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Nigeria: la pollution pétrolière exigerait le plus vaste nettoyage au monde

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La pollution liée au pétrole dans le sud du Nigeria pourrait exiger la plus vaste opération de nettoyage jamais réalisée, a estimé jeudi l'ONU en présentant une étude scientifique sur les dégats environnementaux dans le delta du Niger.

Le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) a mené pendant deux ans "une évaluation sans précédent" de l'étendue et de l'impact de la pollution dans l'Ogoniland, au coeur du delta du Niger, la région pétrolifère du premier producteur de brut d'Afrique.

"La restauration environnementale de l'Ogoniland pourrait se révéler être l'exercice de nettoyage de pétrole le plus vaste et le plus long jamais réalisé si l'eau potable, les sols, les criques et les écosystèmes importants tels que les mangroves, contaminés, doivent être ramenés à un état entièrement sain", selon un communiqué de l'agence onusienne.

Des experts de l'ONU ont examiné "plus de 200 lieux, 122 kilomètres d'oléoducs, revu plus de 5.000 dossiers médicaux et rencontré plus de 23.000 personnes lors de réunions avec des communautés locales" de l'Ogoniland pour réaliser cette étude, explique le Pnue.

De nombreuse compagnies pétrolières opèrent dans le delta du Niger. Le géant anglo-néerlandais Shell, premier groupe étranger venu au Nigeria et historiquement le plus important dans le pays, fut contraint de quitter l'Ogoniland en 1993 après des violences liées à la pauvreté et alors que beaucoup d'habitants ont dénoncé des dégâts environnementaux.

Selon les défenseurs de l'environnement, la pollution liée au pétrole a ravagé l'Ogoniland, où vivent essentiellement des pêcheurs et des agriculteurs.

La question de l'attribution de la responsabilité de la pollution est épineuse. De nombreux activistes dénoncent la négligence des compagnies pétrolières.

Shell affirme de son côté que la plupart des fuites sont causées par des activités illégales tels que le vol de brut, prélevé directement sur les oléoducs, et le raffinement clandestin.



.Sciences et Avenir

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Le Nigeria a infligé une "amende administrative" de 5 milliards de dollars à Shell pour une fuite de pétrole survenue en décembre 2011 sur une installation offshore du groupe anglo-néerlandais, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

Le groupe pétrolier a précisé mardi à l'AFP qu'il contestait la légitimité de cette amende, qui a été infligée par l'agence gouvernementale chargée des risques de pollution pétrolière (NOSDRA). Le groupe a d'ailleurs la possibilité de contester cette sanction devant les tribunaux.

Shell avait été contraint en décembre dernier de suspendre pendant une dizaine de jours ses activités du champ Bonga, situé dans le golfe de Guinée, après le déversement accidentel de quelque 40.000 barils dans l'Océan Atlantique en raison d'une fuite sur une conduite entre le navire de production et un tanker.

Peter Idabor, responsable de la NOSDRA, a déclaré lundi lors d'une audition par le parlement nigérian à Abuja que cette "sanction administrative" avait été prise à l'encontre de la filiale locale Shell Nigeria Exploration and Production Company (SNEPCO) en conformité avec les pratiques internationales en vigueur dans le secteur.

De son côté, un porte parole de Shell, Tony Okonedo, a estimé que l'amende était injustifiée compte tenu du fait que le groupe était rapidement intervenu pour contenir la fuite.

"Nous ne pensons pas qu'une telle amende repose sur une base légale, ni que SNEPCO ait commis une infraction justifiant une telle amende", a indiqué M. Okonedo.

"SNEPCO a fait face à l'incident avec professionnalisme et a agi avec le consentement des autorités compétentes à tout instant pour éviter que l'incident ait un impact environnemental", a-t-il encore assuré.

Shell avait mobilisé cinq navires et deux avions pour traiter la nappe de brut à l'aide de dispersants, des produits chimiques devant permettre de limiter la pollution d'hydrocarbures.

Selon les autorités nigérianes, la fuite survenue à Bonga est la pire qui se soit produit dans le pays depuis 1998, avec la compagnie Mobil.

Une spécialiste de Shell au Nigeria pour l'organisation Amnesty International, Audrey Gaughran, s'est réjouie du montant de l'amende, la plus lourde jamais infligée par le pays, avant d'ajouter qu'il était crucial de justifier cette sanction afin de savoir si des négligences étaient à l'origine de la fuite.

"Il y a très peu de garanties que cela ne se reproduise pas (...)", a estimé Mme Gaughran. "Voilà ce que nous demandons au gouvernement nigérian: qui a enquêté et qu'est-ce qui s'est exactement passé?", a-t-elle souligné, rappelant que ce sont les compagnies pétrolières elles-mêmes qui sont habituellement chargées des enquêtes pour ce genre d'incident.

Le champ de Bonga, en eaux profondes et dont les capacités sont de 200.000 barils/j, est situé à 120 kilomètres au large du Nigeria, le premier producteur de pétrole d'Afrique.

Le Delta du Niger est extrêmement pollué après plus de 50 ans d'exploitation pétrolière. Dans un rapport publié en août 2011 sur la pollution en pays Ogoni, un secteur du Delta du Niger où Shell a particulièrement été implanté dans le passé, l'ONU a estimé que les dégâts étaient tels que le nettoyage de la zone serait le plus important jamais entrepris dans le monde.

Shell, qui a été épinglé dans ce rapport, affirme avoir régulièrement nettoyé les fuites émanant de ses installations mais activistes et ONG estiment que le groupe, tout comme d'autres compagnies pétrolières, n'a pas fait assez.

Depuis quelques années, le sabotage d'oléoducs par des militants armés et le vol de brut, contribuent aussi à la pollution du delta selon les observateurs.

Le Nigeria, plus grand producteur de pétrole africain, produisait ces derniers mois entre 2 et 2,4 millions de barils de brut par jour.



Sciences et Avenir 17/07/2012

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LA HAYE - Le géant Shell, assigné par quatre pêcheurs et fermiers nigérians, doit répondre jeudi devant le tribunal de La Haye de pollution pétrolière dans le delta du Niger, une affaire qui pourrait ouvrir la voie à d'autres poursuites à travers le monde.

Lors d'une audience dans le cadre d'un procès au civil commencé en 2008, les avocats de Shell et des Nigérians prononceront leurs plaidoiries. Les plaignants estiment que Shell est responsable des fuites d'un oléoduc au Nigéria en 2005, et donc de la destruction de leurs terres.

Soutenus par une association de défense de l'environnement néerlandaise, les Nigérians réclament que le pétrolier nettoie les dégâts dans trois villages, s'engage à surveiller et mettre à jour son matériel défectueux, et leur paye des indemnités.

