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Marées noires dans le monde

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Total lancera la semaine prochaine l'intervention sur le puits défaillant afin de colmater la fuite de gaz intervenue fin mars sur le gisement d'Elgin en mer du Nord, a déclaré vendredi le directeur financier du groupe pétrolier, Patrick de la Chevardière.

Après avoir posé sur le puits défaillant un dérivateur, qui permet d'éloigner le gaz des installations, "nous nous préparons à démarrer l'intervention sur le puits la semaine prochaine et nous sommes toujours confiants que cela permettra d'arrêter la fuite de gaz", a déclaré M. de la Chevardière, lors d'une conférence téléphonique consacrée aux résultats trimestriels du groupe pétrolier français.

Cette intervention (appelée top kill en anglais) consiste à injecter des boues lourdes dans le puits, pour bloquer le gaz qui s'en échappe depuis fin mars. M. de la Chevardière a précisé que le groupe continuerait parallèlement à forer deux puits de secours, qui permettraient de mettre fin à la fuite au cas où l'intervention sur le puits échouerait.

"Par précaution, nous continuerons à forer les puits de secours. Le forage du premier a démarré la semaine dernière et celui du deuxième devrait démarrer la semaine prochaine ou la suivante", a-t-il assuré.

Concernant l'impact financier de la fuite, il a précisé que le coût des opérations pour colmater la fuite s'élevait à 1,5 million de dollars par jour, soit dans le haut de la fourchette de 1 à 1,5 million annoncée début avril.

Ce à quoi s'ajoute une perte de production d'environ 50.000 barils équivalent pétrole par jour, qui pèse sur les résultats du groupe à hauteur "d'environ 1,5 million de dollars par jour, soit environ 50 millions de dollars jusqu'à présent", a-t-il énuméré.

Le groupe est resté évasif quand à la date à laquelle l'extraction du gisement d'Elgin et de celui, voisin, de Franklin (également interrompue depuis fin mars) pourrait reprendre.

"Nous ne redémarrerons la production d'Elgin-Franklin que lorsque nous pourrons le faire en toute sécurité et en accord avec les exigences des autorités compétentes du Royaume-Uni", a-t-il indiqué, ajoutant qu'"il y a une possiblité que nous redémarrions (la production des deux champs) à un moment donné avant la fin de l'année".

Dans l'hypothèse où elle ne reprendrait pas d'ici la fin de l'année, la production annuelle d'hydrocarbures du groupe pourrait être "stable", alors que Total avait confirmé en février viser une hausse de 2,5% par an en moyenne entre 2010 et 2015, a-t-il prévenu.

Enfin, le directeur financier est revenu sur deux autres incidents qui affectent la production du groupe : une fuite de gaz intervenue sur un puits dans le sud du Nigeria, et le sabotage fin mars d'un gazoduc au Yémen.

"Nous préparons une opération de reconditionnement (remplacement d'éléments, ndlr) du puits endommagé au Nigeria", tandis qu'au Yémen, il a confirmé, comme l'a annoncé la compagnie locale Yemen LNG, que le gazoduc, qui venait d'être réparé après un premier sabotage fin mars, a été de nouveau endommagé et serait donc à nouveau réparé.



Sciences et Avenir 27/04/2012

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Les opérations de colmatage du puits G4 de la plateforme gazière Elgin peuvent débuter. Les autorités britanniques ont en effet délivré les permis environnementaux requis ce 3 mai 2012.

Le navire de forage West Phoenix a déjà pris position. Les premières boues devraient être injectées dans quelques jours.

De nombreux regards sont tournés vers la plateforme Elgin (mer du Nord). Une fuite de gaz a été détectée dans l’un de ses puits le 25 mars 2012. En raison des risques d’explosion, le personnel a été évacué dès le lendemain. Les trafics maritime et aérien ont également été interdits en deçà d’une certaine distance de sécurité. Une torchère en activité au moment des faits s’est éteinte d’elle-même le 30 mars, autorisant ainsi Total, exploitant du puits, a envoyer plusieurs hommes sur site avec une sécurité toute relative. Ils ont alors pu établir un état des lieux et préparer les futures interventions techniques.

Un dérivateur a depuis été installé sur la tête du puits G4 (le 26 avril). Il éloigne le gaz de la plateforme et diminue encore plus les risques d'explosion.

Deux solutions sont envisagées pour colmater la fuite : une injection de boues et le forage d’un puits de secours. Les permis environnementaux requis pour lancer le colmatage du puits ont été délivrés le 3 mai 2012 par le Département britannique de l'énergie et du changement climatique (DECC) et l'autorité de sûreté en mer Health and Safety Executive. L’opération Top Killa donc débuté.

La DECC a estimé que cette solution de secours était le moyen le plus rapide pour enrayer le problème. Le navire semi-submersible West Phoenix, un rig de forage, est entré en action dès ce 4 mai en pénétrant dans la zone d’exclusion. Il est allé se positionner à proximité de la plateforme où il sera utilisé en tant que « principal navire d'assistance ». L’injection de boues devrait commencer dans quelques jours si les conditions météorologiques se maintiennent. Le navire Sedco 714 poursuit quant à lui le forage du puits de secours depuis le 18 avril. Heureusement, aucune contamination de l’eau par des hydrocarbures n’a été détectée en date du 27 avril.



Futura Sciences 09/05/2012

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Le groupe pétrolier français Total a annoncé mardi avoir lancé l'opération de colmatage visant à arrêter la fuite de gaz qui s'est déclenchée fin mars sur sa plateforme Elgin en mer du Nord.

L'intervention consiste à injecter, à partir d'un navire de forage positionné à proximité, de la boue lourde dans le puits défaillant pour le boucher, a indiqué Total dans un communiqué.

"En fonction des conditions exactes à l'intérieur du puits, l'opération elle-même et la période d'observation qui suivra dureront plusieurs jours avant qu'il soit possible de confirmer si l'intervention a été pleinement efficace", a précisé le groupe.

L'opération a débuté mardi à 08H20 GMT. La boue est injectée dans le puits "G4" de la plateforme Elgin grâce à un tuyau partant du bateau d'assistance.

