanka dont le système est centralisé depuis Colombo, la capitale, où il suffit de presser un bouton pour que 75 tours de relais soient activées à travers le pays. Mercredi, trois millions de personnes ont ainsi été évacuées du littoral vers l'intérieur des terres en 20 minutes.

La Thaïlande s'est dotée elle d'un Centre national d'alerte aux catastrophes installé à Bangkok. Ajouté à cela, des procédures d'évacuation, indiquant les routes à prendre et des points de rassemblement, ont été mises au point.



Maxisciences 16/04/2012

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Mardi, un séisme de magnitude évaluée à 6,8 s'est produit au large des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée mais aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée. Quelques heures plus tôt, un autre séisme s'est produit, cette fois-ci au Chili.

La terre a encore tremblé aujourd'hui dans le monde. Aujourd'hui, à 17H14 heure locale, un fort séisme de magnitude 6,8 s'est déclenché au large des côtes nord-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), son épicentre était situé à 138 kilomètres au nord de Lae, deuxième ville du pays et à 443 kilomètres de la capitale Port Moresby. La profondeur a été estimée à 208 kilomètres.

Surprenant les habitants en fin d'après-midi, la secousse a été nettement ressentie mais ne semble avoir fait aucun dégât matériel. De même, aucune alerte au tsunami n'a été émise, selon le centre américain chargé de la surveillance des tsunamis dans le Pacifique. En mars, la région située sur la ceinture de feu du Pacifique, à la jonction de plusieurs plaques tectoniques avait d'ailleurs déjà été secouée par deux séismes de magnitudes 6,7 et 6,4.

Quelques heures avant cette première secousse, une autre s'était déjà produite cette fois-ci au Chili. Survenu à 00H50 heure locale, le séisme a secoué la région de Valparaiso et a été ressenti jusqu'à Santiago, la capitale du pays. S'il n'a causé aucun dégât significatif, il a tout de même provoqué la mort d'une personne : un homme âgé qui a succombé à une crise cardiaque. Aucune autre victime n'a pour l'heure été recensée.

Selon l'USGS, l'épicentre de la secousse était situé à 26 kilomètres d'Hacienda La Calera, à 42 kilomètres au nord-nord-est de Valparaiso et à 114 kilomètres au nord-ouest de Santiago. Des zones côtières du sud et du centre du Chili ont été évacuées par mesure de précaution, mais aucune alerte au tsunami n'a été diffusée, a précisé la sécurité civile citée par l'AFP.

Maxisciences 17/04/2012
Maxisciences 17/04/2012

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Trois personnes travaillant de nuit dans des usines dans la région de Modène et de Ferrare (nord-est de l'Italie) ont trouvé la mort et une cinquantaine ont été blessées légèrement, dans un séisme de forte magnitude survenu dimanche à 02H00 GMT, selon un bilan provisoire de la protection civile et des pompiers italiens.

Photo AFP/Nouvel Observateur

Le séisme, de magnitude 5,9 et survenu à 10 km de profondeur, avait son épicentre à Finale Emilia, à 36 km au nord de Bologne, dans la zone de Modène.

Un ouvrier a été tué à Ponte Rodoni di Bondeno, par l'écroulement d'un hangar d'une usine de polystyrène expansé, matériau utilisé notamment pour l'isolation des habitations.

Deux autres ont trouvé la mort dans une usine de carrelage à Sant'Agostino de Ferrare.

Une cinquantaine de personnes ont été blessées mais pas grièvement, principalement dans la région de Modène.

Ferrare se trouve au coeur d'une région fortement industrialisée et son centre historique est classé au patrimoine mondial.

La forte secousse sismique d'une vingtaine de secondes, ressentie dans tout le nord-est de la péninsule, de l'Emilie-Romagne à la Vénétie, a été suivie de plusieurs répliques.

Sous l'impact, plusieurs maisons et clochers d'églises de la région se sont écroulés, et des hôpitaux ont été évacués par mesure de sécurité.

A Bologne et dans d'autres villes, des milliers d'habitants réveillés au milieu de la nuit sont descendus paniqués dans les rues. Les centraux téléphoniques des pompiers ont été saturés.

Les premières images diffusées par les télévisions en continu dans la région la plus touchée montraient des maisons à demi écroulées, des amoncellements de gravats sur les routes, des corniches d'églises ou de tours détachées.

Elles filmaient aussi les habitants descendus de nuit dans les rues des villes, et qui ne semblaient toutefois pas paniqués.

Plus tôt dans la nuit, une autre secousse sismique, de magnitude 4,1, avait été enregistrée en Lombardie, dans les provinces de Modène, Mantoue, Ferrare et Rovigo, sans provoquer de dommages.

Première vidéo :
(pas terrible la vidéo)

Nouvel Observateur 20 mai 2012

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Un séisme de magnitude 5,9 sur l'échelle de Richter s'est produit dimanche, à l'aube, au nord-ouest de la ville italienne de Bologne, faisant trois morts et provoquant des dégâts matériels.

La secousse s'est produite à 04h04 et son épicentre a été localisé à une profondeur de 10 km dans les plaines proches de la ville de Modène.

Le séisme a été ressenti dans plusieurs agglomérations de la région d'Emilie-Romagne, à Bologne, Modène, Ferrare, mais également à Rovigo, Vérone et Mantoue.

Une personne qui travaillait de nuit a péri dans l'effondrement d'une usine et deux autres ont été tuées dans la chute d'un autre bâtiment.

Les équipes de secours tentent de retrouver des survivants qui auraient été ensevelis sous les décombres.

"C'est dans la zone de Bologne-Ferrare. Il y a quelques dégâts, certaines structures sont tombées avec des gens à l'intérieur", a déclaré une personne au centre général des pompiers de Ferrare.

Aucun dégât n'a été rapporté dans la ville de Bologne, a déclaré un responsable local. Les pompiers ont en revanche rapporté des "affaissements de structures" près de la ville de Bondeno.

Des milliers de personnes se sont précipitées dans les rues des localités de la région alors que se faisaient sentir plusieurs répliques de fortes intensité.

Les premières images diffusées par la télévision italienne montraient d'importants dégâts sur des bâtiments historiques et des habitations rurales.

En 2009, l'Italie avait été touchée par un séisme d'une magnitude de 6,3 qui avait fait près de 300 morts dans la ville de L'Aquila dans le centre du pays.



Image : STRINGER/ITALY/Reuters

Yahoo News 20/05/2012

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Hier (21 mai), la terre a continué de trembler dans le nord-est de l'Italie. Des dizaines de nouvelles secousses, d'une magnitude allant jusqu'à 3,7, ont frappé la région de Ferrare, déjà durement touchée par le séisme de dimanche qui a fait 6 morts et une cinquantaine de blessés.

À l'heure actuelle, les autorités italiennes s'affairent encore à installer dans des structures improvisées les 5 000 personnes déplacées. À Finale Emilia, épicentre su séisme à 36 km au nord de Bologne, quatre campements avec lits, chaises, tables et groupes électrogènes ont été mis sur pied.

«On a travaillé toute la nuit» raconte Sebastiano Lucchi, un respon-sable de la Protection civile, qui met la main au quatrième campement dans le stade la ville.

Face aux imprévisibles répliques sismiques, l'angoisse s'accentue pour les rescapés pris en charge. «Il y a encore des secousses donc nous avons peur, mais ici on se sent en sécurité, même si on est inquiets parce qu'on va peut-être devoir rester longtemps ici» explique Maria, une retraitée. «Comment peut-on dormir alors que la terre tremble encore ?» s'interroge un autre.

De crainte que des murs s'écroulent, de nombreux habitants des environs ont volontairement dormi dans leur voiture, garée le plus loin possible de tout immeuble.

Pour ne rien arranger, des trombes d'eau s'abattent depuis hier sur la zone, mettant à rude épreuve les bâtiments dont les toits ont été endommagés par le séisme. «Mille années d'histoire disparaissent» déplore le maire de Finale Emilia après l'effondrement de la tour de l'église.


La Dépêche.fr 22/05/2012

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La prévention antisismique est quasi-inexistante dans un pays pourtant sujet à de fréquents tremblements de terre.


Comment se fait-il que l’Italie, qui concentre, d’après l’Unesco, plus de la moitié du patrimoine architectural et artistique de l’humanité, et qui aligne dans ses petites et grandes villes des milliers de chef-d’oeuvres, même à ciel ouvert, s’ingénie à les détruire, à les dégrader, les délaisser ou ne fasse rien pour les défendre ?

C’est la question que se posent, consternés, les experts en art après le tremblement de terre qui a ravagé dimanche 20 mai l’Emilie-Romagne, tuant sept personnes et détruisant une partie notable du patrimoine culturel de cette région. Tandis que les démographes, les sociologues et tout bêtement les personnes de bon sens se demandent pourquoi l’Italie ne met pas hors-la-loi les constructions hors normes, ou au moins pourquoi elle ne les consolide pas.

Rome sait pourtant parfaitement que 3 millions de personnes vivent dans des zones à haut risque sismique, 21 millions dans des zones à risque moyen, et que 60% des 11,6 millions d’habitations italiennes ont été bâties avant le vote de la loi anti-séismes de 1974.

Il y a quelque chose d’incompréhensible dans le comportement de cette Péninsule, si souvent sujette aux tremblements de terre (34 désastreux depuis 150 ans, plus une centaine de moindre intensité qui ont tout de même provoqué en tout plus de 250.000 morts).

Il y a quelque chose d’incompréhensible aussi dans le projet de grands travaux que vient de décider le gouvernement de Mario Monti pour plus de 100 milliards d’euros, et qui concerne tout sauf la prévention des tremblements de terre ou l’aménagement du territoire.

Comme il y avait quelque chose d’incompréhensible dans la loi de 2009, qui "simplifiait" les normes antisismiques en invitant les régions à remplacer toutes les garanties préventives dans le bâtiment par des "contrôles postérieurs à la construction", "même sous la forme d’un tirage au sort". Cette loi ne fut d’ailleurs bloquée qu'à cause du tremblement de terre de l'Aquila, survenu quelques jours avant son approbation.

