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JAPON / FUKUSHIMA : Contamination radioactive dans la chaîne alimentaire

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Le Japon propose les produits du nord-est de l'Archipel aux pays en développement



Le ministère japonais des Affaires étrangères espère mettre à profit des produits du nord-est de l'Archipel, frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars, pour aider les pays en développement.

Le ministère des Affaires étrangères a soumis une requête de plus de 220 millions de dollars au gouvernement, qui planche actuellement sur un troisième budget additionnel pour l'année fiscale 2011.

L'objectif est d'utiliser une partie de la somme demandée, soit environ 65 millions de dollars, pour acheter des produits industriels, notamment des fauteuils roulant et des produits de la mer issus des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima, afin de les fournir gratuitement aux pays en développement.

Le ministère espère que ce programme permettra également d'empêcher les rumeurs sur la radioactivité présumée de ces produits de perturber les livraisons et les ventes à l'étranger.


NHK 19/09/2011

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Détection de césium radioactif à
un niveau limite dans du riz de Fukushima


Du césium radioactif à un niveau égal aux normes fixées par le gouvernement a été découvert dans du riz cultivé à Nihonmatsu, une ville de la préfecture de Fukushima, dans le nord-est du Japon.

D'après les autorités, le niveau de contamination dans les échantillons de riz prélevés avant la récolte atteint 500 becquerels par kg. C'est la première fois qu'un tel niveau est observé depuis que ces examens sont menés au Japon.

Après le début de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima en mars, le gouvernement a exigé que des mesures de radiation soient effectuées avant et après la récolte.

Samedi, la municipalité de Nihonmatsu a organisé une réunion d'urgence avec des responsables de la préfecture. Certains agriculteurs ayant commencé la récolte avant l'annonce des résultats, il a été décidé de les obliger à conserver le riz et de le soumettre à un nouvel examen.

NHK 25/09/2011

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Du riz fraîchement récolté dans la préfecture d'Iwate est commercialisé


Du riz récolté récemment dans la préfecture d'Iwate a été commercialisé ce mercredi. Le riz a passé avec succès les tests de détection de substances radioactives provenant de la centrale nucléaire de Fukushima, située à 150 km environ.

Un grand magasin de la ville de Morioka a organisé une séance de dégustation et a distribué gratuitement un sachet de 300 grammes aux 200 premiers clients.

NHK 05/10/2011

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Tout le riz produit à Fukushima peut être commercialisé

Tout le riz récolté cette année dans la préfecture de Fukushima a reçu le feu vert pour sa commercialisation, les niveaux de substances radioactives étant inférieurs aux normes définies par le gouvernement.

Les résultats des derniers tests postérieurs à la récolte en 37 endroits des municipalités de Nihonmatsu et de Miharu ont été publiés ce mercredi. A tous les sites, les niveaux de matières radioactives étaient inférieurs à la limite de 500 becquerels par kilo, imposée par le gouvernement.

Après l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars, la préfecture avait procédé à des tests antérieurs et postérieurs à la récolte en plus de 1700 endroits de 48 municipalités où du riz a été planté cette année.

Rappelons que le repiquage de riz n'a pas été autorisé dans la zone d'exclusion ainsi que dans la zone d'évacuation de 20 km autour de la centrale endommagée et là où plus de 5000 becquerels de césium ont été détectés dans le sol.

NHK 12/10/2011

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Du césium radioactif découvert dans du plancton au large de la centrale de Fukushima

De fortes concentrations de césium radioactif ont été détectées dans du plancton prélevé en mer à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Les chercheurs de l'Université des sciences et technologies maritimes de Tokyo ont prélevé au mois de juillet du plancton dans des eaux situées jusqu'à 60 kilomètres de la ville côtière d'Iwaki. Ils ont ainsi découvert dans du plancton animal prélevé à 3 kilomètres du rivage du césium radioactif à raison de 669 becquerels par kilo.

Ils rappellent que de très nombreux poissons se nourrissent de plancton animal et que la contamination pourrait s'accumuler dans la chaîne alimentaire, au point d'avoir un impact encore plus important lorsqu'il sera assimilé par de plus gros poissons

NHK 15/10/2011

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Fukushima: Greenpeace veut que le Japon contrôle la radioactivité des produits de la mer


Greenpeace a demandé jeudi au gouvernement japonais de renforcer les contrôles de radioactivité sur les produits de la mer, après avoir détecté de faibles niveaux de radiations dans une trentaine d'articles achetés dans des supermarchés de Tokyo et du nord-est du pays.

L'organisation écologiste affirme avoir testé 60 poissons et coquillages et découvert dans 34 d'entre eux du césium 134 et 137 -- le niveau le plus élevé atteignant 88 becquerels par kilogramme -- provenant probablement de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée le 11 mars par un séisme et un tsunami.

"Bien que la teneur relevée dans les échantillons soient largement en-dessous de la limite de 500 becquerels par kilogramme fixée par les autorités nippones, ces produits représentent malgré un tout un risque pour la santé, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants", a déclaré Wakao Hanaoka, un activiste de Greenpeace Japon.

Les produits ont été achetés entre le 4 septembre et le 7 octobre dans des magasins de cinq chaînes de supermarchés de Tokyo et des préfectures de Kanagawa, Chiba, Saitama, Ibaraki, Fukushima et Miyagi (nord-est), a précisé Greenpeace.

L'organisation rappelle que la limite fixée en Ukraine après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 est de 150 becquerels par kilo.

"Le plus inquiétant, cependant, est l'absence d'étiquette informant les consommateurs que les produits de la mer ont été testés", a souligné M. Hanaoka dans un communiqué.

L'organisation demande au gouvernement et aux chaînes de supermarchés de renforcer les contrôles et d'indiquer clairement le niveau de contamination sur les étiquettes.

