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Les terres rares dans le monde : sdécouvertes, actualité...

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Des terres rares découvertes dans l'océan Pacifique



Un groupe d'experts de l'université de Tokyo a évoqué la découverte possible d'une large quantité de terres rares, un composant vital des produits de haute technologie, dans la boue de l'océan Pacifique.

Les éléments se trouveraient entre 3500 et 6000 mètres de profondeur dans le Pacifique Nord et le Pacifique Sud au large de Hawaï.

Le maître de conférence Yasuhiro Kato de l'université de Tokyo a porté son attention sur l'eau chaude qui s'échappe du fond marin en raison de l'activité volcanique et attire les terres rares.

Il a analysé des échantillons de boue sur le fond de l'océan Pacifique et a découvert une forte concentration de Dysprosium, utilisé dans les moteurs électriques et hybrides, et de Terbium utilisé dans la fabrication des téléviseurs, dans quelque 2000 échantillons prélevés en 78 endroits.

La boue recouvre 11 millions de km carrés, soit 30 fois la superficie du Japon.

Selon le groupe, il reste plusieurs problèmes techniques à résoudre avant de pouvoir prélever la boue marine, mais en extraire les minerais serait relativement facile et rentable.





NHK 04/07/2011

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Les terres rares dans le monde





D'après le ministère japonais de l'Economie, de l'Industrie et du Commerce, la Chine contrôlerait au moins 90 pour cent de la production de terres rares.

Pékin a annoncé en juillet de l'année dernière que les exportations vers le Japon en 2010 seraient limitées à 60 pour cent du volume de l'année précédente.

Les industries japonaises s'inquiètent des retombées que pourrait avoir sur leurs activités une réduction des exportations chinoises.

La diversification des sources d'approvisionnement prend de l'élan. Ainsi, une importante maison de commerce japonaise a acquis en novembre les droits d'achat de terres rares produites par une compagnie australienne.

La part des réserves estimées est pour la Chine de 30 pour cent, pour le Commonwealth des Etats indépendants de 20 pour cent et pour les Etats-Unis de 14 pour cent.





NHK 04/07/2011

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Une organisation internationale va se charger du contrôle de l'exploitation des terres rares sous-marines







Une organisation internationale devrait commencer à coordonner les efforts de divers pays pour explorer les dépôts sous-marins de terres rares nouvellement découverts.

L'Autorité internationale des fonds marins est chargée du contrôle du sol sous-marin au-delà du plateau continental et des limites de juridiction nationales. Elle vérifie également si l'exploitation des ressources naturelles dans de telles zones est conforme à la Convention onusienne sur le Droit de la mer.

En 2000, l'autorité a signé des contrats avec le Japon et d'autres pays, les autorisant à explorer le manganèse et d'autres métaux précieux dans les eaux au large de Hawaï.

Après la découverte de terres rares dans le Pacifique, l'autorité devrait commencer à coordonner les efforts de divers pays pour en assurer la prospection.





NHK 04/07/2011

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Terres et métaux rares sous le contrôle de la Chine ?

Les métaux rares sont des éléments indispensables pour la fabrication des automobiles et des téléphones portables. Le platine, le lithium et le manganèse en font partie.

La Chine est un des principaux producteurs mondiaux de ces métaux.

Ce pays est également responsable de plus de 90 pour cent de la production mondiale des éléments appelés terres rares, qui sont essentiels à la fabrication de dispositifs de haute technologie comme les véhicules hybrides.

La Chine a réduit de manière importante la quantité de terres rares qu'elle exporte et augmenté les tarifs douaniers afférents depuis l'an dernier.

Cette décision de Pékin a déclenché une hausse des prix des terres rares, et l'inquiétude monte concernant un possible ralentissement de la production d'un large éventail de matériels de haute technologie.


NHK 06/07/2011

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L'OMC se prononce contre les limites imposées aux exportations chinoises de métaux rares

L'Organisation mondiale du commerce a jugé que les contrôles sur les exportations de métaux rares et autres ressources minérales décidés par la Chine contrevenaient aux règlements de l'OMC.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont déposé une plainte auprès de l'OMC en 2009 accusant la Chine d'imposer de manière déloyale des quotas et des tarifs douaniers sur certains minéraux. La plainte nommait spécifiquement le manganèse, la bauxite, le zinc et le magnésium.

La Chine a dès le début argüé que ses contrôles sur les exportations étaient nécessaires pour protéger des ressources naturelles limitées.

Un panel de l'OMC a rejeté mardi les arguments de Pékin dans un rapport. Il explique que les restrictions ne sont pas conformes aux règlements de l'OMC.

Le représentant au Commerce américain Ron Kirk a salué la décision dans une déclaration publiée le même jour. Il l'a qualifiée de victoire importante pour les fabricants et les travailleurs des Etats-Unis et du reste du monde.

Un responsable du gouvernement japonais s'est également réjoui de la décision de l'OMC.



NHK 06/07/2011

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[center]Pékin va faire appel d'une décision de l'OMC sur ses exportations de terres rares
[/center]

La Chine a laissé entendre qu'elle fera appel de la décision de l'Organisation mondiale du commerce à propos de ses contrôles sur les exportations de métaux rares et d'autres ressources minérales.

Le gouvernement chinois s'est dit déçu de ce qu'un panel de l'OMC ait statué que les restrictions imposées par Pékin sur ses exportations violaient les règlements de l'organisation internationale.

Dans une déclaration publiée ce mercredi, le ministère chinois du Commerce affirme que les restrictions imposées sur les exportations visaient à protéger l'environnement et les ressources naturelles et qu'elles sont conformes aux règles de l'OMC.

Le ministère ajoute que des responsables chinois vont examiner soigneusement le verdict et qu'ils répondront conformément aux procédures de règlement des différents de l'OMC. Ceci indique que Pékin se prépare à porter ce litige devant l'organe d'appel de l'OMC.

Le verdict prononcé mardi statuait sur une plainte déposée en 2009 par les Etats-Unis et l'Union européenne, selon laquelle la Chine a imposé des quotas et des droits injustes à l'exportation de certains minéraux.



nhk 06/07/2011

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Selon la revue Nature Geoscience, des géologues japonais ont découvert que les fonds marins du Pacifique recelaient d’énormes gisements de métaux rares, recherchés par l’industrie. Perspectives économiques mais aussi inquiétudes pour l’écologie…

Près de 100 milliards de tonnes de métaux rares, réparties sur 78 emplacements différents, seraient tapies à des profondeurs de 3.500 à 6.000 mètres sur les fonds marins de l’océan Pacifique, selon l’équipe dirigée par Yasuhiro Kato, professeur en sciences de la Terre à l'Université de Tokyo. Une manne en perspective pour les industries high-tech, consommatrices de ce genre de minerais.

Exploités, ces gisements constitueraient une alternative à ceux de la Chine, qui fournit actuellement près de 97% des métaux rares. "Les dépôts ont une forte concentration de minerais rares : un seul kilomètre carré de dépôts serait en mesure de fournir un cinquième de la consommation annuelle mondiale", a déclaré Yasuhiro Kato.

Les gisements se trouvent dans les eaux internationales au large d’Hawaï, de Tahiti, de la Malaisie ainsi que de la Papouasie-Nouvelle Guinée, où la société minière Nautilus a déjà obtenu la première licence d’exploitation. La perspective de cette exploitation minière en haute mer - et des dégâts qu’elle pourrait entraîner sur les écosystèmes marins - inquiète les écologistes.

