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Fukushima : gestion de la crise

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Fukushima veut l'ouverture d'un bureau local de l'Agence internationale de l'énergie atomique

Le gouverneur de la préfecture de Fukushima va se rendre au quartier général de l'Agence internationale de l'énergie atomique pour lui demander d'ouvrir un bureau dans la préfecture et ainsi aider avec les conséquences de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Selon les responsables de la préfecture, l'assistance des experts de l'agence est essentielle pour démanteler les réacteurs endommagés et mettre un terme au désastre.


NHK 24/04/2012

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Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, associée à un fonds
garanti par l'Etat japonais, a soumis au gouvernement un plan de restructuration
pour couvrir les énormes coûts liés à l'accident de la centrale nucléaire
Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale et le fonds de
compensation de l'accident nucléaire ont finalisé leur projet et l'ont soumis ce
vendredi au ministre de l'Industrie, Yukio Edano.

Selon ce plan, Tepco
va émettre des actions préférentielles au bénéfice du fonds en échange d'un
renflouement avec de l'argent public d'un montant de 12,4 milliards de dollars.
Ces actions ne pourront pas être monnayées sur les marchés boursiers.


Cette émission d'actions a pour objectif de donner au gouvernement une
majorité des parts au sein de Tepco. Ainsi, le gouvernement sera autorisé à
augmenter à plus de deux-tiers sa participation financière dans l'opérateur
énergétique.

Tepco souhaite augmenter ses tarifs d'électricité d'environ
10 pour cent pour la consommation des particuliers. Elle va également réduire
ses coûts pour un montant global de quasiment 41 milliards de dollars au cours
de la prochaine décennie et relancer la centrale nucléaire de la préfecture de
Niigata en 2013 ou même plus tard.

S'il est approuvé par le ministre de
l'Industrie, ce projet constituera le commencement officiel de la réforme de
gestion de Tepco.

NHK 27/04/2012

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Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, était conscient qu'un tsunami pourrait entraîner une coupure totale de l'alimentation électrique 5 ans avant la catastrophe du 11 mars 2011, mais l'entreprise n'a pas pris les mesures qui s'imposaient.

Hier mardi, la Compagnie d'électricité de Tokyo a dévoilé qu'en 2006, soit 2 ans après le tsunami de l'océan Indien, un groupe d'études du privé et du public avait conclu que les générateurs de secours de la centrale de Fukushima pourraient tomber en panne si un tsunami de 14 mètres frappait l'installation.

Le panel, formé de membres de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle et des compagnies d'électricité, avait fait allusion à la possibité d'infiltrations d'eau de mer dans les bâtiments par les portes et d'autres ouvertures.

Après cette évaluation, Tepco avait assuré l'étanchéité des pompes à eau de mer, nécessaires au refroidissement des réacteurs, comme l'avait suggéré l'Agence.

Mais l'entreprise n'avait pas étudié les moyens d'empêcher la pénétration d'eau dans les bâtiments.

On s'attend à ce que Tepco soit sommé d'expliquer pourquoi elle n'a pas saisi l'occasion de revoir et d'améliorer ses défenses contre les tsunamis.


NHK 16/05/2012

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Des problèmes de communication ont été la cause de l'incapacité du gouvernement japonais de déclarer rapidement l'état d'urgence après le début de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, en mars 2011.

C'est ce qu'a reconnu Banri Kaieda, qui était ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie dans l'administration au moment de l'accident. M. Kaieda a fait ces déclarations au cours d'un témoignage, jeudi, devant une commission du Parlement japonais, chargée d'enquêter sur la réaction initiale du gouvernement l'an dernier.

M. Kaieda a reconnu que le gouvernement avait tardé à déclarer l'état d'urgence. Il a précisé avoir voulu créer une cellule de crise, mais que du temps avait été nécessaire pour clarifier les bases légales d'un tel groupe et pour obtenir l'assentiment de Naoto Kan, le premier ministre de l'époque. M. Kaieda a également rappelé le manque total de partage d'informations entre les fonctionnaires.

On pense que la première explosion d'hydrogène, le 12 mars, au réacteur numéro 1 a résulté d'un retard dans la ventilation de l'enceinte de confinement du réacteur de manière à y abaisser la pression. Une explosion similaire s'est produite deux jours plus tard au réacteur numéro 3.

M. Kaieda a indiqué qu'à son avis, Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, avait traîné les pieds, souhaitant minimiser la gravité de la catastrophe. Tepco, a ajouté M. Kaieda, ne voulait pas injecter de l'eau de mer dans ses réacteurs, car l'entreprise voulait les sauver pour les réutiliser.

Enfin, M. Kaieda a regretté de ne pas avoir été conscient des dangers des explosions d'hydrogène et des quantités énormes de substances radioactives qu'elles ont rejetées, jusqu'à ce que ces explosions se produisent.



NHK 18/05/2012

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Le ministre japonais de l'Industrie reconnaît que le gouvernement n'a pas fourni des informations suffisantes au public après l'accident de l'an dernier à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Yukio Edano était à l'époque le porte-parole du gouvernement.

Il a déclaré dimanche devant une commission parlementaire regretter que le gouvernement n'ait pas pu recueillir des informations et anticiper la suite des évènements.

M. Edano a également déploré les différences énormes entre sa propre perception des effets des radiations dans les zones affectées et celle de la population locale.

Il a expliqué que personne ne s'attendait à ce que des habitants se retrouvent pendant aussi longtemps comme réfugiés et qu'il regrettait profondément les difficultés que cette situation avait causées.

Le ministre a également dit éprouver une grande honte après avoir constaté que le gouvernement et Tepco, l'opérateur de la centrale, n'avaient pas fourni toutes les informations appropriées contrairement aux instructions qu'il avait données.



NHK 27/05/2012

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L'ex-Premier ministre japonais Naoto Kan, en poste au moment de la catastrophe nucléaire de Fukushima, devait témoigner lundi devant une commission d'enquête parlementaire indépendante, après avoir été mis en cause dans la gestion de cette crise atomique majeure.