Les autorités japonaises affirment que les produits alimentaires mis en vente dans les rayons ne posent pas de danger.

Cependant, la plupart des consommateurs évitent les aliments provenant de régions proches de la centrale de Fukushima

"Les Japonais ont raison de s'inquiéter de la nourriture qu'ils achètent", a affirmé M. Hanaoka, qui se dit convaincu qu'une plus grande transparence sur les étiquettes restaurerait la confiance des consommateurs et aiderait le secteur de la pêche dans le nord-est.

Sciences et Avenir 20/10/2011

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Kashiwa, à 200 kilomètres de Fukushima, une société japonaise a installé un centre qui propose aux habitants de mesurer la radioactivité présente dans leurs aliments. Baptisé "Bekumiru" pour "voir les becquerels", il ne désemplit pas depuis sa création.

Incolores, inodores, invisibles, inaudibles, mais potentiellement dangereuses, les radiations suscitent toutes les inquiétudes des Japonais depuis la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima survenue le 11 mars dernier. Alors que des niveaux élevés de radioactivité ont été à l'époque observés dans les alentours de la centrale et même plus loin, les habitants craignent que la contamination n'ait été beaucoup plus importante qu'annoncée. Un domaine concentre particulièrement les inquiétudes : l'alimentation.

Ainsi, une société a eu l'idée de créer un espace tout à fait original à quelque 200 kilomètres de Fukushima dans un petit immeuble de Kashiwa, dans la banlieue est de Tokyo. Baptisé "Bekumiru" (signifiant "voir les becquerels"), il offre aux visiteurs la possibilité de louer des appareils afin de mesurer la radioactivité présente dans les aliments. "Nous nous sommes installés ici, car c'est une zone considérée comme un hot-spot, autrement dit un lieu où la radioactivité est relativement élevée. Et les gens qui habitent ici sont particulièrement anxieux", a ainsi préciséMotohiro Takamatsu, le directeur du centre.

Depuis octobre, le téléphone ne cesse de sonner à Bekumiru dont le carnet de rendez-vous a été rempli en à peine trente minutes après l'ouverture. Le principe est simple : les tests sont pratiqués le matin pour un résultat le jour même ou le lendemain. Pour cela, il suffit de placer un échantillon dans un récipient que l'on introduit ensuite dans un appareil muni d'un capteur, puis d'appuyer sur le bouton "start" d'un instrument qui ressemble à une caisse enregistreuse. Vingt minutes plus tard, le résultat s'affiche. Le coût d'une consultation varie de 9 à 37 euros."Les clients, qui viennent avec des légumes, un bol de riz, de l'eau ou tout autre aliment, font eux-mêmes les mesures, ce qui les rassure", souligne M. Takamatsu cité par l'AFP.

Des tests à portée des habitants

L'un des visiteurs témoigne ainsi : "je cultive des légumes à l'école maternelle et comme les petits sont susceptibles de les manger, je viens ici régulièrement dans le but de rassurer les parents forcément inquiets. Si ce lieu n'existait pas, je serais ennuyé, cela coûterait sans doute trop cher de confier les tests à un organisme spécialisé", précise ce quadragénaire qui considérait précédemment les centrales nucléaires comme sûres. De même, une résidente de Chiba explique : "je suis venue mesurer le riz que je cultive. Il a été autorisé à la vente après des tests, mais je préfère vérifier par moi-même, pour être certaine."

Mais tout ceci n'est pas la seule activité de Bekumiru qui offre aussi la possibilité de mesurer la radioactivité dans les jardins grâce à des dosimètres et qui procède également deux fois par semaine à des tests sur divers légumes, fruits, oeufs et autres articles achetés dans les supermarchés environnants afin de donner les résultats aux clients.

Maxisciences 21/10/2011

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Le premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a demandé l'aide de Christian Wulff, le président allemand en visite au Japon, pour faire avancer les démarches en vue d'un Accord de partenariat économique entre l'Archipel et l'Union européenne.

Pendant leur rencontre lundi à Tokyo, M. Noda a fait allusion aux restrictions imposées par Bruxelles sur les importations de produits alimentaires japonais depuis l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima.

M. Noda a demandé que l'Union européenne traite des importations de ces produits en s'appuyant sur des données objectives. Le Japon fournira sans tarder des informations précises, a ajouté le chef du gouvernement japonais.

NHK 25/10/2011

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Un salon annuel dédié à la sûreté alimentaire qui s'est ouvert à Tokyo a présenté pour la première fois des appareils pour mesurer la radioactivité.

Des machines dotées d'un tapis roulant pour faire défiler la nourriture sous un capteur de radiations ont rencontré un vif succès mercredi. Elles peuvent mesurer le niveau de radioactivité d'un produit en 12 secondes, ce qui rend possible la vérification d'un grand nombre de marchandises dans un laps de temps relativement court.

La demande pour ce type d'équipements est forte de la part des coopératives agricoles, des usines de viande et des chaînes de restaurants malgré un prix minimum de 56 000 dollars l'unité.

Sont également exposés des appareils sont des flacons dans lesquels on dépose la nourriture pour la vérifier.

Ils sont destinés aux entreprises et même aux particuliers. Les modèles les plus onéreux coûtent aux alentours de 9000 dollars.

Le responsable d'un fabricant de ce type d'appareils a déclaré que son entreprise voulait aider les cultivateurs à rassurer le public quant à la sûreté de leurs produits.

NHK 26/10/2011

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Le ministère japonais de la Santé a décidé d'abaisser le plafond du taux de radiation admis dans l'alimentation à partir du mois d'avril prochain pour le faire passer à un millisievert par an au lieu des 5 millisieverts actuels.

Après la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima Dai-ichi en mars dernier, le ministère avait établi à 5 millisieverts annuels le plafond provisoire de sureté quant à la radioactivité des aliments.