Personne n’eut le courage de la remettre sur le tapis. Alors qu’il conviendrait, comme le dit et l’écrit le professeur Salvatore Settis, recteur de l’université de Pise, d’adopter des mesures urgentes "pour mettre le territoire national à l’abri de ses fragilités, et cesser sa "cimentification" sauvage qui anéantit "le milieu, le paysage, les citoyens".

Il serait temps, ajoute ce professeur qui fait figure de leader de la pensée écologique, que l’Etat remplisse sa responsabilité primaire qui est de "protéger le territoire" et de "garantir l’égalité entre les citoyens". Ce sont d’ailleurs des expressions inscrites dans la Constitution.






Nouvel observateur 21/05/2012

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Le tremblement de terre en Émilie-Romagne a gravement endommagé l'inestimable patrimoine artistique des villes touchées par le séisme.


L'Italie pleure les sept victimes du tremblement de terre qui a dévasté l'Émilie-Romagne dans la nuit de samedi à dimanche. Alors que plus de 4 000 personnes sont sans abri et que la pluie flagelle la région, des dizaines de répliques terrorisent encore les habitants réfugiés dans des structures d'accueil. Les autorités commencent aussi à faire le compte des dommages infligés par le séisme au patrimoine artistique.


Ce qui reste de la tour de l'horloge ©️ Pierre Teyssot / AFP


Construite en 1213, la tour de l'horloge de Finale Emilia, à l'épicentre du séisme, est le symbole de la catastrophe. D'abord brisée en deux, une réplique a finalement eu raison d'elle. "Mille ans d'histoire ont disparu", a déclaré dimanche le maire de la petite ville martyre, où tous les monuments historiques ont été détruits.

Dans toute la région, la liste des bâtiments abattus ou très endommagés a pris des allures de bulletin de guerre : la tour des Lions du château et l'église San Carlo à Ferrara, la tour du château Lambertini à Poggio Renatico, l'église San Paolo à Mirabello, toutes les églises de San Felice sur Panaro... "Pas un seul monument historique proche de l'épicentre n'a été épargné", a déclaré la directrice générale des bâtiments historiques, Carla Di Francesco.

Et les premières polémiques ont éclaté. Récemment, une universitaire renommée, Emanuela Guidoboni, avait publié une étude dont le titre résonne aujourd'hui comme un acte d'accusation : "Tremblement de Terre à Ferrara et dans sa région : un risque sous-évalué".

L'historienne y expliquait que, contrairement à l'idée reçue, la plaine de Ferrara était à risque sismique. "En 1 000 ans, 22 tremblements de terre de forte intensité s'y sont produits et il convient de se préparer à un nouveau séisme." Un document laissé lettre morte. Triste ironie de l'histoire, c'est pourtant à Ferrara qu'en 1571 Pirro Ligorio, successeur de Michel-Ange à la fabrique de Saint-Pierre, construisit le premier bâtiment antisismique de l'humanité.

Hier, un responsable du ministère de la Culture a également affirmé que, par manque des moyens, les autorités ne disposent toujours pas d'une liste de monuments historiques exposés aux risques sismiques.

Les écologistes dénoncent, de leur côté, deux facteurs aggravants des effets des tremblements de terre sur le patrimoine : l'urbanisation des terrains agricoles, qui réduit l'élasticité du sol, et la construction sans normes antisismiques à proximité des édifices classés. Invraisemblable légèreté dans un pays où, en moyenne, un séisme grave se produit tous les cinq ans et demi.

Dans les villes touchées, les habitants invoquent la reconstruction à l'identique des bâtiments détruits en utilisant les pierres originelles tombées à terre. C'est une chimère.

Depuis le tremblement de terre de L'Aquila, dont le centre historique est encore un amas de gravats, on sait que l'Italie ne peut plus financer une telle reconstruction. La législation a d'ailleurs été changée. En cas de catastrophes naturelles, le financement des travaux de reconstruction n'est plus à la charge de l'État, mais il revient aux collectivités locales. Elles auront pour cela la possibilité d'augmenter les taxes sur le prix de l'essence. Une charge supplémentaire pour les Italiens, déjà directement victimes des tremblements de terre, un impôt sur le malheur.


Le Point.fr 21/05/2012

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la tour de l'horloge de Finale Emilia quelques heures après la secousse. Endommagé, le monument s'est finalement complètement écroulé après une réplique. (Gianfilippo Oggioni/AP/SIPA)


La croix d'une église, à Crevalcore, gît par terre. Le riche patrimoine culturel de la région a subi d'"importants dégâts", a indiqué le ministère de la Culture. (Luca Bruno/AP/SIPA)


San Giovanni in Persiceto, le 21 mai. Selon des responsables, plus de 400.000 meules de parmesan et de grana padano, un fromage similaire, ont été détruites, ainsi que des entrepôts, pour des dommages évalués à au moins 250 millions d'euros. (Luca Bruno/AP/SIPA)


San Felice sul Panaro le 20 mai 2012. (DARIO PICARDI/SIPA)


Finale Emilia le 20 mai 2012. Des centaines de personnes ont investi leurs voitures, garées le plus loin possible des bâtiments, de crainte que les murs ne s'écroulent. (Marco Vasini/AP/SIPA)


Finale Emilia le 20 mai 2012. En raison du séisme, mais aussi d'un attentat à Brindisi qui a coûté la vie à une lycéenne de 16 ans, le chef du gouvernement italien Mario Monti a décidé d'anticiper son retour du sommet de l'Otan à Chicago, afin de se trouver dès ce lundi en Italie. (Luca Bruno/AP/SIPA)


Finale Emilia le 20 mai 2012. Des camps de fortune ont été installés pour les rescapés dans des gymnases et sous des tentes de la Croix-Rouge. (Gianfilippo Oggioni/AP/SIPA)

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Le Nouvel Observateur 21 mai 2012

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Dans la nuit de mercredi à jeudi, le nord-est de l'Italie a de nouveau été secoué par deux secousses dont une de magnitude 4,3. Les répliques ont causé de nouveaux dégâts sur les bâtiments déjà endommagés.

La terre a tremblé une nouvelle fois en Italie. Dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de minuit heure locale, deux secousses se sont produites dans la région de Finale Emilia, déjà touchée dimanche par un séisme de magnitude 6,0 qui a fait six morts. De magnitude 4,3 et 3,2, les deux répliques ont été fortement ressenties en raison d'un épicentre peu profond (seulement 4 kilomètres). Elles ont ainsi causé de nouveaux dégâts aux bâtiments déjà endommagés par le séisme et les plus de 20 répliques qui ont suivi.

"La peur est de retour. Nous faisons marche arrière et tant qu'il n'y aura pas un peu plus de tranquillité, nous ne réussirons pas à nous en sortir. Nous cherchions à convaincre les personnes à retourner dans leurs habitations, si elles ne sont pas endommagées, mais si ces secousses se poursuivent, ce sera impossible", a déclaré ce matin Fernando Ferioli, maire de Finale Emilia cité par l'AFP.

Mercredi, le chef de la protection civile de la ville avait invité ceux des rescapés dont les maisons n'ont pas été endommagées par le séisme à rentrer chez eux.

Mais suite à ces nouvelles secousses, les campements de fortune de la municipalité sont désormais remplies jusqu'à la dernière place et des familles entières ont passé la nuit dans leurs voitures, a expliqué Fernando Ferioli.

A l'aube, les techniciens de la protection civile se sont mis au travail pour contrôler l'étendue des nouveaux dégâts. Néanmoins, la zone rouge dans le centre de la ville, interdite à la population en raison des risques d'écroulement de maisons endommagées a d'ores et déjà été réélargie ce matin alors qu'elle avait été réduite mercredi.

Mardi, moins de trois jours après le séisme, le gouvernement italien a proclamé l'état de catastrophe naturelle pour les zones touchées et a affecté 50 millions d'euros dans un premier temps aux opérations d'aide et d'assistance dans cette région.



Maxisciences 24/05/2012

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Deux séismes d'une magnitude supérieure à 5 ont touché l'Emilie-Romagne, dans le nord de l'Italie, une région où l'aléa sismique est considéré comme faible. Explications


Un nouveau séisme de magnitude 5,8 (selon l’USGS) a secoué ce matin le nord de l’Italie, près de la ville de Medolla, dans l’Emilie-Romagne, tuant une quinzaine de personnes. La même région de la basse plaine du Pô, à une trentaine de kilomètres au nord de Bologne, a été touchée le 20 mai dernier par un séisme de magnitude 6, ressenti dans un rayon de 200 kilomètres, qui a tué 7 personnes. Dans les deux cas l’épicentre est peu profond, situé à environ 9 km.

Aucun évènement sismique dépassant une magnitude de 5 ne s’est produit dans cette zone jusqu’au 20 mai, précise le bureau d’évaluation des risques sismiques de l’IRSN. Les deux tremblements de terre majeurs connus pour cette région sont celui de février 1346 et de novembre 1570, près de Ferrara. Les séismes du 20 et du 29 mai 2012 se sont produits dans une partie de l’Italie où l’aléa sismique est considéré comme faible –catégorie 3. Voir la carte pour la France

La sismicité de la région méditerranéenne est liée à la remontée de la Plaque africaine vers le Nord. Cette plaque converge avec la plaque européenne à la vitesse de plusieurs millimètres par an, faisant remonter l’Italie vers le Nord, contre les Alpes.

Plusieurs systèmes de failles découlent de cette convergence dans la péninsule italienne. La chaîne des Apennins, qui traverse l’Italie du nord au sud sur plus de 1.000 kilomètres, subit à la fois une extension –à l’origine du séisme de l’Aquila en 2009- alors que le nord de la chaîne, près de la plaine du Pô, subit une compression.


Une église effondrée à Medolla, à 3 km de l'épicentre du
séisme du 29 mai 2012. (Marco Vasini/AP/SIPA)


Sciences et Avenir 29/05/2012

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Suite au séisme de magnitude 5,8 survenu ce matin dans le nord-est de l'Italie, plusieurs répliques ont été ressenties à la mi-journée dont trois avec des magnitudes supérieures à 5.

La terre continue de trembler en Italie au fur et à mesure que le bilan s'alourdit. Depuis ce matin, les secours s'affairent en effet dans les décombres provoqués par le séisme de magnitude 5,8 survenu ce matin aux alentours de 9H00, heure locale.

