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Les animaux martyrs

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Les animaux martyrs



Les chiens et les chats en Chine...

Grâce au travail de la Fondation Brigitte Bardot et d'autres associations de protection animale les peaux de chats et chiens sont désormais interdites en Europe depuis le 31 décembre 2008.

Les visons, les renards et les lapins sont les premières victimes de cette cruelle industrie. Mais beaucoup d'autres animaux sont ainsi voués à la captivité, la souffrance, et la mort : castors, chinchillas, lynx, zibelines, loups, coyotes, chiens viverins, chats, etc. Mais la médaille d'or de la cruauté revient à la Chine.


La FBB est intervenue dès 1993 auprès des autorités chinoises, et sans relâche depuis, que ce soit pour dénoncer le martyre des ours à bile, l’organisation de « corridas » chinoises, la consommation de viande de chiens et chats, les combats entre vachettes et lions, l'importation de St Bernard pour la consommation… mais la plupart de ces interventions n’ont, malheureusement, abouti à aucun résultat tangible.

Face à l’indifférence des autorités chinoises, la Fondation Brigitte Bardot a concentré ses efforts à « casser », en Europe, le marché de la fourrure d’animaux domestiques en provenance d’Asie.

La Fondation Brigitte Bardot a mené une vaste campagne sur ce sujet, elle est intervenue, dès 1999, auprès du gouvernement mais aussi des parlementaires français et européens afin qu’une réglementation soit adoptée pour interdire ce commerce scandaleux.

Au niveau national, nos efforts n’ont pas été vains puisqu’ils ont abouti à la prise d’un arrêté, le 5 novembre 2003, cosigné par les ministres de l’Agriculture et de l’Economie prohibant « l’introduction en France de peaux brutes ou traitées de chiens et de chats et des produits qui en sont issus ». Arrêté qui a été renforcé, début 2006, pour interdire également « la commercialisation »de ces peaux.

Au niveau communautaire, nous sommes intervenus auprès des députés européens afin de solliciter leur soutien à une déclaration écrite demandant que l’Union européenne interdise « l’importation, l’exportation, la vente et la production de fourrures de chats et de chiens. » Cette déclaration écrite a été suivie d'une proposition de règlement européen, présentée en novembre 2006, visant à "interdire l’importation, l’exportation, la vente et la production de fourrures et de peaux de chats et de chiens pour rétablir la confiance des consommateurs et des détaillants de l’Union européenne et mettre un terme à un tel commerce."

En juin 2007, le Parlement européen a adopté ce règlement qui est entré en vigueur, dans les 27 Etats membres de l’Union européenne, le 31 décembre 2008.

Pour la Fondation Brigitte Bardot, il s’agit d’une « victoire » qui fait suite à de très nombreuses interventions auprès des autorités nationales et européennes, « victoire » très partielle toutefois et qui, pour être complète, devra être élargie à l’ensemble des animaux exploités et tués pour le marché de la fourrure.

Les massacres continueront en Asie, mais l'Europe n'en sera plus complice et un marché non négligeable sera alors fermé.

Attention : Personne sensible s'abstenir ainsi que le jeune public...
Spoiler:
 

C'est grâce à la PSA que nous ont été livrées des images monstrueuses dévoilant les coulisses de l'industrie de la Fourrure en Chine.

Toujours dans le registre des horreurs, des millions de chiens et de chats sont capturés, élevés et abattus sauvagement dans plusieurs pays d’Asie (Chine, Philippines, Thaïlande…). Leurs peaux sont ensuite revendues à des grossistes européens et acheminées en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Italie et en France.

Les chiens viverrins sont capturés et entassés dans des cages avant d’être étranglés, assommés à coups de bâtons, vidés de leur sang et dépecés vivants !Les chats, quant à eux, sont souvent exterminés par pendaison directement dans leur cage. Une exécution qui dure plusieurs minutes !