Cela équivaut à 500 becquerels de césium radioactif par kilogramme de viande, poissons, légumes et céréales telles que le riz.

Ces limites provisoires étaient basées sur les niveaux réputés pour ne pas provoquer de troubles de la santé même en cas de consommation prolongée pendant un an de ces aliments contenant des traces radioactives.

Mais le ministère a décidé d'abaisser ces limites de façon à être en phase avec les normes internationales, alors que les substances radioactives détectées dans les aliments sont désormais en baisse.

NHK 28/10/2011

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Le premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a révélé son intention d'obtenir, une fois avoir fait voter les lois nécessaires au projet d'augmentation de la taxe à la consommation, un mandat populaire lors d'une élection générale.

M. Noda souhaite faire voter l'augmentation de la taxe à la consommation lors de la prochaine session ordinaire de la Diète, en 2012, puis organiser une élection générale avant qu'elle soit mise en oeuvre.

Les deux principaux partis d'opposition insistent pour leur part pour que M. Noda dissolve la Chambre basse de la Diète et revienne devant les électeurs avant de soumettre les projets de loi aux parlementaires.

NHK 04/11/2011

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Dans la préfecture de Fukushima, des niveaux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales ont été détectés sur une récolte récente de riz.

Les autorités préfectorales ont signalé un niveau de césium radioactif atteignant les 630 becquerels par kilogramme sur du riz récolté dans le district de Oonami, dans la ville de Fukushima. Le niveau maximum fixé par le gouvernement est de 500 becquerels par kilogramme.

Oonami se trouve à une cinquantaine de kilomètres de la centrale de Fukushima.

Toujours selon la préfecture, près de 840 kg de riz ont été produits cette année dans la ferme en question. La récolte ne serait pas encore sortie de l'entrepôt où elle est stockée.

Tous les riziculteurs du secteur ont pour consigne d'interrompre leurs livraisons.

Depuis l'accident nucléaire, c'est la première fois que des niveaux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales sont détectés sur une récolte de riz.

NHK 17/11/2011

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La Chine va alléger ses restrictions sur les importations de produits alimentaires japonais, mises en place après l'accident de mars à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le gouvernement chinois a informé jeudi l'ambassade japonaise à Pékin que les restrictions seraient levées sur les friandises, les liqueurs, et sur d'autres articles d'alimentation industrielle.

NHK 24/11/2011

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Les autorités japonaises ont interdit mardi aux exploitants agricoles de deux localités supplémentaires de vendre leur riz, après la découverte de niveaux excessifs de césium radioactif, et demandé à plusieurs autres de suspendre les livraisons avant de nouveaux contrôles.

"Nous avons ordonné ce jour au préfect de Fukushima d'interdire la commercialisation du riz produit cette année dans deux localités de Date", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Osamu Fujimura, lors d'un point de presse.

Sont concernées par la nouvelle interdiction quelque 300 exploitations situées dans deux zones de la municipalité de Date qui s'ajoutent aux 154 fermes rizicoles de la localité d'Onami (dépendante de la ville de Fukushima) sur laquelle un embargo a été décrété le 17 novembre.

Les dernières mesures effectuées sur du riz récolté dans ces aires des communes de Fukushima et Date ont révélé une teneur en césium radioactif supérieure à la limite légale provisoire de 500 becquerels par kilogramme fixée par le gouvernement central.

Par ailleurs, la préfecture de Fuk ushima a demandé à 2.381 exploitants de deux autres zones, Nihonmatsu et Motomiya, de suspendre les livraisons de leur riz dans l'attente de nouveaux contrôles.

Elle avait déjà auparavant enjoint à 1.941 cultivateurs de quatre lieux-dits (dont ceux de Date) de stopper leurs expéditions en attendant de conduire de nouveaux tests.

La province rurale de Fukushima, quatrième terroir de production de riz du Japon, est largement contaminée par les rejets radioactifs issus de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi saccagée par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est.

Les premiers contrôles, effectués sur des échantillons, avaient incité le préfet à se féliciter hâtivement de la qualité et de la sûreté de la production locale, mais des mesures plus fines effectuées ultérieurement ont révélé des différences notables de contamination en fonction des aires de culture.

Certains prélèvements ont affiché une teneur en césium 137 près de quatre fois supérieure au plafond, soit près de 2.000 becquerels par kilogramme.

Sciences et Avenir 29/11/2011

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La préfecture de Fukushima a demandé l'assistance du gouvernement japonais pour mener des tests d'urgence sur du riz susceptible d'être contaminé par des substances radioactives.

Le vice-gouverneur de la préfecture, Yusaku Matsumoto, s'est entretenu jeudi avec le premier vice-ministre de l'Agriculture, Nobutaka Tsutsui, pour lui demander l'aide du gouvernement.

Fukushima a décidé de tester les cultures de 24 000 riziculteurs, ce qui constitue plus d'un tiers des producteurs de riz de la préfecture. Cette décision a été prise après la découverte récente, dans une récolte, de césium radioactif à des taux dépassant les limites gouvernementales.

La préfecture a demandé au gouvernement de lui prêter des appareils de mesure des radiations, de lui mettre à disposition du personnel pour réaliser les test, et de prendre en charge les frais induits par l'opération. M. Tsutsui a déclaré que le gouvernement ferait tout son possible pour fournir le soutien nécessaire.

NHK °1/12/2011

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Une équipe de scientifiques a mené une étude dans la préfecture de Fukushima après la découverte de quantités de césium radioactif supérieures aux niveaux autorisés dans du riz cultivé localement.

L'équipe appartient au département d'agriculture de l'université de Tokyo. Elle est arrivée dans la ville de Date samedi. A ce jour, les autorités ont relevé des niveaux de césium supérieurs aux normes sanitaires dans du riz de quatre exploitations de Date et de la ville voisine de Fukushima
.