L'intervention, annoncée comme imminente depuis deux semaines, avait été retardée par des conditions météorologiques défavorables.

Le PDG du groupe français, Christophe de Margerie, avait affiché sa confiance le 3 mai que cette intervention permettrait de mettre fin à la fuite au large de l'Ecosse.

Le groupe a néanmoins prévu de forer simultanément deux puits de secours, qui permettraient de mettre fin à la fuite au cas où la première opération échouerait.

Il a souligné que les études menées sous l'égide des autorités britanniques n'avaient détecté "aucun dégât sur le plan environnemental", hormis des émissions de gaz à effet de serre.

La plateforme d'Elgin, ou travaillaient quelque 200 personnes, avait été évacuée le 25 mars après la détection de la fuite de gaz, dont l'origine se situe à environ 4.000 mètres en-dessous du plancher marin. Elle a laissé échapper jusqu'à 200.000 m3 de méthane par jour, avant de baisser d'intensité.

Total a reconnu qu'il s'agissait de son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans".

Le groupe a estimé que cette fuite devrait lui coûter globalement entre 300 et 400 millions de dollars (environ entre 230 et 310 millions d'euros environ).

L'essentiel de ce coût, soit environ 300 millions de dollars, proviendra du manque à gagner entraîné par la suspension de l'extraction du gisement d'Elgin et de celui adjacent de Franklin, ce à quoi il faut ajouter les frais d'intervention pour mettre fin à la fuite.

Le groupe espère pouvoir reprendre l'exploitation d'Elgin/Franklin avant la fin de l'année.




Sciences et Avenir 15/05/2012

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L'horizon se dégage pour Total: le géant pétrolier français a réussi à arrêter la fuite de gaz qui l'avait obligé fin mars à évacuer une plateforme en mer du Nord.

"Total a annoncé mercredi que l'intervention conduite sur le complexe d'Elgin a permis de stopper la fuite", a déclaré le groupe pétrolier dans un communiqué.

Cette intervention, qui avait été lancée mardi en début de matinée, et est baptisée "top kill" dans le jargon des ingénieurs pétrolier, consistait à injecter de la boue lourde (ou boue de forage, un mélange d'eau et d'argile présentant une forte densité) dans le puits d'où s'échappait du gaz naturel, afin de le colmater.

Selon Total, la fuite a été stoppée 12 heures après le lancement de cette intervention.

La plateforme d'Elgin, ou travaillaient plus de 200 personnes, avait été évacuée le 25 mars après la détection de la fuite de gaz, dont l'origine se situait à environ 4.000 mètres en-dessous du plancher marin, dans une strate distincte d'un gisement gazier exploité par Total.

La fuite a relâché jusqu'à 200.000 m3 de gaz naturel (ou méthane) par jour initialement, un débit qui s'est progressivement réduit jusqu'à un quart de ce niveau.

Cette fuite, "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans" selon Total, avait fait craindre le pire pendant les jours qui avaient suivi l'évacuation.

En effet, une torchère était restée allumée au sommet de la plateforme évacuée, faisant craindre que le nuage de gaz naturel qui s'échappait du puits défaillant ne s'enflamme et ne provoque la destruction des installations. Mais la flamme avait fini par s'éteindre une semaine après l'évacuation, éloignant ce scénario du pire.

A l'heure du bilan, cet incident sans dégâts humains ni environnementaux --si ce n'est des émissions indésirables de gaz à effet de serre-- s'avère surtout une catastrophe pour le cours de Bourse du groupe, qui est la plus grande entreprise de France par la capitalisation boursière.

La crainte d'une destruction de la plateforme, d'éventuels dégâts environnementaux et de l'arrêt définitif de l'extraction du gisement d'Elgin, qui avec le champ voisin de Franklin est l'un des principaux actifs de Total en mer du Nord, a fait fondre de jusqu'à 8 milliards d'euros la valeur boursière de Total, dans la semaine qui avait suivi l'incident. Et son cours a continué depuis à reculer.

Même si le groupe a échappé au pire, il va hériter d'une facture salée.

Le PDG de Total Christophe de Margerie, reconduit vendredi pour un nouveau mandat de trois ans par ses actionnaires, a estimé que cette fuite devrait coûter globalement entre 300 et 400 millions de dollars (entre 230 et 310 millions d'euros environ) au groupe.

L'essentiel de cette note, soit environ 300 millions de dollars, proviendra du manque à gagner entraîné par la suspension de l'extraction du gisement d'Elgin et de celui adjacent de Franklin, le reste correspondant aux opérations pour arrêter la fuite.

Et, même si le groupe a largement les moyens de régler la note (il a dégagé l'an dernier un bénéfice net ajusté de 11,4 milliards d'euros), cet incident a amputé sensiblement sa production d'hydrocarbures, par ailleurs pénalisée cette année par les sabotages à répétition d'un gazoduc au Yémen et une autre fuite de gaz intervenue au Nigeria.

Total espère pouvoir reprendre l'exploitation du complexe d'Elgin/Franklin avant la fin de l'année et a prévenu que s'il n'y parvenait pas, sa production annuelle d'hydrocarbures risquait d'être stable par rapport à 2011, alors qu'il veut l'augmenter de 2,5% par an en moyenne entre 2010 et 2015.

Sciences et Avenir 16/05/2012

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Deux ans après l’explosion de la plate-forme Deepwater du géant pétrolier BP, au large des côtes de Louisiane la région ne s’est pas remise du désastre. Environnement dégradé, économie locale au ralenti : les conséquences sont toujours présentes. Et les doutes, les non-dits, voire même les dissimulations, de la part de BP et des autorités américaines sont toujours aussi gênants.

Presque deux ans après que Greenpeace ait présenté une demande d’accès aux images et aux informations relatives à la catastrophe pétrolière dans le Golfe du Mexique, les premiers fichiers viennent d’arriver. Enfin. Les images reçues sont troublantes, inquiétantes et surtout posent la question de l’information du public par les pétroliers et les autorités américaines …


Image NOAA / Greenpeace

Ces images de tortues marines mortes, complètement couvertes d’hydrocarbures, présentent une image très différente de ce qui a été présenté au public par les autorités américaines… La Maison-Blanche s’est attachée à mettre en exergue les jolies histoires d’animaux secourus et relâchés dans la nature, ils ont soigneusement masqué ces images de sacs poubelle remplis de tortues de Kemp Ridley.