Les peaux sont acheminées en Europe et travaillées pour être transformées en vêtements, peluches et autres accessoires. Bien sûr on se garde bien de vous parler de fourrure de chiens ou de chats alors pour ménager votre sensibilité ils sont tout simplement rebaptisés "Loups de Sibérie", "Loutres Brésiliennes",etc.
Que les fourreurs ne nous parlent pas de sensiblerie déplacée, de priorités et de hiérarchie dans la souffrance. Aucun combat, s'il a pour but la protection des plus faibles, la générosité et le respect de la vie n’est incompatible avec un autre car toutes les causes qui engendrent la souffrance et la destruction des hommes, des animaux ou de l’environnement doivent être inlassablement dénoncées.

Une investigation de la PSA révèle l'horreur au monde entier... En 2005, la Protection Suisse des Animaux (PSA) réalise une enquête d'investigation au sein des fermes d'elevage en Chine. Une vraie bombe ! a révélé dans un rapport la face cachée de l'industrie de la fourrure en Asie. Cette dernière est bien plus ignoble que ce que chacun de nous aurait pu imaginer.

Les photos et vidéos jointes au rapport sont d'une dureté inimaginable et ne pourront laisser indifférent n'importe quel être humain. Voir les videos >>

Coeurs sensibles et jeune public... Abstenez-vous, il y a de nombreuses images insoutenables...



.Fondation Brigitte Bardot

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Observez bien cette photo.
A quelques centimètres des lapins vivants (à gauche), les autres sont accrochés à une chaine rotative et sont exécutés.


Voir une video édifiante sur les élevages de lapins 48MB, 24MB or 9MB

Le massacre des lapins pour leur fourrure est la branche du commerce global de la fourrure qui croît le plus rapidement ; pourtant, c’est un secteur peu connu. Cinquante millions d’animaux sont massacrés pour leur fourrure chaque année dans le monde, mais ces chiffres n’incluent pas les lapins, car il est difficile d’obtenir des chiffres précis.

Les enquêteurs de CAFT ont infiltré l’industrie de la fourrure de lapin dans les trois pays qui en produisent le plus en Europe (France, Italie et Espagne), ainsi qu’au Danemark. La chaîne de production a été suivie du début à la fin, à partir des vies misérables des lapins en cage jusqu’à la production d’articles en fourrure pour les chaînes de magasins et les défilés de mode.
Lire le rapport complet PDF

40 millions de fourrures de lapins sortent annuellement des abattoirs français pour alimenter le commerce de la fourrure.

En France, plus de 40 millions de lapins vivent en cage, sur un sol grillagé, disposant chacun et durant toute leur vie d’un espace limité à la surface d’une feuille A4 (pas plus que la taille de cette page). Cet environnement dépouillé à l’extrême les prive de leurs comportements naturels : le lapin ne peut se dresser, bondir, ronger, courir, creuser… L’article L214-1 du Code rural précise pourtant : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». Dans les élevages intensifs, cette disposition n’est, de toute évidence, pas respectée !



  • >Condamnés dès la naissance

Comme souvent dans les élevages intensifs, les femelles reproductrices vivent un véritable enfer. Les lapines sont isolées les unes des autres et sont inséminées 10 jours après chaque mise bas. Elles donnent naissance à une dizaine de petits par portée, soit plus d’une soixantaine par an. Détenues dans de petites cages, elles souffrent de lésions aux pattes et de déformations du squelette… Environ un tiers des mères meurent chaque année !
Dès la naissance, les petits sont triés, 8 à 9 sont placés avec chaque lapine (au-delà, ils ne peuvent être nourris convenablement). Les malades, les plus petits et ceux décrétés en surnombre sont tués. Les lapereaux sont sevrés et séparés des mères à un peu plus d’un mois.


  • >Très forte mortalité

Le taux moyen de mortalité dans les élevages de lapins de chair est de 26,70 %, cela signifie que plus d’un quart des lapereaux meurent avant d’atteindre l’âge où ils seront abattus (7,50 % meurent entre leur naissance et 35 jours ; 6,60 % meurent à l’engraissement ; 6,50 % sont éliminés à la naissance lors de « l’équilibrage » des nids et 6,10 % sont mort-nés).