Les chercheurs ont interrogé des agriculteurs sur leur système d'irrigation et le travail de la terre autour des rizières. Ils ont également prélevé des échantillons de paille dans les rizières ainsi que sur et sous le sol. Ils seront testés pour déterminer l'endroit où les niveaux de césium sont les plus élevés.

L'équipe va également mener une expérimentation en utilisant des échantillons de sols pour cultiver du riz. Le responsable de cette équipe, le professeur Sho Shiozawa, souhaite déterminer comment le riz absorbe le césium. Il espère que ses recherches contribueront à nettoyer la terre avant la récolte de l'année prochaine.

NHK 04/12/2011

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Meiji, un important fabricant japonais de produits alimentaires, annonce le remplacement gratuit de quelque 400 mille boîtes de lait en poudre parce que du césium radioactif a été décelé dans des échantillons.

Meiji précise que 30,8 becquerels de césium radioactif par kilo ont été détectés dans du lait en poudre produit entre le 14 et le 20 mars. Ce niveau est inférieur à la limite de sécurité fixée par le gouvernement à 200 becquerels par kilo, mais l'entreprise a décidé de remplacer tout le lait en poudre produit au cours de cette période.

Meiji ajoute encore que toute la poudre de lait écrémé, utilisée comme base des autres produits contenant du lait en poudre, avait été fabriquée avant la catastrophe du 11 mars. Une partie du lait écrémé provenait du Hokkaido dans le nord de l'Archipel, mais la majorité a été importée d'Australie ou d'autres régions de l'Océanie afin d'être traitée après le 11 mars à l'usine de Saitama, près de Tokyo.

L'entreprise n'a pas encore déterminé la cause de la contamination, mais elle pourrait avoir pour origine une exposition à du césium radioactif libéré par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi lorsque l'installation de traitement de Saitama a été ventilée pour sécher les produits.

NHK 06/12/2011

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Le fabricant japonais de produits alimentaires Meiji déclare qu'il renforcera le contrôle de la radioactivité pour ses produits et publiera les données en ligne.

Meiji a annoncé mardi que jusqu'à 30,8 becquerels de césium radioactif par kilogramme avaient été détectés dans du lait en poudre. La compagnie avait produit le lait dans une usine de Kasukabe, près de Tokyo, immédiatement après la catastrophe nucléaire de mars.

Ce niveau est inférieur à la limite de sécurité fixée par le gouvernement à 200 becquerels par kilogramme, mais la compagnie a décidé de remplacer gratuitement l'ensemble des 400 mille boîtes de lait en poudre expédiées en septembre.

Selon Meiji, la contamination pourrait avoir pour origine une exposition à du césium radioactif libéré par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi lorsque l'installation de traitement a été ventilée pour sécher le lait.

NHK 07/12/2011

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Un an après la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, la contamination radioactive a fortement décru mais elle est désormais "chronique et pérenne", a annoncé mardi l'Insitut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN).

"Les rejets principaux se sont produits du 12 au 25 mars 2011, en une quinzaine d'épisodes dont les plus importants auraient eu lieu avant le 17 mars", résume l'IRSN dans son bilan.

Selon les estimations, encore provisoires, réalisées par l'Institut depuis la catastrophe, les rejets d'iodes radioactifs dans l'atmosphère ont atteint 408 millions de milliards de becquerels, un chiffre impressionnant mais qui reste dix fois inférieur à celui de l'explosion de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

Ces iodes ont une "période radioactive" très courte, autrement dit leur radioactivité décroît de moitié rapidement (de quelques heures à huit jours selon le type d'iode) et ils ont surtout représenté un risque pour l'environnement et la santé durant les premières semaines après l'accident.

Mais les trois réacteurs accidentés et les explosions d'hydrogène dans les bâtiments de la centrale ont aussi libéré de grandes quantités de césiums radioactifs, à la durée de vie beaucoup plus longue: 58 millions de milliards de becquerels (environ trois fois moins que pour Tchernobyl).

Le césium 137 ayant une période radioactive de 30 ans, il reste aujourd'hui 98% de sa radioactivité initiale dans l'environnement, un taux qui sera encore de 81% en 2020, souligne Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN.

"La contamination initiale liée à l'accident a fortement décru. Ca ne veut pas dire qu'il n'y en a plus, loin s'en faut. Aujourd'hui, et pour de nombreuses années, nous sommes dans un état de contamination chronique et pérenne de l'environnement", résume M. Champion.

"Il y a des risques d'exposition chronique, à des faibles doses certes mais qui peuvent s'accumuler au cours du temps si l'on n'y prend pas garde", ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de suivre la contamination d'un certain nombre de denrées alimentaires (fruits, lait, champignons, gibiers, poissons).

Au total, sur environ 24.000 km2 du territoire japonais contaminés par le césium 137, seuls 600 km2 dépasseraient aujourd'hui le seuil des 600.000 becquerels par m2, estime l'IRSN.

"A niveau de contamination égal, les superficies concernées au Japon sont nettement inférieures à celles des territoires contaminés autour de Tchernobyl, ce qui s'explique notamment par le fait qu'une part importante des rejets (...) s'est dispersée au-dessus du Pacifique", selon ce bilan.

Il existe toutefois des terres contaminées en "taches de léopard" jusqu'à 250 km de distance de la centrale, avec des "points chauds" extrêmement localisés liés à l'accumulation de dépôts radioactifs par les pluies et le ruissellement.

Quant aux conséquences sanitaires, aucune victime directe de l'accident nucléaire n'a pour l'instant été signalée. Mais de nombreuses incertitudes demeurent sur l'exposition potentielle des populations mais aussi sur les doses reçues par les employés de l'exploitant de la centrale, Tepco, et les secours présents sur place (pompiers, policiers, etc), déplore l'IRSN.