Toutefois, les opérations sont compliquées par le déclenchement de nouvelles secousses. Plusieurs répliques ont été ressenties ces dernières heures dont trois avec des magnitudes supérieures à 5.

Une secousse très longue et forte (supérieure à 5) a été ressentie par des journalistes des chaînes en continu et à la protection civile de Modène, où les bureaux ont été évacués ce matin, a indiqué un porte-parole à l'AFP.

L'Institut de géophysique a indiqué qu'il avait enregistré une séquence de trois secousses qui se sont produites entre 10H56 GMT et 11H01 GMT. La première secousse était d'une magnitude de 5,3 et son épicentre était à une profondeur de 6,8 kilomètres. La seconde était d'une magnitude de 5,1 et la dernière était elle aussi supérieure à 5 mais sa magnitude n'a pas encore été précisée.

Selon le dernier bilan, l'évènement sismique aurait fait au moins 15 morts. Mais des personnes sont encore portées disparues, coincées dans les décombres de bâtiments déjà affectés par le séisme du 20 mai dernier.



Plusieurs façades se sont écroulées nécessitant l'intervention rapide des secours ©️ Istockphotos.


Le séisme est survenu dans la même région touchée le 20 mai par un premier séisme ©️ Istockphotos.




Maxisciences 29/05/2012

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Selon le dernier bilan communiqué par les autorités italiennes, le séisme survenu hier matin dans le nord-est de l'Italie a fait 17 morts et 350 blessés. Au cours de la nuit précédente, plus de quarante nouvelles secousses ont été ressenties.

Au moins 17 morts et 350 blessés : au fur et à mesure que les secours s'affairent dans les décombres, le bilan ne cesse de s'aggraver. Selon les informations révélées hier dans l'après-midi, le séisme qui a frappé la région d'Emilie-Romagne dans le nord-est de l'Italie avait fait 10 morts. Mais depuis, plusieurs personnes portées disparues ont été découvertes sans vie dans les décombres. C'est notamment le cas d'un ouvrier qui a été tué dans l'effondrement de l'usine Haemotronic de Medolla.

Ce matin, 14.000 personnes étaient privées de toit dans la région, soit parce que leur habitation a été endommagée soit parce qu'elles craignent de revenir chez elle. Une inquiétude compréhensible dans la mesure où cette même région avait déjà été touchée le 20 mai dernier par un premier séisme de magnitude 6,0 qui a fait 6 morts. Suite au séisme quelque 8.000 personnes ont été déplacées, s'ajoutant aux 6.000 déjà contraintes de quitter leur domicile après le premier séisme.

Par ailleurs, pas moins de 41 secousses ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi. Selon les relevés de cet institut, la plus forte secousse, d'une amplitude de 3,54, a été enregistrée à 05h15. Son épicentre était situé à proximité des communes de la région de Modène les plus frappées par le nouveau séisme : Camposanto, Cavezzo, Medolla, Mirandola et San Felice sul Panaro, ainsi que San Giovanni del Dosso, plus près de Mantoue.



Sur Maxisciences, découvrez en images les dégâts causés par le séisme.


Maxisciences 30/05/2012

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Le 20 mai dernier, un séisme de magnitude 6 a ravagé une partie du nord-est de l’Italie et fait 7 morts. Cette semaine, la terre a de nouveau grondé, ajoutant 17 décès au bilan. Pour en savoir un peu plus sur le phénomène, Maxisciences a interrogé Jérôme Vergne, sismologue à l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre (E.O.S.T) de Strasbourg.

Maxisciences : La région était-elle préparée à un tel cataclysme ?

Jérôme Vergne : Il faut savoir que cette région n’était pas à priori la zone sismique la plus dangereuse de l’Italie, beaucoup moins que le sud du pays et la Sicile. C'est sûrement pourquoi les structures para-sismiques ont fait défaut dans le nord du pays et qu'il y a eu autant de dégâts et de victimes. Mais ce sont surtout les constructions anciennes comme les clochers d’églises et les vieux bâtiments qui n'ont pas résisté.

M : D’autres répliques sont à prévoir ?

J.V : Oui, certainement. Depuis le 20 mai, nous avons enregistré plusieurs centaines de secousses. Suite au dernier séisme du 29 mai, une vingtaine d'autres se sont ajoutées au compte en l'espace de quelques heures. Malheureusement, cela risque de continuer. Cependant, on peut voir que la magnitude des répliques décroît avec le temps nous ne devrions pas connaitre de secousse aussi fortes que ces derniers jours.

M : L'Italie étant proche, est-il possible qu'un séisme survienne en France ?

J.V : Certains secousses ont été légèrement ressenties en France proche de la frontière. Mais il n'est pas possible que le même évènement se produise chez nous car la faille de ce séisme a rompu sur quelques dizaines de kilomètres de l’épicentre. Or, la frontière se situe à 200 kilomètres, pas de séisme à redouter dans notre pays donc. Mais ce qui est intéressant ici, ce sont les similarités du contexte sismique avec celui que nous connaissons dans l’est de la France. Nous prévoyons donc de nous intéresser de près à ce phénomène.

Merci Jérôme Vergne

Récapitulatif des grands séismes ayant touché l’Italie ces dernières années

2001 : près de Bolzano (nord) dans le Haut-Adige, le séisme fait au moins trois morts.

6 septembre 2002 : à Palerme en Sicile, deux morts.

31 octobre 2002 : à San Giuliano di Puglia en Molise dans le centre du pays, bilan très lourd : 30 morts.

2009 : à L'Aquila dans les Abruzzes, au moins 280 morts.

mai 2012 : Le 20 mai, un séisme près de Modène provoque 7 décès.. Une nouvelle secousse se produit le 29 mai d’une magnitude plus faible mais faisant au moins 17 morts



Maxisciences 02/06/2012

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Une forte secousse de magnitude 5,1 a frappé dimanche soir la région d'Emilie Romagne, dans le nord-est de l'Italie, déjà dévastée par deux séismes en 15 jours mais les secousses n'ont pas fait de blessés, faisant s'écrouler des bâtiments déjà endommagés.

Personne n'a été blessé par une série de répliques qui se sont produites autour de 21H30 locales (19H30 GMT) mais des personnes ont été saisies de malaises et beaucoup de gens terrorisés sont descendus dans les rues, selon la protection civile. La région a été frappée les 20 et 29 mai par deux séismes (magnitude 6 et 5,8 qui ont fait au total 23 morts, en particulier dans des cabanons d'usines de cette zone au tissu dense de PME agricoles et industrielles.

Dimanche soir, la plus forte secousse qui a atteint la magnitude 5,1 et dont l'épicentre était situé près de Modène, à 9,2 km de profondeur, selon l'Institut de géophysique, a été ressentie jusqu'à la grande ville de Bologne et à Milan (nord-ouest).

"Nous ne pouvons pas continuer ainsi, cela va devoir s'arrêter à un moment, tout ce qu'on peut faire c'est espérer", a témoigné sur la chaîne en continu Sky TG24, un habitant de Mirandola, ville de 20.000 habitants très touchée par le séisme du 29 mai.

Il a décrit des "scènes de panique totale" parmi les évacués, logés en grand nombre sous des tentes de la protection civile, dans des hôtels ou qui campent à côté de leurs maisons effondrées. L'Emilie Romagne compte actuellement plus de 14.000 personnes qui ne dorment pas chez elles soit parce qu'elles n'ont plus de toit soit parce qu'elles ont peur de rentrer chez elles.

Les secousses de dimanche ont fait complètement s'effondrer la Tour de l'horloge du village de Novi di Modena, qui datait du 18e siècle et avait été fortement endommagée par les précédents tremblements de terre.

"Le tremblement de terre (de dimanche) a été vraiment fort, court mais intense. Les cloches des églises ont commencé à retentir, la terre à trembler, les gens à paniquer. Heureusement qu'il n'y avait personne dans les maisons et que tout le monde avait été évacué", a indiqué un autre habitant de Concordia sur Sky.



Le Point.fr 03/06/2012

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Hier, à 11H18 GMT un tremblement de terre d’une magnitude atteignant 5,9 sur l’échelle de Richter a frappé l’île de Java, la plus peuplée de toute l’Indonésie.

La terre a tremblé a plusieurs reprises au cours des derniers jours en Indonésie. Des secousses dont la première significative s'est déclenchée hier à 11H18 GMT soit 18H18 heure locale sur l’île de Java. Selon les agences de géophysique indonésienne et américaine, l’épicentre du tremblement de terre, d’une magnitude de 6,1 réévaluée ensuite à 5,9, se situait à 64,7 kilomètres de profondeur sous l’océan Indien et à 121 km au sud-ouest de la ville de Sukabumi, une ville côtière.

La secousse a été ressentie jusqu’à Jakarta, la capitale se situant pourtant à 214 kilomètres de distance. Sur place, les employés de bureau auraient ressenti l’intense secousse pendant une dizaine de secondes environ. Celle-ci aurait même été suffisamment intense pour faire trembler les immeubles. Selon l’AFP, dans les régions plus proches de l'épicentre, la secousse sismique aurait duré près de trois minutes, ce qui a fortement inquiété la population.

Néanmoins, aucune alerte au tsunami n’a été émise et le séisme ne semble avoir occasionné aucun dégât ni aucune victime. Au cours des dernières 24 heures, plusieurs répliques se sont produites avoisinant des magnitudes de 4-5.



Maxisciences 05/06/2012

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Mercredi, à 7H27 heure locale, un séisme de magnitude 6,4 s'est déclenché à l'ouest de l'île indonésienne de Sumatra. Bien qu'aucune alerte au tsunami n'ait été déclenchée, la secousse a créé la panique parmi les habitants.

La terre a tremblé tôt ce matin à Sumatra. En effet, aujourd'hui, aux alentours de 7h30 heure locale, un séisme de magnitude évaluée à 6,4 est survenu au large de cette île située dans le nord-ouest de l'archipel indonésien.

D'après les informations communiquées par l'Institut de géophysique américain (USGS), l'hypocentre ou foyer du séisme sous-marin était située à 34 kilomètres de la ville de Sinabang, capitale de la petite île de Simeulue et à une profondeur de 22 kilomètres.