  • >Des lapins dopés

La nourriture des lapins reçoit de nombreux compléments en vitamines, minéraux, antibiotiques et autres médicaments… Plus de 100 tonnes d’antibiotiques ont été utilisés en 2006 ! Cette utilisation massive de produits « dopant » n’empêche pas la très forte mortalité des lapereaux en élevages intensifs.


  • >Un reportage choc

L’association L214 a réalisé une enquête en France extrêmement révélatrice – terrible ! – sur les coulisses de la filière cunicole. On y voit notamment comment les lapins sont entassés dans des cages métalliques, comment ils sont manipulés jusqu’à l’abattoir… Certaines scènes sont insupportables, notamment lorsqu’un lapin s’échappe pour se réfugier sous la chaîne d’abattage. Difficile de regarder ce jeune lapin nettoyer, avec application, son pelage couvert de sang, de découvrir l’horreur qui se situe à quelques centimètres seulement de sa tête, en sachant pertinemment qu’il ne lui reste que quelques minutes à vivre…
En savoir plus sur le site de L214


  • >L’Europe réagit

En Suisse, de nombreuses grandes surfaces ont retiré de leurs rayons la viande de lapin provenant des élevages français et italiens (en effet, dans ce pays, la législation helvétique impose 1 200 à 1 500 cm² de surface par lapin contre 450 à 550 cm² en France). L’Autriche va plus loin en interdisant, à partir du 1er janvier 2012, les cages en batteries pour les lapins de chair.

Nous vous invitons à prendre connaissance de l’enquête réalisée par l’association L214, à visionner les différents films mis en ligne et à diffuser largement l’information. Notre but n’est pas de nous focaliser sur une filière mais de rappeler ce qu’est réellement l’élevage intensif, montrer combien les cages ne répondent jamais aux besoins des animaux exploités (pour la consommation, la fourrure ou l’agrément). Après, libre à chacun d’agir en conséquence…

UN SCANDALE : et l’INRA créa l’orylag®️ !

L’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) est un organisme français public sous la tutelle du ministère de la Recherche et de l’Agriculture. Les mots éthique et humanisme étant
bannis de leur vocabulaire, ces laboratoires d’expérimentations financés par l’Etat, donc avec nos impôts, ont passé plus de 15 années de recherche scientifiques pour créer une nouvelle race de lapin : l’Orylag, dans l’unique but d’en faire des manteaux !

Ce « lapin » issu d’une mutation génétique ne possède que du duvet, c’est-à-dire les poils les plus fins du règne animal et d’une densité exceptionnelle. Elevés dans des cages sans jamais voir la lumière du jour, et abattus à l’âge de 18 semaines, les Orylags sont destinés au marché de la fourrure pour être transformés en manteaux, pelisses, parures mais aussi en peluches pour
les enfants. 100 000 peaux en 2006, 120 tonnes de viandes vendues aux grands restaurateurs
qui la servent sous l’appellation « Rex du Poitou ».

L’Orylag est aussi un avantageux substitut à la fourrure du Chinchilla, petit rongeur d’Amérique du Sud massacré pour sa peau jusqu’à sa presque totale disparition. Pour lancer ce nouveau « produit de laboratoire», un concours de jeunes créateurs de mode est organisé en octobre 2003 au Sénat à Paris dont le seul but est de promouvoir la fourrure de l’Orylag. Pour présider ce défilé de dépouilles, les organisateurs ont fait appel à notre cruella nationale : Catherine Deneuve, qui a toujours aimé faire de petits cadavres sa parure préférée, faisant ainsi de l’horreur sa beauté.

Il faut reconnaître que Madame Deneuve, si friande de fourrures, aura sûrement encore besoin de quelques nouveaux manteaux en peau pour lutter contre...