L'IRSN base son rapport sur les compte-rendus de ses équipes sur place et sur les données fournies par le Japon.
Sciences et Avenir 28/02/2012

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A près d'un an de l'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi, dans le nord-est du Japon, le gouvernement nippon se dit déterminé à taire les rumeurs internationales concernant la contamination radioactive.


En vue de multiplier les opérations de relations publiques à l'étranger, le gouvernement a constitué une commission réunissant divers ministres.

Le Japon a pris de nombreuses mesures destinées à démentir les rumeurs.

Pour autant, certains pays continuent d'interdire les importations de produits agricoles en provenance de l'Archipel, où le nombre de visiteurs étrangers est par ailleurs en baisse.

Cette nouvelle commission gouvernementale compte promouvoir des mesures tangibles de communication sur la sécurité des produits agricoles nippons et sur la gestion de la crise nucléaire. Pour ce faire, une feuille de route devrait être rédigée, dans ses grandes lignes, d'ici le mois d'avril.

NHK 05/03/2012

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Voici une info qui m'avait échappée, concernant la mesure de la radioactivité concernant les alentours de la centrale nuclaire de Fukushima...

L'Acro, Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest, vient de publier de nouvelles analyses sur des produits en provenance du Japon.

Les résultats sont « alarmants » selon le laboratoire caennais indépendant. Il confirme que dans la préfecture de Fukushima, les niveaux sont « comparables à ceux relevés autour de Tchernobyl. »

Une pollution constatée également dans la province voisine de Sendaï où les légumes analysés ont des teneurs en césium 134 et 137 de 790 Bq/kg et 830 Bq/kg (limites fixées à 500 Bq/kg) et jusqu'à des "niveaux significatifs à Kanawaga à 270 km de la centrale."

L'Acro fait le même constat sur la vie marine. Le laboratoire a par ailleurs lancé une souscription pour créer un laboratoire sur place.



Ouest-France mai 2011

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Le gouvernement va mettre à jour les procédures d'analyse des niveaux de césium dans les aliments

Le ministère japonais de la Santé examine actuellement les directives relatives aux inspections alimentaires avant l'introduction en avril de limites plus strictes sur la concentration de césium radioactif.

Les nouvelles normes de sûreté limiteront la quantité de césium dans le riz, les légumes et d'autres denrées alimentaires à 100 becquerels par kilogramme, soit un cinquième de la limite actuelle.

Les administrations locales sont chargées de l'inspection des échantillons. Le ministère de la Santé envisage de leur ordonner d'effectuer une analyse plus stricte des aliments dont la concentration de césium détectée au cours de l'année dernière est d'au moins 100 becquerels.

Les municipalités détectant au moins 50 becquerels dans une de ces denrées seront obligées de poursuivre les analyses sur au moins trois échantillons par semaine.

De tels tests seront obligatoires, quels que soient les niveaux de césium, dans six préfectures à et autour de Fukushima, où les livraisons de certains produits ont été interdites dans le passé.

Les nouvelles directives entreront en vigueur en avril.

NHK 13/03/2012

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Evènement promotionnel à Bruxelles pour les denrées alimentaires japonaises


Le Japon a organisé mardi à Bruxelles un évènement destiné à restaurer la confiance dans la sécurité des produits alimentaires japonais après l'accident nucléaire de Fukushima, l'année dernière.

L'ambassade du Japon en Belgique organisait l'évènement auquel ont participé plusieurs centaines de personnes.

L'ambassadeur du Japon Jun Yokota a exprimé sa gratitude pour le soutien de l'Europe. Il a demandé à l'Union européenne d'assouplir les restrictions sur les importations de denrées alimentaires introduites après l'accident nucléaire, expliquant que le Japon avait effectué des tests d'innocuité stricts.

Du sushi et d'autres produits alimentaires nippons, ainsi que du saké de Fukushima ont été servis.

Un des visiteurs a déclaré que les produits alimentaires japonais étaient populaires en Europe et qu'il espérait que les restrictions seraient bientôt levées.

Une autre a indiqué que la reconstruction risquait de prendre du temps mais qu'elle souhaitait du succès aux Japonais.


NHK 13/03/2012

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Le gouvernement a abaissé le seuil de tolérance de la présence de césium radioactif dans les produits alimentaires. Les nouvelles normes seront appliquées par les autorités locales dès lundi.

Après la catastrophe de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi de mars 2011, le ministère de la Santé avait provisoirement fixé les niveaux acceptables de césium radioactif dans les légumes et la viande à 500 becquerels par kg.

Mais la quantité de césium des aliments ayant baissé, de nouvelles normes ont été fixées, à un niveau 80 pour cent inférieur au précédent. Les aliments les plus communs ne devront pas contenir plus de 100 becquerels par kg de césium radioactif.

Pour l'alimentation et le lait destinés aux bébés, la tolérance sera de 50 becquerels par kg maximum. La présence de césium radioactif ne devra pas dépasser 10 becquerels par kg dans l'eau potable.

Le ministère de la Santé a fait savoir qu'entre janvier et mars, 600 cas de contamination d'aliments à plus de 100 becquerels par kg ont été relevés dans 9 préfectures, dont Fukushima, Ibaraki et Tochigi.


NHK 01/04/2012

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Durcissement des normes de sécurité sur la présence de substances radioactives dans la nourriture

Au Japon, les gouvernements locaux mettent en application depuis le premier avril des normes plus strictes concernant les niveaux de césium radioactif autorisés dans les produits alimentaires.

Selon la nouvelle législation, les produits alimentaires communs, tels que les légumes et le riz, ne peuvent contenir plus de 100 becquerels de césium par kilogramme.