M. Kan, nommé Premier ministre en juin 2010, était donné quasi démissionnaire le 11 mars 2011 au matin, avant qu'un violent séisme suivi d'un tsunami et d'un accident nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi ne l'oblige à rester pour gérer la pire tragédie vécue par le Japon depuis la Deuxième guerre mondiale.

L'ex-chef du gouvernement doit expliquer lundi aux membres de la commission, présidée par le scientifique et ex-conseiller politique Kiyoshi Kurokawa, comment il a vécu ce drame et surtout de quelle façon il a dirigé les opérations.

M. Kan, qui a abandonné ses fonctions en août 2011, s'est jusqu'à présent peu exprimé sur le déroulement des faits, mais plusieurs rapports et diverses personnalités, y compris d'anciens responsables gouvernementaux, lui ont reproché un manque d'organisation, des initiatives regrettables (comme la visite de la centrale le 12 mars) et une mauvaise coordination entre toutes les parties impliquées.

Ses relations tendues avec les dirigeants de la compagnie gérante de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), ainsi qu'une oreille attentive envers trop d'experts auraient contribué à retarder les décisions et à aggraver la situation.

D'autres l'ont félicité au contraire de son implication dans cette crise et de sa détermination, notamment vis-à-vis de Tepco dont les patrons auraient envisagé d'évacuer le site en péril, selon les témoignages devant la même commission de l'ex-porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, et du ministre de l'Industrie d'alors, Banri Kaieda.

L'audition de M. Kan, qui plaide désormais pour l'abandon de l'énergie nucléaire, intervient plus d'un an après le sinistre, alors que le Japon est actuellement totalement privé de ses réacteurs et s'interroge sur la politique à suivre.

La commission d'enquête parlementaire indépendante, qui tient lundi sa 16e session, doit remettre ses conclusions au mois de juin.





Sciences et Avenir 28/05/2012

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L'ex-Premier ministre japonais Naoto Kan, en poste au moment de la catastrophe nucléaire de Fukushima, a reconnu lundi la responsabilité de l'Etat dans ce drame, mais défendu la façon dont il a géré la crise tout en admettant quelques cafouillages.

M. Kan a témoigné lundi devant une commission d'enquête parlementaire indépendante, après avoir été mis en cause dans le contrôle de cet accident atomique majeur déclenché à la centrale Fukushima Daiichi par le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars 2011.

"Puisque l'accident est intervenu dans une centrale résultant de la politique étatique, la responsabilité première en revient à l'Etat", a déclaré l'ex-chef du gouvernement devant les membres de la commission présidée par le scientifique et ex-conseiller politique Kiyoshi Kurokawa.

Et le même d'ajouter "je voudrais renouveler mes excuses pour ne pas être parvenu à stopper la crise".

Toutefois, malgré ce mea-culpa, M. Kan s'est employé pendant deux heures et demie à défendre ses décisions, tout en reconnaissant que plusieurs dispositions ont tardé à être prises.

"Il aurait été bien d'avoir fait cela plus tôt", a répété plusieurs fois l'ancien chef du gouvernement.

M. Kan a surtout été questionné sur les points qui font toujours polémiques: sa visite à la centrale le 12 mars au matin, le retard de ventilation pour éviter les explosions d'hydrogène, l'injection contestée d'eau de mer dans les réacteurs, l'intention de la compagnie gérante de quitter le site en péril et le refus de l'aide technique des Etats-Unis dans les premiers jours.

"Je suis allé à la centrale car je voulais voir directement la situation. Il y a eu des débats sur cette question, mais j'ai jugé qu'il était important que je voie pour mieux gérer la crise", a-t-il notamment justifié, se plaignant d'avoir manqué d'informations durant les premières heures.

On me répondait "je ne sais pas" lorsque je demandais pourquoi les choses ne progressaient pas sur le terrain.

Quant au projet de Tepco d'évacuer le site, M. Kan a affirmé qu'il avait jugé une telle idée "insensée" et ordonné au patron de Tepco à l'époque de ne pas quitter les lieux, ce à quoi ce dernier se serait contenté de répondre "compris".

"Le fait que Tepco ait songé à partir a été le détonateur pour créer le 15 mars une cellule au sein du gouvernement afin de piloter la gestion l'accident", a précisé M. Kan, reconnaissant qu'un telle décision aurait pu être prise plus tôt, même si la centrale appartient à une société privée.

"A partir de ce moment la collecte d'informations s'est mieux déroulée", a-t-il soutenu, même si on sait aujourd'hui que la plupart des rejets radioactifs ont eu lieu avant.

M. Kan a précisé que ses décisions, notamment pour les ordres d'évacuation des populations riveraines dans un rayon de 3, puis 10 et 20km autour du complexe atomique, avaient reposé sur l'avis d'experts, lesquels n'étaient cependant pas toujours d'accord.

Quitte à ajouter à la confusion, l'ex-Premier ministre, qui a démissionné en août dernier, a affirmé n'avoir pas toujours été au courant des initiatives des uns et des autres.

"J'ai entendu dire hier pour la première fois de la bouche de Yukio Edano (ex-porte-parole du gouvernement entendu dimanche comme témoin par la même commission), que l'Agence de sûreté nucléaire avait refusé l'aide technique des Américains", alors qu'il était pour sa part, dit-il, disposé à accepter toutes les formes de soutien offertes.

Après avoir eu des mots durs envers les dirigeants de Tepco ou avoir montré des points de désaccord avec d'autres intervenants dans la gestion de la catastrophe, M. Kan a achevé son plaidoyer prudent devant une salle comble en remerciant "avec respect les personnes qui, à la centrale, ont fait tout leur possible pour éviter que l'accident ne s'aggrave davantage".

L'audition de M. Kan, converti en chantre de l'abandon de l'énergie nucléaire, intervient plus d'un an après le sinistre, alors que le Japon est actuellement totalement privé de ses réacteurs et s'interroge sur la politique à suivre.