J'ai subi une grande perte parce que le pétrole a tué tous mes poissons (...) je vis maintenant dans la pauvreté, explique Fidelis Oguru, le chef du village d'Oruma, dans le sud du pays, cité par l'association de défense de l'environnement.

Le Nigeria, huitième exportateur de pétrole au monde et premier producteur d'Afrique subsaharienne avec plus de 2 millions de barils par jour, est le théâtre depuis 50 ans d'une exploitation pétrolière extrêment polluante.

L'échelle de la pollution est énorme: il y a eu deux fois plus de pétrole versé au Nigéria que dans le golfe du Mexique, sauf qu'au Nigéria, il n'a jamais été nettoyé, assure à l'AFP un porte-parole de l'association Geert Ritsema.

Shell assure quant à lui qu'il s'agit au Nigéria d'un chiffre beaucoup moins important que les 5 millions de barils qui avaient été déversés dans le Golfe du Mexique en 2010, et que les dégâts sont toujours nettoyés. Le groupe assure en outre que l'origine des fuites est un sabotage de ses installations.

Beaucoup d'associations de défense de l'environnement veulent que les pays adoptent des lois obligeant les multinationales à suivre les mêmes règles environnementales à l'étranger que dans leur pays d'origine. Un jugement favorable pourrait faire jurisprudence aux Pays-Bas et servir d'exemple dans d'autres pays.

L'association espère par ailleurs qu'un jugement, attendu dans plusieurs semaines, servirait d'impulsion pour que la chambre basse du parlement néerlandais change la loi sur la pollution à l'étranger pour les multinationales.


ROMANDIE.COM 11/10/2012

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LA HAYE - Shell est responsable de fuites de pétrole qui ont pollué des villages du delta du Niger en 2005, a soutenu jeudi aux Pays-Bas la défense de fermiers et pêcheurs nigérians dans une affaire qui pourrait établir un précédent mondial en matière de responsabilité environnementale.

Soutenant les quatre plaignants nigérians, qui ont assigné Shell à La Haye, où son siège est installé, à plusieurs milliers de kilomètres de leurs villages, une ONG environnementale espère en effet qu'un jugement favorable puisse faire jurisprudence aux Pays-Bas et servir d'exemple dans d'autres pays.

Shell savait que l'oléoduc était abîmé depuis longtemps mais n'a rien fait : il aurait pu empêcher les fuites, a déclaré l'avocate Channa Samkalden lors de sa plaidoirie devant le tribunal de La Haye, assurant que Shell avait ainsi violé ses obligations légales.

Dans un procès au civil débuté en 2008, le pétrolier doit répondre de pollution pétrolière dans le delta du Niger suite aux fuites d'un oléoduc au Nigeria. Responsable de 9.000 kilomètres d'oléoducs, selon Mme Samkalden, Shell n'a pas nettoyé les dégâts qu'il a provoqué.

Je suis ici à cause de la fuite de pétrole qui a eu lieu dans ma communauté à cause des installations de Shell et qui a détruit mes 47 étangs de pêche, a déclaré à l'AFP l'un des plaignants, Friday Alfred Akpan, du village de Ikot Ada Udo, avant l'audience.

Les Nigérians veulent que Shell soit tenu responsable de la fuite de pétrole qui a détruit leurs terres et leurs étangs. Ils exigent que le géant pétrolier nettoie les dégâts dans leurs trois villages, s'engage à surveiller et mettre à jour son matériel défectueux, et leur paye des indemnités. Les juges ont indiqué espérer rendre un jugement pour le 30 janvier 2013.

Les fuites entre 2004 et 2007 sont la conséquence de vols illégaux et de sabotages, a pour sa part assuré à l'AFP Allard Castelein, vice-président du département Environnement de Shell : ce n'était pas notre faute, mais nous avons quand même tout nettoyé.

D'importantes conséquences internationales ?

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Si les juges néerlandais estiment que Shell est responsable de pollution au pétrole au Nigeria, cela pourrait mener à d'autres procédures internationales, assure la branche néerlandaise des Amis de la Terre, qui soutient les quatre Nigérians, dans un communiqué.

C'est la première fois qu'une société néerlandaise est assignée en justice aux Pays-Bas pour des faits à l'étranger et pour lesquels les victimes ne sont pas des Néerlandais.

De nombreuses ONG environnementales accusent les grands groupes pétroliers d'appliquer des normes environnementales beaucoup plus laxistes à l'étranger que dans leur pays d'origine.

Nous appliquons déjà les mêmes standards au Nigeria qu'en Europe, nous ne sommes pas effrayés par un jugement qui nous obligerait à le faire, a pourtant soutenu Allard Castelein à l'AFP.

Selon les Amis de la Terre, la pollution au Nigeria est deux fois plus importante que les 5 millions de barils qui avaient été déversés dans le Golfe du Mexique en 2010 suite à la fuite causée par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon du britannique BP. Shell conteste ce chiffre et assure que la pollution au Nigeria est bien moindre.

Huitième exportateur de pétrole au monde et premier producteur d'Afrique subsaharienne avec plus de 2 millions de barils par jour, le Nigeria est le théâtre depuis 50 ans d'une exploitation pétrolière extrêmement polluante.

Les Amis de la Terre pensent que ce procès va apporter une solution à ce problème mais ce n'est pas le cas, a en outre déclaré aux juges l'avocat de Shell, Jan de Bie Leuveling Tjeenk, assurant que Shell fait tout le nécessaire pour prévenir des fuites.

Si les Nigérians devaient l'emporter aux Pays-Bas, ce serait une étape importante pour que les multinationales soient tenues plus facilement responsables des dégâts qu'elles provoquent dans des pays en voie de développement, assure à l'AFP Jonathan Verschuuren, professeur de droit environnemental à l'université de Tilburg.

Jusqu'à présent, cela a été très difficile parce qu'entamer une procédure dans les pays en voie de développement est difficile, ajoute M. Verschuuren : la législation est souvent mal construite et son application est maladroite.



ROMANDIE.COM 11/10/2012

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LA HAYE - Le tribunal de La Haye tranchera mercredi entre le géant pétrolier Shell et quatre pêcheurs et fermiers nigérians qui accusent le groupe anglo-néerlandais d'avoir pollué des villages dans le delta du Niger en 2005, un jugement qui pourrait établir un précédent en matière de responsabilité environnementale.

Les quatre plaignants, qui ont assigné Shell en justice dans la ville où le groupe a son siège, à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux, sont en effet soutenus par une ONG de défense de l'environnement qui espère qu'un jugement en leur faveur fasse jurisprudence et puisse être utilisé dans d'autres pays.

Ce qui est nouveau, c'est qu'une société néerlandaise est poursuivie aux Pays-Bas pour les actions d'une filiale à l'étranger, dans ce cas-ci Shell Nigeria, assure à l'AFP Geert Ritsema, porte-parole de Milieudefensie, branche néerlandaise de l'ONG Amis de la Terre (Friends of the Earth), également plaignante dans cette affaire.