Les nouvelles normes correspondent à une fraction allant de un cinquième à un vingtième des anciennes quantités jugées sans danger pour la santé.


NHK 03/04/2012

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Les ventes de riz japonais ont repris en Chine. Elles avaient été suspendues après l'accident nucléaire de Fukushima, dans l'Archipel.

La reprise suit la décision prise en novembre par Pékin de partiellement alléger les restrictions imposées aux importations de produits alimentaires du Japon.

Ce mois d'avril, 14 tonnes de riz "Nanatsuboshi", cultivé à Hokkaido, ont été mises en vente dans des grands magasins et supermarchés de Pékin. Ce riz est vendu autour de 15 dollars le kg.

La Zenno, la Fédération nationale des associations de coopératives agricoles est en charge des exportations de riz. Elle prévoit d'en vendre dans d'autres villes comme Shanghai et Dalian.

Elle décidera d'augmenter les exportations en fonction des ventes du riz déjà commercialisé.



NHK 22/04/2012

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Le Japon a été contraint à la dernière minute de surseoir à la reprise de ses exportations de viande de boeuf aux Etats-Unis, suite aux inquiétudes américaines quant aux conséquences de l'accident nucléaire de mars 2011.
Les exportations de viande japonaises auraient dû reprendre demain samedi, avec les bovins abattus ce jour.

Les exportations japonaises de viande de boeuf aux Etats-Unis étaient suspendues depuis plus de 2 ans, à la suite d'une épidémie de fièvre aphteuse survenue dans la préfecture de Miyazaki, dans le sud-ouest de l'Archipel.

Mais selon des responsables japonais, leurs interlocuteurs américains ont réclamé hier jeudi une interruption des exportations, car ils souhaitaient tout d'abord vérifier comment le Japon procédait aux inspections des boeufs et géraient le fourrage des animaux pour éviter toute contamination radioactive.



NHK 17/08/2012

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Un niveau record de radioactivité a été détecté sur des lottes au large des côtes japonaises (nord-est) à hauteur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi accidentée, a indiqué mardi l'opérateur Tokyo Electric Power Co (TEPCO).

Les poissons pêchés le 1er août, à 20 km de distance de la centrale nucléaire, puis soumis à des tests scientifiques ont révélé un niveau de 25.800 becquerels de caesium par kg, a annoncé TEPCO, soit un niveau 258 fois plus élevé que la limite fixée par le gouvernement dans l'alimentation.

Le précédent record de radioactivité, soit 18.700 becquerels de caesium par kg, avait été enregistré à l'occasion de mesures pratiquées sur des saumons au large de Fukushima, selon l'Agence nationale des Pêcheries.

TEPCO estime que les lottes ont dû se nourrir dans les zones les plus radioactives et que davantage de prélèvements doivent être exécutés et analysés sur les poissons et leur environnement au cours des prochaines semaines afin de déterminer les raisons d'un tel niveau de radioactivité.

Depuis juin, les pêcheurs sont autorisés à capturer --à titre expérimental-- diverses espèces de poissons et de méduses mais dans des zones situées à plus de 50 km de la centrale. Ces prises n'ont révélé que de très faibles quantités de radioactivité.

La semaine dernière, des chercheurs japonais ont annoncé que leurs travaux démontraient que des papillons des alentours de la centrale de Fukushima subissent des mutations liées à la radioactivité.

La catastrophe consécutive au passage d'un tsunami a forcé une centaine de milliers d'habitants de la région à quitter leur maison, souvent sans perspective de retour à moyen terme.

Aucune personne n'est morte directement du fait des radiations provoquées par l'accident de Fukushima, mais les habitants de la région et les travailleurs qui interviennent sur la centrale endommagée, redoutent toujours des effets à long terme.




SCIENCES ET AVENIR 21/08/2012

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Au Japon, la préfecture de Fukushima a entamé des contrôles de radioactivité sur le riz cultivé localement avant de l'expédier.

La préfecture a décidé de vérifier tous les sacs de riz avant leur expédition cette année. Des niveaux de radiation dépassant les limites de sécurité fixées par le gouvernement ont été détectés dans du riz récolté l'an dernier dans la préfecture.

Des officiels ont testé samedi 14 sacs d'un poids total de 420 kilogrammes de riz de la variété Gohyakugawa récolté dans la ville de Nihonmatsu. Aucun des sacs testés n'a montré des niveaux de radiation supérieurs aux normes autorisées.

Un fermier de Nihonmatsu, Takayuki Anzai, a déclaré avoir pleuré de joie après avoir appris que le riz n'avait pas été contaminé. Il a ajouté qu'il continuerait à fournir aux consommateurs des produits agricoles sans danger.


NHK 25/08/2012

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Des pêcheurs de la préfecture de Fukushima ont élargi leurs prises d'essai à 10 types de produits de la mer, 18 mois après l'accident nucléaire. Une flottille de 11 bateaux de pêche a quitté lundi le port de Soma.

La pêche commerciale a repris sur une base expérimentale au large de la préfecture en juin. Les prises sont limitées à une espèce de coquillage et à deux espèces de poulpes.

L'association préfectorale des coopératives de pêche indique que les consommateurs achètent les produits pêchés dans la zone et font confiance aux tests de radiation qui ont été effectués. Elle a par conséquent décidé d'élargir les prises à 10 types de produits de la mer, dont une espèce de crabe et une autre de calmar, à compter de lundi.


NHK 10/09/2012

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WASHINGTON - Les niveaux de radioactivité des poissons pêchés sur la côte est du Japon restent élevés surtout au large de Fukushima, 17 mois après la catastrophe de la centrale nucléaire de Daiichi, selon une étude effectuée par un expert américain et publiée jeudi dans la revue Science.