Maxisciences 04/07/2011

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Les terres rares ne portent pas très bien leur nom puisqu’elles ne sont pas si rares que ça. Dans le monde, elles sont essentiellement produites par la Chine (97 % de la production mondiale), grâce à une main d’œuvre très bon marché. L’Australie et les États-Unis en produisaient également mais à des coûts tellement élevés qu’ils préfèrent importer la marchandise chinoise (voir carte ci-dessous).

Les terres rares sont en fait composées de plusieurs métaux. Avant les années 1950, on ne savait pas séparer ces différents métaux et les terres rares n’avaient qu'un usage limité. Depuis, on est capable de séparer chacun des métaux (lanthane, lutécium, scandium, néodyme, etc.) et leur usage est devenu très important. Ils sont particulièrement utilisés dans l’électronique : laser, lecteur MP3, etc.

Diagramme montrant la production de terres rares (en kilotonnes) depuis 1950.
© USGS, Wikipédia, domaine public




Mais pourquoi cette trouvaille satisfait-elle autant les Japonais si ces métaux ne sont pas rares ? Le problème est surtout géopolitique et économique : l'indépendance du Japon vis-à-vis de la Chine et, pour les autres pays, et même si depuis quelque temps, quelques gisements ont repris leur activité au Canada et aux États-Unis, se défaire du monopole chinois représenterait un soulagement.

Tout de même, la découverte est de taille. En explorant 78 sites sur les fonds du Pacifique, à des profondeurs de 3.500 à 6.000 mètres, ils ont trouvé des concentrations de terres rares allant jusqu’à 0,2 %. Les chercheurs nippons assurent que, pour l'un des gisements au moins, un seul kilomètre carré pourrait couvrir un cinquième des besoins planétaires annuels ! Alors que dernièrement, la demande était plus importante que l’offre, la découverte japonaise devrait donc s’avérer bien utile.

Danger environnemental ?

Un bémol cependant : à l’instar des gaz de schiste, l’extraction des terres rares est un vrai danger. Pas uniquement sanitaire pour les ouvriers qui travaillent sur les sites d’extraction, mais également environnemental. Quel sera l’impact de telles méthodes sur la pollution sous-marine si les Japonais décident d’exploiter les gisements découverts ?

Selon Craig Smith, océanographe de l’université d’Hawaï interrogé par Nature News, l’extraction de ces terres rares, qui nécessiterait des bains d’acides, pourrait avoir un impact particulièrement nocif sur les sites hydrothermaux. Ces derniers abritent, sur les fonds marins, des écosystèmes fragiles et composés de nombreuses espèces endémiques. Yasuhiro Kato, un des auteurs de la découverte, assure cependant que le processus ne serait d’aucun danger pour ces sites puisque les acides ne seraient pas reversés dans l'eau.

Pas d'inquiétude pour l'instant, puisque la commercialisation de ces terres rares ne commencera pas avant vingt ans, selon un expert japonais interrogé par le Wall Street Journal...



Futura Sciences

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La Chine pourrait réduire encore ses exportations de terres rares





La Chine a annoncé que sa demande en terres rares a explosé. Les précieux métaux sont en effet indispensables aux projets de développement de grande envergure comme les lignes de trains à grande vitesse.

Le gouvernement chinois, qui a déjà restreint les exportations de terres rares, prévoit maintenant la mise en place d'un groupe industriel national d'exploitation et de traitement desdits métaux.

La Chine devrait bientôt rendre public son plan d'exportation de terres rares pour la deuxième moitié de l'année 2011.



.NHK 14/07/2011

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La Chine double ses quotas d'exportation de terres rares






La Chine va doubler ses quotas d'exportation de terres rares. Cette annonce fait suite à une mise en garde de l'Organisation mondiale du commerce affirmant que la limitation par le pays de ses exportations constituait une violation des règles commerciales.

La Chine produit plus de 90 pour cent des terres rares échangées dans le monde, ces précieux métaux indispensables à la production de matériel électronique ou de batteries.

Le ministère chinois du Commerce a annoncé jeudi que les quotas d'exportation seraient au deuxième semestre de 15 738 tonnes. Cela ramènera le quota annuel à son niveau de 2010, à l'époque légèrement supérieur à 30 000 tonnes.

Ces dernières années, la Chine a réduit ses exportations, provoquant une augmentation des prix sur les marchés internationaux.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont menacé de déposer une plainte à l'Organisation mondiale du commerce, l'OMC, considérant que la politique de contrôle des exportations menée par la Chine constituait une violation des règles fixées par l'organisation.

Selon les experts, l'annonce de la Chine vise à prévenir de telles critiques de la part des pays occidentaux.



.NHK 15/07/2011

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La Chine prendra des mesures pour enrayer la hausse des prix internationaux
des terres rares



C'est ce qu'a déclaré le ministre chinois du Commerce Chen Deming au ministre japonais de l'Industrie Banri Kaieda ce lundi à Pékin.

M. Kaieda a déclaré que les prix des terres rares continuaient à grimper et que les différences de prix sur les marchés chinois et étrangers posaient un problème. Il a demandé à la Chine d'assurer le même niveau qu'auparavant d'exportation de ces métaux vers le Japon.

M. Chen a réitéré la nécessité d'une réduction des exportations de terres rares. Il a pourtant fait Remarquer qu'une inflation des prix pourrait conduire à des prix plus élevés pour les pièces détachées fabriquées dans ces métaux et que cela ne serait pas souhaitable pour la Chine.

M. Kaieda a plus tard déclaré à la presse qu'il souhaitait suivre de près les décisions de Pékin, ajoutant que les remarques de M. Chen semblaient indiquer que la Chine avait bien l'intention de s'attaquer à la hausse des prix des terres rares.

.NHK 18/06/2011

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Le Japon, les Etats-Unis et l'UE discutent des limitations touchant les exportations chinoises de terres rares


Le Japon, les Etats-Unis et l'Union européenne vont discuter du problème des terres rares après la décision de la Chine de limiter ses exportations.

Le prix des minerais de terres rares reste élevé sur les marchés internationaux, le principal exportateur, la Chine, ayant commencé à limiter ses ventes aux autres pays.

Le monde des affaires, au Japon et dans d'autres pays, cherche d'urgence les moyens de répondre à la hausse des prix des terres rares.

NHK 04/10/2011

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Découverte d'un gisement de terres rares en Californie


Une compagnie minière américaine annonce avoir découvert un nouveau gisement de certains types de terres rares dans l'Etat de Californie.

Molycorp précisait mardi que le gisement proche de sa mine située à Mountain Pass contient très probablement du terbium et de l'yttrium, deux métaux rares utilisés dans les disques optiques et d'autres produits de haut niveau technologique.

L'entreprise ajoute que la qualité générale de ces terres rares est plus riche que la moyenne et qu'elle envisage de procéder à des forages d'essai à grande échelle afin de déterminer la qualité et la quantité du minerai.

A l'heure actuelle, la Chine est le plus grand producteur du monde des terres rares et leurs prix restent élevés en raison des restrictions imposées par Pékin sur leurs exportations.

L'annonce de la compagnie Molycorp arrive au moment où des représentants des Etats-Unis, du Japon et de l'Union européenne discutent à Washington des perspectives de la demande en terres rares et des technologies de production de matières de remplacement.

NHK 05/10/2011

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Une grande entreprise chinoise spécialisée dans la production de terres rares a interrompu temporairement son activité.