Malgré la forte magnitude du séisme, les autorités indonésiennes et australiennes ont précisé qu'aucune alerte au tsunami n'avait été émise. "Le séisme n'a pas le potentiel pour provoquer un tsunami", a ainsi estimé Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale indonésienne des catastrophes cité par l'AFP. Néanmoins, la secousse sismique a tout de même créé une véritable panique sur l'île de Simeulue qui compte quelque 80.000 habitants.

"Le sol a tremblé violemment pendant environ une minute à Simeulue", a témoigné l'un d'entre eux. "Les gens pleuraient et fuyaient hors de leur maison", a confirmé pour sa part un journaliste de l'AFP. Un mouvement de panique qui a d'ailleurs causé la mort d'une personne, décédée des suites d'une chute alors qu'elle se ruait hors de chez elle, selon les services de secours indonésiens.

Toutefois, pour l'heure, aucun dégât majeur ne serait à recenser, excepté quelques fissures sur les immeubles et maisons qui ont tremblé. "L'électricité a été coupée à certains endroits.

Je peux apercevoir des fissures sur certains murs", a ainsi ajouté le journaliste. Quelques heures après le séisme et en l'absence d'alerte, les autorités ont ainsi prié la population de rentrer chez elle, comme l'a expliqué Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'Agence nationale indonésienne des catastrophes. Bien que nombre d'entre eux aient ainsi regagné leur foyer, "certains restent dehors par peur des répliques", a précisé le journaliste de l'AFP.

Si le séisme a créé une telle panique, c'est que les habitants de la région sont toujours hantés par la catastrophe survenue en décembre 2004 dans les environs de l'île de Sumatra : un très fort tremblement de terre, de magnitude supérieure à 9, avait provoqué un tsunami sur les côtes d'une dizaine de pays d'Asie du Sud-Est faisant plus de 220.000 morts, dont 170.000 à Aceh.


Maxisciences 25/07/2012

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Mardi, aux environs de 23H30 heure locale, un séisme de magnitude 4,4 s'est déclenché dans la région de Los Angeles aux Etats-Unis. La secousse a été largement ressentie mais n'a fait aucun dégât ni victime.

La terre a tremblé hier soir à Los Angeles. Mardi, à 23H23 heure locale, un séisme de puissance modérée est en effet survenu dans la région de Yorba Linda en Californie. D'après l'Institut de géophysique américaine (USGS), la secousse était de magnitude 4,4 et son épicentre a été situé à 3 kilomètres de cette ville pour une profondeur de 8,2 kilomètres.

Aussi, le séisme a été largement ressenti par de nombreux habitants aux alentours de Los Angeles et a de plus été suivi moins d'une minute après par une autre secousse, moins forte cette fois-ci. Sa magnitude a été évaluée à 2,2. Néanmoins, aucun dégât ni victime ne sont à déplorer d'après les autorités. Après les deux secousses, le Los Angeles Fire Department tout comme l'Orange County Fire Authority a procédé à des vérifications préliminaires qui n'ont mis en évidence aucun dommage. Les deux services ont ainsi suspendu leur alerte séisme peu après minuit.

Les séismes ne sont pas rares en Californie qui se trouve juste sur la faille de San Andreas. Une faille géologique correspondant à la jonction des plaques tectoniques du Pacifique et de l'Amérique et qui a déjà provoqué des séismes très importants et dévastateurs dans la région notamment à San Francisco.



MAXISCIENCES 08/08/2012

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Samedi à 15H53 heure locale, un séisme de magnitude 6,4 s'est déclenché dans le nord-ouest de l'Iran. Un peu plus de dix minutes plus tard, c'est une secousse de 6,3 qui est survenue. Selon le bilan provisoire, les séismes auraient au moins fait 80 morts et quelque 400 blessés.

La terre a tremblé en Iran cet après-midi. Aux alentours de 16H53 heure locale. Les habitants du nord-ouest du pays ont en effet été surpris par un fort séisme de magnitude évaluée à 6,4. Mais alors que cette secousse a déjà créé la panique parmi les Iraniens, un second séisme de magnitude 6,3 est survenu un peu plus de dix minutes plus tard à 17H04 heure locale.

D'après l'Institut de géophysique américain (USGS), l'épicentre de la première secousse se trouvait à 20 km de la ville d'Ahar et à 60 km de Tabriz pour une profondeur de 9,9 km. L'épicentre de la seconde a lui été situé plus proche de Tabriz à 48 km pour une profondeur équivalente.

Aussi, les deux séismes ont été largement ressentis dans la région, poussant les habitants terrifiés à se précipiter dans les rues et à quitter rapidement leurs maisons qui ont tremblé. A Tabriz qui compte environ 1,5 millions d'habitants, les dégâts ne sont que matériels, selon un responsable du centre des catastrophes naturelles de la région, Khalil Saei, qui a affirmé qu'il n'y avait pas de mort dans cette importante ville. Néanmoins, dans d'autres villages, le bilan est beaucoup plus critique. "Soixante villages (...) ont subi de lourds dégâts et ont besoin d'aide", a estimé à Mehr un député de la ville durement touchée de Ahar, Abbas Fallah.

Des hélicoptères et équipes de secours ont été dépêchés sur place. Mais leur intervention s'annonce particulièrement compliquée. "L'accès aux villages de la région est coupé et nous n'avons qu'un contact téléphonique avec eux", a déclaré Mahmoud Mozafar, chef des opérations de secours du Croissant rouge iranien à l'agence Mehr. De même, les autorités n'ont pas encore pu bien évaluer l'ampleur des dégâts dans ces villages, ni le nombre de morts. Ces villages sont donc "une source de préoccupation", a affirmé à la télévision officielle le gouverneur de la région, Ahmad Alireza Beigi. Selon le bilan provisoire communiquée par les agences, il y aurait au moins 80 morts et quelque 400 blessés.

De son côté, Pouya Hajian, porte-parole du Croissant rouge iranien, a affirmé que plusieurs villes, notamment Ahar, Varzeghan, Mehraban et Heris, ainsi que six villages "avaient subi des dégâts". Un porte-parole des pompiers de Tabriz a lui indiqué à l'agence Isna que "l'électricité a été coupée dans la plupart des quartiers (...) et qu'il y a un trafic monstre dans la ville". Un responsable du ministère de l'Intérieur, Morteza Akbarpour, a en outre expliqué à l'agence Fars que "50 habitants de Varzeghan blessés dans le séisme avaient été transférés à l'hôpital".

Alors que six répliques de magnitude comprise entre 4,4 et 5 ont été ressenties dans les heures qui ont suivi, ce responsable aurait également conseillé aux habitants des régions touchées par les séismes "de ne pas dormir chez eux cette nuit". Désormais, les secours tentent donc de venir en aide aux sinistrés et aux blessés mais le bilan pourrait s'alourdir au fur et à mesure de leur intervention.

L'Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le séisme le plus mortel ces dernières années a tué 31.000 personnes, soit un quart de la population, dans la ville de Bam (sud) en décembre 2003.



Maxisciences 11/08/2012

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TEHERAN (Sipa) — Les deux violents séismes qui ont touché samedi le nord-ouest de l'Iran ont fait au moins 250 morts et plus de 2.000 blessés, selon un nouveau bilan dimanche de la télévision d'Etat iranienne.

Les séismes ont touché les villes d'Ahar, Haris et Varzagan, dans la province de l'Azerbaïdjan oriental. La première secousse tellurique, d'une magnitude de 6,4 selon l'Institut géologique américain (USGS), s'est produite à 16h53 locale (12h23 gmt).

L'épicentre se trouvait entre les villes d'Ahar et Haris, à environ 500km au nord-ouest de la capitale Téhéran, a précisé le chef du comité de crise local, Khalil Saei, cité par la télévision.

Le deuxième tremblement de terre, d'une magnitude de 6,3 d'après l'USGS, a eu lieu onze minutes plus tard. L'épicentre se trouvait à 48km au nord-est de la ville de Tabriz. Ce séisme, comme le précédent, est survenu à une faible profondeur (9,9 et 9,8km).

D'après Khalil Saei, six communes ont été totalement rasées et une soixantaine ont subi des destructions de 50% à 80%. Une dizaine de répliques ont secoué la même région et été ressenties jusqu'aux côtes de la mer Caspienne.

La télévision a diffusé des images de blessés sur des lits d'hôpitaux, ainsi que de dizaines de familles dormant à même le sol dans des parcs. Certains de ces réfugiés pleuraient, d'autres tremblaient de froid, dans cette région montagneuse, près de l'Azerbaïdjan voisin.




ROMANDIE.COM 12/08/2012

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PEKIN (Sipa) — Un violent tremblement de terre, de magnitude 6,2, a secoué dimanche soir une région isolée de la province du Xinjiang dans l'extrême-ouest de la Chine, selon les autorités chinoise. On ignorait si le séisme avait fait des victimes ou des dégâts.

L'épicentre du séisme était situé à 282km au sud-est de la ville oasis de Hotan, selon le centre gouvernemental de surveillance sismique. Cette zone peu peuplée se trouve au coeur des montagnes Kulun, au bord du Plateau himalayen. C'est l'une des zones sismiques les plus actives du pays.


ROMANDIE.COM 12/08/2012

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TEHERAN - Le double séisme qui a frappé samedi le nord-ouest de l'Iran a fait au total 306 morts, en majorité des femmes et des enfants, et 3.037 blessés, a déclaré la ministre de la Santé Marzieh Vahid Dastjerdi devant le Parlement, selon le site du Majlis.

Elle a précisé que parmi les corps emmenés dans les morgues des hôpitaux de la région, il y avait 219 femmes et enfants et 49 hommes, soit un total de 268. Les médias iraniens avaient rapporté dimanche que certains cadavres avaient été enterrés sur place sans être envoyés dans les morgues de la région.

Selon Mme Vahid Dastjerdi, qui présentait un rapport au Majlis, sur les 3.037 blessés, 2.011 ont été soignés sur place et les autres ont été envoyés dans les hôpitaux de la région.

Les deux secousses de magnitude 6,3 et 6,4, selon l'Institut de géologie américain, ont frappé samedi à quelques minutes d'intervalle la région montagneuse de Varzeghan, Ahar et Héris dans la province de l'Azerbaïdjan oriental, située dans le nord-ouest de l'Iran.