Que peuvent recéler les informations non dévoilées ? Qu'ont vu ou découvert les scientifiques ? Les représentants du gouvernement américain et ceux de BP ?

Les photos sont un sinistre rappel des dommages réels que les compagnies pétrolières peuvent causer, et causent au quotidien. Ces photos sont aussi, pour nous, un nouveau rappel de la nécessité, de l’urgence d’imposer la transparence !


GREENPEACE 15/05/2012 - Lire la totalité de l'article

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Chaque catastrophe pétrolière s’accompagne d’images de marées noires et d’oiseaux mazoutés. Cette situation pourrait s’améliorer grâce au développement d’un nouveau dispersant supprimant les capacités adhésives des gouttelettes de pétrole. Étonnamment, ses ingrédients sont aussi utilisés pour fabriquer du chocolat, des glaces ou de célèbres pâtes à tartiner.

L’explosion de la plateforme Deep Water Horizon, les naufrages de l’Exxon Valdez ou de l’Amoco Cadiz ont tous un point en commun : ils sont à la base de catastrophes pétrolières ayant engendré des émissions massives de pétrole brut dans l’environnement. Le drame de Deep Water aurait libéré à lui seul 680.000 tonnes d’hydrocarbures dans le golfe du Mexique en 2010. Les marées noires qui ont suivi ont causé de nombreux dommages à la flore et à la faune. Les images d’oiseaux mazoutés s’échouant sur des plages ne manquent pas.

Des dispersants sont souvent utilisés pour fragmenter les nappes de pétrole en une multitude de petites gouttelettes pouvant descendre dans la colonne d’eau. Les hydrocarbures deviennent ainsi moins sensibles aux actions des vents tout en étant plus facilement dégradables par des bactéries compétentes.

Cependant, ces produits n’empêchent pas le pétrole de coller et donc de s’agglutiner sur le pelage ou le plumage d’organismes aquatiques. Par ailleurs, certaines substances, paradoxalement composées de dérivés pétroliers, pourraient provoquer des hémorragies internes chez ces mêmes animaux, ce qui n’arrange rien à la situation.

Face à ce constat, de nombreuses institutions tentent de trouver de nouvelles formulations de dispersants efficaces et surtout respectueux de l’environnement. Une équipe de l’University of Southern Mississippi dirigée par Lisa Kemp semble y être parvenue. Cette annonce a été faite lors du 244th National Meeting and Exposition of the American Chemical Society (ACS). Étonnamment, des ingrédients de la recette miracle se retrouvent également dans la composition du chocolat, de pâtes à tartiner ou dans certaines glaces !

Un robot a été utilisé pour assembler de nombreuses substances chimiques jusqu’à obtenir le dispersant souhaité. Sa composition exacte n’est pas connue, mais elle inclut notamment de la cellulose, une fibre végétale et de la lécithine de soja, un émulsifiant couramment exploité dans l’industrie alimentaire. Aucun produit dérivé du pétrole n’a été employé.

L’équipe a souhaité développer un dispersant fonctionnant à la manière des détergents utilisés pour laver le linge. Une fois les graisses extraites des vêtements, elles sont enfermées afin d’éviter toute fixation ultérieure. D’une manière identique, les gouttelettes formées lors de l’épandage du nouveau produit de lutte perdent leur pouvoir adhésif.

Concrètement, et selon les dires de Lisa Kemp, des oiseaux pourraient se poser sur le pétrole traité puis redécoller, plonger ou nager sans aucun problème. Pour rappel, près de 225.000 oiseaux ont péri lors du naufrage de l’Exxon Valdez en 1989.

Le produit devrait bientôt être testé sur le terrain afin de recevoir sa certification. Dernier petit détail, mais qui a son importance : tous les ingrédients requis sont couramment fabriqués en grandes quantités et facilement accessibles. La production du dispersant pourrait donc être rapide en cas de marée noire et surtout peu coûteuse !



FUTURA SCIENCES 26/08/2012

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HELSINKI (Finlande) - La Finlande a piloté lundi un exercice de coordination de la lutte contre une marée noire en mer Baltique impliquant quelque 70 bateaux.

Cet exercice simule une collision, à 3H10 locales (0H10 GMT), entre un pétrolier et un navire mixte (ropax) dans les eaux finlandaises, à 21 miles nautiques (39 km) au large d'Helsinki, avec des vents et des courants poussant 15.000 tonnes de pétrole vers la côte Sud de la Finlande.


L'exercice de réaction opérationnelle Balex Delta est le plus important de son genre dans la région de la mer Baltique et l'un des plus grands dans le monde, a relevé dans un communiqué le ministère finlandais de l'Environnement. Il s'achève mercredi.

Le but est de tester la capacité de réaction des dix navires finlandais chargés de récupérer le pétrole. Quelque 60 autres navires des pays riverains de la Baltique participent, mettant notamment en place une barrière flottante.

L'exercice se déroule aussi sur la côte, avec entre autres la création d'un hôpital pour animaux en collaboration avec l'organisation de protection de l'environnement WWF.


ROMANDIE.COM 27/08/2012

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Le géant pétrolier BP est accusé de "faute lourde" et "délibérée" par l'administration Obama dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010, peut-on lire mercredi dans une plainte du ministère américain de la Justice.

Dans ce document de 39 pages déposé vendredi devant un tribunal de Louisiane (sud), le ministère accuse également le groupe britannique de promouvoir une "culture de l'imprudence dans l'entreprise". Il demande aux juges d'examiner les responsabilités de BP qu'il accuse de "présentation trompeuse" du naufrage de la plateforme Deepwater Horizon qui a engendré la plus grosse catastrophe écologique dans l'histoire des Etats-Unis, selon cette plainte dont l'AFP a obtenu une copie. Si la "faute lourde" est retenue lors du procès qui devrait commencer en janvier 2013, BP pourrait avoir à payer des dommages et intérêts de plusieurs milliards de dollars.