Baotou Steel Rare Earth Hi Tech a annoncé qu'elle cessait les opérations d'extraction et de traitement dans ses usines à partir de mercredi et ce, pour une durée d'un mois. La société a invoqué la baisse continue des prix, la faiblesse de la demande et la surproduction. Selon elle, cette interruption va stabiliser le marché et l'équilibre entre l'offre et la demande.

Baotou est basée en Mongolie intérieure, dans le nord-est de la Chine.

La demande en terres rares est forte car ce matériau est utilisé dans de nombreux produits courants tels que les véhicules hybrides et les climatiseurs.

Toutefois, le contrôle exercé par la Chine sur ses exportations ont fait augmenter les prix internationaux.

Le coût élevé de ces métaux a contraint plusieurs sociétés de commerce à suspendre leurs achats.

Cette décision de Baotou va probablement rendre l'approvisionnement en terres rares encore plus difficile et affecter l'activité des entreprises de haute technologie qui en ont peu en réserve.

NHK 20/10/2011

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M. Obama se montre ferme face à la Chine sur le dossier des terres rares


Le président américain Barack Obama s'est dit prêt à adopter une attitude de fermeté dans un litige commercial au sujet des restrictions par la Chine de ses exportations de terres rares.

Mardi, Barack Obama a indiqué que les entreprises américaines étaient lésées par des pratiques injustes. Il a ainsi critiqué Pékin dont les restrictions à l'exportation empêchent les compagnies américaines de disposer de métaux, intégrant des éléments rares, indispensables à la fabrication de produits high-tech.

Le président américain a ajouté qu'il préfère le dialogue mais, qu'en cas de besoin, il agira pour protéger les travailleurs et les entreprises de son pays.

M. Obama a fait ces remarques après que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont annoncé, mardi, qu'ils avaient déposé une plainte contre la Chine devant l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce.


NHK 14/03/2012

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Les Amis de la Terre ont dénoncé "l'hypocrisie" et "l'irresponsabilité" des pays développés, qui demandent à la Chine d'augmenter ses quotas d'exportation de terres rares alors qu'ils devraient freiner la demande mondiale en "encadrant l'industrie des nouvelles technologies", dans un communiqué publié mercredi.

Mardi, les Etats-Unis, l'Europe et le Japon ont porté plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce contre la Chine, accusée de limiter de façon abusive ses exportations de terres rares.

Les terres rares sont des éléments chimiques permettant d'accroître la miniaturisation, de fabriquer des écrans extra-plats ou de réduire les frottements des aimants dans les moteurs. Elles sont présentes à un infime pourcentage dans la roche mère, ce qui implique, rappellent les Amis de la Terre, "des moyens importants et des techniques lourdes d'extraction".

Bien que les terres rares soient réparties de façon assez homogène dans le monde, les mines chinoises fournissent plus de 95% de la production mondiale. "Les pays développés n'extraient pas de terres rares chez eux car les dégâts environnementaux seraient considérables et les conditions de travail très difficiles", ce qui est "inacceptable pour l'opinion publique", souligne Sylvain Angerand. Mais alors "pourquoi l'accepter en Chine ?", demande-t-il.

Les Amis de la Terre dénoncent "l'irresponsabilité des pays développés qui d'un côté incitent à la consommation et de l'autre refusent d'assumer les impacts environnementaux et sociaux qui en découlent".

"Plutôt que de faire pression sur la Chine pour qu'elle augmente ses quotas d'exportation de terres rares, les pays développés devraient remettre en cause leurs modes de consommation et encadrer l'industrie des nouvelles technologies", estime l'ONG, relevant que les produits high-tech, vendus à grand renfort de publicité, "sont obsolètes en quelques mois".

Pour "réduire la demande mondiale" et "mettre un frein à l'extraction de ressources naturelles", Camille Lecomte, chargée de campagne, demande aux entreprises de "sortir des logiques d'obsolescence programmée" et de "rendre réparables les produits mis sur le marché".


Sciences et Avenir 14/03/2012

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L'importante maison de commerce japonaise Sumitomo Corporation est sur le point de signer un accord avec une entreprise publique du Kazakhstan pour l'exploitation conjointe d'un métal rare dans ce pays d'Asie centrale.

Le projet implique également la Société japonaise du pétrole, des gaz et des métaux. L'élément en question est le dysprosium. Il est indispensable à la production de véhicules hybrides.

Le projet commencera en 2013. Sumitomo considère qu'à l'avenir, le Japon pourra assurer 10 pour cent de ses besoins en dysprosium grâce à l'exploitation du Kazakhstan.

La concurrence pour s'implanter dans ce pays devrait s'intensifier. Le marché mondial des terres rares est limité en raison des restrictions imposées par la Chine à ses exportations. Plus de 95% des métaux rares utilisés dans le monde viennent aujourd'hui de ce pays.


NHK 29/04/2012

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Le Japon et les Etats-Unis se sont mis d'accord pour renforcer leur collaboration dans les domaines de l'énergie nucléaire et des ressources naturelles. Les deux gouvernements ont publié des communiqués après un sommet à Washington lundi.


Les deux pays se sont entendus pour joindre leurs forces dans le domaine des terres rares. La Chine fait preuve d'une réticence grandissante à exporter ces matières premières clés qui sont utilisées dans la conception des produits de haute technologie. Le Japon et les Etats-Unis travailleront ensemble au recyclage des terres rares et au developpement de ressources alternatives.


NHK 01/05/2012

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Le Japon et l'Inde sont parvenus à un accord concernant leur coopération dans les domaines du développement des infrastructures et de l'exploitation des terres rares.

Les deux pays tenaient lundi en Inde des discussions économiques au niveau ministériel.

Les deux parties ont décidé d'établir un plan qui permette au Japon d'apporter son aide à l'Inde dans ses projets environnementaux, des projets qui incluent notamment l'utilisation de l'énergie solaire pour la génération d'électricité, et l'usage d'eau de mer à des fins industrielles. Au total, l'Inde prévoit de développer ses infrastructures pour un coût supérieur à 80 milliards de dollars.

Selon les termes de l'accord, des maisons de commerce japonaises et des sociétés publiques indiennes se lanceront dans la production de terres rares dès cet été. L'objectif est d'exporter les minéraux vers le Japon.

Le ministre japonais du Commerce et de l'Industrie, Yukio Edano, a souligné que l'Inde constituait un immense marché qui avait également le potentiel d'une base de production stratégique.

M. Edano a affirmé que le développement de ses infrastructures allait renforcer l'importance des atouts du pays et que cela serait avantageux non seulement pour l'Inde, mais aussi pour le Japon.


NHK 01/05/2012

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Le Japon accroît ses efforts diplomatiques pour diversifier ses fournisseurs de métaux rares et réduire ainsi sa dépendance envers la Chine pour ces matières.

Le dysprosium est un élément important qui entre dans la fabrication de véhicules hybrides.

La plus grande partie de ce métal provient actuellement de la Chine. D'ailleurs la Chine est le principal fournisseur du Japon pour 17 métaux rares. En 2008, 90% des métaux rares utilisés par le Japon étaient importés de Chine.

Mais Pékin a réduit de façon marquée ses quotas d'exportation pour ces matières, ce qui a fait craindre au Japon de trop dépendre de ce pays pour ses approvisionnements.

Cette entente avec le Kazakhstan survient après l'achat par une entreprise japonaise, des droits d'exploitation pour un important gisement de métal rare en Australie en mars 2011.

Et en décembre, le Japon a conclu un accord avec l'Inde pour exploiter conjointement une mine de métal rare.