Vu que cette plainte est basée sur le droit européen, une victoire pourrait être un signal pour que des actions soient intentées dans d'autres pays, contre Total en France par exemple, a poursuivi le porte-parole.

Le juge Henk Wien lira un résumé du jugement à partir de 10H00 (09H00 GMT) lors d'une audience publique au tribunal de La Haye. Le procès, au civil, avait débuté en 2008.

Les quatre pêcheurs et fermiers nigérians accusent Shell d'être responsable des fuites d'un oléoduc au Nigeria. Ils assurent en outre que le groupe pétrolier n'a pas nettoyé la pollution qu'il a provoquée et qui a détruit leurs terres et leurs étangs.

Ils exigent que le géant pétrolier soit jugé responsable des fuites, qu'il nettoie les dégâts dans leurs trois villages, s'engage à surveiller et mettre à jour son matériel défectueux, et leur paye des indemnités.

Shell assure pourtant de son côté que la pollution dans le delta du Niger est due à des sabotages des oléoducs et à des vols de pétrole. Interrogé par l'AFP, le vice-président du département environnement de Shell avait soutenu en octobre, à l'issue d'une audience devant le tribunal : ce n'était pas notre faute, mais nous avons quand même tout nettoyé.

Au Nigeria, le vol et le raffinement illégal de pétrole sont quotidiens, a affirmé à l'AFP un porte-parole de Shell : la cause de l'écrasante majorité de la pollution pétrolière, ce sont ces activités illégales.

Selon l'ONG Amis de la Terre, la pollution pétrolière au Nigeria est deux fois plus importante que les 5 millions de barils qui avaient été déversés dans le Golfe du Mexique en 2010 suite à la fuite causée par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon du britannique BP. Shell conteste ce chiffre et assure que la pollution au Nigeria est bien moindre.

Huitième exportateur de pétrole au monde et premier producteur d'Afrique subsaharienne avec plus de 2 millions de barils par jour, le Nigeria est le théâtre depuis 50 ans d'une exploitation pétrolière extrêmement polluante.

Nous sommes prêts à nous battre pour cette affaire aussi longtemps qu'il le faudra, a assuré M. Ritsema, en référence aux appels et pourvois en cassation qui pourraient suivre : je doute fort que nous ayons mercredi un jugement qui arrange les deux parties.

Les analystes estiment qu'une victoire des Nigérians serait une étape importante pour que les multinationales soient tenues plus facilement responsables des dégâts qu'elles provoquent dans des pays en voie de développement.

De nombreuses ONG environnementales accusent les grands groupes pétroliers d'appliquer des normes environnementales beaucoup plus laxistes à l'étranger que dans leur pays d'origine, ce que réfute Shell.

Mais entamer une procédure dans un pays en voie de développement est difficile, la législation étant souvent mal construite et son application maladroite, soulignent les analystes.


ROMANDIE.COM 28/1/2013

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LA HAYE - Un tribunal néerlandais a rejeté mercredi la plainte de fermiers nigérians accusant le géant pétrolier Shell d'avoir pollué leurs villages dans le delta du Niger, décevant leurs espoirs ainsi que ceux d'une ONG d' établir un précédent en matière de responsabilité environnementale.

Le tribunal de La Haye a pourtant partiellement condamné la filiale Shell Nigeria à verser des indemnités, dont le montant n'a pas été précisé, et les différentes parties interprétaient dès lors le jugement comme leur étant favorable à la sortie de l'audience.

Le tribunal rejette toutes les demandes contre la société-mère (...) vu qu'au regard de la loi nigériane, la société-mère n'est en principe pas obligée d'empêcher ses filiales de faire du tort à des tiers, a déclaré le juge Henk Wien lors d'une audience publique.

Shell Nigeria a été condamnée à payer des indemnités dans une des affaires, a ajouté la même source, précisant qu'il s'agissait de fuites dans un oléoduc près du village de Ikot Ada Udo en 2006 et 2007 : toutes les requêtes dans les quatre autres affaires sont rejetées.

Le tribunal a estimé que les fuites étaient dues à des sabotages liés au vol de pétrole, mais que Shell Nigeria aurait dû prendre des mesures pour l'empêcher. Il a également établi que les fuites avaient été nettoyées par Shell.

Les quatre pêcheurs et fermiers nigérians accusent Shell d'être responsable de fuites d'oléoducs au Nigeria. Ils assurent que le groupe n'a pas nettoyé la pollution qu'il a provoquée et qui a détruit leurs terres et leurs étangs. Ils exigeaient que Shell soit jugé responsable des fuites, qu'il nettoie les dégâts dans leurs trois villages, s'engage à surveiller et mettre à jour son matériel défectueux, et leur paye des indemnités.

La procédure au civil avait débuté en 2008.

Mes sentiments sont partagés, a déclaré à l'AFP Mene Eric Barizaa, le seul des quatre Nigérians présent mercredi à La Haye : le tribunal a reconnu qu'il y avait eu des interférences et que Shell n'a pas pris bien soin de ses installations. Mais le tribunal n'a pas été juste (envers les habitants du village de Goi, ndlr), cet endroit est toujours très contaminé.

L'ONG Milieudefensie, branche néerlandaise des Amis de la Terre, également plaignante dans cette affaire, espérait un précédent mondial en matière de responsabilité environnementale. Un jugement en leur faveur aurait pu faire jurisprudence, assure l'ONG.

Le tribunal a dit qu'en principe, Shell est responsable d'empêcher des sabotages, a assuré Geert Ritsema, porte-parole de Milieudefensie, à l'issue de l'audience : c'est la première fois qu'un tribunal néerlandais condamne une société néerlandaise pour ses opérations à l'étranger.

Mais, regrette-t-il, nous sommes sidérés par le fait que le tribunal ait dit que la fuite avait été causée par du sabotage. Le juge a dit que cela (la pollution, ndlr) avait été nettoyé, et là aussi, nous sommes sidérés. Milieudefensie fera appel, assure-t-il.

Ancien président des Amis de la Terre, Nnimmo Bassey, joint par l'AFP à Abuja, estimait malgré tout que l'affaire établit un précédent : je pense que beaucoup d'autres affaires suivront.

Je pense que le fait que nous ayons obtenu gain de cause dans au moins une des affaires est une étape importante parce que maintenant, Shell et d'autres multinationales sont averties qu'elles ne peuvent pas polluer l'environnement n'importe où dans le monde et retourner chez eux en profitant de leurs bénéfices, a-t-il soutenu.

Shell, dont le siège se trouve à La Haye, s'est de son côté félicité d'avoir été blanchi en tant que société-mère. Nous sommes ravis que le jugement du tribunal ait établi que Shell et Shell Nigeria sont dans leur droit dans le sens où la société-mère n'est pas responsable et dans le sens où les dommages et les fuites sont le résultat de sabotage et de vol, a déclaré à l'AFP Allard Castelein, vice-président du département environnement de Shell.