"J'ai compris avec l'expérience du 11 mars que ma façon de penser, ma confiance envers l'exploitation de l'énergie nucléaire n'était pas juste", a-t-il révélé en début de session.

Et d'en déduire à l'issue de son témoignage: "l'énergie nucléaire la plus sûre est celle dont on ne dépend pas. Autrement dit il faut se défaire de l'énergie nucléaire".

La commission d'enquête parlementaire indépendante, qui tient lundi sa 16e session, doit remettre ses conclusions au mois de juin.





Sciences et Avenir 28/05/2012

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L'accident nucléaire de Fukushima a convaincu l'ancien premier ministre Naoto Kan de la nécessité, pour le Japon, de ne plus dépendre de l'énergie nucléaire.

Ce lundi, M. Kan assistait à l'audition d'une commission d'enquête chargée par le Parlement de plancher sur l'accident de Fukushima, survenu le 11 mars 2011. Il a reproché au gouvernement actuel de promouvoir le recours au nucléaire dans le cadre de sa politique nationale. Il a par ailleurs présenté ses excuses pour n'avoir pu éviter la crise, en tant que premier ministre.

Selon M. Kan, l'Agence de sûreté nucléaire n'a rien communiqué sur les risques à prévoir dans ce genre d'accident et le gouvernement n'a reçu aucune information provenant d'autres sources.

L'ancien premier ministre a enfin reproché au "petit cercle" des décideurs, des experts et de l'industrie nucléaire, de chercher à conserver leur pouvoir en évitant toute remise en question.



NHK 28/05/2012

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Les trois plus grandes formations politiques du Japon sont parvenues à un accord pour la mise en place d'une nouvelle entité de régulation du nucléaire au Japon.

Les responsables du Parti démocrate au pouvoir et de 2 grandes formations de l'opposition, le Parti libéral démocrate et le Parti Komei, ont conclu un accord ce jeudi.

Une nouvelle commission de régulation, légalement indépendante, pourrait ainsi voir le jour en septembre.

L'ultime accord conclu ce jeudi concerne la mise en place d'un conseil, au sein du gouvernement, en charge de la préparation d'une éventuelle crise nucléaire.

Le premier ministre présiderait ce conseil qui réunirait tous les membres du gouvernement. Le responsable de la nouvelle entité ferait office de vice-président, aux côtés du ministre de l'Environnement et du porte-parole du gouvernement.



NHK 14/06/2012

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Le Japon a connu en 2011 sa plus faible production d'électricité générée par l'industrie nucléaire, depuis 1977.

Selon la Fédération japonaise des compagnies d'électricité, la dépendance au nucléaire est retombée à 10,7 pour cent durant l'année fiscale qui a pris fin en mars dernier, soit 18 pour cent de moins qu'un an auparavant. Il s'agit du plus faible niveau enregistré depuis 1977, lorsque le Japon ne disposait que de 14 réacteurs nucléaires.

Ce niveau historiquement bas résulte de l'accident nucléaire survenu dans la centrale Fukushima Dai-ichi.

En revanche, la production d'électricité d'origine thermique a fortement augmenté en 2011. Le recours au gaz naturel liquéfié a permis d'assurer 39,5 pour cent de la production, soit 10 pour cent de plus qu'en 2010.

Les compagnies d'électricité subissent la hausse de la facture énergétique et l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.




NHK 14/06/2012

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L'accident nucléaire de Fukushima a été "un désastre créé par l'homme" et non pas simplement provoqué par le séisme et le tsunami géant survenus le 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, a conclu jeudi une commission d'enquête mandatée par le Parlement.

"Il est clair que cet accident est un désastre créé par l'homme. Les gouvernements passés et en place à ce moment là, les autorités de régulation et Tokyo Electric Power ont failli à leur devoir de protéger la vie des gens et la société", a-t-elle expliqué dans son rapport final.




SCIENCES ET AVENIR 05/07/2012

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Au Japon, le rapport d'une commission parlementaire qualifie "d'évidente erreur humaine" l'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi.

La commission en question, mise en place en décembre dernier par le Parlement, a remis ce jeudi un rapport de plus de 600 pages à la Chambre basse et à la Chambre haute.

Selon ce document, de nombreuses opportunités d'éviter la catastrophe ont été ignorées durant plusieurs années.

Il fustige par ailleurs la négligence et la passivité délibérées des deux organes de régulation du gouvernement et de l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, qui ont maintenu la centrale de Fukushima dans un état de vulnérabilité aux séismes et aux tsunamis.

Le rapport précise par ailleurs que l'intervention gouvernementale durant les travaux d'urgence, dans la centrale, a perturbé la chaîne de commandement lors des heures les plus critiques, au début de la crise.

Le document recommande enfin la création d'une commission parlementaire permanente chargée de superviser l'action des autorités responsables de la sécurité nucléaire.



NHK 05/07/2012

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Une commission mise sur pied par le Parlement japonais critique le bureau du premier ministre pour avoir perturbé les procédures d'urgence lors de l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi l'an dernier.

Le rapport de cette commission, dévoilé jeudi, donne la version des faits livrée par Masao Yoshida, qui était alors le directeur de la centrale. Dans un de ses commentaires cités dans le rapport, il dit que le bureau du premier ministre japonais a semé la confusion dans la chaîne de commandement en intervenant directement dans le processus d'urgence.

M. Yoshida a dit aux membres de la commission qu'il aurait protesté contre une ordonnance d'arrêter d'injecter de l'eau de mer dans les réacteurs nucléaires si elle avait été émise par ses supérieurs à la Compagnie d'électricité de Tokyo. Mais il dit qu'il n'a pas pu faire valoir son opinion puisque l'ordre est venu par téléphone du bureau du premier ministre.

M. Yoshida affirme que la situation chaotique lui a fait réaliser qu'il devait prendre lui-même les décisions finales. Il a ainsi ordonné à ses employés de continuer à injecter de l'eau de mer dans les réacteurs nucléaires.