Le gouvernement japonais souligne que plus de la moitié de ces substances rares utilisées par les entreprises manufacturières nippones proviendront désormais de pays autres que la Chine.



NHK 03/05/2012

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Un centre de recherche financé par le Japon sur les métaux contenus dans les terres rares vient d'ouvrir à Hanoi au Vietnam.

Cette installation va procéder à des recherches sur la quantité et la concentration de produits chimiques nécessaires pour séparer les métaux du minerai.

Une société à capitaux mixtes nippo-vietnamienne projette d'extraire l'année prochaine des métaux rares dans une mine de Dong Pao, située dans la province de Lai Chau, au nord-ouest du Vietnam. Les données recueillies par le centre de recherche vont être utilisées pour le raffinage du minerai.

Il est devenu impératif pour de nombreux pays de garantir leurs approvisionnements en métaux rares, suite à la règlementation chinoise sur ses exportations. Rappelons que la Chine représente plus de 90 pour cent de la production mondiale.




NHK 16/05/2012

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Un scientifique japonais affirme que les industriels du pays devraient pouvoir utiliser d'ici trois ans d'énormes réserves de métaux rares, découverts dans ses eaux territoriales, si les travaux de mise en valeur sont rapidement lancés.

Yasuhiro Kato, professeur à l'université de Tokyo, a déclaré ce vendredi lors d'un symposium organisé à Tokyo que les réserves découvertes le mois dernier par son équipe seront une source de grands profits. Il suggère d'utiliser les méthodes d'exploration du pétrole brut et des aimants pour extraire efficacement les métaux rares.

Le professeur Kato a ajouté que si les partenaires intéressés parvenaient à définir un projet d'exploration et commençaient immédiatement les tests, les métaux pourraient être disponibles pour un usage commercial d'ici trois ans.

Son équipe a découvert environ 6,8 millions de tonnes de dépôts situés à une profondeur de 5600 mètres à proximité de l'île de Minami-torishima, dans l'océan Pacifique. Cette île se trouve à environ 2000 kilomètres au sud-est de Tokyo.

Ces dépôts seraient suffisants pour couvrir pendant plus de 200 ans la consommation japonaise de métaux issus de terres rares, si cette consommation se maintient au rythme actuel.



NHK 20/07/2012

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L'Organisation mondiale du commerce a mis sur pied un groupe de travail pour examiner la politique chinoise de restreindre ses exportations de métaux rares.

Le Japon, les Etats-Unis et l'Union européenne ont déposé une plainte contre la Chine le mois dernier à ce sujet. Ils estiment que les restrictions chinoises violent les règles de l'OMC en maintenant les prix élevés.

La Chine contrôle plus de 90% de la production mondiale de métaux rares.

Mais les responsables chinois répliquent que leur politique est justifiée puisqu'elle vise à protéger cette ressource ainsi que l'environnement.

----->J'ai le sentiment que l'excuse de la protection de l'environnement est un leurre... Quand on sait que ce pays n'a pas de réelle politique en matière d'environnement qui semble être sa dernière préoccupation. Il n'y a qu'à voir l'attitude des autorités envers ceux qui défendent et veulent protéger leur environnement !<-----

Le groupe de travail de l'Organisation mondiale du commerce devrait prendre une décision d'ici l'été prochain.

En janvier, une commission d'appel de l'OMC a déclaré que les limites imposées par la Chine pour ses exportations de métaux, dont les métaux rares, était injustifiées. La commission avait rendu ce jugement après s'être penchée sur une plainte émise par les Etats-Unis et l'Union européenne en 2009.



NHK 24/07/2012

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Hikaru Hiranuma, chercheur à la Tokyo Foundation, évoque pour NHK World la décision de l'OMC de mettre en place une commission chargée d'examiner la gestion chinoise des terres rares.

Radio Japon :
Que pensez-vous de cette décision de l'Organisation mondiale du commerce ?

Hikaru Hiranuma :
Je crois qu'elle pèse de tout son poids car la question des terres rares ne peut pas être traitée de façon bilatérale. Les négociations multilatérales sont également vouées à l'échec, même si l'Union européenne ou les Etats-Unis s'adressent aux pays concernés. Ce genre de problème relève du droit international et c'est donc l'OMC qui intervient.

RJ :
En quoi les demandes du Japon, des Etats-Unis et de l'Europe diffèrent-elles de la position chinoise ?

HH :
Le Japon, l'Europe et les Etats-Unis soulignent le fait que les pratiques commerciales de la Chine, concernant les terres rares, s'apparentent à une violation des barrières commerciales, contraire aux règles de l'OMC. Pékin se voit notamment reprocher ses quotas destinés à restreindre les exportations, sa façon d'imposer des droits de douane jugés injustifiables, et l'inégalité des tarifs appliqués aux terres rares, dans et hors des frontières de la Chine.

Les Chinois justifient toutefois ces restrictions en affirmant qu'ils ne peuvent creuser le sol à l'infini en raison des problèmes d'environnement liés à l'exploitation des terres rares. Mais Pékin ne fournit aucune précision sur la nature et l'impact des problèmes en question. Je pense donc que l'OMC va d'abord plancher sur ce dossier.

RJ :
Comment, à votre avis, l'enquête de la commission va-t-elle progresser ?

HH :
Concernant différents minéraux, le magnésium et le manganèse, la commission a estimé en janvier dernier que les restrictions chinoises sur les exportations transgressaient le droit international.

Il faut donc s'attendre à ce que l'OMC définisse de nouvelles règles visant à corriger l'approche chinoise du commerce des terres rares.

Au regard du droit international, un pays membre de l'OMC doit en effet se conformer strictement à ses recommandations. Dans le cas contraire, le pays contrevenant ne serait plus digne de confiance. Je pense donc que l'OMC a clairement affiché sa position et que la Chine en tiendra pleinement compte.




NHK 24/07/2012

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Le Groenland est devenu un nouvel eldorado avec ses gisements de terres rares vitales pour les technologies de pointe, mais les Chinois sont en train de prendre les Européens de vitesse, avertit le commissaire européen en charge de l'Industrie Antonio Tajani.

Province du Danemark, le Groenland bénéficie depuis 2009 d'une autonomie renforcée et d'un droit de contrôle sur ses ressources. Or son sous-sol renferme neuf des 14 terres rares identifiées comme vitales pour les nouvelles technologies.

Les entreprises de l'UE sont obligées d'importer 100% de leurs besoins pour 14 de ces éléments minéraux: Antimoine, Beryllium, Boron, Cobalt, Indium, Molybdenum, Niobium, Platinium, Rhenium, Tantalum, Tellurium, Titanium, Vanadium et un groupe de métaux comprenant le scandium 21Sc, l'yttrium 39Y et les quinze lanthanides.

La Commission européenne suit de près le dossier des terres rares, métaux stratégiques pour la production de produits aussi variés que les ampoules LED, les systèmes de motorisation hybride des voitures, les téléphones portables ou les éoliennes.

M. Tajani s'est rendu au Groenland le 16 juin pour parapher un accord d'exploitation pour les entreprises de l'UE. "Le président chinois (Hu Jintao) est arrivé le lendemain", a souligné M. Tajani dans un entretien à l'AFP. "Et les Chinois sont déjà en train de travailler", a-t-il commenté: "ils ont acheté une compagnie britannique et ont envoyé 2.000 mineurs chinois".

Les Européens en restent au stade des discussions. "Les accords paraphés en juin seront examinés par les gouvernements de l'UE en septembre", selon le commissaire. Les Européens s'engagent à "payer au Groenland 35% de ce qu'ils gagnent" avec leurs concessions, et l'exploitation est prévue seulement sur le littoral.