M. Castelein a soutenu que les indemnités seraient payées une fois qu'un jugement en appel serait rendu.

Huitième exportateur de pétrole au monde et premier producteur d'Afrique subsaharienne avec plus de 2 millions de barils par jour, le Nigeria est le théâtre depuis 50 ans d'une exploitation pétrolière extrêmement polluante.

Selon les Amis de la Terre, la pollution pétrolière au Nigeria est deux fois plus importante que les 5 millions de barils qui avaient été déversés dans le Golfe du Mexique en 2010 suite à la fuite causée par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon du britannique BP. Shell conteste ce chiffre et assure que la pollution au Nigeria est bien moindre.


ROMANDIE.COM 30/1/2013

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LONDRES (Angleterre) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell et les avocats des victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole dans le delta du Niger en 2008 ont indiqué vendredi qu'ils se retrouveraient à partir de lundi au Nigeria pour tenter de trouver un accord d'indemnisation.

Nous espérons qu'un accord acceptable pourra être trouvé avec la communauté Bodo pendant la session de négociations la semaine prochaine au Nigeria, a déclaré un porte-parole de Shell à Londres.

Un tel accord permettrait une compensation juste, ainsi qu'une avancée en vue du nettoyage de la totalité de la région affectée par les fuites du pétrole, qu'elles aient été causées par les incidents opérationnels de 2008 ou par des actions criminelles, a-t-il poursuivi. Si toutes les parties abordent ces discussions avec le souhait d'agir de bonne foi, nous pouvons aboutir exactement à ce résultat.

Des négociations d'indemnisation avaient été rompues en mars 2012. Les fuites de 2008 ont affecté 49.000 membres de la communauté Bodo répartie sur 35 villages vivant essentiellement de la pêche.

Shell, qui se félicite que des représentants de la communauté Bodo participent aux négociations, conteste un certain nombre d'affirmations émanant des avocats britanniques des plaignants, mais notre objectif est désormais de trouver une solution, pas de faire des récriminations, a ajouté le porte-parole.

Comme nous, les membres de la communauté Bodo ont intérêt à ce qu'une indemnisation raisonnable et juste soit versée rapidement à ceux qui ont été véritablement affectés par ces fuites regrettables, a-t-il ajouté.

Les discussions, qui doivent débuter lundi à Port Harcourt (sud), pourraient se dérouler jusqu'à vendredi prochain. Le cabinet d'avocat londonien Leigh Day --qui représente 15.000 victimes des fuites de 2008 devant la Haute cour de Londres depuis mars 2012-- a confirmé la tenue de ces discussions la semaine prochaine. Selon lui, les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares, dont un millier de mangrove.

Pour l'heure, aucune indemnisation n'a eu lieu et aucun nettoyage n'a été réalisé, a déploré le cabinet dans un communiqué.

Nos clients ont besoin de retrouver leur cadre de vie et leur environnement. Shell trouve toutes les excuses pour éviter d'assumer sa responsabilité pour la totalité des dégâts causés par ces fuites, y compris en accusant nos clients qui, avant les fuites, avaient été qualifiés par Shell de communauté responsable, a expliqué l'avocat Martyn Day.

Le Nigérian Nnimmo Bassey, qui milite pour la protection de l'environnement, s'est réjoui de ces négociations pour une indemnisation, mais il a insisté sur le fait que Shell doit également réparer les dégâts causés par les fuites de pétrole.

C'est une bonne chose que Shell indemnise les villageois. Mais ce qui est encore plus important c'est le nettoyage des nappes de pétrole et de la pollution pour que les pêcheurs et les fermiers puissent avoir à nouveau accès à leurs moyens de subsistance, a-t-il déclaré à l'AFP.

La filiale de Shell au Nigeria, Shell Petroleum Development Company (SPDC), avait reconnu en 2011 sa responsabilité pour les deux fuites totalisant 4.000 barils mais contestait les assertions du cabinet Leigh Day sur l'ampleur des déversements. Shell estime en effet que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs.


ROMANDIE 6/9/2013

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Port Harcourt (Nigeria) (AFP) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a commencé lundi à négocier un accord d'indemnisation avec les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008, ont indiqué des militants écologistes.

Les négociations doivent se poursuivre durant la semaine dans la ville de Port Harcourt, capitale de l'Etat de Rivers et principale ville du delta du Niger, au Sud, où se concentre l'activité pétrolière du premier producteur d'or noir d'Afrique.

 Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a commencé lundi à négocier un accord d'indemnisation avec les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008, ont indiqué des militants écologistes. (c) Afp

Environ 15.000 habitants de la communauté de Bodo, qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche, réclament plusieurs millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole.

"Les représentants de Shell et une équipe d'avocats venant (de Grande Bretagne) discutent (...) de la façon de compenser les villageois affectés", a déclaré à l'AFP Chima Williams, responsable local de l'ONG Environmental Rights Action (ERA). Les avocats de la firme londonienne Leigh Day représentent la communauté Bodo dans ces négociations. 


ERA n'est pas directement impliquée dans les pourparlers, mais l'ONG suit de près les débats, aux côtés des victimes. "Nous voulons que Shell indemnise les villageois de façon adéquate et qu'ils nettoient (le pétrole) qui a pollué leur environnement et détruit leurs moyens de subsistance", a déclaré M. Williams.

Un reponsable de Shell qui a requis l'anonymat a confirmé la tenue de négociations, lundi, à l'écart des médias qui n'ont pas eu accès au site.

Selon les militants écologistes, les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé et l'ampleur des dégâts.

Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barils par jour, et Shell, qui est présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d'or noir du pays.


SCIENCES ET AVENIR 9/9/2013

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Lagos (AFP) - Les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008 au Nigeria ont rejeté la proposition d'indemnisation du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell, la jugeant "insultante" et "dérisoire", ont indiqué vendredi leurs avocats.

Shell et les avocats des victimes ont fait état de l'échec des négociations qui avaient débuté lundi à Port Harcourt, capitale de l'Etat de Rivers et principale ville du delta du Niger (sud), où se concentre l'activité pétrolière du premier producteur d'or noir d'Afrique.

Environ 15.000 habitants de la communauté de Bodo, qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche, réclament plusieurs millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole.

 Les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008 au Nigeria ont rejeté la proposition d'indemnisation du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell, la jugeant "insultante" et "dérisoire", ont indiqué vendredi leurs avocats. (c) Afp

Les villageois ont rejeté l'offre de Shell à l'unanimité, selon leurs avocats, et on ignorait vendredi quand les négociations devaient reprendre.