Le rapport de la commission conclut que l'accident de Fukushima est un désastre humain et non pas d'origine naturelle.



NHK 06/07/2012

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La Commission indépendante d’experts nucléaires a rendue le 5 juillet son rapport d’enquête sur Fukushima.

Cette commission, chargée par le parlement japonais de déterminer les circonstances de la catastrophe nucléaire qui a commencée le 11 mars 2011, a publié un rapport accablant de 641 pages. Elle est composée de dix experts, sismologue, avocats, médecins, journaliste scientifique, professeurs désignés par les parlementaires.

La commission a mené un travail de recherche approfondie, avec des entretiens auprès de 1 176 personnes, pendant plus de 900 heures lors des 6 derniers mois…

Des responsables sont clairement désignés : TEPCO, mais aussi le manque de réactivité des agences gouvernementales japonaises. Le rapport souligne et étudie également les aspects culturels, pointant l’extrême respect et la soumission à l’autorité inhérent à la culture japonaise.

La Commission d’experts était dirigée par Kiyoshi Kurokawa, ancien président du Conseil Scientifique Japonais, qui a écrit, dans le rapport que la fusion “ne peut être considérée comme une catastrophe naturelle. Ce désastre est humain, car il aurait pu et aurait dû être prévu et évité.” Le rapport ajoute que “les causes directes de la crise étaient toutes prévisibles, bien avant le 11 mars 2011.”.

Les membres de la commission écrivent, dans leur rapport, que “[la catastrophe] a été le résultat de la collusion entre le Gouvernement japonais, les régulateurs et TECPO, ainsi que du manque de gouvernance de ces instances. Nous en concluons que l’accident est d’origine humaine. Les causes profondes étaient organisationnelles“. Le rapport blâme tout particulièrement l’opérateur TEPCO pour avoir failli dans ma mission à renforcer, améliorer les capacités de résistances de la centrales face à une catastrophe naturelle, et critique également la NISA (Agence du sûreté nucléaire japonaise) et le METI (ministère de l’économie et de l’industrie japonais) pour avoir échoué dans leur mission de contrôle.

La Commission pointe qu’en 2006 la NISA avait ordonné des travaux d’amélioration dans le système anti-sismique de la Centrale de Fukushima Daiichi. TEPCO a volontairement ignoré cette directive et l’autorité de contrôle n’a pas fait de suivi, auprès de l’opérateur, ne contrôlant pas la mise en oeuvre de sa demande.

“La commission a relevé une ignorance et une arrogance impardonnable pour toute personne ou toute organisation travaillant dans le domaine du nucléaire. Nous avons découvert un mépris pour la sécurité du public.” peut on ainsi lire dans le rapport.

Rappelons que la catastrophe a contraint 150 000 personnes à quitter leur maison, en plus de libérer des quantités importantes de substances radioactives à des kilomètres autour de la centrale.

De manière significative, le rapport de la Commission remet en question les assertions de TEPCO selon lequel l’accident et la situation de criticité des réacteurs de Fukushima sont dûs au Tsunami qui avait suivi le séisme de magnitude 9…

Un positionnement jugé faux par les experts : selon eux, Tepco a mal évalué la probabilité d’un tsunami de cette envergure et n’a pas pris les dispositions nécessaires, alors que cette éventualité avait été testée ! En 2008, Tepco avait simulé un tsunami de plus de 15 m de haut, dont les vagues atteignaient la centrale Fukushima. Aucune initiative n’a toutefois été prise par la suite, car ils ont jugé peu probable qu’une telle catastrophe survienne, précisent les experts. “il est impossible de limiter la cause directe de l’accident au tsunami, sans preuve de fond. La commission estime qu’il s’agit d’une tentative d’éviter la responsabilité en mettant tout le blâme sur le [tsunami] inattendu. ” écrit la Commission.

Le rapport a également critiqué l’incapacité du gouvernement à gérer efficacement la crise après l’accident : pour les experts “les gouvernements passés et en place à ce moment-là, ont failli à leur devoir de protéger la vie des gens et la société“.

Par exemple, dans les jours qui ont suivi la catastrophe, un porte-parole du gouvernement a déclaré que les évacuations ont été engagées “juste au cas où”, plutôt que d’informer les résidents des dangers réels à la suite de grands panaches radioactifs.

La Commission déplore également une mauvaise communication, tant entre les techniciens qu’entre les autorités. Ces dernières ont d’ailleurs rapidement été blâmées pour avoir tardé à révéler la gravité de la situation et à évacuer les zones touchées.

Ce rapport soulève ainsi des questions de fond, que tout pays nucléarisé doit se poser en toute transparence. Il montre à quel point des changements radicaux sont nécessaires et doivent être engagés, sur la responsabilité, l’encadrement, et la nécessité de contrôle de l’industrie nucléaire par des autorités … INDÉPENDANTES !




Greenpeace 06/07/2012

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Selon un nouveau rapport officiel le gouvernement japonais et la compagnie Tepco n’ont pas pris les mesures nécessaires lors de l'accident de Fukushima. Le document fustige l’aveuglement des autorités et de l’opérateur face aux risques et leurs erreurs dans la gestion de la catastrophe.

Un rapport commandé à un comité comprenant des ingénieurs, des chercheurs, des juristes et des journalistes par le gouvernement japonais lui-même révèle, au cours des 450 pages, que les autorités tout comme Tepco n’ont pas correctement réagi lors de l'accident de la centrale de Fukushima. "Le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n'ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut se produire dans notre pays", ont souligné les membres de la commission d'enquête.