Les habitants sont "très soucieux de la protection de leur environnement et, pour cette raison, sont très intéressés par les pratiques de l'Union européenne", expliquent les collaborateurs du commissaire. Mais dans le même temps, le Groenland "souffre de la crise" et a "besoin d'argent". "Nous sommes en guerre avec les Chinois pour les terres rares", reconnaît l'entourage de M. Tajani.

Ce différend sera évoqué avec les autorités chinoises lors du 15e sommet UE-Chine le 20 septembre à Bruxelles.

La Chine est aujourd'hui en situation de quasi-monopole avec plus d'un tiers (35%) des réserves accessibles, et 97% du marché de terres rares comme le cérium ou le lithium. "A la Bourse des matières premières de Londres, ce sont eux qui font les prix", souligne-t-on dans l'entourage de M. Tajani.

Avec les Etats-Unis et le Japon, l'UE a attaqué devant l'OMC la politique chinoise qui limite l'accès à ses ressources avec une politique de quotas.

En parallèle, l'UE cherche à diversifier ses approvisionnements. Elle a signé des accords avec l'Union africaine, le Chili, l'Argentine et l'Uruguay, et doit faire de même prochainement avec le Mexique et la Colombie.

Mais l'UE a également des atouts à faire valoir, plaide M. Tajani. "La recherche doit permettre de trouver des substituts" à ces terres rares, et une coopération très active est menée en ce sens avec les Etats-Unis et le Japon.

Le recyclage est une autre piste. "Chaque année, chaque citoyen de l'UE jette 17 kg de déchets d'appareils électriques et électroniques. Une vrai mine urbaine", souligne son entourage./b]

[b]L'UE peut enfin exploiter ses propres ressources. La valeur des gisements est estimée à 100 milliards d'euros. La France recèle de l'antimoine, du beryllium et du tungstène. L'Espagne et le Portugal ont également de gros gisements.


"Nous devons sortir de l'impasse dans laquelle nous place notre dépendance", insiste Antonio Tajani, qui attend des décisions lors du prochain conseil des ministres européens de l'Industrie début octobre.




Sciences et Avenir 03/08/2012

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Alors que des mineurs grévistes ont été exécutés de sang froid en Afrique du Sud, d’autres explorent les fonds marins à la recherche de matières premières : le cuivre et l’or. Quoi de mieux en période de canicule ? C’est dans les pays du Pacifique que l’intérêt porté aux ressources minières sous-marines est le plus fort. Il faut dire que la demande mondiale en métaux augmente incessamment, ce qui encourage évidemment l’exploration sous la mer.

La première opération commerciale jamais menée

En 2013, la première opération commerciale minière sous-marine jamais réalisée débutera sous le nom «Solwara 1». Le projet sera conduit par la compagnie canadienne Nautilus Minerals à laquelle le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) a accordé un permis de 20 ans pour «explorer et exploiter son fond marin».

Située à 1600 mètres de profondeur dans la mer de Bismark, la mine d’or et de cuivre concernée semble bel et bien riche en minerais, «dix fois plus que la moyenne pour les mines terrestres» à certains endroits, avec «20 gramme par tonne» d’or et «7%» de cuivre.

Le projet requière «plus de 400 millions de dollars» d’investissement pour une rentabilité assurée, avec des « revenus annuels de 800 millions» pour les deux ou trois années d’exploitation. La production annuelle s’élèverait à un plafond compris entre «80 et 100 000 tonnes» pour le cuivre et «150 à 200.000 once d’or».

Parmi les critiques émises, les «faibles bénéfices» alloués à la population locale et des retombées basses pour l’économie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces critiques sont formulées au regard de l’ampleur du projet et de ses risques environnementaux.

L’impact environnemental de ce champ minier sous-marin est évident compte tenu du fait que cette zone constitue une grande réserve de biodiversité. Il y existe un «écosystème et une diversité biologique méconnus» : des centaines d’espèces non identifiées y vivraient.

Des opposants au projet estiment que les études menées sur ses impacts environnementaux sont bien insuffisantes. Ils affirment qu’en Asie du Pacifique, «déjà 1 million de km2 du fond marin est sous licence d’exploration».

Pour information, l’entreprise Nautilus Minerals compte à elle seule près de «524 000 km2 de fonds marins sous licence d’exploitation ou en attente de l’être, en PNG, Nouvelle-Zélande, îles Fidji et Tonga ».

Vu la raréfaction des ressources terrestres, la quête aux ressources marines ne fait que commencer… Et après ? Une fois les fonds marins épuisés ?



Ressources et Environnement 20/08/2012

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Le gouvernement de Malaisie donne le feu vert à un projet d'exploitation de terres rares, ce qui fait espérer que l'initiative mettra un terme à la domination de la Chine dans ce secteur.

L'entreprise minière australienne Lynas va gérer cette nouvelle usine dans le centre de la Malaisie. Le Japon espère obtenir le tiers de la production annuelle de cette usine quand elle aura atteint son plein rendement.



NHK 06/09/2012

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Au milieu de l'usine historique de Rhodia à Saint-Fons (Rhône) datant de 1861, une ancienne bâtisse d'agrochimie s'est reconvertie dans les énergies renouvelables : elle loge la première unité de recyclage des terres rares en Europe issues des lampes à économie d'énergie.

Les terres rares sont un groupe de métaux non-ferreux ayant des propriétés électroniques particulières. Elles servent notamment à la fabrication d'écrans plats, de catalyseurs automobiles, d'ampoules à faible consommation ou à l'optique de haute précision.

Face à la Chine, qui assure 97% de la production des terres rares et qui a imposé des restrictions pour leurs exportations, le groupe Rhodia -récemment racheté par le belge Solvay-, cherche aussi à s'affranchir d'une dépendance.

Solvay a ainsi inauguré en grande pompe jeudi l'unité de Saint-Fons et une seconde unité à La Rochelle (Charente-Maritime) qui serviront à finaliser ce recyclage de terres rares. L'investissement global pour les deux sites: 15 millions d'euros avec la création de 25 emplois nets.

"A Saint-Fons, nous réceptionnons des lampes et néons basse consommation réduits en poudre et acheminés dans des sacs. Ce sont des transports réglementés de déchets qui arrivent par camion", explique Philippe Moissonnier, chef de projet chez Rhodia-Terres rares.

Cette filière peut exister grâce en amont à un partenariat avec l'éco-organisme Recylum, le collecteur d'ampoules bien connu du grand public, et grâce à des recycleurs qui effectuent ce broyage pour l'acheminer à Saint-Fons. Dans le bâtiment qui servait jusqu'à 2005 à l'agrochimie, ces sacs de poudre de 900 kg sont déchargés dans un grand carré sous plastique servant à capter les vapeurs résiduelles de mercure.

Une ampoule basse consommation contient en effet essentiellement du verre (à 88%), mais aussi 5% de métaux, 4% de plastiques, 3% de poudre contenant les terres rares et 0,005% de mercure.

Un petit groupe de la CGT qui manifestait jeudi en marge de l'inauguration pour défendre les emplois a rappelé les obligations de sécurité pour que le personnel ne soit pas contaminé par ces vapeurs de mercure.

Selon Loïc Le Blanc, responsable Hygiène Sécurité Environnement chez Solvay "les technologies mises en place sont là pour confiner totalement le produit. On fait régulièrement des contrôles d'atmosphère et on est très en deçà des limites réglementaires". Le groupe assure aussi que l'employé qui manie les sacs "n'est jamais en contact avec le mercure puisqu'il y a une aspiration constante des vapeurs".