Shell a indiqué dans un communiqué avoir participé aux négociations "avec deux objectifs: faire une offre d'indemnisation généreuse à ceux qui ont traversé des épreuves à cause des deux fuites très regrettables de 2008, et faire des progrès en en ce qui concerne le nettoyage" des sites pollués. "Nous ne sommes pas parvenus à un accord d'indemnisation, ce qui est décevant", a ajouté la compagnie pétrolière. Selon elle, des progrès ont cependant été réalisés concernant la mise en place de programmes de nettoyage.

Des réunions à ce sujet sont prévues les 26 et 27 septembre, sous l'égide de l'ambassadeur des Pays-Bas à Lagos.

Selon des sources proches du dossier, Shell a proposé 7,5 milliards de naira (35 millions d'euros, 46 millions de dollars).

Chaque villageois aurait touché environ 275.000 naira (1.300 euros, 1.700 dollars), si l'on soustrait une somme forfaitaire devant être versée à la communauté, a précisé à l'AFP Martyn Day, du cabinet d'avocat londonien Leigh Day, qui représente les habitants de Bodo dans les négociations.

"Nos clients savent ce que valent leurs plaintes et ne seront pas facilement achetés", a déclaré M. Day dans un communiqué. Les montants proposés par Shell "sont totalement dérisoires et insultants", a-t-il estimé.

Si les deux parties ne parviennent pas à un accord, l'affaire pourrait être portée devant les tribunaux en Grande-Bretagne.

Selon Leigh Day, les experts estiment que les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé et l'ampleur des dégâts.

Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barrils par jour. Shell, présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d'or noir du pays.


SCIENCES ET AVENIR 13/9/2013

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Lagos (AFP) - Amnesty International accuse le pétrolier Shell de nier ses responsabilités dans les fuites de pétrole au Nigeria, rejetant la faute sur les gangs criminels, dans un rapport publié jeudi. Le géant pétrolier anglo-néerlandais, a lui, rejeté l'accusation la considérant "sans fondement".

Le nombre de fuites, dans la région pétrolifère du Delta du Niger, dans le sud du Nigeria, premier producteur de brut africain, est "stupéfiant", a déclaré l'organisation de défense des droits de l'homme dans son nouveau rapport intitulé "Mauvaises informations: enquêtes sur les fuites de pétrole dans le Delta du Niger".


 Amnesty International accuse le pétrolier Shell de nier ses responsabilités dans les fuites de pétrole au Nigeria, rejetant la faute sur les gangs criminels. (c) Afp


Shell, qui a le plus grand nombre d'exploitations onshore dans cette région, a annoncé 348 fuites depuis début 2012, alors que la filliale nigériane de la société italienne Agip a rapporté plus de 1.000 fuites sur la même période, explique le rapport.

  80% de l'extraction pétrolière au Nigeria est dans le delta du Niger, la région sud-est du pays. Le Delta abrite de nombreux groupes ethniques minoritaires petits, y compris les Ogoni, qui subissent une exploitation flagrante par les compagnies pétrolières multinationales, comme Shell. Chastrie / Youtube 20/2/2010

Les compagnies pétrolières, et Shell en particulier, manipulent les résultats des enquêtes sur ces fuites, accusant les voleurs de pétrole d'en être responsables alors que leurs propres infrastructures, souvent mal entretenues, sont aussi en cause, ajoute le rapport.

"Les déclarations de Shell sur les fuites de pétrole ne sont pas fiables", a déclaré Audrey Gaughran,responsables des questions internationales au sein de l'ONG.

Dénoncer Shell au monde...Ce clip "Dites au monde" par Milieudefensie essaie d'augmenter la sensibilisation sur la pollution pétrolière de Shell au Nigeria. Voir le site : [url=worsethanbad.org]worsethanbad.org[/url] -  bibothends / Youtube 7/7/2012

Les études de détermination des responsabilités sont souvent financées et contrôlées par la compagnie pétrolière, selon Amnesty et le centre pour l'environnement, les droits de l'homme et le développememnt (CEHRD)co-auteur du rapport.

L'agence nigériane de détection et de réponse aux fuites pétrolières (NOSDRA), chargée de mener des études indépendantes n'a ni les ressources ni l'expertise nécessaires, selon Amnesty.

L'ONU dénonce la pollution pétrolière de Shell au Nigeria. Un rapport de l'ONU dit qu'il va en coûter jusqu'à 1 milliard de dollars et prendre 30 ans pour nettoyer les dégâts causés par des décennies de forages de Shell. L'exploration pétrolière dans le sud du Nigeria depuis plusieurs décennies a eu un effet débilitant sur ​​l'environnement de la région.  Shell, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise, a été accusée de manquements graves dans sa gestion de la pollution dans le delta du Niger et se dérober à sa responsabilité.

Selon les spécialistes indépendants le sabotage d'oléoducs est un des principaux facteurs de pollution dans le Delta du Niger. Les voleurs de pétrole installent des robinets sur les conduits et siphonnent du brut, très lucratif au marché noir. Ce trafic représente un manque à gagner de 6 milliards de dollars annuels (4,5 milliards d'euros) au Nigeria, selon les estimations officielles.

Le sabotage ainsi provoqué cause d'importantes fuites de pétrole, "cause principale de pollution dans le Delta aujourd'hui" estime Precious Okolobo, porte-parole de la filliale nigériane de Shell, SPDC.

"SPDC regrette que certaines ONGs continuent à avoir une démarche militante au lieu de se concentrer sur des solutions sur le terrain", a-t-il ajouté, rejetant "les accusations sans fondement" d'Amnesty.

Les ONG, qui disent s'être basées notamment sur les analyses du spécialiste américain des oléoducs Accufacts, sur des vidéos prises en caméra cachée affirment que les conclusions officielles peuvent être "très subjectives, fallacieuses et fausses".

"La corrosion et le manque de maintenance des infrastructures pétrolières" sont les principales sources du problème au même titre que le sabotage criminel, selon le rapport.

Nigeria déversements d'hydrocarbures et corruption... 80% de l'extraction pétrolière au Nigeria a lieu dans le delta du Niger, la région sud-est du pays. Le Delta abrite de nombreux petits groupes ethniques minoritaires, dont les Ogoni, qui subissent une exploitation flagrante par les compagnies pétrolières multinationales, comme Shell.  Shell fournit plus de 50% du revenu au maintien de la dictature nigériane au pouvoir. Bien que l'huile de Ogoniland ait fourni environ 30 milliards de dollars à l'économie du Nigeria, le peuple Ogoni n'en bénéficie pratiquement pas... Les villages Ogoni n'ont pas d'eau potable, d'électricité, l'accès aux soins de santé est catastrophique... Pas d'emplois pour les agriculteurs déplacés...