La plupart des victimes ont perdu la vie aux premiers moments du séisme car de nombreuses maisons de la région sont en terre et, avec le poids des plafonds, les victimes n'ont eu aucune chance, a expliqué de son côté devant les parlementaires Hossein Ghadami, responsable de la cellule de crise du ministère de l'Intérieur.

Notre priorité était de rechercher les survivants sous les décombres (...). Dimanche à 06H00 du matin, nous avons eu l'assurance qu'il n'y avait plus de corps et de survivants sous les décombres, a-t-il ajouté.

Il a précisé que 115 villages ont été endommagés de 40% à 60%, recensant 4.500 et 5.000 maisons touchées.

Le gouvernement a décidé d'apporter une aide rapide aux habitants de la région pour reconstruire leurs maisons. Chaque famille va recevoir 20 millions de rials (environ 1.000 dollars) d'aide sans contrepartie et un prêt à faible taux de 120 millions rials (6.000 dollars environ) pour reconstruire les maisons, a-t-il ajouté.

Nous sommes prêts à accorder ces facilités pour la construction de 20.000 maisons en dur dans la région, a-t-il expliqué.

Il faut commencer la reconstruction dès maintenant car l'hiver est proche, a-t-il expliqué. L'hiver est en effet très rude dans cette région montagneuse.

En attendant, le Croissant Rouge iranien a distribué 8.700 tentes, 11.900 couvertures, de la nourriture et de l'eau dans les zones sinistrées pour plus de 16.000 sans-abris, a expliqué son président Abdolhossein Faghih devant le Parlement.

Nous avons reçu des propositions d'aide de plusieurs pays, notamment la Turquie, Singapour et Taïwan, mais parce que nous disposions de suffisamment d'hommes et de moyens, nous n'avions pas besoin d'aide étrangère. Nous les avons remercié pour leur offre, a-t-il dit. Les Etats-Unis, la Suisse et l'Allemagne ont également proposé leur aide.

L'Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.

Le séisme le plus meurtrier de ces vingt dernières années a tué 31.000 personnes, soit un quart de la population, dans la ville de Bam (sud) en décembre 2003.


ROMANDIE.COM 13/08/2012

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PALU (Indonésie) - Un séisme de magnitude 6,6 a frappé samedi les îles Célèbes (centre de l'Indonésie), a annoncé l'Institut géophysique américain (USGS), semant la panique chez les habitants qui ont fui, terrifiés, maisons et immeubles.

Le séisme s'est produit à 56 kilomètres au sud-est de la ville de Palu, à 17H40 (09H40 GMT), et à une profondeur de 20 kilomètres.

Dans l'immédiat, les autorités n'ont signalé ni dégâts ni victimes, mais la panique a gagné les habitants de Palu qui ont fui hors de leur maison après qu'une violente secousse a fait trembler le sol pendant plusieurs secondes, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place.

Nous n'avons reçu aucun bilan de dégâts ou de victimes (...) Nous allons continuer à surveiller, a déclaré à l'AFP le chef de l'Agence indonésienne de météorologie, climatologie et géophysique, M. Suharjono.

L'agence indonésienne avait signalé un peu plus tôt un premier séisme d'une magnitude de 6,2 et d'une profondeur de 10 kilomètres, avec un épicentre situé dans la région montagneuse et fortement peuplée de Parigi Moutong.

L'archipel indonésien se situe sur l'anneau de feu du Pacifique, là où les plaques continentales entrent en collision et sont à l'origine d'une importante activité sismique et volcanique.



ROMANDIE.COM 18/08/2012

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Quarante tonnes de matériel d'aide humanitaire suisse sont parties samedi en direction de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran. Cet envoi doit contribuer à soulager les populations durement touchées par deux tremblements de terre il y a une semaine.

L'avion cargo affrété par l'Aide humanitaire de la Confédération (Suisse) transporte à son bord 200 tentes, 200 tentes chauffées, 200 radiateurs, 2000 couvertures et des biens médicaux de première nécessité, précise le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) samedi dans un communiqué.

Les températures dans cette région pourraient descendre sous la barre du zéro degré le mois prochain.

Ce matériel, d'une valeur totale de 500.000 francs, devrait couvrir les besoins de 10.000 personnes pendant trois mois, ajoute le DFAE. Deux experts en logistique du Corps suisse d'aide humanitaire accompagnent le convoi, arrivé à destination samedi soir.

Quatre experts suisses sont déjà sur place depuis jeudi pour préparer, en partenariat avec les autorités iraniennes et le Croissant Rouge iranien, la distribution de cette aide.

Un double séisme a fait 306 morts et plus de 3000 blessés le samedi 11 août dans le nord-ouest de l'Iran, selon un bilan officiel. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur foyer. Berne avait proposé son soutien à Téhéran.



Romandie.com 18/08/2012

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Dimanche à 22H37, heure locale, un puissant séisme est survenu au large des côtes du Salvador. De magnitude évaluée à 7,3, il a généré un tsunami qui pourrait selon les spécialistes s'avérer destructeur en atteignant les côtes.

L'alerte a été déclenchée au niveau des côtes sud-américaines. Ce matin à 4H37 GMT, soit dimanche à 22H37 heure locale, un puissant séisme de magnitude 7,3 s'est déclenché au large du Salvador. Selon l'Institut de géophysique américain, son épicentre était situé à quelque 111 kilomètres de la ville de Puerto El Triunfo et à 171 kilomètres de San Salvador, pour une profondeur évaluée à 20,3 kilomètres. Or, si la secousse semble n'avoir fait aucun dégât ni blessé, la crainte se porte désormais sur le risque de tsunami.

En effet, il semblerait que le séisme ait provoqué un tsunami au large qui pourrait s'avérer destructeur en atteignant les côtes sud-américaines. Ainsi, une alerte au tsunami a été émise pour le Costa Rica, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Guatemala, Panama et le Mexique.

Toutefois, selon les dernières informations communiquées, le raz-de-marée aurait d'ores et déjà atteint les côtes sans faire de dégât majeur, entrainant une levée de l'alerte. Les spécialistes continuent donc de surveiller le niveau de la mer au large des côtes mais le risque semble s'être écarté et ce, bien que des répliques dont une de magnitude 5,4 aient été détectées une heure après le premier.

On ignore encore si le séisme a été ou non largement ressenti dans les terres mais de telles secousses raniment le souvenir des deux séismes survenus au début de l'année 2001. De magnitude 7,6 et 6,6, ceux-ci avaient provoqué des glissements de terrain, faisant au final quelque 940 morts et plus de 5.500 blessés.



MAXISCIENCES 27/08/2012

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Moins d'une heure après le tremblement de terre du vendredi 31 août, l'Agence américaine océanique et atmosphérique NOAA a déclaré que les alertes au tsunami pour le Japon, Taïwan et plusieurs îles du Pacifique étaient levées; elles reste néanmoins en vigueur pour les Philippines et l'Indonésie.

Le séisme s'est produit à 20h47 heure locale (12h47 GMT) en mer, à 139 km à l'est de la ville philippine de Sulangan située sur l'île de Samar, à une profondeur de 33 kilomètres, a précisé l'Institut de géophysique américain (USGS). L'institut a ensuite révisé à la baisse, à 7,6, la magnitude du tremblement de terre, donnée dans un premier temps à 7,9.

Immédiatement après le séisme, le Centre d'alerte au tsunami pour le Pacifique avait annoncé dans un communiqué qu'une alerte était lancée pour les Philippines, l'Indonésie, Taïwan, le Japon et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que pour l'île de Guam, tandis que la situation restait sous observation pour les îles Salomon, les îles Marshall et pour Nauru.

Une éventuelle première vague aurait dû toucher l'Indonésie vers 13h35 GMT et les Philippines vers 13h38 GMT, selon le centre d'alerte, mais une fois ce délai passé, les autorités n'avaient reçu aucune information sur des dégâts éventuels.

"Un séisme de cette ampleur peut déclencher un tsunami destructeur qui peut frapper les côtes de la région proches de l'épicentre en l'espace de minutes ou d'heures", avait averti le centre. Les autorités philippines ont annoncé avoir ordonné des évacuations le long des côtes concernées. Le séisme a été ressenti dans l'est de l'archipel mais aucun rapport sur des victimes ou des dégâts n'a été enregistré.


SCIENCES ET AVENIR 31/08/2012

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SAN JOSE - Un séisme majeur de magnitude 7,6 s'est produit mercredi à 14h42 GMT (08h42 heure locale) sur la côte pacifique du Costa Rica, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). L'USGS avait dans un premier temps évalué la magnitude du tremblement de terre à 7,9, avant de la revoir à la baisse. De même, la localisation de l'épicentre a été corrigée par l'Institut, qui a finalement précisé qu'il se trouvait dans la péninsule de Nicoya, à 3 km du village de Samara, dans le nord-ouest du pays.

Le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique a lancé un avis d'alerte au tsunami pour le Costa Rica, le Panama, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Mexique, la Colombie, l'Equateur, le Guatemala et le Pérou. Dans un second temps, l'USGS a limité cette alerte à trois pays: Costa Rica, Nicaragua et Panama.

La secousse, survenue au large de la province touristique de Guanacaste, sur la côte Pacifique, a été fortement ressentie dans une bonne partie du pays et a momentanément provoqué des coupures d'électricité et des liaisons téléphoniques, selon les médias locaux. Dans la capitale, située à environ 150 km de l'épicentre, plusieurs immeubles et écoles ont été évacués.

Aucune source proche des autorités n'était immédiatement en mesure d'indiquer si les secousses avaient fait des dégâts ou des victimes.


ROMANDIE.COM 05/08/2012

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PEKIN (Chine) - Le tremblement de terre de magnitude 5,7 qui a frappé vendredi une région du sud-ouest de la Chine a fait au moins 24 morts et 150 blessés, selon un nouveau bilan des autorités locales.

L'épicentre du séisme, qui a endommagé des milliers d'habitations, a été localisé à la frontière des provinces du Yunnan et du Guizhou, selon l'Agence de sismologie chinoise. La secousse s'est produite à 11H00 (03H00 GMT).