Ken Buesseler, chimiste à l'Institut océanographique de Woods Hole (Massachusetts, nord-est des Etats-Unis), a analysé des mesures du gouvernement japonais et conclu qu'il pourrait y avoir une source persistante de radioactivité dans l'océan Pacifique venant soit d'une faible fuite du réacteur de la centrale accidentée, soit de sédiments marins contaminés.

Il a aussi estimé, sur la base de ces données, qu'environ 40% des poissons pêchés dans les environs de Fukushima ne sont pas consommables selon les normes établies par les autorités nippones.

Le scientifique souligne en outre, dans le numéro de Science daté de vendredi, que les niveaux de contamination dans presque toutes les espèces de poissons et crustacés ne diminuent pas. Mais ces niveaux varient selon les espèces, ce qui complique la réglementation par les pouvoirs publics.

Pour Ken Buesseler, qui avait conduit en 2011 une mission internationale de recherche sur un navire afin d'étudier la dispersion des radionucléides provenant de Fukushima, il faudra faire plus qu'étudier les poissons pour prédire comment évolueront ces différents niveaux de contamination.

Nous avons surtout besoin de mieux comprendre les sources de césium et d'autres radionucléides qui continuent à maintenir ces niveaux de radioactivité dans l'océan au large de Fukushima, insiste-t-il.

Pour aider à atteindre cet objectif, le scientifique et son collègue Mitsuo Uematsu, de l'Université de Tokyo, organisent un symposium dans la capitale nippone les 12 et 13 novembre. Le but est de présenter les dernières estimations disponibles sur les émissions de radioactivité de la centrale Daiichi, ainsi que leur impact sur l'océan, la vie marine, les poissons et fruits de mer.

Le scientifique précise qu'au large de la côte nord-est du Japon, la vaste majorité des poissons pêchés restent en-dessous des limites autorisées pour la consommation, même si les autorités japonaises les ont resserrées en avril 2012.



ROMANDIE.COM 25/10/2012

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WASHINGTON - Les niveaux élevés de radioactivité des poissons pêchés au large de la centrale de Fukushima pourraient indiquer qu'elle continue de fuir 19 mois après la catastrophe nucléaire, selon l'étude d'un expert américain.

Dans cette étude publiée jeudi dans la revue américaine Science, Ken Buesseler a analysé des mesures de césium effectuées par les autorités japonaises sur des poissons, des crustacés et des algues prélevés près de la centrale.

Les résultats, selon Buesseler, tendraient à prouver que les taux constatés sont provoqués soit par une petite fuite persistante de la centrale, [b]soit par la contamination des fonds marins.[/b] C'est d'ailleurs dans des espèces dites démersales (vivant au contact du fond dans la zone marine littorale) que les plus importants niveaux de césium ont été relevés: rascasses, raies, congres, flétans, soles, etc.

... Le scientifique précise toutefois qu'au large du nord-est du Japon, au-delà de la zone la plus proche de la centrale, la vaste majorité des poissons pêchés restent en-dessous des limites autorisées pour la consommation, même si les autorités japonaises les ont resserrées en avril 2012.

... Pour Ken Buesseler, qui avait conduit en 2011 une mission internationale de recherche sur un navire afin d'étudier la dispersion des radionucléides provenant de Fukushima, il faudra faire plus qu'étudier les poissons pour prédire comment évolueront ces différents niveaux de contamination.

Nous avons surtout besoin de mieux comprendre les sources de césium et d'autres radionucléides qui continuent à maintenir ces niveaux de radioactivité dans l'océan au large de Fukushima, insiste-t-il.

... Suite à un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, a été gravement accidentée et a émis d'importantes quantité de radiations, ce qui a forcé l'évacuation d'une centaine de milliers de personnes.

Pour Buesseler, spécialiste en chimie marine, il s'agit du plus important rejet radioactif accidentel dans l'océan de toute l'Histoire.


ROMANDIE.COM 26/10/2012

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TOKYO - Un poisson pêché à des fins de contrôle près de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima présente un niveau impressionnant de contamination radioactive, plus de 2.500 fois supérieur à la limite légale fixée par le Japon, a annoncé vendredi l'opérateur du site.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé murasoi une quantité de césium radioactif égale à 254.000 becquerels par kilogramme, soit 2.540 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement.

Le poisson, proche des sébastes, a été capturé dans la baie à proximité de la centrale Fukukshima Daiichi située sur la côte nord-est du Japon, au bord du Pacifique.

Ce complexe nucléaire a été victime le 11 mars 2011 d'un gigantesque tsunami qui a saccagé quatre des six réacteurs, dispersant dans la nature d'importantes quantités de substances radioactives.

Pour éviter que les poissons hautement contaminés ne partent trop loin au risque d'être consommés par d'autres espèces ou pêchés, Tepco va installer de nouveaux filets alentour.

Plusieurs restrictions ont frappé ou concernent encore des aliments de la préfecture de Fukushima et de province voisines, le gouvernement ayant durci l'an passé les normes légales.



ROMANDIE.COM 18/1/2013

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La compagnie TEPCO a pris un poisson avec une concentration de césium radioactif nettement plus élevée que la limite permise par les autorités. Ce poisson se trouvait dans les eaux non loin de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima.

Selon la compagnie d'électricité de Tokyo, qui gère la centrale Fukushima Dai-ichi, la truite avait une teneur en césium de 510 000 becquerels par kilogramme, la concentration la plus élevée jamais détectée dans un poisson. Cette teneur est 5 100 fois plus élevée que la limite de sûreté du gouvernement.

TEPCO a pris ce poisson le 17 février dans un filet installé près de son propre port, à la centrale nucléaire. L'entreprise avait mis le filet une semaine plus tôt pour contenir la faune marine contaminée, après avoir découvert des niveaux élevés de césium dans des poissons et des fruits de mer pris dans le port.