"BP n'a pas agi seul", affirme le gouvernement, "et sa faute lourde et délibérée est inextricablement liée aux agissements et aux omissions de Transocean", propriétaire de la plateforme Deepwater Horizon.

BP avait conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars (5,9 milliards d'euros) avec des victimes de la marée noire. Mais l'accord doit encore être ratifié par la justice, et ce document de l'administration Obama est une réponse à une demande de BP d'approuver cet accord. Le ministère précise toutefois qu'il ne se prononce pas sur cette entente avec les parties civiles mais veut juste apporter "un contrepoint rapide et limité".

BP "cherche à établir soit qu'il n'a pas commis une faute lourde et délibérée soit que l'environnement a récupéré sans dommage du déversement de millions de barils de pétrole", ajoute le gouvernement, estimant que le tribunal doit "ignorer ces arguments partisans" et "complètement trompeurs".

"Le comportement, les mots et les actions des cadres de BP ne seraient pas tolérés dans une fabrique moyenne de tissu à vendre dans un centre commercial de banlieue", a ajouté le ministère. "Ces assertions sélectives d'une récupération complète (de l'environnement) sont au mieux des jugements prématurés de la santé de l'écosystème complet du golfe" du Mexique, ajoute le ministère.

La prochaine audience est prévue le 8 novembre au tribunal de Louisiane à La Nouvelle-Orléans, mais le procès ne doit pas débuter avant début 2013.

L'explosion le 20 avril 2010 de Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans dans le sud des Etats-Unis, avait fait onze morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard.



SCIENCES ET AVENIR 05/09/2012

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Le gazole qui s'était répandu dimanche sur plusieurs hectares dans le lac de Zurich a pu être presque entièrement pompé.

L'opération s'est terminée lundi matin. La police n'a en revanche pas encore pu établir qui était responsable de la pollution, a indiqué un porte-parole à l'ats.

Le carburant s'étendait sur une longueur de trois kilomètres entre Bäch (SZ) et Pfäffikon (SZ). Flottant à la surface du lac, il n'a pas représenté de danger pour les poissons.



ROMANDIE.COM 17/09/2012

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GENEVE - La plus haute instance judiciaire du Brésil a autorisé Transocean à poursuivre toutes ses activités offshore dans le pays, à l'exception du site de Campo de Frade, a indiqué le spécialiste suisse du forage pétrolier en haute mer, dans un communiqué dans la nuit de dimanche à lundi.

Une décision de justice en ce sens est intervenue le 28 septembre, affirme Transocean.

Le 27 septembre, Transocean a reçu d'un tribunal brésilien la décision d'arrêter provisoirement la production dans les 30 jours et aurait dû par conséquent stopper la production peu avant fin octobre. La décision du 28 septembre, prise par la plus haute instance judiciaire du Brésil, est intervenue un jour plus tard.

Petrobras, groupe pétrolier public brésilien, avait plaidé en faveur de Transocean, car il loue actuellement sept navires de forage à Transocean et qu'une telle décision d'arrêt provisoire aurait entravé grandement sa production.

La première décision judiciaire avait été adoptée après une grave fuite de brut au large des côtes de Rio l'année dernière. En novembre 2011, quelque 3.000 barils de brut s'étaient dispersés dans l'Atlantique en eaux profondes, dans le champ pétrolifère de Frade, à 370 km des côtes de Rio, exploité par Chevron et son opérateur Transocean.

Chevron avait interrompu par précaution ses activités en mars, après avoir détecté une autre fuite à trois kilomètres de la première.

Transocean compte dix plateformes de forages sous contrat au Brésil. L'activité dans ce pays représentait au premier semestre environ 11% de son chiffre d'affaires, qui s'élevait pour la période et pour l'ensemble du groupe à 4,9 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros).



ROMANDIE.COM 01/10/2012

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BERLIN - Les Gardiens de la Révolution en Iran ont mis au point le projet de couler un pétrolier dans le Golfe pour provoquer une marée noire qui stopperait le trafic et obligerait l'Occident à participer à une grande opération de nettoyage, affirme dimanche le magazine allemand Der Spiegel.

Citant des sources occidentales du renseignement, le magazine précise que les Gardiens de la Révolution voient dans ce projet, au nom de code Eau sale, une façon de forcer l'Occident à suspendre les sanctions envers l'Iran, qui commencent à toucher vraiment l'économie iranienne.

Le projet, mis au point par le chef des Gardiens de la Révolution, le généralMohammad Ali Jafari, et l'amiral Ali Fadavi, chef de la division navale des Gardiens, vise également à punir les pays arabes riverains du Golfe pour leur soutien à l'Occident et à Israël, toujours selon le Spiegel.

L'opération de nettoyage devrait forcément être menée avec la coopération technique de l'Iran, ce qui obligerait à la suspension des sanctions imposées pour forcer l'Iran à abandonner son programme nucléaire.

Le projet a été présenté au guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui devra décider de son éventuelle mise en oeuvre, ajoute le Spiegel.


----->Vraie ou fausse information ou rumeur ? Toujours est-t-il qu'une telle idée est tout simplement scandaleuse dans le sens ou elle met en péril le milieu marin... Ceci me conforte dans mon opinion que l'extrêmisme religieux de tout bord est un danger pour les peuples du monde entier.


ROMANDIE.COM 14/10/2012

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TEHERAN - Les allégations occidentales sur un projet des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, visant à provoquer une marée noire dans le Golfe, sont fantaisistes et irréelles, a déclaré le numéro deux des Gardiens, cité jeudi par l'agence Fars.

Le corps des Pasdaran (Gardiens de la révolution) n'a pas besoin de ce genre de scénario pour accomplir ses missions, a déclaré le général Hossein Salami, ajoutant ces allégations sont fantaisistes et irréelles.

Citant des sources au sein de services occidentaux du renseignement, le magazine allemand Der Spiegel a affirmé la semaine dernière que les Gardiens de la Révolution avaient élaboré une tactique consistant à couler un pétrolier dans le Golfe pour provoquer une marée noire qui stopperait le trafic et obligerait l'Occident à participer à une grande opération de nettoyage.