Le tremblement de terre a été suivi par une série de répliques qui ont semé la panique dans certaines villes, poussant les habitants à quitter précipitamment les bâtiments d'habitation et de bureaux. "J'étais en train de marcher dans la rue quand soudain j'ai senti la terre trembler sous mes pieds. Les gens ont commencé à se précipiter dehors en hurlant". A y penser j'en ai encore des frissons, a confié un habitant dans un microblog.

Un total de 24 personnes ont trouvé la mort, 150 ont été blessées et 20.000 habitations ont été endommagées, selon un communiqué des autorités de Zhaotong, une ville du Yunnan très proche de la frontière avec la province du Guizhou. Des images diffusées par la télévision ont montré des centaines de résidents rassemblés sur la voie publique dans la ville d'Yiliang (Yunnan), refusant de retourner à l'intérieur des édifices.

Le séisme a été fortement ressenti dans la circonscription d'Yiliang et les trois régions de Jiaokui, Luozehe and Qiaoshan, a indiqué le gouvernement local d'Yiliang. Les transports sont perturbés dans certaines régions et les communications sont touchées, a-t-il ajouté.

La magnitude du séisme a été évaluée à 5,6 par l'Institut de géophysique américain (USGS).

En mai 2008, un puissant tremblement du terre avait frappé la province du Sichuan (sud-ouest), faisant près de 70.000 morts et 18.000 disparus.


ROMANDIE.COM 07/09/2012

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PEKIN (Chine) - Le bilan d'au moins 80 morts du tremblement de terre qui a frappé vendredi le sud-ouest de la Chine aurait pu être bien moindre si les édifices avaient bénéficié d'une meilleure qualité de construction, ont estimé un quotidien chinois et un responsable local.

De nombreuses maisons bâties de façon médiocre n'ont pas résisté au séisme et ont été réduites à l'état de décombres, a souligné samedi dans un éditorial le journal Global Times.

La secousse tellurique, d'une magnitude de 5,7 selon l'Agence de sismologie chinoise et de 5,6 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), aurait causé bien moins, voire aucune victime dans une zone plus développée, a jugé le quotidien.

Les habitations dans la zone ébranlée par le séisme ne sont pas assez solides. Leur structure n'est pas conçue pour résister à des tremblements de terre, a confirmé Huang Pugang, directeur de l'Agence de sismologie du Yunnan, dans une interview avec le site internet du Quotidien du peuple.

Selon le Global Times, le tremblement de terre illustre la vulnérabilité de la Chine aux catastrophes naturelles, dans un pays où beaucoup préfèrent avoir une maison ou un appartement plus grand, plutôt que plus sûr mais plus cher.

Le séisme, qui a endommagé des milliers d'édifices, s'est produit à la frontière des provinces du Yunnan et du Guizhou. Une région relativement peu développée qui compte une forte proportion de minorités ethniques, notamment des Miao et des Hui.

Les édifices bâtis dans les zones rurales chinoises sont souvent construits avec des matériaux de qualité médiocre et les normes antisismiques sont rarement respectées.

La Chine doit chercher à se développer à la fois en terme de rapidité et de qualité, a enfin estimé le quotidien.

Au coeur de récents scandales ou accidents ayant coûté des vies en Chine, ce qui a déclenché la colère populaire, se trouve en effet l'idée que les autorités ont accordé la priorité au développement économique plutôt qu'au bien-être des citoyens.

Cette critique a notamment fusé lors du scandale du lait contaminé en 2008 (six enfants décédés et 300.000 malades) ou après la collision de deux trains à grande vitesse en juillet 2011 (40 morts et près de 200 blessés).

Elle avait également été au centre de la polémique qui s'était développée après le puissant tremblement du terre dans la province du Sichuan, qui avait fait près de 70.000 morts et 18.000 disparus en mai 2008.

Cette catastrophe avait entraîné la destruction de nombreuses écoles et la mort d'élèves et enseignants, ce qui avait provoqué colère et indignation dans les familles.

Ces dernières avaient mis en cause la mauvaise qualité des matériaux utilisés pour la construction des bâtiments, l'expliquant par la corruption des responsables locaux.


ROMANDIE.COM 08/09/2011

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PEKIN (Chine) - Le tremblement de terre de magnitude 5,6 qui a frappé vendredi le sud-ouest de la Chine a fait au moins 80 morts, des centaines de blessés et d'importants dégâts matériels, a rapporté samedi l'agence officielle Chine nouvelle, citant le gouvernement.

Le précédent bilan de ce séisme survenu vendredi en fin de matinée, et suivi de plusieurs répliques, s'élevait à 67 morts et 731 blessés.

Il pourrait être en réalité beaucoup plus important, les dégâts supportés par les infrastructures compliquant la collecte d'information, a souligné un porte-parole des autorités provinciales.

Chine nouvelle ne donne pas de nouveau bilan concernant le nombre de blessés.

L'Agence de sismologie chinoise a localisé l'épicentre de la secousse à la frontière des provinces du Yunnan et du Guizhou. Le tremblement de terre a été suivi par une série de répliques qui ont semé la panique dans certaines villes, poussant les habitants à quitter précipitamment leurs habitations ou leurs bureaux.

La région relativement peu développée d'Yiliang, la plus touchée, compte plus d'un demi-million d'habitants dont une forte proportion de minorités ethniques, notamment des Miao et des Hui. Les édifices bâtis dans les zones rurales chinoises sont souvent construits avec des matériaux de qualité médiocre et les normes antisismiques sont rarement respectées.

La secousse a été nettement ressentie dans la province voisine du Sichuan, frappée en mai 2008 par un puissant tremblement du terre qui avait fait près de 70.000 morts et 18.000 disparus.

La Chine est un pays familier des tremblements de terre, même si la population y est nettement moins sensibilisée au risque sismique qu'au Japon.

Elle a notamment été le théâtre de l'un des séismes les plus meurtriers de l'Histoire, dans la région de Tangshan (nord-est), en 1976. Selon les chiffres officiels, le bilan de ce tremblement de terre fut de 242.000 morts, mais d'autres sources en totalisent trois fois plus.



ROMANDIE.COM 08/09/2012

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PEKIN (Sipa) — Les séismes qui ont frappé vendredi les provinces du Yunnan et de Guizhou, dans une région montagneuse du sud-ouest de la Chine, ont fait 81 morts et 821 blessés, selon un nouveau bilan dimanche de l'agence officielle Chine Nouvelle.

Un enfant de deux ans est décédé sous les décombres d'un mur qui s'est effondré après une nouvelle réplique, précise l'agence. Quelque 279 répliques ont suivi les deux secousses telluriques initiales de magnitude 5,6 sur l'échelle de Richter, survenues vendredi en milieu de journée, à 30 minutes d'intervalle. Bien que d'intensité moyenne, les deux premiers tremblements de terre ont eu lieu à faible profondeur, environ dix kilomètres, amplifiant leurs effets.

Des blocs de roches se sont effondrés sur les habitations et de nombreuses routes, qui ont été obstruées. D'après le département des affaires civiles du Yunnan, les séismes ont détruit 6.650 habitations et en ont détruit 430.000 autres, tandis que plus de 200.000 habitants ont été évacués.

Dans le secteur de Yiliang le plus touché, la quasi totalité des 110.000 habitants de la ville de Jiaokui, à environ trois kilomètres de l'épicentre d'un des séismes, ont été évacués. Mais beaucoup sont sans-abri et attendent de l'aide, a déclaré un responsable municipal interrogé par téléphone.

"Ils sont dehors, pour le moment. Nous avons désespérement besoin de tentes et de couvertures. Nous n'avons reçu que 2.200 tentes", a-t-il ajouté. Wu Xuehong, un habitant de la ville de Luozehe qui a lui aussi été évacué a de son côté fait état d'un manque d'eau potable et de tentes.

D'après la presse officielle, quelque 11.000 sauveteurs étaient mobilisés. Le bilan, ajoute-t-on de même source, pourrait encore s'aloudir en raison des difficultés d'accès et de communication. Certains ont mis en cause la mauvaise qualité de construction des habitations et édifices, dans une région pourtant propice aux séismes.




ROMANDIE.COM 09/09/2012

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Dimanche, les recherches de survivants touchaient à leur fin dans le sud-ouest de la Chine frappé vendredi par un séisme de magnitude 5,6. Le bilan fait désormais état de 81 morts mais les habitants qui ont survécu vivent dans l'angoisse que de nouveaux éboulements se produisent.

Au moins 81 morts et quelque 820 blessés. C'est le dernier bilan communiqué par les autorités locales après le séisme de magnitude 5,6 qui a secoué vendredi les régions du Yunnan et du Guizhou dans le sud-ouest de la Chine. Durant tout le week-end, les secours se sont affairés dans les décombres à la recherche de survivants. Mais l'opération touche aujourd'hui à sa fin alors que plus de 90% de la zone sinistrée a été ratissée. Dimanche, les blessés continuaient néanmoins d'affluer à l'hôpital du district de Yiliang, le plus sévèrement touché et où plus de 7.000 maisons ont été détruites.

Une vingtaine de tentes avaient été installées dans la cour de l'hôpital pour faire face à cet afflux mais les malades devaient souvent patienter sous un soleil de plomb, a constaté l'AFP. Parmi les blessés, attendaient ainsi Yang Zimen, une fillette de 3 ans et ses parents. "Elle est encore sous le choc. Nous avons tous eu peur durant le tremblement de terre, mais je me demande vraiment comment elle va se rétablir", a déclaré à l'AFP sa mère pendant que des infirmières tamponnaient le front de la petite avec de l'eau froide. A côté de cela, de nouveaux éboulements se sont produits au cours des deux derniers jours, entravant le travail des secouristes et surtout renforçant la peur des habitants.

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En effet, les rescapés vivent aujourd'hui dans l'angoisse de nouveaux éboulements, de coulées de boue ou d'effondrements de maison qui pourraient être provoqués par les nombreuses répliques ainsi que des pluies. "Nous avons tous très peur de pénétrer à l'intérieur des bâtiments. J'ai perdu tout le maïs que je venais de récolter, ainsi que tous mes outils. C'était toute ma vie et je n'ai plus d'avenir, maintenant", a expliqué à l'AFP Mu Xianchun, une paysanne de 46 ans qui a découvert sa maison en ruines au retour de sa journée de travail aux champs. Dans le village de Maoping, où vit cette femme, des rochers de la taille de camions semi-remorque se sont encastrés dans des bâtiments le long de la route principale.