A l'issue d'entretiens avec 772 personnes impliquées avant ou pendant l'accident du 11 mars 2011 à la centrale Fukushima Daichi (dont le Premier ministre Naoto Kan), le document indique que non seulement les autorités et Tepco n'ont pas pris de mesures suffisantes pour empêcher cet accident nucléaire mais aussi que leur gestion de la catastrophe a laissé à désirer. Le rapport pointe "une gestion de crise déficiente, une structure organisationnelle peu adaptée aux situations d'urgence et une formation insuffisante du personnel en cas d'accident grave". Pourtant, Tepco continue de prétendre que la puissance du séisme et l'ampleur du tsunami avaient dépassé toutes leurs prévisions et n'avaient donc pu être envisagées.

Les experts ont indiqué espérer que la compagnie "réformerait en profondeur ses systèmes de formation afin d'améliorer la capacité de son personnel à lutter contre l'accident". D’ailleurs, 16 mois après l’accident et quoi que les émissions radioactives soient infiniment plus faibles selon les relevés tout danger ne peut-être complètement écarté. Les installations restent en effet fragiles après les explosions qui ont frappé les bâtiments au début de la crise. D’autant que de fréquents tremblements de terre continuent de secouer la région de Fukushima.

Le rapport accuse en outre Tepco de traîner les pieds "pour identifier les causes de l'accident", ce qui empêche l'industrie nucléaire nippone d'en tirer les conclusions adéquates. L’ancien Premier ministre Naoto Kan n’est pas épargné par le document qui critique ses interventions directes dans la gestion opérationnelle de l'accident.

"Son intervention directe a fait plus de mal que de bien, car cela a pu entretenir la confusion, empêcher de prendre des décisions importantes et entraîner des jugements erronés", peut-on lire. Un autre rapport officiel avait déjà jugé que la catastrophe avait été "un désastre créé par l'homme" et non pas simplement provoqué par le séisme et le tsunami.



Maxisciences 23/07/2012

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Au Japon, le ministère public a décidé d'accepter des plaintes pénales, déposées à l'encontre du gouvernement central et de la Compagnie d'électricité de Tokyo en rapport avec l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Selon certaines sources, les procureurs ont pris cette décision après la publication, lundi, du rapport final d'une commission d'enquête nommée par le gouvernement.

Environ 1300 personnes ont demandé, le mois dernier, au parquet de la préfecture de Fukushima d'ouvrir une enquête sur des personnes qui détenaient les plus hautes positions au sein du gouvernemment et de l'opérateur de la centrale. Les plaignants accusent ces fonctionnaires de négligence professionnelle. D'autres groupes ont déposé des plaintes comparables à Tokyo et ailleurs.

Les procureurs devront identifier la cause de l'accident s'ils décident d'intenter un procès aux fonctionnaires en question. Le panel du gouvernement et trois autres commissions qui ont mené des enquêtes ne sont pas parvenus à définir la cause de l'accident.

Des spécialistes en médecine estiment qu'il sera difficile de déterminer que les matières radioactives libérées par les réacteurs endommagés ont infligé des dommages physiques aux résidents de Fukushima et d'autres régions de l'Archipel.



NHK 25/07/2012

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Au Japon, les divisions entre les parlementaires sur la politique nucléaire nationale retardent les auditions au sujet du rapport d'enquête sur la catastrophe de Fukushima.

Le 5 juillet, une commission d'experts nommés par le Parlement a remis son rapport aux deux chambres. Dans ce document, les experts critiquent à la fois les régulateurs et l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, pour ne pas avoir su éviter la catastrophe. Ils considéraient le drame comme étant, de manière évidente, d'origine humaine.

Il y a peu de chance que les auditions se déroulent dans un avenir proche. Les partis politiques sont divisés sur des questions plus urgentes, également dans le domaine nucléaire. Il y a par exemple le problème du redémarrage des réacteurs. La plupart sont aujourd'hui à l'arrêt.




NHK 05/08/2012

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La compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a dévoilé des enregistrements de téléconférences organisées juste après le début de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Tepco a publié ce lundi des vidéos montrant les échanges ayant eu lieu entre le siège de la compagnie à Tokyo et la centrale sur une période de cinq jours à compter du 11 mars 2011, lorsqu'un séisme et un tsunami puissants ont frappé la centrale. Mais un tiers seulement des 150 heures de vidéos contiennent une piste sonore.


Les médias sont autorisés à visionner les documents au siège de la compagnie sur des ordinateurs portables mais ne peuvent pas faire de copies.

Par ailleurs, la compagnie a fourni aux médias une vidéo de 90 minutes éditée de telle sorte que les personnes autres que les directeurs de Tepco ne puissent pas être identifiés.

La vidéo montre des techniciens qui luttent alors que la centrale a perdu toute son alimentation électrique et que des explosions d'hydrogène se sont produites dans les bâtiments de certains réacteurs.

Elle montre aussi des responsables de Tepco exprimant leur confusion alors qu'ils communiquent avec des membres haut placés du gouvernement.

Tepco a finalement dévoilé ces enregistrements en réponse aux demandes du public, mais seulement de manière restreinte.

Les parties publiées ne suffisent pas pour évaluer de manière précise la réponse à l'accident. On peut s'attendre à une multiplication des demandes pour une publication complète des enregistrements.



NHK 06/08/2012

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L'ex-premier ministre japonais Naoto Kan demande que l'enregistrement d'une vidéoconférence de Tepco soit publié dans sa totalité. M. Kan était alors en charge de la réponse à la catastrophe en tant que premier ministre.

M. Kan a déclaré que la publication sans conditions et entière était nécessaire pour comprendre ce qui s'était passé après l'accident.

M. Kan a expliqué que la vidéo qui montre sa visite au siège de la Compagnie d'électricité de Tokyo le 15 mars de l'an dernier n'a pas de piste sonore. Il a dit souhaiter voir tout ce qui a été enregistré, y compris avec le son.


BHK 06/08/2012

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Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda va consulter ses ministres afin de clarifier les problèmes qui pourraient se poser si le Japon mettait fin à sa dépendance énergétique vis-à-vis du nucléaire.