TEPCO dit qu'elle va accroître ses efforts pour contenir et détruire cette faune marine.


------>On dirait que certains s'étonnent de l'importante contamination de la faune marine à proximité immédiate de la centrale ! Je reste persuadée que cette faune mais aussi la flore marine est contaminée bien au-delà du périmètre de la centrale ! Tout comme reste persuadée que cette contamination, bien que délayée, doit aussi toucher les autres océans en raison des courants marins.... !



NHK 28/2/2013

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La commission gouvernementale chargée de la catastrophe nucléaire va revoir la liste des produits alimentaires devant être soumis à la mesure d'une éventuelle présence de césium.

La commission oblige 17 préfectures, dont celles de Fukushima et de Miyagi, à contrôler 132 sortes d'aliments. D'après le ministère de la Santé, 0,87% des aliments testés entre avril 2012 et février 2013 présentaient des niveaux de contamination au césium supérieurs à la limite fixée par le gouvernement.

La commission va revoir la liste des aliments soumis à ces examens. Dès le mois prochain, les contrôles ne concerneront plus que 98 produits.


NHK 24/3/2013

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TOKYO - L'irradiation interne des habitants de Fukushima due à la consommation d'aliments contenant du césium radioactif s'avère plus faible qu'on ne pouvait le craindre en se fondant sur les connaissances issues de l'accident de Tchernobyl, selon une étude universitaire publiée jeudi.

Après avoir examiné près de 33.000 personnes pendant plus d'un an, entre octobre 2011 et novembre 2012, une équipe de l'Université de Tokyo n'a trouvé de césium 137 ou 134 que parmi 1% des individus sondés.

Les chercheurs, qui ont utilisé des équipements spéciaux permettant de détecter les rayonnements à l'intérieur du corps, affirment en outre qu'aucun des 10.237 enfants d'une école primaire de la région n'a laissé apparaître de trace de césium radioactif.

Les résultats sont, selon eux, meilleurs qu'on ne pouvait le craindre compte tenu des estimations réalisables à partir du précédent que fut le désastre de Tchernobyl en Ukraine en 1986.

Cette étude montre que le niveau d'irradiation interne due à la nourriture est extrêmement bas, insiste l'équipe du professeur Ryugo Hayano. Cela s'expliquerait par le fait que les contrôles auraient été efficaces pour exclure des circuits alimentaires les produits contaminés.

Les chercheurs jugent toutefois qu'il ne faut pas en rester là et que la surveillance de la nourriture doit se poursuivre de même que les contrôles des personnes, sachant que si la radioactivité du césium 134 peut disparaître en deux ans, il n'en va pas de même pour le césium 137 qui, lui, reste contaminant durant 30 ans.

Cette étude va dans le sens des informations délivrées par les autorités japonaises, mais des associations militant contre l'énergie nucléaire contestent les méthodes et les conclusions gouvernementales, selon elles destinées à démontrer que la catastrophe de Fukushima, provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est, n'aurait pas causé de dégâts par irradiations sur les personnes.

ROMANDIE 11/4/2013

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La préfecture de Fukushima a mis au point un dispositif, permettant de mesurer en une minute seulement le niveau de radiation d'un bovidé. Normalement, les tests qui font appel à des échantillons de sang ou d'urine requièrent environ une semaine avant de fournir leurs résultats.

Le centre de technologie agricole de Fukushima a dirigé la mise au point de cet équipement, dont le procédé a été démontré ce jeudi sur un marché au bétail de la ville de Motomiya.

L'appareil est appliqué contre une des pattes arrière de l'animal pendant une minute. Le niveau de substances radioactives, essentiellement le césium radioactif qui a tendance à s'accumuler dans les muscles, apparaît alors sur un écran.

Des essais ont été effectués sur 80 têtes de bétail qui ont été mises en vente au marché plus tard dans la journée. Tous les bovins respectaient les normes du gouvernement et les résultats ont été expliqués aux éleveurs.

NHK WORLD 14/3/2014

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Tokyo (AFP) - L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué lundi ne pas exclure qu'une nouvelle contamination de rizières à une vingtaine de kilomètres du site ait pu être causée par le déblayage du dessus du réacteur 3 effectué l'an passé.

"Cette possibilité existe, nous ne pouvons pas l'écarter même si elle n'est pas prouvée", a déclaré à l'AFP un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco).

 Des rizières à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima, le 23 mars 2011 (c) Afp

Ce dernier a expliqué que le ministère de l'Agriculture avait confié cette hypothèse à Tepco début mars et demandé à la compagnie de renforcer les dispositions prises pour éviter que des poussières radioactives ne s'échappent du site lors de travaux d'extraction des débris situés au-dessus des réacteurs.


MIRMC SENDAI 13/6/2012


"Nous avons renforcé la surveillance et la façon dont nous tentons d'empêcher le rejet de poussières radioactives", a assuré le porte-parole de Tepco qui affirme que le maximum sera fait lors des travaux de nettoyage du dessus du réacteur 1 qui doivent débuter prochainement.

Dans le cas présent cependant, ni le ministère de l'Agriculture ni Tepco n'ont prévenu la municipalité de Minamisoma des risques encourus lors de ce genre d'intervention. "Ils avaient le devoir de donner des explications à la municipalité", s'est plaint un responsable de Minamisoma sur la chaîne de TV publique NHK. Et d'ajouter: "nous voulons désormais qu'ils élucident la cause exacte de ce problème et prennent des dispositions pour le traiter".

Les aliments produits dans la région de Fukushima sont contrôlés, en totalité ou par le biais d'échantillons le plus souvent: quand la dose de césium radioactif y dépasse 100 becquerels par kilogramme (moins pour l'eau et la nourriture pour nourrissons), ils sont censés être exclus des circuits commerciaux.

Sciences et avenir 14/7/2014

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