.Fondation Brigitte Bardot

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La chasse aux phoques : pour Brigitte Bardot un combat qui ne cessera qu'avec l'interdiction définitive de cette pratique barbare.

En 1977, Brigitte Bardot déclenche une vaste campagne médiatique en partant sur les glaces polaires du Canada, à Blanc-Sablon, afin d'y dénoncer le massacre des blanchons organisé pour leur fourrure. Son périple va durer cinq jours sous une pression médiatique inouïe. À son retour en France, elle réussira à faire voter l'interdiction du commerce de produits dérivés de la chasse sur les phoques ayant moins de quatre semaines, grâce notamment au soutien du président de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing.

On se souvient de l’impact énorme de cette campagne qui fit le tour du monde et alerta le public de l’horreur des méthodes employées pour abattre des animaux pacifiques, bien incapables de fuir devant leur bourreau. Aujourd'hui les blanchons, c'est à dire les plus jeunes n'ayant pas atteint l'âge de 12 jours, ne sont plus chassés. Cependant, les phoques plus agés sont toujours chassés et après une acalmie d'une quizaine d'année les chiffres sont particulièrement choquants. En 2008, le quota de chasse fixé par le canada atteignait 275 000 phoques soit 100 000 de plus qu'à l'époque où Brigitte Bardot s'était rendue sur la banquise !

Un massacre indéniable

Rappelons-le, cette chasse est particulièrement cruelle. Les phoques sont assommés à grands coups de gourdin, puis dépecés sur place, parfois encore conscients, sous les yeux d’autres jeunes, qui seront massacrés de la même façon quelques instants plus tard, devant les mères impuissantes qui restent parfois plusieurs jours auprès du corps ensanglanté, dépouillé de sa fourrure et laissé sur la glace… nous avons même vu certaines tentant de réchauffer le cadavre de leur petit et de l'allaiter encore...

Faux débat

Pour tenter de justifier l’injustifiable, les pêcheurs prétendent que les phoques menacent les stocks de poissons de l’Atlantique alors que ces derniers sont victimes des flottes industrielles qui ratissent, méthodiquement et systématiquement, les mers et océans ! D’ailleurs, l’Ambassade du Canada à Paris reconnaît qu’il s’agit là d’un faux débat puisqu’elle précise que les facteurs responsables de la baisse des stocks de morue sont la pêche, la mauvaise condition physique des poissons, leur taux de croissance peu élevé et les changements environnementaux. L’Ambassade indique même que : « Les phoques mangent de la morue, mais ils mangent aussi d’autres poissons qui, eux, se nourrissent également de morue ».

Le Canada jugé coupable par la cour internationale des droits de l'animal.
Le 5 décembre 2005, la Fondation était entendue lors du procès intenté par la Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal à l’encontre du Canada. Ils remettront une pétition de plus de 200 000 signatures incluant anonymes et personnalités du monde entier.

Après avoir entendu les différents témoins et l’avocat de la défense, le jury de la Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal a rendu son verdict : les autorités canadiennes sont coupables de tous les faits qui leur sont reprochés. En conséquence de quoi, la Cour demande au Gouvernement canadien d’arrêter immédiatement cette chasse immorale et déshonorante, elle demande aussi à l’Union européenne de décréter un arrêt d’importation de tous les produits provenant de la chasse aux phoques. Ce jour là, la cour appelle même au boycott des produits du Canada. Malgré l'ampleur des retombées médiatiques, ce jugement n'en reste pas moins symbolique et n'a aucune force de loi. C'est pourquoi le massacre continue !

Le réchauffement climatique menace les populations de phoques
Plusieurs études le prouvent, le réchauffement climatique notamment au large des côtes de Terre Neuve fait obstruction à la formation d'une glace stable permettant aux femelles de mettre bas. Ce phénomène entrainerait la mort des 3/4 des bébés phoques.

Par conséquent, il n'est pas question d'ajouter à ce problème climatique, le massacre des centaines de milliers de bébés phoques.