Le projet, mis au point par le chef des Gardiens de la Révolution, le général Mohammad Ali Jafari, et l'amiral Ali Fadavi, chef de la division navale des Gardiens, vise également à punir les pays arabes riverains du Golfe pour leur soutien à l'Occident et à Israël, toujours selon le Spiegel.

L'opération de nettoyage nécessiterait la coopération technique de l'Iran, ce qui obligerait les Occidentaux à suspendre les sanctions imposées à Téhéran pour forcer le régime à abandonner son programme nucléaire.

Le projet a été présenté au guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui devra décider de son éventuelle mise en oeuvre, ajoute le Spiegel.




ROMANDIE.COM 18/10/2012

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Les garde-côtes américains ont indiqué lundi que l’ouragan Sandy avait entraîné la fuite de dizaines de milliers de litres de carburant dans la mer.

De nombreuses raffineries de pétrole ont été endommagées par l’ouragan Sandy qui a ainsi entraîné la fuite de dizaines de milliers de litres de carburant dans la mer, ont indiqué les garde-côtes américains. "Des produits [pétroliers] et de l'eau sont en train d'être récupérés par des camions aspirants depuis une zone secondaire d'endiguement et pompés à l'intérieur d'un conteneur de stockage", précise le communiqué. Dimanche, déjà 1,7 million de litres de mélange de pétrole et eau avaient été pompés.

A la raffinerie de Phillips 66 de Linden, dans le New Jersey, "[i]une fuite d'environ 29.140 litres de fioul" a été constatée[/i], indique l'US Coast Guards, qui dépend du ministère de l'Intérieur. Selon le communiqué, "les garde-côtes continuent de superviser les efforts menés par Phillips 66" pour nettoyer cette fuite. Phillips 66, qui a une capacité de 238.000 barils par jour ce qui en fait l'une des plus importantes de la région. Pour l’heure, en raison d'opérations de nettoyage et de réparations, elle reste fermée jusqu'à nouvel ordre.

Des fuites ont également été constatées sur une autre raffinerie appartenant à Motiva, située près de la bordure côtière à Sewaren, également dans le New Jersey. Une entreprise contrôlée par l'anglo-néerlandais Shell. Jeudi denier, la chaîne de télévision CNN avait indiqué qu'environ 1,1 million de litres de carburant diesel provenant de la rupture d'un réservoir de cette raffinerie s'étaient déversés au large de New York après le passage de Sandy. Mais l'incident n'avait pas encore été confirmé par les garde-côtes.

Enfin, d’autres fuites ont également eu lieu sur un terminal de stockage du groupe de transport énergétique Kinder Morgan à Perth Amboy (New Jersey), en bordure côtière. Jusqu'ici 2,9 millions de litres de mélange d'eau et de pétrole ont été pompés.


MAXISCIENCES 6/11/2012

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La plateforme pétrolière Kulluk appartenant à la compagnie Shell s’est échouée au large de l’Alaska. Si pour le moment, aucune fuite de pétrole n’est constatée, la situation est toujours sous haute tension en raison d’une météo déplorable.[

Une plateforme de forage pétrolier appartenant à la compagnie Shell, le Kulluk, voyageait de l’Alaska vers Seattle où des opérations de maintenance devaient être effectuées. Mais en raison de conditions météo particulièrement violentes, cette plateforme n’a pas réussi à quitter le golfe d’Alaska, allant s’échouer le 1er janvier 2013 au sud des îles Kodiak. La plateforme Kulluk était transportée à l’aide de deux remorqueurs, mais l’amarre de l’un d’eux s’est rompue.



Malgré les tentatives pour reprendre le contrôle, le second remorqueur a finalement dû abandonner la plateforme pour se mettre à l’abri, faisant face à des rafales de 130 km/h et une houle de 15 m.

Le Kulluk contient 600.000 L de diesel et près de 50.000 L de pétrole. Échouée sur une plage de sable de l’île Sitkalidak, la plateforme n’aurait pour l’instant aucune fuite de pétrole. Toutefois, les 18 membres de l’équipage ont été évacués samedi dernier : il est donc difficile d’estimer l’étendue des dégâts.

« J'ai survolé le Kulluk 2 fois et suis pleinement conscient de l'emplacement de la plateforme, des défis climatiques et des vastes plans qui devront être développés pour que cet incident soit géré de manière sûre et efficace », explique le commandant Thomas Ostebo, en charge de l’opération de sauvetage de la plateforme. C’est seulement dans la journée du 2 janvier que les gardes-côtes américains ont pu retourner sur le Kulluk.

Faire intervenir une équipe à bord du Kulluk a demandé du temps en raison des conditions météorologiques de ces derniers jours. Le 2 janvier, cinq experts ont pu être héliportés. L'évaluation des dommages et des plans de sauvetage à entreprendre a duré environ trois heures. Les résultats de l’évaluation sur place seront très précieux pour aider à choisir les options disponibles pour la libération de la plateforme.

Cette catastrophe potentielle est donc en suspens. L’incident n’est pas sans rappeler qu’à quelques centaines de kilomètres de l’île Sitkalidak, dans la baie du Prince-William, l'Exxon Valdez s'était échoué en mars 1989. Si ce dernier a provoqué l’une des plus graves marées noires de l’histoire, la plateforme Kulluk ne devrait pas causer des dommages irrémédiables. La faible quantité de pétrole à bord ne devrait pas affecter les eaux et les côtes d’Alaska.

Les gardes-côtes ont évacué 6 des 18 membres de l'équipage à bord de la plateforme Kulluk le samedi 29 décembre 2012. L'amarre d'un des remorqueurs a cassé et le deuxième remorqueur a finalement dû abandonner la station en raison de trop mauvaises conditions météo. Des membres de l'équipage, seuls quelques-uns ont été légèrement blessés, et tous ont été héliportés. ©️ Petty Officer 1st Class Sara Francis, US Coast Guard.

