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Contre le clonage d'animaux destinés à notre alimentation

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L'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a ouvert  consultation publique  sur son document d'orientation relatif à l'évaluation des risques associés à l'alimentation humaine et animale dérivée d'animaux génétiquement modifiés, dans l’éventualité où des autorisations de mise sur le marché seraient demandées dans l'Union européenne.

Si aucune demande d'autorisation de mise sur le marché d'animaux génétiquement modifiés n'a été présentée dans l'UE, aux États-Unis, en revanche, la Food and Drug Administration (FDA) a déjà examiné des demandes d’autorisation émanant de l’industrie agroalimentaire.

Il ne serait pas étonnant de voir prochainement arriver dans les assiettes des consommateurs européens ces viandes et produits laitiers issus d’animaux dont l’ADN a été modifié.

Ce dossier doit inciter les consommateurs européens à lutter urgemment contre une autre technologie : celle des animaux clonés qui se retrouvent, à notre insu, dans nos assiettes. Récemment le Conseil des ministres de l’UE a en effet reconnu « qu'il y a déjà des descendants d’animaux clonés non traçables dans l'UE et des produits alimentaires dérivés sont déjà entrés sur le marché alimentaire » !

L’OABA, comme la majorité des associations européennes de protection animale, exprime son opposition au clonage des animaux de ferme pour la production d’aliments, étant donné l’opposition des consommateurs à l’utilisation de cette technologie et les graves conséquences pour le bien-être des animaux qui en découlent.

Nous appelons l’ensemble des citoyens français à signer la déclaration déclaration contre le clonage  des animaux pour la production alimentaire.



PS : cliquez sur les termes en couleur et soulignés pour avoir accès aux informations et à la pétition.



Le Post.fr 24/08/2011

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Bruxelles (AFP) - Les Européens devraient rester exposés à consommer, sans le savoir, de la viande ou du lait issus d'animaux clonés, aux termes de nouvelles propositions de la Commission européenne pour baliser cette pratique.

Deux ans après un premier échec de l'UE à trouver un accord pour contrôler le clonage animal et la commercialisation des aliments en dérivant, la Commission européenne proposera, en principe mercredi prochain, un nouveau "paquet législatif" sur la question, a annoncé vendredi une de ses porte-parole.

Scientifilms Prod 15/3/2012


Selon une source européenne, la Commission devrait proposer d'interdire le clonage animal à but alimentaire dans l'Union européenne, où il ne se pratique quasiment pas, à l'exception du Danemark.

Mais, sauf surprise, et pour ne pas imposer à ses partenaires commerciaux américains des conditions jugées irréalistes, la Commission n'entend par contre pas proposer de bannir la viande ou lait des descendants d'animaux clonés, ni d'imposer l'étiquetage de ces produits.

"Le Parlement européen va nous sauter à la gorge", prévoyait-on déjà à la Commission, tandis que France et Allemagne, partisans déclarés de la traçabilité des produits du clonage devraient aussi passer à la contre-offensive.


 
stopclonage 14/4/2009




La viande de clones ne se mange pas, au vu du prix très élevé de ces spécimens. Mais leurs embryons et semences sont commercialisés et exportés, et leurs descendants élevés en particulier aux Etats-Unis, Argentine, au Brésil et en Uruguay. Ces pays n'enregistrent pas cette production au niveau national, ce qu'invoque la Commission européenne pour exclure la possibilité d'une traçabilité.

Même si l'UE produit la plupart de ses produits bovins, et du matériel reproductif de ses élevages, le consommateur européen est déjà exposé à consommer des produits issus du clonage animal.

Commission, Parlement européen et gouvernements avaient échoué une première fois en 2011 à s'entendre sur un encadrement, après trois ans de négociations infructueuses, les Etats jugeant exagérées les exigences de traçabilité des eurodéputés.


sciences et avenir 13/12/2013

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La Commission européenne a proposé mercredi d'interdire le clonage animal à but alimentaire dans l'UE. Mais elle a renoncé à bannir la vente de viande ou de lait des descendants des animaux clonés pour ne pas indisposer ses partenaires commerciaux, notamment américains.

"Cela ne veut pas dire que nous n'en avons pas parlé pendant la réunion" de la Commission. "Nous avons discuté de toutes les possibilités, y compris de l'étiquetage de la viande de bovins descendants d'animaux clones, et jugé qu'il fallait procéder à une analyse approfondie", a annoncé le commissaire européen chargé de la Santé, Tonio Borg, au cours d'une conférence de presse.

Au sein de l'Union européenne, le clonage animal à but alimentaire ne se pratique qu'au Danemark. La viande de clones ne se mange pas en raison du prix très élevé de ces spécimens. Mais leurs embryons et semences sont commercialisés et exportés, et leurs descendants sont élevés en particulier aux Etats-Unis, en Argentine, au Brésil et en Uruguay.