En effet, les 2 effets cumulés mettraient sérieusement en danger les populations.

Il faut donc arréter la chasse aux phoques non seulement pour des questions d'ethiques, de respect de la vie animale mais aussi pour une question de preservation de l'environnement et de la faune.

L’EUROPE DIT NON AU MASSACRE DES PHOQUES !

C’est une victoire sur la barbarie, une décision historique, et pour Brigitte Bardot l'aboutissement d'un combat de 30 ans.

Le Parlement européen a adopté, aujourd’hui (5 mai 2009), le compromis européen proposé, par la Commission et le Conseil, interdisant la « mise sur le marché de produits dérivés du phoque ».

Toutefois, les produits issus de « chasses traditionnelles conduites par les Inuits et d’autres communautés indigènes et qui contribuent à leur subsistance » dérogent à cette interdiction. Autre exception, la mise sur le marché, sur une base non commerciale, de « sous-produits de la chasse conduite dans le seul objectif d’une gestion durable des ressources marines »

Pour Christophe Marie, Directeur du Bureau Protection Animale à la Fondation Brigitte Bardot :

« C’est une victoire sur la barbarie, une décision historique qui va bien au-delà de l’interdiction européenne de 1983 qui ne visait que l’importation des fourrures de deux espèces de phoques, âgés de moins de deux semaines. La décision communautaire est légitime car elle répond, d’une part, aux attentes des citoyens européens et, d’autre part, aux objectifs du plan d’action pour le bien-être des animaux qui fixe une nouvelle politique européenne en la matière. »

Appel aux Canadiens
La décision européenne pourrait relancer le débat national sur l’opportunité de perpétuer le plus grand massacre de mammifères marins au monde. La Fondation Brigitte Bardot soutient le sénateur de l’Ontario Mac Harb qui a déposé, en mars dernier, un projet de loi visant à « interdire la pêche commerciale du phoque dans les eaux de pêche canadiennes et mettre fin à la délivrance des permis de pêche commerciale du phoque ». Pour appuyer son projet de loi, le sénateur précise que les coûts, économiques entre autres, de cette activité dépassent les maigres retombées qu’elles occasionnent et que cette « industrie moribonde » coûte très cher au contribuable canadien.

A l’issue du vote, Brigitte Bardot s’est déclarée très émue par la décision européenne : « C’est l’aboutissement d’un combat épuisant, mené sans relâche depuis plus de 30 ans. Ce vote signifie clairement que nous ne pouvons plus accepter l’inacceptable, qu’il s’agisse des phoques massacrés sur la banquise où des otaries en Namibie. Il est urgent de déposer les armes, d’apprendre à protéger et non plus détruire les différentes espèces qui peuplent la planète. »

Plus de 30 ans après son premier déplacement, Brigitte Bardot se rend à Ottawa le 22 mars 2006 pour parler au Canadiens.
Elle comptait rencontrer le nouveau 1er Ministre Canadien afin de le persuader d'instaurer un moratoire pour arrêter ce massacre. Mais ce dernier n'a pas souhaité recevoir Brigitte Bardot.

Néanmoins, Brigitte Bardot a tenu une conférence de presse en présence de beaucoup de médias canadiens qui s'est très bien déroulée. Présent à ses côtés le capitaine Paul Watson de l'association Sea Shepherd que notre Présidente avait rencontré sur la banquise en 1977.

"Il faut évoluer dans la vie", a-t-elle lancé aux journalistes en réprimant ses larmes. "Je vous en supplie. Je vous adresse le message qui sort des tripes et du coeur. Je ne suis plus une jeune fille, je ne reviendrai probablement jamais ici. (...) Avant ma mort, je veux voir cesser ce massacre".

A l'initiative de la Fondation Brigitte Bardot, la campagne européenne pour l'interdiction des produits de la chasse aux phoques au sein de l'U.E. commence.