Après ce premier tri, la poudre est acheminée dans une solution aqueuse où elle subit une attaque chimique dans trois réacteurs, pour séparer les terres rares des autres éléments.

La poudre est ensuite filtrée et séchée, puis expédiée au site de La Rochelle où elle subit les derniers traitements. En tout six terres rares sont utilisées pour fabriquer une ampoule basse consommation (Lanthane, Cérium, Europhium, Terbium, Gadolinium, Ytrium). Elles sont enfin séparées et filtrées à La Rochelle, dernier traitement avant de recommencer une nouvelle vie... dans de nouvelles ampoules basses consommation.

"Jusqu'à il y a quelques semaines seuls les métaux, les plastiques, le verre contenus dans les lampes à économie d'énergie étaient recyclés, maintenant les poudres contenant les terres rares le sont aussi, alors qu'avant elles étaient mises en décharge", se félicite Frédéric Carencotte, directeur industriel de l'activité Terres rares chez Solvay.

D'ici la fin de l'année, les deux usines devraient avoir recyclé plusieurs centaines de tonnes de poudre.



SCIENCES ET AVENIR 29/09/2012

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PEKIN (Sipa-AP) - Le plus grand producteur de terres rares chinois a suspendu sa production pour promouvoir "un développement sain" du marché de ces minerais essentiels pour la fabrication de téléphones portables et de produits de haute technologie, a annoncé le groupe Baotou Steel Rare-earth Hi-tech Co dans un communiqué.

La Chine a la mainmise sur la production mondiale de 17 de ces métaux que l'on retrouve dans des voitures hybrides, des armes, des télévisions à écran plat, des téléphones portables ou encore des éclairages à vapeur de mercure. Mais Pékin a réduit ses quotas d'exportation de terres rares ces dernières années pour répondre à une demande intérieure croissante, les autorités chinoises invoquant également des raisons environnementales.

Le groupe n'a pas précisé quand la production reprendra.


----->Probablement, histoire de faire monter les prix....


ROMANDIE.COM 25/10/2012

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Une installation de production de terres rares est entrée en service vendredi au Kazakhstan. Il s'agit d'une entrerprise conjointe entre la maison de commerce japonaise Sumitomo et Kazatomprom, la compagnie nucléaire gérée par cet Etat de l'Asie centrale.

L'usine a été construite à Stepnogorsk dans le nord du Kazakhstan. Elle devrait produire annuellement quelque 1500 tonnes de terres rares, extraites des résidus du minerai d'uranium. La production sera acheminée vers le Japon afin de réduire sa dépendance par rapport à ces métaux précieux, provenant de Chine.

Toru Furihata, un directeur de Sumitomo, a déclaré que l'ouverture de cette usine représente un premier pas historique qui conjuguera le savoir-faire des secteurs public et privé des deux pays.

La Chine compte pour 90% de la production de terres rares dans le monde, mais au cours des deux dernières années, Pékin en a limité les exportations.



NHK 3/11/2012

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La Chine assouplit progressivement les restrictions sur les exportations de ressources minérales, dont les terres rares.

Le gouvernement chinois a aboli les droits de douane touchant les exportations de minerais le 1er janvier. Il avait imposé des droits allant jusqu'à 40% sur les exportations de neuf minerais, dont un métal rare, le manganèse.

Il a également élargi un quota d'exportation pour les terres rares essentielles à la fabrication des véhicules électriques à 15.500 tonnes pour le premier semestre de cette année.

Cette décision traduirait le souhait de la Chine d'augmenter les exportations et de répondre dans un même temps aux critiques de la communauté internationale.

En janvier 2012, la commission d'appel de l'Organisation mondiale du commerce a jugé que la Chine avait violé les règlements commerciaux en limitant les exportations de métaux rares. La décision appuyait les demandes exprimées par les Etats-Unis et d'autres pays.

Plus tard, le Japon et d'autres pays ont aussi déposé une plainte auprès de l'OMC concernant les restrictions touchant les exportations de terres rares.


NHK 5/1/2013

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Une équipe de scientifiques japonais est en route pour une zone de l'océan Pacifique qui pourrait permettre au Japon d'être autosuffisant en terres rares.

L'équipe a embarqué sur un navire scientifique appartenant à l'Agence japonaise des technologies et sciences maritimes et terrestres. Le navire va explorer des zones au large de l'île Minami Torishima, située à environ 2000 kilomètres au sud de Tokyo.

Des chercheurs de l'université de Tokyo avaient examiné de la boue des fonds marins près de l'île. Ils y ont découvert une forte concentration en terres rares, qui sont utilisées dans des produits allant des véhicules hybrides aux téléphones portables.

Les scientifiques estiment que la zone pourrait contenir suffisamment de métaux rares pour assurer 230 années d'approvisionnement au Japon. Les chercheurs veulent extraire de la boue à des profondeurs excédant 5000 mètres. Ils ramèneront des échantillons à la fin du mois pour les analyser.

La Chine assure plus de 90% de la production mondiale de métaux rares. Le Japon tente d'en réduire sa dépendance.


NHK 21/1/2013

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Les terres rares sont des métaux (exemples : yttrium, lutécium) aux propriétés chimiques, physiques et magnétiques particulières. Ils sont fondamentaux pour la fabrication d'appareils électroniques comme les téléviseurs ou les ordinateurs, mais aussi les transformateurs électriques et les éoliennes.

La Chine assure 95% de la production mondiale, et leur utilisation est en augmentation dans le monde entier. Cependant, cette forte hausse de la consommation de terres rares est de plus en plus perceptible dans l'environnement : les rivières en sont chargées dans de nombreux pays.

Une nouvelle étude menée par les géochimistes Michael Bau et Serkan Kulaksiz de l'Université Jacobs de Brême montre que le Rhin est contaminé par du lanthane et du samarium. La pollution se mesure en tonnes et provient des effluents industriels. Les contaminants atteignent généralement la mer du Nord, mais peuvent également se retrouver dans le réseau d'eau potable. Les concentrations mesurées dans le fleuve ne sont pour le moment pas alarmantes, quand bien même les concentrations mesurées au niveau des points de rejets soient supérieures au niveau pour lequel des effets écotoxicologiques sont connus.

Compte tenu de la consommation sans cesse croissante de terres rares, il est à craindre que ce type de pollution ne soit que le début d'une importante contamination de nombreux fleuves, lacs et aquifères à travers le monde.

Dans leur version brute, les minerais issus des terres rares ont des concentrations en métal souvent inférieures à 0,1%.


Source : Bulletin Electronique Allemagne numéro 598 (23/01/2013) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72025.htm


NOTRE PLANETE INFO 7/2/2013

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Des experts et des membres du gouvernement étudient la possibilité d'exploiter des réserves de terres rares à près de 2000 kilomètres au sud de Tokyo.

Une commission de 30 membres a été mise en place mercredi. En 2012, des chercheurs de l'Université de Tokyo ont découvert de fortes concentrations de terres rares dans des fonds marins proches de l'île de Minamitorishima, dans le Pacifique.

Ces métaux, rappelons-le, sont indispensables dans la production des biens de haute technologie.



NHK 21/2/2013

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Le président du Kirghizistan, pays d'Asie centrale, appelle à des investissements de la part du Japon dans l'exploitation de terres rares. En visite au Japon ces jours-ci, le président kirghize Almazbek Atambaev a dit à la NHK vendredi que des ressources en terres rares avaient été découvertes dans son pays.