Depuis que Shell a commencé le forage pétrolier dans l'Ogoniland en 1958, le peuple Ogoni a vu des pipelines construits sur ​​leurs terres jusque devant leurs maisons, a subi des fuites d'huile endémiques de ces mêmes pipelines,  forcé de vivre constamment avec des torchères de gaz... Cet assaut contre l'environnement a étouffé la terre avec de l'huile, tué des masses de poissons et autres espèces aquatiques et amené les pluies acides dévastatrices pour la terre du peuple Ogoni. Pour les Ogoni, un peuple dépendant de l'agriculture et de la pêche, l'empoisonnement de la terre et de l'eau a a des conséquences dévastatrices sur la santé humaine et économique.

Shell prétend nettoyer ses déversements de pétrole, mais ces «nettoyages» composé de techniques telles que la combustion du pétrole brut  se traduisent par une couche permanente de croûte d'huile de pétrole épais et "l'écopage" dans des trous creusés dans la terre environnante. Shell doit être poursuivi en justice par les tribunaux internationaux! [i]VeganLuxembourg / Youtube 27/12/2011


Sciences et Avenir 7/11/2013 Les commentaires (ou extrait de commentaires) figurant à la suite des vidéos sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.

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Londres - La Haute Cour de Londres a entrepris mardi d'examiner une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15.000 Nigérians qui réclament des indemnisations au géant pétrolier anglo-néerlandais Shell pour des pollutions causées par deux fuites de pétrole en 2008.

Cette audience préliminaire appelée à durer plusieurs jours se tient dans la perspective d'un procès à Londres en mai 2015, selon le cabinet d'avocats londonien Leigh Day représentant les victimes, des habitants de la communauté de Bodo (sud) qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche.

TV2Africa 18/3/2014 : Un important terminal d'exportation de pétrole exploité par Shell Nigeria reste fermé au Nigeria, deux semaines après qu'une fuite d'un pipeline sous-marin ait été découverte. Shell dit enquêter sur la cause de la fuite. Pendant ce temps, les communautés du delta du Niger veulent que Shell paie des milliards de dollars de réparations et nettoie des zones de pêche qu'elles disent avoir été polluées par un déversement de pétrole de 2011. Shell refuse la demande. Heather Murdock rapports.

Elle intervient après l'échec de négociations entre ces villageois et le géant pétrolier. Shell a échoué à procéder au moindre nettoyage depuis les faits. De plus le niveau d'indemnisation qu'ils ont proposé est pitoyable, a déclaré à l'AFP l'avocat Martyn Day. Donc nous nous dirigeons vers un procès dans un an, à moins d'arriver à un accord, a-t-il ajouté.

Francois Germain 2/3/2014 : Pollution pétrolière au Nigeria : la justice néerlandaise condamne la filiale de Shell. Face à la pollution pétrolière colossale qui dégrade le delta du Niger, dans le sud du Nigeria, la responsabilité de la compagnie Shell avait été établie. En août, alors que le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) prévoyait qu'il faudrait 25 à 30 ans pour dépolluer le delta, dans la plus vaste opération de nettoyage jamais réalisée, Shell reconnaissait en effet son rôle dans deux marées noires survenues en 2008 et 2009, s'engageant à payer des compensations.

Selon des sources proches du dossier, Shell avait proposé 7,5 milliards de naira (35 millions d'euros, 46 millions de dollars). Selon Leigh Day, chaque villageois aurait touché environ 275.000 naira (1.300 euros), après soustraction d'une somme forfaitaire devant être versée à la communauté.

Les avocats font valoir que les deux fuites ont causé d'importants dommages sur l'environnement, privant fermiers et pêcheurs de leurs moyens de subsistance.

Les experts cités par les plaignants estiment que les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé, l'ampleur des dégâts, et estime que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs.

Dans un communiqué, le directeur exécutif de la filiale de Shell au Nigeria, Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC), Mutiu Sunmonu, a souligné que sa compagnie avait depuis le début accepté (sa) responsabilité pour les deux fuites à Bodo en 2008 et regretté que les villageois aient porté leur action devant la justice britannique.

Nous voulons indemniser de façon équitable ceux qui ont été vraiment affectés, aussi rapidement que possible et nettoyer toutes les zones où du pétrole s'est répandu à partir de nos installations, a-t-il assuré
.


Mais nous pensons que des accusations de plaignants nigérians en conflit avec une compagnie nigériane, sur des problèmes qui se sont produits au Nigeria, devraient être traitées au Nigeria, a-t-il ajouté.

Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barils par jour. Shell, présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d'or noir du pays.

Romandie 29/4/2014

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Lagos - Le Nigeria et Shell n'ont pratiquement rien fait contre la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, au coeur du delta du Niger, trois ans après un retentissant rapport de l'ONU, a accusé lundi Amnesty International.

Les dégâts dans cette région symbolisent pour beaucoup la tragédie que représente le pétrole pour le Nigeria, qui en est pourtant le premier producteur africain.

Alqarra Tv 3/4/2013


Shell avait été forcé en 1993 de cesser ses activités dans la région où vivent les Ogoni, à la suite de manifestations et de protestations.

La minorité ogonie - dont neuf militants, parmi lesquels l'écrivain Ken Saro-Wiwa, ont été pendus en 1995 - réclame une juste répartition des richesses héritées du pétrole et des indemnisations pour l'exploitation à outrance du sous-sol de leur région.

Shell s'est jusqu'à présent dérobé devant la nécessité de nettoyer les dégâts qu'il a causés, a estimé Audrey Gaughran, d'Amnesty International.

La SPDC (Shell Petroleum Development Company of Nigeria) dément ces accusations dans un communiqué. La SPDC a un programme sur place, qui s'attache à faire progresser sur place la situation des habitants dans le domaine de l'environnement et de la santé., affirme Shell. Nous continuons de travailler avec les habitants, et nombre d'ONG constructives ainsi qu'avec des groupes de la société civile dans le Delta du Niger, pour accélérer le processus, pourusit la Compagnie.

En avril 2013, Shell avait dépêché du personnel dans l'Ogoniland pour la première fois en deux décennies afin de faire un inventaire de ses installations. La compagnie avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une étape-clé pour se conformer au rapport de l'ONU de 2011.

Le Nigeria produit environ 2 millions de barils par jour, mais une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté, notamment à cause de la corruption endémique dans le secteur pétrolier.

Romandie 4/8/2014

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Londres (AFP) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a admis jeudi que la pollution causée par deux fuites de pétrole en 2008 au Nigeria avait été plus importante que prévu, mais sans donner de nouveaux chiffres.

"Nous acceptons que le volume total de pétrole déversé après les deux fuites ait dépassé les estimations", a indiqué la filiale de Shell au Nigeria, SPDC, dans un communiqué. L'enquête initiale avait conclu au déversement de 4.144 barils.