En avril 2006, Brigitte Bardot sollicite un rendez-vous avec le Commissaire européen chargé de l'Environnement, M. Stavros Dimas qu'elle obtiendra le 9 juin 2006 afin de lui présenter l'ignominie de la chasse aux phoques et pour que l'Europe ne soit plus complice. Dans le même temps, la Fondation Brigitte Bardot saisit la Commission européenne pour qu'un nouveau règlement soit proposé qui prohibe " l'importation et le commerce, au sein de l'UE, des produits issus de la chasse aux phoques (peaux, graisse, huile…) ". L'effet ne se fait pas attendre ...

Le 15 mai 2006, le Parlement européen répond aux revendications de la FBB en présentant une déclaration écrite qui vise à " interdire l'importation, l'exportation et la vente de l'ensemble des produits dérivés du phoque harpé et du phoque à capuchon ". Le 15 septembre 2006, le Parlement Européen se prononce contre l'importation et la vente de tous les produits dérivés de la chasse aux phoques avec 425 députés signataires, soit la plus forte majorité obtenue pour toutes les propositions adoptées en 2006!

Le 21 juillet 2008, Nicolas Sarkozy qui assure la présidence française de l’Union Européenne révèle dans son courrier sa volonté de privilégier une solution communautaire en vue de fermer définitivement les frontières des 27 pays membres de l’UE à ce commerce. Le Président de la République entend ainsi adopter une décision « incomparablement plus efficace » pour priver l’industrie de la chasse aux phoques de débouchés et ainsi limiter le carnage.

Le 23 juillet 2008, le commissaire Euopéen Stravos Dimas, chargé de l'environnement, présentait sa proposition de règlement européen sur les produits dérivés de la chasse aux phoques visant à "interdire la mise sur le marché, l'importation et le transit dans la communauté, ainsi que l'exportation deuis celle-ci, de produits dérivés du phoque". Malheureusement, l’objectif de ce texte se trouve très affaibli par la dérogation à l’interdiction prévue « lorsque les méthodes de mise à mort et d’écorchage permettent de garantir l’absence de douleur, de détresse et d’autres formes de souffrances inutiles ».

De la théorie à la pratique
Pour les autorités canadiennes, la majorité des phoques capturés est tuée sans cruauté, le règlement sur les mammifères marins stipule que : « Quiconque frappe un phoque à l’aide d’un gourdin ou d’un hakapik doit le frapper sur le front jusqu’à ce que le crâne soit écrasé et vérifier manuellement que tel est le cas ou le soumettre à un test de réflexe de clignement pour confirmer qu’il est mort avant de passer à l’abattage d’un autre phoque ».

Dans la pratique, l’abattage se fait dans la précipitation, l’objectif étant de tuer un maximum de phoques en un minimum de temps afin d’éviter que les jeunes se mettent à l’eau.

Par ailleurs, d’après la réglementation canadienne : « Il est interdit de commencer à écorcher ou à saigner un phoque avant d’avoir confirmé sa mort au moyen d’un test de réflexe de clignement ». Là encore, la réalité est tout autre. En 2001, une équipe de vétérinaires a observé la chasse et a examiné les cadavres dépecés. La conclusion de leur rapport est accablante : 42 % des phoques se font dépouiller de leur fourrure alors qu’ils sont encore vivants !

L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), dans son avis scientifique adopté le 6 décembre 2007, précise qu’en ce qui concerne « la vérification de chaque phoque, visant à s’assurer qu’il est mort ou inconscient, il a été estimé que cela n’est pas toujours pratiqué efficacement et qu’il en résulte que les phoques sentent les coups de couteau du dépeçage, avant de perdre connaissance ou de mourir du fait de la saignée ».

Il y a de toute évidence un grand écart entre la théorie, les engagements des autorités canadiennes, et la réalité d’une chasse peu contrôlée et d’une rare cruauté. Partant de ce constat, il convient de renforcer le règlement afin de lui donner les moyens de ses ambitions.

.Fondation Brigitte Bardot

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