Depuis le séisme, les habitants ont tous quasiment déserté le village pour se réfugier ailleurs. Certains ont ainsi suivi les conseils des secouristes alors que d'autres s'étaient déjà mis en route avant l'arrivée des véhicules de la croix rouge, de l'armée et des ambulances. Beaucoup d'habitants ont pris des bus à destination de la ville proche de Zhaotong, d'autres se sont dirigés vers Yiliang, le chef-lieu du district. "Il va bientôt pleuvoir et la situation va empirer", prédit un villageois en serrant deux énormes sacs contenant ses biens. Au total, plus de 201.000 personnes ont dû être déplacées avec le séisme.

Pour pallier aux besoins, les écoles de la région ont été transformées en centres d'hébergement. De même que les principales places publiques de cette partie pauvre de la province du Yunnan. "La maison ne cessait de trembler et avec mes quatre enfants, je ne pouvais pas y rester. Ce tremblement de terre était terrifiant", se souvient Qing Liu, un homme âgé de 40 ans dans l'une des tentes érigées à l'extérieur de l'hôpital de Yiliang où il joue aux cartes et mange des nouilles instantanées avec ses enfants. Il est heureux d'avoir eu la vie sauve, ainsi que sa famille, précise t-il.

De son côté, Wen Yijiang, une femme âgée de 78 ans qui porte le costume traditionnel de la région, affirme que ce tremblement de terre marquera les esprits à jamais. "Nous sommes tous terrifiés. Même lorsque les gens commenceront à rentrer chez eux, rien ne sera plus comme avant", a-t-elle affirmé à l'AFP.
CLIQUEZ ICI pour voir des photos de la catastrophe.


MAXISCIENCES 10/09/2012

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MEXICO (Sipa) — Des régions du sud du Mexique ont été secouées samedi par un séisme, mais les autorités ne faisaient pas état de dégâts importants dans l'immédiat, même si des bâtiments ont été ébranlés dans la capitale, Mexico.

Selon le service sismologique national du Mexique, ce séisme de magnitude 5,8, qui s'est produit à 7h29 (12h29 GMT), était centré à environ 27 kilomètres au sud-ouest de Pinotepa Nacional, une ville située sur la côte pacifique.

L'Institut géologique américain (USGS) a annoncé pour sa part que ce séisme avait une magnitude de 5,4, et que son épicentre se trouvait à 25 kilomètres au nord de Pinotepa Nacional, à environ 340 kilomètres au sud/sud-est de Mexico.



ROMANDIE.COM 22/09/2012

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Les mégaséismes ressentis au cours des dernières années dans l'océan Indien au large de l'Indonésie sont provoqués par la cassure progressive de la plaque tectonique indo-australienne, qui se déchire littéralement en deux au large de Sumatra, selon des études publiées mercredi.

Les séismes "jumeaux" qui ont frappé le nord-est de l'océan Indien le 11 avril 2012, le premier d'une magnitude de 8,6, le second de 8,2, sont exceptionnels à plus d'un titre.

La première secousse a été causée par la rupture d'au moins quatre failles sous-marines en l'espace de seulement 2 minutes et 40 secondes. Elle a été suivie par la rupture d'une cinquième faille deux heures plus tard, ce qui a généré le second séisme, expliquent Thorne Lay, de l'Université de Californie à Santa Cruz, et ses collègues, dans une étude publiée par la revue britannique Nature.

Fait extrêmement rare, ces secousses ont frappé au coeur de la plaque indo-australienne, près de l'île indonésienne de Sumatra, et non pas à la jonction de deux plaques comme c'est ordinairement le cas. "Ce qu'on est en train de voir ici, c'est la plaque indo-australienne qui se fragmente en deux plaques distinctes", résume Thorne Lay.

"Ce processus géologique va mettre des millions d'années, et il va vraisemblablement nécessiter des milliers d'autres séismes aussi puissants" pour aboutir à la séparation de la plaque indienne d'avec la plaque australienne, ajoute Keith Hoper, de l'Université de l'Utah (Etats-Unis), co-auteur de l'étude.

La plaque indo-australienne se déplace vers le nord-est mais son mouvement n'est pas uniforme. D'un côté, le versant indien de la plaque entre en collision avec l'Eurasie au nord-ouest, butant contre elle au niveau de la chaîne de l'Himalaya depuis environ huit millions d'années. De l'autre, le versant australien progresse plus facilement car il plonge sous l'île de Sumatra.

C'est dans cette "zone de subduction" au large de Sumatra que sont survenus les mégaséismes d'Aceh (magnitude 9,3) le 26 décembre 2004 et de l'île de Nias (magnitude 8,7) en 2005.

Contrairement à la secousse d'Aceh, qui avait déclenché un tsunami dévastateur faisant 220.000 morts ou disparus dans une dizaine de pays voisins, seules des vaguelettes ont été enregistrées au printemps dernier. En effet, en avril 2012, les failles qui ont rompu coulissaient horizontalement l'une contre l'autre, sans mouvement vertical suffisamment important pour créer une lame de fond.

En revanche, les deux séismes d'avril 2012 ont provoqué un très grand nombre de secousses de par le monde, selon une autre étude publiée dans Nature.

D'après Fred Pollitz, de l'US Geological Survey (USGS), et ses collègues, la fréquence des séismes d'une magnitude supérieure à 5,5 a été multipliée par cinq dans les six jours qui ont suivi ces séismes jumeaux. Certaines de ces secousses ont atteint une magnitude de 7, jusqu'au Mexique. Une puissance et une distances telles que les chercheurs américains excluent qu'ils puissent s'agir de répliques classiques.





SCIENCES ET AVENIR 26/09/2012

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D'après plusieurs équipes de chercheurs, la plaque indo-australienne serait en train de se fracturer en deux. Explications. (reprend des infos du message précédent... mais, je trouve, en plus clair...).

11 avril 2012, 10 h 38 (heure de Paris), un violent séisme de magnitude 8,7 secoue l'île de Sumatra en Indonésie et déclenche aussitôt une alerte au tsunami sur l'ensemble de l'océan Indien. Deux heures plus tard, une forte réplique de magnitude 8,2 fait redouter une catastrophe de grande ampleur. Le pire sera finalement évité, mais ce tremblement de terre, à 615 kilomètres de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh, en plein coeur de la plaque indo-australienne, surprend tout le monde. Car ce type d'événement est généralement attendu à la jonction de deux plaques. Dès lors, plusieurs équipes scientifiques vont plancher sur ce séisme... Leurs conclusions, qui viennent d'être dévoilées dans les revues Nature et Science, sont édifiantes.

Ces deux séismes atypiques seraient les symptômes d'un processus géologique très lent de division de la plaque indo-australienne en deux entités distinctes. La plaque porteuse de l'océan Indien, animée dans son ensemble d'un mouvement vers le nord-est, rencontre en effet des résistances plus ou moins fortes. D'un côté, sa partie est entre en collision avec la plaque eurasiatique au niveau de la chaîne de l'Himalaya qui continue lentement à gagner de l'altitude, tout en exerçant une résistance forte. De l'autre, sa partie ouest glisse plus aisément sous l'île de Sumatra. Le tout engendre un mouvement asymétrique de nature à scinder progressivement la plaque en deux, même si le lieu de formation de la future frontière reste encore très largement mystérieux.




Scènes de panique à Banda Aceh (Indonésie), le 11 avril 2012, à la suite d'un violent séisme.©️Hotli Simanjuntak / Maxppp

Mauvaise nouvelle : le divorce entre l'Inde et l'Australie, en germe depuis des lustres, prendra encore des millions d'années et provoquera très certainement des centaines, voire des milliers, de séismes comme ceux du 11 avril 2012 avant d'être prononcé. Bonne nouvelle : à la différence du séisme du 26 décembre 2005, survenu dans une zone de subduction et à l'origine d'un tsunami dévastateur qui a fait plus de 220 000 morts en Asie, ce type de tremblement de terre n'est pas de nature à générer d'importants raz-de-marée. En effet, les cinq failles qui ont rompu le 11 avril dernier (quatre d'abord, la cinquième dans un second temps) ont coulissé horizontalement l'une contre l'autre, sans mouvement horizontal suffisant pour déchaîner l'Océan.

Carte illustrant les mouvements de la plaque indo-australienne :



©️ Keith Koper, University of Utah Seismograph Stations


LE POINT.FR 30/09/2012

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BOGOTA - Un fort séisme de magnitude 7,1 sur l'échelle de Richter a ébranlé dimanche une région montagneuse dans le sud-ouest de la Colombie, avec des secousses ressenties dans une grande partie du pays et en Equateur, mais sans causer de victime, selon les premiers bilans.

Le séisme, enregistré à 11H31 heure locale (16H31 GMT), s'est produit à plus de 167 km de profondeur, près de la localité de La Vega, située à plus de 600 km de Bogota, dans le département du Cauca, a précisé le service national de géologie.

Pour l'instant, il n'y a pas de dégâts sérieux, a indiqué à la mi-journée à la presse Carlos Ivan Marquez, directeur de l'organisme public de prévention des catastrophes. Toutefois des habitations ont été affectées à Timbiqui, autre localité du département du Cauca, a-t-il précisé.

Le tremblement de terre a été ressenti dans une dizaine de provinces de Colombie (Cauca, Huila, Valle, Risaralda, Quindio, Antioquia, Caldas, Tolima, Choco et Cundinamarca) situées dans le sud-ouest, l'ouest et le centre du pays, selon cette source.

Selon les médias locaux, le séisme a provoqué la panique dans quelques villes, où de nombreux habitants sont sortis précipitamment dans la rue, certains assurant même avoir ressenti la secousse pendant une minute.

Même si aucune victime ni des dégâts importants n'ont été signalés par les autorités et les services de secours locaux, quelques personnes ont été évacuées à titre préventif vers des hôpitaux à Cali, la capitale du département du Valle, voisin du Cauca.

La capitale du Cauca, Popayan, est la principale ville la plus proche de l'épicentre du séisme, à environ une cinquantaine de kilomètres, a précisé le service national de géologie.