M. Atambaev espère des investissements japonais ainsi qu'une assistance technique pour l'exploitation de ses ressources en terres rares. Il a déclaré que des projets conjoints aideraient à créer de nombreuses possibilités d'affaires pour les entreprises nipponnes.

Le président s'est dit satisfait de la déclaration conjointe à l'issue de sa rencontre mercredi avec le premier ministre Shinzo Abe. La déclaration indique que le Japon et le Kirghizistan partagent les mêmes valeurs de base telles que la démocratie et la liberté.

M. Atambaev a affirmé que des relations avec la Russie et la Chine sont nécessaires pour son pays, mais qu'il est également important de maintenir des liens avec des démocraties avancées comme le Japon. Ceci parce que le Kirghizistan s'engage lui-même à promouvoir la démocratie.


NHK 1/2/2013

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Le ministère japonais de l'Economie et de l'Industrie a obtenu une caution internationale pour l'exploration de métaux rares, dans une zone spécifique du Pacifique.

Selon les responsables japonais, l'Autorité internationale des fonds marins à accepté vendredi la demande japonaise d'explorer des gisements de minéraux. L'organisation supervise l'exploitation des ressources dans les fonds marins.

L'accord en question autorise le Japon à explorer une zone de 3000 kilomètres carrés au large de l'île Minamitorishima, pour une période de 15 ans. Cette île se trouve à 2000 km environ au sud-est de Tokyo.

Selon les officiels nippons, des recherches préalables ont confirmé la présence d'importantes réserves de métaux rares à quelque 600 kilomètres au sud-est de l'île. Les gisements se trouveraient dans les fonds marins, entre 1000 et 2000 mètres de profondeur.

Les métaux rares sont indispensables à la fabrication des batteries lithium-ion et des moteurs de voiture. Le Japon compte essentiellement sur leurs importations.


NHK WORLD 21/7/2013

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On peut dorénavant détecter les terres rares dans les fossiles et en déterminer la concentration. Anecdotique ? Non. Grâce à cette nouvelle méthode, on saura mieux interpréter la forme de certains fossiles, en particuliers les « plats ».

Il était jusqu'à présent très difficile de lire les fossiles dits « plats ». Une nouvelle approche permettant de les analyser vient d'être mise au point par une équipe réunissant des chercheurs de l'unité Ipanema du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements ainsi que du synchrotron Soleil. Cette méthode non destructive s'appuie sur des éléments chimiques appelés terres rares : les localiser et les quantifier à l'état de traces suffit pour mieux décrypter la morphologie des fossiles. Les chercheurs ont ainsi pu décrire l'anatomie, mais aussi l'environnement à l'origine de la préservation de trois fossiles datant du Crétacé. Publiés le 29 janvier 2014 dans la revue Plos One, ces travaux devraient faciliter l'analyse des nombreux fossiles « plats », tout particulièrement ceux dits à conservation exceptionnelle dont l'anatomie est bien conservée.

   Quelques exemples de terres rares. Dans le sens des aiguilles d'une montre, en commençant par le noir : praséodyme, cérium, lanthane, néodyme, samarium et gadolinium. ©️ ARS-USDA, Wikipédia, DP

Lors de la fossilisation, les restes d'animaux ou de plantes sont souvent aplatis, comprimés en deux dimensions par la pression des roches, ce qui constitue parfois un réel obstacle à l'étude de ces fossiles. Autre difficulté : ces restes écrasés subissent des modifications physicochimiques au cours de leur fossilisation, compliquant leur lecture. Or, ces fossiles peuvent receler des informations inestimables. En particulier, dans le cas des fossiles à conservation exceptionnelle, des tissus mous, tels les muscles, sont préservés. Mais localiser ces tissus reste particulièrement difficile du fait du contraste limité atteint en microscopie optique et des limites de la tomographie, techniques aujourd'hui couramment utilisées pour étudier les fossiles.


Collège Jeanne d'Arc 19/2/2013


Des chercheurs du CNRS, du Muséum national d’histoire naturelle et du synchrotron Soleil ont imaginé et mis au point une nouvelle approche non destructive : elle repose sur la localisation de terres rares. Ces éléments chimiques (comme l’yttrium, les lanthanides) sont connus pour être contenus à l'état de traces dans les fossiles, typiquement de 1 à 1.000 microgrammes par gramme de matière. Or, selon le type de tissu, les quantités d'éléments traces incorporées lors de la fossilisation diffèrent. Cette fixation préférentielle permet de discriminer les parties anatomiques d'un fossile. Elle se matérialise par un contraste important des différents éléments chimiques selon les types de tissus du fossile lorsque celui-ci est caractérisé par imagerie de fluorescence X rapide sous rayonnement synchrotron. Pour accélérer l'analyse, l'équipe a proposé une méthode rapide de différenciation des tissus, fondée sur la nature probabiliste des données mesurées.

   La répartition des terres à la fin du Crétacé, soit voilà 90 millions d’années. ©️ Ron Blakey, NAU Geology, cc by sa 3.0

Les scientifiques ont appliqué cette approche à trois fossiles (deux poissons et une crevette) découverts au Maroc et datant du Crétacé supérieur, il y a environ 100 millions d'années. Les contrastes ainsi mis en évidence permettent de distinguer les « tissus durs » (os ou cuticules) des « tissus mous » (muscles ou autres organes fossilisés). Ils ont notamment permis de révéler des particularités anatomiques, jusqu'ici cachées, d'un poisson fossile connu par un unique spécimen, dont l'un des os du crâne a pris la forme d'une large lame dentée.

 

360tfo 31/10/2013


Cette nouvelle approche permet de visualiser en détail et avec précision l'anatomie d'un fossile sans le dénaturer et sans avoir besoin de préparer finement l'échantillon au préalable. Elle est particulièrement adaptée aux fossiles aplatis, car les rayons X pénètrent quelques fractions de millimètre à l'intérieur du fossile. Cette technique a également révélé certains os cachés sous une fine couche de roche, permettant ainsi leur visualisation directe. Elle a permis par exemple de visualiser certains appendices cachés d'une crevette fossile, tels que les pattes ou les antennes, qui portent des informations importantes pour étudier ses relations de parenté avec les autres crevettes. Par ailleurs, les teneurs en terres rares reflètent l'environnement dans lequel un fossile est préservé : la connectivité aux réseaux d'eau environnants, les conditions physicochimiques locales et les propriétés des phases minérales constituant les fossiles, qui peuvent ainsi être mieux décrites.

 Observatoire Midi-Pyrénées 18/10/2013


Ces travaux devraient donc faciliter l'interprétation des fossiles plats très fréquents dans le registre fossile. Ils ouvrent de nouvelles perspectives pour les études paléoenvironnementales, mais également pour mieux comprendre les processus de fossilisation à long terme.


NTDFrench 27/7/2012


Futura Sciences 1erFév.2014

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Genève (AFP) - L’organisation mondiale du commerce (OMC) a à nouveau donné tort à la Chine dans le dossier des quotas chinois sur l'exportation des terres rares, un ensemble de métaux essentiels pour les produits de haute technologie, selon une décision d'appel publiée jeudi soir à Genève.

 Une silhouette se dessine derrière le logo de l'OMC, le 21 juin 2008 à Genève (c) Afp

L'affaire remonte à 2011, quand la Chine a décidé des quotas d'exportation à ses terres rares afin de "protéger ses ressources naturelles et leur assurer un développement économique durable".  La Chine affirme détenir une part de 90% dans le marché mondial des terres rares, alors qu'elle n'abrite que 23% des réserves mondiales de ces ressources. Les USA, l'UE et le Japon se sont sentis discriminés par ces quotas et ont porté plainte devant l'OMC en 2012.