L'UE importe chaque année entre 300'000 et 500'000 tonnes de viande bovine des Etats-Unis et d'Argentine, pays qui ont autorisé le clonage à des fins commerciales, mais n'ont aucun système de traçabilité.

La Commission, le Parlement européen et les gouvernements avaient échoué une première fois, en 2011, à s'entendre sur un encadrement, après trois ans de négociations infructueuses. Les Etats jugeaient exagérées les exigences de traçabilité des eurodéputés.

Le Parlement demandait une traçabilité très poussée pour informer les consommateurs de toute trace de viande issue de bête clonée, en remontant à plusieurs générations.

Cela aurait imposé aux Etats-Unis et à l'Argentine de mener des contrôles qu'ils ne veulent pas réaliser. L'Union européenne aurait été obligée de bloquer les importations, au risque d'une nouvelle guerre commerciale similaire à celle provoquée jadis par l'interdiction du boeuf aux hormones américain.

ROMANMDIE 18/12/2013

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Au début des années 2000, quand le clonage avait le vent en poupe, on évoquait souvent cette possibilité. Dans les faits, cela n'a pas beaucoup changé notre alimentation.

Trouve-t-on du boeuf cloné dans nos assiettes, plongeons-nous nos mouillettes dans des oeufs clonés à la coque ? Parie-t-on sur des pur-sang clonés ?

Il est totalement interdit, en tout cas en Europe, de produire de la viande et du lait d’animal cloné. Tous les clones sont réservés à un usage de recherche", rappelle Alice Jouneau, de l’Inra.

Au début des années 2000, quand le clonage avait le vent en poupe, on évoquait pourtant nombre d’applications pratiques.

La FDA, l’agence américaine chargée de contrôler la qualité des aliments, avait même rendu un avis favorable à la commercialisation de viande et de lait issus d’animaux clonés. Dans les faits cependant, peu d’animaux clonés outre-Atlantique entrent dans la chaîne alimentaire humaine. Le coût n’en vaut pas la chandelle.

D’une part, la gestation de ces créatures de laboratoire est toujours une affaire délicate où la réussite reste mineure et ne dépasse jamais quelques centièmes. Ainsi, Dolly aura été la seule survivante sur 300 tentatives environ.

"D’autre part, si on veut avoir de bons reproducteurs, argument premier des partisans du clonage, détaille Alice Jouneau, l’évolution des techniques de criblage génétique ainsi qu’une bonne connaissance de la fertilité des animaux suffisent à la tâche."

Quant à faire revivre des animaux disparus, là encore l’idée a vécu. Ainsi, il semble totalement hasardeux d’espérer un jour parvenir à cloner un mammouth. En dehors de la difficulté à récupérer des cellules intactes à l’ADN non dégradé sur des animaux congelés dans le permafrost depuis des milliers d’années, le souci principal demeurera l’implantation chez l’éléphant, animal dont la gestation est très mal connue.

Sera-t-on prêt à risquer la vie d’animaux d’une espèce menacée dans l’espoir d’en faire revivre une autre dont l’acclimatation à notre époque n’est même pas garantie… ?


Petit historique des différentes tentatives réussies de clonage d'animaux :

PhotoNomBref historique
Dolly5 juillet 1996, la brebis Dolly naît au Roslin Institute d'Edimbourg (Ecosse).
Cumulina3 octobre 1997, le laboratoire de Mānoa à l'Université de Hawaii crée Cumulina, la première souris clonée
Marguerite1 février 1998, Marguerite, premier bovin issu de clonage somatique au monde, est née en février 1998 sur le Domaine INRA de Bressonvilliers.
Millie, Christa, Alexis, Carrel et Dotcom5 mars 2000, les cinq cochons femelles ont été clonés à partir d'une seule et même cellule de truie.
Pas de photoNoah8 janvier 2001, naissance dans les laboratoires de Trans Ova Genetics de Noah, un gayal (boeuf sauvage). Il s'agit du premier animal cloné appartenant à une espèce en voie d'extinction.
Carbon Copy22 décembre 2001, Carbon Copy est le premier chat cloné. Et il est aussi mignon qu'un "vrai". Il est l'oeuvre d'une équipe de l'université A & M du Texas.
Pas de photoLapins1 juin 2002, Six lapins sont clonés par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique).
Primate20 juin 2007, l’équipe de Shoukhrat Mitalipov annonce avoir cloné un singe rhésus macaque grâce à la technique de transfert nucléaire, qui consiste à placer le noyau d’une cellule adulte dans un ovocyte énucléé.
Pas de photoSouris1 novembre 2008, Teruhiko Wakayama et son équipe du centre Riken (Kobe, Japon) clonent une souris congelée depuis 16 ans à -20 °C : treize souriceaux voient ainsi le jour.
Injaz8 avril 2009, la première femelle dromadaire clonée du monde née le 8 avril dans un laboratoire de Dubaï.

Sciences et avenir 12/7/2014

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