Un habitant de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, tente de séparer avec un bâton le pétrole de l'eau, le 11 août 2011 après une pollution provoquée par la compagnie Shell dans le Delta du Niger (c) Afp

Cet aveu fait suite à des informations d'Amnesty International qui dit s'être procuré des documents de justice dans lesquels Shell accepte l'idée d'avoir sous-évalué l'ampleur et l'impact de la pollution dans le delta du Niger.

Un procès doit se tenir en mai 2015 devant la Haute Cour de Londres après une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15.000 habitants de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, qui réclament des indemnisations à Shell. Dans le cadre du litige, Shell a demandé un nouveau rapport d'expertise pour évaluer l'impact sur l'environnement et les quantités de pétrole déversées.

Nigeria: Shell admet une pollution pétrolière plus importante en 2008. S'il admet qu'il y a eu plus de 4.144 barils, le géant pétrolier n'avance cependant pas de nouveaux chiffres. Amnesty parle pour sa part de "plus de 100.000 barils" et les experts cités par les plaignants estiment même que les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares, privant fermiers et pêcheurs de leurs moyens de subsistance.

Shell Petroleum Development Company (SPDC) avait reconnu en 2011 sa responsabilité pour les fuites mais contestait les chiffres du cabinet d'avocat londonien Leigh Day qui représente les victimes. Shell estime que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs.

Les victimes ont rejeté en 2013 la proposition d'indemnisation de Shell qu'ils ont qualifié de "dérisoire", ouvrant ainsi la voie à un procès.

Selon des sources proches du dossier, Shell avait proposé à l'époque 7,5 milliards de naira (35 millions d'euros, 46 millions de dollars) de dédommagements et chaque villageois aurait touché environ 275.000 naira (1.300 euros, 1.700 dollars) si l'on soustrait une somme forfaitaire devant être versée à la communauté.

S - A 13nov.2014

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Londres (awp/afp) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé jeudi avoir vendu la part de 30% qu'il détenait dans le projet pétrolier nigérian OLM24 à la société nigériane Newcross pour 600 millions de dollars.

Shell a précisé que les filiales nigérianes du français Total (qui possédait 10% du champ) et de l'italien ENI (5%) avait aussi cédé leur part à Newcross, pour un montant non précisé. Cette transaction effectuée, le projet appartient à 55% à la compagnie d'Etat Nigerian National Petroleum et à 45% à Newcross.

Les trois groupes européens ont vendu leur participation dans Oil Mining Lease 24 (OML24), un projet qui s'étend sur 430 kilomètres carrés dans la partie orientale du Delta du Niger et comprend les champs pétroliers d'Awoba, Awoba nord-ouest et Ekulama, ainsi que des installations pétrolières et gazières.

Quelque 13'000 barils équivalent pétrole ont été produit chaque jour en moyenne dans cette zone au premier semestre, a rappelé Shell dans un communiqué.

Shell a expliqué avoir vendu sa part dans le cadre d'une révision de son activité dans ce pays et "en lien avec la volonté du gouvernement du Nigeria de développer des compagnies nigérianes pour la production du pétrole et du gaz". Le groupe anglo-néerlandais, présent sur place depuis plus d'un demi-siècle, a néanmoins souligné qu'il souhaitait y rester actif "sur le long terme".

La semaine dernière, il a reconnu que la pollution causée par deux fuites de pétrole en 2008 au Nigeria avait été plus importante que prévu mais sans donner de nouveaux chiffres.

Un procès doit se tenir en mai 2015 devant la Haute Cour de Londres après une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15'000 habitants de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, qui réclament des indemnisations à Shell.


Romandie 20/11/2014

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Londres (awp/afp) - Le groupe pétrolier Royal Dutch Shell a accepté de verser 55 mio GBP (livre sterling) (plus de 70 millions d'Euros) à quelque 15'600 pêcheurs du Nigeria en compensation de deux cas de pollution pétrolière survenus en 2008, ont annoncé mercredi les avocats des deux parties.

La filiale au Nigeria du géant néerlando-britannique, SPDC, a accepté de verser 35 mio GBP aux plaignants, des pêcheurs de Bodo, une ville du sud du Nigeria, et 20 mio GBP à la municipalité de Bodo, ont indiqué Shell et le cabinet d'avocats londonien Leigh Day, qui défendait le dossier des pêcheurs.

Cet accord à l'amiable, qui met fin à une bataille juridique de trois ans, permet au géant pétrolier d'éviter un procès devant la Haute Cour de Londres qui avait été programmé pour mai 2015.

Les compensations ont été versées aux avocats des plaignants. Chacun des 15'600 pêcheurs qui réclamaient une compensation pour les pertes subies à cause de la pollution provoquée en 2008 par deux fuites dans le pipeline du groupe dans le delta du Niger recevra 2200 GBP, soit plus de 2800€, représentant l'équivalent d'environ trois années de salaire minimum au Nigeria, a précisé Leigh Day.

SPDC avait reconnu en novembre dernier avoir minimisé l'importance des fuites, qui avaient été estimées à 4144 barils. Le groupe pétrolier n'avait cependant pas donné de nouveau chiffre.

Amnesty International a estimé pour sa part que la première des deux fuites de 2008 avait été de plus de 100'000 barils. Et Leigh Day a évoqué un total de quelque 600'000 barils pour les deux fuites.

SPDC a déclaré que ces fuites étaient "très regrettables", mais que la plus grande partie de la pollution pétrolière dans la région du delta du Niger était causée par les vols de pétrole et le raffinage clandestin.

Indépendamment de l'accord annoncé mercredi, SPDC s'est engagé à nettoyer la zone polluée par les fuites de 2008. Ce nettoyage devrait commencer dans deux ou trois mois.

Le chef Sylvester Kogbara, qui préside le conseil des chefs et des anciens de Bodo, a déclaré que sa communauté était heureuse qu'un accord ait enfin été conclu. "Nous espérons que cela créera de bonnes relations avec Shell dans l'avenir, pas seulement avec les gens de Bodo mais avec toutes les communautés du delta du Niger qui ont été affectées de la même manière que nous", a-t-il dit. "Nous espérons que le nettoyage de l'environnement de Bodo suivra rapidement", a-t-il ajouté.

Le Nigeria est le plus gros producteur de brut d'Afrique. Des décennies de fuites ont causé une pollution massive dans le delta du Niger.


Romandie 7/1/2015

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Lagos - Amnisty International (en anglais) a annoncé jeudi que deux grands groupes pétroliers opérant au Nigeria, Shell et ENI, avaient rapporté 553 cas de pollutions pétrolières en 2014, un nombre sérieusement alarmant qui constitue une urgence nationale.