M. Noda a déclaré à la presse lundi à Hiroshima qu'il souhaitait qu'un débat approfondi ait lieu sur ce sujet plutôt que de parvenir à des conclusions hâtives.


Le gouvernement a organisé des débats publics dans tout le pays dans le cadre de la révision de sa politique énergétique suite à l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi l'année dernière. Les participants ont abordé trois objectifs en terme de dépendance énergétique nucléaire en 2030 : zéro pour cent, environ 15 pour cent, et entre 20 et 25 pour cent.

Beaucoup se sont exprimés en faveur de l'option à zéro pour cent.

Le nucléaire représentait près de 30 pour cent de la production totale d'électricité au Japon avant l'accident.



NHK 06/08/2012

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Une capture vidéo dévoilée par la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, montre les dirigeants de l'entreprise quitter le siège de la société, à Tokyo, alors qu'a éclaté la crise à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La scène est tirée d'une capture vidéo longue de 150 heures, rendue publique lundi. Il n'est toutefois pas possible pour le public de voir cette image car elle n'est pas inclue dans la version de 90 minutes qui a été envoyée aux médias.

Dans la version longue, on peut voir le président de Tepco à l'époque des faits, Masataka Shimizu, et la plupart des membres de l'équipe dirigeante de la société quitter le bureau, tard dans la soirée du 12 mars 2011, au lendemain du puissant tremblement de terre et du tsunami qui ont touché la centrale nucléaire. Une explosion d'hydrogène vient de se produire dans le réacteur 1 au cours de l'après-midi.

Les responsables de Tepco affirment que leurs ingénieurs sont restés sur place pour gérer la situation.

La version longue de la vidéo contient des échanges entre les responsables de la centrale Fukushima et la direction de l'opérateur, à Tokyo, enregistrés au cours des cinq jours qui ont suivi le désastre.

La presse n'a été autorisée à regarder cette version longue que sur des ordinateurs de la société, dans ses quartiers généraux. Tepco n'a pas autorisé les journalistes à en faire des copies.



NHK 07/08/2012

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Un expert en sciences de l'information demande que la capture vidéo de Tepco soit rendue entièrement publique.

Mikio Haruna est professeur invité à l'école de troisième cycle de l'université Waseda, à Tokyo. Selon lui, la vidéo est un élément crucial pour le Japon, qui devrait contribuer à déterminer les causes de l'accident qui a touché la centrale nucléaire, et permettre d'éviter qu'une telle catastrophe ne se répète.

Pour lui, cette vidéo est symbolique du point de vue du droit des individus à accéder à l'information.

Le professeur Haruna reproche à Tepco d'avoir effacé certaines sections du film. Le public va maintenant probablement penser que la société a quelque chose à cacher.

Il demande à ce que la vidéo soit divulguée dans son entièreté afin que la crise puisse être minutieusement analysée.

CLIQUEZ ICI pour voir la VIDEO




NHK 07/08/2012

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Tepco, la compagnie gérant la centrale accidentée de Fukushima, a diffusé lundi des images des réunions d'urgence qui se sont tenues dans les premiers jours de la catastrophe nucléaire de mars 2011.

Ces images montrent les échanges tendus entre les responsables de la compagnie d'électricité au centre de crise de la centrale Fukushima Daiichi ou au siège de Tepco, au moment où son personnel luttait pour contenir l'accident qui a commencé le 11 mars après le passage d'un tsunami dans le nord-est du Japon.

Au total, la compagnie a publié sous la pression du gouvernement quelque 150 heures d'images enregistrées entre les 11 et 15 mars 2011. Environ deux tiers des vidéos ont été diffusées sans bande-son. Sur l'une des plages, datée du 14 mars 2011, le directeur de la centrale Fukushima Daiichi, Masao Yoshida, informe en urgence l'équipe dirigeante de Tepco de l'explosion qui vient d'intervenir dans le bâtiment du réacteur n° 3. "QG (Siège social de Tepco) ! QG ! C'est terrible ! On a eu un problème sur le site n° 3 ! 11 h 1 !" hurle-t-il, la voix déformée par l'émotion.

Une calme voix masculine lui répond : "OK, il est 11 h 1, je vais faire un rapport d'urgence." Des voix s'élèvent alors pour demander l'évacuation : "Il faut évacuer tout le monde du site ! Ceux qui sont sur place doivent s'enfuir, s'enfuir !" Plus tard, au plus fort de la catastrophe, un échange surprenant a lieu : "Que dit le manuel d'évacuation ?" demande un responsable avant qu'un employé, non identifié et apparemment gêné, lui réponde : "Désolé, je ne m'en souviens pas..." Le responsable finit par lui demander de le lui envoyer par mail.

Resté sur place, le personnel de Tepco est peu à peu parvenu, avec l'aide des autorités japonaises et de sociétés étrangères, à ramener les réacteurs en état "d'arrêt à froid" au bout de neuf mois (température inférieure à 100 degrés Celsius). L'accident n'est pas terminé, mais les fuites radioactives du site sont infiniment plus faibles actuellement qu'elles ne l'étaient lors des jours de crise au cours desquels ces images ont été enregistrées.


Retrouvez 1 heure 30 d'enregistrement publié par Tepco sur son site (dernier onglet horizontal avec "2012" entre parenthèses, première vidéo) et une partie de la transcription en anglais (Wall Street Journal).


LE POINT.FR 08/08/2012

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Au Japon, le centre opérationnel d'urgence de la nouvelle commission de régulation du nucléaire ne sera pas prêt lorsque l'organisme sera inauguré à la fin du mois.

Le gouvernement envisage de mettre en place le régulateur du nucléaire d'ici la fin septembre. Il remplacera l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, qui fait partie du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie.

La plupart du personnel et des fonctions de la nouvelle commission seront déplacés des bureaux du ministère dans le quartier de Kasumigaseki à Tokyo, vers un immeuble de Roppongi vers le milieu du mois. Mais le centre opérationnel d'urgence restera à Kasumigaseki pendant encore plusieurs mois. Le centre est équipé d'un système qui analyse l'état actuel des centrales nucléaires du pays.