Cette image générée par Google Maps montre au point A (en haut à gauche) l'île Sitkalidak, où s'est échouée la plateforme Kulluk. À droite en bas de l'image, Seattle, dans l'état de Washington aux États-Unis, est le lieu où leKulluk devait subir des opérations de maintenance. ©️ Google Map


FUTURA SCIENCES 3/1/2012

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LOS ANGELES - La plateforme pétrolière qui s'était échouée la semaine dernière à proximité d'une île de l'Alaska a été renflouée sans qu'aucune trace de pollution n'ait été observée, ont annoncé lundi les autorités.

La plateforme Kulluk, exploitée par le géant pétrolier Shell, était lundi en cours de remorquage vers le port voisin de Kiliuda Bay, après avoir été renflouée dimanche soir tard, ont précisé les autorités. Une équipe d'experts en sauvetage était à bord lors de l'opération.

[b]Une fois la (plateforme) Kulluk arrivée à Kiliuda Bay, une évaluation plus détaillée sera conduite, avant toute décision sur l'avenir de la plateforme[/b], a déclaré Sean Churchfield, responsable des activités de Shell en Alaska, lors d'une conférence de presse.

La plateforme transporte plus de 560.000 litres de diesel et plus de 45.000 litres de pétrole, selon la chaîne de télévision locale KTUU.

Mais le représentant de l'Etat de l'Alaska au sein de la cellule de crise, Steve Russell, a précisé que l'équipage de la plateforme Kulluk n'avait observé aucune trace de pollution pendant le renflouage, ajoutant qu'un sondage du lieu de l'échouage avait également écarté toute pollution.

La veille du Nouvel An, la plateforme Kulluk était en cours de remorquage à destination de Seattle (Etat de Washington, nord-ouest), quand une météo difficile et une mer agitée avaient détaché la plateforme de ses remorqueurs.

Elle s'était échouée le soir de la Saint-Sylvestre sur l'île de Kodiak, à 480 kilomètres au sud-ouest d'Anchorage et à quelques centaines de kilomètres de Prince William Sound, où l'Exxon Valdez s'était échoué en mars 1989, provoquant l'une des pires catastrophes écologiques de l'histoire.

L'ONG Greenpeace a souligné que l'échouage de la plateforme soulevait de nombreux problèmes. La plateforme est peut-être renflouée, mais après ce nouveau fiasco, la réputation de Shell est en lambeaux, écrit l'ONG.

L'heure est venue pour le gouvernement de réagir. Il est maintenant parfaitement clair qu'il est impossible de forer dans l'Arctique de façon sûre, ajoute Greenpeace.


ROMANDIE.COM 8/01/2013

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Des vents violents et une forte mer ont contraint un navire de charge immatriculé au Cambodge à s'échouer au nord du Japon avant l'aube samedi.

Les garde-côtes de la préfecture d'Aomori ont fait savoir que le navire, de près de 2000 tonnes, s'était échoué au large de la ville de Fukaura vers une heure du matin. Le capitaine du navire et ses 12 membres d'équipage ont été secourus près de sept heures plus tard. Le navire baigne dans le gasoil en raison d'une fuite.

Selon les garde-côtes, le navire en provenance d'Akita s'est échoué alors qu'il se rendait à Muroran, dans la préfecture d'Hokkaido, la plus au nord de l'Archipel.


----->Avec la catastrophe qui a frappé le Japon, voici bientôt deux ans, les japonais n'ont pas besoin de voir leur environnement marin et côtier pollués par les hydrocarbures. Je suis étonnée que l'article en fasse peu cas...


NHK 2/3/2013

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LONDRES - Une plateforme d'hydrocarbures située en mer du Nord a été partiellement évacuée samedi après la découverte d'une fuite, la deuxième en moins de deux mois, a annoncé le groupe d'Abou Dhabi Taqa (Abu Dhabi National Energy Company), opérateur de l'installation.

Une fuite d'hydrocarbures a été repérée sur l'une de nos plateformes Cormorant Alpha samedi matin lors de travaux de maintenance, et le personnel non-essentiel travaillant sur l'installation - soit 71 personnes sur 145 - a été évacué, a indiqué un porte-parole du groupe.

Les opérations de la plateforme, située à 160 km au large des îles écossaises Shetland, dans l'extrême nord du Royaume-Uni, ont été interrompues par mesure de précaution, selon la même source.

La fuite est désormais sous contrôle, a assuré le porte-parole. Elle était limitée à l'un des piliers de la plateforme et aucun hydrocarbure ne s'est échappé dans l'environnement, a-t-il affirmé.

La plateforme Cormorant Alpha, qui assure le transit d'environ 90.000 barils de pétrole/jour, avait déjà été partiellement évacuée en janvier pour un incident similaire.


ROMANDIE. 3/3/2013

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PARIS - Le graphène blanc, un nouveau matériau, souverain contre la marée noire? C'est ce qu'affirment des chercheurs qui ont testé les propriétés dépolluantes du nitrure de bore, capable d'absorber 33 fois son poids en pétrole ou solvants organiques tout en flottant à la surface de l'eau.

Plus précisément, ces chimistes spécialistes des matériaux ont fabriqué des feuillets nanométriques de nitrure de bore, une structure au motif hexagonal épaisse de seulement quelques atomes dont la forme et les propriétés évoquent étrangement celles du graphène, matériau miracle primé en 2010 par le prix Nobel de physique.

A ceci près que le graphène, semblable au graphite de nos mines de crayon, est noir comme du charbon et excellent conducteur d'électricité alors que le nitrure de bore est un très bon isolant et est blanc comme du sel de table. D'où son surnom de graphène blanc.

De par leur structure hexagonale, les feuillets de graphène blanc sont extrêmement poreux, avec une surface de contact impressionnante: 1.425 m2 par gramme, soit l'équivalent d'un terrain de 35 m sur 40 m dans quelques pincées seulement de nitrure de bore.

D'après les expériences réalisées par Weiwei Lei, de l'Institute for Frontier Materials de l'Université australienne de Deakin, et son équipe, ces nanofeuilles peuvent ainsi capturer en un temps record une grande quantité de substances, et absorber jusqu'à 33 fois leur poids en hydrocarbures et solvants organiques.