L'organisation internationale a précisé que l'analyse des derniers chiffres révélés par les deux groupes montrait que Shell avait annoncé 204 cas de pollutions pétrolières au Nigeria l'année dernière alors que la compagnie italienne ENI, qui détient la Nigerian Agip Oil Company, en admettait 349. En plus des 349 déversements en 2014, ENI a rapporté plus de 500 déversements de pétrole en 2013. Le régulateur nigérian a rapporté 474 déversements de pétrole provenant des activités d'ENI en 2012.


 AmnestyFrance 20/1/2012


Ces chiffres sont sérieusement alarmants. L'ENI a clairement perdu le contrôle sur ses opérations dans le delta du Niger, la région du sud du pays productrice de pétrole brut, a affirmé Audrey Gaughran, directrice des affaires mondiales d'Amnesty International. Et malgré toutes ses promesses, Shell n'a pas fait de progrès dans la manière d'aborder le problème des pollutions pétrolières, a-t-elle ajouté.

 La communauté locale de pêche dans la région du delta du Nigeria a été les plus durement touchée par les déversements de pétrole. Photo Reuters / BBC

Amnesty a indiqué par contraste que seuls 10 cas de pollutions pétrolière avaient été rapportés dans toute l'Europe entre 1971 et 2011.

Dans n'importe quel autre pays, les chiffres des pollutions pétrolières au Nigeria constitueraient une urgence nationale, a poursuivi Audrey Gaughran. Au Nigeria, cela apparaît comme un mode d'opération standard pour l'industrie pétrolière, a-t-elle ajouté.

L'organisation s'est également interrogée sur la véracité des chiffres fournis par les compagnies sur le montant total du pétrole répandu à la suite des 553 incidents signalés. Les 30.000 barils, ou 5 millions de litres, annoncés relèvent certainement d'une importante sous-estimation, selon Amnesty, qui estime qu'une bonne partie des pollutions dans le delta du Niger ne sont pas rapportées.

 Photo The Guardian


Le delta du Niger est dévasté depuis des décennies par des pollutions liées à l'extraction de pétrole.

Ces pollutions répétées créent un ressentiment dans la population du delta, qui est par ailleurs largement oubliée dans la répartition des bénéfices de l'immense richesse énérgétique du Nigeria, en raison de la corruption.

 Selon Nnimmo Bassey, de l'ONG Health of Mother Earth Foundation, les pêcheurs ne peuvent pas espérer revenir à la pêche dans les rivières et les ruisseaux de Bodo en raison de la profondeur de la pollution d'hydrocarbures résultant des déversements de pétrole... Toujours selon cette organisation, un rapport du PNUE indiquerait que l'eau est pollée dans l'Ogoniland avec du benzène à un niveau 900 fois supérieur aux normes de l'OMS pour l'eau potable. Et ce n'est pas tout, en raison de la répétion des déversements, les terres seraient polluées jusqu'à un profondeur de 5 mètres ! La conclusion du PNUE serait qu'il faudrait 25 ans de travail pour restaurer la qualité des eaux et 5 ans pour restaurer les terres dans cette communauté ! (Photo: Une vue aérienne de la zone touchée à partir de 2010. United Nations Environment Programme Disasters and Conflicts)

Shell a souvent affirmé que la plupart des pollutions pétrolières étaient à mettre sur le compte de gangs locaux qui vandalisent les pipelines pour siphonner le pétrole et le revendre au marché noir. Amnesty conteste cependant cette explication, appelant sans cesse Shell et les compagnies étrangères à investir dans les travaux de réparation nécessaires.

Par ailleurs, la loi nigériane prévoit, quelle que soit la cause, l'obligation pour les compagnies pétrolières de contenir et nettoyer les déversements de pétrole afin que les zones touchées retrouvent leur état antérieur ! Comme on peut le constater, cela arrive rarement. Conséquence : cette situation alarmante oblige les gens vivant dans le delta du Niger à subir l'impact cumulatif de décennies de pollution...

Le Nigeria, plus gros producteur de pétrole brut d'Afrique, doit tenir des élections présidentielle et législatives le 28 mars prochain. Le président en exercice Goodluck Jonathan est originaire du delta du Niger, mais ses détracteurs affirment qu'il n'a pas fait assez pour mettre fin à la corruption et redistribuer les revenus du pétrole parmi la population de la région.

Un article édifiant à lire ICI (en anglais).


Romandie 19/3/2015

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Dans le delta du Niger (sud du Nigéria), des zones entières sont toujours polluées par du pétrole brut déversé par la compagnie Shell. Quatre sites censés avoir été nettoyés depuis des années sont encore contaminés. La pollution imbibe les terres et les rivières dont dépendent les habitants pour se nourrir et pour vivre, dénonce Amnesty International dans un rapport paru le 3 novembre 2015.

Il suffit de se rendre sur les sites contaminés pour voir et sentir à quel point le pétrole imbibe les champs et les forêts, dénonce le rapport publié le 3 novembre 2015. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et de protection de l’environnement, parmi lesquelles Amnesty International,  accusent le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell d’avoir menti sur l’étendue de ses actions de dépollution dans le Delta du Niger (sud du Nigéria).





Le rapport de 38 pages fait le point sur les 15 zones visitées entre juillet et septembre 2015.  Parmi elles, 13 sont encore «polluées de manière visible», ou contaminées, contrairement à ce qu’affirment Shell et le gouvernement nigérian. Le rapport révèle que sur l’un des sites, les chercheurs ont observé une terre noircie et des couches de pétrole sur l’eau, 45 ans après le déversement. Alors que Shell affirme l’avoir nettoyé à deux reprises, en 1975 et en 2012.




En 2011, une enquête menée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) avait conclu que la pollution causée par la compagnie Shell nécessiterait la plus grande opération de nettoyage au monde et devrait durer 25 à 30 ans. 

 [....] D’après Shell, les déversements sont dus aux vols de pétrole brut et au raffinage illégal.  «Même si cela est vrai, cela n’excuse en rien son inaction en matière de nettoyage et ne saurait détourner l’attention de ses promesses non tenues et de ses infrastructures mal entretenues», rétorque Amnesty.




Le rapport est formel, l’agence nigériane pour la détection et la réaction aux déversements accidentels de pétrole manque de ressources et continue de délivrer des certificats de dépollution pour des zones polluées par du pétrole brut.  

D’après les témoignages recueillis par Amnesty, les efforts de nettoyage consentis par Shell sont timides et artificiels : «C’est simplement une dissimulation. Si vous creusez quelques mètres, vous trouvez du pétrole. Nous avons juste creusé et enlevé la terre, et puis nous avons tout recouvert », témoigne un sous-traitant, embauché par la compagnie Shell.

Avec 50 champs de pétrole et 5000 kilomètres d’oléoducs, Shell est la plus grande compagnie pétrolière internationale présente dans le delta du Niger, la première région productrice de pétrole en Afrique.


Lire la totalité de l'article sur Francetv info (Geopolis 3/11/2015)


Francetv info 3/11/2015

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