Un bureau préparatoire de la nouvelle commission indique que le retard dans le transfert ne causera pas de problème car les membres du personnel peuvent revenir à Kasumigaseki dans les 30 minutes en cas d'urgence.



NHK 10/09/2012

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WASHINGTON - Huit soldats de la Marine américaine ont porté plainte contre la compagnie japonaise Tepco, qu'ils accusent d'avoir menti sur les dangers liés aux radiations émanant de la centrale nucléaire de Fukushima après le terrible accident de mars 2011.

Ces marines réclament des centaines de millions de dollars à la société, l'accusant d'avoir trompé leurs capitaines sur les niveaux de radiation à proximité de la centrale au moment où leur porte-avions, l'USS Ronald Reagan, participait à des opérations de secours après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Tepco et le gouvernement japonais ont toujours assuré qu'il n'y avait pas de danger de contamination par les radiations pour l'USS Ronald Regan ou son équipage, souligne le texte de leur plainte déposée devant une cour fédérale de Californie.

Les autorités japonaises ont insisté pour dire qu'il n'y avait pas de danger immédiat tout en mentant effrontément à propos de la fusion du réacteur à la centrale de Fukushima, poursuivent les avocats des plaignants.

La plainte accuse Tepco de négligence et d'imprudence et demande à ce que la compagnie soit reconnue responsable de l'exposition aux radiations du porte-avions et de son équipage, et aussi d'avoir conçu une centrale qui n'était pas sûre.

L'équipage du navire s'est trop approché de la centrale et les plaignants doivent désormais faire face à une vie entière d'empoisonnement aux radiations et doivent supporter ce qui aurait pu et aurait dû être évité, poursuit la plainte.

Une des plaignantes était enceinte lors du déploiement de l'USS Ronald Reagan sur la zone, et la plainte est aussi déposée au nom de sa fille âgée d'un an.

Au Japon, Tepco, citée par l'agence Kyodo News, a souligné qu'il s'agissait de la première plainte déposée à l'étranger visant sa gestion de la catastrophe. Nous ne ferons pas de commentaires tant que nous n'en aurons pas reçu copie, a ajouté la société.

Un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant avait entraîné la submersion des installations de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011, causant le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.


RO%ANDIE.COM 29/12/2012

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Le gouvernement nippon accuse l'opérateur de la centrale d'incompétence et d'immobilisme. Il a chiffré un plan d'action qu'il entend mettre en place "rapidement".

"Ne pas laisser tout aux mains de la compagnie Tepco", "affronter en bloc la situation", "prendre des dispositions radicales": les ministres n'avaient pas assez de mots mardi pour affirmer que le gouvernement avait enfin pris la mesure de la situation catastrophique dans le complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011.

Se disant prêt à agir vite, le gouvernement a présenté mardi un plan pour résoudre le problème d'eau radioactive qui a envahi le site et que ne parvient pas à régler seule la compagnie exploitante. "Nous avons évalué à 47 milliards de yens (360 millions d'euros) le montant requis", a expliqué lors d'un point de presse le porte-parole du gouvernement, Yoshihige Suga. "Nous voulons prendre des mesures fortes pour résoudre de façon radicale les ennuis à Fukushima", a insisté M. Suga.

"On ne confiera pas le soin de tout régler à Tokyo Electric Power" (Tepco), a renchéri le ministre de la Revitalisation économique, Akira Amari. Les nouvelles dispositions ont été entérinées mardi lors d'une réunion de la cellule de crise sur l'accident de Fukushima, présidée par le Premier ministre de droite Shinzo Abe.

"Le monde entier se demande si le Japon parviendra ou non à démanteler la centrale Fukushima Daiichi. Le gouvernement va faire bloc pour affronter cette situation", a déclaré le chef du gouvernement, pro-nucléaire.

Plusieurs ministères et des experts extérieurs vont plancher ensemble sur les dispositions à prendre pour en finir avec la série d'incidents qui risquent de retarder les opérations d'assainissement des lieux, tâche titanesque de près de 40 ans, si tout va bien. Des fonctionnaires devraient être nouvellement dépêchés près du site pour coordonner et veiller au grain.

Depuis des semaines, il ne se passe pas un jour sans que Tepco n'annonce une fuite, un soupçon de fuite ou un risque de fuite. De l'eau coule de partout (des sous-sols, des réservoirs, des fossés, des conduites, etc.) et rien ne permet encore d'arrêter son ruissellement en mer.

"Tepco n'a cessé de reporter les mesures à prendre, résultat: le problème s'est aggravé. Afin de faire des économies, la compagnie avait différé les travaux pour prémunir la centrale contre les tremblements de terre et les tsunamis. Aujourd'hui, c'est la même chose", s'est énervé mardi un avocat de citoyens de Fukushima qui veulent traduire en justice les dirigeants de Tepco.

Fukushima Daiichi regorge de quelque 400.000 tonnes d'eau pleine de césium, strontium, tritium et autres substances radioactives, enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux montés à la hâte.

Ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs, et 300 tonnes filent chaque jour dans l'océan Pacifique voisin. "Il s'agit cette fois de venir définitivement à bout de ce problème", a promis le Premier ministre. Les deux tiers de l'argent public nouvellement investi devraient servir à créer une barrière, en injectant dans le sol une substance spéciale pour figer les matériaux radioactifs afin de stopper leur écoulement en mer.

Le reste sera alloué à la mise en place de moyens supplémentaires de décontamination de l'eau stockée dans des réservoirs dont la fiabilité est douteuse. Récemment, l'un d'eux a perdu 300 tonnes de liquide hautement radioactif, dont une partie a rejoint l'océan, un incident qualifié de "grave" par l'autorité indépendante de régulation.

Lundi, le président de cette autorité, Shunichi Tanaka, avait prévenu qu'à un moment donné, il faudrait rejeter en mer l'eau accumulée, une fois purifiée jusqu'à un certain point "admissible par la communauté internationale".