La Chine avait déjà été condamnée en première instance sur ce dossier le 26 mars dernier à l'OMC, et la décision rendue jeudi fait suite à l'appel interjeté par Pékin.

Dans ses conclusions publiées jeudi, l'organe d'appel de l'OMC indique qu'il "confirme" la décision prise en première instance par le panel (groupe spécial d'experts) chargé de trancher ce conflit commercial qui oppose les États-Unis, l'UE et le Japon à la Chine.

L'organe d'appel demande aussi à la Chine de prendre toutes les mesures pour se mettre en conformité avec les règles du commerce international.

La décision de première instance indiquait que la Chine "n'a pas démontré que les contingents d'exportation qu'elle appliquait à diverses formes de terres rares, de tungstène et de molybdène étaient justifiées" en vertu des règles du commerce international.

La décision d'appel n'est plus susceptible de recours et en principe les États-membres de l'OMC concernés sont obligés de l'appliquer. Dans une réaction publiée après l'annonce de la décision d'appel, Pékin a indiqué qu'il allait mettre en œuvre les conclusions de la décision.

Au nom de l'UE, le commissaire européen en charge du commerce international, M. Karel de Gucht a estimé que la décision de l'OMC constitue "une nouvelle étape importante dans les efforts de l'UE pour assurer l'accès équitable aux matières premières dont ont tant besoin les industries" qui les utilisent. "Cette décision, a-t-il ajouté dans un communiqué publié à Bruxelles, envoie un signal clair montrant que les restrictions à l'exportation ne peuvent pas être utilisées pour protéger ou promouvoir les industries nationales au détriment des concurrents étrangers".

"J'attends maintenant avec impatience que la Chine mette rapidement son régime d'exportation en conformité avec les règles internationales comme elle l'a fait avec d'autres matières premières à l'occasion de précédentes décisions de l'OMC", a-t-il conclu.

Les terres rares sont utilisées notamment dans la fabrication des batteries de voitures hybrides, les éoliennes, les ampoules à basse consommation...

Sciences et avenir 7/8/2014

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Pékin (awp/afp) - La Chine a instauré un système de licences à l'exportation pour les "terres rares", utilisées notamment dans les téléphones portables, une mesure que la presse officielle qualifie d'abolition du système des quotas.


 12 3456789101112131415161718
1HHe
2LiBeBCNOFNe
3NaMgAlSiPSClAr
4KCa ScTiVCrMnFeCoNiCuZnGaGeAsSeBrKr
5RbSr YZrNbMoTcRuRhPdAgCdInSnSbTeIXe
6CsBa*LuHfTaWReOsIrPtAuHgTlPbBiPoAtRn
7FrRa*LrRfDbSgBhHsMtDsRgCnUutFlUupLvUusUuo
  
 *LaCePrNdPmSmEuGdTbDyHoErTmYb 
 *AcThPaUNpPuAmCmBkCfEsFmMdNo

La Chine assure La Chine assure la production mondiale de 90% de ces "terres rares", dont les technologies de pointe sont friandes et qui désignent 18 métaux indispensables à la production, outre des smartphones, des batteries pour voitures hybrides, des turbines d'éoliennes, des aciers spéciaux ou des ampoules basse consommation.

Des permis à l'exportation seront délivrés, à la condition que des contrats commerciaux en bonne et due forme soient présentés, a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué la semaine dernière.

Lundi, l'officiel Shanghai Securities News assurait que le système des quotas qui prévalait jusqu'à présent --au centre d'un litige à l'Organisation mondiale du commerce (OMC)-- était aboli.

Les exportations chinoises de terres rares n'ont jamais atteint la limite des quotas que Pékin s'était lui-même fixé et l'OMC a tranché en août le litige en considérant que la Chine n'avait pas respecté les règles du commerce international.

Les États-Unis, l'Europe et le Japon avait porté l'affaire devant l'OMC en accusant Pékin de limiter volontairement ses exportations pour faire monter les prix. La plainte mentionnait également que les quotas étaient conçus pour favoriser les producteurs chinois en leur accordant un accès à meilleur coût aux terres rares.

Romandie 5/1/2015 - Wikipedia

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La laitance pourrait être utilisée pour recycler les terres rares, notamment utilisées dans les téléphones et dont l'extraction est aujourd'hui difficile.

Des milliers de tonnes de sperme de saumon (ou laitance) sont jetées chaque année par l'industrie piscicole japonaise. Un gâchis si l'on en croit des chercheurs de l'université de Tokyo, qui proposent d'utiliser la précieuse semence, disponible à un prix modique, pour recycler les terres rares, aussi appelées lanthanides

Utilisées dans un grand nombre de produits de consommation courante - des smartphones en passant par les batteries rechargeables, les aimants ou les ampoules basse consommation - la demande en terres rares a explosée ces dix dernières années, atteignant 110.000 tonnes en 2013 (Pdf)

Or, leur extraction reste laborieuse, et la Chine - qui possède le quasi-monopole de leur production - a longtemps imposé des quotas d'exportation (avant de les lever, en janvier 2015, suite à un arbitrage de l'OMC, l'organisation mondiale du commerce). Pour subvenir aux besoins de l'industrie high-tech, les espoirs se tournent donc vers le recyclage des lanthanides*, qui ne dépasse pas 2% aujourd'hui.

Actuellement, les techniques de recyclage des terres rares à partir de circuits électroniques, par exemple, impliquent leur broyage, leur dissolution en solution acide puis leur extraction à l'aide de composés chimiques présentant une forte affinité avec ces éléments

Pour améliorer ce procédé, les chercheurs japonais proposent l'utilisation de laitance de saumon lyophilisée, une poudre riche en ADN dont les groupements phosphates se lient facilement à de nombreux métaux dont les terres rares

Celle-ci est mélangée à une solution contenant des lanthanides, qui s'y fixent puis sont récupérées par traitement acide et centrifugation. "Cette méthode permet d'extraire 80% des terres rares du milieu, un bon résultat", nous affirme Jean-Claude Bünzli, spécialiste des ces métaux à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), qui n'a pas participé à l'étude. "Par contre, elle n'offre pas une séparation efficace des éléments entre eux, un point pourtant essentiel si l'on veut pouvoir les réutiliser ensuite dans l'industrie".

Selon les chercheurs japonais, l'emploi de laitance de saumon, un produit naturel, permet au procédé d'extraction d'être plus respectueux de l'environnement. "Malheureusement cette technique ne permet pas de supprimer l'étape initiale de dissolution à l'aide d'un acide fort", déplore Jean-Claude Bünzli.


* Sont définis comme lanthanides les quinze éléments chimiques dont le numéro atomique est compris entre 57 (lanthane) et 71 (lutécium). Ce terme est plus ou moins synonyme de l’ancienne appellation de terre rare pour ces éléments. (Cliquez sur les noms pour des informations détaillées).

N°Atom.SymboleNom
57LaLanthane
58CeCérium
59PrPraséodyme
60NdNéodyme
61PmProméthium
62SmSamarium
63EuEuropium
64GdGadolinium
65TrTerbium
66DyDysprosium
67HoHolmium
68ErErbium
69TmThulium
70YbYtterbium
71LuLutécium




Sciences et avenir 15/1/2015 - 27/10/2015

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