Le nitrure de bore, le bore est un métal ultra-léger et hydrophobe. Autrement dit il flotte à la surface de l'eau, même après s'être gorgé de polluants, ce qui est bien pratique pour traiter une marée noire ou purifier une étendue d'eau. Autre avantage mis en évidence par les chercheurs, ces feuillets de graphène blanc peuvent facilement être nettoyés pour être réutilisés, jusqu'à cinq fois de suite sans rien perdre de leur faculté d'absorption.

Ces travaux ont été publiés mardi dans la revue britannique Nature Communications.



ROMANDIE 30/4/2013

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WASHINGTON - Un ingénieur du géant pétrolier britannique BP a été reconnu mercredi coupable d'avoir détruit des textos de son téléphone pour faire obstruction à l'enquête sur la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique.

Aujourd'hui un jury de la Nouvelle-Orléans a trouvé que (l'ingénieur) Kurt Mix a fait volontairement obstruction aux efforts des forces de l'ordre dans l'enquête sur l'une des pires catastrophes environnementales de l'histoire des Etats-Unis, a rapporté dans un communiqué la ministre adjointe de la Justice suppléante Mythili Raman chargée des affaires criminelles.

Le jury a reconnu l'ingénieur coupable d'avoir altéré, détruit, amputé et dissimulé des données numériques dans un iPhone, en l'occurence des SMS de son superviseur, dans le but de les soustraire aux besoins de la procédure, selon l'acte d'accusation.

L'ingénieur risque jusqu'à 20 ans de prison. Le jury rendra son verdict le 26 mars, selon le ministère de la Justice.

Cette inculpation montre l'engagement du département de la Justice pour que ceux qui ont interféré dans des affaires de justice rendent des comptes, a conclu Mme Raman.

M. Mix a participé aux actions de BP pour contenir la marée noire, après l'explosion le 20 avril 2010 de la plate-forme Deepwater Horizon, située à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans, qui a fait onze morts.

ROMANDIE 18/12/2013

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WASHINGTON - Une nuit glaciale en Alaska. Un pétrolier aux cuves remplies de pétrole et un haut-fond insoupçonné: il y a 25 ans, l'Exxon-Valdez faisait naufrage et répandait 42 millions de litres de brut, provoquant l'une des pires marées noires de l'histoire.

Le liquide noir et épais a tué plus de 250.000 oiseaux, des milliers de baleines, de loutres de mer, de poissons. Les images des cormorans englués dans le pétrole ont servi d'électrochoc aux États-Unis en matière environnementale et permis de renforcer les règles du transport maritime pétrolier.

By Al Jazeera English 23mar2014


Par son ampleur, la catastrophe du 24 mars 1989 n'a été surpassée qu'en 2010 par la marée noire dans le Golfe du Mexique engendrée par l'explosion de la plateforme Deepwater Horizon.

Mais l'Alaska, l'État américain le plus septentrional et dont l'économie repose en grande partie sur l'exploitation des ressources maritimes, ne s'est jamais totalement remis du naufrage de l'Exxon-Valdez. Aujourd'hui encore, il reste beaucoup d'amertume, note Steve Rothchild, membre d'une association qui surveille les activités du secteur des hydrocarbures dans la Baie du Prince-William où s'est échoué l'Exxon-Valdez.

By The Telegraph 23mar.2014


Un quart de siècle plus tard, l'ire des riverains est intacte à l'endroit d'Exxon, rebaptisé en 1999 ExxonMobil.

Pour M. Rothchild, le groupe américain n'a pas tenu sa promesse de réparer entièrement le tort subi. Après le procès, les gens n'ont reçu que des centimes et non les dollars qu'ils méritaient, s'insurge-t-il.

By The New York Times 9dec.2013

Le colosse pétrolier avait été condamné à verser cinq milliards de dollars aux 32.000 autochtones, riverains et pêcheurs de la région. Mais en juin 2008, la Cour suprême avait abaissé le montant de l'amende à 500 millions de dollars.

Exxon a aussi dépensé deux milliards de dollars pour le nettoyage des 2.000 km de côtes souillées et des fonds marins. Mais les populations de harengs et de saumons ne se sont pas totalement reconstituées et la pêche de certaines espèces est soumise à une réglementation très stricte.

By bellerob 22juin.2008


La marée noire a vraiment fait très mal aux populations locales, se lamente Angela Day dont le mari était pêcheur dans le petit port de Cordova avant de devoir tout abandonner. Il a pêché pendant 30 ans, il a grandi avec la pêche. Au moment de la marée noire, il avait deux bateaux, se rappelle-t-elle pour l'AFP.

Selon elle, le cataclysme de la marée noire a saccagé l'économie locale et a provoqué plus d'alcool, quelques suicides, plus de divorces. Contraints de vendre leur outil de travail pour éponger leurs dettes, les pêcheurs ont perdu leur gagne-pain. Mon mari n'a même pas tiré un quart de la valeur de ses deux bateaux, raconte Angela Day, auteure d'un livre sur l'Exxon-Valdez.

By Journeyman Pictures 23fév.2013


Après l'échouage du pétrolier dans la nuit du 23 au 24 mars 1989, il y a eu l'émergence d'une conscience écologique, ajoute-t-elle. La catastrophe a incité les gens à s'interroger sur la manière dont nous allions chercher l'énergie.

La nouvelle législation impose dorénavant que tous les pétroliers transitant par le détroit de Prince William aient une double coque et soient escortés par deux remorqueurs.

By National Geographic 3fév.2010


Mais la nature a gardé des stigmates. On retrouve encore des poches de pétrole dans des criques isolées. Une étude menée par Exxon en 2010 montrait qu'une cinquantaine de plages comportaient encore des traces d'hydrocarbures représentant un total de 2,5 km.

By AFP 22mar.2014


La majorité des espèces a pourtant survécu à la catastrophe. La baie de Prince William possède un écosystème qui fonctionne. L'eau est propre, affirme M. Rothchild. La nature est une chose merveilleuse, la nature fait son oeuvre, elle est capable de se régénérer.