Ces développements interviennent alors que Tokyo redoute que cette affaire ne rejaillisse négativement sur sa candidature aux jeux Olympiques de 2020 dont la ville d'accueil sera désignée samedi.


SCIENCES ET AVENIR 3/2/2013

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TOKYO - Le président de l'autorité japonaise de régulation nucléaire a accusé jeudi la compagnie Tepco de communiquer de façon si maladroite sur l'accident de Fukushima qu'il en résulte des énormités dans les médias.

Pour éviter d'être accusée de cacher des choses, Tepco donne des tas de données et cela entraîne beaucoup d'incompréhension, d'erreurs, de quiproquos, a souligné Shunichi Tanaka, lors d'une conférence de presse. Tepco devrait non seulement dire ce que la compagnie sait mais aussi ce qu'elle ignore, a-t-il ajouté.

Le patron de l'instance de régulation, elle-même récemment critiquée pour sa communication bancale par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a pris pour exemple le fait que Tepco utilise des unités qui prêtent à confusion pour parler de la contamination du complexe atomique ravagé par le tsunami de mars 2011.

Il y a peu, Tepco a fait état de niveaux élevés de radioactivité près de réservoirs d'eau radioactive. Elle les a exprimés en millisieverts par heure (à savoir 1.800 millisieverts et 2.200 millisieverts ensuite). Or, la compagnie n'a pas dit dans un premier temps de quels rayonnements il s'agissait, de sorte que le danger de ces radiations pouvait être interprété de façon très variable.

Il s'agissait en l'occurrence de rayons bêta dont l'homme peut très aisément se protéger, par exemple avec une couche d'aluminium. Mais un même niveau issu de rayonnements gamma, lui, aurait été mortel en quelques heures puisque ces derniers sont difficiles à bloquer.

- Dans le cas où l'on parle de rayonnements bêta qui peuvent facilement être bloqués avec des vêtements de protection, il faudrait utiliser les becquerels par unité de volume ou masse pour exprimer la contamination du sol ou de l'eau, a insisté M. Tanaka. Je n'arrête pas de le répéter depuis des mois, a-t-il assuré.

Et de reprocher aux journalistes leur façon de travailler: vous devez éviter de créer une situation qui fait du Japon l'objet de critiques internationales sur la base de fausses informations venant d'ici.

M. Tanaka s'en était déjà récemment pris aux médias qui, selon lui, avaient surinterprété le fait que l'autorité situe une fuite de 300 tonnes d'eau hautement radioactive d'un réservoir au niveau 3 (incident grave) de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines), alors même que le sujet était encore en discussion au sein de l'instance de régulation dont les réunions sont diffusées sur internet. Or, la responsabilité de cette erreur en reviendrait à l'autorité elle-même, selon l'AIEA.

Plutôt que d'utiliser l'Ines comme un outil de communication pour noter chaque événement, il serait possible d'élaborer un plan de communication pour expliquer la signification de chaque problème en termes de sûreté, avait écrit l'AIEA à l'autorité nippone. Et pour être bien comprise, elle poursuivait: cela permettrait d'éviter d'envoyer des messages contradictoires aux médias et au public.

La communication de Tepco et des autorités japonaises laisse sceptiques la population nippone et les pays étrangers, et d'aucuns craignent que les choses ne s'améliorent pas si la capitale Tokyo est choisie pour accueillir les Jeux olympiques de 2020 à l'issue d'un vote prévu samedi à Buenos Aires.




ROMANIE 5/9/2013

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FUKUSHIMA DAIICHI (Japon) - La situation reste difficile à la centrale accidentée de Fukushima notamment à cause des fuites d'eau contaminée, mais Tepco a conscience de sa responsabilité, assure son directeur, Akira Ono qui a répondu lundi sur place aux questions de quelques journalistes.

Qestion: Quelles sont selon vous les plus importants progrès accomplis ?

Réponse: nous avons débuté en novembre dernier le retrait du combustible de la piscine du réacteur 4. C'est le premier grand pas vers le démantèlement. Nous avons vérifié que les bâtiments pouvaient résister à un séisme de grande ampleur, mais ce qui nous inquiète le plus ce sont les risques de tsunami et de tornade, nous devons prendre des mesures et nous préparer au pire pour l'éviter.

Q: Avez-vous en projet de rejeter de l'eau contaminée en mer, une fois filtrée, comme l'évoquent entre autres des experts et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

R: Non, pour le moment, nous n'avons pas de tel plan. Notre but est d'abord d'assainir cette eau grâce au système de décontamination ALPS. Nous travaillons dur pour augmenter sa capacité d'ici à cet automne. Par ailleurs nous allons plus que doubler la vitesse de construction de réservoirs (pour passer à 40 nouveaux - 40 000 mètres cubes de plus - en moyenne par mois) à compter d'avril. Nous sommes aussi en train de tester à petite échelle une technologie de mur de glace en sous-sol pour entourer les réacteurs (afin d'empêcher l'eau souterraine contaminée de descendre jusqu'à la mer -ndlr). Il faut que nous montrions que nous avançons pour donner confiance au public, particulièrement sur ce problème de l'eau contaminée. Nous devons en outre être conscients que si nous faisons des erreurs nous allons causer des dommages à de nombreuses personnes.

Q: quelles sont les technologies dont vous avez besoin, et pensez-vous que l'aide étrangère soit nécessaire ?

[b]R[b]:Je pense effectivement que nous devons rechercher des technologies étrangères et nous devons être informés de ce qui existe ailleurs. Je voudrais que nous ayons des technologies pour décontaminer non seulement l'eau mais aussi le sol souillé. Nous étudions actuellement des moyens employés aux Etats-Unis. Par ailleurs, nous avons aussi besoin de robots pour le démantèlement des réacteurs où le combustible a fondu, c'est absolument indispensable.

rOMANDIE 10MAR.2014

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