Le tremblement de terre a aussi été ressenti avec force à Quito, la capitale de l'Equateur, située à plus de 300 km de l'épicentre, ainsi que dans d'autres régions de ce pays voisin de la Colombie, selon plusieurs témoignages publiés sur le réseau social Twitter.

Aucune victime n'a été non plus signalée en Equateur. Le Secrétariat national pour la gestion des risques a démenti des rumeurs circulant sur internet, faisant état de victimes dans la région côtière d'Esmeraldas (ouest).

Nous avons reçu jusqu'ici sept fausses alertes, a déploré Guillermo Prado, responsable d'une commission envoyée sur la zone, demandant à la population de collaborer dans ces moments de tension.

A Quito, où les émissions de plusieurs stations de radio ont été interrompues pour annoncer le tremblement de terre, le séisme a été ressenti une trentaine de secondes notamment dans les immeubles élevés, a constaté un journaliste de l'AFP. Toutefois les pompiers de la capitale n'ont reporté aucun dégât.

Les pays andins de l'Amérique du Sud, dont la Colombie et l'Equateur, sont situés sur la Ceinture de feu du Pacifique, une zone qui concentre environ 85% de l'activité sismique terrestre.

Le tremblement de terre avait été annoncé dans un premier temps par l'Institut de géophysique américain (USGS), qui avait donné une magnitude 7,4, avant de la ramener à 7,1. L'épicentre a été localisé à 20 km à l'est de la ville de La Vega et à 326 km au nord-est de Quito, à une profondeur de 150,4 km, selon l'USGS.

Aucune alerte au tsunami n'a été lancée, a précisé pour sa part le centre d'alerte des tsunamis pour le Pacifique, qui dépend du service météorologique américain NOAA.



ROMANDIE.COM 30/09/2012

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JAKARTA - Un séisme de magnitude 6,3 a eu lieu lundi au large des côtes sud-est de l'Indonésie, a annoncé l'institut américain de géophysique (USGS).

L'épicentre du séisme, qui s'est produit à 18h43 heure locale (11h43 GMT), se trouvait dans la mer de Banda, à 139 kilomètres de la ville d'Ambon, a indiqué l'USGS. Le séisme a eu lieu à une profondeur de 34 kilomètres.

Les premières informations ne font pas état de dégâts, a déclaré à l'AFP Agung Otomo, de l'Agence indonésienne pour la météorologie, la climatologie et la géophysique. Aucune alerte au tsunami n'a été lancée. (Le séisme) a été légèrement ressenti dans la ville d'Ambon et dans l'île de Banda, a ajouté ce responsable.

L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui provoque une intense activité sismique et volcanique.


ROMANDIE.COM 08/10/2012

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PARIS (Sipa) -- Le séisme qui a touché la ville de Lorca le 11 mai 2011, dans le sud de l'Espagne, faisant neuf morts et provoquant de sérieux dégâts matériels, a peut-être été provoqué par le pompage d'une nappe d'eau souterraine. C'est l'hypothèse avancée par des chercheurs dans le dernier numéro de la revue "Nature Geoscience", dans une étude rendue publique dimanche.

L'équipe de Pablo González, de l'Université de l'Ontario Occidental (Canada), a utilisé des données satellites pour étudier la déformation de la faille à l'origine de ce séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle ouverte de Richter. Les chercheurs ont constaté que l'épicentre du séisme, situé à environ 3 kilomètres de profondeur, coïncidait avec le site d'une grande nappe phréatique dont le niveau avait diminué de 250 mètres depuis les années 1960 à cause du pompage.

D'après leur modélisation, la diminution de la masse d'eau a entraîné un "rebond" de la croûte terrestre tout près de la faille sismique. Ce rebond a augmenté le stress subi par la faille et provoqué le glissement à l'origine du séisme du 11 mai 2011, avancent les chercheurs.

"Les séismes induits par l'homme sont des phénomènes bien connus mais le modèle présenté dans cette étude est inhabituel", commente pour Sipa le géophysicien François Cornet, de l'Ecole et Observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg. "Le plus souvent, comme pour la géothermie, c'est l'augmentation de la pression qui accroit la contrainte sur la faille et qui déclenche le séisme", explique le chercheur. "Dans leur modèle, ce n'est pas la pression qui varie mais la contrainte elle-même. C'est assez surprenant".

Même si n'est pas le seul déclencheur du séisme de Lorca, le pompage de l'eau a pu être un facteur aggravant, estime de son côté le géologue Jean-Philippe Avouac, de l'Institut de Technologie de Californie, dans un commentaire publié par "Nature Geoscience". Cela pourrait expliquer que la rupture ait été aussi importante à une aussi faible profondeur. "Nous devons rester vigilants sur ces perturbations induites par l'homme, en particulier pour les projets de séquestration en profondeur de CO2 qui pourraient affecter une part importante de la croûte terrestre", écrit Jean-Philippe Avouac.





ROMANDIE.COM 21./10/2012

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Mardi, à 18H45 heure locale, un séisme de magnitude évaluée à 6,5 s'est déclenché sur la côte Pacifique du Costa-Rica. La secousse a causé la panique parmi les habitants mais semble n'avoir fait aucune victime ni dégât important.

La secousse a surpris les habitants en fin d'après-midi. Mardi, un puissant séisme a en effet frappé la côte Pacifique du Costa-Rica dans la région de Guanacaste aux environs de 18H45 heure locale. D'après l'Institut de géophysique américain (USGS), sa magnitude était de 6,5 et son épicentre se situait à une soixantaine de kilomètres de la ville de Liberia dans le nord-ouest du pays. La profondeur a elle été évaluée à environ 20 kilomètres.

Largement ressentie, la secousse a fait osciller les bâtiments et a causé la panique parmi les habitants qui sont sortis dans les rues. Néanmoins, pour l'heure, le bilan ne fait état d'aucune victime, ni dégât important, bien qu'une autre secousse de magnitude 4,5 ait été ressentie à peu près une heure plus tard dans la même région. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que le nord-ouest du Costa-Rica est secoué au cours des derniers mois.

En effet, en septembre dernier, un puissant séisme avait déjà frappé cette région avec une magnitude évaluée à 7,6. Il avait provoqué un mouvement de panique et des évacuations, mais pas de dégâts importants. Selon des sismologues américains et costaricains, le nouveau séisme serait probablement une réplique de cette secousse qui s'est produite le 5 septembre.





MAXISCIENCES 24/10/2012

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Sciences et Avenir a réalisé une infographie destinée à nous faire comprendre pourquoi le département des sciences de la Terre de l'université de l'Ontario a conclu à l'origine (éventuelle) des activités humaines (ici le pompage de la nappe phréatique) sur le déclenchement du tremblement de terre du 11 mai 2011 :

Pour voir l'infographie en mouvement : CLIQUEZ ICI

Ci-dessous capture d'écran et écran intermédiaire :













On savait que le séisme avait son épicentre sur la faille Alhama de Murcia, située à proximité de Lorca, sur la zone de déformation induite par la convergence des plaques tectoniques eurasienne et africaine. Plus troublant, cet épicentre se trouvait à proximité d'un bassin dont la nappe phréatique a beaucoup baissé au cours des dernières décennies. Cela a mis la puce à l’oreille des scientifiques qui ont décidé de revenir sur le scénario du drame.

En étudiant les images satellites et les données GPS de la région touchée par le séisme, les chercheurs en sont finalement arrivés à la conclusion que le tremblement de terre – d’une magnitude de 5,1 sur l’échelle de Richter – pourrait effectivement avoir eu un lien avec l’exploitation de la nappe phréatique, alimentée par la rivière Guadalentin et utilisée pour alimenter en eau la population de Lorca.

Ce qui s’est joué là, c’est un curieux… « effet trampoline » ! Les contraintes exercées par le liquide sur la roche peuvent en effet se comparer à celles d’un homme debout sur la surface d’un trampoline : il exerce alors une tension sur les bords de la toile, qui sont attirées vers son centre.

Quand il n’y a personne sur le trampoline, la toile se détend. « L’eau de la nappe phréatique exerce des tensions du même ordre sur l’écorce terrestre qui la supporte, commente le géologue Jean-Philippe Avouac, de l’Institut Californien de Technologie. Quand le liquide tend à disparaître, ces tensions diminuent. Les contraintes compressives sur les failles en bordure de bassin augmentent, favorisant la rupture. »

Selon les chercheurs ce «relâchement» n’aurait pas créé à lui seul le séisme – la région a été le théâtre de nombreux tremblements de terre, dont un très violent en 1674 - mais il aurait pu l’aggraver… C’est en tout cas la première fois qu’une étude évoque un lien possible entre un tremblement de terre d’importance et l’exploitation du sous-sol par l’homme.


SCIENCES ET AVENIR 25/10/2012

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PARIS (Sipa) -- Un tremblement de terre d'une magnitude de 5 sur l'échelle de Richter a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans le sud de l'Italie, causant la mort d'un homme de 84 ans des suites d'un infarctus, a-t-on appris de la Protection civile italienne.

Le tremblement de terre a été fortement ressenti dans toute la zone du parc national du Pollino, entre la Calabre et la Basilicate. L'homme de 84 ans qui est mort d'un infarctus n'habitait pas dans cette zone mais sur la côte, à Scalea, dans la province de Cosenza.

Les communes de Rotonda (province de Potenza), Mormanno et Laino Castello (toutes deux dans la province de Cosenza) ont été particulièrement touchées. Des éléments de façades se sont effondrés à Mormanno et la cathédrale est en cours d'inspection comme le reste du centre historique de ce village de près de 3.400 personnes. Des habitations en ruine dans la zone de Castrovillari (dans la province de Cosenza) se sont également effondrés, sans faire de victime.

Trente-huit personnes ont été évacuées de l'hôpital de Mormanno et ont été hébergées en Calabre. Près de Laino Castello, à Laino Borgo, les 23 pensionnaires d'une maison de retraite ont été également évacués et relogés.

De nombreuses répliques du séisme sont enregistrées vendredi matin par l'Institut national de géophysique et de vulcanologie.

La terre a tremblé à 1h05 du matin avec une magnitude de 5.0, selon les relevés de l'Institut national de géophysique et de vulcanologie italien, cités par la Protection civile.



ROMANDIE.COM 26/10/2012

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