Romandie.com 24mar.2014

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Washington - Un ex-cadre de BP a profité d'informations confidentielles sur l'ampleur de la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique pour vendre précipitamment des actions du groupe, a affirmé jeudi le gendarme boursier américain (SEC).

Chargé de coordonner les mesures anti-pollution, Keith Seilhan a eu accès à des informations privilégiées sur le réel volume de pétrole déversé dans la mer dans les jours qui ont suivi l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon le 20 avril 2010, indique la SEC dans un communiqué.

RT America 10/4/2014 - La catastrophe continue de tuer ! La faune dans le golfe du Mexique a encore du mal à récupérer quatre ans après Deepwater Horizon. La National Wildlife Federation a publié un rapport mardi détaillant les effets persistants de 200 millions de litres de pétrole déversés dans le golfe. Les Baleines, dauphins et tortues de mer sont quelques-unes des espèces qui sont retrouvées mortes, d'insuffisance pondérale ou avec des niveaux élevés de toxines dans le sang, selon la NWF. BP a critiqué le rapport comme étant un plaidoyer politique, et non basé sur la science.

Cet incident aura au final entraîné le déversement de 4,9 millions de barils de brut, marquant la plus grande marée noire de l'histoire des Etats-Unis.

Selon la SEC, M. Seilhan a su très tôt que les premières estimations du désastre fournies par BP étaient très inférieures à la réalité et a, dès lors, pris conscience que les conséquences financières pour le groupe seraient plus importantes que ce qui était alors prévu.

Fin avril 2010, ce cadre a alors coordonné la vente par sa famille de 1 million de dollars d'actions BP afin de ne pas être victime de l'effondrement prévisible du titre. L'action BP a perdu près de la moitié de sa valeur dans les premiers jours du mois de juin, rappelle la SEC dans son communiqué.

Sans admettre sa culpabilité, cet ancien cadre de BP a accepté de verser plus de 210.000 dollars de pénalités et de gains indûment réalisés, a indiqué le gendarme boursier.

ExtraordinaryIntel 5/6/2010
Visitez bit.ly 18i6Epd pour savoir comment vous pouvez aider!


Exploitant de la plateforme Deepwater, British Petroleum (BP) a dû notamment payer une amende de plus de 4,5 milliards de dollars aux autorités américaines et versé 7,8 milliards de dollars pour indemniser les victimes.

NationalWildlife 30/9/2013


Près de quatre ans après le sinistre, la faune du Golfe du Mexique continue à souffrir de la marée noire, selon rapport publié la semaine dernière par la National Wildlife Federation.

Romandie 17/4/2014

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Washington (AFP) - Jusqu'à deux millions de barils de brut se sont déposés au fond du Golfe du Mexique, sur les cinq millions écoulés lors de la marée noire d'avril 2010 provoquée par l'explosion d'une plateforme opérée par le groupe pétrolier britannique BP, selon une nouvelle étude publiée lundi.

L'une des incertitudes de cette catastrophe écologique, la plus grave dans l'histoire des Etats-Unis, est le sort de ces quelque deux millions de barils de pétrole submergés déversés dans les profondeurs de l'océan.

 Le 12 juin 2010, un navire participe au nettoyage de la marée noire provoquée par l'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon opérée par le groupe pétrolier britannique BP dans le Golfe du Mexique (c) Afp

Du nombre de barils de brut déversés dans le Golfe dépendra notamment le montant exact des dommages et intérêts que réclamera la justice américaine.

Une nouvelle audience, qui doit débuter en janvier, devra permettre de trancher entre l'estimation initiale de l'Etat américain (4,9 millions de barils) et celle, bien inférieure, de BP (3,1 millions).

D'après d'autres études, les trois millions de barils restants sur cinq ont été pour 1,3 million dissouts dans l'eau en étant digérés par l'éco-système, pour 1,1 million dispersés --dont 784.000 barils naturellement et 392.000 chimiquement-- et pour 800.000 pompés directement par BP.

Les auteurs de cette recherche parue lundi dans les Comptes rendus de l'académie américaine des Sciences (PNAS) ont analysé la distribution chimique des hydrocarbures dans plus de 3.000 échantillons de sédiments prélevés à 534 différents endroits, à des profondeurs allant de mille à 1.300 mètres autour du puits Macondo, source de la marée noire, situé à 80 km des côtes au large de La Nouvelle-Orléans.

Utilisant un des bio-marqueurs clé des hydrocarbures, le hopane, ils ont déterminé que la contamination s'étendait sur une zone de 3.200 km2 dans l'océan.

La forme des dépôts de brut sur les fonds océaniques suggère que des couches latérales d'eau chargées en hydrocarbure pourraient avoir atteint les sédiments dans les zones côtières ou précipité des particules de pétrole vers les fonds de l'océan jusqu'à 1.700 mètres.

"Nous avons calculé que cette contamination représentait de 4 à 31% du pétrole écoulé dans les fonds de l'océan, basé sur notamment des considérations spatiales, chimiques, et océanographiques", écrivent les auteurs de cette recherche dont David Valentine, du département de Géologie et de l'institut des Sciences marines de l'université de Californie à Santa Barbara (ouest).

Selon lui, ces dépôts de pétrole au fond du Golfe du Mexique en dehors de la zone immédiate autour du puits Macando n'avaient pas pu être détectés jusqu'à présent en raison de leur dispersion géographique et de leur caractère hétérogène.

Plusieurs rapports, dont un publié en avril 2014 par l'organisation écologiste américaine "National Wildlife Federation", ont établi que quatre ans après l'explosion de Deepwater Horizon, la faune continuait à souffrir de la marée noire, affectant particulièrement les dauphins, les tortues et les thons.

"Les grands dauphins qui se trouvent dans les zones de la marée noire sont encore malades et meurent. Et il y a davantage d'indications que ces maladies et morts sont liés à Deepwater Horizon", affirmait l'organisme selon lequel il y encore du pétrole sur les fonds du Golfe, qui s'échoue sur les plages ou se trouve toujours dans les marécages.

Une recherche par des biologistes de l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) publiée fin 2013 avait déjà montré l'impact désastreux de la marée noire sur les grands dauphins au large de la Louisiane.

Sciences et avenir 27/10/2014

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